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 A Few Days In The Best's Life (1977)[PV Peyton][HOT][TERMINE]

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Peyton Stone
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MessageSujet: Re: A Few Days In The Best's Life (1977)[PV Peyton][HOT][TERMINE]   A Few Days In The Best's Life (1977)[PV Peyton][HOT][TERMINE] - Page 2 I_icon_minitimeMar 27 Fév - 0:26



A FEW DAYS IN THE BEST'S LIFE (1977)
ft. The Best





Cette troisième Villa n’a rien que je puisse tourner en ridicule et m’en servir comme une raison suffisante pour refuser de l’acheter.  Je me dois cependant de défendre ma réputation et c’est sur l’arrangement floral que je déverse mon fiel alors que Daniele temporise en proposant de payer lui-même les services d’un jardinier qui viendrait arranger ça selon mes critères.

- Merci mon amour, c’est trop d’honneur !, dis-je sur un ton qui le laissait aucun doute sur mon véritable sentiment face à cet offre.

Je consens donc à l’acheter puisqu’il ne faut que ça pour conclure une bonne affaire et m’assurer que mon amant respect sa partie du contrat qui  va nous unir.  Cela étant dit, hors de question que je serre la main de l’agent qui me la tend par deux fois.

J’exprime plutôt clairement ce que j’ai envie pour la suite et Daniele y consent.

- Enfin !

Je n’attendis pas plus longtemps pour tourner des talons et m’installer directement dans la voiture, Daniele à ma suite. Il est lent à la détente lui parfois et ça me tape royalement sur les nerfs y’a pas a dire !  Pourquoi s’abaisser à sympathiser avec des gens qui travaillent pour nous et non avec nous ?

La différence entre Daniele et moi se trouve exactement à ce niveau. Il ne réussira jamais à sortir de son petit patelin tant qu’il continuera à se mettre au niveau inférieur. The Best a de grosses lacunes et, à la longue, ça devient tellement pathétique que ça en est presque drôle.

Une fois rentré, je dû me résigner a avaler la moitié de mon repas seule puisque mon amant avait jugé le moment opportun pour régler quelques détails du contrat nous liant. S’il avait été un vrai gentleman, il aurait attendu que je sois dans mon bain ou à me prélasser dans la piscine, ou que sais-je encore !

Le lendemain matin Daniele m’apporta mon petit déjeuner au lit, nu, comme je le lui avais exigé à mon arrivé ici et, sur le plateau, le contrat.  Croyait-il que je laisserais mon appétit  surclassé mes priorités ?

Le plateau sur le lit, je prends le document que je lis attentivement jusqu’à la clause qui exige que je sois de façon permanente dans ma villa, faute de quoi, le contrat prendrait fin et que je devrais des indemnités à BSC.

Cette ineptie me fit éclater de rire.  Un rire long et on ne peut plus sarcastique.

- Tu ne crois tout de même pas que je vais signer une telle chose ? Attend… tu le pensais ?

Une gorgée de café plus tard pour faire passer le rire qui persiste, je regarde a nouveau Daniele tout en balançant le contrat plus loin sur le matelas.

- Tu as combien d’année de métier derrière la cravate ?  Ou alors est-ce simplement que jamais encore tu n’as pu gérer une carrière comme la mienne mais si tel était le cas, tu saurais qu’une clause comme celle-ci est tout simplement im-po-ssi-ble à respecter !

J’avais appuyé sur le « impossible »  alors que je pris encore une longue gorgée de café.

- L’an dernier, sais-tu combien de jours j’ai pu passer à la maison ? Et l’an d’avant ? Et encore l’autre avant ?  Mais tu crois que je fais quoi de ma vie, Daniele ? Je voyage ! Je chante, partout dans le monde, je tourne des vidéos, je donne des interview, je fais des apparitions publiques, je rencontre des compositeurs  à Paris, à Tokyo, au Colorado !

Je cesse de parler pour planter un regard assassin dans ses yeux aussi mignons puissent-ils être.

- Si j’ai été  un mois en ma demeure en collant les journées l’une à l’autre, c’est beau. Et encore, ce devait être février parce que je ne crois pas avoir passé plus d’une vingtaine de journée à la maison. Reviens moi avec quelque chose de réaliste, chéri, en attendant, on peut toujours baiser, au moins là, tu gère !

J’ai beau chercher et je ne comprends pas comment celui qui a la réputation d’être le meilleur a pu croire que je puisse être chez moi toutes les semaines. Un week end par mois aurais déjà été plus plausible mais une semaine, quand on a une carrière comme la mienne… A-t-il seulement conscience de tout ce que j’ai annulé pour me permettre de passer ce petit congé avec lui ?

Doit y avoir une caméra cachée, un micro, quelque chose… Quelqu’un va surgir en criant «  Surprise ! On t’a bien eu ! Voici le vrai contrat! »… Mais… non. Il semble que ce soit l’authentique qui me sert de dessous a café.


@ Billy Lighter
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Daniele Ricci
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MessageSujet: Re: A Few Days In The Best's Life (1977)[PV Peyton][HOT][TERMINE]   A Few Days In The Best's Life (1977)[PV Peyton][HOT][TERMINE] - Page 2 I_icon_minitimeMar 27 Fév - 17:16



A Few Days In The Best's Life
ft. Peyton Davis


Peyton Davis avait – probablement – plus d’exigences que de jugeote et d’ambition. Des exigences sommes toutes excentriques en plus. Celle que je remplissais – en ce moment-même – consistait à venir lui apporter le déjeuner au lit, nu. Je ne sais pas si c’était pour assouvir un de ses fantasmes ou – simplement – parce qu’elle aimait voir les hommes se plier à ses exigences mais, en tout cas, c’était bien réel.

Pourquoi est-ce que je le faisais ? Simple – pour le business. Surtout qu’aujourd’hui, c’est mon contrat qui accompagnait son bacon et ses céréales. Fait spécialement pour elle, en plus.

C’est celui-ci qu’elle avait pris en premier – la nourriture semblait moins l’intéresser. C’était la preuve qu’elle était bien ici pour ce contrat en plus du farniente.

Elle avait lu et s’était arrêtée à ma clause spéciale Lola – c’était le nom que j’avais donné à cette clause dans ma tête. Elle avait éclaté d’un rire aussi sarcastique qu’horripilant – à défaut d’avoir le bon mot pour exprimer mon agacement face à ce rire. Je savais que cette clause ne lui plairait en rien. C’était bien trop intrusif et bien trop hors de sa conception des choses. D’avance – et ce depuis hier – je savais que le contrat en entier, de ce fait, ne lui plairait pas.

