J'avais toujours détesté la cohabitation. Vraiment. Ne pas avoir son espace, pouvoir pisser ou prendre une douche quand bon me semble ou simplement partager m’énerver. Quand je vois les groupe que j'ai pu gérer par le passé qui eux vivaient a 5/6 dans un 70 m2 je me demande encore comment ils s'entendaient si bien. J'dis pas dois y avoir certains avantage mais je sais que depuis que j'ai quitter papa maman je pourrais plus cohabiter . Enfin ça c’était jusqu'a ce que Lulla entre dans ma vie.
J'ai 2 sœurs et mes parents donc nous étions 5 a la maison. 3 filles qui au minimum monopolisaient la salle de bains une heure par jours sans parler de la cuisine , du telephone et j'en passe. Mon père etait un homme absent . Et résultat diplome du secondaire en poche et 3 été passé a bosser dans mon coin paumé je me suis barré en me promettant d'avoir un appart personnel des que je me poserai le plus loin possible de ce patelin . Plus précisément sous le soleil de Californie dans la lumière de Los Angeles. Donc on en est la un appart au dernier étage d'un immeuble sur Hollywood . Derrière le théâtre. Idéal pas trop exposé et même trop bourré je saurais rentré. En parlant de bien torché et de lendemain de cuite je devais pas être le seul parce qu'en butant dans le canapé la tête dans le brouillards un grognement et de vagues plaintes en sont sorti. J'ai du m’arrêter et fixer par dessus le dossier pour comprendre. Lulla y était . Serrant un morceau de couverture contre elle. Quand est ce qu'elle était arrivé au juste? je m'en souvenais absolument plus. Pour revenir a hier soir -du moins ce dont je me souviens - j'étais rentrée tard après une longue soirée dans trois bars différents a la recherches d'artistes . Il y avais des scènes libres et je ne devais pas me reposer seulement sur ce que j'avais. Vu ses chaussures dans l'entrée et ce qui devait être son sac au pied du fauteuil Lulla était arrivée avant mon dépars pour les bars au environs de 20h.
-Lulla tu me feras la vaisselle d'hier soir.
Je jetais un bref regards vers la larve qui avait pris mon futon comme lit. C’était le deal. Elle faisait ce que j'avais pas le temps de faire comme la vaisselle cette fois la et je la laisser squatter . Au fond j'ai besoin d'elle. De sa putain de présence pour pouvoir lui raconter les journée pourris si elle le sont et d'un punching-ball quand le monde m'explose a la gueule. Ça fais le pacte de son coté elle y gagne un toit, d'une douche, et d'un repas. C'est une nana sympas groupie de sur-crois qui pourrais me donner ses avis sur mon boulot mais j'peux pas m'empêcher de la saquer. Et elle me la rends bien. Apres au fonds c'est pas méchant. En passant devant un miroir j'ai stopper net. Une seule chaussette, ceinture défaite et chemise totalement débrailler et a moitié déboutonner. Les levres gonflé et bouches pâteuse. Le parfait lendemain de cuite en somme. Direction café. Double dose. Le temps que l'autre groupie immerge je nous ai fais deux café sans sucre pour moi et un pour elle . L'odeur embauma vite la cuisine puis le salon et sans bruit je me suis accroupi devant le futon et j'ai agité le café sous son nez d'une main buvant le miens de l'autres.
-Lullaby Redman... Lulla... BOUGES TOI!!!
Je lui disposer le café sur la table basse avant de m'installer dans mon fauteuil . Ça aller être une longue journée.
-Lullaby Redman... Lulla... BOUGES TOI!!! Râh ça va, pas la peine de crier… Je dormais pas de toute façon, j’étais juste en train de rêvasser. Laconiquement, je poussais les couvertures, dégageant mon corps des draps. Je portais juste un tee shirt troué, et une espèce de short un peu grand. Heureusement qu’il était élastique. Je me redressais prenant le café dans les mains, et en en prenant une gorgée.
Hier ça caillait beaucoup trop dans les rues, je ne pouvais pas rester comme ça. J’avais eu beaucoup trop peur de perdre mes orteils, alors je m’étais réfugiée chez Azalon. Évidemment il n’était pas là, mais il avait laissé sa porte ouverte. Inutile de dire que j’en avais profité.
