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 It's not a date...Is it? |Jordan|[TERMINE]

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Alexie T. Greatfield
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MessageSujet: It's not a date...Is it? |Jordan|[TERMINE]   It's not a date...Is it? |Jordan|[TERMINE] I_icon_minitimeLun 24 Juil - 14:26



It's not a Date...Is it?
ft. Jordan Keller


Alexie raccrocha le combiné, la main tremblante. Elle venait d'invité Jordan Keller au restaurant, demain soir...Elle regarda le téléphone à nouveau et soudain, la panique s'empara de celle-ci. Elle venait d'inviter un homme à dîner! Qu'est ce qui lui avait prit? Elle avait, certes, envie de voir Jordan, il n'était pas revenue la voir depuis l'accident, mais pourquoi l'avoir inviter à dîner? En plus, pas dans n'importe quel restaurant, un restaurant haut de gamme! Elle se sentit horriblement stupide, se mordillant la lèvre, elle avait envie de rappeler et de trouver un de ses prétexte débile pour annulé la soirée...Mais après un soupire, elle se reprit, elle n'était pas lâche et allait passer une bonne soirée avec Jordan. Après tout, ce n'était pas un rendez-vous amoureux...non?

Quoi que le sujet soit, Alexie avait passer beaucoup de temps à choisir sa tenue. Une robe rouge? Trop provoquant! Un jean? Pas assez bien habillé pour le restau' dans lequel ils allaient. Elle se regarda dans la glace un instant, elle avait le teint frais mais de là à dire qu'elle était jolie...Elle se mit à sourire un peu en se remémorant le jour où elle avait été dîner pour la première fois avec Atticus. Elle était en salopette et celui-ci lui avait fait visiter toute sa villa jusqu'à la chambre où celle-ci lui avait clairement dit qu'elle n'était pas intéressée par le sexe...Et c'était toujours le cas, en y repensant, elle n'avait pas coucher avec le défunt homme...Elle aurait peut-être dû après réflexion...

Elle ne savait pas trop pourquoi elle pensait à cela maintenant, en tous cas, elle opta pour une robe mi-longue qui n'étais ni trop chic ni trop simple. Elle s'était attaché les cheveux et s'était maquillée pour l'occasion, cachant les dernières traces de son accident. Avant de partir de chez Hank North, là où elle habitait en ce moment, elle regarda le salon, il était calme et Hank était encore en tournage, la maison resterait vide pendant un moment, peut-être même jusqu'à son retour à elle. Elle prit sa voiture - une superbe alfa roméo 6 toute neuve- et était arrivé au restaurant rapidement sans encombre. Elle était sortie de la voiture et s'était diriger vers l'entrée, elle était tombée nez à nez avec Jordan. Elle eut un petit sourire. "Nous nous sommes synchronisés dites moi!"



@ Billy Lighter
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Jordan Keller
Jordan Keller


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MessageSujet: Re: It's not a date...Is it? |Jordan|[TERMINE]   It's not a date...Is it? |Jordan|[TERMINE] I_icon_minitimeJeu 27 Juil - 13:10



It's Not A Date... Is It ?
ft. Alexie T.Greatfield


Un café dans une main, le cornet du téléphone dans l'autre, collé à mon oreille, une clope dans le cendrier posé sur le bureau, bouche bée sous le regard curieux et amusé de Conrad, je me tournai vers le tableau où étaient affichés les shifts à venir. On avait presque fini journée et là, on attendait juste que les dernières minutes passent.

A l'autre bout du fil, Alexie T. Greatfield, la journaliste. Je n'avais malheureusement pas eu l'occasion d'aller la voir entre le moment où elle avait été admise à l’hôpital après son accident et sa sortie, travail oblige. Et c'était comme ça, par pure expérience, que je savais que si je ne sautais pas sur le premier jour de repos venu, je ne saurais pas quand j'aurais encore l'occasion de la caser quelque part...

Ce fut donc comme ça que sur un ton qui hésitait entre l'enthousiasme et la perplexité, je lui annonçai que nous pouvions aller manger un truc ensemble le lendemain soir... Ça faisait court comme délais et une partie de moi espérait qu'elle dise que c'était trop court ou qu'elle avait déjà un truc de prévu demain soir... Pendant qu'une autre partie de moi se disait que c'était pas plus mal que le délais soit si court parce que je n'aurais pas le temps de trouver une assez bonne excuse pour retourner ma veste et annuler le rendez-vous.

Enfin soit... Je la remerciai pour l'invitation après qu'elle m'ait donné l'adresse et l'heure du rendez-vous... Puis, je raccrochai et laissai aller ma tête en arrière... Et il n'en fallut pas plus pour que Conrad commence à me bombarder, comme si on avait encore 16 ans.

-Joooordan a un rancard! Les miracles arrivent !

Il n'avait pas pu entendre les paroles d'Alexie, mais bien les miennes... Et rien que ma tronche pendant le coup de fil avait du me trahir, sans compter qu'il n'y a pas 25 000 façons d'arranger un rendez-vous pas téléphone...

Il s'était levé et était venu derrière moi pour masser mes épaules comme si j'étais un boxeur sur le point de reprendre le combat.

-Oh ouais non ! C'est bon ! C'est juste quelqu'un que j'ai aidé et qui souhaite me revoir par reconnaissance... Ça s'arrête là...

Conrad me tapa sur la tête, tout sourire.

-Tu me prends pour un con ? C'était donc Alexie Greatfield au téléphone ! T'as un putain de rancard avec la fille de la télé, mec !

Évidemment, j'avais raconté l'histoire de Malibu à Conrad. Du coup, les liens étaient facile à faire.

-Elle vient de perdre son petit ami, Conrad. Je ne pense pas qu'elle pense déjà à ça.

Vous pensez qu'il m'écoutait ? Détrompez-vous...

-Alors, surtout, tu te détends et tu ne paniques pas... Je te connais... Et je te laisserai pas te défiler...

Je fis la moue.

-Oh... Conrad... 'Tain... Je compte pas me défiler...

Mon binôme secoua la tête.

-Ah ouais ? Je parie que le nombre de pulsations/minutes de ton cœur est en train de crever le plafond. Tu imagines que t'en es arrivé à un point d'isolement où c'est les gonzesses qui doivent t'inviter à dîner ?

Je ricanai...

-Ouais... Merci pour le diagnostique, Dr. Greenly... Et je suis pas isolé : y a toi et Duncan.

Mon meilleur ami changea de place, laissant mes épaules tranquilles pour s'asseoir en face de moi, comme un père qui a quelque chose de très important sur la vie à apprendre à son fils adolescent.

-Ce que je veux dire, c'est que ta vie n'a pas à se limiter au boulot et à nourrir ton frangin et son groupe. Ni l'un, ni l'autre ne t'empêchent d'avoir un peu de temps pour toi... Et quelqu'un que tu aimerais...

C'était le genre de discours que je n'aimais pas trop entendre. Ma vie était parfaitement stable. J'avais assez de doses d'adrénaline au travail et je voyais assez de gens au travail. Quand j'étais en repos, y avait que mon frangin que je supportais.

-Et elle nous mène où, cette conversation, mon pote?

N'importe qui d'autre m'aurait foutu la paix à partir de ce moment-là. Mais pas Conrad qui me connaissait trop bien.

-Ça nous mène à : si demain, à 19:00, je passe chez toi et que t'es affalé dans ton fauteuil devant la télé, tu prendras la raclée de ta vie. Te défiles pas.

Je soupirai...

-Ouais... J'ai pigé... C'est pas un rancard, de toute façon. Y a donc pas de raison de me défiler, tu causes dans le vide.

Je pris ma clope et tirai dessus...

-Mes primes vont y passer. Tu sais où elle m'a invité ? Dans un grand restaurant de Downtown... Et je peux pas la laisser payer, quand même!

Conrad éclata de rire...

-Mais à part ça, c'est pas un rancard...

Je souris et lui balançai le premier truc qui me passa sous la main...

Le lendemain, j'étais au rendez-vous. Je portais le même costume que celui que j'avais pour le gala parce que c'était le seul que j'avais. C'était pas vraiment comme si je devais souvent être tiré à quatre épingles. Et, de toute façon, ma vieille Ford cassait un peu tout... Mais je l'aimais bien et elle roulait, tournant comme une horloge, c'était tout ce que je lui demandais.

Je me parquai à proximité du restaurant, derrière une enfilade de bagnole plus clinquantes les unes que les autres. J'écrasai ma clope dans le cendrier de la bagnole avant de prendre une bonne inspiration et de sortir.

J'avais à peine fait quelques pas, les mains dans les poches, que je tombai sur Alexie... Rien à voir avec la jeune femme ensanglantée et terrorisée que j'avais rencontrée à Malibu, au milieu de nulle part...

Son sourire était agréable à voir et engendra le mien.

-Faut croire... Vous aviez dit 19:00. Il est 19:00.

Je lui tendis la main pour la saluer.

-Je suis content de vous voir et en pleine forme, qui plus est. A vous voir, on ne croirait pas que vous avez eu un accident il y a peu...

Un peu maladroit, je fis le geste de lui offrir mon bras... Comme je l'avais vu faire à la télé...

-On y va?

@ Billy Lighter

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MessageSujet: Re: It's not a date...Is it? |Jordan|[TERMINE]   It's not a date...Is it? |Jordan|[TERMINE] I_icon_minitimeJeu 27 Juil - 15:39



It's not a Date...Is it?
ft. Jordan Keller


Alexie était stressée même si cela ne se voyait pas aux premiers abords, quand on l'a voyait dans sa robe, son sac à la main, ses talons claquant sur le trottoir et le sourire aux lèvres. Cela faisait un moment qu'elle n'avait pas eu ce genre de soirée, du moins, avec un homme qu'elle connaissait à peine. Elle avait réservé la table à son nom et avait l'attention de payer, après tout, c'est elle qui avait invité son sauveur.

Elle était d'ailleurs tombé nez à nez avec lui en temps voulu, elle pensait avoir un lapin, elle avait mal pensé. Pourquoi avait-elle pensé cela? La voix du policier lors de leur appel téléphonique l'avait fait douter un peu. Elle se disait qu'il n'avait peut-être pas assez le temps pour elle ou alors il était passé à autre chose alors qu'elle, elle s'accrochait à ce moment où il l'avait sauver. Elle ne savait pas vraiment pourquoi, justement, elle s'accrochait tant à cela. En tous cas, elle n'était pas déçu de voir Jordan ce soir, il était charmant dans son costume. Elle lui avait fait un sourire alors qu'elle serrait sa main pour le saluer. "Merci...Il faut dire que je cicatrice plutôt vite physiquement."

Intérieurement, ce n'était pas une mince affaire. Le matin, elle mettait du temps avant de se levé, pesant le pour et le contre d'une journée entière dans son lit à ne rien faire, elle avait des phases dans cette même journée où elle se refermait sur elle-même où alors, elle faisait des gestes complètement stupide pour se dire qu'on tenait à elle...Elle dévalisait, aussi, toutes les étagères de la maison de Hank ce qui avait don de l'exaspéré un peu quand il rentrait de son tournage.

Elle avait prit son bras, ce sourire toujours sur ses lèvres. "Je n'aurais jamais pensé que vous étiez un Gentleman" avait-elle dit alors qu'ils entrait dans le restaurant "En tous cas, le costume vous va a merveille!" Ils allèrent à la réception et Alexie indiqua son nom. Une table était dressé pour eux dans un coin tranquille du restaurant, une table pour deux, où toute la décoration était au rendez-vous, des chandelles aux nombres incalculable de couverts. Ils s'installèrent alors alors qu'on leurs donnait la carte. "Et sinon, comment allez-vous depuis la dernière fois? Vous avez passé une bonne fin de journée de repos?"  

@ Billy Lighter
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MessageSujet: Re: It's not a date...Is it? |Jordan|[TERMINE]   It's not a date...Is it? |Jordan|[TERMINE] I_icon_minitimeSam 29 Juil - 12:10



It's Not A Date... Is It ?
ft. Alexie T.Greatfield


Alexie affirma aller bien, cicatriser vite... Physiquement. Je hochai la tête, ne quittant pas son regard des yeux, ne fuyant pas la détresse sous-jascente que ses mots impliquaient et qui était visible dans ses yeux, malgré tout ses efforts pour garder la tête haute. Je l'admirais pour ça... Et d'autant plus sa capacité à exprimer malgré tout son malaise, sans le cacher. Mais sans fondre en larmes non plus, même si j'imaginais qu'elle l'avait déjà fait, une fois seule, et le ferait encore.

-L'esprit cicatrise toujours moins vite... Et faut pas se faire d'illusion, parfois, ça ne cicatrise pas... Faut apprendre à vivre avec... Dans tous les cas, le temps fait son oeuvre d'une façon ou d'une autre.

Je pouvais me permettre ce genre d'observation parce que je savais de quoi je parlais. Je n'aurais jamais osé si ça n'avait pas été le cas.

Et dire que ce que j'avais vécu était plus grave que ce qu'elle avait vécu? Non. Parce que ce n'était pas vrai. Toute proportion gardée, la perte de son petit ami, et de son mari encore quelques années plus tôt, c'était aussi grave pour elle que des frères d'armes explosés sur des mines ou brûlés. Si on avait pu mesurer nos tristesses respectives pour les comparer, on aurait pu constater qu'elles étaient au même niveau. Y avait que le contexte qui changeait.

N'avais-je pas été aussi affligé par le suicide de Roxxy que par les horreur du Vietnam? Si. Et bien plus sûrement que je ne voulais bien l'admettre.

Si la merde ne se hiérarchise pas, ses conséquences non plus.

Dans nos deux cas, nous avions perdu des êtres chers peu importe comment, le traumatisme restait le même.