Seulement, j’aurais cru qu’elle aurait eu la jugeote suffisante que pour se dire que j’avais pris en compte ses nombreux déplacements. La clause – en effet – n’était valide qu’en dehors des déplacements professionnels et des, éventuelles, vacances de Lola. De ce fait, le « chaque semaine » était à prendre en compte dans les temps où elle ne travaillait pas ou n’était pas en vacances. Chose qui n’était précisé que dans les bas de pages et autres annotations obscures et minuscules du contrat.

Cependant, au-delà de ça – et pendant que Peyton cherchait à me descendre à coup de sarcasmes bien placés et de justifications tendant à me prouver l’impossibilité de tenir cette clause – je venais de me rendre compte de l’évidence : je ne pourrais jamais être le manager de cette fille. Pour cause, nous étions purement pareils et nettement différent. C’était problématique – nous étions incompatible. Si j’engageais Peyton, ça viserait à me faire esclave de son caractère merdique et de ses lubies de gosses pourries gâtés.

J’étais Daniele Ricci. Mes groupes travaillaient pour moi – qu’ils en soient conscients ou non -, et non l’inverse. Dans l’univers de Peyton, tout le monde travaillait pour elle – manager compris. Elle ne pouvait pas entrer dans mon monde et je ne pouvais pas me résigner à entrer dans le sien.

Surtout que les piques qu’elle envoyait – depuis quelques minutes – à mon ego m’irritaient.

Elle avait balancé le contrat à l’autre bout de lit depuis quelques secondes. Je l’avais regardé pendant qu’elle enfonçait le clou en suggérant que l’on baise car c’était un domaine où je gérais contrairement au management.

J’avais laissé échapper un ricanement.

-Tu as raison. Ce contrat n’est pas réaliste, dis-je d’un seul coup en prenant le plateau de Peyton et en le déposant sur la table de nuit.

Je m’étais retourné vers elle pour emprisonner ses poignets dans mes mains. Je tenais ses bras au-dessus de sa tête – très fermement.

-Pour dire vrai, te faire signer un contrat, ma belle, n’est pas réaliste, rajoutais-je avec un sourire en coin et en me plaçant sur elle.

Moi ? Avoir l’égo touché ? C’est possible… Il fallait rendre à Peyton qu’elle savait s’y prendre pour m’énerver.

-Si tu avais lu jusqu’au bout, tu aurais remarqué que la clause ne s’appliquait qu’en dehors de tes déplacements professionnels et tes vacances. N’oublie pas que je suis manager et que je suis parfaitement conscient que mes poulains ont beaucoup à faire à travers le monde. Je pars en tournée avec eux,
dis-je pour mettre les choses au clair.

Seulement, le contrat ne tenait plus depuis quelques secondes – c’est con comme quelques petites piques de trop peuvent vous faire perdre le meilleur manager de tout Los Angeles.

J’avais libéré Peyton pour prendre le contrat et le déchirer – doucement – devant ses yeux. Maria me verrait faire, elle me tuerait. Son travail d’hier venait d’être gâché en quelques secondes.

-Ce contrat était ma seule proposition. Tu viens de la manquer. Une fille comme toi, ne mérite pas un manager comme moi, dis-je avec un sourire en coin. Je suis trop bien pour toi, petite garce pourrie gâtée et sans cœur, rajoutais-je avec autant de fermeté que de sarcasme.

C’était tout ce qu’elle était – et je n’avais pas besoin d’elle.

-Tu sais Peyton. Je n’ai pas besoin de toi pour être The Best. Je l’étais déjà alors que tu n’étais encore qu’une petite gamine qui tournait des pubs pour des dentifrices pour enfants, dis-je avec une voix pleines de sarcasmes. Et je le serais encore bien après, quand tout le monde t’auras lâché parce que tu es la fille la plus insupportable de l’univers.

Je trouvais que je n’y étais pas assez fort – rajoutons-en !

-Tu as, donc, raison. On devrait juste baiser. C’est le seul moment où tu l’ouvres pour dire quelque chose qui vaut le coup
, rajoutais-je avec le même ton que j’employais depuis tout à l’heure.




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MessageSujet: Re: A Few Days In The Best's Life (1977)[PV Peyton][HOT][TERMINE]   A Few Days In The Best's Life (1977)[PV Peyton][HOT][TERMINE] - Page 2 I_icon_minitimeMar 27 Fév - 23:08



A FEW DAYS IN THE BEST'S LIFE (1977)
ft. The Best





La réaction de Daniele ne se fait pas attendre.  Il se la joue «  gros méchant loup » alors qu’il n’est en fait qu’un petit agneau qui tente de grogner. Il pousse même l’audace jusqu’à venir me prendre les poignets brusquement, de les serrer très fort, les ramenant au dessus de ma tête alors qu’il prend place au dessus de moi.

Est-ce la seule façon qu’on les hommes de me dominer ? Vraiment ? Je fais si peur que ça, autrement ?

Je l’écoute attentivement, hochant de la tête à chacun de ses énoncés, les lèvres pincées ensembles et ramenées vers l’avant en une moue boudeuse caricaturale.  Daniele, par contre, transpire de rage.

Il n’aime pas perdre, encore moins se faire prendre en défaut.

- Bien sur, mon amour ! Tu pars en tournée avec eux… et tu forces autant qu’eux…  bien sur !

Daniele lâche mes poignets et, levant le contrat devant moi, le déchira dans un geste hautement dramatique. Il aurait dû être acteur lui, pas manager !  Je porte mes mains à mes tempes,  jouant son  jeu à la lettre  puis, je regarde les feuilles éparpillées sur le lit en secouant négativement de la tête.

- Tu as raison ! Daniele… une fille comme moi mérite… beaucoup mieux que toi !

Mais il n’en a pas fini. Il a atteint ce point ou l’argumentaire n’est plus suffisant et qu’il se sent obligé de se rabaisser à m’insulter seulement, ce qu’il me dit n’a rien de nouveau à mes oreilles. Je m’assume complètement en tant que petite garce  gâtée pourrie et c’est bien parce que j’en suis une que mon étoile brille là où la sienne pâlie.

Et, quand il ajoute qu’il sera toujours «  The Best » quand tout le monde m’aura abandonné parce que je suis la fille la plus insupportable de la terre, j’éclate de rire. Un rire franc, presque incontrôlable.

- Oh mais, arrête de geindre, enfin, quoi ! T’es un homme au moins ?

Parce que je commence à en douter. Il ne sait pas me contrôler, tout ce qu’il sait faire c’est de tenter de compétitionner avec moi pour obtenir le dernier mot mais chacune de ses tentatives échoues lamentablement parce qu’il est nombriliste.  Il aurait eu  mon respect s’il avait sut m’encadrer fermement.

C’est ce que je recherche et que je pensais à tord avoir trouvé chez Ricci.