Dommage que je ne me sois pas réveillée plus tôt, sinon j’aurais déguerpis avant qu’il ne me rappelle que pour chaque service donné, un service rendu.
Az’ ça avait été à la fois mon ange gardien, et à la fois la parfaite petite personne qui vient te moisir ta journée à te raconter à QUEL POINT ça avait été dur de passer la journée au chaud, dans un fauteuil hyper moelleux à enguirlander sa secrétaire. Si tu veux mec, on échange. Mais bon, finalement je l’aimais bien quand même. Il avait son côté tête brûlée qui me plaisait bien. Son caractère était aussi insupportable que le miens.
Je me levais de son canapé que j'avais décidé de squatter, toujours ma tasse de café dans la main ouvrant un œil après l’autre. Mon regard se posait d’abord sur Azalon, affalé dans son fauteuil, complètement débraillé. L’œil un peu hagard d’ailleurs.
Puis je tournais la tête en direction de l’évier… Débordant. « Putain Az ! Comment t’as pu salir tout ça en un jour... » C’était pas possible ! 5 assiettes, le double de verres presque. Et c’était que la partie émergée de l’iceberg, par ce qu’en dessous des assiettes il devait certainement y avoir casseroles et couverts.
Je marchais en traînant le pieds (et en soupirant) en direction de l’évier. Jamais je souhaitais à quelqu’un de faire une pile monstrueuse de vaisselle à peine réveillé. « T’as pas dormi encore ? T’es parti en soirée ? » Lui demandais-je sans me retourner, faisant couler de l’eau chaude et du liquide vaisselle sur l’éponge. Non pas que je m’inquiétais de son sort, mais généralement il était pas trop chiant quand il manquait de sommeil. C’était juste pour savoir si j’allais pouvoir passer une bonne journée ou non.
Je saisissais la première assiette d’un air franchement dégoutée. « C’est pas la vaisselle du soir ça, c’est pas possible ! Ça fait combien de temps que je suis pas venue ?! » Je connaissais le dégoût d'Az' pour la vaisselle. ça m'aurait pas étonnée que celle ci ai déjà attendu quelques jours avant ma venue.
@ Billy Lighter
Dernière édition par Lullaby Redman le Mer 15 Fév - 0:27, édité 1 fois
J'avais beau etre de mauvaise humeur, la tete encore dans la brume et totalement Hangover ça m’empêcher pas de faire chier Lulla meme au contraire. C'etait un peu comme mon paracetamol (doliprane).
Qu'elle etait reelement entrain de dormir ou revasser ça m'etais egal juste qu'elle se leves rapidement et qu'elle me fasse cette foutu de vaiselle j'avais plus de couvert. Son Tshirt etait trouer, la prochaine fois je lui filerais un des mien. En laissant mes yeux se balader sur le bordel qu’était la table basse j'aperçu mes cles. J'avais donc pas pu fermer la porte. Laisser la porte ouverte c'etait bien mon genre . Les 7 etages a monter devais decourager les cambrioleurs. Je devisageai Lulla d'un air sadique en buvant mon café. Elle ete pas asser futé pour etre passé en toute discretion mais tant mieux pour moi.. . Et la vaiselle.
Parfois j'me felicite de collectionner les mugs de tout les endroits pars ou je passe j'en ai toujours un propre pour un café. Bon alors que j'avais bien entammer mon café elle etait a peine assise a boire le sien. Qu'elle se bouge un peu .J'etais quelqu'un de gentil en general mais pour Lulla je n'avais aucunes pitié . Elle n'etait qu'une creve la faim et Service rendu pour service rendu. Je poussais un peu les cartes routieres et les flyers sur la table basse pour y poser mes pied , jambes croiser.
Elle me devisagea quelques secondes , sourcils froncer je lui fit un doigts d'honneur en grognant. T'as quoi tu veux ma photo? Oui Putain Az . J'etait pas quelqu'un de ranger et mon appart était a mon image. Enfaite cherie elle t'attends depuis 3 jours et j'ai eu des invités. Pitier qu'elle arretes de trainer les pieds et de soupirer. Je sais je realise ton reve : La vaiselles au petit dej'.
-Il reste beaucoup de liquide vaiselle ou j'dois en racheter?
Non Lulla j'vais te faire chier encore un moment . Depuis quand ? Je savais pas trop mais bon. Je finis mon café et je la rejoins. Je lui mis le mug dans l'evier.
