Who Am I? Age: 29 ans Date de naissance: 14 août 1956 Localisation: Beverly Hills Birth place: Chicago - Illinois Je suis: un manipulateur Song: Reckless Life - Guns N'Roses
Sujet: Job Interview [PV Sonne/Daniele][Terminé] Mar 31 Jan - 20:30
Job Interview ft. Sonne Ferguson & Daniele Ricci
Je m’étais préparé pour l’entretien d’embauche chez Ricci. Je préférais y aller avec Sonne pour bien montrer à Ricci que cette femme devait être engagée. Et qu’il n’avait pas le choix. Il n’oserait pas refuser la nouvelle petit-amie d’un des journalistes des plus virulents de Guitar&Pen, ça ne serait pas bon pour son nouvel album et ses potentiels concerts.
Mais j’avais confiance. Je savais que l’Italien était intelligent. Et qu’il prendrait Sonne pour conserver ses intérêts. Je pris le temps de bien choisir ma tenue. C’était un entretien tout de même ! Une chemise et une veste de costard montrerait que tout ça était du sérieux. Quand je fus habillé et bien coiffé, je revins dans le salon attendant Sonne. Quand elle vint me rejoindre, je lui souris.
-Prête ?
Quand elle approuva, je vins poser un baiser sur son front. On avait eu une courte nuit mais on était ensemble et on était à Beverly Hills, alors autant en profiter pour aller tout droit chercher un emploi digne de ce nom pour Sonne. Je n’avais pas de préjugé sur son emploi de danseuse burlesque. Mais la jet-set, elle, en avait. Et il valait mieux être bien vu pour entrer dans ce nouveau monde que j’offrais à Sonne.
On prit ma voiture. La villa de Daniele Ricci n’était qu’à quelques pâtés de villas et donc le trajet ne dura que quelques minutes. J’avais rassuré Sonne en chemin.
-Il ne faut pas t’inquiéter. Le meilleur moyen de convaincre Ricci c’est de lui parler de lui et de le complimenter. C’est aussi simple que ça.
Je souris à Sonne. Ricci était tellement imbu de lui-même que quelques compliments suffiront à le convaincre d’employer Sonne comme secrétaire. Ma présence fera le reste, sans oublier que Sonne avait pas mal de qualités.
On arriva devant l’imposante villa de l’Italien. Elle était bien deux fois plus grande que la mienne, si pas plus. J’y suis venu de nombreuses fois pour y faire la fête. C’était une des qualités de l’Italien, il savait faire de bonnes fêtes.
J’embrassai Sonne et j’attendis son accord avant de sonner à la porte.
-Tu es sûre d’être prête ?
Je faisais l’homme attentif aux besoins de sa petite-amie. J’avais bien appris de ma mésaventure de cette nuit.
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Sujet: Re: Job Interview [PV Sonne/Daniele][Terminé] Mar 31 Jan - 22:06
Job Interview ft. Axel Moriarty and Daniele Ricci
Puis que je ne travaillais pas avant tard le soir, et que j’avais cru passer une petite journée tranquille avec Axel, je n’avais apporté qu’une simple petite robe soleil blanche parsemé de dessin de fleurs de cerisier. Elle s’attachait derrière le cou et ne comportait pas de dos. Ce n’était pas la robe rêvé pour un entretient d’embauche mais Axel n’avait cessé de me répéter à quelle point j’étais ravissante dans ma robe, mes cheveux tombant sur mes épaules en ondulant légèrement.
Axel avait découvert une nouvelle facette de ma personnalité : celle de la fille anxieuse qui ne croyait aucunement en ses chances d’obtenir un emploi digne de ce nom. Non pas que mon job au Golden Nipples n’en était pas un mais disons qu’en conversation avec ses beaux-parents, par exemple, dire que pour gagner ma vie je suggérais ma nudité sur scène en me cachant derrière plumes et paillettes, ou dire que j’étais secrétaire pour le Grand Daniele Ricci… le choix du cv était vite fait.
À chaque fois que je m’apprêtais à rejoindre Axel au salon, je revenais devant le miroir et replaçais mes cheveux, pinçais un peu mes joues pour ajouter un peu de couleur à mon visage. La nuit écourté n’aidait en rien ma préparation et, avoir su qu’Axel fixerait le rendez-vous aussi rapidement, j’aurais peut-être attendu avant de lui faire une scène et de l’exhorter de me répondre. J’aurais gratté quelques heures de sommeil de plus et je n’aurais pas l’air d’un cadavre en ce moment même.
Mais l’heure tournait et il fallait partir. Je rejoignis enfin Axel au salon et nous mîmes en route sur le champ. Je ne parlais pas de tout le trajet. En fait, je n’en n’eu point le temps vu la proximité des villas. Je tournais le regard vers Axel, l’air de lui dire : « Je n’étais pas prête mon amour, on ferait le tour du cartier ? », mais je ne dis rien. Il gara la voiture et je restais là à la regarder cherchant les bons mots pour la décrire. Elle était immense et dans un style somptueux, se démarquant clairement des voisines. J’étais tout de même un peu déçue, j’avais imaginer, allez savoir pourquoi, la Playboy Mansion.
- Il ne faut pas t’inquiète. Le meilleur moyen de convaincre Ricci c’est de lui parler de lui et de le complimenter. C’est aussi simplement ça.
- Facile à dire… Je ne le connais pas ! Comment veux-tu que je lui parle de lui autrement qu’en le complimentant ?
J’avais été un peu brusque en répondant à Axel et je m’en voulais. J’avais peut-être de bonnes raisons d’être stressée mais ça ne justifiais pas une attitude rude envers mon amoureux. Je glissais ma main dans la sienne et je l’embrassais sur la joue en lui demandant pardon. Il me souri a son tour puis sortit de la voiture et vînt m’ouvrir ma portière. Je pris une grande inspiration et je sortis avant de grimper les quelques marches du balcon et de stopper notre progression devant la porte d’entrée. Axel leva la main, prêt a sonner puis se ravia et me demanda si j’étais certaine d’être prête.
Certaine pour quoi ? Tout ceci était son idée, son plan, son projet. Je l’avais suivis parce que je n’avais qu’une seule envie, le rendre heureux et pour lui, me voir obtenir ce job le rendait heureux alors voilà. Je replaçais une énième fois mes cheveux puis j’hochais la tête de haut en bas.
- Vas-y… tu peux appuyer.
Si le carillon retenti, je n’en su rien. Je savais par contre que mon cœur battait outrageusement vite et fort, que mes jambes étaient soudainement molles et mes mains moites. Mais j’allais y aller. Je resterais fidèle a moi-même et je répondrais de mon mieux aux attentes de Monsieur Ricci et je ferais en sorte que cela fonctionne.