Sa crise de diva tombe plutôt bien, les papiers de la transaction immobilière n’ayant toujours pas été signé par moi, je n’aurai absolument rien perdu pendant mon cours séjour alors, ouais, ce que nous avons encore de mieux à faire, c’est de s’envoyer en l’air parce que, comme amant,  il vaut le coup.

Je presse les paumes de mes mains contre le torse de l’Italien, le massant de façon circulaire alors que je le regarde dans les yeux. Sur mes lèvres, se dessinent ensuite un  sourire mauvais alors que je referme mes doigts contre son torse, plantant mes ongles dans sa peau et le griffant depuis ses pectoraux jusqu’à ses côtes.

C’est The Beast que je veux voir, puis que jusqu’à présent, The Best ne m’impressionne aucunement.

- Montre-moi ce que tu sais faire !


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Daniele Ricci
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MessageSujet: Re: A Few Days In The Best's Life (1977)[PV Peyton][HOT][TERMINE]   A Few Days In The Best's Life (1977)[PV Peyton][HOT][TERMINE] - Page 2 I_icon_minitimeMer 28 Fév - 17:48



A Few Days In The Best's Life
ft. Peyton Davis


Peyton est le genre de femme qu’il est facile de supporter au lit mais pas en dehors. Elle a un talent pour la musique mais les relations sociales saines semblent lui échapper encore plus qu’elles ne m’échappent – c’est dire…

Nous nous ressemblions sur nos défauts respectifs mais nous nous éloignions sur nos qualités – impossible de travailler ensemble dans ces conditions. L’un essayera toujours de dominer l’autre dans une bataille sans fin où l’ego guidera tous nos gestes et où les insultes finiront par voler plus que les compliments – je ne voulais pas d’un poulain indomptable. J’avais – donc – renoncé à Lola pendant qu’elle me défiait encore de ses paroles remplies de venin.

Cette fille était plus irrécupérable que je ne l’étais – c’est dire, encore…

J’avais déchiré notre accord dans un geste que je voulais théâtral plus que raison et elle en avait – encore !! – profité pour retourner mes paroles contre moi. De fait, elle avait pris les mêmes qu’elle avait inversé. The Best ne méritait pas Lola – de son point de vue –, Lola ne méritait pas The Best – du mien. Aucun accord n’était possible dans ces conditions.

-Bonne chance pour trouver mieux, dis-je dans une volonté de surenchérir encore.

Il n’existait pas mieux – dans le métier – que Daniele « The Best » Ricci.

Je n’en avais pas terminé avec la gamine pourrie gâtée. Je lui avais donné un avant-goût de son avenir que j’espérais proche pour – ensuite – retourner ses propres insultes contre elle en concluant qu’elle n’était douée que pour la baise.

J’avais terminé mon argumentaire de la même façon qu’elle avait terminé le sien juste avant.

C’était d’un pathétique affligeant mais c’était ce qui arrivait quand Peyton Davis vous faisait péter le câble de trop – un de ses nombreux talents insupportables. Elle avait la faculté inouïe de ramener les gens – même le grand Daniele Ricci – à son misérable niveau.

Putain – ça me tuait.

Nous ne savions faire que baiser ? Ainsi soit-il ! Jouons au jeu auquel on jouait – apparemment – le mieux ensemble.

Peyton y était déjà – elle massait mes pectoraux jusqu’à les griffer. La douleur qu’elle m’infligeait était moins pire que toute les piques qu’elle m’avait envoyé depuis le début du séjour – plus celles envoyées à Erik. Je n’avais laissé transparaitre aucunement ma douleur.

Vous savez ce que mériterait Peyton Davis au moment où elle m’invitait à montrer ce que je savais faire ? Que je la vire à poil de ma villa.

Seulement… Seulement l’appel du sexe était trop fort et Peyton était la partenaire parfaite.

J’attendais le moment où je m’en lasserais et où je pourrais le lui faire comprendre – comme une victoire à retardement.

En attendant, j’étais victime de mes propres pulsions que Peyton savait subtilement attiser. C’est la seule chose qu’elle savait faire plus ou moins subtilement – d’ailleurs…

J’avais emprisonné ses lèvres entres les miennes – avec une férocité que je ne lui avais pas encore montré jusqu’ici. Si je ne pouvais pas avoir le dernier mot verbalement – j’allais l’avoir sur le « champ de bataille ». Ma langue cherchait à avoir le dessus sans aucune subtilité – mes mains, elles, tenaient la figure de Peyton.

Le baiser avait cessé quand j’en avais eu envie – pas l’inverse. Pendant ce temps, mon sexe jouait déjà avec celui de Davis en s’y frottant.

Je comblais son impatience comme ça.

La suite, ce n’était que de la torture. J’avais jeté – brièvement - mon dévolu sur ses seins mais je me trouvais bien trop sensuel. Elle ne méritait pas ça. Je gardais ça pour des femmes qui le méritait – et il y en avait des milliers.

Peyton, aura droit à un autre traitement.

J’avais – sauvagement – emprisonner ses bras comme précédemment. Je la savais capable de griffer – et griffer fort ! – comme le prouvait les marques que j’avais, maintenant, sur le torse.

Nos intimités se frottaient avant que je ne vienne nous unir sauvagement. Pas de préliminaires, pas de douces caresses – juste une sauvage haine. Mes coups de reins étaient francs et brusques. Tous mes gestes étaient fait pour me satisfaire moi – pas elle.




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MessageSujet: Re: A Few Days In The Best's Life (1977)[PV Peyton][HOT][TERMINE]   A Few Days In The Best's Life (1977)[PV Peyton][HOT][TERMINE] - Page 2 I_icon_minitimeMar 6 Mar - 4:20



A FEW DAYS IN THE BEST'S LIFE (1977)
ft. The Best





Je viens de griffer l’Italien et de le marquer de belles lignes sanguinolente qui lui rappelleront mon  bon souvenir pendant un long moment. À vie, avec un peu de chance.  De toute façon, les hommes aiment exhiber nos marques fièrement. C’est comme s’ils prouvaient  de cette façon avoir assuré et être le mal alpha le plus hot de la basse cours.

Ça suffit pour donner à Daniele une férocité que je ne lui connaissais pas encore. Enfin ! J’ai droit à l’homme, le vrai ! Il vient appuyer ses lèvres sur les miennes, il les presse si fort que ça me fait mal. Je gémis non pas de plaisir, et tente de le repousser. Mais il n’y a pas que ses lèvres qu’il force sur moi. Son corps en entier au point que j’ai l’impression d’être écrasée par un mur de brique.

- Non !!, que je m’exclame alors qu’il met un terme au baiser et qu’il glisse sur ma poitrine un bref moment.

Mais le manager ne m’écoute pas. Il vient plutôt me prendre par mes poignets  et je ne peux quasiment plus bouger, du moins, espérer me libérer. Il y a quelque chose de satisfaisant de voir enfin ressurgir ce côté bestial en lui. Exit le mouton qui dit et fait comme tout le monde et bonjour le taureau qui voit rouge.

