Je me sentais oppressé comme jamais – trop de gens, trop de fumée, trop d’émotions avec ce qui venait de se passer avec Barbara et Evan. Je commençais à m’en vouloir d’avoir eu une idée pareille – le pire, c’est que je n’étais pas bourré quand je l’ai eue. J’étais essoufflé – sans aucune raison – et j’avais quitté Evan après lui avoir donné du courage pour rejoindre Barbara.

Je l’avais simplement lâché – même si j’avais fait passer, dans les faits, tout autre chose. La réalité, c’était que je n’aurais pas su tenir plus longtemps les reproches de Barbara – quand je disais que j’avais eu une idée de merde. C’était de la fuite – on ne pouvait pas nommer ça autrement.

J’avais planté Evan – désolé, Evan… - et j’avais traversé la pièce en essuyant le regard noir de Denis Sherman – au passage. Bon, je crois que – lui aussi – il m’en voulait maintenant. Mon manque d’air ne partait pas – il fallait que je sorte de cette pièce ! Je m’étais pris une coupe de champagne – tout en remarquant que ma main tremblait. Ok, il fallait que je sorte avant que ça ne se voit ! J’avais l’impression – l’amère impression – de revivre le malaise que j’avais fait devant Eddy Cort. Ce n’était pas tout à fait pareil – mais ça n’en était pas loin.

Je m’étais déplacé vers une chambre – au rez-de-chaussée – qui menait à une salle de bain. En chemin, j’avais échangé des sourires avec des invités que je connaissais – même si les miens étaient crispés… Il n’y avait personne dans la salle de bain – de quoi me soulager un peu. J’avais fermé la porte derrière moi – pour profiter du silence de la pièce alors qu’on entendait, en fond, le gala battre son plein. J’avais posé ma coupe de champagne sur l’évier. J’avais les mains tremblantes posées sur ce dernier. Je respirais fort – trop fort – et je transpirais.

-Allez, Ricci… Reprends-toi..., dis-je en regardant mon visage blafard dans le miroir.

J’avais allumé le robinet et je m’étais mouillé le visage à coup d’eau froid – elle était même glacée…  Putain, il ne s’est rien passé de grave, Ricci ! Reprends-toi ! Evan est entré – tu peux respirer maintenant…

Je crois qu’il m’aurait fallu un Erik, là, maintenant, tout de suite – ou mieux… Une Maria…

@ Billy Lighter   

Je regardais l'heure à l'horloge accrochée au mur de la pièce ou j'étais enfermée jusqu'au défilé. Ma robe rouge toujours sur le dos depuis 19h. C'était stupide, en fait, parce que javais vachement le temps avant d'entrée en '' scène '' mais qu'importe comme ça j'étais déjà prête. Et puis bon, Jake m'avait déjà vu alors il n'y avait plus de surprise. Il avait dû déjà le dire à Alexie qui avait dû s'empressé de le dire aux autres...enfin je ne sais pas...

Je discutais avec quelques filles qui s'étaient proposer de défilé tout comme moi et je me sentais parfois de trop parce qu'elles parlaient de garçons ou de leurs conquêtes d'un soir. Moi c'était bien une chose dont je n'avait pas envie de parler en ce moment. Alors j'avais prit la poudre d'escampette et était partie aux toilettes. Un plateau de amuses-bouche passa devant moi mais j'en avais déjà manger beaucoup trop.

Manque de chance, c'était occuper à l'étage, il fallait que je descende avec ma meringue rouge pour aller me soulager. J'allais devoir me la jouer fine pour ne pas me faire remarqué. Je sortie alors de la loge et descendis les escaliers à pas de loup. Les Toilettes n'étaient pas loin, de ce fait, je ne me fis pas voir par les invités. J'ouvris alors la porte et me figea devant la personne qui se trouvait devant moi.

''Daniele...'

Avait dit avec surprise. Bouche bée je n'osais pas bouger parce que tout simplement je ne savais pas comment réagir. Je voyais son reflet dans le mirroir des toilettes et je vis alors qu'il n'avait pas l'air bien. "Est-ce que ça va?"

@ Billy Lighter   

J’avais commencé – doucement- à reprendre mon souffle quand – dans le reflet du miroir – je vis quelqu’un entrer dans la pièce.

Un être à la robe rouge magnifique, aux cheveux blonds… Une fille que je connaissais sur le bout de doigt – et donc la présence ici me laissa bouche bée au point que je croyais qu’il s’agissait d’un mirage.

-Daniele…, dit-elle figée sur place.

-Maria ?!, dis-je surpris – en restant les yeux rivés sur son reflet dans le miroir.

Elle était bien là – mais comment ça se faisait ? Je n’avais plus eu de nouvelle depuis l’hôpital – et l’incendie. Je pensais – à raison, sûrement – qu’elle était partie au Texas comme elle l’avait prévu avant que toutes ces conneries n’arrivent. Mon cœur ne battait plus vite par angoisse – il battait vite pour autre chose. Pourquoi ne m’a-t-elle pas dit qu’elle venait ? Peut-être voulait-elle me faire la surprise…

J’avais encore du mal à réaliser qu’elle était bien là – quand elle m’avait demandé si j’allais bien. Je m’étais retourné – la figure encore mouillée parce que je m’étais rafraichi.

-Oui… Enfin, mieux maintenant, dis-je avec un sourire qui venait de naitre sur mes visage – j’étais content de la voir.

Elle était la meilleure chose qui aurait pu arriver à ce moment précis – comme si quelqu’un avait entendu mon appel et m’avait envoyé Maria.

-Je croyais que tu étais au Texas. Quand j’ai plus eu de nouvelle, j’ai conclu que tu étais là-bas pour te ressourcer après… Tout le bordel, dis-je pour essayer de comprendre ce qu’elle faisait ici. Je ne savais pas que tu serais invitée chez Barbara…, dis-je trouvant la situation tout à fait bizarre. Tu ne m’as rien dit…, rajoutais-je sur un ton de léger reproche.

Barbara – mon ex - avait invité Maria – mon actuelle ? – à un gala où j’étais moi-même invité et où j’avais – sans demandé l’autorisation – invité l’ex de Barbara. C’était vraiment spécial…

J’avais parcouru Maria du regard – sans bouger alors même que j’avais envie de l’embrasser. Elle m’avait manqué – trop manqué. Ça devait se voir – à défaut de ne pas vraiment s’entendre dans mes mots.

-Tu es très belle dans cette robe, dis-je pour atténuer mes reproches. Et tu as l’air en forme.

Ma respiration s’était normalisée – heureusement… Je n’avais plus que ce bon vieux mal de gorge – auquel je commençais à m’habituer.

@ Billy Lighter

Il avait dit mon nom et tout mon corps avait frissoné. Je ne pensais pas le retrouver ici et pourtant, il était là, devant moi. On ne bougeait pas, seul le mirroir nous montrait le visage de l'autre. C'était comme s'il ne voulait pas se retourner, comme s'il cherchait à ne pas se confronter à quelque chose. Il m'avait dit qu'il me pensait au Texas, j'avais hocher la tête. Puis il avait parler de la soirée, surtout de Barbara...C'était difficile à croire qu'il soit ici au vue de la relation qu'il a eu avec elle et pourtant, il avait le toupet de venir ici.

Je ne bougeait pas d'un poil. "Je suis au Texas...Mon avion repart demain matin à 8h. Je suis venue exeptionellement pour le gala. J'ai reçu l'invitation il y a peu et par je ne sais quel moyen Barbara à su que j'étais au Texas...Je ne voulais pas te dire que je venais parce que je ne pensais pas te voir ici...Et parce que j'avais peur..."

