J'avais longtemps hésité à partir du gala mais il fallait bien avouer que j'étais très fatiguée. Avec le décalage horaire, le peu de chose que j'ai pu manger depuis que j'étais partie du Texas et le gala, je n'avais qu'une seule envie, c'était d'aller me coucher dans mon lit à l'hôtel. J'avais alors pris mes affaires, avait saluer une dernières fois les personne que j'avais vu et était partie.

Mon hôtel n'était pas très loin du lieu du gala, je n'avais pas mit longtemps en taxi à venir. C'était un hôtel de moyenne classe, pas un taudis ni un palace parce que pour une nuit, je n'avais pas envie de claquer toutes les économies que j'avais déjà réussis à mettre de coter depuis l'incendie.C'était un peu comme si je reprenais tout depuis le début, j'avais tout perdu dans les flammes lors de l'inccendie.

J'étais entrer dans le hall, ma robe de cocktail sur le dos, et était monter au deuxième étage, à la chambre 504 que j'occupais. J'avais enlevée ma robe en un rien de temps et avait défait mes cheveux. Je ne savais pas quand allait arriver Danièle, ni même dans quel état. J'espérais qu'il n'ai pas trop bu afin de savourer notre soirée avant de repartir au Texas.

Je m'étais alors mit dans le plus simple appareil, avec simplement un peignoir de l'hôtel pour cacher si jamais quelqu'un d'autre que l'italien venait à toquer à ma porte. Je m'étais assise au bureau et avait commencer à travailler un peu apres avoir allumer la lampe de chevet . j'attendais alors un peu stressée, la venue de mon aimant.

@ Billy Lighter

Je n’avais jamais autant désiré qu’une fête se termine que ce soir ! Ce n’était pas que le gala avait été désastreux – même s’il ça avait mal commencé -, c’était même un très bon gala avec la renaissance d’Evan. Cependant, j’avais un rendez-vous dans un hôtel avec Maria et le savoir en début de soirée m’avait donné envie que la fête se termine.

Ce qui fait que – dès que j’avais vu ma belle quitter le penthouse des Shermans – j’avais quitté les lieux moi aussi. Eméché – mais pas mort – je tenais encore debout. Il n’y avait vraiment que mes cheveux décoiffés et mes yeux un peu fatigués qui montraient que j’avais fait des excès ce soir. J’avais mordu sur ma chique pour ne pas boire trop d’alcool – je voulais profiter de cette nuit avec Maria.

J’étais en voiture direction l’hôtel de Maria. L’adresse était formelle – c’était à la San Fernando Valley. Je croyais – connaissant Maria – qu’elle viendrait poser bagages dans un hôtel chic de Downtown. De toute évidence, j’avais perdu le sens des réalités depuis bien longtemps – tout le monde n’a pas assez d’argent pour se payer un hôtel de luxe pour une nuit. Tout le monde n’était pas Daniele Ricci… Maria méritait pourtant de passer sa nuit dans tout le luxe possible.

J’étais arrivé devant le motel – qui était moins miteux que je ne l’avais imaginé. Il faut dire que – depuis que j’avais vu l’appartement d’Evan – plus rien ne me faisait peur. Je n’avais pas fait d’accrochage en route – ce qui était presque du domaine du miracle avec l’alcool que j’avais dans le sang. Une aubaine pour ma voiture qui s’en était sortie indemne. Elle dénotait de par son luxe sur le parking du motel.

Je m’étais dirigé – en marchant droit, je tiens à le préciser ! – vers la chambre de Maria. Je n’avais pas trainé dans l’escalier – gravissant les marches deux à deux -, ce qui faisait que j’étais un peu essoufflé arriver au deuxième étage.

504 – j’y étais ! J’avais toqué à la porte – et j’étais entré sans attendre que Maria ne bouge. Daniele Ricci était comme ça – il n’attendait pas toujours qu’on lui ouvre. C’est avec un sifflement d’admiration que j’avais découvert Maria en peignoir en train de travailler à la lueur d’une lampe.

-Encore en train de travailler à cette heure ?, dis-je avec un sourire et en fermant la porte derrière moi. Tu ne changeras donc jamais, rajoutais en souriant et en croisant les bras.

Maria ne cesserait jamais de travailler – je n’allais plus la changer. Nous étions réunis dans un – petite – pièce à l’abri de tous les regards. Personne ne saurait que Daniele Ricci était passé voir Maria ici – le réceptionniste dormait quand je suis passé… Si, demain, le Texas allait nous séparer, il nous fallait profiter de cette nuit.

@ Billy Lighter

Maria qui travaillait – ce n’était pas une scène inédite. Quand elle était ma secrétaire, elle travaillait beaucoup – et ça devait être encore pire depuis qu’elle était manager indépendante. Son sourire tendre avait répondu à mon sourire enjoué. Nous faisions décidément la paire au niveau du travail – sauf que je me voyais mal travailler après une soirée telle que celle-ci.

Maria avait quitté son plan de travail pour venir m’embrasser – normal, Daniele Ricci était plus intéressant que de la paperasse. Elle m’avait dit que le travail lui avait manqué pendant sa semaine de repos.

-C’est une vrai drogue, dis-je en riant un peu. Tu devrais commencer un sevrage. Si seulement c’était possible.

Oui parce que se sevrer du travail ce n’était pas chose facile – Maria avait besoin de travailler maintenant qu’elle n’était plus à mon service. Les tournées n’allaient pas s’organiser toutes seules –dommage.

Je m’étais mis à la regarder. La soirée ne lui avait laissé aucune trace – je ne pouvais pas en dire autant. Elle avait constaté que la soirée avait été dure – et comment…

-Eprouvante surtout, dis-je avec un soupire – mais en souriant. Evan a réussi à remonter sur scène mais ça m’a épuisé…

J’avais marqué une pause pour poser mes mains sur ses hanches. Le moment où Evan était monté sur scène m’avait renvoyé tout droit dans les années 60 – au temps de The Army. Cette époque m’avait manqué sur certains points – beaucoup moins sur d’autres. Les montagnes russes d’émotions que m’a procuré ce gala m’avait fatigué – cela voulait-il dire que je n’étais plus tout jeune ? J’aime à croire que ça n’avait rien n’à voir.

