Who Am I? Age: 35 Date de naissance: 14/06/51 Localisation: Downtown Birth place: København, Danemark Je suis: fouineur Song: Me Against The World - Simple Plan
Particularité(s) : Cheveux blonds, yeux verts qui caractérisent tous les membres de ma famille, non fumeuse, pas de tatouage.
Caractère
Née d'une noble famille danoise, mon père est propriétaire de la fabrique nationale d'armes. C'est un homme d'affaire en plus d'être héritier d'une grande famille. Il destinait son héritage à Amon. Malheureusement, la vie en a voulu autrement. Et pas de la façon qui lui a le plus plu... J'ai été élevée par cette homme qui n'a aucun scrupule à vendre des engins de mort partout dans le monde. Et il m'a bien élevé. Je n'ai moi non plus aucun scrupule à faire ce qu'il faut pour obtenir ce que je veux sans me préoccuper de la moralité de la chose. Je suis une meneuse et il est inopportun de me désobéir. Je suis intelligente et ait toujours quelques coups d'avance sur mes adversaires. Alors prenez garde... Mais, en dehors de ça, je suis aussi une grande fêtarde, j'adore m'amuser. A condition de sortir avec des gens triés sur le volet.
Description physique
A l'instar de tous les membres de ma famille, je suis blonde aux yeux verts. Je domine le monde du haut de mon mètre 77, je suis donc plutôt grande et ne fait que dix centimètres de moins qu'Amon. Malgré mon visage d'ange, mon regard ne trompe pas. Pratiquement en tout point identique à celui de mon père, il peut être glacial. Et aussi un peu hautain. Mais il faut dire qu'au Danemark, notre famille n'est pas n'importe laquelle.
"6 mars 1954, de mon petit doigt potelé, je suis le tracé parfait du sourcil blond sur l'arcade de mon père. Les yeux verts qui me fixent me fascinent et me terrifient tout à la fois. Comme hypnotisé par son regard et par la courbe des deux traits d'or qui les soulignent, j'écoute attentivement la voix basse de mon père. "Protège ta soeur". J'ai trois ans et je sais maintenant pourquoi je suis né. Cela tient dans ces trois mots. Je suis programmé. Ma mère attire alors mon attention. Elle est belle, malgré une pâleur inhabituelle due à l'accouchement: des cheveux d'or, des yeux verts, elle aussi. Comme les miens. A se demander si c'est fait exprès. Je lui souris, sourire qu'elle me rend. Elle me fait signe d'approcher et mon père qui était accroupi devant moi pour me parler se relève. Il me semble immense. Et malgré le signe de ma mère, je tourne la tête vers mon père, attendant son autorisation qu'il me donne d'un hochement de tête. Alors seulement, j'approche. Je grimpe sur une chaise placée à côté du lit dans lequel maman est allongée. Et dans ses bras, je découvre Freiya. Elle est minuscule, même pour moi qui ne suis pas très grand. Sa peau rose est parfaites, ses yeux clos, sa bouche fermée dans une expression paisible. "Doucement" dit maman alors que j'approche ma main. J'obéis et viens de mon index caresser le front de ma soeur. Elle ouvre les yeux. Des yeux verts. Et dès ce moment, j'ai plus besoin d'elle, qu'elle, de moi."
"10 décembre 1957, on a mit deux boîtes dans la terre aujourd'hui. Je n'ai pas très bien compris pourquoi. Papa m'a dit "Maman est morte, Amon. Ton petit frère aussi." Sur le même ton qu'il disait: "Ne saute pas dans les flaques d'eau, Amon.", "Ne fait pas l'imbécile, Amon.", "Concentre-toi, Amon." ou encore "Recommence, Amon". Je n'avais jamais vu mon petit frère. Il était dans le ventre de Maman. Papa m'expliqua que c'est en voulant sortir qu'il avait tué ma mère... Le soir, Freiya et moi décidons de dormir dans le même lit. Même Papa n'a pas réussi à faire changer d'avis à ma soeur. Il n'arrive jamais à lui faire changer d'avis. Elle gagne toujours. Et alors qu'elle insistait et soutenait le regard de notre père, j'avais lâchement baissé les yeux. Une fois la lumière éteinte, je sens qu'elle enroule et déroule un de ses petits doigts dans mes cheveux d'or. Puis, sa petite voix s'élève, à peine un murmure pour être sûrs que papa, de sa chambre, ne nous entende pas.