Je décidai enfin de venir vers lui, les talons claquant sur le carrelage, le posai ma main sur son épaule alors qu'il me complimenta sur ma tenue. Mes joues avaient rosies. "Merci...Tu m'as manqué...Je voulais te voir après l'incendie mais...Je n'y arrivait pas..." Je poussai un soupire. "C'était trop difficile, j'étais brisée..." Brisée d'avoir rompu avec Howard, d'avoir vu toute ma vie partir en fumée dans l'incendie, d'avoir vu mes efforts anéantis quand Howard avait refusé mon chèque. Je n'avais pas réussis à aller voir Daniele, j'étais une dégonflée.

"Qu'est ce que tu fais ici?"

@ Billy Lighter   

Demain – 8h – Maria allait retourner au Texas. C’était bien là – et j’avais raison – qu’elle était depuis sa sortie de l’hôpital. Elle n’était que de passage ici – juste pour le gala auquel elle avait été invitée. Les raisons qui l’avaient poussée à ne rien me dire étaient – principalement – la peur.

-C’est un gala… Je suis invité à tous les galas, dis-je pour rappeler à Maria qu’il y avait beaucoup de chance que je sois ici.

Je voyais ce que voulait dire Maria. C’était le gala de Barbara – pour ça qu’elle ne pensait pas me trouver ici. C’était tellement incongru – et en même temps non parce qu’un gala restait une affaire de riche où j’avais ma place.

Elle s’était approchée – enfin – de moi et je lui avais fait face. Je n’avais pas tari de compliments pour sa robe – elle était magnifique. C’était une façon de lui dire – en jargon Ricci – qu’elle m’avait manqué. Ses joues avaient virées au rouge – ce qui me faisait toujours un peu sourire. Nous  nous étions manqué l’un à l’autre – mais ce n’était pas joyeux d’entendre qu’elle n’était pas arrivée à me voir après l’incendie – ça faisait même un peu mal.

-J’ai essayé de te voir, moi. Les médecins m’en ont empêché, dis-je pour lui montrer que – moi – j’avais tout essayé.

Quand j’étais sorti de l’hôpital, Maria était déjà dehors. Elle avait dit être brisée. Ça m'avait fait comme un coup de poignard dans la poitrine d'entendre ça. L’incendie avait été un coup dur – et comme elle est allée au Texas, je suppose qu’elle a rompu avec le merdeux. Deux choses à encaisser.

-Je peux comprendre, dis-je en baissant les yeux. Je suppose que tu as quitté Howard…  

Je lui en voulais quand même d’être partie sans rien dire – et revenue sans rien dire – elle devait le décoder dans mon non-verbal plus retenu que d’habitude. J’aurai pu l’embrasser un millions de fois – mais je ne l’avais pas encore fait malgré que ton mon être le réclamait.

Elle avait posé une question – ce que je faisais ici…

-J’ai été invité tout comme toi… Et j’ai eu la bonne idée d’emmener avec moi Evan Kurtz pour qu’il puisse voir sa fille et son ex-femme. Ce n’était pas une bonne idée, dis-je en faisant la moue. Barbara ne l’a pas très bien pris… Elle croit que je l’ai amené pour me faire remarquer et pour me racheter après l’article. Ce n’était pas mes intentions premières, dis-je en soupirant.

Je m’étais arrêté de parler après mon résumé – pour regarder Maria. Son visage était plus coloré que quand je l’avais vu la dernière fois – elle était plus en forme ce qui me faisait plaisir. Elle était toute proche – mais j’avais une question qui restait en suspens.

-Mais toi ? Qu’est-ce que tu es venues faire ici ? Pourquoi être revenue juste pour ce gala ?, demandais-je sans aucun reproche – juste une envie de savoir – et mon regard plongé dans le sien – qui avait toujours cette trop belle lueur qui faisait que Maria était différente.

@ Billy Lighter 

Daniele avait raison, il était invité partout alors pourquoi pas ici? Je me mordillais la lèvre de honte avant de baisser les yeux. J'avais encore fait une bêtise et Daniele devait m'en vouloir. Je n'avais pas besoin de ça en ce moment. Je n'avais pas besoin qu'on m'en veuille, Howard me détestait et Jimmy voulait pas mort, c'était déjà bien trop pour moi. "Je...J'aurais du m'en douté..."

Il avait ensuite dit qu'il avait tout essayé pour me voir à l'hopital, j'étais touché, mon preux chevalier avait tenter de rester avec moi...Je lui avait fait un doux sourire en relevant la tête vers lui. "Il a été difficile pour moi de venir...Je suis partie très vite de l'hopital. Mon père est venu me chercher... Quand il a vu aux informations, que la villa d'Howard était en feu et que j'étais dedans, il a prit ses jambe à son cou, a prit le premier avion pour L.A et nous sommes repartis pour le Texas..." Je poussai un soupire. "Je ne te raconte pas le nombre de fois, ce jour-là, où il m'a dit que j'avais choisis le mauvais petit-ami..."

Daniele se disait compréhensif, mouais, pas tellement à mon avis au vu des quelques regards qu'il me lançait parfois. Il me demanda, de façon caché, si j'avais rompu avec Howard, j'avais hocher la tête. "Dans l'ambulance...Je lui ai tout raconter et...Il était fou de rage, il a même refuser mon chèque..." Ma voix se brisait parfois, surtout à la fin de la phrase parce que j'avais fait tout ce qui était dans mon pouvoir pour qu'il est ce chèque...et il me l'avait jeter au visage...

Nous avions parler vite fait de cela, nous voulions tous les deux avancer et je lui avait alors demander ce qu'il faisait réellement ici, je ne pensais pas qu'il serait venu pour ce gala organisé par Barbara.  Il m'expliqua qu'il était venu avec Evan, je fis les yeux ronds  "Evan est ici? Tu as réussis à le faire venir? Comment va-t-il? " Il m'expliqua que c'était une très mauvaise idée de l'avoir fait venir, j'hochai la tête négativement. "Moi je pense que c'est une très bonne idée, au moins il est sur la voie de la guérison, il a tout à fait le droit de voir sa fille. J'approuve ce plan Daniele!" Visiblement, j'avais loupé un épisode avec Evan. "Mais comment tu as fais pour qu'il accepte de venir? Je veux dire...La dernière fois que je l'ai vu, il était au plus mal à l'hopital.."

Il s'était arrêter de parler, un petit silence entre nous comme pour qu'on se rende réellement compte de la situation, nous étions tous les deux face à face, à la même soirée et, après tout ce qui c'était passé, il fallait qu'on se demande ce qu'on faisait réellement tous les deux...Non? Il m'avait alors demander ce que je faisais ici, pourquoi j'étais revenu que pour ce soir, à LA. Je lui avait un peu sourit, mon regard planté dans le sien.

"Parce que Barbara à fait des efforts pour me trouver, l'invitation est arrivé dans la boite aux lettre de chez mon père au Texas, je pense que cela prouve l'envie que je sois ici. De plus, c'est un gala de charité..Je pense donner le chèque refusé d'Howard, à la charité ce soir, au moins mes efforts auront servit à quelque chose." Proche de Daniele, j'avais laisser passé un silence entre nous pendant quelques micro secondes. "Et peut-être qu'au fond, je voulais te croiser..."

@ Billy Lighter   

Maria était comme honteuse – et c’était un faible mot – quand je lui avais dit être à tous les galas. J’avais fait signe que ce n’était rien – je ne voulais pas dramatiser les choses.

Je n’avais pas gardé pour moi le moment où – à l’hôpital – j’avais essayé de la voir. Elle n’avait peut-être pas eu le force d’essayer – mais moi oui. Mon lot de consolation était le sourire qu’elle avait à l’instant. Nous n’avions pas eu le temps de nous voir – et pour cause, elle était partie tout de suite avec son père. Je ne connaissais pas bien son père – mais il avait raison sur un point, elle s’était trompée de petit-ami.

-Les pères ont souvent raison, dis-je sans être, au final, convaincu de ce que je disais – en pensant au mien.