-Tu me laveras ça aussi.
Je passais deriere elle et embrassa furtivement son crane avant d'ouvrir le frigo.
Certes, j'avais déjà vécu pire qu'une monticule de vaisselle sale. Mais ça restait quand même atroce. Surtout que je connaissais Az' par cœur : Il allait en rajouter autant qu'il pouvait pour éviter que je termine avant midi. Quel salaud. Et si c'était pas en salopant mon travail encore plus, ça allait être d'une autre manière. Genre passer le balais, ou laver ses draps.
Évidemment, il fallait pas attendre de réponse non plus à mes questions. En même temps, qu'est ce que peut bien me répondre un type qui rentre chez lui dans la matinée avec une gueule de bois ? Il allait pas me faire une récitation de Shakespeare. Non. Mais alors pourquoi il s'entêtait à m'emmerder ? Il pouvait pas aller se coucher comme tout le monde, non ? -Il reste beaucoup de liquide vaiselle ou j'dois en racheter? Je levais les yeux en l'air en soupirant. MEC. Tu as juste à regarder ton évier.
Au moins une fois dans la semaine, je sais pas !
J'allais me garder de lui répondre, quand il me rajouta son mug dans lequel il avait bu son café en haut de la pile de vaisselle. Trop tard, tu m'as cherchée. Je vidais intégralement le contenu du flacon sur l'éponge, avant de le balancer sur le côté de l'évier. « Va falloir en racheter. »
Au moins, ça allait être la vaisselle la plus propre qu'il n'ai jamais eu. La mousse commençait déjà à remplir l'évier, moussant mes doigts, nettoyant aussi mes ongles un peu sales.
Je le sentis dans mon dos, déposant un baiser sur ma tête. Ces gestes d'affections étaient rares, mais tellement appréciables. C'était peut être pour ça que je continuais à aller régulièrement chez lui, et à bien l'aimer. Au fond, c'était un bon gars. Et au fond, on se détestait pas.... Trop. On se détestait pas trop.
« Ouaip. Je mangerais bien des œufs au plat. »Dis-je après une consultation rapide de mon estomac. Je disais jamais non à de la bouffe à l’œil, surtout si j'avais le luxe de choisir. Enfin, choisir, j'avais aucune idée du contenu du frigo d'Az'. Généralement il était plutôt rempli, mais c'était assez fréquent qu'il oublie d'aller faire les courses.
Enfin là, sans liquide vaisselle, ça voudrait dire plus de Lulla pour laver les assiettes. Donc je savais pertinemment qu'il allait se bouger le cul pour aller en chercher de nouveau. Il en profiterait bien pour aller remplir son frigo par la même occasion.
Je me retournais vers lui, contemplant le contenu de son réfrigérateur. Si, il y avait bien une petite boîte d’œufs. Ouf.
J'en profitais pour l'asperger de l'eau qui me restait sur les doigts, avant de retourner dare dare le nez dans les bulles de liquide vaisselle. J'en avais fait la moitié. Je m'arrêtais trente secondes pour boire mon café, et rajouter ma propre tasse dans l'évier. Hors de question qu'il me l'enlève pour m'embêter. Ce café, c'était le miens.
« Tiens », lui dis je en tendant la poêle que je venais tout juste de laver. Ça fera amplement l'affaire pour des œufs.
Un deal restais un deal gueule de bois, tete dans le cul ou manques de sommeil c'etait pas une excuses valable. Fais la vaiselle . Soit Belle .Et tais toi, t'auras un toit. Apres la vaiselle je comptais manger un bon et lui accorder coup de balais avant de la laisser partir . Elle avait pas vraiment a savoir ce que j'avais fais ou j'étais cette nuit. Pourquoi j'en avais fais ma tete de turque au lieu de retourner me coucher? Parce c'etait Lulla.
J'avais tres peu de souvenir de la soirée mais le nombre de shot devait depassé la vingtaine de loin. Liquide vaiselle et un soupire plus tard la montagne de couvert diminuée petit à petit . Faut pas trop m'en demander avec une gueule de bois . Je restais silencieux face a mon placars ouvert . Qu'est ce que Lulla acepeterai encore avait de degager definitivement au final? Si elle partait je pense qu'elle me manquerai un peu- et mon appart serai vite un desestre au point ou une femme de menage ne voudrais meme pas venir.