-Maman va revenir bientôt.
Ce n'était pas une question. Elle en était sûre. Je la serrai dans mes bras et sentis les larmes couler sur mes joues. J'avais posé la question à mon père, moi. Et il m'avait clairement répondu, ses yeux verts ne cillant pas:
"Non, jamais, Amon."
Et j'avais même pas osé répondre à Freiya. Heureusement, sa respiration calme m'indiqua qu'elle s'était endormie avec ses certitudes."
"15 janviers 1958, ma soeur est magnifique. Ses cheveux d'or lui ruissellent sur les épaules, son rire cristallin est presque une chanson. Et je n'ai qu'elle au monde. Nous nous amusons sur les espaliers installés dans la cour des petits de maternelle. Je monte toujours derrière elle, au cas où elle tomberait. Pas que j'étais assez fort pour la rattraper si jamais elle lâchait prise, mais au moins, je tomberais sur le sol et amortirait sa chute, faute de mieux. Quand soudain, je me sens tiré en arrière et j'atterri dans des bras adultes, mais bien plus fins que ceux de mon père... Qui me prend quand même rarement dans ses bras, d'ailleurs... Et mon regard croise des yeux bruns... La maîtresse de Freiya.
-Amon, ta place est chez les grands, avec tes amis. Tu ne peux pas suivre Freiya tout le temps!
Je la fusille du regard. Elle me reconduit de l'autre côté de l'école. Je me débats, mais pas assez fort. Je pense à mordre. Comment je peux protéger Freiya si je suis de l'autre côté?? Et puis quels amis, hein?? Je pense à lui déchiqueter la gorge, là où la peau à l'air si tendre, à coup de dents. J'ai clairement envie de tuer alors que Freiya me regarde m'éloigner..."
"30 mai 1960, on sort d'une sale période, Amon et moi. Une sale période vécu dans une sale école. Notre père avait choisi de nous en changer par facilité. C'était sans compter sur la méchanceté des autres élèves et des professeurs. Je ne m'en sortais cependant pas trop mal, prenant sur moi, répliquant à la méchanceté par deux fois plus de méchanceté. Ils étaient méchants dans les mots? Très bien, je pouvais faire pire. Quant aux remarques des professeurs. Et bien quand ils m'en faisaient une, je les regardais dans les yeux, inébranlable. Le regard de mon père. Amon, lui, s'en sortait moins bien. Et pour cause: il jouait les ramparts. Il prenait les coups. A la fois ceux qui voulaient l'atteindre, et ceux qui m'étaient destinés. A agir ainsi, il était une proie facile pour les autres. Il s'était fait prendre une fois en ambuscade derrière l'école. Mais c'était moi qui avait raconté l'histoire à notre père. Amon était bien trop fier pour le faire... Et surtout, il avait bien trop peur que Papa le prenne pour un faible. Alors qu'il était loin de l'être. Parce qu'il fallait bien une forme de courage, pour encaisser, non? Et il était en permanence couvert de bleus et avait perdu à moitié l'usage de son oreille droite suite à un pétard que d'autres garçon lui avait fait exploser dedans." Je gagnai donc de mon père notre rapatriement dans notre ancienne école."
"8 octobre 1960, j'ai changé... En fait non, pas vraiment. J'ai toujours été comme ça, j'ai toujours su ce que je voulais. Et j'ai toujours su l'obtenir. Mais maintenant, j'y vais beaucoup plus fort. Je n'hésite plus à mentir, manipuler, effrayer. J'ai changé autant qu'Amon, qui plutôt que de se contenter d'être là pour me protéger, pour protéger aussi les plus faibles que lui (mais il déteste qu'on en parle), attaque de peur qu'on soit attaqués les premiers.
