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 He Runs, He Runs, The Ferret! [PV Edward Fleming][Terminé]

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Samantha Ricci
Samantha Ricci


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MessageSujet: He Runs, He Runs, The Ferret! [PV Edward Fleming][Terminé]   He Runs, He Runs, The Ferret! [PV Edward Fleming][Terminé] I_icon_minitimeLun 3 Juin - 22:09



He Runs, He Runs, The Ferret!
ft. Edward Fleming






Il n’aura pas fallu beaucoup de temps à Alice Conti, ma belle-sœur, pour établir une vengeance sanglante contre Edward Fleming. Et devinez à qui elle donna la mission d’amener Edward là où elle le voudrait ?  Je n’avais pas beaucoup d’autre choix que d’obéir, notre famille ayant été largement décimée, le laissant que les filles du clan et quelques soldats encore prêt à œuvrer, même sous les ordres d’Alice.

Ce qu’adviendra la Casa Nuova ensuite, nul ne le sait.

Pour le moment, ce qui compte, c’est de remettre à Fleming la monnaie de sa pièce.

Le scénario à été prévu au plus simple. Je dois me rendre chez Edward, lui dire que sa tête est mise à prix et que moi, par un élan de bonté d’avoir été épargnée de sa folie meurtrière, je suis accourue le mettre au courant puis l’aider à prendre la fuite.

Pour ma belle-sœur tout est tracé, et simple.

Pour moi, ça l’est un petit peu moins puisque je sais que ce n’est pas Ward qui est venu décharger sa haine contre les Conti. J’ai donc prévu lui dire qu’une tuerie a eu lieu et que les soldats survivant l’attendent à un endroit précis pour établir le plan de la contre-attaque.

Ça peut sembler être simple.

Je doute qu’Edward me suive de son plein gré, uniquement parce que je le lui aurai demandé.

Je me suis tout de même mise en route vers Santa Monica là ou se trouve l’appartement de l’ex soldat numéro un de la Casa Nuova et, une fois devant son immeuble, j’ai attendu de le voir rentrer avant de sortir de ma voiture.  Je l’avoue, mon cœur bat à tout rompre, j’ai les jambes molles et je voudrais être n’importe où sauf ici.

Je voue une haine profonde envers Fleming mais j’ai quand même conscience que je vais être complice d’un meurtre. Les cadavres des Conti ne sont même pas encore froids ! Je suis encore sous le choc de les avoir vus se faire tuer que je dois marcher dans un plan machiavélique.

Le choix est quand même vite fait. Je sais qu’Alice ne cherchera plus après moi quand Fleming sera mort et qu’elle aura sa vengeance et que je serai libre de vivre ma vie comme je l’entends et que plus aucune menace ne planera au dessus de la tête de Daniele, Erik et Tony.

J’entre dans l’immeuble et presse le bouton correspondant à l’appartement de Fleming.  Les secondes semblent s’écouler avant qu’un déclic se fasse entendre me signifiant que la porte venait d’être déverrouillée et que je pouvais monter. Et à voir la tête d’Edward, c’est visiblement pas moi qu’il attendait ce soir.  Je plonge vite dans mon petit scénario, je me dois d’être convaincante.

- Edward ! Oh, Dieu merci vous êtes là ! Vous allez bien ?

Je parle vite, paniquée et quand je suis devant lui, je pose ma main sur son avant-bras, déjà prête à faire demi-tour en l’entraînant avec moi.

- On vous a prévenu ? C’est horrible !  Angelo… Luca…  Tous… Mort !! Edward, nous avons besoin de vous, Alice vous demande !



@ Billy Lighter
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Edward Fleming
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MessageSujet: Re: He Runs, He Runs, The Ferret! [PV Edward Fleming][Terminé]   He Runs, He Runs, The Ferret! [PV Edward Fleming][Terminé] I_icon_minitimeMer 5 Juin - 9:42



He Runs, He Runs, The Ferret!
ft. Samantha Mancini


Hier, c’était le traditionnel dimanche de rassemblement des Conti… Un rassemblement auquel je suis, d’habitude, convié. Un des seuls moments où j’ai la chance de pouvoir y voir Samantha… Mais cette fois-ci, je n’y étais pas invité pour la simple et bonne raison qu’Angelo m’avait bien fait comprendre que je ne pouvais plus approcher sa belle-fille. Il m’avait sorti tout un beau discours sur le plan que mettait en place Samantha pour coincé Ricci. Moi, je savais que ce qu’elle faisait c’était protéger le manager d’une attaque de la Casa Nuova. Je savais que Samantha jouait les agents doubles pour Ricci et non contre lui parce qu’elle l’aimait…

Pourtant, je n’avais rien dit à Angelo. Rien du tout… Parce que je savais que si je le faisais, il risquait d’envoyer Samantha ailleurs ou de l’éliminer. Dans les deux cas, je savais que je ne la reverrais jamais.

Alors, je n’avais rien dit… Samantha s’en rendra compte et peut-être que ça fera son chemin dans son esprit.

J’avais passé mon dimanche chez moi enfermé entre mes quatre murs à penser à elle. Je fis pareil le lendemain sans même allumer la télévision. En réalité, le lundi, je m’attendais à recevoir un coup de fils d’Angelo pour une éventuelle mission qui m’aurait permis de passer le temps mais le téléphone ne sonna pas une seule fois. Même pas cette après-midi. Alors, je sortis un moment pour aller manger dans un restaurant dans la rue un peu plus bas. Il y avait pas mal de bons restaurants à Santa Monica et j’avais déjà mes préférés. Celui-là en faisait partie. C’était un restaurant italien.