Daniele Ricci
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Who Am I? Age: 43 ans Date de naissance: 24 juillet 1942 Localisation: Villa Ricci Birth place: Rome en Italie Je suis: le meilleur Song: Back In Black - AC/DC
Texas-Day !!! Mes bagages étaient prêts – grâce à Erik qui avait très bien fait ça – et mon avion décollait à 13h30 cette après-midi. Je m’étais levé à une heure matinale – 9h30 du matin – pour m’habiller pour le vol. Maria m’attendait là-bas depuis quatre jours – je n’avais pas pu partir avec elle le lendemain du gala parce que j’avais un travail à terminer ici. Ce n’est qu’aujourd’hui que j’étais enfin libre comme l’air et prêt à aller achever la semaine avec elle.
J’étais descendu dans le salon – pour attendre tranquillement le moment de partir – mais Erik était entré dans la pièce avec une mine grave. La mine de la mauvaise nouvelle – oh putain…
-Ne me dit rien... Mon père est mort, c’est ça ?, dis-je d’un air détaché en essayant de deviner pourquoi mon majordome tirait une tête d’enterrement.
C’était une éventualité – mon père était vieux, non ? Ça signifiait que je n’allais plus jamais le voir s’il était mort – oh, mais, attendez, c’est déjà le cas en fait !!
-Non, Monsieur… Votre père va très bien d’après les derniers tabloïds. Ce n’est pas aussi horrible que ça !, dit-il un peu choqué de mon hypothèse. J’ai juste dû retarder votre vol de deux heures pour caler un entretien d’embauche aujourd’hui à 12h30.
Retardé… Le vol… De deux heures… J’aurais préféré que mon père soit mort – oui, c’était sincère -, plutôt que de devoir attendre deux heures de plus avant de rejoindre Maria.
-C’est pas vrai, Erik ?! Pourquoi aujourd’hui ?! La fille en question ne pourrait pas venir après le Texas ? Pourquoi avoir calé ça aujourd’hui ?, dis-je à la fois désespéré, énervé et surpris de ce choix de mon majordome.
C’est vrai quoi ! Je suis Daniele Ricci – je choisis quand ont lieu mes entretiens d’embauche ! Chaque minute passée dans cette villa était une minute en moins à passer aux côtés de Maria – des minutes gâchées !
-Parce que la fille en question, Monsieur, est la petite-amie d’Axel Moriarty. Il souhaitait une entrevue le plus tôt possible pour sa compagne. Je suppose qu’il était préférable de ne pas le faire attendre,dit-il en me regardant fixement.
Axel Moriarty a une petite-amie ? C’était quoi ce bordel ? La dernière fois que je l’avais entrevu – il y a quatre jours au gala – je l’avais vu seul. Depuis il était en couple ? Enfin bon, je m’en fiche en fait… La seule chose c’est qu’Erik avait pensé qu’il serait plus tactique de ne pas faire attendre le journaliste – après tout j’avais un album maintenant et je n’étais pas à l’abri de cette langue de vipère qu’était Moriarty.
-Pfff, soufflais-je en faisant une moue de gamin. Vas me chercher du whisky…
Erik s’était exécuté. Moriarty allait se ramener avec sa petite-amie pour convoiter le poste de secrétaire. Je suppose qu’il comptait sur sa position de journaliste musical pour m’obliger à l’engager – sauf que j’étais Daniele Ricci et que je faisais ce que je voulais. Ça ne m’ennuyait pas de rencontrer la jeune femme – ce n’était juste pas le bon jour pour le faire.
J’avais ruminé ma frustration avec mon whisky jusqu’à 12h30 – quand la sonnette avait retenti.
-J’y vais Erik. Ça doit être la fille, dis-je en ruminant toujours.
Je m’étais déplacé jusqu’à la porte – que j’avais ouverte. Derrière se trouvait une jeune femme très jolie – accompagnée de Moriarty. Ils étaient bien habillé – presque tiré à quartes épingles – alors que moi j’étais en tenue relax. J’étais supposé prendre l’avion aujourd’hui, pas recevoir des gens – d’où ma tenue.
-Bonjour, Madame… Salut, Axel, dis-je machinalement – ma bouteille de whisky à la main. Vous ne pouviez pas mieux tomber, dis-je extrêmement ironique. Entrez donc et suivez-moi…
Je les avais laissé entrer et me suivre jusque dans le grand – et magnifique – salon de ma villa. Erik s’était empressé de saluer les invités et d’annoncer qu’il allait chercher quelque chose à boire pour eux – moi j’étais déjà abreuvé avec ma bouteille. Je les avais laissés s’assoir sur le fauteuil en face de moi – une table basse nous séparant. Moi – le grand Daniele Ricci – assis dans une position d’empereur sur mon divan.
-Alors comme ça, Moriarty, tu as une petite-amie ?, dis-je avec un sourire en coin. C’est nouveau.
J’avais toujours connu Moriarty célibataire – à croire qu’il y a un début à tout.
-Vous venez pour le poste de secrétaire ?, dis-je en m’adressant à la jeune femme que je regardais droit dans les yeux. Présentez-vous un peu.
Je ne connaissais pas cette femme – enfin, si, son visage me disait quelque chose ! Son nom m’en dira peut-être plus.
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Axel Moriarty
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Who Am I? Age: 29 ans Date de naissance: 14 août 1956 Localisation: Beverly Hills Birth place: Chicago - Illinois Je suis: un manipulateur Song: Reckless Life - Guns N'Roses
J’essayais de rassurer Sonne en lui disant qu’il suffirait de complimenter l’Italien pour rentrer dans ses bonnes grâces. Mais ça ne suffit pas à rassurer ma toute nouvelle petite-amie car elle me rétorqua brusquement qu’elle ne le connaissait pas. Je pinçai mes lèvres. Sonne avait l’air plus stressé qu’il n’y paraissait. Elle se reprit tout de suite en m’embrassant sur la joue pour se faire pardonner. Je lui souris montrant d’un regard que je ne lui en voulais pas.
On arriva devant la porte et, avant de sonner, je demandai à Sonne si elle était prête. Je n’avais aucune envie de rebrousser chemin. C’était moi qui avais décidé de l’emmener ici. Moi qui avais pris le rendez-vous. Sonne n’avait fait que suivre mes idées aveuglée qu’elle était par l’amour. Mais elle n’était pas prête à revenir en arrière et me disait que je pouvais appuyer. Ce que je fis dans la foulée.
-Ça va aller… Je suis là.
J’essayais encore de la rassurer et la porte s’ouvrit sur Ricci. Il nous salua habillé qu’il était de toute sauf d’un costard. Bien étonnant de sa part, lui qui est toujours bien habillé quand il reçoit. Je lui souris.
-Bonjour, Daniele.
