Sujet: Ding ! Dong ? Mister Sandman ! [PV Daniele & Axel] [Terminé] Ven 12 Mai - 18:47
Ding!Dong? Mister Sandman! Daniele Ricci & Axel Moriarty
J’avais quitté la maison précipitamment après l’horrible évènement où River Moriarty avait failli tuer mon fils, Alan en le suspendant dans le vide par la fenêtre. Par-dessus ce drame horrible, l’inaction d’Axel envers son cousin m’avait achevé. Je ne pouvais concevoir qu’il me demande de n’entreprendre aucun recours légal contre River.
Pour éviter de salir la réputation de la noble famille Moriarty.
Non.
Je ne pouvais pas et je ne comprenais pas. Comment Axel pouvait-il croire que j’allais tourner la page tout simplement et oublier. Jamais je ne pourrais oublier.
Je m’étais tout d’abord rendu à l’appartement de Sélène mais elle n’y était pas. J’étais resté assise de longues minutes en pleurant à chaudes larmes, assise sur le pallier de sa porte. Alan avait fini par s’endormir, je ne savais trop comment il était parvenu a trouver assez de tranquillité pour sombrer dans le sommeil.
Puisque je ne pouvais rester à attendre indéfiniment mon amie devant sa porte, j’avais repris la route sans trop savoir où j’allais. Je tournais longtemps en rond au travers les rues pour finalement me retrouver dans une allée familière.
J’avais éteint le moteur et fermé les phares.
- Je ne peux pas croire…
Pourtant je n’avais nulle part ailleurs où aller. J’ouvris la portière et je sortis puis doucement, je me penchais sur la banquette arrière pour détacher Alan de son siège et je le sortis lentement espérant éviter de le réveiller. Prenant mon sac que j’accrochais sur mon épaule, je refermais la portière arrière d’un coup de pied et je me dirigeais vers la porte d’entrée.
J’hésitais peu avant d’Appuyer sur la sonnette. J’avais bien conscience que j’allais réveiller tout le monde mais il fallait bien que j’entre. Et cogner aurait été inutile. Personne n’aurait entendu.
Cependant, je m’étais attendu à ce que ce soit Erik qui vienne ouvrir mais ce fut mon patron lui-même, l’oreiller encore imprimé sur le visage, qui ouvrit la porte. La consternation la plus totale se traduisait par ses sourcils qui se soulevèrent l’un après l’autre.
- Je suis navrée… Daniele je vous demande pardon mais je ne savais pas où aller !
J’éclatais de nouveau en larmes devant mon patron qui devait me prendre pour une folle. Débarquer en plein cœur de la nuit, avec son bébé et sa valise chez son patron était fort probablement inapproprié.
- Il s’est passé quelque chose d’horrible cette nuit… Je ne pouvais pas… je ne savais pas… Je vous demande pardon Daniele ! Je n’aurais pas dû venir ici.
J’étais couverte de honte mais mon désespoir était plus grand encore. Et Daniele avait été le seul chez qui je pouvais me tourner. Heureusement pour moi, ou malheureusement pour lui.
@ Billy Lighter
Dernière édition par Sonne Ferguson le Mer 7 Juin - 20:47, édité 1 fois
Daniele Ricci
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Sujet: Re: Ding ! Dong ? Mister Sandman ! [PV Daniele & Axel] [Terminé] Sam 13 Mai - 20:21
Ding! Dong? Mister Sandman! ft. Sonne Ferguson et Axel Moriarty
DING DONG
J’avais sursauté – putain qui pouvait bien sonner maintenant ?! Je m’étais mis assis dans mon lit regardant le cadran du réveil sur la table de nuit de la plus grande chambre de la villa Ricci – la mienne. Il était 1h du matin – putain !
Je m’étais levé de mon lit qui – sans moi dedans – était vide. Maria n’était pas là car elle préparait – avec Atticus – les derniers détails de la tournée à venir. Elle devait aussi lui annoncer qu’elle n’allait pas pouvoir être présente tout le long de cette dernière – tout un programme qui devait la mener à rentrer tard dans la nuit.
J’avais traversé le couloir de l’étage vêtu de mon short et de mon débardeur noir – j’aurais été bien moins habillé si Maria avait été présente. Il n’y avait pas une trace d’Erik. Il ne devait pas avoir été réveillé par la sonnette – pourtant ça faisait un putain de boucan ! Dépourvu de mon majordome – et surtout pour être sûr que la personne n’allait pas sonner à nouveau et risquer de réveiller mon petit Bastardo ! – j’avais décidé d’aller ouvrir moi-même.
J’avais descendu doucement les escaliers – courir était proscrit et je n’étais pas bien réveillé… Les médecins m’avaient recommandé de ne pas faire trop d’efforts physiques pendant quelques semaines - alors j’allais éviter. Ils m’avaient aussi recommandé de ne plus boire et de ne plus fumer – un régime drastique que je n’allais pas être capable de tenir… Non mais, il ne fallait pas déconner non plus !
J’avais ouvert la porte – avec toute ma mauvaise humeur parce que le risque que Bastardo pleure venait d’augmenter de 60% à cause de la sonnette -, pour découvrir une Sonne désemparée sur le pas de ma porte.
-Sonne ?!, dis-je d’une voix endormie – bien que surprise.
Qu’est-ce que ma secrétaire venait faire ici en pleine nuit – putain ?! Elle portait son môme dans ses bras et avait un sac bien fourni sous les épaules. Ses yeux étaient rouges – de tristesse ? -, et elle s’était excusé directement.
-Mais… Qu’est-ce qu’il se passe ?, demandais-je pris de court par la présence de Sonne.
La liste des possibilités étaient trop longue à énumérer – une dispute avec Moriarty qui avait mal tournée, un accident,… Tout ce que je savais c’était que c’est chez moi que Sonne avait décidé d’atterrir avec – sous et sur ses bras – tous ses problèmes. N’en avais-je pas assez avec les miens ? Ce n’était pas le moment d’être égoïste – c’est quand même ta secrétaire Ricci…
Sonne avait commencé à sangloter et m’avait expliqué ce qu’elle venait faire ici – non, pas vraiment, en réalité. Quelque chose d’horrible s’était passé – mais elle regrettait, déjà, de s’être présentée à ma porte. -Non, ce n’est rien, dis-je pour essayer de la rassurer. Qu’est-ce qu’il s’est passé Sonne ? Ça a un rapport avec Moriarty ?, demandais-je à la vitesse où les questions arrivaient dans ma tête. Ne restes pas dehors, rentre à l’intérieur.
Je l’avais laissé entrer – inutile de la laisser sangloter dehors. J’avais refermé la porte à double tour derrière elle. -Calme-toi et explique-moi ce qu’il se passe…, dis-je en ne parlant pas trop fort – pour ne pas réveiller la vile créature de l’Enfer -, mais en m’exprimant vivement avec les mains en bon Italien que j’étais.
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Sujet: Re: Ding ! Dong ? Mister Sandman ! [PV Daniele & Axel] [Terminé] Sam 13 Mai - 21:27
Ding!Dong? Mister Sandman! Daniele Ricci & Axel Moriarty
Je me sentais tellement ridicule à ce moment précis, en larmes, avec mon fils endormi dans les bras, devant mon patron encore à moitié endormi. Je regrettais d’avoir choisis sa demeure comme « centre d’hébergement » bien que mon choix c’était fait inconsciemment.
J’avais tenté maladroitement d’expliquer à Daniele la raison de ma présence ici mais dès que je repensais à River et sa suite, ma voix s’étouffait dans des sanglots interminables et je perdais tout contrôle de mes émotions.
Il tentait des pistes, questionnant sur ce qui semblait le plus probable pour expliquer ma présence ici en pleine nuit. Bien entendu, Axel était son premier suspect sur la liste. Un accident ?
- Un mélange des deux si l’on peut dire
C’est tout ce que je parvinsse a articuler après avoir inspiré profondément.
J’entrais après l’invitation muette de mon patron qui tenta une ultime fois de me soutirer d’avantages d’explications. Je lui devais bien ça, du fait que je venais de le sortir d’un sommeil réparateur et que je savais que trop bien, combien il en avait besoin ces derniers temps.
- Un homme a tenté de tuer mon fils cette nuit. River Moriarty. Axel n’était pas à la maison. Il était je ne sais où et quand il est arrivé, il a su raisonner l’autre cinglé mais il a refusé qu’on appel la police.
C’était à peu de choses près, le résumé le plus court mais précis que je pouvais fournir à Daniele pour le moment. Je tremblais encore trop pour réussir à réfléchir convenablement et mes larmes ne finissaient plus de ruisseler sur mon visage.
- J’ai fuis la maison. Axel semblait vouloir protéger son cousin plus que mon propre fils qu’il prétend aimer comme s’il en était le père. J’ai pris la voiture et j’ai tourné en rond dans la ville, je ne sais pas combien de temps. Et je me suis retrouvé ici. Oh ! Daniele ! Je vous demande pardon!
Mon principal souci venait complètement de changer de cible alors que je réalisais que la maison était plongée dans le silence absolu et que ma visite nocturne risquait d’éveiller Anthony, Maria ou Erik. Je réalisais la bourde immense que je venais de commettre.
- Je ne savais pas où aller. Je ne savais pas vers qui me tourner. Je me sens si seule en ce moment !
Mais j’étais là et je devais assumer d’avoir réveillé mon patron. Je me dirigeais vers le salon, me disant que Daniele s’allumerait probablement un cigare ou se verserait un verre, comme il le fait tant de fois en une journée. S’il s’en prenait un, j’étais bien partante pour l’accompagner dans l’ivresse.
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Daniele Ricci
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Sujet: Re: Ding ! Dong ? Mister Sandman ! [PV Daniele & Axel] [Terminé] Mer 17 Mai - 18:18
Ding! Dong? Mister Sandman! ft. Sonne Ferguson et Axel Moriarty
Sonne était bien là – devant moi à pleurer. La situation était étrange – pour ne pas dire irréaliste. Je savais Sonne en couple – avec Moriarty -, et je me demandais si ce n’était pas une dispute avec le journaliste qui avait mené Sonne jusqu’à ma porte. Les disputes dans un couple ça arrivait mais pour que Sonne en vienne à venir pleurer à ma porte c’est que le problème était grave – et puis, pourquoi ma porte, déjà ?
Bref, Sonne avait du mal à parler convenablement – les sanglots l’en empêchait. Tout ce que j’avais appris – dans un premier temps – c’était que ça avait bien un lien avec son petit ami.
L’histoire restait très floue et j’avais invité Sonne à entrer dans la villa – pardonner mon manque de suite dans les idées, je suis encore un peu endormi ! Pour favoriser la communication, j’avais demandé à Sonne de m’expliquer posément ce qu’il s’était passé. Elle était arrivée à aligner les mots – et les phrases.
River Moriarty avait tenté de tuer son fils et Axel n’avait pas voulu appeler la police – putain, mais c’était quoi cette histoire ?! River Moriarty était un tueur ? River Moriarty était lié à Axel Moriarty ? Axel avait osé protéger un tueur de môme ? J’étais bouche bée – les médicaments me faisaient délirer ou quoi ? Sonne avait confirmé le lien entre Axel et River – ils étaient cousins… - et avait expliqué comment elle s’était retrouvée ici s’excusant encore.