Je lui avais offert mon bras et j'avais rigolé à sa remarque, me foutant un peu de ma propre gueule.

-Ben... Moi non plus, en fait. Je m'adapte au cadre, on va dire. Je suis jamais venu manger dans ce genre d'endroit...

Pas par manque d'argent... J'étais pas riche, mais j'étais bien loin d'être pauvre. Et la remarque que j'avais faite à Conrad au sujet de mes primes n'était qu'une tentative d'excuse bancale pour esquiver le rendez-vous. C'était juste que j'avais jamais eu l'idée de venir pour un extra genre à l'occasion d'un anniversaire ou quelque chose comme ça... Parce que ce n'était pas une chose naturelle pour le petit gars du Nevada que j'étais.

Elle me complimenta aussi sur mon costume et j'eus le réflexe un peu puéril de baisser le regard sur mes propres vêtements.

-Oh... Merci. Mais ce serait pas à moi de vous faire ce genre de compliment?

Je lui souris tout en marchant vers l'entrée puis en pénétrant dans le bâtiment.

-C'est pas que mon co-équipier m'a déjà rappelé que ce n'était pas à vous de m'inviter, mais c'est tout comme...

Je marquai une pause, le temps de la laisser donner son nom à la réception. On eut même droit à un guide guindé jusqu'à la table. Sur le trajet, je m'étais penché pour glisser à l'oreille de la journaliste:

-Et donc, je dois vous dire que vous êtes très belle. Et parce que c'est vrai, pas uniquement parce que je ne veux pas me faire engueuler.

On s'installa et elle me demanda comment s'était passé le reste de mon jour de repos, ce fameux jour où on s'était rencontré...

J'eus un sourire en coin.

-Et bien... J'ai appelé mon frère depuis l'hopital pour qu'il me ramène jusqu'à ma bagnole avec la voiture de BleedingHeart... Et donc j'ai du lui raconter comment je m'étais retrouvé là... Après, il me l'a fait répéter au moins vingt fois tant il s'inquiétait pour vous... Vous avez son bonjour et aussi un million d'autres messages de sa part, plus guimauves les uns que les autres...

J'ouvris la carte, mais c'étais elle que je regardais. J'étais plus à l'aise que je ne l'aurais cru... Je voulais la voir sourire. Elle étais magnifique quand elle souriait et ce malgré les cicatrices...

-Sinon, pour le reste, la routine, on va dire... Alors cette soirée est... Un peu comme si on ouvrait une brèche dans un long tunnel... Mon co-équipier va jusqu'à dire que c'est un miracle.

Je ne regardais toujours pas ma carte...

-Et vous? Quoi de neuf? Je suis content de vous voir ici... C'est bon signe.

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MessageSujet: Re: It's not a date...Is it? |Jordan|[TERMINE]   It's not a date...Is it? |Jordan|[TERMINE] I_icon_minitimeLun 31 Juil - 15:54



It's not a Date...Is it?
ft. Jordan Keller


Elle avait osé parler de son malaise qui devenait presque transparent à présent, au fil du temps, pourquoi le disait-elle à Jordan? Elle ne savait pas tellement la raison, sans doute qu'elle se trouvait assez proche de lui pour le lui dire, il lui avait sauver la vie et elle le considérait comme une bonne connaissance, presque quelqu'un dont elle avait besoin dans sa vie. Elle lui avait sourit un peu. "En effet...On, fait avec..." Elle ne s'était pas remise de l mort de son mari, elle ne se remettrait jamais de la mort d'Atticus...

Elle avait prit son bras et ils étaient partis vers le restaurant. Jordan n'était jamais aller dans ce genre de restaurant. Alexie avait mit du temps à y aller, elle n'oubliait jamais ses origines, ses parents qui travaillaient jusqu'à tard pour pouvoir payer leurs misérable appartement dans l'Eastside, elle savait à quel point il fallait travailler pour pouvoir gagner sa croûte et elle avait la chance de pouvoir aller dan ce genre de restaurant quand elle le voulait. Bien sûre, la première fois qu'elle avait été payé grâce à son émission, elle avait invité ses parents dans ce restaurant. Elle avait hausser les épaules. "Oh je ne viens pas souvent non plus, leur cuisine est génial mais ce n'est pas l'atmosphère que j'aime le plus. J'aurais peut-être dû prendre une autre atmosphère pour le coup...Mais je dois dire que c'est le premier nom qui m'ai venu en tête quand j'ai voulu vous invité et cela ne se faisait pas de changer sans vous le dire."

L'atmosphère n'avait pas changé, c'était toujours aussi chic, et, avant qu'elle ne donne son nom à la réception, Jordan avait indiqué qu'il paierait l'addition, Alexie avait fait des gros yeux. "Quoi?! Non non, je vous ai invité ici, c'est à moi de payer et j'insiste! Vous m'avez sauvé la vie, vous n'allez pas non plus m'offrir à dîner!" Elle lui avait sourit, ne cessant pas de le regarder. "Les rôles sont inversés pour une fois! C'est la femme qui invite, qui complimente et qui paie, n'est ce pas farfelu et original?!" Elle avait retrouvé son côté pétillant, ce côté presque enfantin et malicieux qu'elle avait perdu lors de l'annonce de la mort du Phoenix. Se dirigeant vers leur table en évitant les clients qui étaient déjà là et qui dévisageaient les deux personnes, elle s'était mit à rougir quand il lui avait murmurer à l'oreille ses compliments." Merci..." Elle avait un peu rit "De toute manière, que vous le dites ou non, votre collègue ne l'aurait pas sû...Alors je le prend vraiment pour un compliment que vous souhaitiez me faire."

Une fois assise, elle avait demander comment s'était déroulé sa journée après le fameux accident et elle était amusée de savoir que son frère était très inquiet, elle était touché par cette inquiétude qui avait grandit chez beaucoup de monde. "Vous pourrez lui dire que je le remercie, je suis toucher de savoir qu'on s'inquiète pour moi..." et c'était ce genre de phrase, celle qu'avait dites Jordan, qui lui avait permis de freiner lors de son accident...Elle n'était pas seule...Quoi qu'elle pense. De plus, les yeux de Jordan braqués sur elle l'a faisait sourire, presque rougir. Elle avait l'impression d'être légère et protégé de tout ce qui pourrait arrivé.

Il lui avait demander des nouvelles, elle avait sourit, ne regardant toujours pas sa carte. "Ça va, je suis sortie de l’hôpital il y a quelques jours, je suis héberger chez un ami en ce moment parce que je ne voulais pas être seule. J'ai toujours un peu peur de retombé dans une dépression monstre quand je suis toute seule. Alors je l'accompagne à son travail, je sors un peu, je vais voir des amis...Les médecins ont voulu me coller un psy sur le dos mais il en était pas question, alors j'ai réussis à éviter cela." Elle avait enfin daigné regarder la carte, la parcourant toujours avec le sourire aux lèvres. "Cette soirée serait un miracle alors? Je suis désolé que mon appel ai été sujet à des moqueries de la part de vos collègues..."

La serveuse était arrivé, une jeune femme très propre sur elle. "Puis-je prendre votre commande?" Elle regarda Jordan en souriant avant de regarder la serveuse. "Je vais prendre du veau avec ses petits légumes et ses pommes de terre et nous allons prendre une bouteille de vin, du Bordeaux de 76 si vous avez, s'il vous plaît." Elle avait reporter son attention sur Jordan une fois qu'elle était partie. "Ne vous y fiez pas, j'adore adore le raffiné qu'un bon gros hamburger de chez Bruger King!" avait elle dit amusée


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MessageSujet: Re: It's not a date...Is it? |Jordan|[TERMINE]   It's not a date...Is it? |Jordan|[TERMINE] I_icon_minitimeSam 5 Aoû - 14:28



It's Not A Date... Is It ?
ft. Alexie T.Greatfield


Alors que ce n'était pas du tout mon but, Alexie semblait un peu gênée d'avoir choisi ce type de restaurant maintenant... Tout ça parce que j'avais dit ne pas avoir l'habitude de ce genre de chose. On aurait dit qu'elle cherchait à justifier son choix, allant jusqu'à dire que ce n'était pas l'ambiance qu'elle aimait le plus... Heu... Pourquoi venir ici alors ?

-Hey... Ce n'est pas parce que j'ai pas l'habitude que je n'aime pas ce genre de restaurant. Je n'y viens pas souvent uniquement parce que je n'y pense pas... Et aussi parce que ce n'est pas vraiment le genre d'endroit où c'est intéressant de venir seul...

Je lui souris, me voulant rassurant.

-Si vous avez peur que vos goûts me déplaisent, détrompez-vous... Et ce serait même le cas, où serait le problème?

On s'était présentés à la réception et je lui avais fait un compliment, indirect parce que je l'avais formulé en lui avouant que Conrad avait trouvé ça bizarre que ce soit elle qui m'invite. Alors, soit je m'étais mal exprimé, soit j'avais fait trop compliqué, mais en tout cas, je m'étais mal fait comprendre parce qu'elle avait cru que je proposais de payer l'addition... J'avais dit ça ? Non, j'avais pas dit ça, mais soit...

Je lui laissai croire que j'avais dit ça, si ça pouvait lui faire plaisir de croire que j'étais suffisamment galant que pour insister pour payer... Oh, je l'aurais probablement fait, mais uniquement lorsque la question se serait posée.

Alors, je l'avais regardée, perplexe parce que je savais pas où elle était allée chercher ça...

-Heu... Ouais... ok... Si vous insistez autant...

La femme qui invite, la femme qui paye, elle trouvait ça farfelu et original... Moi, j'étais juste désorienté, du coup...

-Heu ouais... C'est le moins qu'on puisse dire.

Enfin, bref, au moins, mon compliment pour lui dire qu'elle était magnifique avait été compris. Fallait que je revois mes méthodes de communication avec les civils quand même, apparemment. Ou peut-être juste avec les femmes...

Une fois installé, la carte en main, je m'étais concentré uniquement sur elle. Elle m'avait mis en insécurité en me prenant de court avec cette histoire d'addition que j'avais même pas abordée. Mais les questions suivantes furent moins ambiguës et j'eus facile d'y répondre. Fallait pas que je me ferme comme une huître aux premières choses qu'Alexie ne comprendrait pas ou qu'elle comprendrait plus lentement... Conrad aussi m'avait dit de faire attention à ça : au fait qu'on vivait dans un monde à part, que les civils ne pouvaient pas vraiment comprendre, en plus du fait que j'avais des capacités d'analyse et de synthèse, ainsi que des exigences, plus hautes que la moyenne... Bref, son mot d'ordre avait été « sois indulgent ».

Je lui avais parlé de mon frère et de son inquiétude à son propos, de même que des messages qu'il m'avait demandé de faire passer. Elle m'avait dit de le remercier pour elle.

-Ok, je lui ferai passer le message.

Je lui avais demandé de ses nouvelles, puisque ça me semblait être un bon début. Elle n'était pas toute seule puisqu'elle vivait chez un ami et faisait en sorte de se retrouver le moins possible isolée.

-C'est la meilleure chose à faire, j'imagine. Se rappeler de ce qu'on a encore plutôt que de s'accrocher à ce qu'on a perdu...

Je rigolai avec elle quand elle s'excusa que son coup de fil et son invitation ait été un sujet de moquerie.

-Oh, vous en faites pas pour ça. C'était pas méchant venant d'un collègue en question qui n'est finalement qu'un quatrième frère pour moi. C'est plutôt ce genre de « moquerie » qui ressemblent plus à des conseils qu'à autre chose. Ou à des coups de pied au cul...

Je haussai les épaules.

-Et à ce niveau-là, Conrad trouve que j'ai énormément besoin de coups de pied au cul.

Une jeune femme était arrivée pour prendre notre commande et Alexie n'avait pas hésité alors que moi, tout à Alexie, je n'avais même pas lu un mot de la carte que je refermai...

-Je prendrai la même chose, merci... Je fais confiance aux goûts de ma « partenaire » de ce soir.

La serveuse nous remercia, reprit les cartes et s'éclipsa.

Et encore une fois, Alexie mit l'accent sur le fait qu'elle n'aimait pas que le luxe, mais également les choses simple comme le Burger King. Je lui souris.

-A vous entendre, on croirait que c'est une tare d'aimer les bonnes choses. Personnellement, si j'avais les moyens, je me priverais pas. Et je suis ravi d'être ici plutôt qu'au Burger King... C'est excellent, le Burger King, mais j'y vais tellement souvent en patrouille qu'il y aurait de quoi être dégoûté...

Puis, je revins sur quelque chose que j'avais dit plutôt, au sujet de s'accrocher à ce qu'on avait perdu...

-Heu... Je voulais que vous sachiez, à propos de toutes les choses qui vous sont arrivées dernièrement, que je suis de tout cœur avec vous... Et que je sais ce que c'est que de perdre quelqu'un qu'on aime... Alors... Si vous vous mettez à déprimer ou quoi, vous pouvez toujours m'appeler, vous avez mon numéro... En mettant fin à vos jours, bien que je pense que cette idée vous soit passée, vous ne ferez que faire mal à d'autres personnes qui tiennent à vous... Et ça peut devenir un putain de cercle vicieux...

J'étais ouvert à la conversation, prêt à parler de Roxy, s'il fallait, pour qu'elle sache qu'elle n'était pas seule.

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MessageSujet: Re: It's not a date...Is it? |Jordan|[TERMINE]   It's not a date...Is it? |Jordan|[TERMINE] I_icon_minitimeSam 5 Aoû - 17:34



It's not a Date...Is it?
ft. Jordan Keller


Alexie ne voulait pas que Jordan pense qu'elle venait dans ce genre de restaurant tous le temps. En fait, il n'y mettait les pieds qu'en de rare occasions, comme ce soir, histoire de marqué le coup, cela ne serait pas étonnant qu'elle l'invite au chinois au coin de sa rue la prochaine fois -si prochaine fois il y avait-. Cette histoire avait semblait la stressée un peu. La pauvre ,un rien la stressait d'un coup, si bien qu'elle se serait cru son ami Jake pendant quelques secondes. Elle s'était calmée aux mots de son invité, lui donnant un merveilleux sourire avant d'entrée dans le restaurant.