Il ne semblait pas heureux de nous voir ici au vue de son ton ironique. J’avais pourtant pris la peine de prendre rendez-vous. J’avais un peu forcé les choses pour que ça soit aujourd’hui. Mais ce n’était pas une raison pour être désobligeant. J’envoyai à Ricci un sourire carnassier. Son majordome, lui, nous salua avec plus d’entrain.
On suivit Ricci dans son salon. Je connaissais sa villa par cœur pour y avoir vécu de mémorable soirée. Je m’installai à côté de Sonne tenant sa main pour garder le contact avec elle. Daniele, installé en face de nous, s’étonna que Sonne soit ma petite-amie.
-C’est exacte. D’autres n’ont pas cette chance.
Je souris, sarcastique. Je visais particulièrement l’éternel célibataire qu’était l’Italien. Coureur de jupons, il ne se stabilisera jamais d’après mon avis d’expert. Je souris en regardant Sonne. Plus je la regarde et plus je me dis que mon plan est parfait. Et plus j’apprécie sa compagnie et tout ce qui fait d’elle ce qu’elle est.
L’Italien s’adressa, ensuite, à Sonne. Il voulait qu’elle se présente. Il ne semblait pas avoir fait le lien entre Sonne et Atticus. Mais je ne pense pas que Ricci soit vraiment capable de resituer les femmes tellement il en voyait.
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Le ton, sur lequel manager nous accueillit en disait long sur son envie de nous voir chez lui. Rien pour m’aider à me relaxer. Et que dire d’Axel qui le toisa d’un regard que je ne lui connaissais pas. Comme s’il se la jouait un chouïa supérieur à notre hôte. J’eu la désagréable impression que cet entretiens avait été forcé et que peu importe ce qui émanerait de moi, tout ceci débouterait par la négative.
Axel m’entraîna en me prenant par la main à la suite de Monsieur Ricci et nous prîmes place au salon. Rien de plus informel pour un entretiens d’embauche mais en même temps, combien venait à ce genre de rendez-vous accompagnez de leur conjoint? Ce devait être une première. D’entré de jeu, Ricci questionna Axel sur sa nouvelle relation amoureuse. Laissant presque sous entendre que ce changement de statut civil était surprenant. Enfin, c’est de cette façon que je le perçue. Allez savoir pourquoi, cette remarque m’agaça grandement et, si ce que nous faisons ici n’avait pas autant d’importance pour Axel, j’aurais très certainement répliqué mais je ne dis rien, préférant afficher un sourire quelque peu niais, comme si j’étais flatté d’être « celle qui a ravie de cœur du beau journaliste ». Mais l’aplomb avec lequel Axel lui répondit mis un baume sur l’inconfort de la situation et je plaçais ma main libre sur la sienne.
- Vous venez pour le poste de secrétaire ? Présentez vous un peu.
- Mon nom est Sonne Ferguson, je suis…enfin je travail au Golden Nipples Club depuis quelques temps déjà. C’est… un club Burlesque. Axel m’a parlé de votre opportunité de travail et cela m’intéresse hautement puisque je pense avoir besoin de nouveaux défis dans ma vie. Je ne peux cependant pas vous cacher que je n’ai jamais travaillé dans le domaine visé aujourd’hui cependant je n’ai aucun doute en mes compétences. Je suis travaillante et j’apprends très vite. Mais, pour être totalement honnête et transparente, ce n’est pas tant le job, que le salaire qui m’intéresse. J’ai un fils pour qui je ne désire que le meilleur et mon salaire au Club diminue vu les troubles financiers de l’endroit. Je dois penser plus loin et c’est là que vous entrez en jeu, Monsieur Ricci.
Voilà ! J’avais décidé d’être honnête et de ne rien cacher. Mon fils, mon besoin d’argent et mon actuel job au club. Bon je n’avais pas explicitement avoué être la danseuse étoile ce qui me dérangea tout de même. Pourquoi soudainement ce fait venait me déranger alors qu’il en avait été ma fierté longtemps ? Et mon « futur employeur » devait être au courant pour mon fils. Il pouvait être possible que je doive m’absenter du travail pour prendre soin d’Alan que ça plaise ou non. Et puis l’argent. Ces gens là ne vivaient que pour l’argent. Alors il devait bien se douter que je puisse être attiré par une augmentation substantielle dans mon compte de banque. Toutes mes économies avaient servies à acheter et meubler ma maison. Je pouvais être fière d’avoir fait ça par moi-même dans emprunter ou dépendre de quelqu’un mais maintenant, je n’avais plus aucun coussin de sécurité et je sentais l’urgence de la situation.
Je serrais discrètement la main d’Axel, espérant tout de même ne pas lui avoir fait honte avec ma réponse au manager. Je voulais tellement qu’il soit fière de moi, qu’il voit que je mettais du miens pour que cela fonctionne et qu’il sente que je puisse être reconnaissante envers lui pour cette démarche entreprise. Maintenant, la balle était dans le camp de Ricci et, affichant un sourire satisfait, attendais la suite des choses.
Daniele Ricci
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Le sourire de Moriarty n’avait pas laissé de doute – il savait que ça m’emmerdait et il s’en foutait. La langue de vipère de Guitar&Pen était le genre d’homme à savoir ce qu’il voulait – et à savoir comment faire pour parvenir à l’avoir. Je ne savais pas ce qu’il manigançait – et j’en avais cure - mais ça restait moi le maitre des lieux – et le maitre de beaucoup d’autres choses.
Je les avais emmené dans le salon – nous y seront bien mieux assis. J’avais déjà pas mal de whisky dans le sang – mais Erik n’allait pas tarder à venir alcooliser mes invités. Enfin, invités n’était pas le mot juste – intrus non plus. J’avais commencé l’entretien par une question pour Axel sur sa toute nouvelle petite-amie. Comme d’habitude, il était autant une langue de vipère dans ses articles qu’en vrai – putain, c’était bien ma veine de me taper sa visite avant mon départ pour le Texas. -Je ne dirais pas que je suis malchanceux, dis-je avec un sourire en coin – j’avais bien compris qu’il me visait moi.
Je ne m’étais jamais plein de mon célibat’ – surtout que j’en profitais pour me faire toutes les filles possibles. Le journaliste savait très bien qu’en un claquement de doigt j’obtenais tout ce que je voulais – car j’étais Daniele Ricci, le seul et l’unique. De toute façon, mon célibat’ n’était même plus d’actualité – même si Moriarty n’était pas au courant.
Je m’étais adressé à la fille. Parce que c’était elle qui venait pour le poste par Moriarty – et heureusement… Elle avait commencé à se présenté à ma demande. Sonne Ferguson – ça y est, je resitue !! C’est l’ex d’Atticus Fetch ! Je n’avais pas interrompu la fille – mais je gardais l’information pour moi dans un coin de ma tête. Erik était entré dans le salon avec un rafraichissant pour Axel et Sonne qu’il avait déposé devant eux – sans un bruit comme le faisait toujours Erik -, avant de partir.