Ouais, tout me ramenait à Samantha…

Je remontai dans mon appartement après avoir mangé. Mais à peine je m’étais assis dans mon fauteuil, près à allumer la télé, j’entendis qu’on sonnait. Je m’attendais à un soldat d’Angelo ou même à Luca… Quelqu’un qui viendrait me donner quelque chose à faire en somme. Je déverrouillai la porte avant d’ouvrir celle de mon appartement surpris de voir Samantha de l’autre côté. Tellement surpris que ça c’était vu sur mon visage.

-Samantha ?

Question idiote mais qui témoignait de ma surprise. Je croyais qu’elle ne voulait plus me voir après ce qu’il s’était passé la dernière fois… Moment où elle m’avait bien fait comprendre que mes sentiments envers elle étaient très loin d’être réciproques.

Elle semblait affolée et les mots sortaient de sa bouche à une vitesse hallucinante. Elle demandait si j’allais bien ce qui me fit lever un sourcil.

-Oui…

Elle n’allait pas bien. Sa respiration était rapide et ça augmentait... Je sentais la panique s’emparer d’elle. Je plissai les yeux alors qu’elle disait sans transition que tout le monde était mort.

Angelo…

Luca…

Tous…

Mon cœur ne s’accéléra même pas. Parce que ce n’était pas tellement surprenant qu’un chef de mafia se fasse assassiner… C’était une issue possible. Mon ex-beau-père, Riccardo, s’était fait assassiné par les Los Diablos (ses Los Diablos)… Et le coupable de ce meurtre-ci étaient sûrement les mêmes. Après tout, j’avais tiré sur la petite-amie du chef des Los Diablos.

Angelo s’attendait à quoi ? Il n’aurait pas dû m’éloigner. Si j’avais été là, il serait encore en vie.

Si je suis son soldat numéro 1, c’est pour quelque chose…

Et maintenant, c’est sa fille qui me demandait. Samantha était déjà prête à partir mais je la retins par le bras pour lui parler doucement.

-Attends… Calme-toi, Samantha…

Trop peu d’explications… Trop de flou. Je voulais en savoir plus.

-Il faut que je prenne quelques trucs avant de partir…


D’un signe de tête, je l’invitai à entrer. Je lâchai son bras lui tournant de dos pour prendre ma veste en cuir noir tout en parlant.  

-Il s’est passé quoi ? Quand ils ont été tués ? Tu entends qui pas « tous » ? Tu as vu ce qu’il s’est passé ? Qui a fait ça, Samantha ?

Ça faisait beaucoup de questions mais je les avais posées lentement et calmement. Je savais déjà qu’Alice ne faisait pas partie des victimes. Et Samantha non plus ce qui était le principale, finalement même si savoir Angelo mort rendait l’avenir de la Casa Nuova plus qu’incertain.

Et le mien avec…

Je me dirigeai vers un tiroir laissant Samantha parler. Je l’ouvris pour en sortir un 9mm et un chargeur.

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Samantha Ricci
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MessageSujet: Re: He Runs, He Runs, The Ferret! [PV Edward Fleming][Terminé]   He Runs, He Runs, The Ferret! [PV Edward Fleming][Terminé] I_icon_minitimeMer 5 Juin - 20:10



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ft. Edward Fleming






Je me prends à mon propre jeu. Toutes émotions qui m’ont habitée et qui semblent s’être ancrées en moi depuis que j’ai vu cette pauvre Rita s’effondrer devant mes yeux,  remontent et me font trembler comme une feuille alors que je me tiens devant Edward Fleming. C’est cette douleur, celle d’avoir vu de mes propres yeux ce jouer un massacre, bien plus que la peur de me retrouver avec Fleming qui me rend vulnérable en ce moment.

Sans prendre le temps de respirer, parce que de toute manière, l’air passe avec difficulté dans ma tranchée, je lui déballe l’histoire, sans pour autant y ajouter de détails. Tout ce que je veux, c’est qu’il me suive et qu’on en finisse une bonne fois pour toute. Je veux rejoindre Daniele, pleurer contre son torse, décanter toute cette horrible histoire et qu’il m’aide à traverser les prochaines nuits que je ne doute pas seront hantés d’images du drame.

Mais Edward m’arrête en plaçant sa main sur mon bras, me demande de me calme, se à quoi je me retiens bien de lui dire que je ne saurai me calmer que lorsque je le verrai lui aussi avec une balle entre les deux yeux.

Il veut des détails.

Je vois ça un peu comme le dernier repas du condamné et, je lui dois au minimum un complément d’information.

- Quelqu’un est entré. Je me trouvais à la cuisine avec Rita, Daria et d’autres femmes, des femmes de soldats. Nous avons entendu… des vois s’élever, puis Daria a crié. Elle a dit ‘’ Il les tues tous !’’ puis Rita s’est mise à hurler et s’est avancé vers le salon puis je l’ai vu, tomber au sol, du sang s’écoulait de sa bouche et…

Et j’éclate en sanglot.

Je l’aimais, malgré tout, cette bonne Rita de qui j’aurais probablement dû m’inspirer pour être une meilleure épouse. Ne rien dire, sans pour autant ne rien voir. J’en étais incapable et j’ai détourné Mario de ce qui aurait été son avenir.

Au travers de mes larmes, je continu mon récit lui expliquant que l’homme était cagoulé, très grand, de larges épaules, et qu’il a tiré les autres femmes et que par réflexe, je me suis laisser tombée au sol et que c’est peut-être ce qui m’a sauvé.

- Il m’a peut-être cru morte, je n’en sais rien. Je suis resté là longtemps, sans bouger, jusqu’à ce que j’entende Alice hurler et que son époux me sorte de là et je les ai vus, morts sur le plancher du salon. Angelo, Luca, le Consigliere, les Capos et leurs soldats. Tous…morts…

Je soutiens alors le regard d’Edward.