Si tout se passait plutôt bien pour le moment, il y eu ce moment de flottement avec cette histoire d'addition. En voyant la réaction de Jordan, elle eut compris qu'elle était peut-être aller trop vite en besogne ou alors elle avait mal fait, elle se refit rapidement la scène qui venait de se dérouler mais finalement, elle ne comprit pas réellement pourquoi il y avait eu ce moment gênant. Qu'importe, elle laisserait de côté ce qui venait de se passer. Elle était là pour connaitre d'avantage Jordan, pour passer une bonne soirée et ils avaient commencer fort la conversation avec Duncan, le frère de celui-ci. Alexie l'avait connu grâce à LARocks, il avait été l'un des invités lors du galas, pendant un instant , elle pensa à Jake qui avait été tout content d'avoir Keller à ses côtés. Elle eut un sourire en hochant la tête. "Votre frère et talentueux, j'aime beaucoup ce qu'il fait."

Elle s'était ensuite excusé pour le coup de fil qu'elle lui avait passé, de ce qu'il en disait, il avait été victimes de moquerie de la part d'un de ses collègue, cependant, il annonça que ce n'était rien, considérant le dit homme comme un de ses frères. "J'en conclu que vous avez trois frères alors..." avait-elle dit en souriant. Alexie était enfant unique et avait toujours pensé que ses parents lui avait donné les prénoms de Alexie Teddy parce qu'ils pensaient attendre un garçon. "Ca devait être formidable quand vous étiez petits." Elle aurait voulu savoir ce que cela faisait d'avoir un frère ou une soeur, bien sûre cela pouvait bien se passé comme mal, d'ailleurs, pour elle, Howard était comme son grand frère, ils se connaissent depuis si longtemps...

Il avait indiquer devoir avoir plusieurs coups de pieds au cul en ce moment, Alexie avait sourit un peu. "Parfois, on en a besoin pour se booster, mon accident a été un coup de pied au cul, du moins, je le prend comme cela." La serveuse était arrivé et ils avaient donc commander. Alexie s'était sentit obliger de remettre une couche sur le fait qu'elle ne venait pas ici tout le temps, elle se sentit un peu cruche en y repensant alors que Jordan répondait que le burger King était un restaurant auquel il allait tout le temps. "Je vous conseil d'aller au "Great' Nachos" entre la 4ème et la 6ème rue, dans l'easide si jamais vous en avez marre des hamburger...On y fait les meilleurs nachos de la planète...Et je parle en connaissance de cause, pas seulement parce que c'est mon père qui en est le patron." avait-elle dit amusée.

En revenant sur les paroles de Jordan, elle eut un sourire, oui, il fallait bien se raccrocher à quelque chose et c'était ce qu'elle faisait. "Je me suis rendu compte que beaucoup de gens comptaient sur moi. Je ne suis pas seule malgré les fois où je puisse l'être dans mon appartement. J'ai même des amis que je ne soupçonnait pas!" avait-elle dit en riant un peu. Il y avait quelque chose dans le regard de Jordan, elle venait de le remarquer en le regardant. "Vous semblez si porter sur la chose...Je sais que le suicide, ça arrive plus qu'on ne le croit, parfois les gens ont moins de chance que moi, et ça se termine mal..."

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MessageSujet: Re: It's not a date...Is it? |Jordan|[TERMINE]   It's not a date...Is it? |Jordan|[TERMINE] I_icon_minitimeMer 9 Aoû - 10:49



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L'ambiance du restaurant était agréable, les lumières chaudes, les tables bien espacées ce qui donnait lieu à une forme d'intimité tout en restant un lieu public non cloisonné. Ça me changeait vraiment de ce dont j'avais l'habitude et j'étais agréablement surpris. C'était pourquoi je ne voulais pas qu'Alexie me donne constamment cette impression d'avoir mal choisi. De quoi avait-elle peur ? Que je la crois snob ou adepte totale du luxe ? J'avais bien assez regardé son émission pour savoir que c'était une jeune femme simple qui avait réussi et avait de bons goûts. Point.

C'était plutôt à moi qu'elle donnait cette impression que je n'avais rien à foutre là en disant de ne pas m'inquiéter, qu'elle aimait aussi les petits restaurants simples ou les fast-food... Comme si c'était totalement inapproprié de m'emmener ici parce que ça ne correspondait pas à ma classe sociale... C'était elle qui creusait un écart de classe qu'il n'y avait pas forcément.

Mais je ne lui en voulais pas... Parce que Duncan (et/ou Conrad) me disait souvent qu'il ne fallait pas en vouloir aux gens sous prétexte qu'ils ne pensaient pas comme moi... Ou qu'ils ne voyaient pas autant de choses et ne poussaient pas si loin la logique que pour se rendre compte que leurs meilleures intentions (en l'occurrence, essayer de me rassurer afin que je ne fuie pas un luxe qui ne correspondait pas à ce qu'Alexie s'imaginait être mon style de vie) avaient l'effet inverse à celui recherché.

Alors, je jouais le jeu, la rassurant, moi, pas tant sur ses goûts que sur le fait que j'appréciais l'invitation, l'idée et tout ce qui allait avec.

La jeune femme enfin plus à l'aise, on avait parlé de Duncan puis, de fil en aiguille, de mon binôme, Conrad qui s'était foutu de ma gueule gentiment quand Alexie m'avait invité à dîner en téléphonant au commissariat. Elle s'excusa, là encore, même si c'était plus pour la forme, cette fois, car elle était amusée. Une occasion pour moi d'expliquer que Conrad n'était qu'un frère en plus à mes yeux.

Mon visage s'illuminait alors qu'on parlait famille. Hey... J'avais qu'eux... J'avais survécu à cette merde de Vietnam en m'accrochant au fait que ma famille m'attendait aux States.

-Ouais.Trois petits frères dont deux m'ont offert un neveu et une nièce en pleine forme et pleins d'imagination. Ils doivent tenir ça de Duncan.

Je rigolai avec elle quand elle affirma que ça devait être génial quand on était petits. Dans le même temps, la serveuse nous apporta et nous servit le vin qu'Alexie avait commandé. Je la remerciai avant de reporter mon attention sur Alexie.

-Ouais... On avait pas tous les jours la vie facile parce que mon père, qu'il repose en paix, est mort jeune, laissant ma mère avec quatre garçons. Et pourtant, à défaut de pouvoir ressusciter les gens, j'échangerais mon enfance et mon adolescence pour rien au monde...

Je pris une gorgée de vin avant de finalement lui dire tout haut plus ou moins ce que j'avais pensé tout bas plus tôt : qu'elle n'avait pas à se soucier du choix de l'endroit de cette rencontre, que j'étais content d'être là et qu'en plus, j'en avais besoin, même si je ne l'admettais pas facilement. De coups de pied au cul, que j'avais besoin, pour sortir un peu de ma « zone de confort » si on pouvait appeler ça comme ça.

Alexie revint alors sur son accident qu'elle considérait comme le coup de pied au cul dont elle avait besoin et je souris... Parce que j'étais content de l'entendre qualifier les faits d'accident au moins une fois sur deux. C'était aussi le signe que, quelle qu'ait été l'envie qu'elle avait eue sur le moment, c'était désormais bel et bien passé.

Alexie disait, revenant sur le restaurant, qu'elle aimait aussi, attention, le Burger King... J'adorais ça aussi, mais ça devenait redondant quand même...

-Ouais, mais du coup, je suis bien content d'être ici avec vous. Ça me ferait mal de sortir avec une magnifique jeune femme pour aller bouffer de la bouffe de flic...

Et en parlant de bouffe de flic... Alexie me conseilla le Great Nachos dans l'Eastside. Je parcourais l'Eastside en long et en large de jour comme de nuit... Évidemment que je connaissais le Great Nachos qui faisait une excellente nourriture, idéale également pour caler une fringale en patrouille. Ce qu'elle m'apprenait, par contre, c'était que c'était son propre père qui tenait l'établissement.

-Quoi ?! Vous rigolez!

Je me penchai un peu plus vers elle, la désignant.

-C'est vraiment votre père qui tient le Great Nachos ? C'est aussi un vrai repère de flics à certaines heures ! Putain, je savais qu'il s'appelait Greatfield, mais j'aurais jamais fait le lien ! Moi qui me targuais de bien le connaître, faut croire que non...

Je fronçai les sourcils, mais ne me départis pas de mon sourire.

-Alors c'est vous, « sa gamine », dont il est si fier... Quand il parle de vous, on a toujours l'impression que c'est d'une enfant de 10 ans dont il parle... Et comme il vous appelle toujours « gamine », avec tout l'amour du monde, impossible de faire le lien...

J'étais de plus en plus amusé alors que, maintenant, j'ajoutais les pièces du puzzle qui me manquaient.

-Alors c'est vous qui avez fait évader tous les clébards de la fourrière un jour ?... Et brûlé du papier chiotte dans la boîte aux lettres de la prof de math?

C'étaient les deux histoire favorites du vieux Greatfield... Il disait avoir engueulé correctement sa fille à ce moment-là, mais qu'en réalité, ça le faisait bien marrer. Après tout, les chiens en question étaient sur le point d'être euthanasiés, quant à la prof de math, elle sévissait encore aujourd'hui parmi les plus jeunes habitants de l'Eastside qui daignaient se déplacer jusqu'à l'école.

-Et vous avez raison... C'est les meilleurs nachos que j'aie jamais mangé...

J'avais ensuite parlé un peu plus sérieusement, mais surtout pour lui dire que, si elle le désirait, si elle en avait besoin, je serais là pour elle. Après tout, en m'invitant aujourd'hui, elle avait redéfini le lien qui s'était forgé entre nous le jour de l'accident.

Alexie disait, grâce à son accident, s'être rendue compte que beaucoup de gens comptait sur elle... Je la regardai dans les yeux.

-Ce n'est pas tant qu'ils compte sur vous... Vous n'êtes pas leur mère. C'est que vous comptez pour eux. C'est différent. Et encore plus important.

Comme Roxy avait compté pour moi.

Je baissai un instant les yeux quand elle dit que j'avais l'air porté sur la chose... Dit comme ça, on aurait cru que c'était moi, le suicidaire...

-De la chance ? Non, si je peux me permettre... Je ne pense pas que votre survie ait été due à la chance. Votre vie, vous la devez à vous-même. Vous me l'avez dit, à l’hôpital : vous n'êtes pas suicidaire.

Je soupirai, mais ne quittai pas son regard.

-Un jour, je suis arrivé à temps. J'ai empêché une suicidaire de mettre fin à ses jours... Ça n'a finalement été que partie remise. Les suicidaires ne se ratent pas.

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MessageSujet: Re: It's not a date...Is it? |Jordan|[TERMINE]   It's not a date...Is it? |Jordan|[TERMINE] I_icon_minitimeVen 11 Aoû - 11:06



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En aucun cas Alexie souhaitait que Jordan se sente mal, c'était plutôt elle qui se sentait mal d'avoir choisis un restaurant pareil qui, de plus, ne l'a reflétait pas totalement. Elle qui avait vécut dans l'Eastisde, elle aurait aimé un bon plat de Nachos de son père actuellement tant elle était stressée par ce que pourrait/pouvait pensé Jordan. Elle voulait lui faire bonne impression, elle voulait le revoir après cette soirée, elle s'accrochait à lui tout en se disant qu'il était celui qui l'avait sauver. Alors, elle ferait n'importe quoi pour que tout aille ce soir. Et si elle pensait que tout commençait mal, elle se trompait.

Jordan avait les yeux planté dans ceux de la jeune femme et Alexie, elle, ne pouvait pas retiré ses prunelles des siennes, ces yeux fut encore plus beaux quand il parla de ses frères. Elle aurait tant voulu avoir une grande famille pour rester soudé dans les mauvais moments, même si ses parents étaient toujours là pour elle et qu'Howard était comme un frère pour elle. De plus, les neveux dont parlait Jordan devaient être formidable, Alexie ne connaîtrait pas ça (parce que, fallait bien se faire une raison, Howard n'allait pas avoir d'enfant vu qu'il en était lui-même un). Elle avait sourit doucement. "Ça doit être vraiment fantastique! " elle avait un peu rit, gentiment. "Je vois bien vos neveux et nièces courir dans vos bras quand vous franchissez le pas de la porte de votre frère!" Elle imaginait cette image et se plut à imaginer Jordan avec dans ses bras des enfants.

La serveuse était arrivée avec le vin qu'elle avait servit. Alexie ne buvait pu beaucoup d'alcool depuis qu'elle s'était reprise en main, en fait, elle ne buvait que du champagne et du vin. Elle prit son verre en main et trinqua avec l'homme assit en face d'elle. Il avait parler de son enfance et Alexie l'écoutait attentivement. "C'est vrai que cela ne devait pas être facile tous les jours, mais il faut se dire que maintenant, vous êtes tous des enfants respectables et vous pouvez être fière de votre mère, elle fait partie de ses femmes fortes..." Elle avait un peu sourit, elle pensait que tous les gens avaient des moments difficiles, dans son enfance, le quartier faisait tout, la pauvreté de ses parents était parfois difficile même si elle n'a jamais manqué de rien. "Je suis pareil que vous, jamais je ne voudrait échanger mon adolescence, aussi farfelu qu'elle pu être!" Avec Howard, c'était aventure sur aventure même si parfois, cela se terminait en course poursuite avec les flics.