Ma vision du merdeux n’avait pas changé d’un iota – je ne l’aimais pas et je n’allais pas le défendre.

J’essayais d’être compréhensif – sans me convaincre moi-même. Je m’étais senti bien seul pendant son absence inopinée – et j’avais essayé de combler ça en aidant Evan. Je n’étais – vraiment – compréhensif – au final – que quand elle m’avait confirmé ne plus être avec Howard. Le bougre lui avait refusé son chèque. Ça n’allait pas arranger ses affaires avec Jim – qui voulait vraiment sa mort, maintenant…

-Il est con, dis-je d’un ton tranchant. Tu as tout fait pour lui et il n’en profite même pas, l’abruti.

Ça la touchait – je l’entendais dans sa voix. Putain d’enfoiré de merdeux.

Je n’avais pas caché pourquoi j’étais ici – c’était un gala, je devais être ici – ni la présence d’Evan Kurtz – que j’avais amené. Maria était surprise – je sais, je sais surprendre les gens. C’était là que le bas blessait aujourd’hui – le surprise était trop grande pour certains.

-Oui il est ici… Il parle avec Barbara. Il va bien, dis-je ne sachant pas si – là, maintenant – Evan allait si bien que ça…

Ça n’avait pas été l’idée du siècle – ni du millénaire – mais ça partait d’une bonne intention – quoi qu’en pense Barbara. Maria – toujours rassurante, ma jolie Maria – trouvait que mon idée était bonne. Première nouvelle – qui voulait un sourire. Elle voulait en savoir plus – je ne pouvais rien lui cacher après l’avoir entendu approuver mon plan.

-Tu trouves ? Barbara semblait plutôt dire le contraire concernant mon plan, dis-je avec un sourire en coin. Je ne lui ai pas vraiment laissé le choix, à Evan… Je lui ai dit que c’était une occasion pour voir sa fille, dis-je en haussant les épaules – conscient que ça marchait toujours sur lui l’histoire de la fille. Pendant que tu étais au Texas, j’ai fait réparer ses appareils auditifs, je lui ai trouvé des vêtements adaptés et tout ça… C’était pour l’aider… Pas pour me faire remarquer, dis-je en regardant Maria. Et pour passer le temps aussi…, rajoutais-je en faisant allusion à l’absence de Maria.

J’avais laissé le silence entre nous – après mes explications. C’était quand même dingue de se retrouver ici – ensemble. Ça n’était pas prévu dans mon agenda – que je n’avais toujours pas réussi à tenir depuis la démission de Maria, quand j’y pense… J’avais renvoyé la question à Maria - je voulais aussi savoir pourquoi elle avait quitté le Texas pour un gala. Les efforts de Barbara – gloire à elle – avait arraché Maria de la compagne texane. La charité était aussi un alibi – pour que le chèque serve à quelque chose. C’était des raisons bien louables – mais c’était la dernière qui avait effacé tous mes reproches que j’aurais pu avoir, Je n’avais rien dit – pas tout de suite. J’avais laissé passer les secondes.

-Tu m’as manqué, avouais-je finalement.

C’était aussi vrai que je suis Daniele Ricci – et je le suis croyez-moi. En 10 ans je n’avais jamais été séparé aussi longtemps de Maria. J’avais joint les gestes aux paroles en l’embrassant – sans lui laisser le temps de fuir ou de me dire quoi que ce soit.

@ Billy Lighter

J'avais expliquer à Danièle tous ce qui s'était passer durant le trajet dans l'ambulance et le pourquoi nous ne nous étions pas vu après notre transport. J'étais parti au Texas et ça m'avait fait un bien fou. J'avais tout de suite dit à Danièle que mon père avait qualifier Howard de '' mauvais'' pour moi. L'italien avait sourit comme un air de victoire. Il avait même ajouter d'un air un peu moins sûre de lui, que les pères avaient souvent raison. '' Tu serais un bon père alors... '' avais-je dis non pas pour lui dire que je voulais qu'il le soit, juste pour montrer qu'il avait eu raison, sur cet homme là.

J'avais ensuite annoncer à Danièle que j'avais rompu d'avec Howard. J'étais sûre que cette révélation lui ferait plaisir. Après tout, il n'attendait que cela pour profiter de moi complètement. Puis, je lui avait dit que le batteur n'avait pas voulu de mon chèque. '' je me suis sentie très mal quand il me l'a jeter au visage en partant de l'ambulance... Comme si mes efforts n'avait servie à rien...''

Après avoir parler d'howard, nous étions passer à Evan, j'étais heureuse que Danièle est prit la décision de l'aider. J'étais bien surprise quand il m'annonça qu'il était ici. Ainsi, il était avec Barbara. '' je suis contente que tu es pris l'initiative de l'aider. '' il m'avait ensuite dit que Sherman n'était pas contente de le voir. '' tu avais le droit d'inviter qui tu voulais et prendre Evan était un très bon choix. Il revit à tes côtés. Entendre tout ce que tu as fait pour lui, ça signifie beaucoup et si les gens pensent encore que tu l'as fais pour ta gloire et non pas pour Evan lui même, et bien ils se trompent. '' je marquait une pause en souriant tendrement. '' je suis contente que tu es pris ma décision de l'aider. ''

Le silence était ensuite arriver entre nous quelques secondes où j'ai pu admirer le visage de Danièle. Puis, il m'annonça que je lui avait manquer. J'allais parler quand il vont m'embrasser. Je prolongeais le baiser tendrement avant de poser mon front c'est notre le sien. '' tu m'as manquer aussi... Plus que tu ne le crois. '' il ne se passait pas une journée au Texas, ou je ne pensais pas à lui...

Je restais comme ça, contre lui, les yeux fermés pour profiter de l'instant. Mes bras autour de son cou, tous les deux au milieu de la salle de bain. Puis je l'enlaça, ma tête dans son cou. '' merci d'être venu durant l'incendie... Sans toi je... Je ne sais pas si je serais encore la pour en parler... ''

@ Billy Lighter   

Je ne pense pas être un bon père – même si j’avais raison, moi aussi, sur le cas du merdeux. Je savais – par contre – que j’étais quelqu’un qui avait souvent raison.

-Si on considère que les pères ne servent qu’à avoir raison alors, oui, je serais un bon père. Le meilleur, même, dis-je en souriant – pour tourner ça à l’humour.

La rupture de Maria avec Howard était la meilleure nouvelle de la soirée – avec la présence de Maria au gala. Même si – la rupture en elle-même – s’était très mal passée – avec le refus du chèque par ce débile de merdeux. Ça avait rendu Maria encore plus mal que possible – putain de merdeux…

-Quel enfoiré, marmonnais-je entre mes dents.

Maria avait fait tant pour gagner cet argent – jusqu’à se rendre malade -, il aurait, au moins, pu accepter ce chèque – et basta. Ben non, il avait fallu qu’il fasse le malin en ne le prenant pas – quel con… J’en venais à ne plus m’en faire pour l’info que j’avais donné à Jim – et qui conduira sûrement le merdeux à passer un sale quart d’heure.

Nous en étions venus à Evan – et à mon idée du siècle. Maria – contrairement à absolument tout le monde, moi compris – soutenait et valorisait cette idée. J’avoue être surpris d’entendre ça – et j’appréciais. Elle la défendait bec et ongles – et savait que ce n’était pas pour ma gloire personnelle que j’avais fait ça. Elle était contente – et moi aussi.

-Merci Maria, dis-je avec un doux sourire. Au moins, toi, tu comprends tout le génie de cette idée. Ce qui ne m’étonne pas venant de toi, rajoutais-je en lui faisant un clin d’œil.

Un silence s’était installé – et je l’avais rompu en déclarant à Maria qu’elle m’avait manqué. Je l’avais embrassé et je l’avais laissé prolonger le baiser – putain, depuis le temps que j’attendais ça. Front contre front, elle m’avait dit que je lui avais manqué – beaucoup manqué.