- Alice demande à vous voir parce que vous êtes celui en qui Angelo avait le plus confiance et le seul vivant et capable de l’aider à orchestrer sa vengeance. Elle m’a demandé de venir vous chercher et, vous voyez, malgré tout mon allégeance demeure aux Conti, ma famille. Il faut que vous venez avec moi… j’ose lui tendre la main puis m’approcher de lui alors que j’adopte un ton que jamais je n’aurais cru prendre avec lui, Viens avec moi, Ward.


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Edward Fleming
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MessageSujet: Re: He Runs, He Runs, The Ferret! [PV Edward Fleming][Terminé]   He Runs, He Runs, The Ferret! [PV Edward Fleming][Terminé] I_icon_minitimeJeu 6 Juin - 10:10



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ft. Samantha Mancini


L’histoire était floue et je demandai des détails à Samantha tout en me dirigeant vers un tiroir pour en ressortir une arme que je chargeai directement prenant bien soin de sortir un autre chargeur que je mis dans la poche de ma veste tout comme l’arme alors que Samantha m’expliqua que quelqu’un est entré et a fait feu dans la villa des Conti un jour où tout le monde y était rassemblé.

J’aurais dû y être… C’est l’idée qui tournait en boucle dans ma tête. J’aurais dû y être et je l’aurais tué.

Samantha s’arrêta au moment le plus sanglant de son récit et se mis à éclater en sanglot. Je la regardai mon regard exprimant de la tristesse. Pas pour ce qu’il s’était passé mais pour elle. Pour Samantha que le massacre semblait avoir touché très profondément. Je n’aimais pas la voir comme ça.

Je n’aimais pas voir les larmes quand elles émanaient de quelqu’un que j’aimais. Et j’aimais Samantha. Je ne pouvais rien contre ça.

Mon regard ne changea pas quand elle me décrivit le coupable. La description me fit tiqué parce qu’elle ne correspondait pas à un Los Diablos. Aucun d’entre eux n’était grand de mon point de vue. Alonso, qui avait l’habitude de se charger de ce genre de mission, était même particulièrement petit.

C’était bizarre…

Mais je continuais quand même d’écouter Samantha qui expliquait s’en être sortie en jouant la morte. C’est Alice qui l’avait retrouvée par après. Le bilan semblait lourd. La Casa Nuova était décimée.

Presque décimée. J’étais toujours vivant.

La voix encore pleine de sanglot Samantha ajouta qu’Alice voulait maintenant se venger et avait besoin de moi pour ça. Celle que j’aimais en profita pour me montrer que, malgré tout, elle restait fidèle à sa famille.

Il y avait un hic dans son récit. Un détail qu’une question suffirait à éclaircir.

Mais je ne le soulevai pas tout de suite. Parce que Samantha tendit la main vers moi me parlant sur un ton qui m’arracha un frisson. Elle me tutoyait chose qu’elle n’avait jamais fait auparavant.

Je regardai sa main tendue avant de remonté mon regard pour croisé le sien. Je pris sa main et m’approchai d’elle. Doucement, je pris son visage entre mes mains et séchai ses larmes avec mes pouces.

-Chut, Samantha… Tu as survécu… C’est fini maintenant.

Ma voix était rassurante mais je ne tentais rien d’autre que ça. Je ne voulais pas que ça finisse comme la dernière fois. Je caressai sa joue avant de reprendre sa main dans la mienne.

-On y va.

Où ? Je n’en avais pas la réponse. Mais je savais que Samantha me la donnera. Je tenais toujours la main de Samantha et on se dirigea vers la sortie. Je ne la lâchai que pour verrouillé la porte de mon appartement avant de la reprendre.

Sur le chemin vers ma voiture garée en bas de l’immeuble, je finis par soulever le détail qui m’ennuyait dans l’histoire de Samantha. En réalité, c’était plus qu’un détail… On allait mener une vengeance. C’était logique.

Mais contre qui ?

Je parlais calmement descendant les escaliers qui menait à la sortie de l’immeuble.

-Sam… Contre qui on se venge ? L’homme était cagoulé… Tu n’as, donc, pas vu son visage… Comment Alice peut-elle savoir contre qui se venger ? Quelqu’un a revendiqué ou laissé un indice ?

C’était le seul moyen de savoir qui était le coupable. Parce que, sinon, je ne voyais pas comment Alice pouvait savoir sur qui frapper. Alice était intelligente. La digne fille de son père. Je la voyais mal frapper dans le vide ou préparer une vengeance sans être sûr qu’elle frappait sur la bonne personne.


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Samantha Ricci
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MessageSujet: Re: He Runs, He Runs, The Ferret! [PV Edward Fleming][Terminé]   He Runs, He Runs, The Ferret! [PV Edward Fleming][Terminé] I_icon_minitimeVen 7 Juin - 4:10



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ft. Edward Fleming






L’histoire en elle-même suffit à raviver ma douleur et me donner toute la crédibilité dont j’ai besoin pour qu’Edward Fleming adhère et accepte de me suivre. En ce moment le choc est tel que je ne sais plus si je suis soulagée d’être délivré du joug de mon beau-père et de savoir Daniele, Erik et le petit Tony délivrés de l’épée de Damoclès qui menaçait au dessus de leurs têtes ou si je suis ébranlée de toute cette violence qui s’est jouée sous mes yeux, entraînants la mort d’innocentes personnes parmi les autres.

Malgré toute la haine qu’il m’inspire, Edward me donne quand même un certain réconfort que je refuse de repousser, en essuyant mes larmes. J’ai fait preuve de beaucoup de sang-froid dernièrement, pas étonnant que les nerfs me lâchent. J’aurais préféré cela dit être avec Daniele plutôt qu’ici, avec celui qui a fort probablement tiré à bout portant sur Maritza Cortez.