Les joues d'Alexie était devenu un peu rouge quand Jordan avait annoncé qu'être ici était bien mieux que Burger King, les compliments, elle en avait souvent mais ça faisait toujours plaisir, surtout en ce moment. Elle lui avait alors conseillé le fast food de son père et Jordan avait été très surpris de savoir que c'était son père qui tenait ça. Alexie avait rit un peu. "C'est vrai qu'il y a beaucoup d'agents des forces de l'ordre qui viennent, c'est peut-être l'endroit le plus sûre de L'Eastside!" avait-elle dit en riant un peu.  Jordan s'était rapprocher pour parler un peu plus de son père, Alexie avait le sourire aux lèvres. Elle avait soupirer. "Oui, c'est moi sa "gamine", il m'a toujours appeler comme ça, il ne veut pas croire que je grandisse" et plus la conversation avancé, plus elle se rendait compte que son père racontait l'adolescence de sa fille à tous le monde. "Je suis coupable monsieur le juge" avait-elle dit en riant un peu.

"Ma adolescence à été plutôt une grande aventure. C'était souvent que je me faisais courser par les voitures de polices avec Howard Stone, on se connait depuis toujours lui et moi, on à grandit ensemble jusqu'à ce que je parte faire mes études à Washington. J'ai fais beaucoup de conneries, mais je dois bien avouer que le prof de Maths et la fourrière, c'était mes meilleurs coups. Il y a aussi celui de la voiture folle, mais mon père n'a jamais sû que c'était moi. J'avais 14 ans à tout cassé, avec Howard, on voulait aller au cinéma plein air de l'autre côté de la ville, on est sortit, on a prit une voiture abandonné et on a essayé de la conduire pour aller à Santa Monica, là où se trouvait le cinéma. La voiture à fait 400 mètres et s'est embouti dans un poteau Electrique...Nous n'avons plus eu l’électricité pendant 2 jours " Jordan avait ajouté que c'était les meilleurs nachos qu'il n'est jamais mangé, Alexie avait sourit doucement. "jE lui dirait..." avait-elle dit.

Puis, elle avait continuer sur le fait que son accident lui avait montrer à quel point elle comptait pour ses amis ou sa famille. Jordan ,toujours les yeux dans les yeux -troublant Alexie- lui avait dit quelque chose qu'elle avait déjà entendu par Hank. Elle avait sourit tristement. "J'ai le syndrome du super héros...Je suis le genre de personne qui à besoin de "'sauver" ses amis...même si moi-même je suis en mauvais état" Jordan avait parler, il avait annoncé ce qui était arrivé, ce qui avait renforcé l'idée qu'Alexie avait eut de lui : Il avait déjà vécut des atrocités comme elle avait fait, il avait connu un suicide d'une personne qu'il connaissait... "Je suis désolé pour ce qui s'est passé dans votre vie..."









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MessageSujet: Re: It's not a date...Is it? |Jordan|[TERMINE]   It's not a date...Is it? |Jordan|[TERMINE] I_icon_minitimeLun 14 Aoû - 13:16



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La famille était un sujet que j’aimais aborder. Elle représentait à mes yeux tout ce que j’avais et ce pourquoi j’avais une raison d’avancer et de faire mon job convenablement. C’était, en quelque sorte, une fin en soi… Et ce qui, en même temps, faisait que je ne cherchais pas plus loin un bonheur supplémentaire comme celui que j’aurais pu trouver auprès d’une femme. En même temps, mon expérience avec Roxy m’avait légèrement refroidi. Alors que la famille avait une loyauté à toute épreuve et que j’étais persuadé qu’aucun de nous ne trahirait les autres de la façon dont Roxy l’avait fait.

Parce que c’était ça que j’avais ressenti, une fois le chagrin atténué.

Alexie évoqua l’image de mon neveu et ma nièce me sautant dans les bras quand je rentrais dans le Nevada.

-Ouais. C’est exactement ça…

Et on trinqua, en quelque sorte, à ça, de même qu’à cette nouvelle rencontre entre nous qui se faisait dans un bien meilleur contexte que la première fois…

L’air de rien, je me dévoilais un peu à la jeune femme, n’hésitant pas à parler de mon enfance. Elle devait avoir une sorte de don. Elle me mettait plus ou moins à l’aise et je supposais que c’était ce confort que ressentaient également les personnalités qui se présentaient à son émission et qui leur permettait de parler librement malgré les caméras braquées sur eux.

Je souris en l’entendant complimenter ma mère qui avait réussi à élever ses quatre garçons à elle toute seule et j’avais souligné qu’en effet, pour rien au monde, je n’aurais échangé la vie que j’avais eue durant mon enfance et mon adolescence… Après, c’était une autre histoire, un autre chapitre, dont la plupart des éléments avaient échappé à mon contrôle.

Et bien qu’elle n’ait pas eu de frères et sœurs, apparemment, Alexie ne voulait pas non plus échanger la vie qu’elle avait eue… Un autre bon signe, j’étais loin d’avoir à faire à la dépressive que les médecins avaient cru qu’elle était.

Elle avait évoqué son propre père en me conseillant le Great Nachos. Et en fait, j’avais réalisé que je connaissais le père d’Alexie avant même de la connaître elle. Je savais même certaines choses sur elle qui n’avaient pas été dites dans ses émissions, mais bien entre les murs chaleureux du Great Nachos… Un restaurant tex-mex dont le papa en question était extrêmement fier, allant jusqu’à dire que même Jimmy Reed, à une époque, en avait été un client assidu (bien que personne ne semblait prêt à le croire). Une chose était sûre, c’était l’endroit de l’Eastside le mieux protégé…

-C’est clair… Mais votre père nous le rend bien.

J’étais donc tombé sur le cul en faisant le lien entre les histoires de la « gamine » du vieux Greatfield et la journaliste. J’en avais d’ailleurs évoqué quelques-unes et eu confirmation par la jeune femme que c’était bien d’elle qu’il s’agissait. Elle m’en raconta même d’autres, des histoires… Des choses qu’elle avait faites avec Howard Stone, comme jouer au chat et à la souris, en voiture, avec les flics… Mais à l’époque, je devais être au Vietnam…

Je faisais « non » de la tête avec un air désapprobateur mais mon sourire amusé par ces histoires rendait bancal mon air sérieux. Je repris une gorgée de vin avant de lui dire :

-Mouais… Vous vous êtes bien calmée avec le temps, apparemment… On peut pas en dire autant de Howard Stone… Y a pas encore tellement longtemps, quelques mois, quelque chose comme ça, il s’est retrouvé dans nos cellules après que Conrad et moi, on l’ait chopé en train de faire le con avec sa Ferrari… Qu’il a crashée ce soir-là…

Heureusement, il en était sorti indemne… Enfin, seulement parce que Conrad m’avait retenu de lui mettre mon poing dans la gueule pour avoir mis non seulement sa vie, mais la vie des autres en danger.

Evidemment, je savais par la presse que Stone avait été agressé et était actuellement hospitalisé au Good Samaritan. Mais je m’abstins de poser des questions à ce sujet-là, me contentant de dire :

-Je lui souhaite de vite se rétablir. Ca a beau être un casse-cou, personne ne mérite de se faire agresser de la sorte.

On avait clôturé ce chapitre sur un compliment à transmettre à son père au sujet de sa cuisine.

Puis on avait reparlé de son accident… Je savais que ce serait un sujet qui, si on se revoyait encore après ce soir, reviendrait encore et encore jusqu’à ce que le temps ait fait son œuvre. Elle disait avoir compris, s’être rendu compte que les gens comptaient sur elle… Non. Mauvaise raison, de mon point de vue. Si elle voyait les choses comme ça, c’était se mettre beaucoup trop de pression. J’avais préféré reformuler les choses en lui disant qu’elle comptait surtout pour les autres, ce qui était totalement différent.

Apparemment, elle était au courant de cette vision distordue de la réalité qu’elle avait et je lui avais souris doucement.

-Ouais… Je peux comprendre l’envie de « sauver » ses amis… Mais encore faut-il qu’ils veuillent être sauvés. Et le faire à condition d’être sûr d’en sortir soi-même indemne.

Ce qui m’avait amené à parler de Roxy que j’avais empêchée de se tuer une première fois. Beaucoup diraient que je l’avais « sauvée », Duncan était le premier à le faire… Mais je savais, moi, que ce n’était pas vrai. Tout ce que j’avais fait, c’était la forcer à souffrir un peu plus longtemps, et, au final, souffrir moi-même quand elle était finalement passée à l’acte une nouvelle fois.

J’appelais pas ça sauver quelqu’un. Si j’avais laissé courir, elle serait partie comme elle le voulait, les dommages collatéraux auraient été moindres.

C’était pour ça que j’étais ravi à chaque signe de la part d’Alexie qui témoignait qu’elle n’était ni dépressive, ni suicidaire. Parce que je ne voulais pas avoir réitéré cette erreur.

Je fus pris de court, à nouveau, quand Alexie, à la fin de mon histoire, affirma qu’elle était désolée pour ce qui s’était passée dans ma vie. Je secouai brièvement la tête, les sourcils froncés de perplexité avant d’attraper doucement sa main et la faire disparaître entre les miennes.

-Désolée pour quoi ?

Je marquai une pause, plongeant mon regard dans le sien qui était magnifique.

-A moins que vous n’ayez tué mon père, déclenché la guerre du Vietnam et lacéré les poignets de ma petite amie, vous n’avez pas à être désolée… Vous n’y êtes pour rien.

Puis, dans un murmure, comme pour moi-même.

-C’est trop de à porter pour une seule personne.

Je passai ma langue sur mes lèvres…

-Vous ne pouvez pas tout encaisser, vous devez vous détacher de ce qui arrive aux autres… Croyez-en ou non mon expérience, cela ne vous permettra de les aider que mieux.

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MessageSujet: Re: It's not a date...Is it? |Jordan|[TERMINE]   It's not a date...Is it? |Jordan|[TERMINE] I_icon_minitimeLun 14 Aoû - 18:06



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L'image qu'avait en tête Alexie d'un Jordan en oncle gâteau était, à ce que disait le principal concerné, la vérité et elle se plaisait à l'imaginer ainsi. La famille semblait être très importante pour lui. Bien sûre, Alexie aussi avait une part de sa vie dédiée à sa famille mais elle était petite, elle estimait qu'une fois le temps venu, la vie faisait qu'on s'éloignait de ses parents. Etant fille unique, elle ne pouvait pas savoir ce que c'était d'avoir des frères et soeurs malheureusement. Elle avait eu de bon moments avec ses parents et ne regrettait rien, même si parfois, elle aurait voulu avoir une petite soeur ou un grand frère pour avoir un modèle autre que ses parents. Mais la vie avait fait qu'elle se créait elle-même des frères de substitution et elle avait de quoi faire avec un Batteur porté sur les addictions et un autre stressé H24 mais elle les aimait beaucoup.

La famille avait prit pas mal d'espace dans la conversation mais Alexie s'amusait à se remémoré d'ancien souvenirs d'adolescence notamment grâce à son père qui racontait pas mal de chose à ses clients qui n'étaient autre que la police elle-même. Les personnes qu'Alexie tentaient de fuir avec Howard lors de ses nuits de bêtises. Même si elle lui en voulait un peu de raconter tout ça aux forces de l'ordre, elle était soulagé de savoir à quel point le restaurant était sécurisé. Sa mère aussi était soulagé de savoir cela, elle le savait. Ses parents n'ont jamais voulu habité dans l'Eastisde, au début c'était difficile, mais la renommé du restaurant du père Greatfield faisait qu'ils étaient sauf par les gens qui traînaient dans le quartier -en plus des flics qui ne laisseraient pas un restaurant comme ça partir en fumée-.

Elle avait un peu rougit en voyant la mine mi-désapprobatrice et mi- amusé de Jordan. Ouais, c'est clair qu'elle s'était calmée depuis le temps. C'était pour cela qu'elle aimait parler de ces moments d'adolescence, car elle n'était plus comme cela. "J'ai changé quand j'ai été prise à la fac de Washington...Je me suis tournée vers le droit international alors il fallait bien que mon comportement change..." elle avait prit un peu de son vin en souriant. "Howard...est resté lui-même mais il ne faut pas lui en vouloir...Quand on connaît la vie qu'il a mener, on comprend son caractère et le pourquoi il fait toutes ses conneries..." Bien sûre que parfois il en faisait trop, elle lui remontait même les bretelles de temps en temps mais cette bagarre et la situation dans laquelle il s'est mit - pour se retrouvé à l’hôpital- avait été l'extrême et elle avait eut peur pour lui.  "Je pense que ce qui lui est arrivé la semaine dernière va un peu le calmé. Je suis aller le voir, il va bien mais il a appris la leçon."

Alexie s'inquiétait trop pour Howard, pour Hank ou même pour ses amis en générale. Elle s'était un peu disputé avec son ami acteur quand il était venu la voir à l'hopital et lui avait dit qu'elle n'était pas une super-héroine, elle avait pu comprendre cela, qu'elle voulait beaucoup trop aider et parfois, c'était elle qui était blessé contrairement aux autres. Jordan lui avait à nouveau parler et elle l'avait écouter attentivement, elle hocha la tête à la fin. "Je pense que dans une vie antérieure, je devais être un de ses personnes qui sauve des vies, ça m'est resté alors que je ne peux tout simplement pas régler tous les problèmes de tous le monde..." elle poussa un soupir. "Enfin bon, je vais me soigner à ce niveau là" avait-elle dit en souriant doucement.