-Mais le pire c’était de ne pas pouvoir rester avec toi, dis-je en plongeant mon regard dans le sien. Surtout que mes anciennes conquêtes n’ont pas arrêté de me chercher, rajoutais-je en me mordant la lèvre - comme un petit gosse qui a fait une grosse bêtise.

Avait-elle vu le manège de Jessica Hill ? J’avais l’espoir que non  - elle ne m’a pas encore frappé après tout.  

@ Billy Lighter

Maria était une vraie workaholic - une addiction qui a tendance à la fatiguer. Elle voulait prendre des vacances – mais la tournée d’Atticus approchait.

-Dommage, dis-je en soupirant un peu.

Elle allait tout de même retourner au Texas – mais peut-être pas sans ses papiers pour préparer la tournée…

La soirée avait été éprouvante – c’était un faible mot – même si Evan avait pu remonter sur scène avec sa fille et me ramener tout droit dans les années 60. Maria avait posé un baiser sur ma joue – putain, que ça faisait du bien. Elle trouvait que ça avait dû me faire du bien – et que la fan de The Army en elle avait largement apprécié la montée sur scène de l’ex-chanteur.

-Ça m’a rajeuni… C’est un peu ce que j’ai besoin ces temps-ci, dis-je en souriant. Et Evan méritait tout ça. Content que tu ais apprécié, rajoutais-je très content.

Un des seuls bémols de la soirée avait été le fait qu’on n’avait pas pu la partager ensemble – moi et Maria. Maria m’avait rassuré en me promettant un avenir plus au-devant des projecteurs – je n’étais pas un adepte des relations cachées. Elle voulait rendre fou de rage Jim – décidément, cette haine était bien encrée. Sauf que Jim savait déjà pour nous deux – et qu’il croyait, de ce fait, que j’étais atteint d’une maladie grave.

-Vivement ce moment-là, dis-je en souriant.

C’est là que – sans que je m’y attende – Maria m’avait parlé de Jim… Il lui avait dit ! Enfoiré ! Amico mio avait dit à Maria que je lui avais dit pour nous – alors qu’ils dansaient ensemble, en plus… J’avais perdu mon sourire – ben, ouais, j’attendais la remontrance maintenant que mon ami m’avait encore frappé dans le dos. Maria s’était éloignée – à mon plus grand regret. Elle ne voulait pas que Jim le sache – c’était même la personne qui devait le moins le savoir. Je n’avais pas cachés mes soupires. Je ne sais pas ce qu’essayait de faire Jim en essayant de faire foirer ma relation avec Maria – ce n’était pas très gentil en tout cas. Maria avait peur que je me lasse d’elle – c’est ce qu’avait laissé entendre Jim. J’avais baissé la tête. Elle voulait être la number one, celle qui sera là jusqu’à la fin – et elle ne savait pas à quel point elle l’était à mes yeux. Les filles qui m’ont tourné autour ce soir, Maria les avait vues.

-Je ne voulais pas le dire à Jim…, dis-je en relevant la tête. Il est venu me voir à l’hôpital le matin de l’incendie à 7h40. Comme tu le sais, Jim te déteste. Il me l’a encore bien fait comprendre ce jour-là. Je t’ai défendu… Trop défendu - parce qu’il a deviné ce qu’il se passait entre nous… Je lui aurais dit qu’il se faisait des films, il ne l’aurait pas cru. J’ai préféré jouer franc jeu, rajoutais-je en soupirant.

Je lui avais fait promettre de ne rien dire à personne – mais Jessica Hill le savait… Je me demande combien d’autres personnes étaient dans la confidence comme l’actrice. J’espérais que l’histoire n’éclate pas au grand jour avant qu’on ne décide de sortir du bois – putain, quand je disais que je n’étais pas un adepte des relations cachées, voilà pourquoi…

Je m’étais rapproché de Maria – pour lui faire face à nouveau et renouer le contact en passant mes doigts sur sa joue.

-Jim se trompe… Je ne me lasserais pas de toi. Mes anciennes conquêtes, elles ne sont rien. Je ne leur trouve plus aucune saveur. Je ne trouve pas de saveur non plus aux autres femmes que je pourrais rencontrer. Tu es ma number one, Maria, dis-je avec une sincérité qui se marquait jusque dans mon regard. Si c’était le contraire, je ne serais pas ici ce soir. Je ne t’aurais pas attendu alors que tu étais encore avec Stone… Si tu étais vraiment une conquête, Maria, ça fait bien longtemps que je me serais lassé…

Elle connait mon fonctionnement – peut-être plus que moi-même. Elle savait que je ne courrais jamais après mes conquêtes – je n’avais couru qu’après elle.

@ Billy Lighter

Les années passaient – et c’était un sentiment terrible. Passer au chiffre 40 était ma hantise depuis plusieurs mois – mais c’était inévitable. J’allais passer la barre dans un peu plus d’un mois – il fallait que je me rende à l’évidence. Evan – aujourd’hui – m’avait rendu un coup de jeune. Maria avait achevé de me rassurer en complimentant mon physique de quarantenaire presque accompli. Plus beau qu’avant ? Il n’y avait pas meilleur compliment. Elle m’avait embrassé sur le front – après avoir détaillé mon visage.

-Je sais, dis-je avec le sourire.

Un « je sais » qui sonnait plus comme un « merci » - mais je me devais d’agir en Daniele Ricci. Maria m’avait soulagé en soulevant que l’âge ne me rendait pas moins beau.

Qu’est-ce qui pourrait venir entacher cette belle nuit ? Pas Howard Stone – pour une fois – mais mon pote - Jim. J’avais appris – outré – qu’il avait dit à Maria qu’il savait pour nous. J’avais dû m’expliquer sur les circonstances de mes aveux au patron officiel de BSC. Je n’avais pas vraiment eu le choix que de confirmer ce que Jim avait deviné – ce n’est pas ma faute s’il est perspicace ! Maria avait ri jaune quand j’avais parlé de la haine que mon meilleur ami lui vouait – haine réciproque d’après ce que j’en sais. Ce qui – par contre – m’avait fait mal au cœur c’était que Maria me dise qu’un jour il me faudra choisir entre elle et mon meilleur ami. Jim a ses défauts – mais il a toujours été là pour moi. Il m’a aidé à m’élever chez BSC – pas facile quand on est à la fois un gamin et un Italien.