Edward me tient la main en quittant son appartement. Je voudrais fuir mais je n’en fais rien, prenant sur moi de rester bien ancrée dans mon rôle et refusant d’y déroger pour rien au monde.  Cela ne sera pas terminé tant que Fleming sera encore en vie !

Mais avant de passer la porte, Edward me questionne sur un point que je n’avais pas vu venir. Une question que j’aurais pourtant dû prévoir et composer une réponse qui tienne. Je n’ai pas le temps de réfléchir et préfère lui retourner la question.

- C’est à toi de nous le dire.

Nous sortons de l’immeuble et je regarde à gauche et à droite, m’assurant que la rue est déserte avant de le suivre vers sa voiture.

- Tu es… étais le soldat numéro un d’Angelot et Alice croit que tu es le mieux placé pour dresser la liste de ceux qui pourraient revendiquer la tuerie.

N’est-ce pas logique ?

Il faut que ça le soit.

Je passe mon temps à jeter des coups d’œil par-dessus mon épaule, regardant tantôt derrière, tantôt sur ma droite, de l’autre côté de la rue. J’ai peur qu’Alice n’ait joué de finesse et envoyé quelqu’un  plus tôt que prévu, peut-être de peur que je n’arrive pas à entraîner Ward là où elle voulait le voir.

- Alice compte sur toi, tu es son dernier espoir, tu comprends ?

En tant que dernier survivant de la horde des soldats Conti, si j’étais Fleming je serais flatté de savoir que la fille d’Angelo place en moi de si gros espoirs, réclamant même ma présence immédiate.

- Il faut se rendre près de la frontière, Alice croit que les lieux habituels sont trop risqués.  Il y a de la surveillance policière partout, ont parles du plus gros massacre que Los Angeles à connu.
C’est… tellement absurde !


Tout est encore trop irréel pour que je percute vraiment l’ampleur de la situation. J’en ai bien conscience mais ça demeure quand même brumeux dans ma tête, comme si je faisais un cauchemar éveillée.

Et la suite des choses ne m’aidera en rien, je le crains.


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MessageSujet: Re: He Runs, He Runs, The Ferret! [PV Edward Fleming][Terminé]   He Runs, He Runs, The Ferret! [PV Edward Fleming][Terminé] I_icon_minitimeVen 7 Juin - 12:16



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On venait de mettre les pieds dans la rue en bas de mon immeuble quand ma question trouva une réponse. Je ne m’attendais pas vraiment à cette réponse. C’était à moi de leur dire qui était le coupable ? Alice pensait que comme j’étais le soldat numéro un d’Angelo, je pourrais savoir qui à potentiellement orchestré cette tuerie.

Oui… J’avais des suspects…

Mais ça ne restait que des suspects… Si Alice s’attendait à ce que je lui donne avec certitude le coupable, elle allait déchanter. C’était sûrement les Los Diablos… Ils avaient le plus gros mobile… Mais ça pouvait bien être la Famille de Los Angeles qui viendrait éliminer la mafia concurrente.

Je fis une moue pensive jetant un œil vers Samantha qui ne cessait de regarder derrière elle et de l’autre côté de la route. Elle n’avait pas la conscience tranquille. Logique. Elle s’attendait sûrement à ce que le type revienne achever le travail. Parce que le travail n’était pas terminé.

J’étais là… Et si c’était les Los Diablos, il savait qu’ils m’avaient manqués.

J’étais le dernier espoir de la Casa Nuova… C’était les mots de Samantha.

-J’ai des suspects… Je sais qui a le plus gros mobile.

J’étais prêt à répliquer en retour. Rien que pour avoir la chance de pouvoir tirer sur Alonso ou un de ses sbires…

Quant à savoir où on allait, je tiquai un peu quand Samantha me disait qu’on devait aller à la frontière. Alice semblait avoir peur de la surveillance policière. C’était aller loin pour être sûr de ne pas être suivi ou quelque chose du genre. Beaucoup trop loin…

-C’est aller loin pour un brainstorming…

Si elle avait le coupable et qu’il était à la frontière, je comprendrais l’idée… Mais là, juste pour mettre en place un plan… Il y avait plus près de L.A. que ça. Alice aurait-elle peur ? Non… Ce n’était pas son genre. Elle était le portrait craché de son père. Encore plus que ne l’était Luca.

Je sentais que quelque chose clochait… Mais je n’arrivais pas à remettre en doute la moindre parole de Samantha.

Je n’en avais pas envie.

Une Samantha qui continuait de regarder autour d’elle alors qu’on approchait de ma voiture.

-Tu n’as pas à t’en faire… Personne ne nous descendra au beau milieu de Santa Monica… Il faudrait être stupide pour faire ça.

Une attaque pareille serait trop risquée. Surtout que personne ne savait où j’habitais. Si c’était le cas, on serait déjà venu me descendre.

On arriva à ma voiture et je lâchai la main de Samantha pour grimper côté conducteur la laissant prendre place à mes côtés. Je démarrai rapidement et nous mis en route vers la frontière. Nous deux… Samantha et moi… C’était pas ça que j’avais toujours désiré ? Elle et moi, sur les routes ?

S’il ne fallait qu’un massacre de quelques mafieux pour ça… Ce n’était pas bien cher payé.

-Il y a de forte chance que les coupables soient les Los Diablos. Angelo a attaqué la tête du gang il y a quelques jours. J’étais chargé de la mission. Le problème c’est qu’il m’a envoyé descendre un des proches du chef des Los Diablos pour l’intimider. C’est une tactique à double tranchant en général parce que ça peut fonctionner tout comme ça peut entrainer une vengeance.

Apparemment, Reed avait opté pour la vengeance.