Je me suis cependant fait une amie. Elle était d'ailleurs une ennemie au départ, mais quelques menaces ont eu vite fait de lui faire changer de camp. Et puis, de simple petit chien docile, elle s'était hissée un peu plus haut, au statut de gentille esclave. Puis de là, elle était devenue une amie de qui je me méfiais, avant de commencer à lui faire confiance. Il avait fallu du temps, du moins, pour les gosses qu'on était... Mais finalement, elle avait su comment faire.
Jusqu'au jour où on décida, pour s'amuser, de simuler un combat, comme le faisaient les garçons. Pourquoi eux seuls auraient le monopole de pouvoir se battre, hein? Mais j'avais oublié que mon ombre me suivait partout. Et que le pauvre était un peu traumatisé. Dès que le premier faux coup porté par mon amie m'atteignit, elle fut projetée par terre. Amon s'était jeté sur elle. Ce n'est qu'alors que je remarquai combien il avait changé physiquement: ses bras étaient bien plus musclés qu'avant et il promettait de devenir un homme grand et de carrure plus que respectable. Et ses mains serraient la gorge de mon amie. Il ne lâchait pas. Même sous mes ordres.
J'avais détesté faire ça à mon frère. Mais il fallait que je le trahisse... Sans quoi, il allait avoir d'encore plus gros problèmes s'il ne lâchait pas. J'étais allé le cafter en courrant chez une maîtresse. Et, ils avaient fait lâché mon frère. Puis l'avaient emmené dans une pièce. Je sais pas ce qu'ils lui ont dit. Il ne m'en a jamais parlé.
Et il n'a jamais réussi à m'en vouloir."
"20 avril 1968. Tout dégénère. Tout ça à cause d'une pauvre conne même pas foutue de venir se présenter à cette foutue audience! Je ne comprends pas pourquoi cette conne est tellement débile! Mais je la retrouverai, même si Amon ne sait pas qui elle était, moi, je le saurai. Et elle aura une raison de fuir."
"25 mai 1970, Amon décide de partir pour les Etats-Unis. Un exil, pour se faire oublier un peu au Danemark. Pour ne pas entendre ce surnom qui le poursuit depuis 2 ans. Foutue presse. J'ai pleuré toutes les larmes de mon corps cette nuit-là. Papa, lui, n'a fait qu'approuver la décision de mon frère d'un hochement de tête"
1981. Cela fait 11 ans que je suis dépourvue de protecteur. Alors qu'ai aiguisé mes talents. Je suis d'une beauté incomparable et j'en suis consciente. Amon me le disait assez. Alors je m'en sers, je n'hésite pas à aller plus loin, même, si ça a un quelconque intérêt.
Mes études, je les ai fait dans la gestion, le marketing, la publicité, bref, tout ce qui touchait de près ou de loin à la manipulation de l'esprit de la populace. Je suis intelligente et les gens craignent cette intelligence autant que mes vengeances fourbes. J'ai eu mon diplôme et toutes les distinctions qui allaient avec. Arrachant un sourire fier et des applaudissements à mon père.
Mais depuis toutes ces années, je n'avais qu'un seul objectif: Los Angeles. C'était là qu'Amon était et là que je me devais d'être. Ses coups de fils réguliers ne me suffisaient pas, même s'il me racontait chaque fois une nouvelle histoire, des tours qu'il avait joué à ces naïfs d'Américains, alors que moi, j'étais bien blottie au fond de mon lit, le combiné contre l'oreille à rire ou à m'endormir au seul son de sa voix.
Et sans le savoir, il m'avait donné les clés pour le rejoindre: Timmy Evans, son premier ami à ma connaissance. Et Daniele Ricci. C'est avec le second, manager chez BSC que je pris contact. La musique était le battement de cœur de L.A. Et qui contrôlait la musique avait le pouvoir. Si Amon avait Timmy de chez MTI dans sa poche et moi Daniele Ricci... On contrôlerait parfaitement notre petit monde.
Je réussi à convaincre Ricci, qui connaissait les articles d'Amon, à parler en ma faveur chez BSC.