Sonne était une fille du Golden Nipples Club – une danseuse. Elle savait ce vendre, c’était indéniable – au-delà de son physique, je parle. Elle n’avait aucune expérience comme secrétaire – mais avait quand même l’audace de tenter le coup. J’aimais l’audace. Elle voulait le job pour le salaire – et franche en plus que demander de plus. J’aurais préféré qu’elle dise qu’elle voulait le job parce que j’étais Daniele Ricci – parce que je restais moi – mais ses arguments étaient valables aussi. Sonne avait besoin d’argent pour son fils – ah, un truc en plus à mettre dans l’équation. J’avais fait la moue – un morpion… Ce n’était sans doute pas le fils de Moriarty – ça se saurait et ça aurait été vachement vite. Alors qui ? Fetch ? Un parfait inconnu ? Qu’est-ce que j’en avais à faire en fait ?
-Un môme… Pas de chance…, dis-je à la fois songeur et désolé pour elle. Vous voulez donc le job pour le salaire…
J’avais regardé Moriarty – il n’a pas de l’argent, lui, pour le gosse ? Peut-être que Sonne voulait avoir son propre salaire – au cas où – c’était honorable.
-Vos ambitions sont honorables. Je dois l’admettre. Ce que je cherche c’est une femme qui sera capable de tenir mon agenda à jour. Mes rendez-vous, mes interviews… Tout ce qui a attrait à mon métier de manager, dis-je avant de boire un grand coup de whisky.
Pour le reste Erik s’en occupait – et il le faisait depuis que j’avais 5 ans.
-Cela signifie qu’il va falloir qu’on soit en contact souvent vous et moi, dis-je en la montrant et en me montrant d’un geste du doigt. Votre bureau sera à côté du mien dans les locaux de BSC. Et quand je suis en tournée avec mon groupe, vous devrez venir avec moi. Ce que je veux dire par là c’est que vous allez voyager souvent… Vous êtes prête à ça ?
Qu’est-ce qu’elle ferait de son môme pendant ce temps-là ça m’importait peu – on ne pouvait pas gagner de l’argent et s’occuper d’un môme en même temps, mon père me l’avait bien appris ça.
-Sinon, parlez-moi un peu de ses fameuses compétences dont vous n’avez aucun doute, dis-je avec le sourire. Vous êtes fortes pour quoi ?
J’en avais vu des filles pour ce job – des tonnes et des tonnes. Aucune ne m’avait plu jusqu’ici – et je ne parle pas que de physique ! – ici j’allais devoir être indulgent – Moriarty oblige.
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Axel Moriarty
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Ricci n’était pas heureux de nous voir. Il s’étonnait même de me voir accompagné de ma petite-amie. J’avais assez de réplique que pour renvoyé à l’Italien ses petites phrases mal placées. Je savais qu’il ne pousserait pas sa chance trop loin. Il avait bien trop peu que je descende ses toutes nouvelles chansons. C’est sa faute. Il s’était mis à ma merci en sortant un album.
Je souris à Sonne quand elle posa sur main sur la mienne. Ricci répliqua, lui, qu’il ne se sentait pas malchanceux. Je ne fis que lui sourire comme toute réponse. On était quitte.
Sonne pris la parole quand l’Italien la questionna. Elle révéla tout. Son travail actuel, la présence de son fils et ses motivations exactes. Elle ferait une très mauvaise politicienne. Mais pour ce genre de job c’est tout simplement parfait. Sonne se débrouillais parfaitement bien. Et si Ricci faisait le lien entre son fils et Atticus, je doutais que l’Italien y gagne a révélé l’information. Surtout si Sonne devient son employée.
Je sentis Sonne serrer ma main. Je tournai mon regard vers elle pour sourire et hocher de la tête. Elle se débrouillait bien. J’étais sûr que rien ne pourrais l’empêcher d’obtenir le job.
Ricci repris la parole. Et il parla de l’enfant d’un objet de malchance. Il me regarda et je soutins son regard. Qu’est-ce que ça signifiait, je ne sais pas. Que ma petite-amie veuille un job pour le salaire ? C’était étrange si on pensait qu’on était un couple qui partageait tout. Ce n’était pas encore le cas. On y viendra plus tard quand mon plan sera bien plus avancé.
Ricci s’adressa à Sonne. Il parla de ce qu’elle aura à faire. Je pris la boisson que le majordome de Daniele avait amenée. C’était un genre de cocktail peu alcoolisé. Il évoqua les tournée où Sonne devra être présente. Je regardais à tantôt Sonne, tantôt Ricci.
-Je suis, moi aussi, les groupes en tournée pour faire mon travail.
Je disais ça surtout pour Sonne. Mon regard s’arrêta sur elle. Pour qu’elle sache qu’elle ne sera pas seule avec Ricci pendant tout ce temps. Que moi aussi je serais là pendant les tournées.
Ricci continua à poser des questions. J’aurais cru qu’un entretien d’embauche chez lui serait une vaste blague. C’était en fait plus sérieux que je ne l’aurais cru. Peut-être parce qu’il avait bien compris que Sonne n’était pas célibataire. Et, qu’en plus, elle avait un enfant. Cette pensée me fit faire une petite moue. Je devrais peut-être usé de mon pouvoir de journaliste pour faire pencher la balance.
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Je dû me mordre l’intérieur de la joue pour ne pas répliquer quand Ricci souligna le fait que d’avoir un fils comme n’était pas de la chance. J’en avais plus qu’assez des jugements sur les jeunes mères et je voulais prouver que j’étais apte à mener une carrière et une famille. Je me savais capable de le faire. Jusqu’à présent j’avais réussis à m’en sortir, sans l’aide d’un homme et bien qu’aujourd’hui je puisse compter sur Axel, il était hors de question que je devienne totalement dépendante de lui. Et encore, compter sur lui ? Notre relation en était encore au stade embryonnaire. Il était hors de question que je fasse de lui mon phare….pas tout de suite en tous les cas !
Il parla ensuite plus clairement des tâches à accomplir. Tenir un agenda, je savais faire. Je faisais moi-même le planning des numéros au Golden Nipples et bien que l’agenda du manager et celui du Club était deux choses, au final il s’agissait de bien coordonner et de faire en sorte que l’horaire soit logiquement cédulé. Répondre au téléphone, rien de sorcier en somme. Possiblement apprendre quelques formules de courtoisies et le tour serait joué.