-Ça peut être ça… C’est le plus plausible… Même si je ne connais pas un seul Los Diablos qui soit grand. Celui qui s’occupe des missions d’exécutions pour les Los Diablos est un peu plus grand que toi… Ça ne colle pas à ta description.

Sa description était plus proche de moi que d’Alonso, à vrai dire… Je regardais de temps en temps vers Samantha.

-Alice nous attends où à la frontière ?

Elle était grande la frontière…



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MessageSujet: Re: He Runs, He Runs, The Ferret! [PV Edward Fleming][Terminé]   He Runs, He Runs, The Ferret! [PV Edward Fleming][Terminé] I_icon_minitimeSam 8 Juin - 3:42



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Je n’ai pas la conscience tranquille pour plusieurs raisons. La fatigue, le stress, les émotions en montagnes russes et en quantité plus que suffisante auront bientôt raison de moi à ce rythme et j’espère donc que de livrer Edward à Alice Conti comme elle me l’a exigé mettra un terme à tout ceci.

Quelque part dans ma tête, une petite voix me cri que je me fourvoie royalement mais je préfère ne pas l’écouter, du moins, pas tout de suite. Gérons une mission à la fois. Étrangement, je ne peux m’empêcher de penser à Mario et à ce qu’il penserait s’il voyait ce dans quoi je m’enlise en ce moment. Il ne serait pas fier de sa femme.

- Tes soupçons suffiront à Alice, j’imagine qu’elle a sa propre idée et qu’elle se fit sur tes noms pour valider les siens.

Je ne désire pas m’avancer sur mes propres suppositions,  mon talent d’actrice ayant ses limites, tout comme mes nerfs et puis j’ai suffisamment avancé mes dires en donnant une description erronée de l’auteur de la tuerie.

Je crains la suite comme je crains la fuite. Je n’arrive plus à savoir où j’en suis au travers tout ça. Je hais cet homme dont je suis chargée d’escorter vers une mort certaine, je devrais m’en réjouir mais je n’y arrive pas. Ce sera un mort de plus sur ma conscience. Je n’ai plus assez de doigts ni même d’orteils pour tous les compter.

Tout ceci n’aura jamais de fin.

Jamais.

Edward me sort de mes pensées et dans mon limage d’ongles express avec les dents en me disant que de rejoindre l’orpheline Conti à la frontière était un peu loin, surtout si ce n’est que pour réfléchir.

- Elle est théâtrale. C’est Alice, tout simplement, pourquoi faire simple quand cela peut être compliqué.

Ça, c’est un fait véridique. Cette femme a le sens du drame très développé. Son mariage n’aurait su être célébré sans qu’elle soit certaine qu’il ne fut pas plus gros, plus somptueux que celui de son frère. Le mien.  Aux services funèbres de ses frères, celui de Mario, puis celui de Luigi, il avait fallu qu’elle monopolise à elle seule le droit du deuil en y allant d’un éloge interminable, entrecoupé de sanglots à renflouer les rivières...

Une fois dans la voiture d’Edward, nous prenons le chemin en direction de la frontière, bien évidement, non pas le poste frontalier mais un chemin qui mène vers un boisé à traverser avant de se retrouver devant une plaine qui  pointe vers la promesse de liberté à quiconque voudrait recommencer une nouvelle vie.

- Il faudrait être stupide pour tuer la tête d’une famille dans sa propre demeure, en pleine réunion de famille. Pourtant, c’est bien ce qui est arrivé. Et voilà où nous en sommes.

Avant même qu’il n’ouvre la bouche pour me donner sa première théorie qui est plus près de la vérité qu’il ne peut le croire, je peux la voir se monter de toute pièce dans sa tête. J’ai semé la graine dans sa tête et déjà, elle fait son œuvre, germe et allonge ses racines pour se solidifier et ne demande qu’à être exposée.

- Le chef des Los Diablos ? Personne n’en a entendu parler.  

J’apprends et retiens ce que je dois savoir pour Daniele, pour qu’il puisse confirmer à son ami ce qu’il sait déjà, pour la forme.  La petite amie de Jimmy Reed n’a pas été  touchée par hasard, c’était un ordre d’Angelo. Bien que la question me brûle les lèvres, je la garde pour moi, parce que je viendrais saboter le plan d’Alice en donnant sur un plateau d’argent à Edward, des raisons plus que suffisantes de se méfier de moi.

Angelo devait savoir que Jimmy Reed, que je découvre être à la tête des Los Diablos, était un ami proche de son neveu et qu’en attaquant Reed, autant pour ébranler le clan adverse, il donnait un avertissement clair à Daniele. Pour en avoir la confirmation, je devrais poser la question à Edward puisqu’Angelo l’aura apporté avec lui dans la tomber, mais ça, je ne peux pas le faire.
Et puis merde, je risque quand même une question détournée.

- Pourquoi maintenant ? Pourquoi Angelo à décidé de viser la tête des Los Diablos en ce moment même alors que sa principale cible était Daniele ? Tu le sais ?

Il aurait pu choisir Erik, ou moi, si son intention était de faire mal à Daniele. Mais si en plus de tout le reste, Angelo voulait s’en prendre au Los Diablos, je serais curieuse de savoir ce qu’il avait en tête.

Je détourne mon regard de la route pour regarder Edward puis à nouveau devant moi.  Edward connait assez des Los Diablos pour savoir qu’il n’y a pas d’armoire à glace parmi eux.  Tout au plus, se sont les armes qu’ils cachent dans leurs pantalons qui leur donnent l’impression d’être plutôt bâti.

- Tu crois que les Los Diablos auraient pu faire une alliance avec la famille de Los Angeles dans le but de se débarrasser de la Casa Nuova ? Si ça se trouve, ce serait l’un des leurs qu’ils auraient envoyé.