Ce soir, je prends l'avion pour L.A. et Amon ne le sais pas. Surprise, frangin!
Ah... Et au fait... J'ai retrouvé cette petite imbécile que tu as voulu défendre... Je pense qu'elle regrette de ne pas être venue à l'audience. :TwistedEvil:
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Amon Sørensen - Frère
Daniele Ricci - Futur collègue
Behind The Scene [Facultatif]
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<div class="cadreFichePerso"><div class="imgPrincipalOverflow"><img src="https://2img.net/h/media.tumblr.com/71816a767e259e6e4ae1b18e06e1f01e/tumblr_mf56sedGSq1rsi6exo1_500.gif" class="imgPrincipale"></div><div class="titreFt"><span class="nomPrenomPerso">Freya Sørensen</span><br><span class="ftAvatar">ft. Charlize Theron</span></div> <div class="imgDetails"><div class="displayImg"><img src="https://i.servimg.com/u/f39/18/34/94/36/c3617110.jpg"></div> <div class="textDetails"> <span class="descriptionPerso">Surnom : </span>/<br> <span class="descriptionPerso">Date de naissance : </span>6 mars 1954<br> <span class="descriptionPerso">Age : </span>31 ans<br> <span class="descriptionPerso">Origine : </span>København, Danemark<br> <span class="descriptionPerso">Orientation sexuelle : </span>Hétérosexuelle<br> <span class="descriptionPerso">Style de musique : </span>Rock<br> <span class="descriptionPerso">Maison de disques : </span>BSC<br> <span class="descriptionPerso">Particularité(s) : </span>Cheveux blonds, yeux verts qui caractérisent tous les membres de ma famille, non fumeuse, pas de tatouage.<br> </div> </div><div class="caracterePhysique"><div class="caractere"><div class="titreCaractere">Caractère</div><div class="textCaractere">Née d'une noble famille danoise, mon père est propriétaire de la fabrique nationale d'armes. C'est un homme d'affaire en plus d'être héritier d'une grande famille. Il destinait son héritage à Amon. Malheureusement, la vie en a voulu autrement. Et pas de la façon qui lui a le plus plu... J'ai été élevée par cette homme qui n'a aucun scrupule à vendre des engins de mort partout dans le monde. Et il m'a bien élevé. Je n'ai moi non plus aucun scrupule à faire ce qu'il faut pour obtenir ce que je veux sans me préoccuper de la moralité de la chose. Je suis une meneuse et il est inopportun de me désobéir. Je suis intelligente et ait toujours quelques coups d'avance sur mes adversaires. Alors prenez garde... Mais, en dehors de ça, je suis aussi une grande fêtarde, j'adore m'amuser. A condition de sortir avec des gens triés sur le volet.</div></div><div class="caractere"><div class="titreCaractere">Description physique</div><div class="textCaractere">A l'instar de tous les membres de ma famille, je suis blonde aux yeux verts. Je domine le monde du haut de mon mètre 77, je suis donc plutôt grande et ne fait que dix centimètres de moins qu'Amon. Malgré mon visage d'ange, mon regard ne trompe pas. Pratiquement en tout point identique à celui de mon père, il peut être glacial. Et aussi un peu hautain. Mais il faut dire qu'au Danemark, notre famille n'est pas n'importe laquelle.</div></div> </div><div class="textHistoire"><div class="titreCaractere">Histoire</div><div class="textCaractere"> [center][size=16]FREIYA SØRENSEN[/size][/center] [center]By Amon Sorensen[/center]
"6 mars 1954, de mon petit doigt potelé, je suis le tracé parfait du sourcil blond sur l'arcade de mon père. Les yeux verts qui me fixent me fascinent et me terrifient tout à la fois. Comme hypnotisé par son regard et par la courbe des deux traits d'or qui les soulignent, j'écoute attentivement la voix basse de mon père. "Protège ta soeur". J'ai trois ans et je sais maintenant pourquoi je suis né. Cela tient dans ces trois mots. Je suis programmé. Ma mère attire alors mon attention. Elle est belle, malgré une pâleur inhabituelle due à l'accouchement: des cheveux d'or, des yeux verts, elle aussi. Comme les miens. A se demander si c'est fait exprès. Je lui souris, sourire qu'elle me rend. Elle me fait signe d'approcher et mon père qui était accroupi devant moi pour me parler se relève. Il me semble immense. Et malgré le signe de ma mère, je tourne la tête vers mon père, attendant son autorisation qu'il me donne d'un hochement de tête. Alors seulement, j'approche. Je grimpe sur une chaise placée à côté du lit dans lequel maman est allongée. Et dans ses bras, je découvre Freiya. Elle est minuscule, même pour moi qui ne suis pas très grand. Sa peau rose est parfaites, ses yeux clos, sa bouche fermée dans une expression paisible. "Doucement" dit maman alors que j'approche ma main. J'obéis et viens de mon index caresser le front de ma soeur. Elle ouvre les yeux. Des yeux verts. Et dès ce moment, j'ai plus besoin d'elle, qu'elle, de moi."