-Je… Euh… Ce n’est pas grave…, dis-je en essayant de digérer l’histoire qu’elle venait de me raconter. Tu as bien fait de te mettre en sécurité quelque part…
Sonne se sentait seule – sans blague, après ce qu’il venait de lui arriver… -Attends… Tu veux dire que River Moriarty, l’acteur a tenté de tuer ton fils ?, dis-je en me frottant les yeux avec mon index et mon pouce pour me remettre les idées en place. Putain, mais… Pourquoi ? C’est un type sans histoire, River… En plus, je ne savais même pas que c’était le cousin d’Axel…, rajoutais en suivant Sonne au salon où je l’avais invité – d’un geste vague de la main – à s’assoir dans le fauteuil. C’est une histoire de fou. Il est toujours chez toi ?
Je m’excuserais plus tard pour le tutoiement pas du tout professionnel – mais j’étais vraiment trop secoué par tout ça que j’en avais oublié les formalités de base.
J’avais besoin de plus d’infos pour que l’histoire devienne vraiment réelle dans ma tête – parce que, là, c’était un truc de fou et un truc grave.
Sonne n’avait pas eu le temps de me répondre qu’un énorme cri de bébé qui pleure avait envahi ma villa – putain, Bastardo…
-Merde !, jurais-je d’un coup.
Putain… Depuis que j’étais rentré de l’hôpital le monstre faisait ses nuits – ne pouvait-il pas continuer aujourd’hui ?!
-Je vais devoir aller le chercher sinon il va continuer son cinéma jusqu’au matin…, grommelais-je. J’arrive, sers-nous un verre en attendant, dis-je en montrant du doigt le bar où trônait des bouteilles de divers alcools - comme si c'était la solution miracle au problème de Sonne.
Erik n’allait pas se lever – il mettait des boules quies depuis deux jours. Pourquoi – me direz-vous ? Parce qu’il n’avait pas pris un jour de congé – ni spécialement dormi – pendant et après mon séjour à l’hôpital. Il était mort crevé – pendant que moi j’avais rechargé un peu mes batteries. Il mettait des boules quies pour pouvoir récupérer efficacement ses heures de sommeil perdues – la faute à… Ma crise cardiaque – épargnons Bastardo pour un fois. Surtout que – dans la tête d’Erik – la vile créature de l’Enfer faisait ses nuits…
J’étais monté – très vite – dans la chambre du monstre. Pas de trace d’Erik – le maigre espoir que j’avais qu’il soit levé s’était envolé. Bastardo pleurait de toutes ses forces – et il avait du coffre le môme… -, même après mon entrée dans la chambre.
-Stai zitto*, dis-je sur un ton autoritaire en le prenant dans mes bras. Non si devi sveja’ l’altro mostro !**, rajoutais-je en parlant du fils de Sonne.
Il avait pleuré de plus belle – putain… Abandonnant le fait de le calmer – je n’y arrivais de toute façon pas –, j’étais redescendu dans le salon en portant d’un bras Bastardo. Le temps de descendre il avait déjà diminué son volume de sanglots – on ne l’entendait presque plus, putain c’est déjà ça !
-Désolé…, dis-je en retrouvant Sonne dans le salon. Ces trucs-là ne s’arrêtent jamais de pleurer, soupirais-je vraiment désolé d’avoir dû quitter Sonne quelques minutes.
Bastardo se frottais les yeux – tu n’avais cas pas te réveiller, méchant bébé, tu n’aurais pas été ébloui par la lumière !
-Alors… Moriarty a essayé de tuer ton fils? Mais comment?, dis-je en posant les yeux sur l’enfant de Sonne. Je… Je ne savais pas qu’il était cinglé…, rajoutais-je toujours aussi choqué par l’histoire de Sonne qu’avant que Bastardo ne vienne nous faire chier. Et Axel il est où?
Rien n’était encore clair dans ma tête – cette histoire semblait sortir d’un thriller et ça faisait froid dans le dos.
Spoiler:
*Tais-toi
Spoiler:
**Tu ne dois pas réveiller l'autre monstre
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Sujet: Re: Ding ! Dong ? Mister Sandman ! [PV Daniele & Axel] [Terminé] Mer 17 Mai - 22:50
Ding!Dong? Mister Sandman! Daniele Ricci & Axel Moriarty
De me retrouvé avec mon patron me mets dans une position plutôt inconfortable mais je n’avais nul autre endroit ou aller et il faut dire que le traumatisme de ma soirée a passablement nuit à ma capacité de réflexion.
Mais il est d’une bonne écoute, malgré tout et me fait entrer et c’est au salon que nous nous installons pour éclaircir mon histoire. J’avais bien conscience que tout cela devait être incompréhensible pour lui mais ça l’était tout autant pour moi.
Je vivais sur un petit nuage rose, un bonheur sans faille. Je venais de m’installer avec un homme merveilleux de qui j’étais éperdument éprise, il venait de demander ma main et il fallait qu’un cinglé de psychopathe vienne tout foutre en l’air !
Avec Daniele, nous avions poursuivis la conversation en nous installant au salon et il tentait de démêler mes propos.
- Attends… Tu veux dire que River Moriarty, l’acteur a tenté de tuer ton fils ?... Putain, mais… Pourquoi ? C’est un type sans histoire, River… En plus, je ne savais même pas que c’était le cousin d’Axel…C’est une histoire de fou. Il est toujours chez toi ?
Tout était confus dans ma tête, et encore plus quand Daniele parla de River comme d’un acteur sans histoires. Que pouvais-je répondre à cela ? Qu’on ne sait jamais quand une personne en tuera une autre tant qu’elle ne pète pas un plomb ?
Mais je n’eu le temps de rien dire car le petit Anthony nous signifia qu’il ne dormait plus par une longue plainte de chagrin digne des plus grandes Diva d’opéra. Tout pour me faire sentir encore plus mal de ma présence ici.
Daniele se leva en me demandant de nous servir à boire et disparu dans l’escalier menant à l’étage. Je me levais à mon tour et contournais le grand divan pour me rendre au cabinet à liqueur et je sortis deux verres que je remplis de glaçon puis je versais le contenu de la première bouteille que je vis.
Mes mains tremblais et je parvins difficilement à ramener nos verres sur la table devant les fauteuils dans en renverser un peu sur le parquet. J’étais une idiote de première, jusqu’au bout des ongles. Daniele revînt au bout d’un bref instant avec son fils sous le bras.
- Désolé…. Ces trucs-là ne s’arrêtent jamais de pleurer,
- Ouais… j’en ai un dans ce modèle là aussi…
De voir mon patron s’occuper de son fils me fit tout de même sourire légèrement. Sans s’en rendre compte, il avait peut-être fini par se laisser tranquillement apprivoiser. Parfois, les choses qui nous repoussent le plus sont celles que nous apprivoisons le plus facilement, au bout du compte.
- Alors … Moriarty a essayé de tuer ton fils? Mais comment?, Je… Je ne savais pas qu’il était cinglé…, Et Axel il est où?
- De toute évidence, il l’est ! Il a… il l’a tenu dans le vide de par la fenêtre de la nursery… C’est épouvantable, Daniele, j’ai cru mourir de peur à chaque seconde alors qu’il le tenait au dessus du vide…
Je déglutis avec difficulté alors que je me remémorais les horribles minutes vécues ce soir. J’en frissonnais d’effrois et sentis de nouveaux les larmes couler sur mes joues. Je pris une longue gorgée avant de répondre à la seconde partie de la question de Daniele.
- Il doit être encore avec son cousin, à célébré leur retrouvailles familiales maintenant que l’intruse que je suis à foutue le camp !
Je fis tourner mon verre entre mes mains, appréciant l’effet de chaleur qu’il me procurait. Je n’étais pas moins triste mais j’étais plus calme. Je sais que tout cela prenait les airs d’une histoire abracadabrante, elle n’en était pas moins réelle, à mon plus grand regret.
- Je ne comprends pas comment les choses… ont pu déraper à ce point. Axel et moi venons de nous fiancer. Je croyais que notre couple était solide bien que nous n’étions pas ensemble depuis longtemps. Mais ce soir…, je retînt difficilement un sanglot, je ne comprends pas pourquoi il refuse d’appeler la police ! Je me dis… Alan le gêne. Parce que c’est le fils d’Atticus et qu’il l’a en haine ? Parce que ce n’est pas un Moriarty alors on s’en fou qu’il s’écrase depuis la fenêtre de sa chambre…
Je tournais la tête vers mon fils qui dormait toujours. Il était tout petit. Innocent, sans malice. Un bébé qui n’avait rien demandé mais qui avait pourtant tellement contre lui. Un père qui n’avait pas donné suite à notre rencontre et un beau-père qui chiffrait sa vie sous la réputation de son cousin psychopathe.
- Que devais-je faire ? Daniele… je ne pouvais pas… accepter ça. Qu’avais-je de mieux à faire que de m’enfuir ?
J’avais grandement confiance en mon patron. Notre collaboration se comptait en semaine et non en année mais je l’avais vu à l’œuvre, je l’avais vu mener ses affaires, prendre des décisions et maintenir ses positions. Son jugement était réfléchi et assumé. Je savais que je pouvais lui soumettre mes questions et en obtenir une réponse honnête qu’importe qu’elle me plaise ou non. Et c’était ce que j’attendais de lui.
La vérité.
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Daniele Ricci
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Sujet: Re: Ding ! Dong ? Mister Sandman ! [PV Daniele & Axel] [Terminé] Ven 19 Mai - 18:28
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Bastardo avait tôt fait de venir perturber mes questionnements – bâtard un jour, bâtard toujours. J’avais été contraint d’aller le chercher alors qu’il pleurait à grosses larmes dans son petit lit. Le temps pour moi de brièvement constater qu’Erik avait richement décoré la chambre du môme avec des cadres représentants des voitures de courses – presque la même décoration que mon bureau. C’était la première fois que je faisais ce constat – ça vous donne une indication sur le nombre de fois où j’étais entré dans cette pièce depuis que Bastardo l’avait investie.
J’étais redescendu avec la vile créature qui pleurnichait – mais de moins en moins plus je marchais -, et j’étais revenu vers Sonne qui nous avais servi deux verre d’un des meilleurs whiskys de mon bar. Je m’étais excusé pour Bastardo – mais elle avait le même type de monstre à la maison donc elle ne m’en avait pas tenu rigueur.
J’avais reposé mes questions – pas dans le même ordre et pas tout à fait les mêmes. Sonne y avais répondu en commençant par confirmer la folie de l’acteur Moriarty. Qui l’aurait cru – pas moi en tout cas. Le plus effrayant restant le modus operandi du cousin d’Axel – il a quand même voulu balancer un môme d’une fenêtre ! -Putain… Il a voulu le balancé par la fenêtre ?, dis-je choqué parce que j’entendais – et en serrant inconsciemment Bastardo contre moi ce qui avait calmé complètement ses pleurs.