Bien sûr, Sammy, continu de mêler les cartes comme ça et tu vas finir par te faire une entorse cérébrale !’’

- Près de la clairière, tu sais, l’ancien poste à essence ? Ensuite par derrière, le chemin qui mène vers la plaine. Elle a dit qu’elle y serait à mi-chemin.

Je sens Edward de plus en plus réticent mais il ne fait pas pour autant demi-tour.


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MessageSujet: Re: He Runs, He Runs, The Ferret! [PV Edward Fleming][Terminé]   He Runs, He Runs, The Ferret! [PV Edward Fleming][Terminé] I_icon_minitimeSam 8 Juin - 10:51



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Donc on allait à la frontière pour un brainstorming. Pour confronter mes idées de suspects à celles de la fille d’Angelo. C’était loin à aller mais Samantha, qui semblait angoissée comme jamais, disait qu’Alice était théâtrale. C’était pas faux. Elle est la reine du mélodrame… Les Italiens, en général, avait le sens du mélo…

-Ouais… C’est pas faux… J’espère qu’elle payera le plein d’essence…


Parce que j’allais devoir faire le plein en cours de route si je voulais arriver à la frontière avant la panne sèche. Alice Conti se fichait de ce genre de détails… Elle était née avec une cuillère en argent dans la bouche. Si elle devait reprendre les rênes de la Casa Nuova, il faudra qu’elle sorte de son petit monde de princesse.

On se mit en route vers la frontière avant que je ne dise ma propre théorie à Samantha. Elle trouvait stupide de faire un tel massacre lors d’une réunion de famille.

-Stupide ? Je ne sais pas… C’est plutôt efficace.


La preuve, les principales têtes de la Casa Nuova étaient tombées et ça ne repousse pas ces choses-là…

Mais je remarquai bien vite que la belle-fille d’Angelo ne savait pas tout. Le Parrain de la Casa Nuova ne lui avait pas révélé l’identité du chef des Los Diablos. Normal dans un sens. C’était une information sensible qu’il ne fallait pas laisser entre les mains de n’importe qui. Il semblerait que ceux qui étaient dans le secret des Dieux sont morts maintenant.

-Si… Moi. Je faisais partie des Los Diablos. Je sais très bien qui est leur chef. Angelo le savait aussi puisqu’il tenait l’information de moi. C’est comme ça qu’on a pu frapper.

Je ne révélai tout de même par l’information à Samantha parce que je savais qu’elle aimait Ricci. Je l’aimais… Mais j’essayais d’être le moins possible aveuglé par ce sentiment.

Mais Samantha ne comprenais pas pourquoi Angelo avait décidé de s’en prendre à la tête des Los Diablos. J’haussai les épaules en regardant la route : la réponse était évidente.

-Pour une question de business. Daniele est une cible d’Angelo mais il ne faut pas oublié que le principe même de la Casa Nuova est le trafic de drogue et que les Los Diablos étaient nos principaux concurrents. Eliminer la concurrence était le but de cette attaque.

En fait, attaquer Reed avait une double but : celui que je venais de dire à Samantha et celui de toucher indirectement Ricci et lui envoyer un message.

Mais si Samantha n’avait pas toute les données à la base, elle avait quand même une théorie qui tenait la route. Celle que les Los Diablos pourraient s’être allié avec la Famille de Los Angeles. C’était possible. Ils étaient alliés en affaire… Ricci était proche de la famille de Los Angeles et du chef des Los Diablos. Oui… Ça se tenait même très bien et ça expliquerait pourquoi la description de Samantha ne me disait rien.

-Possible… La Famille de Los Angeles et les Los Diablos sont en bons termes. Ils commercent ensemble. Mais si c’est le cas alors notre vengeance ne sera pas facile à orchestrer et on devra faire beaucoup de morts pour qu’Alice soit satisfaite.

Moi, ça ne me dérangeait pas. Si c’était bien planifié, ça pourrait même être drôle. Surtout si la finalité consistait à descendre Jimmy Reed.

Quant à savoir où on allait à la frontière, Samantha m’indiqua le lieu. J’hochai la tête.

-Ouais… Je vois où c’est.

Alice nous attendait au refuge. C’est comme ça qu’on appelait ce lieu. Une petite maison en bois qu’Angelo s’était approprié et où nous, ses soldats, pouvait aller se cacher en cas de besoins. C’était aussi l’endroit où on réceptionnait les cargaisons de drogues provenant du Mexique. J’y étais déjà allé plusieurs fois.

Et c’est vers là que je conduis. Le voyage dura quelques heures et je ne m’arrêtai qu’une fois pour faire le plein d’essence et boire un coup. J’appréciai ce voyage avec Samantha même s’il était criblé de long silence.

C’était un début.

Et on finit par arriver devant la petite maison. Il n’y avait rien d’autre autour. Juste des arbres et Giorgio qui montait la garde à l’entrée. Je me tournai vers Samantha.

-Après tout ça… J’imagine que tu seras libre…


Libre de faire ce qu’elle veut… Parce qu’Alice ne courra pas après Ricci. Elle n’était pas du genre à envoyer quelqu’un assassiné un bébé, non plus. Pas sûr qu’elle continuera à faire prospérer la Casa Nuova. Pas après tout ça.

Mon avenir était incertain. Celui de Samantha était rempli de possibilités. Et je savais ce qu’elle allait choisir. D’où mon air un rien triste.

Et c’est tout ce que je disais avant de m’approcher de Giorgio qui me salua et nous fit entrer dans la cabane où se trouvait Alice.

-Ward ! Tu es enfin là !


J’hochai la tête plissant un peu les yeux. Les rideaux étaient tirés et la pièce était remplie de bougie allumée un peu partout. Sandro, le mari d’Alice, était présent ainsi que Giuseppe et Tommaso, deux autres soldats d’Angelo. Giorgio, lui, était rentré à la suite de Samantha.