"10 décembre 1957, on a mit deux boîtes dans la terre aujourd'hui. Je n'ai pas très bien compris pourquoi. Papa m'a dit "Maman est morte, Amon. Ton petit frère aussi." Sur le même ton qu'il disait: "Ne saute pas dans les flaques d'eau, Amon.", "Ne fait pas l'imbécile, Amon.", "Concentre-toi, Amon." ou encore "Recommence, Amon". Je n'avais jamais vu mon petit frère. Il était dans le ventre de Maman. Papa m'expliqua que c'est en voulant sortir qu'il avait tué ma mère... Le soir, Freiya et moi décidons de dormir dans le même lit. Même Papa n'a pas réussi à faire changer d'avis à ma soeur. Il n'arrive jamais à lui faire changer d'avis. Elle gagne toujours. Et alors qu'elle insistait et soutenait le regard de notre père, j'avais lâchement baissé les yeux. Une fois la lumière éteinte, je sens qu'elle enroule et déroule un de ses petits doigts dans mes cheveux d'or. Puis, sa petite voix s'élève, à peine un murmure pour être sûrs que papa, de sa chambre, ne nous entende pas.
[i]-Maman va revenir bientôt.[/i]
Ce n'était pas une question. Elle en était sûre. Je la serrai dans mes bras et sentis les larmes couler sur mes joues. J'avais posé la question à mon père, moi. Et il m'avait clairement répondu, ses yeux verts ne cillant pas:
[i][b]"Non, jamais, Amon."[/b][/i]
Et j'avais même pas osé répondre à Freiya. Heureusement, sa respiration calme m'indiqua qu'elle s'était endormie avec ses certitudes."
"15 janviers 1958, ma soeur est magnifique. Ses cheveux d'or lui ruissellent sur les épaules, son rire cristallin est presque une chanson. Et je n'ai qu'elle au monde. Nous nous amusons sur les espaliers installés dans la cour des petits de maternelle. Je monte toujours derrière elle, au cas où elle tomberait. Pas que j'étais assez fort pour la rattraper si jamais elle lâchait prise, mais au moins, je tomberais sur le sol et amortirait sa chute, faute de mieux. Quand soudain, je me sens tiré en arrière et j'atterri dans des bras adultes, mais bien plus fins que ceux de mon père... Qui me prend quand même rarement dans ses bras, d'ailleurs... Et mon regard croise des yeux bruns... La maîtresse de Freiya.
[i]-Amon, ta place est chez les grands, avec tes amis. Tu ne peux pas suivre Freiya tout le temps![/i]
Je la fusille du regard. Elle me reconduit de l'autre côté de l'école. Je me débats, mais pas assez fort. Je pense à mordre. Comment je peux protéger Freiya si je suis de l'autre côté?? Et puis quels amis, hein?? Je pense à lui déchiqueter la gorge, là où la peau à l'air si tendre, à coup de dents. J'ai clairement envie de tuer alors que Freiya me regarde m'éloigner..."