-Maria… S’il essaye encore une fois de nous séparer, il le sentira passer, dis-je sérieusement. Jim n’a pas d’influence sur moi… Je fais les choix que j’ai envie. Il ne dirige pas ma vie, dis-je en faisant la moue – une peu déçu qu’on puisse penser le contraire.

Je n’osais pas encore dire à Maria que je ne voulais pas briser mon amitié avec Jim. C’était comme brisé un pacte – voir un contrat. Je voulais pouvoir vivre avec les deux – même s’ils se détestaient. Comme j’étais The Best, je pense pouvoir y arriver. Tout comme j’avais la certitude que Jim ne dirigeait pas ma vie – preuve étant, j’avais signé avec Maria pour mon album et pas avec BSC. Jim ne choisissais pas ce que faisait Daniele Ricci.

Maria s’était éloigné – à mesure qu’on parlait de Jim – mais j’avais très vite été la rejoindre pour renouer le contact. Maria avait peur de l’image qu’on pourrait dépeindre d’elle si notre relation se savait si tôt. Elle avait peur d’être considérée comme une opportuniste – et que ça donne raison à Jim qui pensait que c’était le cas.

-Je sais… C’est tout ce qui compte Maria. Moi, je sais qui tu es vraiment. Je sais que tu ne te sers pas de moi. Tu prouveras par ton travail que tu as des raisons d’être là où tu es, dis-je mon regard ancré dans le sien. Jim peux penser ce qu’il veut. Il y aura toujours des gens pour ne pas penser comme lui.

Jim n’avait pas la science infuse – moi oui. L’image comptait beaucoup pour Maria – elle voulait être considérée pour ce qu’elle était.

-Dans les médias, il y aura toujours quelqu’un pour essayer de ternir ton image. Il faut juste en rire autour d’un paquet de popcorn, dis-je en souriant et en faisant allusion à notre rituel – celui qu’on avait à chaque sortie d’article people sur mon compte.

J’avais moi-même l’image d’un manager brillant – mais aussi de voleur de talent, coureur de jupons, alcoolique, impitoyable, cupide et j’en passe. Je ne m’en plaignais pas vraiment – je préférais en rire… Surtout que la plupart de ses adjectifs étaient vrai – même si un tantinet exagérés.

J’avais ajouté que Maria n’était pas une conquête – c’était plus que ça. Ma plus longue relation avait duré deux mois – avec Barbara -, mon amour pour Maria duré maintenant depuis plus longtemps que deux mois. C’est alors que Maria était venue m’embrasser – avec un amour indescriptible. Je l’attendais ce baiser depuis avant l’incendie – qui nous avait éloigné un moment. C’est une bouffée d’oxygène de le recevoir maintenant.

-Je t’aime, Daniele, dit-elle le front posé contre le mien.

J’avais déjà entendu ces trois mots des milliards de fois – les filles d’un soir vont parfois vite en besogne – mais jamais de la façon dont venait de me le dire Maria. Un frisson m’avait parcouru l’échine devant cette déclaration. Surtout quand mon esprit s’était rappelé qu’elle n’avait jamais dit ces mots au petit merdeux.

-Je t’aime aussi, dis-je sincère.

Je l’avais embrassé plus amoureusement encore – les yeux fermé pour me délecter de l’instant. Je l’aimais plus qu’aucune autre. Daniele Ricci vivait rarement dans les doutes – mais sur ce fait, c’était d’autant plus vrai. J’avais détaché son peignoir qui - j’en avais fait la découverte – était le seul vêtement qu’elle portait. Cela n’aurait pas été du jeu de lui retirer tout de suite – mais j’étais parfois un bien malin tricheur. C’est pour ça qu’elle s’était retrouvée face à moi – en tenue d’Eve – alors que je m’étais plu à l’embrasser encore en l’entourant de mes bras.

@ Billy Lighter

Jim détestait Maria – au point même qu’il cherchait à nous tirer dans les pattes. Ce n’était pas très sympa de sa part – je pensais qu’on était ami. Sa haine pour mon ex-secrétaire aveuglait complètement Jim – il faudra vraiment que je lui parle… Maria m’avait parue désespérée quand elle avait parlé de mon meilleur ami. D’après lui – et ses dires – il m’aurait créé. Ah oui ? C’est comme ça que tu présentes les choses, amico mio?

-Créé ? Il m’a juste aidé par moment parce qu’il avait déjà tout et que je débarquais à peine à L.A., dis-je en faisant la moue. Il ne m’a pas créé. J’étais déjà Daniele Ricci avant même de connaitre Jim. Bon, c’est lui qui a trouvé le nom Ricci The Best, j’avoue… Mais il n’a pas tout fait. Je suis responsable des 85 pourcent de ma réussite, dis-je fièrement.

Entre moi et Jim, le courant était passé tout de suite – c’était indéniable. On était jeune et on se plaisait à dominer la jet-set de Los Angeles en prenant part à toutes les fêtes – et en y montrant lui sa richesse et, moi, mon génie. On venait du même monde moi et lui – tous les deux gosses de riches. La différence c’est que lui ne s’était jamais mis en danger – moi si.

Ce n’est pas pour ça que je laisserais Jim contrôler ma vie ou même décider de notre sort – ça c’était mon affaire.

-Je lui parlerais, dis-je en souriant doucement. Il n’est plus question qu’il te fasse tourner en bourrique.

La guerre devait cesser – avant que ça ne tourne au vinaigre. J’étais assez ingénieux que pour donner une autre victime à Jim – ça l’occupera.

J’avais tenté d’expliquer à Maria que l’avis des autres importait peu – même celui de Jim. Qu’on ne pouvait pas plaire à tout le monde – la richesse et la célébrité amène son lot d’ennemi. Quant aux médias – ces vils rapaces – ils feront quand même tout pour dépeindre les mauvais côtés de mon ex-secrétaire – quoi qu’elle fasse. C’était la dure réalité – alors, autant en rire.