Son sexe vient s’insérer entre mes lèvres intimes jusqu’à complètement glisser en moi dans un mouvement  empreint de rage. Il n’y a rien  de doux là dedans, ni même  de sensuel. Et si c’est ce qu’il veut, comme jeu. Il l’aura.

Seulement, parfois, il arrive que le jeu dépasse la réalité.

Je soulève ma tête, jusqu’à pouvoir embrasser son torse mais au lieu de ça, je le mords. Aussi fort que je peux. Jusqu’à le forcer à lâcher mes poignets et me libérer et je profite de l’effet surprise pour le plaquer contre le matelas et le chevaucher, replaçant  nos sexes comme ils l’étaient avec ce petit interlude.

- Pourquoi s’arrêter en si bon chemin ?

Parce qu’on a encore tant à se prouver ? Parce qu’on a vraiment besoin de savoir lequel de nous deux aura le dernier mot ? Ouais, en fait je crois que c’est plus ça. Lui comme moi savions de puis le début qu’il n’était question que de ça et nos caractères bien trempés ne nous fera pas lâcher le morceau tant que l’un ou l’autre ne tombera pas au combat.

Je lui rends ses coups de bassins. Je bondis littéralement sur ses hanches faisant sautiller mes seins et flotter mes cheveux.  Mon corps, tout comme le sien, luit de sueurs alors que mes fesses claquent sur ses cuisses.

J’aurais pu donner le coup de grâce là, alors que je me sens sur le point de jouir mais j’arrête la machine. Son orgueil ne supporterait pas et le mien non plus. Il n’y a aucun plaisir ;a gagner sans challenge.

- C’est ce qu’on fait le mieux, non ? Ou c’est encore trop doux ?




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MessageSujet: Re: A Few Days In The Best's Life (1977)[PV Peyton][HOT][TERMINE]   A Few Days In The Best's Life (1977)[PV Peyton][HOT][TERMINE] - Page 2 I_icon_minitimeMar 6 Mar - 20:15



A Few Days In The Best's Life
ft. Peyton Davis


Peyton était violente – mon torse peut en témoigner ! Seulement, je ne voulais pas qu’elle ait le dernier mot. Je voulais la faire souffrir pour ce qu’elle m’avait dit – il y a peu – et pour tous les affronts que j’ai dû subir

C’est ainsi que je lui avais montré l’étendue de mes ressources – de mes brutales ressources. Je détestais baiser comme ça. Je préférais la douceur à la brutalité. Seulement, Peyton m’avait mis à bout. Elle m’avait cherché jusqu’à ce que je craque. Si je ne m’étais pas autant amusé pendant trois jours, j’aurais pu – largement – penser que j’avais perdu mon temps.

C’était une vengeance que je cherchais à travers mes actes brutaux. Peyton n’en voulait pas. Elle avait crié un « non » d’objection. Seulement, je ne lui avais pas laissé le choix. J’avais emprisonné ses poignets et je m’étais immiscé en elle sans aucune douceur. Elle était insensible aux joutes verbales mais elle ne l’était – sûrement – pas à la douleur.

J’y vais de va-et-vient assez rudes. Je ne me faisais plaisir qu’à moi – c’était de bonne guerre. Peyton se croyait la reine du monde – elle allait savoir que, dans mon lit, c’était moi le roi !

Seulement, je venais de crier victoire un peu trop vite. Les lèvres de Peyton s’étaient frayées un chemin vers mon torse et au lieu d’y déposer un baiser et il y avait planté ses dents. Putain – ça faisait mal. Assez pour me voir crier de douleur et m’écarter de Peyton. Je saignais – elle n’y était pas allé de main morte.

-Putain !, grommelais-je.

La guerre était lancée et Peyton avait repris l’avantage en me planquant contre le matelas – en y mettant tous le poids de son corps. Au-dessus de moi, elle m’avait montré – en une phrase – qu’elle n’avait pas dit son dernier mot.

-Je t’aurais, marmonnais-je alors que ses mouvements transformaient mes plaintes en gémissements.

Ses coups de bassins étaient aussi rudes que ceux que je lui avais donnés peu avant. Peyton n’y allait pas en douceur mais ça n’en était pas moins orgasmique – j’aurais préféré ne pas aimer ça…

Elle me faisait suer mais – aussi – grogner de plaisir tant elle savait s’y prendre. Même s’il n’y avait aucun amour dans tout ça.

Je ne voulais pas lui laisser la victoire, seulement, toutes mes tentatives de reprendre de dessus avaient été vaine. Elle pressait de tout son corps et m’empêchait de vraiment bouger à cause du plaisir qu’elle me procurait.

Ce n’est qu’à quelques instants de l’orgasme qu’elle s’était écartée – une raison propre à son égo, sans doute.

Elle avait parlé pour demander si c’était encore trop doux. Elle me cherchait et venait de me couper dans mon orgasme – elle savait, donc, d’avance, la réponse.

-Encore trop doux, chérie
, lâchais-je sur un ton dur et, en même temps, sarcastique.

Elle venait de me laisser l’opportunité de reprendre le dessus – je l’avais saisie. J’avais saisi Peyton, aussi, en la faisant se mettre à quatre pattes. Je ne lui laissais pas le choix en maintenant une pression sur le haut de son dos et ses épaules.

C’est là que je nous avais unis avec férocité. C’était encore moins doux qu’avant mais à quelques pas de l’orgasme, je ne retenais plus ma force. Je gardais une main qui faisait pression sur son épaule – assez pour lui faire très mal. J’y allais de coup de bassin violent jusqu’à ce que j’atteigne l’orgasme et que je ne vienne en elle en lâchant son nom de scène. Parce qu’elle n’était plus que ça – la Lola que je venais de me faire pour la dernière fois de ce séjour, sans doute.

Je m’étais retiré pour la laisser se remettre – et, surtout, me laisser me remettre. Je m’étais étendu à côté d’elle.

-Tu vois, dis-je essoufflé. C’est ce qu’on fait de mieux ensemble. Pour le reste, on est incompatible.

Je mentais. On ne faisait même pas ça bien ensemble – on ne faisait rien de bien ensemble.



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MessageSujet: Re: A Few Days In The Best's Life (1977)[PV Peyton][HOT][TERMINE]   A Few Days In The Best's Life (1977)[PV Peyton][HOT][TERMINE] - Page 2 I_icon_minitimeJeu 8 Mar - 1:49



A FEW DAYS IN THE BEST'S LIFE (1977)
ft. The Best






Il n’y a plus rien de plaisant dans ce que nous faisons Daniele et moi. Ce n’est rien de plus qu’un combat au corps à corps où l’un de nous deux y laissera sa peau. Ni plus ni moins et lui comme moi sommes déterminés à ne pas être le grand perdant.