-Je sais, dis-je toujours automatiquement très très modeste.

Nous étions proches – enfin ! - et Maria avait passé ses bras autour de mon cou – où s’était réfugiée sa figure. J’avais posé mes mains autour de ses hanches – les yeux fermés pour mieux ressentir le contact entre nous. J’entendais sa voix me dire qu’elle était contente que je sois intervenu pendant l’incendie – sans ça, elle ne serait plus là.

-Je crois que si je ne l’avais pas fait et que tu y serais passée, je m’en serais voulu toute ma vie, dis-je très sincère et en rouvrant les yeux. La vie n’est pas pareille sans toi…

Je l’avais remarqué pendant les jours qui ont suivi l’incendie. J’avais caressé son dos d’une main – l’autre encore sur sa hanche.

-En parlant de l’incendie… Je crois qu’on peut faire une croix pour une tournée pour mon album, dis-je à moitié triste – même si l’idée d’une tournée n’avait jamais été évoquée. Je ne saurais pas faire de concerts…

C’était une mauvaise nouvelle pour moi – qui croyait fermement à un avenir en tant que rockstar-manager.

@ Billy Lighter

Nous avions un peu blaguer sur le fait que Daniele serait un bon père au vu de l'équation que nous avions fait. Un père à très souvent raison, Daniele aussi, alors, il serait un bon père. Mais bien sûre que cela ne se résumait pas qu'à ça et nous en avions parfaitement concience. En fait, je ne voyais pas Daniele père. Pas plus que moi mère d'ailleurs même si au fond, j'avais voulu me poser et batir une famille. Il s'avère que j'avais essayé avec Howard et que je m'étais soit trompé d'homme soit que ce n'était pas fait pour moi, la vie de couple "normal". Daniele continuait de pester sur le batteur parce qu'il avait refuser mon chèque.

Bien sûre que ça m'avait toucher, mais le mal était fait et puis, j'allais faire quelque chose de bien avec ce chèque, j'allais aider les enfants ou les gens dans le besoins. Et en parlant de gens dans le besoin, Daniele était soudain devenu charitable avec Evan. J'en était très heureuse et en tant que fan de The Army et en tant que dans l'entourage de Daniele. Bon, c'était moi qui lui avait souffler de l'aider mais qu'importe, j'étais heureuse qu'il est prit la décision de le faire.

"Je pense qu'Evan avait surtout besoin de toi pour avancer. Si tu as besoin de quoi que ce soit en ce qui le concerne, n'hésites pas à me le demander."
Je n'avais rencontrer Evan qu'une seule fois, mais cet homme me semblait doux comme un agneau et dans une tel detresse... Je me devais de l'aider aussi.

En tous cas, les bras de Daniele m'avait manqué plus que je ne l'aurais imaginer. Après un baiser que nous avions échanger, je m'étais serrer contre lui. Il avait répondu de la façon la plus Ricciène possible avec un "je sais" ce qui me fit un peu rire. Je lui avait tout autant manqué et ça faisait chaud au coeur.

J'étais restée un moment contre lui, ma peau frisonnant sous ses caresses. Il avait annoncer que sans moi, la vie n'aurait pas été la même, j'avais rougis à ses mots en le regardant, observant chaque traits de son visage. J'étais venu lui caresser la joue doucement avant que celui-ci ne parle de l'après incendie. Il me parla d'un projet de tournée. J'avais levé un sourcils. "Nous n'en n'avions pas parler de ça...Tu voudrais réellement faire une tournée?"


J'étais déjà en plein dedans avec celle d'Atticus qui commençait bientôt, mais je ne me doutait pas que Daniele voulait en faire une aussi. "Je t'avoues ne pas en avoir eu l'idée, tout s'est passé très vite et je m'occupes déjà de celle d'Atticus. Mais, quand tout sera rentrée dans l'ordre, on pourra en parler si tu veux.."

Il fallait déjà que je me concentre sur celle d'Atticus qui était assez exigent. J'avais regarder l'italien en me pinçant les lèvres. "En parlant de ça...La tournée d'Atticus...Il veut que je sois avec lui pour la tournée européenne..." Ce qui signifiait encore partir loin de lui... Je ne voulais pas être une de ses femmes qu'il fallait tout le temps attendre et pourtant, c'était ce qui allait se passer. Il allait devoir m'attendre, encore et encore. Allait-il tenir?

@ Billy Lighter   

J’avais aidé Evan – pas pour la gloire mais pour lui. Il n’y avait que Maria – et Evan – qui croyaient au bon fond de mon idée. Je n’avais que de la reconnaissance pour mon ex-secrétaire – qui n’avait fait que m’encourager. Elle avait dit être là si j’avais besoin d’aide pour Evan – Maria était vraiment un ange.

-Merci ! Je n’hésiterais pas, dis-je en lui souriant.

Nous nous étions embrassés – après avoir parlé d’Evan – et nous nous étions manqué l’un à l’autre. Je savais que je lui manquerais – ce qui l’avait fait rire quand je le lui avais fait remarquer.

Nous étions l’un contre l’autre – et j’avais caressé son dos. J’avais regardé tous les traits de son visage – moins tirés qu’avant l’incendie. Putain, qu’est-ce qu’elle m’avait manqué – je crois que je ne le dirais jamais assez.

Nous avions parlé de l’incendie – et du drame qui aurait pu se produire si je n’avais pas foncé tête baissé dans les flammes. En conséquence de ça, Maria était en vie – mais ma gorge ne me permettrait pas une tournée. Elle avait été étonnée que je lui parle de ça – nous n’avion jamais mentionné une tournée avant aujourd’hui.

-Un album sans tournée, ça ne vaut rien… C’est ce que je dis toujours à mes poulains, dis-je avec cet air triste qui ne quittait pas mon visage. J’aurais voulu en faire une… Au moins quelques concerts. Mais ça ne va pas être possible pour le moment. Ma gorge me fait mal rien que quand je parle…

Maria n’avait pas prévu ça à son programme – elle était déjà occupée avec la tournée d’Atticus. Elle n’excluait pas – pour autant – la possibilité de le faire.

-Oui, on en parlera, dis-je en esquissant un léger sourire.

J’avais vu les lèvres de Maria se pincer – ça, c’était mauvaise signe. En effet… Atticus – qui voulait une tournée – avait demandé à ce que Maria soit présente. J’avais collé mon front contre le sien…

-Oh putain, dis-je dans un souffle – désespéré par cette nouvelle – et en fermant les yeux.

J’avais attendu Maria quand elle était avec Howard, je l’avais attendu quand elle est partie au Texas – et j’allais encore devoir l’attendre à cause de la tournée européenne d’Atticus. Je n’en pouvais plus – à quand mon tour ? Elle aurait encore été ma secrétaire on aurait été ensemble – tout le temps.

Mon front collé contre le sien, j’avais réfléchi – quelques secondes – avant de trouver une idée de génie. J’avais décollé mon front.

-J’ai une idée, dis-je avec un sourire espiègle. Atticus aura besoin d’une première partie. Un de mes groupes, Roadtramp ou Winter Wolves, pourrait faire cette première partie. Ils ont tous les deux sortis un album, dis-je très enthousiaste.

Ça permettra à un de mes groupes à se mettre en jambe avant leur propre tournée. Si Maria acceptait, on allait pouvoir faire la tournée ensemble – elle comme manager d’Atticus et moi comme manager de Roadtramp ou Winter Wolves. C’était du win-win !

-Accepte, s’il te plait, dis-je en la suppliant presque.

J’étais psychologiquement prêt à faire une tournée. Physiquement c’était une autre histoire – mon médecin me harcelait pour que je prenne du repos. Je n’en avais rien à faire des recommandations – je voulais suivre Maria en tournée.