La conversation s’était terminée sur un parfait baiser – et sur des « je t’aime » réciproques. La conversation sur Jim n’avait pas été des plus agréable – il fallait changer l’ambiance ! C’est dans cette optique que je n’avais plus rien dit – mais que j’avais agi. Maria avait été – très vite – débarrassée de son peignoir qui masquait ses très jolies courbes. C’était inégal – elle était déjà nue et moi j’étais encore tout habillé -, et j’en avais souris avec espièglerie.

Elle m’avait caressé par-dessus mes vêtements – se plaisant à prolonger mes baisers. Ce n’est qu’après qu’elle m’avait poussé sur le lit – pour commencer à me déshabiller. Seulement, j’en avais des vêtements – j’étais toujours en costard moins la veste, que Maria s’était empressée de m’enlever, et les chaussures. Elle trouvait que c’était de la triche – je sais Maria, je sais.

-Tu l’as cherché en te mettant nue sous ton peignoir, dis-je avec un sourire en coin – pour ensuite rire un peu.

La pauvre – ce n’était vraiment pas du jeu. Allez, aidons-la un peu ! Je l’avais aidé à déboutonner ma chemise – et à se débarrasser de toute les fioritures qui constituait mes vêtements de gala. Cette séance de déshabillage était entrecoupée d’embrassades sensuelles – où nous avions uni nos lèvres à plusieurs reprises – qui ne rendait que plus rapide nos gestes. J’avais terminé sans rien – et j’avais attisé mon ex-secrétaire en me mordillant la lèvre inférieure. Laissant monter l’excitation, je l’avais attiré à moi – sur le lit – la laissant se mettre à califourchon sur moi. Les caresses sensuelles avaient débutée – mes mains connaissaient déjà bien ce magnifique corps. C’est ces cuisses que j’étais venu explorer avant de me redresser pour embrasser son cou et ses seins – ma langue ayant décidé de tracer les contours de ces derniers. Je pouvais déjà sentir son excitation de par ses frissonnements – tout comme elle devait sentir les miens – et par son sexe qui avait eu tôt fait de frôler le mien.

Il n’y avait pas vraiment besoin de mot – ils avaient déjà été tous dit.

@ Billy Lighter

Maria avait très peu d’espoir pour que Jim arrête de lui chercher des noises – ils se haïssaient tous les deux bien trop. Même après que j’avais proposé à Maria de parler à mon meilleur ami pour arranger les choses, elle ne le voyait pas se rétracter – Jim continuerait de dire qu’elle se servait de moi.

-Je suis sûr que je peux le faire changer d’opinion, dis-je avec un sourire. Je suis Daniele Ricci, après tout.

Ce n’était pas certain que Jim change – mais ce qui comptait c’était que je sache, moi, qui étais Maria. Après 10 ans de vie commune avec elle, je savais mieux que Jim qui elle était.

S’en était fini de Jim – enfin, de la conversation sur Jim. Nous étions passés à des choses plus plaisantes – bien plus plaisantes ! J’avais invité Maria à se mettre sur moi – quand elle était revenue de son désavantage vestimentaire – et nous nous étions échangés des baisers de plus en plus sensuels. Maria avait commencé les vas et vient – et j’avais posé mes mains sur ses hanches pour accompagner ses mouvements. Maria contrôlait tout – en total domination. Chaque petit mouvement m’extorquait un soupir de plaisir – que je ne me forçais pas à retenir. Je ne m’étais redressé sur mes bras que pour savourer sa poitrine – afin de lui procurer du plaisir. Je l’avais laissé mener nos ébats pendant un long moment – les seuls sont qu’on entendait étant nos soupires qui étaient de plus en plus audibles. Je m’étais même complètement laisser aller allonger sur le dos les bras étendu et les yeux fermé.

Ce n’est qu’après avoir longuement savouré que j’avais – avec une maitrise digne d’un Ricci – pris la place de dominant pour me glisser en elle en m’arrachant à moi-même – et à Maria – une soupire.

-A mon tour, dis-je lascivement à son oreille.

Mes mouvements de va et viens prirent une allure plus soutenue. Je nous sentais en parfaite harmonie l’un au-dessus de l’autre à se faire mutuellement plaisir. Nous avions tenu longtemps – de là même à échanger nos places plusieurs fois – et on avait terminé par le bouquet finale Maria à califourchon sur moi. J’avais lâché un dernier long soupire au point culminant de nos ébats. J’avais laissé Maria s’étendre sur mon moi – et j’avais profité de sa chaleur. Après quelques minutes de silence – utile pour reprendre nos esprits et notre souffle -, je m’étais permis de l’ouvrir.

-Quarante ans que sur le papier, en vrai c’est tout autre chose, dis-je avec un sourire satisfait et comblé.

J’avais caressé le dos de Maria - avant de rabattre les couvertures sur nous et la serrer contre moi.

@ Billy Lighter

Le moment que nous étions entrain de passer était incroyable. Nous étions en osmose, soupirant de toute part à chaque mouvements de bassins ,chaque baisers données et chaque caresses sur la peau de l'autre.  Un coup dominante un coup dominée, Je continuais les coups de reins maîtrisés.

Daniele m'avait laisser faire jusqu'au moment où son côté 'homm' était revenu, c'est vrai, les hommes aiment dominé, surtout quand on est italien et qu'on s'apelle Daniele Ricci. Cependant, il me rendait folle à chaque mouvements qu'il faisait. Je continuais mes baisers sensuellement, ne pensant qu'au moment présent.

Notre ébat s'était terminé sous les gémissements de nous deux, en même temps, allant au septieme ciel. Le silence était ensuite arrivé entre nous deux, ce n'était pas un silence de gêne, c'était juste pour profiter l'un de l'autre, je ne voulais pas pensé au lendemain où j'allais devoir repartir au Texas, encore une fois loin de lui.

Il s'était vanté et je n'avais pas pu m'empêcher de rire un peu en le regardant avant de venir lui voler un baiser. "Tu vois? Tu n'as pas à avoir peur de passer la quarantaine, tu ne le fais nullement physiquement ni ailleurs!" . Il avait ensuite reprit la couverture pour nous couvrir avant de mettre ses bras autour de moi. J'avais fermé les yeux pour profiter de l'instant. "Je n'ai pas envie de domir, je veuxp profité de toi un maximum.."