J’ai beau avoir repris le dessus en le mordant, je sais que ce n’est pas pour longtemps.  Même que je provoque sa riposte en ralentissant le rythme et en le laissant reprendre l’avantage et il n’y va pas en douceur en me faisant me placer à 4 pattes et en appuyant sur le haut de mon corps pour «mieux me positionner ».

- Tu me fais mal !!, beuglais-je, furieuse.

Car oui, il me fait mal.

Et c’est précisément ce que je veux. S’il croit qu’il pourra se venter de m’avoir mis dans son lit, en m’appâtant comme une vulgaire fille de bas étage avec un contrat bidon et que je vais me laisser faire sans rien dire ? Il n’a clairement jamais voulu de moi dans ses rangs tout comme je n’ai jamais eu l’intention de venir m’installer ici.

L’italien y va d’un puissant coup de rein pour me pénétrer, si puissant que j’en perds le souffle, littéralement.  Je donne un coup d’épaules pour le faire lâcher mais rien n’y fait au contraire j’ai même l’impression qu’il appuie encore un peu plus fort.

- Lâche-moi, Daniele !

Sa main sur mon épaule qui me maintient me brûle comme le feu. Et ses coups de bassins me projettent un peu plus en avant sur le lit et quand enfin il se vide en moi en grognant mon nom de scène, je laisse aller une longue plainte, comme un gémissement de douleur.

Mon futur ex amant s’extirpe enfin de moi pour s’allonger à mes côtés alors que moi, je me recroqueville sur le lit en ramenant tout ce que je peux de coussins et de draps contre moi.  Je ferme les yeux alors que je l’entends respirer mais quand il ouvre la bouge, je me redresse, d’abord en m’assoyant sur le lit puis je me tourne légèrement pour le regarder.

- De quoi tu parles ?

Je le fixe un moment avant de me lever et j’y mets bien tout les efforts pour laisser couler mes larmes. Suffit de penser au prix que je n’ai pas gagné.

- Tu ne sais pas ce que « non » veut dire ?  Je t’ai demandé de me lâcher et tu m’as maintenue, encore plus fort, sur le lit et tu… et tu… TU M’AS VIOLÉE !

La tête qu’il affiche vaut bien tout le calvaire que j’ai enduré toute la semaine.


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MessageSujet: Re: A Few Days In The Best's Life (1977)[PV Peyton][HOT][TERMINE]   A Few Days In The Best's Life (1977)[PV Peyton][HOT][TERMINE] - Page 2 I_icon_minitimeSam 10 Mar - 19:52



A Few Days In The Best's Life
ft. Peyton Davis


Je savais – quand Peyton avait crié de douleur – que je n’allais retirer aucun plaisir et aucune gloire de ce que j’étais en train de faire. Pourtant, je n’avais pas eu la présence d’esprit suffisante que pour tout arrêter. Peyton m’avait poussé à bout et m’avait provoqué jusqu’à arriver où on était – elle à quatre pattes et moi en elle.

Je la maintenais fermement pendant que j’y allais de va-et-vient violents. Elle n’avait d’autre choix que de se laisser faire tellement je faisais pression sur son épaule. Je n’avais pas cédé quand elle m’avait demandé de la lâcher et je savais – au fond – que c’était une erreur de ma part. Seulement, je n’arrivais plus à m’arrêter. Car – même si ce n’était pas très agréable -, j’étais quand même arrivé à un point de non-retour qui m’avait conduit à poursuivre nos ébats jusqu’au bout.

J’avais était soulagé – dans tous les sens du terme – quand tout avait été fini. Je n’avais rien retiré de ses ébats acharnés et sans amour et si j’y avais cédé c’était parce que Peyton m’avait rendu dingue au point d’en arriver à ça.

J’avais lâché une phrase sans être certain de ce que je pensais. Elle et moi, nous n’étions pas fait pour nous entendre – nous n’étions même pas fait pour faire l’amour ensemble. Parce qu’il fallait un peu d’amour pour bien faire les choses – or, il n’y en avait pas entre nous.

Peyton cherchait à savoir de quoi je parlais.

-Laisse tomber,
dis-je en faisant un signe las de la main et en soupirant.

Nous n’avions plus rien à nous dire et j’allais simplement lui dire de débarrasser le plancher – comme je faisais avec bien d’autres femmes. Seulement, c’est le moment qu’elle avait trouvé pour commencer à pleurer.

Putain – c’est sérieux ?

Elle pleurait parce qu’elle avait dit « non » et que j’avais pris ça comme un « oui ». Seulement, ce n’était rien – cette constatation – comparé à ce qu’elle venait de dire. Je l’avais violé ? C’est – réellement – ce qu’elle venait de me dire ? Putain – elle déconnait, j’espère.

J’étais choqué et je le montrais. Comment pouvait-elle m’accuser de viole après tout ce qu’il s’était passé et qui nous avais conduits à en finir là ? Putain – comment elle pouvait ?

J’étais conscient de mon innocence. Je savais que les « non » de Peyton n’étaient que des provocations. Cette fille puait la provocation. Seulement, je ne la croyais pas aussi mesquine que pour me faire son petit cinéma.

-Je t’ai violé ? Moi ?, dis-je abasourdi par ses pleurs et ses accusations. Tu as eu l’occasion de t’enfuir et tu ne l’as pas fait. Tu te fous de ma gueule ?

Elle m’avait mordu et avait repris le dessus. Une fille qui subissait un viol n’aurait pas fait ça. Peyton se foutait de ma tronche.

J’avais entendu la sonnette de ma villa résonner dans toute la maison mais je n’y avais pas prêté attention – j’avais un majordome pour ça. J’avais des choses à régler avec Peyton.

Je m’étais levé du lit et j’avais commencé à enfiler mes affaires qui trainaient au sol et sur une chaise. Je m’étais retourné vers Peyton une fois mon slip et ma chemisé enfilés.

-Tu vas faire quoi ? Porter plainte ? En parler aux médias ?,
demandais-je sérieusement.

Ça serait la pire des catastrophes. Je n’avais jamais vu une star se remettre d’une accusation pareille – qu’elle soit fausse ou vraie. Peyton serait capable d’aller chialer devant les journalistes juste pour ruiner ma carrière.

Je vous jure que si elle le faisait, j’allais ruiner la sienne – j’en avais largement les moyens.

Je n’en avais pas terminé avec Peyton quand Erik avait toqué à la porte.

-Monsieur… Sharon est ici. Elle veut vous voir, lâcha-t-il de l’autre côté de la porte.

Sharon – une amie de très longue date – était là. Une fille qui valait cinquante fois plus que Peyton Davis.