"30 mai 1960, on sort d'une sale période, Amon et moi. Une sale période vécu dans une sale école. Notre père avait choisi de nous en changer par facilité. C'était sans compter sur la méchanceté des autres élèves et des professeurs. Je ne m'en sortais cependant pas trop mal, prenant sur moi, répliquant à la méchanceté par deux fois plus de méchanceté. Ils étaient méchants dans les mots? Très bien, je pouvais faire pire. Quant aux remarques des professeurs. Et bien quand ils m'en faisaient une, je les regardais dans les yeux, inébranlable. Le regard de mon père. Amon, lui, s'en sortait moins bien. Et pour cause: il jouait les ramparts. Il prenait les coups. A la fois ceux qui voulaient l'atteindre, et ceux qui m'étaient destinés. A agir ainsi, il était une proie facile pour les autres. Il s'était fait prendre une fois en ambuscade derrière l'école. Mais c'était moi qui avait raconté l'histoire à notre père. Amon était bien trop fier pour le faire... Et surtout, il avait bien trop peur que Papa le prenne pour un faible. Alors qu'il était loin de l'être. Parce qu'il fallait bien une forme de courage, pour encaisser, non? Et il était en permanence couvert de bleus et avait perdu à moitié l'usage de son oreille droite suite à un pétard que d'autres garçon lui avait fait exploser dedans." Je gagnai donc de mon père notre rapatriement dans notre ancienne école."
"8 octobre 1960, j'ai changé... En fait non, pas vraiment. J'ai toujours été comme ça, j'ai toujours su ce que je voulais. Et j'ai toujours su l'obtenir. Mais maintenant, j'y vais beaucoup plus fort. Je n'hésite plus à mentir, manipuler, effrayer. J'ai changé autant qu'Amon, qui plutôt que de se contenter d'être là pour me protéger, pour protéger aussi les plus faibles que lui (mais il déteste qu'on en parle), attaque de peur qu'on soit attaqués les premiers.
Je me suis cependant fait une amie. Elle était d'ailleurs une ennemie au départ, mais quelques menaces ont eu vite fait de lui faire changer de camp. Et puis, de simple petit chien docile, elle s'était hissée un peu plus haut, au statut de gentille esclave. Puis de là, elle était devenue une amie de qui je me méfiais, avant de commencer à lui faire confiance. Il avait fallu du temps, du moins, pour les gosses qu'on était... Mais finalement, elle avait su comment faire.
Jusqu'au jour où on décida, pour s'amuser, de simuler un combat, comme le faisaient les garçons. Pourquoi eux seuls auraient le monopole de pouvoir se battre, hein? Mais j'avais oublié que mon ombre me suivait partout. Et que le pauvre était un peu traumatisé. Dès que le premier faux coup porté par mon amie m'atteignit, elle fut projetée par terre. Amon s'était jeté sur elle. Ce n'est qu'alors que je remarquai combien il avait changé physiquement: ses bras étaient bien plus musclés qu'avant et il promettait de devenir un homme grand et de carrure plus que respectable. Et ses mains serraient la gorge de mon amie. Il ne lâchait pas. Même sous mes ordres.
J'avais détesté faire ça à mon frère. Mais il fallait que je le trahisse... Sans quoi, il allait avoir d'encore plus gros problèmes s'il ne lâchait pas. J'étais allé le cafter en courrant chez une maîtresse. Et, ils avaient fait lâché mon frère. Puis l'avaient emmené dans une pièce. Je sais pas ce qu'ils lui ont dit. Il ne m'en a jamais parlé.
Et il n'a jamais réussi à m'en vouloir."
"20 avril 1968. Tout dégénère. Tout ça à cause d'une pauvre conne même pas foutue de venir se présenter à cette foutue audience! Je ne comprends pas pourquoi cette conne est tellement débile! Mais je la retrouverai, même si Amon ne sait pas qui elle était, moi, je le saurai. Et elle aura une raison de fuir."