@ Billy Lighter

Daniele savait qu'il avait mon soutient dans tout ce qu'il faisait, surtout quand il s'agissait d'Evan. Il devenait de plus en plus charitable cet italien et ça n'allait que dans un bon sens, j'avais envie de penser que c'était parce que j'étais là...Il faut dire que si je n'étais pas là, il ne serait pas passer toutes ses choses en si peu de temps, l'incendit, Howard...Ni Daniele chanteur.

En parlant de cela, celui-ci voulait faire une tournée, je lui avais dit qu'on allait y réfléchir, après tout, pourquoi pas? mais pas pour tout de suite parce que j'avais déjà celle d'Atticus qui allait me prendre pas mal de temps. De plus, il m'annonça qu'avec l'incendie, il avait mal à la gorge, en me penchant un peu plus sur sa voie, je remarquais le ton un peu rauque de celle-ci. "Cela s'entend que tu as mal à la gorge. Reposes ta voix alors. Comme tu dis, un album sans tournée, ça n'a pas grande valeur...." J'aurais dû le savoir qu'il voulait une tournée, après tout, il m'avait appris ça...

Je lui avait alors annoncé quelque chose de plus dur encore que le fait de repartir au Texas juste après le gala. Le fait de partie en tournée avec Atticus. Donc, loin de lui à nouveau. Je le voyais à nouveau triste, j'avais alors soupiré, je n'aimais le rendre comle ça. Son front contre le mien, son souffle contre ma peau me faisait frisonné. "Je suis désolé..."

Il avait alors eu une idée qui pouvait être cool à faire si c'était possible. Qu'un de ses groupes soit la première partie d'Atticus. Sauf qu'on était deux maisons de disques différentes et que certaines personnes ne laisseraient pas passer ça (HS: Tkt Jimmy toi même tu sais <3 Lol) Je regardais alors Daniele. "J'aurais tellement aimer ça mais...Jimmy...Il ne laissera jamais passer ça...et puis il me faut l'autorisation d'Atticus..." Et puis Atticus avait comme meilleur ami Howard...Je faisais quoi moi s'il me parlait de lui en me voyant enlacé avec Daniele?

Ses yeux si triste me faisait de la peine, je lui laisser un doux baiser sur les lèvres, caressant sa joue. "Je vais faire ce que je peux, je te le promet."

@ Billy Lighter   

La tournée n’allait pas être faisable tout de suite – à cause de ma gorge et de mon état physique général. Je ne voulais pas pour autant faire une croix dessus – ça n’aurait pas été digne de Daniele Ricci. Maria avait entendu que ma voix n’était pas dans sa meilleure forme. Nous étions d’accord sur le fait qu’un album sans tournée, ça ne valait pas la peine.

-Je suis le roi des rétablissements rapides. Je suis sûr qu’on pourra parler de cette tournée très vite, dis-je très sûr de moi.

Quand j’avais pu – enfin – apprécier le retour de Maria – et sa présence près de moi dans cette salle de bain du Penthouse -, j’avais été de nouveau pris par la déception. Maria préparait une tournée européenne avec Atticus. Ça signifiait que nous allions – encore – être séparés pendant un long moment. Je n’avais pas de mots – juste de la tristesse – pour cette autre mauvaise nouvelle. Maria s’était excusée – ce n’était pas vraiment sa faute.

-Tu ne fais que ton job, soupirais-je son front contre le mien.

C’était ça le boulot de manager – ne jamais être chez soi… Je n’avais pas pensé à tout ça avant de tomber amoureux – comme si ça se commandait, aussi… Il m’avait fallu trouver une parade pour ne pas devoir subir cette longue absence supplémentaire – et j’avais trouvé en grand génie que j’étais. J’avais proposé qu’un de mes groupes fasse la première partie d’Atticus – n’est-ce pas une bonne idée ?

J’avais décollé mon front pour supplier Maria d’accepter. Elle aurait bien aimé – mais il y avait toujours un mais… Jim était un obstacle de taille – je le sais, ma conversation avec lui à l’hôpital me donnait le même sentiment que Maria. Ce n’était pas pour autant que j’allais abandonner l’idée. Il faudra – aussi – demander l’autorisation d’Atticus. Ça faisait beaucoup mais ce n’était pas impossible – rien n’est impossible pour Daniele Ricci.

Maria m’avait coupé dans ma réflexion – quand elle m’avait embrassé. J’en avais profité – parce qu’on ne serait pas tous les deux seuls souvent pendant la soirée. Elle m’avait promis de faire ce qu’elle pourrait – mais elle n’aura pas à le faire seul.

-Je m’occupe de Jim. Je suis son ami, il ne pourra pas me refuser ça, dis-je en essayant de paraitre sûr de moi.

Jim n’allait pas accepter – je le savais, au fond. Il avait une haine démesurée envers Maria – qui aveuglait ses décisions. Car si l’amour me rendait aveugle – et me faisait manquer de stratégie -, c’est la haine qui aveuglait mon meilleur ami.

-Et s’il refuse, on organisera ça quand même. Je financerais la tournée en première partie de Roadtramp ou Winter Wolves moi-même. Je n’ai pas besoin de l’argent et de l’aval de BSC. J’ai bien fait ça en 1965… Je ne vois pas pourquoi je ne ferais pas la même chose cette année, dis-je avec un sourire.

J’étais Daniele Ricci – et tout le monde sais que je faisais ce que je voulais.

-Atticus ne devrait pas être trop dur à convaincre, si ? On est ami lui et moi, rajoutais-je pour montrer à Maria que tout ça était faisable.

@ Billy Lighter

Daniele voulait absolument faire une tournée, ce qui était logique en sois, et puis je me voyais déjà en Italie, son nom en haut de l'affiche, et nous le regardant. C'était un tant sois peu romantique mais je savais qu'un jour, cela arriverait. J'avais toujours eu envie de voir le nom d'un artiste que je produisais, en faut de l'affiche, et ce rêve allait être réalisé avec Atticus en premier, puis Daniele. Je ne pouvais pas mieux rêver!

Cependant, la vie de manager ne collait pas forcément avec vie en couple, et le fait de devoir déjà partir loin de Daniele ne me plaisais pas vraiment. Il avait accuser le coup et ne m'en voulait pas. C'était mon job à présent et le fait qu'il faisait la même chose que moi le rendait compréhensif. Il avait eu l'idée du siècle en voulant faire une tournée avec moi. Cependant, Jimmy ne le laisserait pas faire. Il me détestait beaucoup trop pour ça...

J'avais poussé un soupir. Il allait parler à Reed, je le regardais. "Il ne flanchera pas, j'en suis sûre, il ne flanche jamais quand il s'agit de moi. Il a décidé de me haïr." Je laissai un temps de silence en caressant la joue de l'italien. "Je suis même sûre que le coup de l'incendie, c'est lui..." Il avait ensuite annoncer que si celui-ci n'était pas d'accord, il allait financer lui-même la première partie. J'ouvris les yeux en grand. "Daniele, ça va te couter une fortune. Le mieux serait que je vienne de temps en temps à L.A, que je fasse des pauses dans sa tournée ou même que j'aille le voir que sur certaines dates. Si je l'écoutais, on prendrait le monde entier."

Je continuais de le regarder quand il me demanda si Atticus serait dur à convaincre, j'haussais les épaules. en fait, je ne savais pas trop. "Je ne sais pas en réalité..."

@ Billy Lighter   

Jim n’allait pas être facile à convaincre – je connaissais sa haine envers Maria. Je n’avais – pourtant – pas envie de lâcher l’affaire parce que mon meilleur ami déteste mon ex-secrétaire. Maria était beaucoup moins optimiste que moi – comme elle l’était toujours. Elle était persuadée – pour mon plus grand malheur – que Jim ne flanchera pas parce qu’il avait décidé de la haïr

-Je suis au courant, dis-je en soupirant – et en me rappelant l’épisode de l’hôpital.