Puis, mon hypothétique futur employeur parla de voyage et encore là, je cru dénoté un certains sous entendu. « Que feras-tu avec ton mioche quand tu devras quitter L.A. pour une période indéterminée ? » En fait, je n’en avais aucune idée. En quittant le club, je perdrais le soutient de Viny et de sa sœur qui m’avaient alors supportés et aider au mieux de leur capacités. Il serait improbable qu’ils continuent une fois ma démission remise. Axel me secouru un peu sur celle-là en répondant qu’il aurait à voyager, et conséquemment, il m’accompagnerait. Je n’avais pas à mentionner qu’Alan ferait donc partit du voyage et que nous concilierions notre horaire en fonction des différents engagements, quitte a engager une nounou qui ferait le voyage avec nous, évitant ainsi de faire péter du cœur l’Italien et le journaliste. Cependant, je savais mon visage s’illuminer d’un large sourire suite à cette drôle de pensée.
- Je n’ai aucun problème avec le fait de voyager, même sur une base régulière et comme vient de le mentionner Axel, il est probable qu’il puisse m’accompagner de temps à autre. Comme quoi joindre l’utile à l’agréable est encore possible. J’ai la chance aussi d’avoir de bonnes amies qui pourront m’aider en cas de besoin. Et… le père aussi…pourrait peut-être…éventuellement… prendre ses responsabilités… Bref ! Je ne suis nullement inquiète. Le jour ou nous fonderons une famille, Axel et moi, ce sera autre chose mais je ne suis pas prête à retenter l’expérience.
Mais où diable allais-je avec tout ça ? Étrangement, je me battais assez fougueusement pour me vendre au point ou je m’étais convaincu que ce job était mon nouvel objectif et que je n’allais laisser rien ni personne m’en distancer. Mais pourrais-je vraiment compter sur Axel pour prendre soin de mon fils ? Et Atticus ? Prendrait-il vraiment on rôle de père au sérieux si je venais qu’à le lui révéler ou trouverait-il en notre fils une nouvelle façon de me faire du mal? Je me perdais au milieu de toutes mes pensées au point ou ma gorge se noua et que je dû prendre une gorgée de mon cocktail si gentiment déposé devant moi un peu plus tôt.
Je délaissais la main d’axel pour replacer le bas de ma robe sur mes genoux puis reposais mon verre sur la table en prenant soin de le positionner exactement dans le cercle d’eau qu’il avait fait sur la table. Oui je l’avoue j’avais ce genre de manies qui pouvaient déranger mais puisque le majordome n’avait cru bon de le déposer sur un sous verre, je ne voulais pas risque d’abîmer la table en y laissant plusieurs marques.
Peut-être que mon discours plaisait a l’Italien puis qu’il ne dit mots. Je sentais cependant qu’un espèce de jeux c’était installer entre lui et Axel. Une bravade muette dont uniquement les yeux servaient à assoir sa supériorité. C’était dérangeant, ne sachant trop mon embauche allait servir à qui, finalement ? Ricci, toujours confortablement installé dans son fauteuil, son verre en main, ne bronchait pas outre mesure à l’écoute de mes envolées verbales. Peut-être que tout ceci l’amusait, ou lui plaisait, néanmoins, il me demanda de lui en dire plus au sujet de mes « fameuses compétences donc vous n’avez aucun doute » Allez Sonne… un petit coup de cœur encore !
- Vous savez, je suis quelqu’un de déterminée et qui sais prendre des initiatives quand ça compte. J’aime organiser et savoir que ce que je fais fait la différence. Je n’ai certes pas d’expérience en ce domaine comme je vous l’ai mentionné plus tôt mais justement, ma transparence est un atout. Je suis ponctuelle et loyale. Je ne suis pas une jeune écervelée qui profitera de la notoriété de son patron pour se démarquer. Je sais être discrète et faire preuve d’empathie. Les artistes étant ce qu’ils sont, je sais que c’est une qualité qui compte, pour en avoir fréquenté un…un petit peu trop longtemps. Alors voilà. N’en tiens qu’à vous, Monsieur Ricci, de me donner la chance de vous prouver ma valeur et de me laisser vous démontrer que je suis à la hauteur de vos exigences.
J’arrêtais là mon discours et je repris mon verre pour le terminer d’un trait. C’est qu’il faisait chaud à force de se vendre ainsi. En reposant mon verre, je tournais la tête vers Axel cherchant un quelconque signe de sa part qui viendrait valider mon discours. Je n’aimais pas ce type d’entretiens n’y ayant jamais été habitué et, en ajoutant la désagréable sensation du jeu de pouvoir entre les deux hommes, il y avait de quoi épuiser une femme !
Daniele Ricci
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Sonne devait savoir dans quoi elle s’embarquait – c’était vital. Si elle voulait être ma secrétaire, elle allait devoir voyager quand je voyageais – sinon à quoi me servirait-elle ? Je savais que je ne trouverais pas une personne semblable à Maria – personne n’était comme Maria.
Quand j’avais parlé des voyages, Moriarty avait pris la parole pour dire que lui aussi suivait les groupes – qui t’as donné la parole Axel ?! Je commençais à me demander s’il n’y trouvait pas un nombre indénombrable d’intérêt à faire de sa petite-amie ma secrétaire – connaissant cette langue de vipère, j’en étais quasi sûr. Heureusement pour Sonne je n’avais pas peur de Moriarty – j’étais au-dessus de ça, j’étais Daniele Ricci. C’est Sonne que je regardais – et elle qui avait répondu à la suite de son petit-ami. Elle n’avait pas peur de voyager – bon point ! Elle trouvera une solution pour le môme – tant mieux – dont le père m’était toujours inconnu.
-Votre salaire sera largement suffisant que pour engager une nounou, s’il le faut… Vous faites comme vous voulez, dis-je en sous-entendant dans mon ton que le môme n’était pas mon affaire – et que je ne voulais pas que ça le soit. Si vous êtes prête à voyager c’est un bon point, dis-je en souriant.
On vit très bien avec une nounou- regardez-moi ! Bon, les voyages c’était ok – les reste aussi puisqu’elle n’était pas revenue dessus.
J’en avais terminé de boire mon whisky – heureusement Erik avait eu l’esprit de me ramener un verre avec les rafraichissements de mes invités. J’avais échangé la bouteille vide avec le verre rempli. Les entretiens d’embauche, c’était éreintant – surtout quand ils étaient sérieux. Les trucs sérieux, ce n’est pas mon truc – je préférais y rajouter une touche d’excentricité.
J’avais demandé à Sonne de me parler de ses compétences – celles qu’elle avait insinué avoir. Organisée, prise d’initiative, loyale, ponctuelle, non-intéressée – pas comme son petit-ami -, discrète, empathique – que de beaux adjectifs. De tout ça j’avais retenu que son ex était un artiste – Atticus, je présume – et je commence à sérieusement me demander si ce n’est pas le père du môme. -Que de belles compétences !, dis-je avec le sourire. Vous savez vous vendre Mademoiselle Ferguson et j’aime ça ! Vous me semblez sérieuse et déterminée à faire du bon travail.
Mon verre de whisky s’était vidé pendant la longue tirade de Sonne.