Un vieux bruit de fond de flacon raclé et « Va falloir en racheter. » de la part de lula l'expresioons " Qui aime bien chati bien a pris tout son sens. En jetant un coup d'oeil à l'evier je remarquais a mousse remplissant l'evier. j'avais la dalle . Vraiment et le frogo devait froller le vide siberienvu que je faisait jamais les course de moi meme . Alors que seul j'aurai filer au resto ou dans n'importe quel fast food mais la j'avais lulla et j'etaist pas assez gentil pour me montrer en public avec elle. Faudrait vraiment que j'ailles faire les courses plus souvent . -Tu m'accompagnera faire des courses.
Des oeufs au plats . Rien que ça . Par chance il en restaient une demi douzaine et encore consommable . Le frigo bean nous offrais des oeuf, deux biere un pot de mayo et un reste de pate carbo. Tout les deux face a face au frigo . On avait pas enormement de possibilités. Apres une furtive attaque de mousse de sa part la jeune femme s'etait remis a la vaiselle avant que je ne puisse risposter. Elle m'avais asperger d'eau et dare dare le nez dans la mousse . Je la bousculer contre l'evier en saissisant la poele pour venir allumer le gaz .
Je cuisinais plutot bien mais ça venait de l'experience a faire a bouffer pour 4 à 7 mecs apres un concert. Quoi ? Je vous a pas dis que manager c'etait aussi etre un papa poule pour les musiciens ? Le beurre entrain de fondre dans la poele crepitais lentement . Une main dans ma poche et l'autre a jouer les equilibrste avec 3 œufs entre les doigts.
- Tu aime le poivre ? J'en met un peu pour assaisonner.
Je joignais le geste a la parole presque immediatement en cassant les œufs dans la brassiere et ajoutant du seul et du poivre . Pendant la cuisson je sortait le reste de carbo et les pates ainsi qu'une casseroles pour rechauffer ça.
Je souriais quand il me bouscula contre l’évier. Tu perds pas le nord, Az’. Je vais finir par pouvoir les prédire les ripostes. Va falloir redoubler d’originalité. -Tu m'accompagnera faire des courses. Ah… ça faisait partie de la riposte, ça ?! C’était rare qu’Azalon et moi sortions en public. Pour je ne sais quelle raison, on restait cloîtrés pour se mettre sur la gueule. En tout cas, je sais pas pourquoi ma présence était requise dans un centre commercial, mais il va pas falloir s’attendre à autre chose que de la figuration. « Ok. T’manière ça va peut être t’étonner mais je fiche rien de ma journée. »Lui dis-je ironiquement. Ça m’aurait même pas fait perdre des heures de manche, car j’aurais certainement pas décollé de chez lui une fois la vaisselle faite.
Je terminais de laver les couverts – la crasse s’était presque incrustée sur les fouchettes ! - quand Az’ s’affairait sur la cuisine. - Tu aime le poivre ? J'en met un peu pour assaisonner. Tu parles, j’aurais même pas eu le temps de répondre, qu’il en avait déjà étallé partout sur ces œufs. Et puis le connaissant, si j’avais dit « non », il en aurait quand même mis dedans, rien que pour m’embêter. « Non, tu peux recommencer tes œufs ! » Lui dis-je. C’était bien entendu faux. J’avais rarement mangé de meilleures choses que ce que cuisinait Azalon. Il avait un don tout particulier pour la gastronomie… Mais dommage pour lui qu’il n’avait pas de la vaisselle auto lavante, ce qui le limitait tout de même rapidement dans sa marche de manœuvre.
Je terminais de rincer la dernière assiette, passant un dernier coup d’éponge dans l’évier. « Fini, chef ! » Lui dis-je, assez triste de savoir que dans même pas deux jours, j’aurais tout à recommencer. Vivement qu’il se trouve quelqu’un, lui. Ça devenait pesant de jouer les femmes à tout faire.
Je lui filais deux assiettes propres pour qu’il puisse mettre la nourriture dedans. « Putain ça me file la dalle, toutes ces odeurs. »Je m’essuyais les mains avec un torchon, en profitant pour m’éloigner du champ de vision d’Azalon en me vautrant dans un fauteuil. Peut de chance que ça fonctionne, mais peut être qu’à voir ma tête, ça lui fera oublier une tâche supplémentaire qu’il avait oublié depuis longtemps. Passer le balai par exemple.