Sonne était encore sous le choc – c’était normal. Je m’étais réinstallé dans le fauteuil. Sonne buvait le breuvage qu’elle s’était servie pour faire passer ses sanglots – pour finir par me dire qu’Axel devait encore être chez lui fêter les retrouvailles avec River.
-Il faut espérer que River ne pète pas à nouveau un câble et s’en prenne à lui, dis-je en prenant mon verre – que je gardais hors de portée de Bastardo qui essayait de le prendre avec ses petites mains alors qu’il était maintenant assis sur ma cuisse tourné à moitié vers Sonne et son môme.
Je ne portais pas Axel Moriarty dans mon cœur – mais je ne lui souhaitais pas de mourir non plus. Si River était bien un taré, il ne fallait mieux pas se trouver dans ses parages – famille ou pas.
Le whisky était en train de bien me réveiller – je commençais à assimiler l’histoire de Sonne et à être plus réactif. Ma secrétaire ne comprenait pas comment ça en était arrivé là – et je ne pouvais pas trouver la réponse à sa place. Elle en voulait à Axel de ne pas avoir appelé la police - ce qui se tenait. Elle était certaine que c’était parce qu’Axel voulait se débarrasser d’Alan – le fils d’Atticus… Le fils d’Atticus – oui…
-C’est le fils d’Atticus ?, dis-je à moitié surpris – mais pas entièrement parce que mes soupçons sur le père du môme de Sonne avaient été tournés directement vers Fetch -, et en montrant du doigt de ma main qui tenait mon verre le môme roux qui dormait toujours.
Bastardo avait imité mon geste – et il avait même lâché un « cuscus » comme s’il répétait ce que je disais.
-Je ne sais pas pourquoi il n’a pas appelé la police..., dis-je en ne me sentant pas d’une grande aide… Mais il aurait dû.
Sonne était aussi perdue que je ne l’étais – mais en pire parce qu’elle était bien coincée par cette situation, pas moi. Je ne pouvais – toutefois – pas laisser ma secrétaire dans la merde. Je devais réfléchir – et vite réfléchir…
-Tu as bien fait de t’enfuir, dis-je sachant très bien que rester près du psychopathe n’aurait pas été judicieux – sans blague... Maintenant, reste à savoir ce que toi, tu veux faire… Je peux t’offrir l’hébergement pour la nuit, le temps que ça se calme. Si tu veux appeler la police, le téléphone est là, dis-je en montrant d’un signe de tête le téléphone. Mais il faut être sûr qu’ils pourront retrouver des preuves de ce que tu avances. Parce que, sinon, il risque de ne pas être condamné… Il faut être sûr qu’Axel appuie ton témoignage aussi. Le tien risque de ne pas suffire, rajoutais-je en regardant Sonne droit dans les yeux – cherchant à lui expliquer un peu ce que je savais du système judiciaire de ce « beau » pays.
Elle pourrait avoir mon soutien si elle désirait poursuivre River – mais si River n’était pas inculpé, ça pouvait être dangereux.
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Sujet: Re: Ding ! Dong ? Mister Sandman ! [PV Daniele & Axel] [Terminé] Ven 19 Mai - 19:52
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J’étais assise sur le grand fauteuil de la villa de mon patron, en plein cœur de la nuit, avec mon fils qui dormait non loin de moi, dans le parc d’Anthony Ricci. Je tenais d’une main tremblante, mon verre de whisky alors que Daniele récapitulait mon récit, tenant son fils – illégitime – sur sa cuisse opposé à sa main qui tenait son propre verre.
Et plus je m’écoutais raconter mon histoire, plus je devenais convaincu qu’Axel n’en avait rien à faire de moi et mon fils. Mais la question qui me revenait sens cesse en tête – mais que je gardais bien pour moi – était simple et complexe tout à la fois. Pourquoi alors s’être empêtré dans une situation de couple, fiancé qui plus est, s’il n’avait pas plus envie que ça de nous protéger ?
- C’est le fils d’Atticus ? me demanda mon patron sur un ton qui sonnait terriblement faux
- Comme si tu ne le savais pas déjà. Peut-on vraiment cacher quelque chose a The Best ?
Je lui répondis sur un ton qui se voulait moqueur. Parce que je savais bien que mon patron aimait qu’on mette de l’avant ses qualités et le fait d’être mis au parfum des scoops était l’une d’elles.
Je tournais la tête vers Alan, et laissais un long soupir s’échapper de ma gorge.
- C’est bien le fils de Fetch. Même si je voulais le nier, Alan est son portrait tout craché. C’est peut-être ça en fait… Axel est en guerre ouverte avec Atticus. Putain ! J’sais plus ce que je dis !
Je terminais mon verre cul sec et je me levais pour aller chercher la bouteille. Je n’avais pas tant envie de me relever chaque fois que moi ou Daniele terminerions notre verre, Valait mieux rentabiliser l’exercice. Et si je la sifflais seule, il n’aurait qu’à la retenir de mon salaire !
Toute cette histoire n’avait aucun sens. Et qu’Axel refuse qu’on appel les flics était la cerise sur le gâteau. Mes yeux s’emplirent à nouveau de larmes quand Daniele confirma que mon fiancé aurait bel et bien dû le faire. Je n’étais donc pas si folle que cela de penser que c’était la seule option.
- Tu as bien fait de t’enfuir… Maintenant, reste à savoir ce que toi, tu veux faire… Je peux t’offrir l’hébergement pour l nuit, le temps que ça se calme. Si tu veux appeler la police, le téléphone est là. Mai sil faut être sûr qu’ils pourront retrouver des preuves de ce que tu avances. Parce que, sinon, il risque de ne pas être condamné… Il faut être sûr qu’Axel appuie ton témoignage aussi. Le tien risque de ne pas suffire.
- Je…ne comptais pas rester ici plus qu’une nuit. J’ai conscience du dérangement que cela te crée et je ne veux pas non plus mélanger les histoires. Tu es mon patron, pas mon protecteur, bien qu’en ce moment, je me sens totalement en sécurité ici.
Je regardais mon patron dans les yeux. Les miens devaient être bouffis et rougis par les larmes. Les siens, étaient creux et cernés. Son teint était cireux et trahissait ce que je pensais être un surmenage. Je connaissais l’horaire de Daniele sur le bout des doigts- c’est moi qui le fait à sa demande – et je savais que The Best pouvait lui aussi avoir des limites.
- Je crois oui, que je vais appeler la police. Et… Si Axel ne me suis pas là dedans, j’aurai la certitude de ma valeur à ses yeux. S’il préfère protéger un psychopathe plutôt que de m’offrir la sécurité en faisant coffrer un cinglé, c’est une preuve assez flagrante, non? Pis, qui dit que River ne s’est pas d’jà rendu coupable de d’autres crimes auparavant ? Il ne s’est peut-être jamais fait prendre encore… Et s’il a fait ça ce soi, il le refera un autre soir !
Je me levais et me dirigeais vers la table base plus loin pour décrocher le combiné. C’était la seule et unique chose à faire. Je tournais le cadran du premier chiffre quand j’entendis une portière claquer à l’extérieur.
Je me retournais vers Daniele et, nul besoin de me regarder dans une glace pour comprendre que je devais avoir l’air paniquée.
- Daniele ! Quelqu’un arrive ici… t’as entendu toi aussi ?
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Sujet: Re: Ding ! Dong ? Mister Sandman ! [PV Daniele & Axel] [Terminé] Dim 21 Mai - 0:53
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River avait fini par quitter ma maison après ce statut quo qui nous avait fait terminer sur un constat : on avait tous les deux des informations compromettantes sur l’autre. C’était assez pour que rien ne soit révélé, ni sur l’un, ni sur l’autre.
Mais apprendre si brutalement que mon cousin était un homme avec de telles pulsions étaient choquant. Je n’aurais jamais cru qu’il pourrait aller aussi loin. Surtout pas avec ma famille. Et pourtant, c’était ce qu’il venait de faire en essayant de tuer Alan. Et en effrayant Sonne.
Sonne s’était enfuie peu après que j’ai refusé d’appeler la police. Mais mes raisons pour ne pas appeler les autorités étaient justifiées. Il y avait un grand risque que River veuille se venger. Et il ne fallait pas lui donner les raisons de le vouloir. River partit, il fallait impérativement que je retrouve Sonne avant qu’elle n’appelle la police. Mais L.A. était grande… C’était comme chercher une aiguille dans une botte de foin…
Je n’avais aucune idée d’où vivais précisément Sélène et Amon. C’était pourtant des personnes chez qui Sonne aurait pu se réfugier pour la nuit. J’étais allé vérifier les alentour de certains hôtels et motels sans trouver la voiture de Sonne. J’avais, même, été voir dans le parking du Golden Nipples Club. Mais aucune trace de ma petite-amie. Et, pour me rassurer, aucune trace non plus au commissariat principal de la ville.
Ma quête était trop difficile. Sonne pouvait être n’importe où. J’étais inquiet et fâché sur River quand je me résignai à rentrer à Beverly Hills. Et, en passant devant l’allée de chez Ricci, je m’arrêtai d’un coup appuyant comme un forcené sur mes freins. Dans l’allé de chez l’Italien se trouvait la voiture de Sonne. Je tournai d’un coup pour entrer dans l’allée. J’espérais que Sonne n’avait pas tout dit à Sonne patron. Car, si c’était le cas, ça signifiait que mon propre plan se retournait contre moi-même. Personne ne doit savoir pour River. Et ce pour ma sécurité et celle de Sonne et d’Alan.
Mais aussi pour la réputation des Moriarty !
Je sortis de ma voiture regardant la villa de Ricci. Et, sans attendre plus, j’allais sonner à la porte. Si Sonne était bien là, je n’avais pas à m’en faire de réveiller ou non quelqu’un. J’appuyai même deux fois pour bien faire de nervosité.
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Daniele Ricci
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Sujet: Re: Ding ! Dong ? Mister Sandman ! [PV Daniele & Axel] [Terminé] Dim 21 Mai - 20:40
Ding! Dong? Mister Sandman! ft. Sonne Ferguson et Axel Moriarty
Non on ne pouvait rien cacher à The Best – elle marque un point ! Je n’avais pas besoin de confirmer. J’avais des soupçons sur qui était le paternel du monstre qui venait d’investir le parc de mon petit Bastardo. Ils m’étaient – aujourd’hui – confirmés par Sonne. Axel était en guerre – apparemment… - avec Atticus et Alan – c’était le nom du môme… - était sa cible. Je ne connaissais pas suffisamment cette teigne de journaliste pour ne faire une opinion là-dessus. -Ça serait quand même un peu extrême, dis-je sans être sûr de ce que j’avançais.
Sonne n’avait fait qu’une bouchée de son verre contrairement au mien qui était encore bien rempli – la faute à la bataille que je menais contre Bastardo pour qu’il ne mettre pas ses horribles petits doigts baveux dedans. Ma secrétaire s’était emparée de la bouteille qu’elle avait ramené près de nous – tant qu’à faire…
Je ne pouvais pas faire grand-chose pour aider Sonne – hormis l’héberger pour la nuit et lui proposer d’appeler la police d’ici. Sonne avait accepté mon hébergement – en présentant encore ses excuses.