-Il est possible que je vous donne une chance… Mais voyons voir un peu, dis-je avant de marquer une pause pour réfléchir un peu. Imaginons que vous aviez prévu un rendez-vous pour moi à une heure précise et que je ne me suis pas rendu au rendez-vous. Qu’est-ce que vous faites ?
Est-ce que je regrettais le bon vieux temps avec Maria ? Non – parce qu’entre Maria et moi c’était devenu autre chose de plus beau et je ne regrettais rien. Je voulais juste savoir comment réagirait Sonne – et surtout tester ses limites, voir ce qu’elle oserait faire.
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Axel Moriarty
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Who Am I? Age: 29 ans Date de naissance: 14 août 1956 Localisation: Beverly Hills Birth place: Chicago - Illinois Je suis: un manipulateur Song: Reckless Life - Guns N'Roses
Je rassurai Sonne en lui disant que j’aurais aussi à voyager lors des tournées. Je l’avais vu sourire très fort. Et elle déclara qu’elle serait tout à fait apte à voyager. Elle parla brièvement du père d’Alan sans le nommer. On devra s’occuper de ça plus tard. Sonne me semblait déterminée à en parler à Atticus. Elle évoqua même notre propre famille. Je la regardai avec un sourire refoulant ma surprise. Je n’étais pas prêt à avoir une famille. Je me sentais trop jeune pour ça. J’aimais ma liberté. Et je ne voulais pas que ma relation avec Sonne gâche cette liberté. Je fus rassuré quand elle disait qu’elle n’était pas prête à renouveler l’expérience.
Ricci répondit en parlant salaire et nounou. L’Italien ne voulait pas d’un enfant dans les pattes alors qu’il travaillait, c’était évident vu son ton. Il était satisfait que Sonne puisse voyager. Je souris très content de ça. Et pendant que je toisai Ricci, je perdis le contact de la main de Sonne qui replaça sa robe et bu son cocktail. Des petits tics qui évoquait peut-être le stress de l’entretient.
Elle répondit à Ricci sur les compétences. Elle n’avait pas d’expérience en tant que secrétaire… Mais elle savait se défendre. J’en apprenais moi-même sur Sonne pendant cet entretien. Elle me donnait ses qualités sur un plateau d’argent. J’écoute Sonne, mais c’est Ricci que je regarde. Ses expressions ne laissent rien transparaitre. A part un alcoolisme certain vu à la vitesse où il boit son whisky. Quand Sonne s’arrête et me regard, je lui fais un sourire et j’approuve de la tête tout ce qu’elle vient de dire. Elle se débrouille très bien.
Ricci aimait. Et ça me fis sourire.
-Il n’y a pas plus consciencieuse que Sonne.
Je n’avais pas besoin, pour l’instant, de forcer les choses. Mais l’Italien avait encore des questions. C’était une mise en situation. Je me pinçai les lèvres et regardai Sonne. Je voulais lui souffler des idées à l’oreille. Mais je me retins.
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Bien que ma réponse semble plaire à Daniele, je percevais encore une certaine hésitation de sa part. Bien entendu, engager une femme qui n’a aucune expérience devait être un risque pour lui. Il avait une réputation qui reposait très certainement sur la qualité de sa gestion. Gestion dont je serais partit intégrante et si je devais merder, ce serait lui le premier visé. Il me blâmerait moi ensuite mais à la face du monde on ne retiendrait pas que c’est sa secrétaire qui fut incompétente. Nommez-moi une fois où l’incompétence de la secrétaire fut décriée en pleine pas des journaux !
Je sentais qu’un certain courant passait entre lui et moi et je commençais à croire que ce serait très certainement plaisant de travailler pour lui. Il semblait un type bien malgré la façon dont Axel me l’avait dépeint. Un homme « bien à sa place ». Cependant, le jeu muet entre Ricci et mon petit-ami m’agaçait au plus haut point.
Ne vous trompez pas. J’étais reconnaissante envers Axel de m’avoir décroché cet entretiens. Son support en se présentant avec moi m’avait soulagé d’un stress énorme seulement, maintenant, j’avais la désagréable impression qu’il voyait un peu plus pour moi, qu’un simple job. Il aurait pu me faire entrer au journal en un clignement d’yeux. Non pas comme journaliste mis comme secrétaire ou réceptionniste. Alors pourquoi chez Daniele Ricci s’ils ne peuvent pas se blairer ?
- Il n’y a pas plus consciencieuse que Sonne
Et bonne pâte, hein Axel ?
- Que de belles compétences ! Vous savez vous vendre Mademoiselle Ferguson et j’aime ça ! Vous me semblez sérieuse et déterminée à faire du bon travail. Il est possible que je vous donne une chance… Mais voyons voir un peu… Imaginons que vous aviez prévu un rendez-vous pour moi à une heure précise et que je ne me suis pas rendu au rendez-vous. Qu’est-ce que vous faites ?
Voilà le genre de question que je redoutais. D’abord parce que je n’avais jamais été confronté à ce genre de choses et aussi, parce que chaque clients est différents. J’imaginais très bien que jamais Ricci oserait ne pas se présenter à un rendez-vous de la plus haute importance sans en aviser les gens intéressés. Mais que pour un nouveau client qui n’a que très peu d’attrait intéressant, il était fort probable qu’il tombe dans les oubliettes.
Je replaçais Mes cheveux en les ramenant vers l’arrière, dégageant mon cou, réfléchissant sans trop en avoir l’air à ma réponse. Il ne suffisait pas d’une bonne ou mauvaise réponse mais de celle que le manager voulait entendre.
- Si tel était le cas, cela voudra simplement dire que j’aurais très mal fait mon job. Vous ne perdriez pas votre nom pour un rendez-vous manqué ? Surtout dans un monde ou les gens ne prête foi qu’aux journaux et leur contenu. venais-je de foutre une droite bien sonnante à Axel sans le savoir ? Je dirais simplement que vous avez eu un contre temps fâcheux et que nous leur offrons nos excuses les plus sincères pour le dérangement en leur offrant de fixer une nouvelle date, à leur convenance, bien entendu.
Que ça lui plaise ou non, tel était ma réponse et je ne voyais franchement pas ce que j’aurais pu trouver de mieux. Je regrettais d’avoir terminé mon verre cela m’aurait occupé les mains le temps de voir si je répondais aux critères du manager et évier de torturer celle d’Axel.
Daniele Ricci
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Who Am I? Age: 43 ans Date de naissance: 24 juillet 1942 Localisation: Villa Ricci Birth place: Rome en Italie Je suis: le meilleur Song: Back In Black - AC/DC
Moriarty faisait la pub pour sa petite-amie – qui n’avait pas besoin de ça, elle se débrouillait très bien toute seule. Elle avait des qualités qui m’intéressaient – et elle était en couple, ce qui passerait mieux auprès de Maria.