Je caressais doucement son torse chaud, dessinant de mes doigts des formes abstraites. Je  continuais de le regarder en souriant  tendrement. Je n'arrivais toujours pas à croire que nous n'avions plus vraiment besoin de nous dépêcher après l'acte, de se rhabiller avant qu'Howard ne rentre. Nous pouvions rester là, nu l'un contre l'autre, jusqu'à l'aube. " En fait j'ai hâte de montrer à tout le monde que je suis avec toi...J'ai envie de montrer que tu sais aimer et que je suis celle qui te plaît le plus..." Je vins l'embrasser à nouveau.

"Je suis vraiment contente d'avoir vu Evan ce soir." avait-je ensuite dis pour changer de sujet, souriant toujours. "Surtout en le voyant chanter! Tu as vraiment fait du bon boulot avec lui et je pense que tu avais besoin de le revoir. C'est un bon ami. Sans doute le meilleur. "

@ Billy Lighter

Presque la quarantaine mais toujours en forme – c’était pas mal ! Je m’étais vanté de ce fait faisant rire Maria – qui avait posé ses lèvres toutes chaudes sur les miennes dans un petit baiser. Pour elle je ne faisais pas mes quarante ans – à aucun niveau.

-Je sais, je suis le meilleur, dis-je en souriant.

Je nous avais couverts – Maria s’était blottie contre moi. Elle n’avait pas vraiment envie de dormir – et moi non plus. Demain elle allait partir au Texas – et je ne pourrais pas la rejoindre directement. J’allais le faire mais pas tout de suite – j’avais encore du travail à faire que je ne pouvais plus reporter... Mon séjour à l’hôpital m’avait fait prendre un retard considérable – et avec deux groupes, je ne pouvais pas en avoir trop prendre de vacances. Il fallait que je reste au top – j’étais Daniele Ricci.

-Dormir, ce n’était pas à mon programme de toute façon, dis-je en souriant – tout en caressant le dos de Maria.

J’avais frémi à ses petits doigts qui parcouraient mon torse – je pourrais rester ici des jours entiers. Le gala avait été fatiguant mais il n’était pas question de dormir – je ferais ça la nuit prochaine.

Maria était pressée de pouvoir sortir en tant que petite-amie de Daniele Ricci. Ce moment, je l’attends depuis un moment – mais j’avais laissé Maria prendre son temps. Ça sera ma première petite-amie officielle – il faut un début à tout comme le dit si souvent Erik.

-J’ai hâte aussi. Ça évitera qu’on doive se retrouver dans un hôtel miteux, dis-je en riant - après avoir savouré le baiser que Maria avait posé sur mes lèvres.

Les relations cachées comme ça, c’était – définitivement – pas mon truc. J’aimais montrer au grand jour tout ce que je faisais et donc j’étais fier – et j’étais fier de ma relation avec Maria.

C’est cette dernière qui avait – à nouveau – abordé le thème d’Evan. Elle avait été contente de le voir ce soir - la fan de The Army en elle avait apprécié la petite chanson improvisée. Elle se disait que j’avais besoin de le revoir – question d’amitié. Le terme « ami » avait un sens bien spécial pour moi – dans le sens où j’en avais ma propre définition.

-Il a surtout besoin de me revoir moi, dis-je faisant preuve de mon incroyable « modestie ». Tu aurais dû voir son appartement. J’en frisonne encore…, dis-je en faisant la grimace. Mais je pense qu’il a retrouvé pas mal d’espoir ce soir… Il est sur la bonne voie. Il a des gens pour l’y aider.  

Peut-être le meilleur – mon cerveau avait gardé cette phrase en tête. Evan m’avait toujours considéré comme un ami – il ne l’a jamais caché –, et moi je m’étais toujours défini comme son manager.

-Il m’a toujours considéré comme son ami. Aussi loin que je me rappelle, dis-je le regard perdu dans mes pensées. Je n’ai réussi à lui rendre la pareille qu’aujourd’hui… C’est peut-être un peu tard… Mais au moins je l’ai fait à temps.

C’était ça l’amitié pour moi – du donnant-donnant. Evan m’avait donné The Army et sa confiance – je lui avais donné la gloire mais aussi la déchéance. Ce n’était pas du donnant-donnant… Je crois m’être rattrapé aujourd’hui.  

Même si la promesse que je n’avais pas tenue – celle d’aider les autres membres de The Army à reprendre la route – me poursuivra toujours.  

-Je ferais tout pour effacer cette promesse que je n’ai pas tenue, dis-je en regardant Maria droit dans les yeux.

C’est en voyant Evan remonter la pente que le poids de cette promesse disparaissait petit à petit.

@ Billy Lighter

En dix ans, Daniele n'avait pas changé, surtout pas son égo, d'ailleurs, il m'avait fait rire quand il avait annoncer être le meilleur "Hey j'ai fais un peu le travail aussi hein!" dis-je faussement outrée alors que la couverture nous couvrait tous les deux.

J'avais l'impression de ne pas savoir réellement ce que je voulais entre avoir une relation aux yeux de tout le monde ou non. J'avais bizarrement peur mais en même temps, je voulais garder une part de ma vie secrète des médias, je voulais,comme je ne cessais de le dire, que les gens me vois comme une manager et non pas comme la petite-amie de Daniele Ricci. J'avais sourit alors qu'il qualifia cet hôtel de miteux. "Oh il n'est pas si miteux que cela, on y est bien..." J'avais laisser un silence passé. "Et je ne dois faire attention à mes dépenses si je veux louer un appartement...Les loyers sont chers à L.A..."

Nous avions ensuite parler d'Evan, je voulais lui montrer ce qu'êtais réellement l'amitié, c'est à dire, ce lien qui le liait à Evan et non pas à Jimmy. Maisi l fallait croire que sa vision des choses n'allait pas être simple à changé. Il m'annonça que l'appartement de l'ancien chanteur était horrible. "Il loges chez toi en attendant que quelqu'un fasse le ménage là-haut ou pas?"

Il m'expliqua alors le ressentit qu'il avait eu en voyant Evan remonter la pente. Je me mis à sourire un peu. "Ne perd pas un ami comme cela. L'amitié, c'est de l'or." Je continuais de le regarder en souriant alors qu'il me regardait droit dans les yeux. "Je pense que cette promesse sera effacer rapidement si tu continues à être avec lui, à rester dans sa vie."