Maria allait même plus loin – voir même très loin. Elle était sûre que Jim était responsable de l’incendie de la villa du merdeux – ce qui n’était pas le cas.

-Non…, dis-je en hochant la tête. Ce n’est pas lui. Il est venu me voir pendant que j’étais à l’hôpital. Il n’aurait jamais brûlé une villa pour une dette ne s’élevant qu’à 100 000 dollars. Ce n’est pas son genre. Howard devait de l’argent à d’autres personnes que Jim. Je soupçonne le gang d’Albanais d’être responsable, rajoutais-je sûr de ce que j’avançais.

Jim était tout à fait hors de cause – c’était sûr. Il ne savait même pas qu’Howard avait brûlé sa voiture avant que je ne lui dise. De ça Maria n’était – sûrement – pas au courant non plus.

J’en étais vite revenu à la tournée – celle d’Atticus. J’étais prêt à tout financer – même sans l’aval de Jim. Maria n’avait pas envie que je me ruine pour ça – et que la solution serait qu’elle revienne de temps en temps à L.A. Elle n’était pas non plus certaine qu’Atticus serait d’accord avec mon idée.

-Maria, dis-je en plongeant mon regard triste dans le sien. Je me fous que ça me coutera une fortune. Ça ne sert à rien que je garde mon argent si c’est pour déprimer chez moi sur un tas de dollars que j’aurais conservé… Je préfère de loin payer pour te voir tous les jours, rajoutais-je en posant ma main sur sa joue.

Je n’avais pas envie d’abandonner l’idée sans avoir essayé – ce n’était pas digne de Daniele Ricci.

-J’ai pas envie de t’attendre… Laisse-moi au moins essayer, dis-je avec des yeux suppliants – et mon visage proche du sien.

Je n’avais besoin que de son approbation – et ça semblait dur à obtenir.

@ Billy Lighter

J'étais comme immobilisé quand Daniele m'annonça que Jimmy n'était pas la personne qui avait incendié la villa d'Howard, il s'agirait plutôt d'un autre gang et cette révélation me fis froid dans le dos. Mon visage se figea un peu, le regard perdu. "Il...Il avait d'autre dettes..." Je n'avais jamais été certaine de cela, mais Daniele venait de me le révélé. Tout ce que j'avais fais pour lui n'avait servie absolument à rien. J'étais triste et en colère contre le batteur. Il me cachait beaucoup trop de choses...

Je m'adossai contre le carrelage en poussant un soupir, je fermai les yeux. Je regrettais le jour où il était venu dans ma chambre, je régrettais le jour où je m'étais enfuis avec lui dans cette voiture abandonné et je regrettais, surtout, le jour où j'ai accepter de me mettre en couple avec lui. Toute cette histoire me poursuivait. Je regardais alors Daniele. "Je suis tellement désolé...J'ai agit sans réfléchir tant de fois avec lui...Je...Je croyais réellement pouvoir me posé avec lui et être une femme relativement normale..." J'avais baissée la tête. "Je me suis tellement trompé..."

Et je l'écoutais parler de cette tournée qu'il voulait faire juste pour être avec moi. Daniele changeait, je le voyais, il avait tant envie d'être avec moi, il était sans doute celui qui me fallait. J'avais relevé la tête et avait croisé son regard triste. Je ne pouvais pas lui résister à ce moment là. "Je ferais tout ce qui m'est possible de faire pour que tu viennes...Je te le promet..."

Son visage à quelque centimètres du mien, je ne pu m'empêcher de venir l'embrasser tendrement. "Tu fais tant d'effort...Je ne peux qu'accepter et ça me fera du bien de t'avoir près de moi..."

@ Billy Lighter   

J’avais certifié à Maria que ce n’était pas Jim qui avait brûlé la maison du merdeux – c’était sûrement les Albanais. Je l’avais vu se figer – elle ne savait pas pour les autres dettes du merdeux. Il avait bien caché son jeu – jusqu’à la fin. Je m’en voulais – maintenant – de ne pas lui en avoir dit plus sur Howard et sur toutes ses activités. Elle l’aurait peut-être quitté plus tôt si je lui avais dit – t’es con Ricci. C’est ma volonté qu’elle le découvre par elle-même – et que le merdeux s’en prenne plein la tronche – qui m’avait aveuglé.

-Oui, il en a plein. Pour les paris et pour la drogue. Reed c’est sûrement pas son plus gros problème, dis-je en regardant Maria droit dans les yeux. Je suis vraiment désolé de ne pas te l’avoir dit plus tôt. Je ne sais pas pourquoi j’ai fait ça, rajoutais-je sincèrement.

Maria s’était adossée au mur de la salle de bain – dont le carrelage était immaculé. Elle s’était excusée – elle n’avait pourtant pas à s’en vouloir. Elle croyait à son amour avec Howard – est-ce que je pouvais lui en vouloir ?

-Ne t’excuse pas. Tu ne peux pas t’en vouloir de l’avoir aimé, dis-je en passant ma main sur sa joue. Même si c’était un très mauvais choix.

Je n’avais pas envie de rendre son amour coupable – parce que l’amour est aveugle comme se plait à me le rappeler Jim.

Je ne voulais qu’une chose – et c’était participer à la tournée d’Atticus avec Maria. J’avais sorti toute la panoplie du parfait charmeur – regard triste et supplications. Ça avait fait son effet – parce que Maria allait faire tout son possible pour que sa se fasse.

-Merci, dis-je en souriant – nos visages à quelques centimètres l’un de l’autre.

Maria convaincue, il ne restait plus que Jim et Atticus – et si Jim ne veut pas j’irais quand même. Elle m’avait embrassé – un baiser très tendre. Elle avait dit que ça lui ferais du bien que je sois près d’elle.

-Ça nous fera du bien à tous les deux, dis-je en souriant. Et ça t’évitera de devoir revenir à L.A. pour me voir.

C’était mieux comme ça – et comme j’étais Daniele Ricci, je savais que cette tournée était déjà dans la poche.

J’avais très envie d’embrasser encore Maria – voir plus. Sauf que l’endroit n’y était pas vraiment approprié et sa robe n’était pas pratique – dommage. Je m’étais contenté – jusque là – d’un baiser dans son cou.

-Tu as déjà pensé à chercher un logement ? N’oublie pas que j’ai un appartement à Santa Monica, dis-je en souriant. Et une villa avec grande pour dix personnes, rajoutais-je mine de rien.

Elle avait vendu le précédent d’appartement – quand elle a emménagé avec le merdeux.

@ Billy Lighter

J'avais été stupide de croire qu'il n'avait que la dette envers Jimmy Reed. J'avais vraiment cru qu'il n'avait des problèmes qu'avec lui, et pourtant, il fallait bien que je me rende à l'évidence qu'il n'était qu'un homme à problème. Daniele venait de me dire qu'il devait beaucoup d'argent à beaucoup de monde. En fait, mon chèque n'aurait servit à rien parce qu'il l'aurait utiliser pour avoir des dettes ailleurs sans doute. Je lui en voulait terriblement.  L'italien était là, à me dire qu'il était désolé de ne m'avoir rien dit. Je lui en voulait aussi un peu. Je l'avais regarder, les sourcils froncer. "Pourquoi tu ne m'as rien dit? Tu savais tout et toi...Tu m'as laisser me débrouiller...Jamais je ne te laisse tomber quand tu as un problème alors que là...Tu..." J'avais laisser un silence passé. Je ne pouvais pas lui en vouloir...Il était venu me chercher dans les flammes... "Tu me sauvé la vie..." avais-je dis dans un souffle.