-J’arrive, Erik, criais-je à mon majordome. Fait-là entrer dans le salon.

J’allais arriver quand cette histoire de viol sera résolue et j’avais bien montré à Davis – en un regard – qu’il y avait intérêt à ce que ça soit vite résolu.



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MessageSujet: Re: A Few Days In The Best's Life (1977)[PV Peyton][HOT][TERMINE]   A Few Days In The Best's Life (1977)[PV Peyton][HOT][TERMINE] - Page 2 I_icon_minitimeDim 11 Mar - 1:04



A FEW DAYS IN THE BEST'S LIFE (1977)
ft. The Best




- TU M’AS VIOLÉE !

En plus d’être un malade sadique, il est sourd comme un pot ! Et bien entendu il réfute mes accusations prétextant que j’aurais pu fuir à n’importe quel moment.

- Oh que non, et tu le sais très bien ! Je t’ai dis « non » une première fois et je t’ai mordu pour que tu me laisse. J’ai repris le dessus parce que j’ai cru que tu te calmerais mais ensuite…

Daniele a bondit hors du lit aussi rapidement qu’il ne m’a bondit dessus.  Je l’imite en rassemblant mes fringues que j’enfile sans cérémonie.

- T’es revenues à la charge. Tu m’as fait mal je t’ai hurlé de me lâcher mais tu as continué ! C’est un viol !

Un non reste un non. Il n’a pas arrêté quand je lui ai demandé de le faire. Au contraire il s’est fait encore plus violence jusqu’à ce qu’il obtienne ce qu’il voulait de moi.  Moi qui pensais vivre une semaine idyllique. Ce ne fut rien d’autre qu’un cauchemar sans fin jusqu’à la toute fin.

Au lieu de me réconforter, d’essayer de se faire pardonner, il s’inquiète plutôt de savoir ce que je compte faire. Étrangement, l’idée d’en parler aux médias ne m’avait pas effleuré l’esprit avant qu’il ne m’en parle et, ce n’est pas tombé dans l’oreille d’une sourde.

- Je devrais ?

Je le défis du regard, les bras croisés sur ma poitrine.

- N’est-ce pas la chose à faire, dénoncer son agresseur ? Et pour te voir tomber de ton piédestal, je serais prête à voir cette malheureuse histoire étalé dans les médias

Je m’approche de lui dont la chemise encore ouverte laisse voir mes marques que je pointe du doigt.

- Une fille en détresse se débat férocement. Quand on te regarde le torse, il n’y a aucun doute que j’ai combattu et je suis certaine que d’ici peu, j’aurai une belle ecchymose sur l’épaule

Sauvé par la cloche ou plutôt par Erik qui vient interrompre, je termine de m’habiller en essuyant les traces de larmes sur mon visage.  Je n’ai aucune idée de où je m’en vais avec cette sordide histoire mais je sais cependant une chose : que j’ai raison ou non, qu’on me croit ou pas, subsistera toujours un doute sur ce qui s’est vraiment passé aujourd’hui entre moi et le manager Italien. Un doute suffisamment grand pour mettre sa carrière en péril.

- Mon silence à un prix. J’attends tes propositions de rédemptions dans les prochaines 24h. En attendant, je vais aller faire vérifier cette épaule à l’urgence publique la plus près d’ici, question d’être bien vue.

Je suis une garce et ça l’amusait fut un temps mais plus maintenant et il m’a traité comme une moins que rien et ça, ça ne se fait pas !

- Aurais-tu l’amabilité de m’appeler un taxi ou tu veux m’accompagner toi-même à l’hôpital ?

Et pour mes affaires, je lui laisse le soin de me les expédier, et en bon état chez moi. Ça serait moche d’ajouter une accusation de vol en plus de viol.


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MessageSujet: Re: A Few Days In The Best's Life (1977)[PV Peyton][HOT][TERMINE]   A Few Days In The Best's Life (1977)[PV Peyton][HOT][TERMINE] - Page 2 I_icon_minitimeDim 11 Mar - 20:38



A Few Days In The Best's Life
ft. Peyton Davis


Putain et elle le répétait en plus – tout aussi fort. Peyton criait que je l’avais violé alors que les faits étaient tout autres. Je ne l’avais pas violée ! Elle aurait pu s’échapper à tout moment mais elle avait dénié continuer et se battre dans un combat qui me semblait plus qu’égal.  Pourtant, dans sa bouche et de la manière où elle rapportait les faits, ça sonnait comme un viol – de quoi me faire moi-même douter. Elle arrivait même à justifier le moment où elle avait pris le dessus tout en rassemblant ses vêtements.

-Non, ce n’est pas un viol, marmonnais-je en essayant de me convaincre moi-même.

Je n’étais pas un violeur. C’était un terme bien trop dur pour exprimer ce qu’il s’était passé. Certes, je n’avais pas été doux – je vous l’accorde – et je n’avais pas été sympa. Seulement, Peyton m’avait mis à bout et, quand elle avait eu l’occasion, elle ne s’en était pas allé. Alors qu’une femme en train de se faire violer aurait – sans aucun doute – pris la fuite à la première occasion.

Seulement, elle avait dit non et c’est tout ce que les gens allaient retenir. Pourtant, j’étais prêt à mettre ma main à couper que toute cette situation avantageait Peyton plus qu’elle ne la traumatisait. En trois jours, j’avais appris à connaitre Davis et c’était une fille qui prenait toutes les opportunités de faire parler d’elle.  

J’aurais dû me méfier et ce depuis le début – j’avais été con de jouer le jeu jusqu’au bout.

Je n’avais pas envie de m’excuser – je n’étais coupable de rien. Seulement, j’avais envie de savoir si la garcitude de Peyton allait la mener jusqu’à m’accuser publiquement dans les médias. Je savais qu’une telle chose serait un poids monumental pour moi – il n’y avait pas photo. Qui que tu sois, une accusation de viol était un fardeau bien trop lourd. Même le grand Daniele Ricci ne pouvait rien contre ça – aussi innocent soit-il.

Peyton demandait si elle devait le faire. Je lui aurais bien répondu que si elle avait le malheur de le faire, sa carrière finira en même temps que la mienne. Seulement, je n’avais pas encore lâché cette carte – je préférais la laisser continuer à parler. Elle avait envie de me faire tomber – ça s’entendais – et une déclaration dans la presse suffisait à ça.

-Tu sais que ce genre de chose peut aller loin, lâchais-je à son encontre.

Ça pouvait aller jusqu’à notre destruction à tous les deux. Tout ça pour un malentendu au lit.

Elle s’était approchée de moi pour témoigner des marques qui maculaient mon corps – elle pouvait les retourner à son avantage, ces marques.

-Je peux tout aussi bien dire que l’ecchymose est le résultat de ma défense face à ton agression, dis-je la mâchoire serrée par la colère.