-Bonjour Alice.

Je me retournai vers elle. L’ambiance était spéciale ici et tous étaient tournés vers moi. J’avais un sale pressentiment qui me faisait froncer les sourcils. C’était quoi cette mise en scène ? Une lubie d’Alice ?

-Je crois savoir qui a fait ça…

Alice avait sa tête des mauvais jours avec son air sévère. Mon regard dévia sur Samantha. Je n’aurais pas dû quitter Alice du regard parce qu’aussitôt je l’avais fait, aussitôt elle avait dégainé son arme.

-Moi aussi, je sais !


Et elle tira dans mon épaule ce qui m’arracha un cri étouffé de douleur et de surprise. Tommaso et Guiseppe me plaquèrent alors à deux contre le mur après m’avoir envoyé un jeton chacun en plein figure. J’étais immobilisé ne comprenant pas, sur le coup, ce qui était en train de se passer.

Je crachai du sang à cause des coups que je venais de prendre. Et Alice restait à distance alors que je relevai la tête vers elle.

-Qu’est-ce que tu fais ?

Elle avait toujours son air sévère et s’approcha d’un pas.

-Je venge mon père, ma mère et mon petit frère. Tu les as tué Ward et tu vas mourir dans d’atroce souffrance pour ça.


Mon visage montrait l’incompréhension. Elle me croyait coupable de ça ? Pourquoi j’aurais tué mon employeur ? Il n’y avait aucun sens à ça ? Mon cœur s’accéléra.

-Je ne les ait pas tué, Alice ! Tu te trompes…

Je me mordis la lèvre de douleur mais tentait de garder mon calme.

-Tu te trompes de coupable.


Puis, mon regard tomba sur Samantha. Elle, elle savait ! Elle était présente !

-Sam… Dis-lui que ce n’est pas moi ! Tu étais là ! Dis-lui ce que tu as vu. Dis-lui ce que je t’ai dit sur les Los Diablos !

Je ne regardais plus qu’elle essayant de la convaincre d’un regard qui la suppliait presque.




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MessageSujet: Re: He Runs, He Runs, The Ferret! [PV Edward Fleming][Terminé]   He Runs, He Runs, The Ferret! [PV Edward Fleming][Terminé] I_icon_minitimeSam 8 Juin - 16:41



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Les liens se font d’eux même dans ma tête, bien que ce fût assez facile avec toutes les informations que j’avais déjà. Avec ce que m’a dit Daniele et ce qu’ajoute Edward, je suis à même de brosser un tableau complet, comme si je pouvais tirer des lignes rouges reliant un visage à un titre, à un groupe, à un crime. Au final, c’est une belle toile d’araignée sanglante qui tient ensemble tout ce beau monde.

Je me risque à parler de Daniele. Je suis curieuse de nature mais dans l’immédiat, je cherche à savoir si je sais vraiment tout où s’il y a encore des choses que j’ignore et qui pourrait changer le cours des évènements futurs. Daniele m’a déjà menti une fois avec les répercussions que nous connaissons aujourd’hui. Je supporterais mal d’apprendre de la bouche même d’Edward que mon petit-ami  a beaucoup plus à se reprocher.

Edward fait la part des choses. Daniele est bien une cible d’Angelo, mais pour le soldat, le plus gros litige, celui qui pourrait expliquer le massacre demeure une question de pouvoir dans la guerre entres les gangs et le monopole  du trafic de drogue.

- Si les Los Diablos avait pour but d’éliminer la Casa Nuova, c’est réussi !

La théorie que j’avance sur une possible alliance entre les Los Diablos et la famille de Los Angeles n’est pas si folle que ça si j’en juge parce qu’ajoute Edward. Les deux gangs commercent ensemble, ce qui laisse supposé que, pour l’instant, il y a une accalmie entre eux. Ça fait du sens de supposer qu’ils aient pu comploter pour éradiquer la Casa Nuova ensuite. Et comme le dit Edward, les morts n’ont pas fini de s’empiler pour assouvir la soif de vengeance de ma belle sœur.

- Il y en a déjà eu trop… Il y en a trop…

J’indique la route à suivre et le reste du trajet se fait plus ou moins en silence, sauf pour quelques remarques de temps en temps pour laisser un peu de place à des suppositions qui pourraient toutes  expliquer ce qui se passe en ce moment.

S’il savait que je l’entraîne volontairement sur de fausses pistes.

Nous faisons un arrêt et, alors qu’il entre dans la boutique pour payer son essence, je passe près de m’enfuir. Je n’en peux plus, mes nerfs… mon cœur… ma tête ! Tout menace de lâcher et, si demain matin on ne me retrouve pas complètement cinglée, ça tiendra du miracle. Je reste, pourtant, et sors de la voiture quand nous arrivons à destination.

- Je ne le serai jamais. , lui répondis-je en pointant Giorgio qui montait la garde devant la petite cabane perdue dans les bois.

Comment pourrais-je vivre libre avec tout ceci sur la conscience ? Je serai à jamais prisonnière de ma tête dans laquelle seront gravés pour l’éternité les dernières heures.

Quand nous entrons, tout va très vite. Alice n’est pas du genre à perdre du temps, de toute manière mais j’espérais… en fait… je ne sais pas ce que j’espérais. Je crois que quelque part en moi, je souhaitais un tout autre dénouement.

Mais Ward se retrouve déjà au sol, une balle dans l’épaule puis roué des coups de Tommaso et Guiseppe. J’en tremble devant se triste spectacle devant lequel je suis impuissante et je me dois de rester stoïque pour éviter de retourner les foudres de ma belle-sœur contre moi.  Pourtant, devant le visage effrayé d’Edward qui me de dire ce que j’ai vu je réponds :

- C’était toi. Tu es entré et tu as tué tout le monde.