Elle avait ensuite écouter attentivement Jordan ,elle buvait chaque parole qu'il prononçait pour en dégager le meilleur, son timbre de voix était apprécié par la jeune femme. Elle avait rapidement conclut qu'il avait dû avoir une vie pas très joyeuse au delà de sa famille. Elle s'était excusé -encore se sale don de vouloir faire le bien autour d'elle-. Il lui avait alors prit la main -le coeur d'Alexie battant dans sa poitrine et ses poils s'hérissant à ce contact-. Il lui avait alors raconté -sans les détails- les plus durs moments de sa vie et Alexie ne cessait de regarder les yeux de Jordan, se plongeant dedans littéralement. "Votre vie n'a pas dû être facile tous les jours..." il avait terminé par dire qu'elle devait se détaché du malheurs des autres. "Je crois que je suis trop sentimental pour cela...je dois travailler sur cela..."

Suite à ses mots, la serveuse était arrivé avec les plats. Alors que la main d'Alexie était encore dans celles de Jordan, elle se mot à rougir un peu. "Bon appétit..." avait-elle dit alors qu'elle laissait sa main dans sa position actuelle, ne décrochant pas ses yeux de ceux de Jordan.







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MessageSujet: Re: It's not a date...Is it? |Jordan|[TERMINE]   It's not a date...Is it? |Jordan|[TERMINE] I_icon_minitimeMar 15 Aoû - 14:41



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La conversation tournait bien, on avait pas de blancs, et on faisait tranquillement connaissance, d’une certaine façon. Bref, on se mettait à l’aise l’un avec l’autre. Ca faisait un bail que je n’avais pas eu ce genre de conversation qui allait un peu dans tous les sens, de la famille au boulot en passant par les anecdotes. On avait eu des vies fondamentalement différentes, des expériences différentes. Elle était native de L.A., pas moi. Elle avait passé son adolescence à flirter avec les limites et l’adrénaline, moi, j’avais du grandir plus vite, et avait tout de même expérimenté l’adrénaline aussi, mais plus tard, au Vietnam. Elle avait fait des études, pas moi…

Et pourtant, on était quand même tous les deux dans ce magnifique restaurant. J’étais pas forcément adepte de la théorie du destin, mais fallait bien avouer que pour que nos deux vies se croisent, il avait vraiment fallu toute une putain de séries de coïncidences.

Les anecdotes sur son adolescence m’amenèrent à constater qu’elle s’était calmée. Et c’était aussi à ce moment-là qu’elle m’avait appris qu’elle avait fait des études en droit international à Washington, que c’était là qu’elle avait dû mûrir un peu.

Je lui souris :

-Comme quoi, tout n’est pas dit dans votre émission. Je ne savais pas que vous aviez fait ces études.

Et je me sentais un peu privilégié, du coup… En fait, j’avais même clairement de la chance de pouvoir dîner avec une personnalité telle que Greatfield. Beaucoup de gens auraient donné leur paye du mois pour passer ne serait-ce que quelques minutes avec elle. Je ne m’en rendais pas compte, seulement, parce qu’à mes yeux, elle était avant tout une jeune femme comme les autres… Ce qui venait du fait que notre rencontre ne s’était pas vraiment faite dans un contexte habituel, mais dans des circonstances qui avaient balayées totalement qui nous étions, d’où nous venions, etc. Au moment de l’accident, on avait été qu’un gars et une fille essayant de s’en tirer du mieux qu’ils pouvaient avec le peu qu’ils avaient.

Pour en revenir à la conversation, si Alexie avait mûri, ce n’était pas le cas de Howard Stone. Je l’avais vu de mes propres yeux filer une nuit, à fond de balle dans sa Ferrari qu’il avait fini par envoyer dans le décor, manquant de se tuer et d’en tuer d’autres. Aujourd’hui encore, le batteur de The Burning Fire était à l’hôpital suite à une agression. Peu importait pour moi qu’il l’ait cherché ou pas ce coup-ci… On tabasse pas les gens, point. Ok… C’était un peu hypocrite, j’avoue, vu que j’avais moi-même manqué de lui envoyer mon poing en pleine figure quand il s’était crashé et en était sorti qu’avec des égratignures.

Mais Alexie, elle, gardait espoir en son ami, pensant que cette dernière expérience allait enfin lui faire une leçon.

-Reste à croiser les doigts pour que ce soit le cas. Il a un putain de talent, ce serait dommage de le gâcher.

J’adorais The Burning Fire, moins que The Lightening, certes, mais c’était quand même pas loin dans mon classement.

En parlant de ses inquiétudes à propos de ses amis, du fait qu’elle voulait « sauver » tout le monde, j’avais essayé de lui faire relativiser les choses. Je n’osais même pas imaginer le poids qu’elle devait avoir sur ses épaules, même si c’était une femme forte à première vue, elle avait quand même atteint au moins une fois ses limites et ça l’avait menée à s’envoyer elle-même dans le décor, même si elle l’avait fait sans réelle conviction.

Elle disait penser avoir été quelqu’un qui sauvait des vies dans une existence antérieure. Je souris à cette idée. Le concept était magnifique, en effet… Pas celui de la vie antérieure, celui de « sauver des vies »… Et que ça lui était resté…

-Peut-être…

Je voulais essayer de lui faire comprendre que ce n’était pas à elle d’endosser la responsabilité pour ce qui arrivait à ses amis… Bordel, même pour ce qui m’était arrivé à moi, sur mes 37 ans de vie, elle s’excusait… Alors que ce n’était que la deuxième fois qu’on se voyait. Je lui souris, sa main dans la mienne.

-Non… Ma vie n’a pas été facile. La vie de personne n’est facile. C’est pour ça qu’endosser les problèmes des autres en plus des siens, c’est beaucoup trop.

Il était clair, et j’en avais conscience, que mon discours pouvait ressembler à « chacun sa merde ». Mais c’était pour ça que j’avais ajouté que le détachement ne pouvait que faire en sorte qu’elle puisse aider mieux ses amis… Et ne pas en souffrir, au passage.

Mes yeux n’avaient pas quitté les siens et j’avais l’impression que ce que je disais touchait au but.

-Vous parliez de « sauver des vies »… Pensez justement à ceux qui ont comme métier, au jour le jour, de sauver des vies : les médecins, les pompiers… les flics aussi, de temps en temps, même si c’est rare, si vous passez un peu de temps avec ces gens-là, vous serez peut-être souvent choquée par leur discours… A cause du détachement.

Le jour même de son accident, n’avais-je pas, avec les collègues policiers et ambulanciers, plaisanté sur le fait que c’était toujours pour ma poire sur un jour de repos, ce genre de connerie et ce sans aucun égard, à première vue, pour la jeune accidentée? C’était une forme de détachement. Allez dans une salle de garde d’un hôpital, dans une caserne de pompier ou dans un commissariat (et j’oubliais certainement d’autres métiers destinés à apporter de l’aide aux gens) et vous entendrez des discours qui vous semblerons dénués de sensibilité. C’est du blindage. Parce que, comme j’essayais de l’expliquer à Alexie, on ne peut pas tout encaisser.

Quant à mon « passez un peu de temps avec ces gens-là », il sonnait malgré moi comme une invitation à se revoir. Parce que j’espérais bien la revoir. Nous avions, malgré toutes nos différences, un point commun : on était des protecteurs.

Alexie avait tout écouté… Je ne voulais pas la brusquer, ni dénigrer ses intentions justes et bonnes, juste lui ouvrir les yeux et la soulager de ce poids qu’elle se mettait toute seule sur les épaules. Elle disait être trop sentimentale pour ça… Et je lui avais souri doucement.

-Ça s’apprend…

La serveuse avait apporté nos plats et, sans lâcher ni la main, ni le regard d’Alexie, j’avais remercié la jeune femme qui s’était ensuite éclipsée.

J’avais finalement porté la main d’Alexie à mes lèvres, l’embrassant comme pour bien montrer que je comprenais tout à fait son envie viscérale de bien faire et d’aider mais que je savais aussi le prix à payer pour ça.

Puis, je la lâchai en lui souriant.

-Bon appétit.

Je me mis à manger, non sans l’avoir resservie en vin avant, puis, après quelques bouchées et de nouveau compliments sur son choix de restaurant et de plat, puisqu’on avait pris la même chose, je repris la conversation sur des sujets que j’imaginais plus légers.

-Comment une diplômée en droit international se retrouve à animer une émission de variété à la télé… ?

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MessageSujet: Re: It's not a date...Is it? |Jordan|[TERMINE]   It's not a date...Is it? |Jordan|[TERMINE] I_icon_minitimeMer 16 Aoû - 14:53



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ft. Jordan Keller



Alexie souriait, elle se sentait bien dans ce restaurant et surtout ,avec la compagnie de Jordan. C'était un homme très mystérieux qu'elle souhaitait connaître d'avantage. Elle ne s'ennuyait pas avec lui, apprenant qu'il était tourné vers la famille, qu'il avait connu le drame de perdre quelqu'un qui s'était suicider et qu'il n'avait pas eu un vie très facile. Elle admirait cet homme qui sauvait des vies et qui voulait faire de la Justice la reine de la ville. Elle ne jouait pas la journaliste, elle voulait simplement apprendre qui était son sauveur -c'était vraiment ainsi qu'elle le voyait- tout en parlant un peu d'elle puisqu'il lui retournait quelques questions. Elle s'ouvrait à lui, parlant de sa vie d'avant. Ses études et Washington lui semble si loin, à des années lumières de ce restaurant, pourtant, ce n'était pas si loin que cela. Jordan avait été surpris de savoir qu'Alexie avait fait des études, elle avait sourit. "Je dis que ce que souhaite que les gens sachent sur moi, dans mon émission. Mais il y a beaucoup de chose qui ne sont pas à dire à la télé ou qui ne sont pas assez intéressantes à dire devant la caméra ou dans mon émission."

Elle avait eu de la chance : celle de pouvoir partir de ce trou à rat qu'était l'Eastside. Ses parents étaient fiers d'elle d'avoir fait une carrière dans la justice ainsi qu'à la télé, elle avait pu se sortir de ses conneries, contrairement à Howard. Elle n'avait pas encore eu le temps d'aller le voir depuis sa sortie à l’hôpital mais elle comptait bien savoir comment il allait. C'était Hank qui l'avait prévenu de son état et de son évolution -du moins, jusqu'à ce qu'il ne puisse plus entrer dans l’hôpital où elle était-. Jordan souhaitait vraiment qu'il se rétablisse, elle avait hocher la tête. "C'est un dur à cuir, il s'en sortira. Quand on naît dans l'Eastside, on arrive à se tirer des situations les plus horribles. D'ici quelques mois, il en rira..." Alexie espérait qu'il puisse continuer sa carrière de batteur, il était doué et ne vivait que pour cela.

Encore une fois, elle ne pourrait pas supportée le fait qu'il n'est plus de carrière dans la batterie, elle ne pouvait pas imaginer cela, elle prenait encore une fois les choses trop à coeur et elle se savait. Jordan lui parlait, la main dans la sienne, les yeux dans les yeux, et elle buvait ses paroles. Il avait totalement raison, il fallait déjà s'occuper de soit et après, quand tout allait bien dans notre vie, s'occuper des autres. Alexie n'avait jamais vécut dans ce genre de vie. Jeune, elle avait toujours pensé qu'il fallait s'aider l'un à l'autre, si quelqu'un était dans la merde, l'autre aussi. Pourtant, ce n'était pas le cas. Elle avait sourit doucement, le regard plongé dans celui de Jordan. Elle avait même un peu serrer sa main sans s'en rendre compte. "Je veux apprendre cela..." avait été ses derniers mots avant que la serveuse arrive.

Un frisson parcouru son bras quand il embrassa sa main, sa main devenue chaude grâce à celles de Jordan, se replaça près d'elle, sur la table. Elle aurait bien aimer qu'il garde sa main mais c'était bien trop déplacé selon elle de penser cela. Elle lui avait sourit après avoir souhaité un bon appétit et avait commencé à manger. Le plat était délicieux et plaisait à son invité ce qui l'a faisait sourire. Après une gorgée de vin, elle se mit à rire un peu à la question de Jordan. "C'est vrai que ce n'est pas commun" Elle reposa son verre de vin que Jordan avait remplit. "C'est l'histoire d'un rêve, celui de mon mari. Quand on s'est rencontrés, il était avocat lui aussi, nous étions sur la même affaire mais, secrètement, il voulait étudiait les émissions télé en Chine -là où nous étions-. Une fois l'affaire classée, il a arrêter son métier et à commencé à monter le projet de Burt et Greatfield Show. Je le regardais de loin, continuant mon travail et voyageant un peu partout dans le monde..."

Elle s'était un peu arrêter pour manger un morceau et se préparé à passer au moment le plus dur de son histoire, elle savait ce que cela lui faisait quand elle parlait des problèmes eu avec son mari jusqu'à sa mort. En tant normal, elle avait la gorgée qui se serrait, le ventre nouée et les larmes coulaient toutes seules.  Pourtant, rien de tous cela se passa quand elle continua le récit. "L'émission avait déjà un bon public, il l'a présentait à merveille...Et puis il a eu son cancer. Il m'a appris à présenter son émission, c’était une promesse que je lui faisait : continuer le show..." Elle souffla un peu, regardant Jordan. "J’ai mit du temps à me remettre, même encore maintenant il m'arrive de flancher. Quand je me suis sentie prête, j'ai relancé l'émission et voilà ou nous en sommes..."

Même si sa voix tremblait encore en racontant cette histoire, ce fut comme un poids en moins sur ses épaules. C'était bien la première fois que cela lui faisait cela, comme si Jordan Burt était partie de sa vie, qu'elle n'était plus aussi affectée qu'avant. Ele avait regarder elle Jordan en face d'elle , le regard profond. "Je me souviens quand vous êtes venus me voir, après mon accident...Vous m'aviez dit vous appeler Jordan, comme lui, et ça m'avait fait bizarre sur le moment..."