@ Billy Lighter

Il n’y avait rien de mieux que ce qu’on venait de faire pour faire mieux passer la pilule des quarante ans – que je ne faisais de toute façon pas, n’est-ce pas ?! J’avais déclaré être le meilleur – Maria ayant rajouté que je n’avais pas fait tout ça tout seul. De fait, il avait mieux fallu faire ça à deux – c’est plus amusant.

-C’est vrai. Tu es la meilleure aussi, rajoutais-je avec le sourire.

De mes performances magistrales – et celles de Maria – on était passé à notre relation. J’avais hâte d’en finir avec cette relation cachée et j’étais prêt – depuis bien longtemps – à ce qu’elle devienne publique. J’attendais patiemment Maria pour ça. J’avais parlé des hôtels miteux – comme celui-ci – dans lequel on aurait plus besoin de se cacher quand tout ça sera rendu officiel. Maria ne le trouvait pas si miteux – mes critères étaient peut-être trop élevés -, et elle avait dit qu’il lui fallait économiser pour louer un appartement à Los Angeles.

-Avec un peu de chance, tu n’auras pas à le louer très longtemps, dis-je en souriant.

Si notre relation venait à se confirmer, Maria n’aura plus à louer quoi que ce soit – mais en attendant, il fallait bien avouer qu’elle avait raison.

-Tu sais, il y a des beaux petits appartements pas trop cher à Santa Monica, rajoutais-je pour donner des idées – comme ça – à Maria.

Mon idée n’était pas totalement innocente – j’avais un appartement à Santa Monica -, ni totalement bon marché, en fait. Je voulais juste ne pas voir Maria dans des quartiers comme l’Eastside ou South L.A. – même si c’était temporaire. Je savais aussi que son indépendance allait l’empêcher de compter sur mon argent – que je lui donnerais, pourtant, avec plaisir.

Nous avions abordé le cas d’Evan – qui avait besoin de moi. J’avais même été jusqu’à parler de son appartement – qui était dans un état désastreux comme l’entièreté du bâtiment, d’ailleurs. Je me rappelle encore de la femme-zombie dans le couloir – ça avait été une expérience effrayante ! Maria avait demandé si – maintenant – Evan logeait chez moi.

-Euh… Non, dis-je comme un gamin qui vient de se faire prendre la main dans le sac.

Je n’avais jamais pensé à le faire venir loger dans ma villa – sauf la nuit avant le gala. Je crois que c’est parce qu’il vivait avec Gaïana – et que donc il n’était pas seul – que j’avais omis de lui demander.

-Il vit en collocation avec une fille. Elle s’occupe de lui… Alors je ne lui ai pas proposé de venir, dis-je en haussant les épaules. Je pourrais toujours lui proposer d’aller vivre dans mon appartement de Santa Monica le temps qu’il se refasse de l’argent et qu’il puisse habiter ailleurs que dans l’Eastside.

C’était une idée – même si ça allait faire beaucoup de monde dans un seul appartement avec Tiny Suicide. Je ne pense pas que ça dérange Evan – et ça lui fera du bien de côtoyer des gens.

J’avais continué à parler d’Evan – et d’amitié même si j’en avais ma propre vision. Maria avait dit que je ne devais pas perdre un ami comme Evan.

-Aucun risque, dis-je en souriant. Tu as vu tout ce qu’il lui est arrivé. Il aurait pu me tenir comme coupable et il ne l’a même pas fait…

Evan était trop gentil – beaucoup trop. Il avait une confiance aveugle en moi au moment de The Army – et c’était toujours le cas aujourd’hui malgré tout.

Mon regard s’était perdu dans le vide quand j’avais parlé de ma promesse – mais Maria savait trouver les mots pour me rassurer. Les séquelles de cette promesse non tenue finira par disparaitre – et ceci tant que je serais aux côtés d’Evan.

-J’espère, dis-je en regardant Maria en souriant.

Je l’avais serré un peu plus contre moi – plus les minutes défilaient, plus le Texas se rapprochait.

-Il t’aime bien tu sais… Evan. Il ne fait que parler en bien de toi. Je pense que tu devrais aussi aller le voir de temps en temps, dis-je en souriant. Enfin quand tu seras rentrée du Texas, bien sûr.

Oui, le Texas approchait…

-En parlant de ça… Je ne saurais pas te rejoindre tout de suite, dis-je désolé. J’ai déjà du travail en retard à cause de mon séjour à l’hôpital…

Ça se voyait que ça m’ennuyait très sérieusement de ne pas pouvoir suivre directement Maria – mes expressions reflétaient parfaitement ceci.

@ Billy Lighter

Il venait de me dire que j'étais aussi la meilleure, je me mis à lui sourire, caressant toujours son torse. "Les deux meilleures personnes du monde sont faites pour êtes ensembles, n'est ce pas?" Il fallait bien que parfois, l'égo' de Daniele me touche en plus d'être un jeu pour moi. Je n'étais pas du genre à me vanter, mais quand j'étais avec l'italien, je pouvais me le permettre.

Il y avait cependant d'autre choses que je ne pouvais me permettre pour le moment ,comme habiter avec Daniele même si celui-ci n'attendais que cela. Je lui avait alors dit que les économies faites ne pouvaient pas me permettre de louer des chambres d'hôtel luxueuses quand je retrouvais mon amant. Je préférais pouvoir louer un appartement. J'eu tout de même un sourire quand celui-ci m'annonça que je n 'avais sans doute pas à louer longtemps. "Oui, peut-être que d'ici quelques mois...j'aurais un véritable chez moi..."

Je me sentais déjà comme à la maison chez Daniele avec mes dix ans de service pour lui. Si Daniele me déclarait ne pas avoir beaucoup de mois à louer, il voulait tout de même me faire habiter à Santa Monica, surtout dans son appartement. Je continuais de sourire. "Les loyers sont chers là-bas...Si je dois trouver un logement, cela sera dans un quartier peu fréquenté, pas trop luxueux et qu'importe la surface, je serais la plus part du temps dans un café pour travailler. ou en déplacement"

Puis, nous avions parler d'Evan, qui n'habitait pas avec Daniele, j'étais un peu surprise parce que je pensais réellement qu'il avait prit les devants à ce niveau-là, mais il m'indiqua qu'il habitait avec une jeune femme qui s'occupait de lui. "S'il a quelqu'un, c'est tant mieux, c'est ce qu'il faut, c'est simplement que je le pensait habiter seul." J'aimais beaucoup Evan et il n'y avait aucun doute sur le fait que je l'aiderais volontier dans la démarche d'une nouvelle vie, du moins, quand la mienne ne sera plus en morceau. C'était un homme en or tout comme un ami exeptionnel, j'étais heureuse que Daniele est reprit contact avec lui.