-J’ai suffisamment de chambre. Tu ne déranges pas, dis-je en appuyant mes dires de gestes.
Bien que deux mômes dans une villa ça faisait beaucoup – mais Erik ne me pardonnerait jamais de mettre une femme terrorisée dehors, une employée qui plus était. Pour un nuit c’était tout à fait faisable – en espérant que tout s’arrange vite pour Sonne.
Sonne s’était décidée à appeler la police – elle espérait qu’Axel finisse par l’appuyer dans sa démarche. River avait – peut-être – déjà commis des méfaits semblables, c’était à envisager.
-Si c’est le cas, il se cache bien. La presse est collée au cul des stars en générale et River commence à être connu, dis-je en pensant en même temps qu’il ne l’était – peut-être – pas encore assez que pour avoir tous les paparazzis à ses fesses.
Sonne voulait téléphoner à la police pour faire justice – mais aussi pour vérifier les vraies intentions d’Axel. Putain, jamais ne n’aurais imaginé devoir héberger ma secrétaire pour un truc pareil – c’était quand même dingue.
Perdu dans mes pensées – par rapport à ces évènements – j’avais baissé ma garde et l’ignoble Bastardo en avait profité pour foutre sa main entière dans mon verre de whisky. -Ma ! Non m…, commençais-je à dire, surpris par le coup fourbe et rapide de Bastardo.
Trop tard – il avait déjà fourré sa main pleine de whisky dans sa bouche. Il me regardait avec ses petits yeux malicieux – il était fier le monstre !
-Se sei ubriaco, non sarà colpa mia !!*, dis-je en faisant la moue – et en abandonnant mon verre qui devait être contaminé par de nombreux microbes désormais.
C’est alors que j’allais aller chercher un autre verre et que Sonne avait commencé à composer le numéro qu’un bruit venant de l’extérieur s’était fait entendre – putain, c’était quoi. Sonne s’était pétrifiée pour constater tout haut du bruit.
-Ouais…, dis-je en me levant d’un coup.
Est-ce que c’était River ? Irrationnel de penser ça – mais la simple pensée m’avait fait serrer Bastardo contre moi. J’avais – ensuite – rationnalisé quand l’homme dehors avait sonné à la porte. Ma réflexion s’était vite fait – j’avais mon putain de môme dans les bras et il y avait une putain de personne à la porte !!! Je n’avais pas réfléchis plus longtemps. -Putain ! Le môme !, lâchais-je d’un coup. Il faut l’évacuer !
Affolé – mais réactif ! – je m’étais approché de Sonne.
-Tiens !, dis-je en lui passant Bastardo. Emmène-le à la cuisine ! Met le dans sa chaise !
Que ce soit River, Axel ou quelqu’un d’autre, il ne fallait pas que Bastardo soit vu !
-Prends ça avec toi, dis-je en montrant du doigt une petite voiture posée sur un meuble du salon. C’est son jouet préféré, rajoutais-je sûr de moi – Bastardo ne jouait vraiment qu’avec ça ces derniers temps. Je vais aller ouvrir, rejoins-moi quand tu t’es débarrassé du colis.
Mes instructions données, j’étais allé ouvrir – en remarquant en chemin que j’étais essoufflé par tout ça… Pas de sport et d’émotion forte, le médecin avait dit – ben, c’était raté pour ce soir.
Moriarty – Axel de son prénom – était derrière la porte. J’étais soulagé – pas de River en vue.
-Oh Axel !, dis-je les bras croisés. Il semble que tu as quelques explications à donner à ta fiancée, rajoutais-je sans sourire – parce que putain, il aurait dû appeler les flics.
Je ne l’avais pas laissé passer – pas tant que Sonne ne se sera pas assurer que Bastardo était hors de vue.
*
Spoiler:
Si tu es bourré, ça ne sera pas ma faute!
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Daniele avait raison et de sentir que j’avais tout son support m’aidais à y voir plus clair. Je me sentais moins seule dans ce délire sans nom. Axel avait choisit de protéger son cousin; je me devais de protéger mon fils.
Ma théorie selon laquelle Axel ne tenait pas plus que ça au bien être de mon fils car il était également celui d’Atticus sembla laisser perplexe Daniele et je me gardais bien d’admettre que mon raisonnement devait être gravement affecté par la nuit que je vivais.
Il n’en demeurait pas moins que notre relation avait commencé par son désir de coincer Atticus et ses vis dans un article auquel je lui étais indispensable. Article dont j’avais perdu la trace. Je ne savais même plus où ça en était et ça m’allais très bien.
Daniele m’octroya le gîte pour la nuit, de toute façon ce n’était pas les chambres qui manquaient dans cette somptueuse Villa. Lors de mes journées de babysitting ici, je ne m’étais pas aventuré à l’exploration des lieux. La chambre du petit, la cuisine, salon, terrasse et la salle de lavage étaient le territoire que je me permettais et un p’tit détour par la salle de bain.
- Je me chargerai demain à la première heure de trouver un endroit où loger. Je ne veux pas abuser de ton hospitalité ni dépasser les limites de notre relation.
Ça pourrait quand même faire jaser le fait de squatter chez mon patron et je ne tenais pas plus que ça d’attirer une nouvelle controverse sur moi. Celle de River serait bien suffisante. Et si ce dernier décidait de laisser courir la rumeur qu’Atticus Fetch avec un fils illégitime, alors que ce dernier ne m’avait pas encore fait signe, suite à notre rencontre au restaurant*, quant à ses intentions sur Alan, ça en ferait une de plus.
Selon Daniele, River cachait bien son jeu s’il n’en était pas à son premier crime. Ce à quoi je haussais les épaules. Après ce soir, plus rien ne me surprenais. Même pas de voir Anthony s’amusait dans le verre de son père.
Je souriais tout de même attendrit devant le portrait père/fils. C’était une des conditions que j’avais posé à mon patron mais je savais que tout cela viendrait naturellement. À leur façons, les deux Ricci s’apprivoisaient tout doucement et y’avait de quoi sourire.
Daniele réagit avec un quart de retard, le whisky déjà bien répandu, dégoulinant de la main du bébé pour finir dans sa bouche.
- J’en connais un qui va mieux dormir que moi cette nuit !
J’avais commencé à composer le numéro du commissariat quand j’entendis le son d’une portière de voiture que l’on claque. Je figeais sur place, les yeux et la bouche grand ouvert, la panique m’envahissait alors que je demandais à mon patron s’il avait également entendu.
Il s’était levé d’un bon me confirmant que je n’étais pas en plus en proie à des hallucinations auditives et me tendit son fils en m’ordonnant de le planquer à la cuisine.
- Prends ça avec toi, c’est son jouet préféré. Je vais aller ouvrir, rejoins-moi quand tu t’es débarrassé du colis.
Je pris Anthony et la petite voiture et me gardais bien de lui rétorquer pour la petite voiture puisque je passais la moitié de mes heures de bureaux à m’occuper du gamin. Je filais à la cuisine et installais Anthony avec le jouet et une bonne poignée de ses petites céréales dont il raffolait.
- Le p’tit dej de minuit… tu verras c’est une des joies de la vie que tata Sonne peut te permettre si tu reste bien sage, on se comprend bien ? , lui demandais-je avant de lui embrasser le front et de faire demi tour vers l’entrée sur la pointe des pieds.
Je ne mis pas longtemps pour comprendre que le visiteur nocturne était Axel et de sentir ma colère refaire surface. J’étais quand même heureuse de voir qu’il m’avait cherché. Ça jouait en sa faveur mais s’il n’avait pas l’intention de m’annoncer avoir pris la décision de porter plainte contre River, ça ne donnerait absolument rien.
Je me plaçais derrière Daniele quand ce dernier suggéra à mon fiancé qu’il avait quelques explications à me fournir.
- Et bien plus que cela ! J’suis pas d’humeur à entendre tes conneries sur la réputation de ta famille et les répercussions que cela pourraient avoir sur ou Alan ! Si t’es pas ici pour me dire que la seule chose à faire c’est d’appeler la police, tu peux t’en aller !
Bon, je ne laissais pas de place à la négociation, peut-être que de me sentir protéger par mon patron qui se trouvait entre Axel et moi me donnais le sentiment que je pouvais contrôler la situation.
N’empêche que je me battais furieusement avec mon envie de me blottir dans ses bras pour pleurer toutes les larmes de mon corps.
Fallait pas que je cède.
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*:
En ce basant sur le fait que c'est arriver tout juste avant qu'il ne décède... sauf si j'ai merder dans la chronologie, alors je rectifierai... Si tel est le cas, I sincerely apologize folks !
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Sujet: Re: Ding ! Dong ? Mister Sandman ! [PV Daniele & Axel] [Terminé] Mar 23 Mai - 13:24
Ding? Dong! Mister Sandman! ft. Sonne Ferguson & Daniele Ricci
Mes longues recherches avaient portées ses fruits. Sonne était chez son patron, Daniele Ricci. La savoir chez quelqu’un ne me rassurait pas. J’aurais préféré qu’elle soit à l’hôtel. Chez Ricci, il risquait que toute l’histoire soit déjà en possession de l’Italien. Et je savais que son influence pouvait aller plus loin que la mienne. J’étais fils de politicien. Lui, fils d’un homme d’affaire puissant. Je ne faisais pas le poids dans la balance. Et ce, même si je me défendais très bien.
C’est lui qui m’ouvrit la porte. Il était vêtu d’un short et d’un débardeur. Sonne devait l’avoir tiré de force du sommeil, ça allait sans dire. Ça se voyait à ses cernes. Tout de suite, il déclara que j’avais des explications à donner à ma petite-amie. Je le regardai, l’air très sérieux. Ce n’était pas ses affaires. Il n’avait rien à dire là-dessus.
-Bonsoir à toi aussi, Ricci…
Je ne passais pas à côté de la politesse, moi. Mais on n’apprenait peut-être pas ça en Italie.
Mais je n’eus pas le temps d’ajouter quoi que ce soit et de demander à voir Sonne que cette dernière fit son apparition derrière l’Italien. Je regardai Sonne qui déclara que je lui devais bien plus que des explications. Elle voulait toujours appelé la police et ne voulait pas parler réputation. Je soupirai profondément.
-Sonne ! Je me suis mal exprimé tout à l’heure et je m’en excuse. Ce n’est pas tant la réputation de ma famille qui m’importe…
Je soupirai à nouveau. Je n’essayais pas de rentrer dans la villa parce que Ricci ne m’y avait pas invité et Sonne m’avait déjà attaqué. Je restais sur le pas de la porte.
Je pouvais parler librement. Sonne devait avoir tout dit à Ricci, ça ne faisait pas de doutes. Et, même si ça ne me plaisait pas du tout que l’Italien soit au courant, je n’avais pas le choix.
-C’est surtout que j’avais peur que, si j’appelais la police il allait, à nouveau, s’en prendre à toi et Alan… Je n’avais aucune idée que River était comme ça. Aucune ! J’étais choqué. Je ne savais pas quoi faire…
Je disais la vérité. Et je n’allais pas m’arrêter là pour récupérer et Sonne. Et l’empêcher d’appeler la police.