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MessageSujet: Re: It's not a date...Is it? |Jordan|[TERMINE]   It's not a date...Is it? |Jordan|[TERMINE] I_icon_minitimeSam 19 Aoû - 18:28



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ft. Alexie T.Greatfield


Il y en avait, des sujets de discussion à aborder entre nous… Et plus de points communs que je ne l’aurais cru : l’Eastside, Howard Stone et notre envie de faire les choses bien ne semblaient être que la partie émergée de l’iceberg. Alors si ce rendez-vous avait commencé un peu maladroitement, il semblait que maintenant, le moteur était démarré et chaud, prêt à engloutir les kilomètres.

Quand elle affirma que Howard rirait de sa mésaventure actuelle plus tard, je lui souris.

-Vous aussi… Enfin, en rire peut-être pas…

Les circonstances de son accident à elle étaient trop sombres pour qu’elle puisse en rire un jour. Son petit-ami avait quand même perdu la vie, à la base de cette histoire.

-Mais vous en sortirez plus forte. Vous aussi, vous venez de l’Eastside, oubliez pas.

Puis, je lui avais expliqué, face à son dévouement aux autres, qu’elle devait prendre du recul. Pas qu’elle devait abandonner l’idée d’aider, mais en avoir une autre approche afin de ne pas être un dommage collatéral des ennuis de ceux à qui elle voulait venir en aide. Comme je le disais, c’était quelque chose qui s’apprenait, et pas en un jour. Mais elle voulait apprendre et je n’en doutais pas.

Et puis merde, ce que j’avais vraiment envie de lui dire, je le lui dis :

-Si vous le désirez, je veux bien essayer de vous apprendre ça.

Je ne savais pas si j’aurais la pédagogie pour ça, ni même si je saurais réellement comment faire. Mais ce que je savais, c’était que je ne voulais pas m’arrêter sur ce dîner avec la journaliste. C’était une femme à la compagnie agréable, intelligente… Et belle, fallait dire ce qui était et ne pas se voiler la face. Il était trop tôt pour qu’un type comme moi soit amoureux… Mais c’était suffisant pour que je me dise que, ouais, j’avais pas envie de m’arrêter là.

En plus… Duncan l’adorait… Et c’était un point important, l’air de rien.

J’avais embrassé sa main, comme pour à la fois ponctuer cette conversation et confirmer à quel point je me sentais à l’aise à son contact. Sinon, je n’étais pas spécialement tactile. Au contraire… Mais c’était aussi dû au drill. Que ce soit en tant que militaire ou en tant que policier, la règle de base était la même et la plus importante de toute : garder ses distances.

J’avais cassé le drill et si le geste pouvait sembler simple (voire naturel et nécessaire), comme geste, au commun des mortels, ce n’était vraiment pas le cas pour moi.

Je l’avais senti frissonner et l’avais regardée dans les yeux… Un regard qui me rassura par ce que j’y vis : elle n’avait pas mal pris mon geste. Parce qu’à force, j’en venais à perdre de vue ce qui était déplacé ou pas.

Les plats étaient arrivés, la serveuse nous regardant avec tendresse et amusement mêlé sans que je n’en aie conscience parce que mon regard n’avait pas quitté Alexie… Pas même quand j’avais pris la peine de remercier ladite serveuse.

Ce moment avait laissé place au repas proprement dit, mais, tout en mangeant, j’avais pris le parti de continuer à faire connaissance, maintenant que j’étais lancé. Ce qui m’intriguait, c’était comment elle s’était retrouvée journaliste à la télévision en ayant fait le droit international. Je l’écoutais attentivement raconter son histoire tout en continuant à manger. J’appris donc que ce rêve dont elle parlait avait été celui de son mari et ne fut pas tellement surpris de l’entendre dire que c’était pour lui qu’elle continuait l’émission. Encore une fois, elle semblait avoir fait l’impasse sur ses désirs et ambitions à elle pour se consacrer au rêve d’un autre. Alors, bien sûr, ça semblait avoir été une aventure extraordinaire qui les avait mené tous deux à travers le monde… Mais fallait encore aimer voyager, aimer la télévision… Tout ça.

Elle avait terminé son histoire en disant que ça lui avait fait bizarre quand je m’étais présenté à l’hôpital… Je lui souris doucement.

-Vous étiez un peu désorientée, ça se comprend.

Je m’étais progressivement arrêté de manger.

-Mais rassurez-moi… Y a cette promesse, on est d’accord, et c’est une bien belle histoire… Mais vous aimez ce que vous faites, quand même ?

Si elle n’aimait pas, elle n’en laissait rien paraître. Mais j’avais bien peur que ses absences à l’écran, sa tendance à « flancher » comme elle disait, ne soient dues au fait qu’elle ne vivait pas sa vie, mais celle de son défunt mari, par procuration…

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MessageSujet: Re: It's not a date...Is it? |Jordan|[TERMINE]   It's not a date...Is it? |Jordan|[TERMINE] I_icon_minitimeLun 21 Aoû - 17:46



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Howard allait rire de sa mésaventure comme Alexie allait sourire de ce qu'elle avait fait, du moins, c'est ce que Jordan pensait, il n'avait peut-être pas tort, elle ne riait peut-être pas du comportement qu'elle avait eu lors de la mort de son mari, mais elle avait une autre vision de la chose à présent, elle qui pensait ne jamais retrouvé l'amour, avait été touché par Cupidon à nouveau avant qu'il n'enlève à nouveau sa flèche. Maintenant, elle pensait qu'elle retrouverait quelqu'un, mais elle n'étais pus sûre de vouloir consolider une nouvelle fois avec quelqu'un, elle qui se pensait maudite. Elle avait sourit à son invité. "Il n'y a pas de raison, je pense que je regarderais en arrière avec un sourire nostalgique."

Ce qui, cependant, ne changeait pas dans sa manière d'être, c'était qu'elle voulait aider les autres, mais elle n'était pas dans la bonne direction, elle ne faisait pas ça dans le bon sens. Et ça, Jordan venait de lui annoncé. C'était surprise qu'elle accueillit la proposition du flic, il voulait l'aider. Elle lui avait fait un large sourire. "Avec plaisir!" avant d'accepter ses "cours". Elle voulait le revoir, il n'y avait aucun doute la dessus. Elle se sentait bien avec lui, en sécurité, non pas pour son travail mais pour ce qu'il était, il semblait protecteur et Alexie avait bien besoin de cela.

Tout comme elle avait besoin d'être tactile avec les gens, ce baiser qu'il lui avait donné sur sa main lui avait fait un bien fou, elle l'avait regarder dans les yeux, et elle fut électrocuté, elle voulait revoir cet homme, elle n'avait aucun doute là dessus. De plus, ils parlaient sans cesse l'un de l'autre et ça changeait les esprits de la journaliste. La serveur avait donner les plats et ils s'étaient mit à dîner mais le silence ne fut que bref car Jordan lui avait demander comment elle était arrivée à la télévision. Si avant, elle aurait pleurer en parlant de cela, à présent, elle avait une diction et un ton normal, comme si c'était une vieille histoire sans importante. Même si elle en avais pour elle, jamais elle n'oublierait tout l'amour qu'elle avait eut pour son mari. Ce n,'était pas pour rien qu'elle s'était mariée avec et qu'elle faisait encore cette émission.

Bien sûre qu'il y avait des moments où elle flanchait, comme le jour de son accident où Jordan c'était présenté à elle, elle avait cru d'abord à un fantôme venant la chercher, finalement, elle s'était vite remit de cela. Alors qu'elle continuait son repas, l'homme lui avait demander si elle aimait son métier malgré le fait que cela ne soit pas son choix premier d'être à la télévision. Elle s'était arrêter de dîner, en pleine réflexion. "Je me le suis longtemps demandé mais quand j'y repense, je ne me vois plus faire du droit, c'était compliqué, parfois, de plaider des choses, il a des histoires qui sont plus ou moins difficiles à entendre. J'ai été face à des meurtriers, à des violeurs...Je ne sais pas si vous êtes déjà aller dans un tribunal, mais à l'intérieur, on raconte tout ce qui s'est passé pendant le crime...Et entendre un viol d'enfant...Je ne pourrait plus jamais l'entendre. Je suis bien trop sensible depuis la mort de mon mari." Elle but une gorgée de son vin avant de reprendre. "J'adorais mon métier, j'étais plutôt compétente, mais j'aime ce que je fais, vraiment beaucoup, même si des fois, je me fais discrète dans les médias, surtout quand il m'arrive ce genre d’événements, je sais que je reprendrais bientôt."

Elle reprit son plat en souriant un peu. "C'est comme si vous, admettons que vous ayez fait un autre travail avant d'être flic, vous souhaitez refaire votre premier travail" Elle l'avait regarder en souriant, "D'ailleurs, c'est le cas? Vous n'avez pas été que dans les forces de l'ordre, pas vrai? Vous semblez bien trop torturé pour avoir été qu'un homme jetant en prison les petits merdeux qui s'amusent à jouer au voleur"


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MessageSujet: Re: It's not a date...Is it? |Jordan|[TERMINE]   It's not a date...Is it? |Jordan|[TERMINE] I_icon_minitimeJeu 24 Aoû - 20:03



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ft. Alexie T.Greatfield


Le repas servi, j’avais désormais la certitude que j’allais revoir la journaliste et, qui sait, peut-être créer un véritable lien d’amitié avec celle-ci. Pourquoi pas, après tout ? Je n’aimais pas tellement qu’elle me voit comme son sauveur alors que c’était elle qui avait pilé sur ses freins. Si elle ne l’avait pas fait, j’aurais eu beau dévaler la butte à la vitesse de la lumière, ça n’aurait été que pour trouver son corps sans vie dans l’habitacle de la bagnole… Alors j’avais rien sauvé du tout… Tout au plus, je lui avais évité une bonne déshydratation.

Etre son ami, par contre, ça, je voulais bien.

Alexie semblait être une femme qui n’aimait pas à moitié, qui ne bridait, d’ailleurs, aucune de ses émotions. Elle faisait ce qui lui semblait être bien, bon, juste, sans se poser plus de questions que ce que ses tripes ne lui indiquaient de faire. C’était une femme vraie qui ferait n’importe quoi pour ceux qu’elle aimait.

Avec toutes les répercutions que ça implique.

D’où mon inquiétude concernant le fait qu’elle ait repris l’émission, selon ce qu’elle disait, par amour pour son mari. Car cette émission était son projet, à lui, pas celui d’Alexie. C’était ce que son discours me laissait penser et si j’avais posé la question, j’avais cependant du mal à croire qu’elle n’aimait pas présenter cette émission… Ou alors, elle le cachait bien.

J’écoutai attentivement sa réponse, tout en mangeant et en la regardant dans les yeux. Elle s’était elle-même posé la question, ce qui était déjà rassurant, dans un sens. Et au final, il semblait qu’elle aimait beaucoup plus ce qu’elle faisait maintenant à la télévision que son métier d’avocate.

J’avais hoché la tête quand elle avait demandé si j’étais déjà allé dans un tribunal.

-Tout ce qui y passe, passe d’abord par chez nous avant… Ce que vous entendez au tribunal, on l’entendant avant en audition.

Pendant un instant, j’avais cru qu’elle ne répondrait jamais vraiment à ma question. Mais, finalement, si, elle aimait ce qu’elle faisait.

Je souris et posai temporairement mes couverts pour lui répondre…

-Je suis ravi de l’entendre. Vous auriez été une merveilleuse actrice si ça n’avait pas été le cas. Vous rayonnez, à l’écran…

Je pris une gorgée de vin, la laissant enchaîner en me demandant indirectement si j’aurais voulu reprendre mon ancien travail, si j’en avais eu un avant d’être flic. J’avais failli répondre que j’en avais effectivement eu un, mais elle me devança. Je posai mon verre en la regardant, un peu perplexe après qu’elle ait dit que j’avais l’air trop torturé pour n’avoir été qu’un flic… Et j’avais brièvement baissé les yeux.

-Je n’avais pas conscience que ça se voyait tant que ça.

Je pris une inspiration avant de répondre à ses questions.

-J’imagine que c’est la marque que la guerre du Vietnam a laissé à beaucoup d’entre nous. Il y avait les horreurs de la guerre, dans un premier temps, mais par après et ce qui en a enfoncé encore plus d’un, c’est quand on s’est rendu compte que non seulement la guerre n’était pas un jeu mais qu’en plus elle n’était pas juste.

Je haussai les épaules.

-Mais j’aimais l’armée. Ouais. Je m’y suis engagé, au départ, parce que c’était pratiquement la seule issue favorable pour le petit gars du Nevada sans qualification que j’étais, surtout si je voulais subvenir aux besoins de ma mère veuve et de mes trois petits frères. Mais j’ai appris beaucoup à l’armée. Même si je n’y retournerais pas de peur que le gouvernement ne nous renvoie faire une foutue guerre d’orgueil.

Mais raconter ça ne m’empêcha pas de sourire, parce que si j’étais encore traumatisé par cette guerre et ce que j’y avais vu, j’avais dépassé depuis longtemps le stade de la culpabilité.

-Je préfère encore jouer au chat et à la souris avec des mômes… Surtout si, au final, ça leur permet de devenir des Howard Stone ou des Alexie Greatfield.