"Je compte venir le voir dès que tous mes problèmes seront loin. Il peut compter sur moi non pas comme une ancienne fan du groupe, mais comme une ami." Je me mis à sourire. "Après tout, n'avait-il pas cru que j'étais un ange? Je pourrais être une sorte d'ange gardien pour lui..." Puis Daniele avait parler du Texas, celui-ci ne pourrait pas venir avant quelques jours, j'avais fait un moue boudeuse. "Oh..." avais-je lâché. "Bon et bien je t'attendrais..."

@ Billy Lighter

Que j’aimais la façon de parler de Maria – quand elle avait confirmé qu’on était les meilleurs et donc fait pour être ensemble. N’étais-ce pas pour ça que je l’avais choisi il y a 10 ans ? Sa capacité à accepter mon ego était tout à fait admirable – j’ai même un peu déteint sur elle.

-Exactement, dis-je avec le sourire.

L’avenir était supposé être fait de bonnes choses – mais nous en retardions l’échéance pour le bien de Maria. Comme pour la question de l’habitation qui revenait sans cesse dans nos conversations. Maria avait dit devoir se trouver un nouvel appartement - à louer… J’avais envie qu’elle ne le loue pas trop longtemps – pas besoin d’expliquer pourquoi. D’ici quelques mois elle espérait avoir un vrai chez soi – quelques mois ?!

-Tu es pessimistes… J’espère que ça sera quelques semaines, dis-je en faisant une demi-moue.

Parce que je n’avais pas vraiment l’habitude d’être patient – j’étais un gosse de riche, je rappelle. D’un claquement de doigt – habituellement – j’avais ce que je désirais. C’était tout autre chose ici, je devais prendre mon mal en patience – et je ne me débrouillais pas si mal pour le moment. Est-ce que ça me permettra de mieux apprécier la chose ? Nous le verrons.

Quitte à devoir attendre, autant attendre pas loin de Maria – à Santa Monica, par exemple. Si elle s’installait dans ce quartier, je crois que je viendrais squatter plus souvent mon propre appartement - quitte à devoir partager avec Tiny Suicide. Maria n’était – semblait-il – pas assez riche pour y vivre. Elle avait dit vouloir se contenter d’un petit appartement dans un quartier moins chic.

-Evite tout de même l’Eastisde, je t’en supplie, dis-je alors que ma moue ne m’avait pas quitté depuis qu’on parlait appartement.

Parce que j’avais horreur de me promener dans l’Eastside – j’y étais très mal à l’aise. En parlant de l’Eastside, nous étions partis sur un tout autre sujet – celui d’Evan. Maria avait été surprise que je n’ai pas hébergé l’ancien chanteur de The Army. Je n’y avais pas pensé – pour être tout à fait honnête -, et j’essayais de me justifier en parlant de la colocataire de Sniper – Gaïana. Justification acceptée par Maria à première vue – ouf.

-Non, il ne vit pas seul. Avant même que je reprenne contact, il vivait déjà depuis peu avec une fille… Une Soviétique qui s’appelle Gaïana. Ils ne sont pas en couple mais ils s’entraident, expliquais-je à Maria – en caressant son dos.

Je n’avais – d’ailleurs – plus vu Gaïana depuis notre soirée passé ensemble. Est-ce que je ressentais de la culpabilité par rapport à cette soirée ? Ce serait mentir que de dire oui. Maria venait de démissionner à l’époque – et elle était encore avec Howard Stone. Je ne vois pas en quoi je devrais me sentir coupable.

Ce n’est pas pour ça non plus que j’étais assez con pour gâcher la soirée en disant la vérité – faut pas déconner.

Après m’être fait rassurer par Maria concernant ma promesse non tenue, j’avais moi-même dit à mon ex-secrétaire qu’il serait bien qu’elle aille voir Evan de temps en temps – parce que ce dernier l’appréciait beaucoup. Elle m’avait dit qu’elle ira le voir quand ses problèmes seront loin derrière – vivement qu’ils y soient. Maria avait envie de devenir une amie pour Evan – ce que je n’avais pas réussi à être en 8 ans de carrière de The Army. Elle voulait être un ange gardien pour lui.

-Si, il le croyait et je pense qu’il le croit toujours. C’est tout Evan, ça…, dis-je en riant un peu Mais tu es mon ange gardien à moi tout seul, je ne partage pas, rajoutais-je sur le ton de l’humour – même si c’était un peu sérieux quand même.

J’avais quand même réussi à plomber l’ambiance – putain… En parlant du Texas et du fait que je ne pourrais pas rejoindre directement Maria – travail oblige. Ça n’avait pas enchanté Maria qui avait dit qu’elle m’attendrait – malgré une moue boudeuse.

-Je sais... Ça m’ennuie moi aussi. Mais je ne pouvais pas reporter encore ce que j’avais à faire. La paperasse n’attend pas, elle, apparemment, dis-je en soupirant. Mais je ferais vite pour pouvoir te rejoindre rapidement, rajoutais-je en esquissant un sourire.

Notre relation était faite d’attentes… Elle allait attendre ma venue au Texas – et moi son feu vert pour que notre relation se fasse au grand jour. En espérant que toutes ces petites frustrations mènent quelque part – et qu’on n’aura pas attendu pour rien.

J’avais embrassé Maria – d’une manière très tendre – et je l’avais serré encore plus contre moi. Nous avions encore quelques petites heures avant de nous quitter. Il nous fallait en profiter.