L’ennui de cet entretien aurait pu me faire arrêter ici et engager la fille toute de suite - ouais, tout de suite… Parce qu’en réalité Sonne correspondait bien à ce que je cherchais et son état civil lui donnait un large avantage sur toutes les autres – ce qui, il y a quelques mois, aurait été un désavantage fatal. Cependant, j’avais quand même besoin de savoir ce qu’elle ferait si jamais je ratais un rendez-vous – pour savoir à quoi m’attendre. Si elle sera du genre à venir m’engueuler – comme le faisait si bien Maria – ou si elle jouera une autre carte. Il n’y avait pas de réponses gagnantes – c’était juste pour info.
Je lui avais laissé tout le loisir de réfléchir – mon vol était déjà reporté de toute façon, à cause de cette bille de Moriarty. Quand elle avait repris la parole – pour me donner sa réponse -, c’était pour me sortir que si c’était le cas c’est qu’elle aura mal fait son travail. Ce que j’aimais c’était – surtout – la jolie pique envoyé à son petit-ami. Un si jeune couple et déjà de l’eau dans le gaz – vous m’en direz tant… Je n’avais pas réussi à retenir mon sourire – pourquoi me retiendrais-je, en plus ? En tout cas, si je ratais un rendez-vous, Sonne s’arrangera elle-même pour me trouver une excuse, s’excuser et refixer un rendez-vous – oh parfait, que demandez de plus ? Elle n’était pas comme Maria – c’était une certitude – mais je n’avais pas besoin de deux Maria. La mienne me suffisait – et elle était parfaite.
-Parfait, que pourrais-je demander de plus ?, dis-je avec un large sourire. Je vous engage !
Je voulais surtout en avoir terminé avec cet entretien et avec les entretiens en général. Je devais – de toute façon – rapidement engager quelqu’un avec la possible tournée qui approche. -Vous entrerez en fonction dès la semaine prochaine quand je reviendrais de vacances, dis-je toujours souriant. Votre salaire s’élèvera à environ 6000 dollars net par mois au début. Sans compter les bonus non déclaré. Les frais des voyages et hôtels seront à ma charge.
J’avais – cependant – encore quelque chose d’important à lui signaler. La prochaine tournée – si Maria arrive à convaincre Atticus que Winter Wolves ou Roadtramp fasse sa première partie -, se fera avec l’ex de Sonne. -Par contre, il y a des chances que la prochaine tournée se fasse avec Atticus Fetch… C’est votre ex, n’est-ce pas ?, dis-je en regardant fixement Sonne. J’espère que ça ne posera aucun problème… Je n’ai pas envie que vous soyez plus occupée à vous disputer avec lui qu’avec l’agenda…
Ouais parce que je ne voulais pas que le problème de Sonne devienne mon problème – tout comme je voulais que la tournée se passe au mieux, je n’avais pas envie que Maria en paye les conséquences et m’en veuille après.
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Axel Moriarty
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Je regardai Sonne replacer ses cheveux après la question de Ricci. Je connaissais un peu l’Italien. Mais Sonne ne devait connaitre de lui que ce qu’il se disait dans la presse people… Ce n’était donc pas facile pour elle de savoir ce que voulait entendre Ricci. Je n’avais fait qu’envoyer un regard vers l’Italien pour lui faire comprendre que sa question était vache.
Sonne y répondit quand même du mieux qu’elle pouvait. Elle parla des journaux. Et ça me fit sourire. Sonne avait du caractère. Elle me le prouvait chaque jour. La manipuler n’était pas facile. Elle était bien trop intelligente pour se laisser faire. Et j’en avais la preuve encore ici. C’est pour ça que je m’étais résigné à simplement lui donner ce qu’elle voulait sans réellement la manipuler.
Elle commença, après sa réponse, à me serrer la main très fort. Et le supplice s’acheva quand Ricci lâcha un « je vous engage » salvateur. J’affichai un large sourire. -Félicitation, Sonne.
Je murmurai ça à son oreille. Elle avait convaincu Ricci, ce n’était pas rien. Et je n’avais même pas eu besoin d’utiliser mes propres arguments pour ça. L’Italien parla de quelques formalités. L’entrée en fonction et le salaire. Sonne devra prévenir rapidement le Golden Nipples Club de sa démission.
Mais je ne fus pas au bout de mes surprises. Ricci déclara que la prochaine tournée se passera peut-être avec Atticus et qu’il ne voulait pas de problème entre le chanteur et sa nouvelle secrétaire. Je levai un sourcil. Pourquoi une tournée avec Atticus ? Je croyais que Ricci avait deux groupes capables de faire autre chose que des premières parties. Je le regardai avec un air sceptique. Cette nouvelle ravirait Guitar&Pen. Mais je n’étais pas assez bête que pour lâcher l’information. Je ne voulais pas qu’il vire Sonne directement à cause de moi. Mais… C’était quand même une information étrange. Ricci… Se contenter d’une première partie. Très bizarre.
-L’un de vos groupes va faire la première partie d’Atticus ?
Je n’avais pas pu m’empêcher de demander avant de laisser Sonne répondre à son tour. Parce que si elle devait s’embarquer là-dedans, elle devrait se farcir Atticus. Ce qui était un autre problème.
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Le verdict tomba et résonna un moment dans ma tête en écho. J’étais engagée ! Je ne pouvais dissimuler ma joie en affichant un sourire plus que démonstratif de ma joie. Je me félicitais intérieurement, espérant toutefois que la présence d’Axel à mes côtés n’y était pas pour quelque chose dans la décision de Daniele.
Axel me murmura à l’oreille ses félicitations et je glissais de nouveau ma main dans la sienne en signe de célébration discrète. Mon nouvel employeur énumérait quelques détails sur mes nouvelles fonctions, tel que mon salaire et, plus important, ma date d’entré en fonction. Tout ceci me convenait grandement, le salaire surtout qui se chiffrait au quadruple ce celui que j’avais actuellement, c’était presque comme gagner au loto, mais, mieux en un sens. Parce que je ferais un métier qui semblait chouette bien qu’exigent. Je ne prenais pas les tâches à la légères; loin de là.
Puis tout ce mis à se bousculer dans ma tête. Je devais d’urgence me trouver une nounou digne de confiance, qui accepterait de voyager. Oui car si mon patron défrayait les coûts de mes déplacements, il allait de soit que je paierais ceux de la nounou de mon fils. Et ça, tant que ça ne nuisait pas à mon travail, je ne voyais pas en quoi cela le gênerait. De toute manière, rendue à ce niveau, je jugeais que cela ne me regardais que moi.