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MessageSujet: Re: It's not a date...Is it? |Jordan|[TERMINE]   It's not a date...Is it? |Jordan|[TERMINE] I_icon_minitimeVen 25 Aoû - 9:37



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La question que lui avait posé Jordan était tout à fait légitime, c'est vrai qu'elle avait amené la conversation de façon à ce qu'on se pose des question sur son véritable envie de continuer l'émission qu'elle présentait. Le rêve de son mari décédé n'avait pas forcement été son rêve à elle, mais elle avait appris à aimer son métier et à présent, pour rien au monde elle ne voudrait échangé sa place même si elle pouvait s'absenter de l'écran de télévisons pendant quelques temps quand un malheur lui arrivait. De toute façon, elle ne se sentait plus apte à être avocate comme elle l'avait été auparavant, les histoires qui s'y racontaient étaient bien trop crus, trop noires, elle était devenu bien trop sensible en approchant la trentaine, à présent, c'était une vraie passoire au niveau des émotions. C'était assez étonnant quand elle y pensait, elle qui avait toujours été très forte quand elle était jeune, c'était la nana que tous les mec adorait car elle n'était pas fleur bleue et faisait les mêmes conneries qu'eux. Ils l'a verraient à présent, ils riraient d'elle.

Jordan avait hocher la tête, oui, ils entendait tout ce qui c'était passer pendant les crime, ils étaient ,en quelques sortes, dans la même branche, il entendait tout en audition. Alexie avait hocher la tête. "C'est vrai que vous devez, vous aussi, en voir des vertes et des pas mûres..." En tous cas, après son petits écarts sur son ancien travail, elle lui avait dit que oui, elle aimait son travail. Jordan posa alors ses couverts et la complimenta, ses joues devinrent rose et elle eut un petit sourire. "Merci...J'aime vraiment ce que je fais, je rencontre des gens et je m'amuse vraiment bien" Elle savait qu'elle avait une chance inouïe d'être là où elle était aujourd'hui, elle, la petite fille de l'Eastside qui s'amusait à être poursuivit par la police quand elle était ado'

Puis, elle avait envie de parler de lui, elle avait le sentiment qu'il en avait besoin, lui demandant alors s'il aurait voulu retrouvé son ancien métier, elle avait réussit à toucher dans le mile en ce qui concernait son état. Elle se pinça un peu les lèvres. "Je suis le genre de personne qui sonde son interlocuteur et qui touche dans le mile rapidement..." Elle soupçonnait que son ancien métier et celui de journaliste est augmenter ce "don" de sondage. Elle l'avait alors laisser parler, il avait été soldat, elle ne l'aurait pas cru, la Guerre du Vietnam, elle l'avait vécut en tant que civil, en soit, sa vie n'avait pas été changé par cette guerre contrairement à Howard qui avait perdu son frère. Elle l'avait écouté attentivement, ses grands yeux bleu dans ceux de son interlocuteur.

La guerre lui avait laissé des séquelles, cela se voyait dans sa manière de parler de son ancien travail, il devait y avoir laisser une partie de sa vie, de plus, c'était pour sa famille qu'il était partit, pour pouvoir subvenir à leurs besoins. Encore une fois, la famille semblait bien importante pour lui. Cependant, pour rien au monde il voudrait y retourné, il préférait largement patrouiller dans l'Eastside -manger des nachos- et arrêter des petits merdeux comme elle avait été lors de son adolescence. Elle lui avait sourit doucement, prenant à son tour sa main comme pour lui indiquer qu'il avait fait le bon choix. "Je suis sûre que vous m'auriez détester si vous auriez été là à mon adolescence." avait-elle dit en souriant un peu.

Puis elle lâcha sa main, puis bu une gorgée de son verre. "Donc vus venez du Nevada? C'est pas si loin d'ici finalement et pourtant, c'est une tout autre atmosphère là-bas, non?"




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MessageSujet: Re: It's not a date...Is it? |Jordan|[TERMINE]   It's not a date...Is it? |Jordan|[TERMINE] I_icon_minitimeDim 27 Aoû - 11:02



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D’une certaine façon, le fait qu’Alexie ait été avocate, ce que j’ignorais avant ce soir, me laissait penser qu’on pouvait se comprendre. Parce qu’elle avait expérimenté, plus que probablement, cette sensation, parfois, de faire du travail inutile, un éternel recommencement. Et pourtant, ce n’était pas cela qui l’avait poussée à arrêter, mais bien les histoires qu’elle avait pu entendre au tribunal. Ouais… C’était pas toujours la gloire. Mais en ce qui me concernait, depuis le Vietnam, j’étais légèrement désabusé par la race humaine et mon espoir en mes semblables frôlait le zéro absolu. L’espoir, les rêves, l’ambition de réveiller les consciences, je laissais ça à Duncan.

Mais elle me rassura en disant qu’elle aimait ce qu’elle faisait actuellement. C’était crucial si elle voulait s’en sortir étant donné qu’elle venait de m’avouer ne pas être très stable au niveau moral et avoir des mauvaises passes. Je l’avais complimentée sur son travail car elle le faisait très bien et elle avait confirmé que ça l’épanouissait malgré tout.

Puis, la conversation avait tourné sur moi. Elle avait mis en avant que j’avais l’air torturé, ce dont je ne me rendais plus compte quand je me regardais dans le miroir… Tout ce que je voyais, c’était ma tête, ça faisait des années qu’elle était comme ça… Et ouais, je faisais peut-être un peu plus que mon âge… Mais bon… De là à avoir l’air carrément « torturé »…

Malgré tout, Alexie n’était pas la première à me dire ce genre de chose. Ma mère, quand je lui rendais visite, passait souvent sa main dans mes cheveux lorsque j’étais assis à table à lire le journal ou à colorier avec mon neveu, et c’était sur un ton mi-triste, mi amusé, qu’elle me faisait remarquer les cheveux blancs qui florissaient par endroits. Le stress… Comme mon visage qui était creusé par le manque de sommeil que je remettais sur le compte de mon job actuel, mais s’ils s’étaient espacés, les insomnies et les cauchemars étaient toujours là…

Je souris quand Alexie affirma qu’elle avait un don pour sonder ses interlocuteurs… Ouais… En tant qu’avocate et journaliste, je supposais que ça pouvait servir…

-C’est le moins qu’on puisse dire…

Je lui avais alors parlé, en gros résumé, du Vietnam, de mon rapport à l’armée…

-Tout bien considéré, je m’en sors vraiment pas mal… Quelques cauchemars et insomnies à côté de beaucoup de frères d’arme qui y ont laissé la santé, physique ou mentale, j’ai pas à me plaindre… Ma famille est géniale, j’ai un bon job… J’en demande pas plus.

Un bon job que j’aimais et je soulignai d’ailleurs que, si courir après des gosses pouvaient les aider à devenir comme elle, ça me convenait, quitte à ce que ce soit répétitif et que ça ait l’air inutile pendant un temps.

Je l’avais laissée prendre ma main à son tour. Je lui souris… Juste parce qu’elle avait initié le contact, ce coup-ci… Puis, j’avais rigolé avec elle quand elle avait affirmé que je l’aurais détestée si j’avais été à ma place et elle, encore une adolescente…  

-Détestée ? Pas sûr… J’ai à faire tous les jours avec un tas de gosses dans le style, sans compter la future génération de Los Diablos. Si je dois prendre chaque intervention personnellement, me soucier d’eux au point de pouvoir les détester, j’en sortirais plus.

Mon sourire s’allongea.

-C’est toute la différence entre vous et moi : je fais ce qu’il faut avec ce que j’ai. Et si ça marche pas, tant pis. Je m’en rendrai pas malade pour autant.

Elle avait lâché ma main et je repris une gorgée de vin avant de prendre la dernière bouchée qu’il restait dans mon assiette… Puis, j’enchaînai…

-Par contre, vous auriez été une bonne source d’anecdotes à raconter entre collègues.

Alexie en demanda plus sur mes origines. Et, de fait, je venais de pas si loin… Mais c’était complètement différent de L.A.

-Ah ! C’est sûr ! C’est le désert… Le paradis des pick-up et des pompes à essence… Mais mon binôme est originaire de L.A. et on a décidé de s’engager ensemble au L.A.P.D… Alors, je suis ici. Et c’est tout bénéf’ pour Duncan…

Je me penchai un peu en avant pour lui dire sur le ton de la confidence :

-Je devrais pas vous le dire étant donné que vous êtes journaliste. Mais disons que l’information se passe entre amis, d’ac’ ?

J’eus un sourire en coin, tout fier que j’étais.

-Le premier album de BleedingHeart est sur le point de sortir.

La serveuse passa près de nous et je lui fis signe.

-On peut avoir la carte des desserts, s’il vous plait ?

@ Billy Lighter


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MessageSujet: Re: It's not a date...Is it? |Jordan|[TERMINE]   It's not a date...Is it? |Jordan|[TERMINE] I_icon_minitimeLun 28 Aoû - 10:26



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ft. Jordan Keller


Pendant longtemps, Alexie s'était demander ce qui l'avait poussé à devenir avocate, elle imaginait que c'était du à son mode vie, à cet Eastside qu'elle avait connu plus jeune, aux conneries qu'elle avait pu faire lors de son adolescence, jusqu'à longtemps, elle n'avait pas su quoi faire de sa vie et être dans les tribunaux n'était pas forcément le rêve d'Alexie adolescente. Pourtant, elle avait aimer son travail, pendant longtemps elle n'avait vécut que par le biais de celui-ci et elle n'avait pas été touché par les histoires jusqu'à un moment donné, où sa sensibilité était apparût. Pendant un temps, elle avait planer au niveau professionnel entre la production de l'émission et quelques affaires qu'elle prenait, elle avait arrêter son travail d'avocate quand Jordan (son mari) avait été diagnostiqué cancéreux. Elle avait arrêter avant d'avoir le moral à zéro.

En regardant Jordan, elle avait pu voir en lui en homme au passé plutôt noir, douloureux sans doute, si son visage traduisait cela, c'était plutôt par ses paroles qu'elle en avait déduit ses choses. Il avait l'air fatigué de la vie mais pas pour autant dépressif, elle voulait en savoir plus sur lui, pas comme une journaliste mais comme une femme, une amie? En tous cas, c'était grâces à ses compétences acquises lors de ses métiers qu'elle pouvait sonder ses interlocuteurs, parfois, ça les mettait mal à l'aise mais avec Jordan, à priori, cela n'enfonçait qu'une nouvelle porte pour le dialogue et Alexie adorait ça. Elle avait fait un petit sourire à Jordan alors qu'il commençait à parler. Il avait fait le VietNam, elle comprenait donc un peu plus sa mentalité, son parcours et ses réactions. Elle eut un léger pincement au coeur quand elle repensa aux vies perdues lors de cette guerre, Jordan avait vu beaucoup de ses frères d'armes partir pour un autre monde, lui se considérait chanceux. "Vous avez alors de la chance d'avoir une famille, je pense que ça aide beaucoup d'avoir un soutiens en revenant à la vie "normale". " Elle le regarda en souriant un peu. "Je n'ai connu qu'une seule personne ayant fait cette guerre, il est mort pour la partie et je sais que s'il serait revenu, il aurait eu tout le soutient de sa famille, mais ça n'aurait peut-être pas tout fait..." Elle ne s'attarda pas plus, elle ne voulait pas dévoiler qu'il s'agissait du frère d'Howard, c'était dévoiler une faiblesse d'Howard et elle ne le voulait pas.

Elle avait enchaîner, sa main dans la sienne, qu'ado' il ne l'aurait pas supporter, c'est vrai qu'elle faisait vraiment beaucoup de connerie à l'époque de la guerre, mais Jordan annonça  que ça n'aurait pas été le cas car il ne prend jamais personnellement le cas de ses "criminels". Elle l'avait regarder boire un peu de son verre, souriant toujours autant. "je pense aussi que vous êtes face à des délits bien plus grave que ce que nous faisions à l'époque. Nous, c'était des broutilles contrairement à Los Diablos." Encore heureux, elle n'avait jamais eu à faire à eux dans sa jeunesse, elle essayait toujours d'éviter les histoires avec les autres ado' qui traînait dans les rues, il n'y avait qu'avec Howard qu'elle faisait ses méfaits. "Nous étions que tous les deux, Howard et moi, et on évitait les autres bandes, j'ai jamais eu affaire à eux, on s'amusait déjà bien à deux." Elle avait un peu rit, l'homme annonçant qu'elle aurait fait partie des anecdotes au commissariat. "C'est sûr que vous auriez bien rigoler ..."

Ele avait écouter Jordan parler du Nevada, Alexie ne connaissait que Las Vegas et cela ne reflétait pas vraiment l'état, il était réputé pour être sec et les dires du flic accentua l'idée de la journaliste de cet état. Elle avait un peu sourit. "C'est tout benef' aussi pour vous, vous êtes proche de votre famille, au moins vous n'êtes pas seul ici." Alexie avait comprit que la famille était important pour lui. "Et puis, le Nevada n'est pas si loin alors c'est un bon compromis pour la famille". Elle se souvenait quand elle était à Washington, ça avait été difficile d'entretenir les liens avec la famille, surtout que ses parents n'ont jamais pu venir la voir quand elle était là-bas. Elle ne revenait que pour noël et les anniversaires, n'ayant jamais prit de vacances, c'était toujours difficile de les voirs.

Puis, il s'était penché vers Alexie, interloquée, la jeune femme se pencha à son tour alors qu'il lui intima de ne rien dire sur ce qu'il allait dire, elle eut un sourire et les yeux brillant quand il annonça la sortie prochaine du l'album du groupe de son frère. "C'est génial! Je filerais l'acheter! J'ai beaucoup aimer leur show au gala des Sherman!" Elle le regarda dans les yeux. "Ne vous en faites pas, je fais la part des choses dans les conversations, rien ne sortira de ma bouche. Je ne suis pas le genre de personne qui vend le scoop pour la gloire et l'argent, je fais du divertissement. Je rappelle souvent à mes amis que rien ne sera dit dans mon émission à moins qu'on m'ai indiquer que je pouvais le dire.  " elle rit un peu. "Vous imaginez bien que je ne dis pas tout ce que me dit Howard lors de nos rencontres, sinon j'aurais une émission de quatre heures!"