@ Billy Lighter

Qu'avais-je pas dis là à Daniele?! Quelques mois avant d'habiter avec lui me semblait jouable, mais voilà qu'il préférait quelques semaines. Je l'avais regarder, un sourire au coin. "Mon chéri...On ne peut pas prendre puis abandonner un appartement comme cela. SI je dis à un propriétaire que je ne le loue que pour quelques semaines, tous le monde va me fermé la porte au nez et je me retrouverais sans logement. "

Il ne pouvait pas comprendre, il n'avait jamais louer un appartement...Je supposais. En tous cas, il ne me voulait pas loin, son quartier fétiche, Santa Monica, était le lieu parfait mais les loyers étaient bien trop cher et je ne voulait en aucun cas aller habité dans l'appartement de mon amant. Je ne voulais pas m'imposer au Tiny Suicide. Il avait alors capituler, me demandant juste de ne pas aller dans l'eastside. J'avais eu un rire moqueur. "Je ne compte pas y aller, je n'ai pas envie de croiser mon ex!" avais-je dis en référence à Howard.

En parlant de l'eastside, il m'indiqua qu'Evan y habitait avec une jeune femme. J'étais soulagé de savoir qu'il n'était pas seul. "Au moins, si elle s'occupe de lui, c'est le principal." Qu'il se fasse aider était une bonne chose, il ne fallait pas mettre tous les habitants de l'eastside dans le même panier, cette Gaiana était sans doute très bien.

Puis Daniele m'avait demander d'aller le voir parfois, j'avais tout de suite annoncer que cela serait le cas, me qualifiant d'ange gardien pour lui. Une qualification qui n'avait pas tellement plus à mon petit-ami. "Tu sais que je suis tout entière à toi. Ce que je veux dire, c'est que je souhaite être là pour lui quoi qu'il arrive.' J'avais caresser sa joue. "Nous pourrions même y aller ensemble! Je suis sûre que cela lui fera plaisir!"

Ce qui, par contre, ne me faisais pas plaisir, c'était qu'il allait falloir que j'attende encore mon petit-ami une fois rentrée au Texas. Il avait beaucoup de travail. Pour une fois, c'était moi qui allait l'attendre. Cette relation que nous entretenions n'était pas facile, ni pour l'un ni pour l'autre et il faudrait sans doute mettre à plat certaine choses pour que tout marche pour le mieux entre lui et moi.

Il m'avait embrassé et j'avais prolonger avant de répondre. "Le travail n'attend pas. Même si cela ne m'enchante pas, je serais impatiente de te voir, et on dit que la patience finie toujours pas être récompensée!" Je m'étais serré encore plus contre lui, fermant les yeux doucement.

@ Billy Lighter

Les mois qu’il me faudrait attendre avant que Maria ne vienne habiter avec moi était plus une question de bail que le volonté réelle de ma manager. Elle ne pouvait pas louer un appartement pour quelques semaines seulement – dommage…

-Oh…, dis-je en faisant une petite moue – méchant propriétaire… Plusieurs mois alors, rajoutais-je en soupirant.

J’avais abdiqué – pour le moment. Je pourrais toujours lui soumettre l’idée – après quelques semaines – de venir chez moi et de continuer à payer son appartement quand même – je veux même bien le payer ! C’était jouable comme ça. J’avais abdiqué aussi pour Santa Monica – quartier trop cher pour Maria. Je lui avais juste conseillé de ne pas finir dans l’Eastside – ce qu’elle ne comptait pas faire de peur d’y croiser le petit merdeux.

-Ah oui, je l’avais oublié celui-là, dis-je en riant un peu à la pique – assez rude – de Maria envoyé à Stone. C’est vrai, il vaut mieux rester loin de ce quartier.

Oui, c’était une pique – ça en avait tout l’air. Parce que ne pas aller dans l’Eastside pour ne pas y croiser Howard c’était comme insinuer que la perte de sa villa l’avait tout droit renvoyé dans son – pourri – quartier natal.

Nous avions parlé d’Evan et j’avais – très brièvement – parlé de Gaïana. Maria m’avait parue soulagée de savoir qu’il ne vivait pas seul – et elle ne m’avait pas posé plus de question sur Gaïana alors tout allait bien. Tout ce que je savais c’était que Maria allait aller voir Sniper dès que tout ce sera stabilisé de son côté – bientôt, j’espère. Sauf que – désolé Evan – Maria était mon ange gardien à moi. Ce que j’avais précisé à mon ex-secrétaire. Pour me rassurer – ce que j’attendais par-dessus tout – elle avait dit qu’elle était tout entière à moi. Cette simple phrase avait suffi à elle toute seule à me combler de joie – qui devait ce voir à cet instant même.

-Evan a de la chance que tu veilles sur lui, dis-je avec un sourire. D’accord, on ira ensemble le voir dès que possible. On aura cas se faire un resto. C’est bien un resto, rajoutais-je avec l’intention d’éviter un maximum de rester longtemps dans l’appartement miteux de l’ancien chanteur de The Army.

Ce qui était beaucoup moins bien que le resto – autant pour moi que pour Maria – c’était que ma manager allait devoir m’attendre un peu dans la campagne du Texas - avant que je ne vienne la rejoindre. Ça l’avait rendu boudeuse – mais qu’elle était ô combien mignonne quand elle boudait. Je m’en étais excusé – comme je pouvais – même si elle comprenait. Je l’avais embrassé – très longuement – avant qu’elle confirme que le travail n’attendais – hélas – pas.

-Oui, on dit ça… J’espère que la nôtre le sera. On le mérite. On est les meilleurs après tout, dis-je en souriant un peu – pendant que je caressais de plus en plus sensuellement le corps de Maria.

Ses caresses nous avaient menées – inévitablement – à faire l’amour encore une fois. On devait s’attendre à être séparer plusieurs jours – inévitablement ça aussi – et nous devions en profiter. Ce qu’on avait fait en profitant l’un de l’autre. Ça c’était – encore – terminé en apothéose et nous ne nous étions pas retenu de savourer chaque secondes un maximum.

On n’avait pas dormi – on s’était promit de ne pas le faire – quand le matin avait pointé son nez – trop vite à mon goût. On pouvait pas revenir quelques heures en arrières – et recommencer encore une fois.

-Déjà le jour ?, dis-je déçu. Rassure-moi… Tu prends un avion cet après-midi, n’est-ce pas ? Histoire qu’on reste encore à discuter toute la matinée, rajoutais-je avec un regard suppliant.

L’espoir fait vivre, Ricci…

@ Billy Lighter