-Et j’ai peur que, si on appelle la police maintenant et qu’il s’en sort… Il vienne se venger et ne vous tue pour de bon. Je n’ai pas envie qu’il vous fasse mal, Sonne !
Je ne regardais qu’elle. Et j’essayais de lui montrer que je tenais à elle et à Alan. Et que c’était pour ça que je n’avais pas voulu appeler la police. Mais dire tout ça devant River, c’était signer mon arrêt de mort.
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Sujet: Re: Ding ! Dong ? Mister Sandman ! [PV Daniele & Axel] [Terminé] Mer 24 Mai - 20:16
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Je n’avais rien d’autre à offrir à Sonne que l’hébergement pour la nuit – mais ça avait l’air d’être suffisant pour ma secrétaire qui ne voulait abuser de rien. Ce n’était pas les chambres qui manquaient – la villa était bien assez grand pour tous… Il n’y avait que le nombre de mômes sous mon toit qui était excessif…
Sonne s’était décidée à appeler la police – moment qu’avait trouvé Bastardo pour fourrer sa main entière dans mon pauvre whisky. Je l’avais réprimandé – plutôt je m’étais innocenté de son geste -, et ne l’avait pas empêché de foutre sa main pleine de whisky dans sa bouche. Il avait trempé sa main ? Il assumera sa gueule de bois ! Il n’avait même pas fait la grimace – à croire qu’il aimait ça… Sonne avait fait une réflexion comme quoi Bastardo allait bien dormir – contrairement à elle, hélas.
-Ça serait une bonne chose, dis-je en trouvant – au moins – un avantage au geste de Bastardo qui venait de me ruiner mon verre.
Sonne avait été coupé dans la composition du numéro par un bruit dehors – puis, la putain de sonnette de ma villa ! Il y avait quelqu’un à la porte. J’avais réagi au quart de tour en faisant évacuer Bastardo – que j’avais filé à ma secrétaire et lui avait dit de le mettre à la cuisine hors de la vue de l’individu qui s’invitait.
J’étais allé ouvrir – c’était Axel Moriarty – et était entré dans le vif du sujet barrant l’entrée à Moriarty le temps que Sonne revienne et, donc, que Bastardo soit totalement hors de vue. Axel m’avait rappelé la politesse d’entrée de jeu – c’est chez moi, je dis « bonsoir » à qui je veux ! La situation n’était pas appropriée aux formalités en plus…
Sonne s’était exprimée – elle était juste derrière moi -, et avait sommé à son fiancé d’appeler la police. S’il n’était pas venu pour ça, elle lui conseillait de partir. Etais-je en train de voir une rupture en direct ? Les excuses s’étaient mises à sortir de la bouche du journaliste. Il avait eu peur de River – et de ses réactions, apparemment, bien imprévisibles même pour Axel. Il ne voulait toujours pas appeler la police – par peur pour la sécurité de Sonne, du môme et de lui-même.
-Ça me fait mal de le dire mais… Il n’a pas tort, dis-je en tournant la tête vers Sonne. Si River est réellement fou comme vous semblez le penser, il se peut que vous soyez encore plus en danger si vous lui envoyer la police aux trousses.
Je m’étais reculé un rien de l’entrée pour laisser entrer Moriarty à sa guise – Bastardo était bien caché à la cuisine de toute manière. Barrer l’entrée au journaliste allait faire suspect… Bien que je n’allais pas tenter le diable en invitant carrément oralement Axel à entrer – il ne faut jamais trop pousser sa chance quand on est pas sûr de son coup.
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Sujet: Re: Ding ! Dong ? Mister Sandman ! [PV Daniele & Axel] [Terminé] Mer 24 Mai - 21:53
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Mon cœur battait à tout rompre alors que je négociais avec un bébé afin d’acheter son silence absolue. Il ne devait pas se faire remarquer. Je lui donnais son jouet ainsi qu’une poignée de céréales.
Le petit n’avait pas rechigné en enfournant a pleine main plusieurs céréales dans sa bouches. Voilà qui était vite acquis : petit gueuleton après beuverie, le digne fils de son père !
Je retournais dans le vestibule, là ou mon patron se tenait, la porte d’entrée grande ouverte devant un Axel débité qui tentait de se justifier. J’avais presque pitié mais je me refusais de succomber à son charme qui opérait trop facilement sur moi et de me laisser aller à lui tomber dans les bras.
J’étais trop blessée, trop furieuse pour lui donner cette satisfaction. Mais c’était sans compter sur mon patron qui affirma que, peut-être, finalement, Axel n’avait pas tord et que d’appeler la police pourrait nous nuire s’il s’avérait qu’ils ne pouvaient retenir assez de preuves contre River. Et là, sa fureur se déclencherait royalement.
- Alors quoi? On le laisse aller, on ne fait rien et on attend qu’il lui passe une nouvelle lubie en tête et qu’il réussisse vraiment à faire une victime innocente ?
J’avais questionné à la fois mon fiancé et mon patron, complètement dépassé par leur raisonnement. Quoi qu’il en soit je savais que ma parole ne voudrait pas grand-chose si je me décidais d’aller de l’avant et d’appeler la police, si Axel contredisait ma version.
Je sursautais quand j’entendis derrière moi un bruit provenant de la cuisine. Anthony venait fort probablement de balancer la petite voiture sur la céramique du plancher et je regardais Daniele, légèrement en panique.
- Pourrais-tu…pardon… je veux dire… Pourriez-vous vous occupez d’Alan pendant que je vais discuter avec Axel sur votre terrasse. Je crois qu’il s’est réveillé et qu’il a fait tomber quelque chose…
J’avais réchappé le tutoiement en reprenant la politesse d’usage. L’heure n’était plus aux familiarités et je ne voulais pas éveiller les soupçons d’Axel qui avait déjà cru un bref instant qu’il se passait quelque chose entre The Best et moi.
Je sortis sur le perron et pris le bras d’Axel pour l’entraîner vers le jardin arrière, contournant toute la Villa. C’était beaucoup plus long que de passer par l’intérieur de la Villa et j’espérais qu’il ne questionnerait pas mon choix de trajet.
Une fois sur la terrasse, je pris place sur un transat cherchant par où commencer. Je me devais d’être honnête envers Axel et lui faire par de toutes les réflexions que cette soirée horrible avaient fait naître dans ma tête.
- Ça va trop vite Axel… Entre nous je veux dire. J’ai réalisé ce soir que je ne savais rien de toi, que ce que tu veux bien me montrer. Nous ne communiquons pas, nous visons, nous baisons et nous dormons ensemble. J’ai besoin de plus que ça et je ne sens pas que tu es prêt à me l’offrir. Je ne peux pas t’en vouloir…
Je soupirais un instant baissant les yeux pour regarder le sol. Comme si j’allais y trouver le courage de continuer. Mais c’était utopique de penser que mon courage se trouverait au niveau de mes chaussures.
- Je t’aime. Je ne doute aucunement de mes sentiments pour toi et je suis honoré que tu m’aies demandé d’être ta femme. Mais ce soir, quand tu es entré de je ne sais pas où, et que j’ai compris que ce fou dangereux était ton cousin, j’ai réalisé que tout de toi m’échappais. Un couple… c’est plus que la baise, Axel. C’est la complicité, c’est les confidences et la confiance.
Et tant qu’à y être, tant qu’à m’être autant avancer en lui demandant en plus l’honnêteté, je me devais aussi d’être transparente de mon côté.
- Faut que tu saches aussi… j’crois qu’un p’tit Moriarty est en route !
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Axel Moriarty
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Sujet: Re: Ding ! Dong ? Mister Sandman ! [PV Daniele & Axel] [Terminé] Ven 26 Mai - 13:57
Ding? Dong! Mister Sandman! ft. Sonne Ferguson & Daniele Ricci
Contre toute attente, Ricci appuya mon avis. La sécurité de Sonne et d’Alan m’importait plus que tout. Et livrer River à la police était dangereux. Il était dangereux pour ma famille et pour ma réputation. Car si je lâchais le morceau sur lui, il lâchera le morceau sur moi. Et ça en sera finit de mon coupla avec Sonne auquel je tenais. Car si elle était une façade pour cacher mes vices, je l’aimais vraiment. Sinon, je ne me serais pas donné tant de mal à mettre en place notre couple. Et à tout faire pour le garder en un morceau.
Sonne restait sur sa faim. Elle ne voulait pas croire qu’on puisse laisser River comme ça. Elle avait peur qu’il fasse d’autres victimes. Je soupirai.
-Sonne… Tout ce que je veux c’est ta sécurité et celle d’Alan dans un premier temps. Je m’occupe de River. Il a une certaine confiance en moi. Et je vais essayer d’arriver à ce qu’il se rende ou qu’il suive un traitement psychiatrique.
Je voulais m’occuper moi-même de River sans avoir la police ou la justice dans mes pieds.
Un bruit venant de la villa se fit entendre, je jetai un œil vers l’intérieur. Sonne disait à son patron d’aller voir Alan. Qu’il s’était probablement réveiller. Elle était passée, d’un coup, du tutoiement au vouvoiement. Je fronçai légèrement les sourcils. La complicité entre Sonne et son patron était évidente… Sinon, elle ne serait jamais venue ici. Mais j’étais déjà moins jaloux depuis que je savais que Ricci sortait avec Watson.
Sonne laissait le soin à Ricci de s’occuper d’Alan pendant qu’on allait discuter sur la terrasse. Pourquoi sur la terrasse ? Je n’en savais rien. Moi, ce qui me perturbais c’était que Sonne laisse son fils entre les mains d’un type qui détestait les enfants. Et qui ne savais sûrement pas s’en occuper… Mais l’Italien ne sembla pas broncher… Etrange…
Sonne m’entraina dehors et on contourna la villa. Il aurait été plus facile de rentrer à l’intérieur. Mais Sonne avait choisi, je ne sais pas pourquoi, le chemin extérieur. Mais, encore une fois, je ne relevai pas. Je n’étais pas en position pour faire des reproches ou questionner Sonne.
Dans le jardin, Sonne s’installa sur un transat. Je fis de même et elle déballa tout ce qu’elle avait à déballer. Elle disait que tout avait été trop vite entre nous. Je soupirai. Elle voulait plus. Et je ne lui avais pas montré les choses de la bonne manière. Là était mon échec… Je baissai les yeux en même temps qu’elle. Elle ne me connaissait pas assez et le regrettais. Elle voulait former un vrai couple. Avec tout ce que ça impliquait. Je relevai le regard. Pour garder Sonne, je devais lui dévoiler plus. Mon père avait dû faire pareil avec ma mère. Ils partageaient tout. Mais je n’étais pas bien familiarisé avec le concept pour être le mari parfait. Et c’était là que ça avait raté. Là était la faille de mon plan.
-Je comprends…
Mais je n’eus pas le temps d’en dire plus qu’elle déclara qu’elle était peut-être enceinte. Je me levai d’un bond. -Qu’est-ce que tu dis ?!
Sonne attendait un enfant ? Notre enfant ? Mon visage s’illumina de surprise et de joie. Et je pris le temps pour assimiler l’information. Je m’approchai de ma fiancée et me mis à sa hauteur.