"25 mai 1970, Amon décide de partir pour les Etats-Unis. Un exil, pour se faire oublier un peu au Danemark. Pour ne pas entendre ce surnom qui le poursuit depuis 2 ans. Foutue presse. J'ai pleuré toutes les larmes de mon corps cette nuit-là. Papa, lui, n'a fait qu'approuver la décision de mon frère d'un hochement de tête"
1981. Cela fait 11 ans que je suis dépourvue de protecteur. Alors qu'ai aiguisé mes talents. Je suis d'une beauté incomparable et j'en suis consciente. Amon me le disait assez. Alors je m'en sers, je n'hésite pas à aller plus loin, même, si ça a un quelconque intérêt.
Mes études, je les ai fait dans la gestion, le marketing, la publicité, bref, tout ce qui touchait de près ou de loin à la manipulation de l'esprit de la populace. Je suis intelligente et les gens craignent cette intelligence autant que mes vengeances fourbes. J'ai eu mon diplôme et toutes les distinctions qui allaient avec. Arrachant un sourire fier et des applaudissements à mon père.
Mais depuis toutes ces années, je n'avais qu'un seul objectif: Los Angeles. C'était là qu'Amon était et là que je me devais d'être. Ses coups de fils réguliers ne me suffisaient pas, même s'il me racontait chaque fois une nouvelle histoire, des tours qu'il avait joué à ces naïfs d'Américains, alors que moi, j'étais bien blottie au fond de mon lit, le combiné contre l'oreille à rire ou à m'endormir au seul son de sa voix.
Et sans le savoir, il m'avait donné les clés pour le rejoindre: Timmy Evans, son premier ami à ma connaissance. Et Daniele Ricci. C'est avec le second, manager chez BSC que je pris contact. La musique était le battement de cœur de L.A. Et qui contrôlait la musique avait le pouvoir. Si Amon avait Timmy de chez MTI dans sa poche et moi Daniele Ricci... On contrôlerait parfaitement notre petit monde.
Je réussi à convaincre Ricci, qui connaissait les articles d'Amon, à parler en ma faveur chez BSC.
Ce soir, je prends l'avion pour L.A. et Amon ne le sais pas. Surprise, frangin!
Ah... Et au fait... J'ai retrouvé cette petite imbécile que tu as voulu défendre... Je pense qu'elle regrette de ne pas être venue à l'audience. :TwistedEvil:</div></div><div class="textHistoire"><div class="titreCaractere">Liens</div> <div class="flexLiens"><div class="overflowLiensImg"><img src="https://i.pinimg.com/originals/84/51/07/845107d021eb0d7db02a78f6f4c80aa2.jpg"></div> <div class="textLienfam"><span>Amon Sørensen</span> - Frère</div></div> <div class="flexLiens"><div class="overflowLiensImg"><img src="https://www.gala.fr/imgre/fit/http.3A.2F.2Fprd2-bone-image.2Es3-website-eu-west-1.2Eamazonaws.2Ecom.2Fgal.2Fvar.2Fgal.2Fstorage.2Fimages.2Fmedia.2Fmultiupload_du_22_juillet_2014.2Frobertdowneyjr.2F3100402-1-fre-FR.2Frobertdowneyjr.2Ejpg/420x420/quality/80/robert-downey-jr-est-l-acteur-le-mieux-paye-d-hollywood.jpg"></div> <div class="textLienfam"><span>Daniele Ricci</span> - Futur collègue</div></div> </div><div class="textHistoire"><div class="titreCaractere">Behind The Scene [Facultatif]</div><div class="behindScene"><span class="descriptionPerso">Prénom/Surnom ? </span>Texte ici<br> <span class="descriptionPerso">Age ? </span>Texte ici<br> <span class="descriptionPerso">D'où viens-tu ? </span>Texte ici<br> <span class="descriptionPerso">Comment as-tu connu le forum ? </span>Texte ici<br> <span class="descriptionPerso">Quel est ton niveau de RP ? </span>Texte ici<br> <span class="descriptionPerso">Quelques petits trucs sur toi ? </span>Texte ici<br> <span class="descriptionPerso">Quelques mots sur le forum ? </span>Texte ici<br></div></div> <div class="fondFichePerso mana">Managers</div></div> <div class="copyrightLighter">Copyright Billy Lighter</div>
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Freiya Sörensen [Manager] [feat. Charlize Theron]
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