Je devais ensuite donner ma démission au club et ça, ça m’enchantais moi. J’aimais Viny comme un père et le club comme ma maison. J’y avais tellement de bons souvenirs. J’y avais eu ma première relation sexuelle, avec l’ancien doorman…j’y avais aussi vécue ma première cuite. Mon dieu ! J’avais vomis partout dans les loges ! Et les danseuses que j’avais vu passer, que j’avais formées. Certaines étaient encore là, la majorité avaient fini par quitter. Certaines étaient encore des amies très proches, comme Bélinda, et d’autres, une en particulier, une ennemie jurée.
Mais la vie était ainsi faite qu’il fallait avancer et je jamais reculé J’avais bien compris cela le jour ou j’avais mis au monde mon fils et que j’avais décidé de ne pas le laisser en adoption. Et comme si Daniele avait capté ce fils de pensée, et qu’il avait décidé de me propulser encore plus loin en avant, il annonça :
- Par contre, il y a des chances que la prochaine tournée se fasse avec Atticus Fetch…C’est votre ex, n’est-ce pas ? J’espère que ça ne posera aucun problème… Je n’ai pas envie que vous soyez plus occupée à vous disputer avec lui qu’avec l’agenda…
- Atticus… En effet c’est… mon ex. Je ne peux pas vous mentir, je ne vais pas exalter de joie à l’idée de me retrouver avec lui en tournée. Nous avons beaucoup de choses à régler lui et moi. Cette éventualité, la tournée je veux dire, c’est peut-être ce qu’il nous fallait pour tourner la page définitivement. J’y songeais depuis quelques jours. De toute façon, n’ayez crainte. Lui comme moi savons agir en publique. Il n’y a pas de risque d’éclaboussure dans les journaux. Après tout, il n’y en a jamais eu du temps où je le fréquentais et pourtant…
Nul besoin de terminer ma phrase. Je crois qu’elle était bien explicite ainsi. Je n’avais pas l’intention de faire d’esclandre en me retrouvant face avec Atticus et je ne voyais pas son intérêt à en faire. De toute façon, s’il avait eu des griefs à mon endroit, tel que je le connaissais, il n’aurait jamais laissé autant de temps silencieux entre nous. J’aurais déjà eu de ses nouvelles et il n’en avait jamais rien fait.
J’étais convaincu plus que jamais que la meilleure solution était d’entrer en contact avec lui et de jouer la carte de la franchise. Bien qu’axel avait déjà manifesté un certain désaccord vis-à-vis de mon idée. Mais je n’avais plus le choix.
Je me levais et serrais la main de Ricci en le remerciant de cette magnifique opportunité et en nous excusant, Axel et moi, d’avoir importuné sa quiétude en cette si belle journée. Je me retournais vers mon amoureux et lui repris de nouveau la main. J’étais prête pour ce nouveau chapitre, et c’est avec lui que j’avais envie de le célébrer.
Daniele Ricci
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J’avais vu la joie dans le sourire – plus que démonstratif – de Sonne. Axel s’était contenté d’un félicitation murmuré. Au moins j’avais fait une heureuse aujourd’hui – j’espère en faire une autre ce soir. J’avais parlé du salaire – chose importante – et des bonus. J’avais l’intention de payer les bonus en noir. Un peu comme le salaire d’Erik qui était – en plus d’être élevé – totalement non déclaré.
Je n’avais pas caché – pourtant j’aurais pu – le fait que la prochaine tournée se fera sans doute avec Atticus. A la tronche de Moriarty, j’avais flairé qu’il était étonné que je m’embarque dans une tournée avec le Phoenix des temps moderne. Dire ça devant un journaliste était du domaine de l’inconscience totale – mais j’étais Daniele Ricci, je pouvais me le permettre.
-C’est une forte possibilité, dis-je en regardant le journaliste droit dans les yeux. Et c’est aussi un secret d’Etat, si tu vois ce que je veux dire, rajoutais-je avec un sourire de façade.
Je venais très clairement de signifier à Axel qu’il devait la fermer sur le sujet dans les médias – et que s’il ne la fermait pas, ça serait fâcheux pour lui.
C’était sur Sonne que j’avais reposé toute mon attention – c’était elle ma nouvelle employée. Elle était prête à participer à cette tournée – malgré son ex – et qu’il n’y aurait pas de problème entre eux. Pas public en tout cas – leur histoire n’ayant pas fait beaucoup de vague dans les journaux déjà à l’époque. Elle n’avait pas vraiment tort – je n’en avais que de très vagues souvenirs. C’était tout ce que je voulais entendre.
-Parfait ! Si ça vous permet de tourner la page, c’est d’autant mieux !, dis-je satisfait. On se voit la semaine prochaine, donc, Mademoiselle Ferguson ! Reposez-vous bien en attendant.
Nous nous étions levés et nous nous étions serrés la main. Ma toute nouvelle secrétaire s’était même excusée pour le dérangement. Je crois que je ne m’étais pas trompé en l’engageant. J’avais – ensuite – laissé Erik les raccompagner jusqu’à la porte.
Bon, je peux aller au Texas maintenant ?
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Axel Moriarty
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Mission accomplie ! Sonne était engagée par Ricci ! Je souris à l’instar de Sonne. Je tenais fermement sa main qu’elle avait reposée dans la mienne. Je pouvais être satisfait de ma manœuvre. Sonne ne sera plus sous l’emprise de son patron. Elle est désormais dans mon monde.
Ricci déclara alors que sa prochaine tournée impliquera Atticus. C’était étrange. Et je pris le temps de le lui faire remarquer. Il ne m’en dit pas plus à part que c’était une « forte possibilité » et que je ferais bien de me faire sur le sujet. Je lui offris mon plus large sourire. Je ne vais pas sacrifier Sonne pour une information de ce type. C’est juste étrange venant d’un manager réputer comme Ricci de contenter ses groupes avec des premières parties.
Sonne parla d’Atticus. Mon attention était portée sur elle. Elle ne comptait pas faire d’esclandre avec son ex. Il faudra bien qu’on se confronte à Atticus un jour. Sonne avait déjà fait part de son désir de tourner la page avec le chanteur. Qu’il en soit ainsi… Je savais que ma relation avec Sonne rendra fou Atticus. Et c’est tout ce que je voulais. En plus d’avoir les informations sur lui et le droit d’en publier une partie. Je l’approuvai du regard. Et Ricci était satisfait. C’est ce qu’il s’appelle une opération rondement menée.
On se leva tous ensemble pour se saluer une dernière fois. Sonne s’excusa. Il n’y avait pas besoin. Un rendez-vous est un rendez-vous. Si son majordome à accepter et que Ricci n’est pas d’accord, c’est avec lui que l’Italien doit s’arranger. Je serrai la main de Daniele, un grand sourire aux lèvres. La prochaine tournée risque d’être intéressante.
C’est le majordome qui nous raccompagne jusqu’à l’entrée. Et, une fois dehors, j’embrassai Sonne pour lui montrer à quel point j’étais fier d’elle.
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