-Tu es enceinte ? Mais c’est… Merveilleux.
Avoir un héritier était à mon cahier des charges. C’était le stade ultime pour ajuster la couverture de mes vices par rapport à mon père. Et c’était surtout merveilleux d’avoir son propre enfant. Je pris la main de Sonne. -Je m’excuse de ne t’avoir rien dit pour River. En réalité, je n’ai pas trouvé utile de te le dire. Je ne le voyais pas souvent et je n’avais aucune idée de ses tendances psychopathique. Ça faisait des mois que je ne l’avais plus vu du tout. Et il ne m’est pas venu à l’esprit de te parler de lui.
Je soupirai à la fois heureux de la nouvelle… Et irrité par River et ce qu’il avait fait.
-Et, à l’avenir, je te promets d’être plus transparent. On doit vivre comme un vrai couple désormais. Et je dois me familiariser avec le concept.
Je souris un peu.
-Sonne… Si nous avons un enfant ensemble, je ne souhaite pas qu’Alan se sente rejeté… Et j’aimerais sincèrement l’adopter si son père ne veut pas de lui…
Avoir Alan pour nous mettrais un coup de massue à Atticus. Et comblerais les derniers trous dans mon couple. Et ainsi, mon plan aboutira. Il me restera plus, après, qu’à vivre ma vie avec son et nos enfants. J’aurais ainsi tout ce que je veux : un héritier, un couple et mes vices sur le côté. Tout ça en parfaite harmonie. Et, si mon couple sert à cacher mes vices, il n’en était pas moins sincère. Car j’aimais vraiment et sincèrement Sonne.
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Sujet: Re: Ding ! Dong ? Mister Sandman ! [PV Daniele & Axel] [Terminé] Sam 27 Mai - 13:20
Ding! Dong? Mister Sandman! ft. Sonne Ferguson et Axel Moriarty
Axel n’avait pas tort – c’était dur à avouer… La sécurité de ma secrétaire – et de sa vile créature de l’Enfer – pouvait être compromise si la police n’arrivait pas à avoir le nombre de preuves suffisantes pour enfermer l’autre Moriarty. C’était monnaie courante des affaires qui n’aboutissaient pas à des emprisonnements par faute de preuves.
Ma secrétaire avait peur pour d’autres personnes innocentes qui pourraient être victime de River – elle refusait l’inaction ! Moriarty n’en avait cure des autres personnes innocentes – seule sa famille comptait. Il avait l’intention de tout prendre en main – même River lui-même. J’aurais eu un psychopathe dans ma famille, je crois que j’aurais coupé la branche pourrie de mon arbre – ça va plus vite que de s’efforcer à essayer de le résonner.
En parlant de branche pourrie, voilà que Bastardo avait fait tomber son jouet – j’étais sûr que c’était lui ! Ça m’avait glacé le sang ! Ma plus grande hantise était que quelqu’un découvre mon lien entre moi et le petit blondinet gazouillant qui se trouvait dans ma villa. Il ne fallait pas oublier que mon visiteur de cette nuit était un journaliste – putain… Ma secrétaire avait rattrapé le coup – elle avait remis le bruit sur le compte d’Alan.
-J’y vais, dis-je sans demander mon reste – essayant de jouer au type décontracté.
Ma décontraction avait disparue quand j’étais passé hors de vue du couple. J’avais accouru jusqu’à la cuisine.
-Mama mia…, lâchais-je désespéré alors que Bastardo avait balancé des céréales partout sur le sol – autour de sa chaise haute.
Putain, il venait de me foutre le bordel ! Il ne savait pas manger proprement comme tout le monde ? Non, il fallait qu’il se fasse remarquer en balançant tout à terre – ignoble monstre ! Bastardo était sur le point de pleurer – il tendait les bras vers moi.
-Nun piagne !, dis-je en ramassant sa voiture pour la remettre sur sa chaise.
Le mettre en garde avait augmenté le nombre de larmes qui s’étaient formées dans ses yeux – putain non ! Il avait commencé à pleurer de toutes ses petites forces. Ce môme est un cauchemar ! Putain, heureusement que Sonne avait eu la bonne idée d’aller discuter avec Moriarty sur la terrasse – et pas à l’intérieur !
J’avais pris l’ignoble créature – pas le choix, le môme pleurait. Il s’était frotté les yeux et se secouait la tête – putain, mais qu’est-ce qu’il lui prenait ? Ses pleurs ne s’arrêtaient pas !
-Putain, mais tais-toi !, dis-je désespéré et en marchant dans la pièce pour essayer qu’il se calme. Tais-toi et je t’achèterais des nouveaux jouets… T’auras toutes les petites voitures que tu veux !, rajoutais-je pour essayer de le soudoyer pour qu’il se taise.
Il n’arrêtait pas – il n’y avait rien à faire. Ses pleurs stridents résonnaient dans toute la maison – c’était un bruit horrible. Le malheur qui me tombait dessus s’était amplifié au moment où l’autre créature de l’Enfer s’était – elle aussi ! – mise à pleurer… -Putain… C’est la fin du monde !, dis-je désemparé mais sans bouger de la cuisine pour aller voir Alan qui pleurait – lui aussi – de toute ses forces à cause de Bastardo…
Un môme c’était horrible – deux c’était la fin de l’Univers tout entier…
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Sujet: Re: Ding ! Dong ? Mister Sandman ! [PV Daniele & Axel] [Terminé] Sam 27 Mai - 20:57
Ding!Dong? Mister Sandman! Daniele Ricci & Axel Moriarty
Assise sur un transat de la terrasse de mon patron, je tremblais encore du trop plein d’émotions que j’avais vécues en quelques heures. Je ne m’étais pas remise et débattre avec Axel de mes besoins ajoutait un stress inutile.
J’avais l’impression qu’il trouvait toujours le bon mot, la bonne phrase afin de me rassurer mais qu’au fond, notre chemin ne serait que tracé selon son bon désir à lui. C’était probablement comme ça chez lui et il répétait un schéma appris par cœur.
Je lui avouais en même temps être enceinte. Du moins, je le croyais, certains signes ne mentent pas. Mais ayant déjà eu une mauvaise expérience, avant Alan, je préférais me faire confirmer mes doutes par mon médecin. J’avais d’ailleurs pris un appointment pour la semaine prochaine.
Axel se réjouissait de la nouvelle. Son visage s’illumina et s’est alors qu’il s’agenouilla devant moi afin de pouvoir me regarder dans les yeux. Il savait comment me faire fondre le cœur et me faire oublier tous mes griefs.
- Je m’excuse de ne t’avoir rien dit pour River. En réalité, je n’ai pas trouvé utile de te le dire. Je ne le voyais pas souvent et je n’avais aucune idée de ses tendances psychopathique. Ça faisait des mois que je ne l’avais plus vu du tout. Et il ne m’est pas venu à l’esprit de te parler de lui.
- Je n’accepte toujours pas de passer l’éponge sur ce qui s’est produit ce soir. Je te jure que s’il devait s’approcher de nouveau de nous, rien n’y personne ne m’empêchera d’aller trouver la police !
Hors de question de vivre dans la peur. Je savais que jamais plus je ne me sentirais en sécurité seule, dans la Villa que nous habitions. Inévitablement, je vérifierais chaque portes, chaque fenêtres pour m’assurer que tout est bien verrouillé mais j’avais bien vu ce soir que rien n’est à l’épreuve d’un psychopathe. Si River Moriarty voulait de nouveau s’en prendre à nous, ce n’est clairement pas une fenêtre verrouillée qui l’en empêchera.
Axel soupira et je fis de même. Je commençais à me sentir totalement épuisée et la brise fraîche me fit frissonner. Je levais les yeux vers la fenêtre du salon de Daniele quand je cru entendre des pleurs. L’image de mon patron, que j’avais laissé seul avec son fils, et le mien en extra, se rappela à ma mémoire et je m’en mordis la lèvre. Si ça se trouvait, c’était peut-être lui qui pleurait de découragement en espérant mon retour à l’intérieur le plus tôt possible. Mais je n’entendis plus rien. J’avais dû rêver…
- Et, à l’avenir, je te promets d’être plus transparent. On doit vivre comme un vrai couple désormais. Et je dois me familiariser avec le concept.
- Je ne te demande rien de plus, Axel. Mais ça, et uniquement ça, changera tout entre nous.
- Sonne… Si nous avons un enfant ensemble, je ne souhaite pas qu’Alan se sente rejeté… Et j’aimerais sincèrement l’adopter si son père ne veut pas de lui…
Je me levais ne sachant trop quoi lui répondre. Bien sûr que je voulais qu’il élève Alan comme son propre sang mais Atticus ne m’avait toujours pas donné de nouvelles suite à notre entretient et malgré tout ce qu’il m’avait fait endurer, je me devais de lui donner la chance de se réaliser en tant que père.
- Laissons encore quelques jours à Atticus pour me faire de ses intentions, veux-tu ? S’il ne répond pas, je lui enverrai une lettre d’avocat pour qu’il statut sur ses intentions. Mais tel que je le connais, s’il n’a pas déjà réagit c’est qu’il n’en a rien à faire. Alors là, tu auras le champ libre pour faire ta demande en bonne et due forme.
Je lui pris la main pour l’entraîner un peu plus loin de la Villa Ricci. Tout me semblait tranquille l’intérieur alors aussi bien en profiter pour terminer cette discussion sans précipitation.
- Ne crois-tu pas que cette possible grossesse précipitera notre mariage ? Je ne souhaitais pas fonder notre famille avant cette étape cruciale. Et tu imagines la réaction de ta mère ? Si nous pouvions au moins nous épargner une nouvelle crise de sa part, je t’avoue que ça me plairais bien.
Un bébé hors mariage, avec un ex conjoint c’était bien assez pour mon palmarès, je ne souhaitais pas répéter l’expérience et si je pouvais au moins réussir une chose dans ma vie selon le bon ordre, j’en serais soulagée.
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Sujet: Re: Ding ! Dong ? Mister Sandman ! [PV Daniele & Axel] [Terminé] Mar 30 Mai - 19:47
Ding? Dong! Mister Sandman! ft. Sonne Ferguson & Daniele Ricci
Sonne m’avoua être enceinte. Et c’était du bonheur qui m’envahit alors qu’il y a quelques secondes j’essayais de recoller les pots cassés de mon couple. Un enfant était le bienvenu pour consolider ce que je construisais.
Je montrai à Sonne mon bonheur. Et je m’excusai de ne pas lui avoir parlé de River en me trouvant quelques excuses valables. Je ne pensais pas que mon cousin pourrait être un obstacle à mon couple. Mais il semblerait que je me sois trompé. Mais ma fiancée n’était pas prête à passer l’éponge. Elle me prévint que si River venait à approcher encore d’elle ou Alan elle appellera la police.
-S’il vous approche à nouveau, je ne t’en empêcherais pas. J’irais même avec toi porter plainte.
Je comptais bien que ça n’arrive jamais. J’allais tenir River bien loin de Sonne et Alan. Mon dégénéré de cousin n’allait pas gâcher ma vie.