La carte des desserts arriva bien vite après qu'il l'est demandé, elle regarda alors en souriant les délicieux mets qu'il y avait, ne sachant pas trop quoi prendre. Finalement, elle opta pour une cheesecake quand la serveuse revint leur demander leurs commandes.

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MessageSujet: Re: It's not a date...Is it? |Jordan|[TERMINE]   It's not a date...Is it? |Jordan|[TERMINE] I_icon_minitimeMer 30 Aoû - 18:14



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ft. Alexie T.Greatfield


Alexie m’écoutait… Et je n’avais pas peur de parler, de répondre à ses questions. Probablement, et c’était peut-être con à dire, parce que je l’avais vue en détresse lors de son accident et que j’avais besoin de lui dire que même en ayant vécu les pires choses, y avait moyen de s’en sortir. Je ne lui faisais par miroiter non plus qu’on s’en sortait indemne ou facilement. Je me voulais, en tout cas, j’essayais, d’être réaliste.

Alexie affirma que j’avais alors eu de la chance d’avoir ma famille. Je lui souris et hochai la tête.

-C’est clair. Mais ce n’est pas tout. Ils ont été un énorme soutien à mon retour. Mais si je n’avais pas fait moi-même en sorte de m’en sortir, leur soutien n’aurait quand même servi à rien.

Je ne m’étais jamais reposé sur eux pour reprendre une vie normale, retrouver un job, etc. J’avais fait les choses moi-même et dans les périodes plus creuses ou les moments où les insomnies me poussaient à bout, ma mère (chez qui j’étais retourné vivre une fois de retour du Vietnam) et mes frères étaient là, par une parole, une présence, ça suffisait.

Je savais qu’Alexie allait s’en sortir, qu’elle avait du soutien autour d’elle, plus que probablement. Je n’avais aucun doute sur ses ressources, il suffisait de voir le sourire sans ambiguïté quelle arborait la plupart du temps. Ce que je voulais qu’elle comprenne dans mon discours, c’était qu’elle ne devait pas TOUT faire pour ceux qu’elle voulait aider… Au contraire, les assister complètement ne mènerait qu’à une chose : les rendre dépendants. Alors que sa présence, un encouragement, suffirait et permettait à la personne qu’elle désirait aider de s’en sortir, sans ressentir une gratitude malsaine ou le besoin de payer une dette. Ou pire : le besoin de l’avoir constamment auprès d’elle.

C’était pour les mêmes raisons que je ne voulais pas qu’elle me considère comme son sauveur.

J’avais bien l’impression de me répéter, mais elle en rajoutait chaque fois une couche. Son discours était typique de quelqu’un atteint, sérieusement atteint, du Syndrôme du Super-héros. Je ne savais pas qui lui avait dit qu’elle avait ça, mais c’était le moins qu’on pouvait dire.

Elle avait dit qu’elle avait connu elle aussi quelqu’un qui était parti au Vietnam et n’était pas revenu, on regard ne cilla pas. Ça avait été une sale guerre mais je n’en étais plus au stade de m’attrister à chaque fois que j’en parlais, désormais.

-Je crois que tout le monde ici, aux USA, connait de près ou de loin quelqu’un qui a été faire cette guerre. Beaucoup ne sont jamais revenus. Et qui sait comment ils auraient vécu si ça avait été le cas. Peut-être que pour certain, il valait mieux ne pas revenir.

Je n’aurais pas supporté de revenir estropié ou mentalement perturbé. Il ne fallait pas oublier que, cette guerre, nous l’avions perdue et que nous étions, pour beaucoup, ceux qui avait mené à cette défaite. Combien de vétérans vivaient aujourd’hui dans la rue ? Combien avaient été répudiés par leurs familles, leurs amis, parce qu’ils avaient perdu la guerre ? Combien, incapables mentalement ou physiquement de continuer à travailler pour l’U.S. Army et obligés de la quitter, ne trouvaient pas de travail sous prétexte qu’on engage pas des perdants ?

La conversation avait dévié sur mon travail actuel et, par extension, sur l’Eastside et les Los Diablos. Alexie affirmait que ce qu’elle faisait à l’époque de leur prime jeunesse avec Howard Stone n’avait rien à voir avec les agissements des Los Diablos. Sa main était dans la mienne tandis qu’elle parlait et les gens autour de nous devaient se dire qu’on était peut-être plus que des amis… Mais ça ne me gênait pas, loin de là. Peut-être même que du contraire…

Parce que si j’essayais de « tuer » ce foutu syndrome qui me donnait l’impression de la ronger plus qu’autre chose, cette même particularité avait quelque chose d’attendrissant.

-J’imagine bien… Les Los Diablos sont un cancer pour l’Eastside.

Je la désignai de ma main libre, mon assiette étant vide, je pouvais garder l’autre enlacée dans la sienne.

-Mais vous et Stone, malgré toutes ses frasques, êtes la preuve pour tous les jeunes que ce n’est pas parce qu’ils sont nés dans l’Eastside qu’il sont condamnés à l’échec ou à la délinquance. Vous êtes un bel exemple pour eux.

Si elle venait de l’Eastside, moi, je venais du Nevada. Je lui avais décrit en gros ce que c’était, le Nevada, et ce qui avait fait que je me retrouvai à L.A. Je lui souris.

-Ouais, ce n’est pas loin, j’y retourne quand j’ai un peu de temps libre. Souvent avec Duncan.

Puis, avant de commander la carte des desserts, je lui avais fait un aveu concernant BleedingHeart. J’étais tellement fier que je pouvais pas m’en empêcher.

Et ce fut un plaisir de voir l’enthousiasme de la jeune femme qui promit de ne rien dire, ajoutant qu’elle n’était pas ce genre de journaliste. Je lui fis un clin d’œil.  

-Je le sais… Si je pensais que c’était le cas, je ne vous l’aurais pas dit.

Et j’éclatai de rire quand elle affirma que si elle devait tout dire sur Howard Stone, elle en aurait pour 4 heures d’antenne.

-Ca ne m’étonne même pas.

Pour avoir eu Stone en cellule pendant toute une nuit, je me doutais qu’il ne devait pas en être à son coup d’essais.

La carte des desserts arriva, puis les desserts eux-mêmes pour lequel j’avais, encore une fois, suivi les goûts d’Alexie que je savais gourmande… Et je faisais bien parce que ce fut excellent.

Notre repas terminé, nous avions encore parlé un long moment de tout et de rien, de choses beaucoup plus légères aussi. Comme convenu, je lui laissai payer l’addition, puisque cela lui faisait plaisir. Elle m’avait invité à dîner, inversant les rôles, autant pousser le jeu jusqu’au bout.

Puis, nous étions sortis du restaurant et, au moment de devoir nous séparer pour récupérer nos voitures respectives, je m’étais placé face à elle, grattant un peu nerveusement mon crâne. Alors autant faire ni une ni deux et aller droit au but.

-Je veux vous revoir.

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MessageSujet: Re: It's not a date...Is it? |Jordan|[TERMINE]   It's not a date...Is it? |Jordan|[TERMINE] I_icon_minitimeDim 3 Sep - 10:04



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ft. Jordan Keller


Alexie s'intéressait vraiment beaucoup à l'histoire et aux ressentis de Jordan, il avait totalement raison pour la famille et pour s'en sortir, il n'y avait que deux choses qui pouvait sortir quelqu'un de cette idée de mal être et c'était la famille et nous-même. Alexie se souvenait de sa phase de deuil, au moment où son mari était mort, elle s'était reposé sur sa famille mais de son côté, tout avait été bien différent de maintenant, elle avait succombé à tous les excès quitte à parfois en être malade.  Sa famille et ses amis avaient été témoin, impuissants de cette Alexie qui était tombé et ne se relevait pas. C'est finalement au bout de deux ans qu'elle eut le déclic après avoir retrouver son carnet de prise de notes. Il fallait de la volonté pour avancer et Alexie l'avait retrouver à ses 31 ans.

Puis, ils avaient parler de la guerre de Vietnam, bien sûre, elle avait penser à Roger Stone, le frère d'Howard qui était mort pendant cette guerre, elle hocha la tête au discourt du policier, comment aurait-il pu revenir? Et si ça aurait été le cas, elle était certaine que les parents Stone auraient délaissé d'avantage Howard. Dans cette histoire, il n'y avait pas qu'Howard de fautif, les parents aussi, elle se souvenait qu'ils n'étaient pas assez attentifs envers lui, même les parents Greatfiled l'étaient d'avantage avec son meilleur ami. C'était malheureux à dire cela, mais heureusement qu'il n'était pas revenu, sinon Howard aurait été encore plus mal loti que ce qu'il a été. L'Eastside n'avait pas arranger son comportement, elle qui avait réussit à s'en échappé, elle savait et avait vu de loin les ravages des Los Diablos, arrivant petit à petit dans le quartier de son enfance. Elle avait entendu sa mère, la voix tremblante au téléphone, lui annoncer qu'il y avait de plus en plus de policier dans les rues et qu'il était impossible, à présent, de marcher dans la rue en pleine nuit sans se faire raquette ou tuer. Heureusement que des gens comme Jordan était là, peut-être qu'ils temporisait la situation.

Elle savait la chance qu'elle avait eu de se sortir de ce lieu, elle avait même proposer à ses parents mais ils n'avaient pas voulu, elle passait souvent dans l'Eastside, parfois, elle faisait une surprise à son père et se mettait aux fourneaux avec lui pour concocter ses superbes Nachos, ce qui amusait les gens qui étaient là. Elle y passerait peut-être plus souvent maintenant qu'elle savait que Jordan y allait... Il avait tout de même de l'avance sur elle au sujet du lieu où elle avait habiter vu qu'il était flic à cet endroit mais, elle, ne connaissait pas le Nevada, il disait y retourner parfois et, elle aurait eu assez de crans, elle lui aurait demander de venir la prochaine fois, non pas pour connaître sa famille -elle n'était pas assez proche de lui pour cela- mais pour connaitre l'endroit et l'atmosphère dans lequel il avait grandit. Elle lui avait sourit doucement, sa main toujours dans la sienne, alors que la carte des desserts étaient arrivés.

C'est à ce moment là qu'il lui annonça que l'album de Bleeding Heart allait sortir, Alexie fut très heureuse qu'il lui confesse cela. "Je pourrais même les invités dans une prochaine émission pour en faire la promo!" avait-elle dit joyeuse. "Je dois contacter bientôt ma boite pour leur dire que les émissions reprennent bientôt, je ne sais pas encore quand, mais je pense pouvoir revenir d'ici novembre ou décembre.Pourquoi pas faire une émission spécial noël?!" les idées fusaient dans sa tête en se plongeant dans les yeux de Jordan. Elle l'avait fait rire en parlant d'Howard et trouvait son rire très beau. La suite de dîner s'était merveilleusement bien passé, bien sûre, elle avait enlevé sa main de celle de Jordan pour déguster son dessert, mais cela n'enlevait en rien les conversations et la bonne humeur des deux personnes.

Un petit vent frais était arrivés quand ils sortirent du restaurant, ils allaient devoir se quittés là, puisqu'ils n'étaient pas venu ensemble jusqu'au restaurant. Elle lui avait sourit alors qu'il s'était mit face à elle. Sa phrase tomba rapidement, ce qui fit rire Alexie. "Mais on va se revoir, vous devez me faire mes cours monsieur le professeur" avait-elle dit amusée. Elle prit sa main et sortit un stylo de son sac, elle nota alors son numéro dans la paume de sa main. "Dès que vous êtes disponible, téléphonez moi. C'est peut-être pas moi qui répondrait, vu que je loge chez un de mes amis, mais il me donnera le combiner, ne vous en faites pas."




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MessageSujet: Re: It's not a date...Is it? |Jordan|[TERMINE]   It's not a date...Is it? |Jordan|[TERMINE] I_icon_minitimeDim 3 Sep - 14:06



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ft. Alexie T.Greatfield


Alexie me donna l’impression que la sortie de l’album de BleedingHeart la réjouissait autant que moi. Et, comme j’avais bien écouté ce qu’elle m’avait dit jusque-là, je pouvais même être sûr que ce n’était pas qu’une impression.

Elle voulait inviter BleedingHeart dans son émission, pour faire de la promo. Un sourire illumina mon visage et pas parce qu’elle voulait aider le groupe de mon petit frère, non. Elle ajouta qu’elle devait recontacter ses studios pour annoncer son retour prochain.

Je l’avais regardée dans les yeux, toujours souriant. Un beau sourire.

-Ils en seraient heureux.

Ce qui me rendait heureux, moi, c’était de la voir planifier l’avenir alors qu’au début de ce dîner, elle avait annoncé ne pas savoir quand elle serait capable de réapparaître sur les petits écrans de Californie.

Parce que si elle voulait faire une émission spéciale noël, ça impliquait qu’elle revienne vraiment bientôt !

Notre dessert dégusté, nous étions sortis du restaurant et j’avais confirmé avoir envie de la revoir. Je n’avais pas précisé que c’était pour les « cours » que je lui avais proposé, parce que ça aurait été mentir, vu que ce n’était pas forcément le cas.

Elle rigola et ça me fit sourire… Et elle me rappela aussi les cours que je lui avais promis. Elle prit ma main et y nota un numéro de téléphone, affirmant qu’elle logeait chez un ami et demandant à ce que je l’appelle dès que je serais disponible.

Je hochai la tête, regardant quelques secondes le numéro, avant de lui sourire en la regardant dans les yeux.

-Ok… On fait comme ça !

Je fis un pas en avant et déposai un baiser sur son front.

-Faites attention à vous, ok ?

Après un dernier sourire, je m’éloignai pour aller récupérer ma voiture, sachant très bien que, de retour au boulot, j’allais vivre un véritable interrogatoire de la part de Conrad.

@ Billy Lighter


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