Car oui, j’étais prêt à aller dans ce sens-là si la situation devenait critique. Car oui, la violence – et le viol – pouvait se faire dans un sens comme dans l’autre. Tant pis si ça blessait mon orgueil !

La conversation – houleuse – avait été momentanément interrompue par Erik qui m’avait fait part de la présence de Sharon dans ma villa. Seulement, je ne pouvais pas la rejoindre tant que Peyton et moi nous ne nous serions pas arranger sur le « viol » ou « non viol ». Je devais clarifier l’affaire avant qu’elle ne disparaisse – car oui, après ça, elle pouvait bien disparaitre.

La clarification allait se faire maintenant, seulement, Peyton n’avait pas facilité cette tâche en me demandant d’obtenir son pardon dans les 24h. L’épée de Damoclès était toujours là. Surtout qu’elle allait aller faire un tour à l’hôpital pour bien faire – quelle petite garce.

Elle n’avait rien calculé – elle avait juste bien joué son coup pendant que moi je me faisais avoir comme un vulgaire débutant.

C’était pitoyable au possible.

Peyton demandait à avoir un taxi – ce que j’allais lui donner sous peu pour éviter de l’avoir dans mes pattes une minute de plus.

J’avais ouvert la porte de la chambre à la volée. Mon visage montrait de l’inquiétude et de la colère – surtout de la colère.

-Ma rédemption sera sous la forme d’un gros chèque d’un bon trois cent mille dollars, dis-je le visage fermé. A prendre ou à laisser.

J’avais passé la porte. J’étais prêt à perdre un peu d’argent pour faire taire Peyton Davis – j’étais, de toute façon, plus riche qu’elle.

-Si ça ne te convient pas, tente le coup de viol mais on va tous les deux y rester si tu prends ce chemin-là, lui assurais-je avec fermeté.

J’avais bien trop d’influence – masculine ! – que pour que Davis s’en sorte. Ma carrière prendra un coup – un grand coup – mais la sienne sera réduite à néant. Peyton ne devait pas oublier qu’elle n’avait même pas encore 25 ans et qu’elle était – de ce fait – très facile à détruire surtout au vue de son horrible réputation.

Je m’étais avancé vers l’escalier – Peyton me suivant très certainement. Erik était juste en bas.

-Erik, dis-je pour l’interpeller. Appelle un taxi pour Peyton Davis. Elle rentre chez elle.

Erik n’avait pas posé de questions mais je savais qu’il le ferait plus tard.

Il n’était pas question que j’amène – moi-même – Peyton à l’hôpital. Elle n’avait qu’à se débrouiller seule dans son délire.

Sharon – qui m’avait entendu – était venue dans le hall pendant que je descendais les escaliers.

-Dany !,
dit-elle souriante. Ça faisait longtemps.

Oui – ça faisait longtemps – et j’étais content de voir une figure autre que celle de Peyton.

-Oui très longtemps, dis-je toujours un rien préoccupé. Tu m’as manqué.

J’avais manqué une très légère pause le temps de descendre tous les escaliers. En bas, j’avais embrassé Sharon tendrement.

-Sharon. Je te présente Lola
, dis-je en montrant du bras la garce. Elle allait justement partir. C’est une New-Yorkaise, elle ne doit pas rester trop longtemps ici, sinon elle va cramer, dis-je avec un sourire en coin.

Elle va surtout ruiner ma carrière si elle reste une minute de plus.

Sharon avait salué Lola mais pas avec autant de chaleur qu’elle m’avait salué moi – rivalité féminine oblige, je présume.

-N’est-ce pas Lola, que tu t’en allais ?, dis-je en fixant la chanteuse. N’est-ce que pas que tu déteste le soleil de L.A. et que New York, c’est mieux ?, demandais-je en profitant des alliés que j’avais autour de moi.

J’avais vu que le regard de Sharon n’était plus sur Lola mais sur les marque qui maculaient mon torse. Seulement, elle avait gardé ses questions pour elle – pour le moment.

Quant à moi, je me contenais de montrer que j’avais plus d’intérêt pour Sharon que pour Davis – c’était de bonne guerre.





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MessageSujet: Re: A Few Days In The Best's Life (1977)[PV Peyton][HOT][TERMINE]   A Few Days In The Best's Life (1977)[PV Peyton][HOT][TERMINE] - Page 2 I_icon_minitimeLun 12 Mar - 0:47



A FEW DAYS IN THE BEST'S LIFE (1977)
ft. The Best





Je persiste et je signe.

Il ne m’a pas fallu beaucoup d’effort pour voir le doute s’installé sur son visage qu’il tente tout de même de garder impassible. Mais la colère le déforme et le doute le fait chuchoter. Ce dont il était si certain ne l’est plus.

Sa réflexion concernant mon ecchymose ne tient aucunement la route. Il fait deux fois mon poids, il est beaucoup plus grand que moi et il se serait défendu en me maintenant contre le matelas ?  Rendu Là, ça tient du grand n’importe quoi mais je me garde bien de le lui dire. Tout ce que je veux, c’est partir d’ici et le plus tôt sera le mieux.

Non. Avec un chèque ce sera encore mieux.  Et 300 000$ pour que je me taise me semble raisonnable.

J’ai gagné.

Qu’importe ce qu’il fera je sais que j’ai gagné.  Si je décidais de sortir l’histoire et qu’il nie, le chèque prouvera qu’il a voulu acheter mon silence alors que s’il ne me paie pas, l’agent immobilier se souviendra de ma visite, il témoignera de m’avoir vu et que nous avions l’air très amoureux.

Une banale  histoire qui aura mal terminé puisque la réputation de Daniele qui a un fort penchant pour l’alcool n’est plus à faire. S’il tente de me nuire, ça fera mal, je n’en doute pas mais je me relèverai plus facilement que lui de toute cette histoire parce qu’un doute planera toujours au dessus de sa tête.

Mais plus encore. Parfois, il ne suffit que d’une seule dénonciation pour que d’autres femmes ayant été cavalièrement remercié par le manager sortent de l’ombre et joignent leur voix à la mienne.  Allez savoir. Une conquête d’un soir qui  s’est sentie bafouée dans sa fierté de femme après une histoire d’un soir. La réflexion dans le doute ne fera pas que des ravages dans la tête du manager. Mais dans celles de biens des femmes qui repenserons à leur propre histoire avec Daniele et qui chercheront LA faille qui viendra appuyer ma propre version.  

Erik vient informer mon ex amant de la présence d’une invitée. Une autre potentielle victime ?
De mes affaires, je ne prends que mon  sac et mes verres fumés que je place sur mon visage puis j’accompagne docilement Daniele en sanglotant, jusqu’à ce que nous arrivions en bas de l’escalier, accueillis par son amie « Sharon ».