J’eus l’impression qu’un bébé pleurait pendant un instant. Ça devait être Alan… Mais les pleurs finirent pas s’estomper. Sonne avait dû les entendre aussi car elle leva les yeux vers la fenêtre. Le petit Alan était entre les mains de Ricci… Quand je pense que Sonne avait eu tant de mal à laisser Alan à une baby-sitter, elle le laissait entre les mains de son patron sans problème… Ça me fit tiquer un peu.
Je fis la promesse d’être plus transparent. Je comprenais que c’était vital pour la vie de mon couple. Il n’y avait que mes petites escapades qui devraient rester secrètes. Le reste pouvait être dit à Sonne. Elle ne voulait que ça et je souris en caressant sa joue. Je lui fis même part de ma volonté d’adopter Alan si Atticus ne voulait pas faire partie de la vie de l’enfant. A mes mots, Sonne se leva et je me relevai pour être à sa hauteur. Elle voulait laisser encore du temps à Atticus et envoyer une lettre d’avocat s’il ne donnait pas suite. J’hochai la tête.
-D’accord. Nous verrons en temps voulu.
Je souris et Sonne m’entraina plus loin de la villa. J’aurais préféré être à l’intérieur. Mais peut-être que Sonne voulait de l’intimité. Elle se posa des questions sur le mariage. Elle aurait voulu faire les choses dans l’ordre. D’abord le mariage, puis l’enfant. Elle s’inquiétait, aussi, pour ma mère. Cette dernière avait été rude avec Sonne lors de leur première rencontre. Je souris pour la rassurer. -Nous ferons les choses dans l’ordre. Si tu es bel et bien enceinte, nous lancerons les préparatifs du mariage. Rien n’est précipité car je t’aime vraiment et je veux vivre ce moment avec toi. Nous ferons en sorte que le mariage se passe pendant ta grossesse. Et, pour ce qui est de ma mère, sache qu’elle n’a rien à dire. C’est de notre vie qu’il s’agit. Et elle finira par s’habituer, peu importe les choix qu’on fait.
Je n’allais pas laissé ma mère contrôler ma vie familiale ! Déjà que j’étais venu jusqu’à Los Angeles pour que mon père évite de contrôler ma vie professionnelle…
Les pleurs venant de la villa s’entendirent à nouveau. Ils étaient plus forts encore. Je levai un sourcil. -Je crois qu’Alan n’aime pas ton patron… Il faut dire que Ricci n’est pas réputé pour aimer les enfants.
Je tenais l’information de Victoria Hunter, la chanteuse, qui m’avait, lors d’une fête, parlé de Ricci en long et en large parce qu’elle était complètement saoule.
Je n’avais jamais entendu Alan pleurer aussi fort. Mais c’était peut-être parce que la villa était grande et que ça résonnait.
-On devrait rentrer chez nous.
Je souris. J’espérais que Sonne accepte de dormir à la maison, ce soir.
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Sujet: Re: Ding ! Dong ? Mister Sandman ! [PV Daniele & Axel] [Terminé] Mer 31 Mai - 18:51
Ding! Dong? Mister Sandman! ft. Sonne Ferguson et Axel Moriarty
Arrête de pleurer ! Arrêtez de pleurer ! Il n’y avait strictement rien à faire. Les deux mômes avaient décidé de faire un concerto – ou un concours de celui qui gueule le plus fort, c’est selon. Je ne savais pas ce qui avait conduit à faire que Bastardo pleure – à part sa volonté de m’emmerder – mais ça commençait à bien faire.
-Stai zitto !, lâchais-je pour essayer qu’il se taise.
Pas moyen qu’il se taise – c’était une catastrophe. Moriarty allait finir par se demander ce qu’il se passe à force… Je n’avais aucune putain d’envie qu’il découvre un Bastardo pleurnichard dans mes bras. Putain, il me fallait de quoi le faire taire – et un plan de secours aussi au cas où…
J’avais le plan de secours – je n’aurais cas faire passer Bastardo pour le rejeton d’un autre. D’un de mes cousins – par exemple – pour essayer de faire passer ma ressemblance avec le môme comme normale. Je n’avais pas de cousins – mais ça Moriarty ne le savait pas ! Par contre, je n’avais pas encore trouvé comment le faire taire – putain…
Comment fait Erik, bon sang ?!
Un môme ça pleure pourquoi ? Faim, soif, fatigue, couche sale – oh putain… Seulement, Bastardo n’avait pas encore – assez – accès au pouvoir de la parole pour me dire en deux mots ce qu’il voulait. C’était l’avantage qu’avait Jim. Il avait une fille de 16 ans et elle parlait sans chialer – enfin, tout bien réfléchi, je n’en étais pas sûr…
J’aurais dû le laisser boire le whisky – il ne serait pas en train de pleurer si je l’avais laissé faire. J’étais – presque… - prêt à aller chercher la bouteille pour le faire taire définitivement ! Quand j’avais décidé – pour finir – de prendre une option plus raisonnable et de foncer vers le frigo, Bastardo toujours dans mes bras. Dedans, j’avais trouvé un putain de carton de lait que j’avais versé dans un biberon – ça boit du lait une vile créature de l’Enfer, non ? Je l’avais mis à cuire dans le four à micro-onde – Erik ne faisait pas du tout comme ça mais je n’en avais rien à faire ! Deux putain de minutes devraient suffire !
C’était les deux minutes les plus longues de ma putain de vie – je ne rigole pas ! Bastardo en venait à manquer d’air tellement il pleurait – il en avait le hoquet ! C’était sa putain de faute – quel idée de pleurer comme ça.
Alan – dans le salon – ne s’arrêtais pas non plus… Enfin si, il s’était arrêté un moment mais c’était pour recommencer de plus belle…
-Putain mais vous allez la fermer, oui ?!, dis-je complètement à cran – et assez fort pour que ma voix porte jusque dans le salon.
En Anglais dans le texte – il fallait qu’Alan comprenne aussi…
Le micro-onde en avait fini de cuir le lait – miracle ! J’avais repris le biberon et l’avait enfourné dans la bouche de Bastardo.
-Ora, stai zitto !, dis-je sans concession.
Il avait obtempéré - ouf ! Il tirait sur son biberon avec sa bouche comme si sa vie en dépendait – fallait le dire avant, Bastardo, ça m’aurait évité ça. Ses pleurs s’étaient arrêtés.
Pas ceux d’Alan…
Putain, je n’étais pas sauvé…
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Sujet: Re: Ding ! Dong ? Mister Sandman ! [PV Daniele & Axel] [Terminé] Sam 3 Juin - 17:57
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L’annonce de ma grossesse potentielle sembla chasser toutes les angoisses qu’avaient causées la visite de son cousin à Axel. Il n’était plus question de River Moriarty, mais de notre avenir et ceux de notre descendance. Une belle et longue ligné qui venait à peine de commencer et à laquelle Axel proposait d’ajouter officiellement Alan.
Bien entendu, j’y avais songé à plusieurs reprises bien avant ce soir puisqu’Atticus n’était en rien le père que je souhaitais donner à mon fils. Mais la soudaine et inespérée reprise en main du chanteur déchue m’avait donné espoir en lui et j’avais le devoir de lui laisser la chance de se prévaloir de ses droits parentaux.
Seulement, depuis notre rencontre à ce sujet, il n’avait daigné me faire signe alors je suggérais à Axel d’attendre un peu avant de lancer officiellement les démarches d’adoption. Question de faire bonne figure et démontrer que nous avions accordés toutes les chances au père biologique de se prononcer.
Je m’étais levé et nous avions contourné la piscine tout en bavardant. En fait, je voulais éloigner Axel de la Villa le plus possible quand de nouveaux, j’entendis des pleurs filtrer au travers des vitres pourtant closes de la Villa.
Mais Axel avait bien entendu lui aussi soumettant que mon fils ne devait pas apprécier mon patron.
- Il faut dire que Ricci n’est pas réputé pour aimer les enfants.
- Et il faut dire que je ne leur ai pas laissé le choix, ni à l’un, ni à l’autre et encore moins de temps d’adaptation…
J’imaginais sans mal le désarroi de Daniele qui ne devait plus savoir où donner de la tête. Et le pire dans tout ça, je ne savais pas lequel des deux gamins hurlaient de la sorte. Mais, vu la puissant des pleurs, je ne doutais pas un instant que l’un allait bientôt réveiller l’autre et qu’il ne tarderait pas à faire pareil.
Pauvre Daniele. Je devais rentrer au plus vite mais je ne voulais pas faire sentir à Axel que je le mettais dehors. Enfin, hors de la propriété puisque nous étions déjà à l’extérieur.
- On devrait rentrer chez nous.
- Axel, pour ce soir, je crois que je vais dormir ici. Comprends-moi. Là tout de suite je ne m’y sentirais pas en sécurité et j’aimerais laisser passer au moins la nuit pour me remettre.
Je l’attirais tout contre moi pour l’embrasser aussi passionnément que possible. C’était un baiser sincère mais visant aussi a lui faire oublier toute raison de retourner vers la Villa.
- Tu pourrais venir me chercher au bureau demain ? Je demanderai à Erik de conduire Alan chez nous afin que la nounou s’en occupe pour la journée. Ça te va ?
J’allais le reconduire vers sa voiture en espérant qu’il ne songe pas venir saluer Daniele et embrassé Alan avant de quitter. Car si Axel entrait de nouveau dans la villa, et que ce n’était pas Alan qui pleurait, je n’osais imaginer quel mensonge je devrais servir à mon fiancé à qui je venais de demander plus de transparence et de confiance.
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Alan pleurait à l’intérieur. Et je savais qu’il n’avait que comme baby-sitter Ricci. Ça ne devait pas être rassurant pour le petit bébé qui venait d’échapper de justesse à la mort ce soir. La réputation de Ricci envers les enfants était un secret de polichinelle dans la jet-set. Mais Sonne défendit son patron en disant qu’elle n’avait pas vraiment laissé le choix et le temps ni à Alan, ni à Ricci de s’habituer l’un à l’autre.
-Ricci ne s’habitueras jamais à un enfant, Sonne… C’est peine perdue.
Je relatais là les dires de Victoria Hunter qui m’avait dit que Jessica Hill lui avait raconté que Ricci avait été ignoble avec la jeune fille d’Evan Kurtz lors d’une fête il y a des années et des années d’ici. Je n’étais même pas encore à L.A. quand cette anecdote a eu lieu. Mais je croyais dur comme fer les paroles d’une Victoria Hunter bourrée.
Les pleurs ne cessèrent pas. Et je constatai qu’il était plus que temps de rentrer chez nous. On n’avait plus rien à faire chez Ricci. River était parti. Et on avait mis les choses à plat. Mais Sonne voulait passer la nuit ici avec Alan. Elle n’était pas prête à rentrer ce soir. Je savais que cette soirée allait laisser des traces. Je soupirai. Je n’étais pas heureux de cette décision de Sonne. J’aurais préféré qu’on rentre et qu’on poursuive la conversation ailleurs qu’ici.