Je m'étais excusé et lui avait tout déballé sur ce que je ressentais pour le batteur de The Burning Fire. J'avais cru à ma bonne étoile une fois et voilà qu'elle m'avait tournée le dos. Cependant, j'avais un peu grimacé quand Daniele avait dit que je l'avais aimer. "En fait..Pour tout te dire...je ne sais pas si je l'ai véritablement aimé...Lui si, enfin je crois, je ne compte pas les fois où il me l'a dit...Mais moi...Jamais je ne lui ai que je l'aimais. Il voulait, je faisais. C'est tout. Il voulait qu'on emménage ensemble, j'ai été habité avec lui, il voulait que je devienne manager, je suis devenu manager...Mais jamais je ne l'ai regarder dans les yeux et lui est dit "je t'aime" "

C'est un fait, il fallait que je me rende compte enfin de la chose. Je n'avais pas aimer Howard. Je n'avais simplement qu'obeis à ses envies. Ce n'était pas comme avec Daniele, du moins je crois. Déjà, je ne ressentais pas la même chose. C'était plus fort avec l'italien et je ne voulais qu'être avec lui et le voir sourire. Cependant, je n'avais pas envie de me trompé une nouvelle fois. Comme m'avait dit Eddy, Daniele et Howard se remettent vite d'une rupture...Moi ce n'est pas le cas, surtout pas avec ces deux hommes là.

En tous cas, maintenant que je n'étais plus avec le batteur, Daniele voulait absolument être avec moi. Cela serait mentir de dire que je ne me souvenais pas de ce que je lui avait dit à propos de nous une fois "céblibataire". Pourtant, je me freinais. Je ne voulais pas aller trop vite. Nous n'étions qu'une semaine après l'inccendie et j'avais encore tant à voir et faire pour revenir à L.A sans encombres.

L'un en face de l'autre, Daniele avait dit que cela nous ferait du bien à tous le deux d'être sur la tournée ensemble. Je n'étais pas totalement sûre. Moi ce que je voulais, premièrement, c'était le voir débarqué au Texas, cela me prouverait déjà qu'il tiendrait à moi parce que Ricci loin de la grande ville...Cela serait une bonne surprise. "Tu as raison, rien de tel que l'atmosphère stressante d'une tournée pour qu'on soit bien tous les deux." avais-je dis amusée.

Puis il avait parler de mon logement en Californie. J'avais grimacer un peu. Il me proposait ses logements. Je n'avais rien contre mais ce n'était peut-être pas la bonne solution. "Je suis sur quelques pistes mais rien de bien concret. Je ne veux pas de ton appartement, laisses le aux filles, elles en ont tant besoins...Et ta villa..." Je poussai un soupire. "Je préfère voir où nous en sommes réellement avant de venir habité avec toi..."

Je posa mon front contre le sien. "Après tout...On est quoi ? On ne peut plus être amants car l'un comme l'autre nous sommes célibaire, nous ne pouvons pas être amis, car nous nous ailons trop pour ça et...Je...Je ne sais pas si se dire en couple est une bonne solution pour le moment...C'est trop tôt pour que je me mette avec toi...Il y a Howard..."

@ Billy Lighter   

Je n’avais rien dit – et c’était une erreur. Maria avait le droit de m’en vouloir pour ça – preuve que j’approuvais, je m’étais excusé. J’avais cru que le merdeux s’en prendrait plus sur la gueule si Maria le découvrait par elle-même – et ça c’était terminé en incendie. Je m’étais défait de son regard – pour chercher une explication – mais ça n’avait servi en rien parce qu’elle avait déjà trouvé un excusa à ma place. C’était assez pour que j’aie à nouveau l’assurance pour la regarder – avec un sourire désolé quand même.

C’était à son tour de se confondre en excuses. Elle n’avait pas à s’excuser d’avoir aimé quelqu’un – même si ce quelqu’un est Howard Stone… J’avais vu sa grimace et j’étais content – et un peu surpris - d’apprendre qu’elle ne l’avais jamais vraiment aimé – ok, ce n’est pas sympa, mais je n’aimais pas Stone…

-Pourquoi avoir fait tout ce qu’il voulait, alors ?, dis-je avec un regard interrogateur – et le ton qui allait avec.

Howard avait voulu et elle avait fait – mais pourquoi ? Je ne savais pas ce qui avait poussé mon ex-secrétaire à plier à tous les caprices de Stone – dont celui d’être manager… Tout ça sans l’amour qui allait avec.

Le merdeux était derrière nous – et c’était une bonne chose. J’avais commencé à planifier un peu l’avenir – si on pouvait dire ça comme ça. J’avais envie de voir Maria plus souvent – comme quand elle était ma secrétaire, en fait. Son statut de manager – et le mien - était un obstacle à une vie à deux parce qu’on avait des groupes à gérer et des tournées à faire en compagnie de nos poulain. C’est grâce à mon génie – et ma capacité à toujours obtenir ce que je veux – que j’avais trouvé un moyen d’embarquer sur la tournée d’Atticus – en croisant les doigts pour que ce dernier soit d’accord. A ça, Maria avait une réponse toute ironique.

-Je n’aurais pas dit mieux, dis-je en riant un peu. Le stress, il n’y a rien de tel.

Je n’avais jamais vu les tournée comme quelque chose de stressant – moi, ça m’amusait. Celle d’Atticus sera – par contre – la première de Maria alors c’était normal qu’elle ressente du stress. Elle allait – pourtant – s’en sortir à merveille – je le savais.

Maria avait encore grimacé mais, cette fois, c’était quand j’avais parlé de sa future maison. Ça n’annonçait rien de bon cette grimace – je connaissais Maria. Elle ne voulait pas de mon appartement à Santa Monica – qu’elle voulait laisser aux Tiny. Ni de ma villa – parce qu’elle ne voulait pas prendre de décision trop rapide. Elle avait pu voir mon sourire fondre comme neige au soleil. Était-ce pour ne plus voir mon air triste qu’elle avait posé son front contre le mien ? En tout cas, elle ne savais pas ce que nous étions – et moi non plus. Amant n’était pas le bon mot, ami non plus – et il y avait Howard…

-Howard…, dis-je en soupirant – exaspéré d’entendre ce nom. Howard s’en remettra, Maria…

Il était possible qu’il soit déjà avec quelqu’un d’autre – c’était le genre. C’était un homme à femme – comme je l’avais été. Il devait plus se morfondre sur sa villa perdue que sur sa rupture. J’avais décollé mon front de celui de Maria.

-Ok, on avisera plus tard pour la villa, dis-je en esquissant un sourire et en posant mes mains sur ses bras. Rien ne presse de toute façon. On a le temps.

Ne pas dire qu’on est en couple impliquait qu’on se cache encore un moment – comme aujourd’hui…

-En attendant on a cas inventer un nouveau mot. Un truc entre ami et couple, dis-je sur le ton de la blague.

C’était encore le plus proche du réel – même si j’aimais Maria très fort. Ne l’avais-je pas prouvé en sauter sans réfléchir dans les flammes ?

On pouvait commencer à entendre les premières notes du groupe dehors. Ça faisait quelques minutes qu’on était ici – et l’heure tournait.

-Ça doit être le groupe local, dis-je avec un sourire. Je pense qu’on ferait mieux de sortir avant que les gens ne se posent des questions. Après tout, tout le monde sait que je suis là vu mon entrée de tantôt.

On ne pourrait pas se pavaner l’un avec l’autre toute la soirée – ça allait faire trop suspect.

-Je suppose qu’on fait comme si de rien n’était…, dis-je en faisant une toute petite moue.

@ Billy Lighter

Daniele m'avait posé une question à laquelle je n'avais pas réellement de réponse. J'étais motivée à faire de ma relation avec Howard quelque chose de sérieux, je voulais me poser et c'était tout ce que je pouvais répondre à l'italien. Je l'avais alors regarder, essayant de choisir mes mots. "Parce que je suis trop gentille? Peut-être un peu trop rêveuse et j'espère un peu trop.Je crois que tous les gens on un bon fond...Sauf Reed mais on ne parle pas de lui pour le moment." Je continuais de le regarder. "Tu sais, j'ai parler à Eddy de ce que je ressentais, le pauvre, il m'a ramasser à la petite cuillère quand je l'ai vu la dernière fois. Il m'a dit que je me souciais beaucoup trop des autres et il a raison. Je crois qu'une des raisons sur le fait que j'ai obeis et fait tout ce qu'il souhaitait, c'était parce que je pensais que faire ce qu'il voulait allait le rendre plus heureux..." Je laissai un silence. "Quitte à ne pas l'être moi-même..."