Alice se tourne vers moi, me poussant un peu contre le mur, impatiente de savoir ce que m’a dit Ward au sujet des Los Diablos.

- Il voulait que je dise que c’était eux, que je dirige ta haine contre les Los Diablos.  

À partir de là, je n’ose plus regarder en direction d’Edward qui se fait frapper jusqu’à ce qu’il ne bouge plus.  J’ignore s’il vit encore ou s’il est mort quand Alice ordonne à Giorgio de m’escorter jusque chez moi non sans ajouter qu’elle ne m’a jamais aimé et qu’elle ne veut plus jamais me voir rôder autour de sa famille, non plus de prétendre une quelconque affiliation avec les Conti.

Je dois enjamber Edward pour sortir de la cabane, je me sens faible, je n’en peux tout simplement plus.  Jamais je n’ai été très pieuse mais je pris, pour que tout cela cesse, pour que la mort d’Edward soit le point final de cauchemar.

Giorgio me largue à l’entrée de la ville et fait crisser ses pneus en faisant demi-tour pour retourner de là où il vient. Et moi, je déambule sans but précis, morte de l’intérieur.


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MessageSujet: Re: He Runs, He Runs, The Ferret! [PV Edward Fleming][Terminé]   He Runs, He Runs, The Ferret! [PV Edward Fleming][Terminé] I_icon_minitimeDim 9 Juin - 11:03



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Trop de morts… Il y en avait trop pour Samantha. J’entendais dans sa voix qu’elle n’en pouvait plus. Elle était dépassée par le massacre dont elle avait été témoin. Mais je pouvais l’aider… Après avoir vu Alice, je pourrais aider Samantha à traverser ça. Même si ça impliquait toute mon énergie.

En attendant, on avait fait le trajet en silence jusqu’à arriver au refuge où nous attendait Alice. Je trouvais toujours que c’était aller bien loin pour ça. Et chaque fois que j’y pensais, j’avais cette espèce de mauvais pressentiment qui revenait encore et encore. Pourtant, je cherchais à ne pas y prêté attention parce que je croyais Samantha.

Pas Alice… Samantha.

Une Samantha qui sera libre juste après tout ça. Je les avais… Elle aura tout le loisir de rejoindre Ricci. Personne ne l’en empêchera maintenant. Ceux qui auraient pu le faire sont morts. Mais elle déclara en regardant vers Giorgio qu’elle ne le sera jamais. Je le regardais en silence après ces paroles ne sachant pas ce que je devais en retirer pour moi.

On avait, de toute façon, pas le temps de creuser et on entra dans la maison où se trouvait Alice, Sandro et deux autres soldats.

Et je n’eus pas le temps de dire ou faire grand-chose que je me retrouvais avec une balle dans l’épaule et immobilisé à cause des coups de Tommaso et Guiseppe. Je ne compris rien avant qu’Alice me dise qu’elle me croyait coupable du massacre.

Non… Ce n’était pas moi !

C’est ce que je disais suppliant Samantha du regard de dire ce qu’elle avait dit et ce qu’on s’était dit. Je ne savais pas ce qui faisait penser à Alice que j’étais le coupable mais Samantha pouvait changer la donne.

Mais elle ne le fit pas…

- C’était toi. Tu es entré et tu as tué tout le monde.

J’entrouvris la bouche alors que mon regard exprimait l’étonnement et tout un tas de choses dont je n’aurais pas su mettre des mots dessus. Mais le pire… Le pire, c’est la douleur que je ressentais. Ça faisait plus mal que la balle et que les coups. C’était une douleur lancinante qui me prenait à la poitrine. Quelque chose que je n’avais plus senti depuis… Une éternité.

-Sam…

Elle ne pouvait pas me faire ça. Pourtant elle l’avait fait. Me montrant une fois de plus qu’elle me détestait. Si j’en étais là, c’était à cause d’elle. Peu importe qui était le coupable, elle avait profité de sa survie pour m’éliminer en m’emmenant tout droit dans un piège à des centaines de kilomètres de chez moi.

Alice chercha à savoir pour les Los Diablos mais Samantha trouva une réplique à lui servir avant que la fille d’Angelo Conti ne donne l’ordre… Et ça commença… Guiseppe, Tommaso et Giorgio se mirent à trois pour me rouer de coups. Je savais que mes chances de m’en sortir était minces mais je me défendis quand même en envoyant un coup de poings en pleine figure de Guiseppe. Un coup de poing qu’on me fit vite regretter alors que Tommaso sortit sa lame pour me la planter dans le ventre.

Mes chances de survie venaient encore de diminuer.

La douleur me coupa le souffle et je tombai au sol, déstabilisé pas les coups. J’essayais de me protéger et les rares fois où j’ouvris les yeux ce fut pour entrevoir Samantha qui s’était détourné pour ne pas voir alors qu’Alice, elle, regardait avec un sourire déterminé ce qu’il se produisait devant ses yeux.

Les coups de pieds et la douleur finirent par devenir insupportable. Je crachais du sang qui maculait le sol en bois de la maison. Un sifflement dans mes oreilles couvrait légèrement les voix des gens autour de moi alors que les coups continuaient de tomber. Ma vision, elle, se troubla, jusqu’à ce que je n’aie plus de force du tout et que mes yeux se fermèrent alors que je ne me protégeais même plus.

J’étais couché sur le dos. J’entendais de vague voix. Celle d’Alice… Elle parlait de Samantha… Elle parlait à Samantha… Elle ne voulait plus la voir…

-Sam…

Je réussis à dire ça sans me rendre compte que Samantha n’était même plus dans la pièce. Et s’en suivi un autre coup puissant dans ma figure.

Puis, plus rien…


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