Mais si je voulais que tout retourne dans l’ordre, je devais faire des concessions. Et ça commençait par accepter ce que Sonne voulait. Et, cette nuit, elle voulait rester chez son patron… Je soupirai.
-Je crois que je n’ai guère d’autre choix que d’accepter… Si tel est ton désir…
Et Sonne m’embrassa passionnément. Je profitai du baiser. Elle me montrait que rien n’était fini entre nous comme je le craignais avant de ne la trouver ici.
Elle me demanda que je vienne la chercher au bureau demain et qu’elle s’arrangera avec Erik, le majordome de Daniele, pour Alan. C’était le signe qu’elle allait bel et bien revenir à la maison demain. C’est pour ça que j’avais accepté la concession. Pour un mieux.
-D’accord. Je viendrais te chercher au bureau à 17h.
Je souris jusqu’à ce que les pleurs de bébé à l’intérieur de la villa ne s’accentuent et que ça me fasse froncer les sourcils. J’avais l’impression qu’une armée d’enfants étaient à l’intérieur et qu’il pleurait tous en même temps… J’avais l’impression d’entendre plusieurs pleurs. Alan était-il vraiment seul à l’intérieur ? Je commençais à sérieusement en douter parce que j’étais sûr d’entendre deux voix différentes. J’aurais voulu en avoir le cœur net en entrant à l’intérieur mais je venais à peine de me réconcilier avec Sonne. Parfois, il fallait savoir quand se retirer. Et je savais que, pour garder les choses intactes, il valait mieux que je parte.
-Tu devrais vraiment aller voir Alan. Je ne l’ai jamais vu pleurer de la sorte.
Je jetai un coup d’œil vers la fenêtre qui donnait sur le salon. La pièce semblait vide. Pourtant les pleurs venaient de là. Je pense, en tout cas.
J’embrassai Sonne, une dernière fois.
-Je vais rentrer… Désolé que tout ça soit arrivé… Je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour que ça ne se produise plus.
Je mis ma main sur le ventre de Sonne là où grandissait, peut-être, un future Moriarty.
-Remets mon bonsoir à Alan… Et à Ricci aussi. Je saurais retrouver le chemin jusqu’à la voiture.
Je souris, ne l’attendant pas pour parcourir le trajet extérieur jusqu’à la voiture en me disant que la concession que je faisais ce soir était pour la bonne cause. En espérant que Ricci ne mette pas des idées farfelues dans la tête de Sonne concernant River Moriarty et la police. Mais il m’avait semblé être de mon côté tout à l’heure alors je crois que je pouvais partir en paix.
Sur le chemin vers la voiture, je remarquai que la lumière de la cuisine était, maintenant, allumée. Curieux, je jetai un œil tout en marchant et découvris, à travers les rideaux mal fermés, Ricci qui tenait dans ses bras un bébé… Un bébé qui vu la taille et la couleur de cheveux n’était pas Alan. Un sourire mauvais s’afficha sur mon visage. Mais qui était donc ce bébé ? Et que faisait-il dans la villa Ricci ? Les questions étaient sans réponse. Mais je ne manquais pas d’hypothèse. Et la plus belle et la plus intéressante restait que l’enfant ait un rapport direct avec Ricci lui-même. Son fils ? Si c’était le cas, c’était les journalistes people qui allaient s’en faire à cœur joie. Et ça expliquerait, aussi, beaucoup de chose. Dont ce que me cachait Sonne au sujet de l’Italien.
Je ne dis rien, me contentant de garder en tête ce que je venais de voir et les hypothèses qui allaient avec. Je continuai, sans rien dire, mon trajet jusqu’à la voiture. Et je démarrai dès que je fus derrière le volant.
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Les pleurs s’intensifiaient et je n’avais plus aucun espoir qu’Axel n’ait rien entendu mais pour la cause, même si ça me crevais le cœur d’entendre ça, je devais rester de marbre et lui laisser croire que tout était sous contrôle.
Pour la peine – et parce que j’en avais aussi vraiment envie – je l’embrassais passionnément avant de le convaincre que pour le moment, le mieux pour moi et Alan était de passer la nuit ici, chez mon patron, tortionnaire de terreur en couche culotte.
Je savais bien que pour l’instant, la dernière chose que voudrait Axel serait de me contrarier et qu’il accéderait facilement à ma demande. Ce qu’il fit, un peu trop facilement même. Il ne me laissa pas le raccompagner et alors qu’il me tournait le dos pour retourner à sa voiture, je fis le chemin inverse pour entrer dans la Villa par la porte de la terrasse qui donnait au salon.
Je verrouillais derrière moi, on est jamais trop prudente il semblerait, et je pris Alan qui s’égosillait dans le parc d’Anthony puis je suivis le second concerto pour retrouver mon patron avec son fils qui s’époumonait tout autant.
- Je suis sincèrement désolée Daniele ! Je ne pensais pas qu’Axel penserait à me chercher ici. Il vient de quitter je crois qu’il n’y a vu que du feu… Il te passe le Bonsoir…
Ou alors il n’avait parlé que de Alan ? Je ne m’en souvenais plus, trop anxieuse qu’il puisse découvrir que deux bébés pleuraient toutes les larmes de leurs corps dans la Villa la plus prisé de tout Los Angeles. Ils ne connaissaient visiblement par leur chance – encore – ces deux là ! De ma main libre, je sortit le lait du réfrigérateur et je versais deux biberons bien qu’Anthony en avait un dans les mains et je fis bouillir de l’eau pour les faire chauffer.
- As-tu mis du whisky dans celui-ci pour qu’il refuse de le boire en pleurant autant ?, demandais-je à mon patron sur un ton amusée. Allez dormir Daniele, je m’occupe d’eux, ne t’en fait pas.
Je lui devais bien ça de toute façon. J’étais la seule responsable du réveil nocturne d’Anthony et déjà, Alan dans mes bras avait cessé sa sérénade, j’avais bon espoir de venir à bouts des larmes du fils de mon patron et si j’avais bien assimilé une chose en travaillant pour Ricci, c’était de faire plus d’une chose à la fois. Donner deux biberons en même temps entrait dans mes cordes.
La bouilloire siffla et je versais l’eau chaude dans le récipient prévu pour les biberons et plaçais les deux bouteilles, le temps qu’elles soient à température désirée.
- Laisse moi prendre Tony, le temps que je m’installe au salon les biberons seront prêt tu n’auras qu’à me les apporter avant d’aller te recoucher. Et demain matin, je plierai bagage promis. Je ferai des heures en plus toute la semaine pour le dérangement.
J’étais vraiment navrée d’avoir causé autant de bouleversement en si peu de temps.
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Sujet: Re: Ding ! Dong ? Mister Sandman ! [PV Daniele & Axel] [Terminé] Mer 7 Juin - 20:17
Ding! Dong? Mister Sandman! ft. Sonne Ferguson et Axel Moriarty
Putain qui aurait pu croire que la vile créature de l’Enfer que je tenais dans les bras allait me laisser tranquille ? Bastardo buvait son biberon – mais après quelques gorgées, il avait eu un espèce de soubresaut était s’était remis à pleurer encore plus fort.
Putain de môme ! -Putain mais... Tu l’as ton biberon ! Pourquoi tu ne le bois pas ?!, demandais-je exaspéré.
J’avais essayé de lui remettre dans la bouche – mais Bastardo tournait la tête comme un contorsionniste pour ne pas le foutre dans sa bouche ! Ce môme est un Enfer, une vile créature cruelle venue sur terre uniquement pour me détruire !
Putain mais comment Erik pouvait-il encore dormir – même avec des boules quies – avec tout ce vacarme ?!
J’étais désespéré au point que l’idée de jeter Bastardo par la fenêtre m’avait traversé l’esprit – mais après l’histoire de River ça aurait été mal vu…
Heureusement – pour Bastardo… - Sonne était arrivée au moment où j’avais dans l’idée d’abandonner Bastardo dans sa chaise et d’aller voler des boules quies à Erik pour retourner dans mon lit. Dio mio – il était temps… Elle s’était excusée – avec Alan sur les bras – et m’avait passé le bonsoir de la part d’Axel. Il était parti – enfin une bonne nouvelle !
-Putain c’était pas trop tôt, dis-je en soupirant de soulagement. Je ne savais plus quoi faire de ce môme braillard !
Sonne avait pris les choses en main en sortant le lait du frigo. Le lait, ça n’avait pas marché avec moi – ce môme pleurait toujours contrairement à Alan qui se taisait… Putain mais, comment avait-elle fait ?! J’observais Sonne se débrouiller avec le lait – pendant que Bastardo était en train de détruire mes tympans… Elle avait fait mettre l’eau à bouillir – ça ne cuira pas plus vite au four à micro-onde ? Elle avait – enfin – remis son regard sur moi pour me demander si j’avais mis du whisky dans son lait. Apparemment, c’était une raison valable pour qu’il refuse de le boire – putain, mais j’avais rien mis !
-Non… Mais j’aurais peut-être dû, dis-je désabusé. Il n’y a que du putain de lait là-dedans mais il refuse de boire !
J’aurais peut-être – justement – dû mettre du whisky, il l’aurait peut-être bu et j’aurais été tranquille.
Sonne était en train de me sauver – et de me libérer aussi ! Elle m’avait dit que je pouvais aller dormir – qu’elle allait gérer Bastardo et Alan. Il n’allait pas m’en falloir plus !
-Merci beaucoup, dis-je soulagé et en déposant le biberon de lait que j’avais préparé pour Monsieur Je-Fais-La-Fine-Bouche sur la table.
L’eau était chaude et Sonne faisait tout le nécessaire pour faire cuire les deux biberons des viles créatures de l’Enfer. Elle prenait les choses en main – et je n’allais pas m’en plaindre.
-D’accord. Mais prenez votre temps demain matin. Vous pouvez rester la matinée si vous le souhaitez, dis-je en reprenant le vouvoiement sans trop savoir la raison.
Je lui avais tendu Bastardo – mais cette vile créature s’accrochait à mon cou. Putain mais quelqu’un a-t-il le décodeur de ce genre de monstre ?!
-Allez Bastardo ! Va chez Sonne !, dis-je fermement.
Rien à faire… Il tenait… -Allez, Tony, je t’en supplie…, dis-je en soupirant de désespoir.
Il s’était décider – à contrecœur - à rejoindre Alan dans les bras de Sonne – miracle… Elle avait été dans le salon et je lui avais apporté les biberons quand la machine – dont je venais d’apprendre l’existence – m’avait signalé que c’était prêt. J’étais allé dans le salon et avait apporté les deux biberons aux accros du lait.
-Voilà… Je vais monter dans ma chambre. Fait comme chez toi et prend la chambre que tu veux pour dormir, dis-je complètement lessivé. Et je ne veux pas être payé par des heures en plus de ta part. Je préfère que tu travailles moins et que tu sois en forme, rajoutais-je en esquissant un sourire.
J’avais regardé une dernière fois Bastardo – avant de tourner les talons.
-Bonne nuit, Sonne, dis-je en sortant de la pièce – laissant Sonne avec les deux braillards.
Putain de nuit… Heureusement – et par chance ! – Moriarty n’avait rien vu et Sonne était saine et sauve. C’était le principal.
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