Et, lorsque Daniele me désigne d’un geste las du bras, je remonte les miens vers mon visage en penchant légèrement la tête comme si je me protégeais d’un coup éventuel. Je pousse même l’audace à répondre faiblement  par un « Oui, Monsieur Ricci » à chaque de ses affirmations.

Erik avisa que le taxi était arrivé et je plaçais mon sac par sa ganse sur mon épaule non sans laisser échapper un gémissement de douleur.  En ouvrant la porte, le chauffeur du taxi était descendu.  Je me retourne une dernière fois vers Daniele et, avant de sortir je prends une toute petite voix :

- Je suis désolée, Monsieur Ricci… je ne suis pas aussi expérimentée que vous !

Je m’attends à ce qu’il vienne me pousser vers la sortie, qu’il me hurle de m’en aller. Je fonderais alors en larme ajoutant  le chauffeur dans ma liste de témoin.  Je regarde se dernier et, bien fort pour être certaine qu’il n’y a pas d’ambiguïté je demande qu’il me conduise à l’hôpital le plus prêt.


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MessageSujet: Re: A Few Days In The Best's Life (1977)[PV Peyton][HOT][TERMINE]   A Few Days In The Best's Life (1977)[PV Peyton][HOT][TERMINE] - Page 2 I_icon_minitimeMer 14 Mar - 20:28



A Few Days In The Best's Life
ft. Peyton Davis


Je venais de perdre 300 000 dollars – c’est ce que m’aura coûté le putain de séjour de Davis chez moi. Seulement, ce n’était pas tant le prix élevé de son silence qui me frustrait mais – plutôt – la manière dont Peyton l’avais fixé.

Crier au viol était pathétique même venant la de fille la plus détestée du show-biz.

Pourtant, elle ne démordait pas de son petit show de la petite gamine traumatisée – elle le jouait à la perfection. Si Peyton n’avait pas eu de bonne cordes vocales elle aurait pu – aisément ! – faire carrière à Hollywood. A considérer que les réalisateurs auraient bien voulu d’elle – ça, c’est une autre histoire…

Je savais que j’étais cuit et que je n’avais plus rien pour négocier. Je me retrouvais dans une situation peu confortable et la seule – et unique… - sortie que j’avais trouvé c’était un gros chèque.

Vous savez comment on en est arrivé là ? A cause d’une clause qui n’avait pas plu à – l’immonde – Peyton Davis. Je disais toujours aux gens de ne pas se fier à la presse parce que c’était la pire des menteuses mais, concernant Peyton, je ne pouvais pas lui donner tort – c’était une diva sans scrupule.

Erik avait – en quelque sorte – sonné la fin de nos « négociations ». Peyton ne m’avait rien confirmé mais j’avais la – presque – certitude que le chèque suffira à ce qu’elle la boucle. Il y avait plutôt intérêt pour elle.

J’avais quitté la chambre pour aller retrouver Sharon. Peyton me suivait en sanglotant pour ajouter un peu plus de drame et de réalité à son histoire – putain qu’est-ce qu’elle était douée à ce petit jeu. Elle me répugnait – aussi – en jouant de la sorte. Je ne regrettais absolument pas d’avoir déchiré ce contrat ou même de ne pas l’avoir renégocié. Faire signer Peyton Davis aurait été la pire décision de ma carrière.

Sharon était bien là et en forme – tout du moins d’après sa figure joviale. Je lui avais – très brièvement – présenter à Peyton. Cette dernière continuait son petit show qui devenait à la longue très pathétique. Elle me faisait passer pour ce que je n’étais pas en se faisant passer pour ce qu’elle n’était pas – quelle mascarade… De plus, c’était inutile. Le seul public qu’elle avait – ici – c’était Sharon et Erik. Deux personnes entièrement ralliées à ma cause.

Le taxi était arrivé très vite – bonheur. Je n’aurais pas à attendre trop longtemps avant de voir Davis déguerpir. Elle avait remis son sac sur son épaule – sans oublier le petit gémissement de douleur qui allait avec, bien sûr… Putain, il était tant qu’elle se casse parce qu’elle commençait à perdre de la crédibilité en surjouant.

Peyton avait passé la porte – le taximan était même descendu de la voiture pour l’accueillir. Putain, il devait sûrement être heureux de pouvoir reconduire Peyton Davis. Il allait vite comprendre à qui il avait affaire – le pauvre…

D’une voix faible, Peyton avait dit quelques derniers mots. Je savais que c’était assez pour rendre le taximan témoin de toute cette mascarade. Je me retenais de faire un commentaire cinglant – je savais que parler, c’était jouer avec le feu. Je ne pouvais pas me le permettre avec une affaire aussi délicate.

J’avais regardé Peyton s’éloigner et demander – bien fort… - au taximan de l’emmener à l’hôpital. Sharon était à mes côtés et avait suivi l’entièreté de la scène – elle était mon témoin à moi.

Quand Peyton était entré dans le taxi et qu’elle s’en était allée, Sharon avait trouvé bon de réagir.

-Qu’est-ce qu’il vient de se passer là, Dany ?
,
demanda-elle perplexe. Pourquoi est-ce qu’elle pleurait ? Tu l'as remballée comme les autres?, demanda-t-elle avec un sourire en coin.

Pourquoi lui cacherais-je la vérité ? Je n’avais pas honte de la vérité.

-Il se passe que Peyton Davis cherchait un contrat sans contrainte et que je lui ai proposé un contrat avec une seule contrainte. Elle n’a pas aimé. Elle m’a poussé à bout. On a baisé pour la cinquantième fois en trois jours. Et la voilà maintenant à faire la petite fille violée et traumatisée
, dis-je franchement et en regardant Sharon droit dans les yeux.

Sharon avait mis sa main devant sa bouche dans un geste de surprise. Elle me connaissait mieux que quiconque – elle savait que jamais je n’aurais violé personne.

-Oh la petite conne !, dit-elle avec tout son franc parlé. Mon Dieu, Dany… Si elle le dit… Qu’est-ce qu’il va se passer ? Elle ne peut pas faire ça !, dit-elle choquée.

Si elle le pouvait – là était mon problème.

-Elle ne le fera pas, dis-je avec un sourire amer. J’ai payé son silence.

Sharon avait eu un regard qui montrait un mélange d’inquiétude et de tristesse. Elle avait passé ses bras autour de mon cou. Sharon ne croyait pas en mes certitudes – elle n’y croyait jamais – mais elle était bien trop secouée par ce qu’elle venait d’entendre qu’elle s’était abstenue de me le dire cette fois-ci.

Elle avait préféré m’offrir un baiser langoureux – qui avait plus de saveur que tous ceux que m’avait offert Davis ces trois derniers jours.



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