Quoi qu'il en soit, l'histoire d'amour que j'avais eu avec le batteur était derrnière moi et même sil y avait encore des cicatrices, elles se refermaient tout doucement. Ses mêmes scarifications m'empêchait de foncer dans une relation entière avec Daniele. Celui-ci voulait venir en tournée avec moi et je n'étais pas complètement sûre que c'était la bonne solution. Il tentait de me convaincre et comme d'habitude, je l'écoutais et ferais ce qui m'étais possible de faire pour qu'i soit présent à mes côtés.

Une présence qu'il voulait même plus qu'en tournée, c'était limite s'il ne me donnait pas tout de suite les clés de chez lui pour que je vienne habiter avec lui. Mais il était encore une fois exaspéré par ce que je pensais. Oui, le prénom d'Howard était encore dans la bouche, mais je ne pouvais pas m'en empêcher. Il m'avait dit qu'il s'en remettrait, j'avais un peu sourit. "Cest ce qu'Eddy m'avait dit..." Il m'avait dit que Daniele aussi s'en remettrait..."Je ne doute pas qu'il le fasse...c'est un coureur de jupon mais tu me connais...tu sais que je me soucis beaucoup trop des gens..."

Il avait posé ses mains sur mes bras et j'avais frissoner, son visage près du mien, il avait dit qu'on verrait plus tard pour la villa, j'avais sourit. "Oui, on a encore une semaine pour réfléchir, on pourra en parler quand tu viendras me voir au Texas..." C'était comme un mémo que je lui glissait furtivement à l'oreille. Je l'attendais durant "mes vacances" j'attendais qu'il toque à la maison de mon père et qu'il me dise qu'il était la pour moi, pour voir ce qu"on pouvait faire tous les deux loin de L.A...

Il évoqua ensuite notre relation, j'eu un petit rire à sa blague" on est des Amireux!" Je continuais de le regarder en souriant alors que de la musique s'échappait de l'extérieur des toilettes.  Il indiqua qu'il faudrait qu'on sorte et il avait raison, on allait commencer à se poser des questions si on ne me voyait pas revenir, surtout avec la robe que j'avais. Il supposa qu'on fasse comme si de rien n'était, je lui avait alors caresser la joue avant de lui déposer un baiser. J'avais ensuite prit un morceau de papier toilette, un stylot qui était dans la chambre collé à la salle de bain, et y écrivit l'adresse et le numéro de chambre de mon hotel. "Si jamais tu t'ennuis ce soir..."    

Puis je tournais les talons et sortie en première de la salle de bain.                                                          

@ Billy Lighter   

La gentillesse et l’espoir – voilà ce qui avait poussé Maria à faire les quatre volontés du merdeux. Elle se souciait trop des autres – c’était les mots d’Eddy – et j’étais d’accord avec cette observation. Je l’avais remarqué moi-même en 10 ans de vie – professionnelle – commune avec mon ex-secrétaire. Ça avait été – pendant 10 ans – une qualité dans son travail. Qui se serait soucié de moi, ces 10 dernières années – à part Erik – s’il n’y avait pas eu Maria ? La vie il y a quelques mois – quand elle était encore ma secrétaire – et maintenant était tout à fait différente.

-Eddy a peut-être raison, dis-je avec un demi-sourire – avant de marquer une toute petite pause pour reprendre ensuite. Howard ne méritait pas que tu sacrifies ton bonheur pour le sien…, rajoutais-je sincère.

Surtout que le mien avait été sacrifié avec – ne m’avait-il pas enlevé ma secrétaire ? Maria avait tout fait pour lui – et il ne lui avait jamais vraiment rendu d’après ce que j’entendais.

Je n’avais pas relevé la réflexion sur Jim – Maria le détestait et j’allais devoir faire avec. J’étais le meilleur, j’allais arriver à séparer mon amitié avec Jim et mon amour pour Maria – utopie quand tu nous tiens…

Je m’étais réservé une petite place sur la tournée d’Atticus – rien que pour être avec Maria – et j’avais déjà fait des plans sur l’avenir. Maria ne voulait pas aller trop vite. Devinez la raison ? Howard… Je crois que si un jour j’ai un gosse, il s’appellera tout sauf Howard – je détestais ce nom ! Howard s’en remettra – ce n’était sûrement pas sa première rupture. C’est ce qu’Eddy avait dit à Maria – Eddy est un génie en fait, je n’avais pas remarqué ça chez lui. Maria n’avait pas de doute là-dessus – mais elle ne pouvait pas s’empêcher de s’en faire.

-La culpabilité… Ça disparaitra avec le temps, dis-je avec un petit sourire pour rassurer Maria. Je connais ça…

Chez moi, la culpabilité disparaissait très vite – j’aime me mentir à moi-même.

Mes mains sur ses bras, j’avais décrété qu’on verra plus tard pour des plans d’avenir – dont la villa. Maria pensait d’abord au Texas – elle me souffla l’idée de venir la rejoindre. Ok, c’était la campagne – et je détestais la compagne – mais qu’est-ce qu’on ne ferait pas par amour ?

-Je note ça dans ma tête, dis-je en souriant – pour lui montrer que le message est bien passé.

Je suis le meilleur ! La campagne ne va pas me tuer – j’espère… J’allais – dès demain – réserver mon voyage vers le Texas. Avec Maria à mes côtés l’air puant de la campagne devrait passer – sans parler de la boue et des vaches…

On avait du mal à déterminé qu’elle était le nom de notre relation – dans l’état actuel des choses. Maria avait défini qu’on était des amireux –en riant. J’avais ri à mon tour.

-Amireux ? Ouais ça sonne plutôt bien, dis-je en souriant.

C’est la musique qui nous avait ramené à la réalité – celle qui disait qu’on était dans les toilettes à un gala de charité. On ne pouvait pas rester ici à se contempler – voir faire plus. Tout le monde nous attendait dehors – Daniele Ricci était toujours attendu – et tout le monde verrait qu’on est aux abonnés absents.

Seule chose ennuyante, c’est qu’on allait devoir faire comme si on était des amis. La soirée allait être plus longue que prévue – déjà qu’elle avait très mal commencée. Comme seule récompense à cette horrible soirée en perspective j’avais eu droit au contact des doigts de Maria sur ma joue et à un baiser – c’était mieux que rien. Maria m’avait lâché un moment pour aller chercher un morceau de papier toilette et un stylo – dans la chambre de la gamine d’Evan - pour noter dessus une adresse et un numéro. Tout ça correspondait à son lieu de logement pour une nuit. C’était une invitation – c’était comme ça que je l’entendais.

Je n’avais rien dit – elle savait sûrement ce que je pensais – et je m’étais contenté d’afficher un grand sourire. Je savais où j’allais dormir ce soir – et avec qui.

Ce qui aura le don de rendre la soirée encore plus longue – mais je voulais bien braver l’ennui si c’était pour une belle récompense. Maria avait tourné les talons.

-A tout à l’heure, lui dis-je simplement.

Elle était partie – j’allais devoir me retenir toute la soirée à ne pas regarder qu’elle. Je m’étais tourné vers le miroir pour laisser quelques minutes passer en regardant la seule chose intéressante de la pièce – c’est-à-dire moi. Ce n’est qu’à la deuxième chanson du groupe que j’étais sorti de la salle de bain - discretos pendant un petit moment avec de reprendre mon panache habituel.

@ Billy Lighter