Let's Talk About Business [PV The Best & Reed][TERMINÉ]
Sergeï Sr. Kurski
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Sujet: Let's Talk About Business [PV The Best & Reed][TERMINÉ] Ven 26 Mai - 19:18
Let’s Talk About Business ft. Daniele Ricci & Jimmy Reed
Ma présence à L.A. ne date pas mais pourtant je suis déjà exténué de cette ville superficielle et vide d’intérêt concret. Si ce n’était que mon projet je saurais être une réussite sans l’implication explicite de mon filleul, j’aurais trouvé ce que je cherchais à New York.
Mais j’ai arrêté mon choix sur L.A. afin de mettre la coordination des choses entre les mains du meilleur homme sur qui je pouvais compter : Daniele Ricci.
J’ai pris un petit déjeuner exécrable servit dans la salle à manger de l’hôtel où je loge. Le décor est horrible, tout autant que le service et je trouve à redire sur tout ce qu’on m’apporte. Je me fais un malin plaisir à tout retourner en cuisine. Pour au final, ne boire qu’un café noir, bien serré.
Puis je pris place dans la limousine noir mis à ma disposition depuis que j’ai débarqué de l’avion. Avec moi, j’ai ma mallette, contenant tous les documents explicatifs, les détails budgétaires, les prévisions de retombé économique ainsi que les propositions de staffs que m’a fait parvenir Daniele, le tout, tapé proprement à la machine par sa secrétaire.
Seulement aujourd’hui, c’est un jour triste. Celui qui marque l’anniversaire de décès de ma tendre moitié. Je n’ai pas la tête aux négociations houleuses, et je sais que la moindre broutille me fera exploser en une colère noire.
Ma voiture stop à l’avant de la Brown Sugar Corporation. Le nom m’a toujours fait sourciller. Dès le premier jour quand mon filleul m’annonçait devenir manager, j’avais jugé le manque de sérieux de l’entreprise. Un nom est la première carte d’entrée quelque part et laissé sous entendre que le business n’est rien de plus qu’une grosse sucrerie me fais grincer des dents.
Quoi qu’il en soit, aux fils des ans, le jeune homme a su me démontrer pour mon plus grand plaisir qu’il roulait bien sa bosse et que même, il était devenu une sommité dans son domaine. Ne jamais visé moins que le sommet.
J’entre donc dans le building, tenant fermement ma mallette. Je n’ai qu’à lever la main en un ordre muet pour qu’on me retienne les porte de l’ascenseur et je ne m’abaisserai pas a appuyer sur les touches crasseuses qu’une centaine de personnes pressent chaque jours.
Enfin les portes s’ouvrent sur l’étage du bureau de Daniele et je me rends directement à sa porte, saluant d’un geste entendu la secrétaire de mon filleul qui s’empresse de communiquer ma présence.
J’aime constater que le personnel employé par le célèbre manager est dévoué et consciencieux. Ça montre son influence et importance. Je ne m’attendais pas moins de lui.
@ Billy Lighter
Dernière édition par Sergeï Kurski Sr. le Ven 7 Juil - 23:59, édité 1 fois
Daniele Ricci
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Sujet: Re: Let's Talk About Business [PV The Best & Reed][TERMINÉ] Lun 29 Mai - 19:35
Let's Talk About Business ft. Sergeï Kurski Sr. et Jimmy Reed
J’avais fait une part du travail pour Sergeï – enfin, ma secrétaire l’avait fait… Depuis ma crise cardiaque, je cours après le temps et je n’ai pas encore eu l’occasion de voir mes groupes… C’est Maria qui s’était occupée de Roadtramp et Winter Wolves les jours qui ont suivi ma crise cardiaque – heureusement qu’elle était là… Maintenant, c’était à moi de m’occuper d’elle pour plusieurs raisons – et pas des plus évidentes à gérer…
J’avais rendez-vous avec mio pardino – aujourd’hui – pour mettre concrètement en place son projet. J’en avais touché un mot à Jim qui était convié au rendez-vous. Quand je dis « toucher un mot », c’était dire à Jim que je mettais en place en projet grandiose avec mon parrain et que les retombées économiques du projet reviendraient à BSC – j’étais un commercial avant tout… Je n’avais pas eu le temps de développer ou d’en dire plus – j’aimais bien attirer la curiosité d’amico mio. Connaissant Jim, il aura tôt fait de tout savoir sur Sergeï avant même d’entrer ici – à moins que je ne le surestime un peu. Si ça tombe, j’avais déjà parlé en long et en large à mon meilleur ami de mon parrain, il y a longtemps – mais j’étais trop bourré pour m’en rappeler…
Bref, j’attendais padrino assis dans mon grand siège – la porte fenêtre qui menait sur la terrasse étant ouverte. J’essayais de freiner la cigarette – conseil des médecins oblige -, mais c’était une pénitence ! J’avais des tics nerveux à cause de cette putain d’abstinence – enfin, presque abstinence, j’en fumais encore cinq ou six par jour… L’alcool, par contre, je n’arrivais pas à freiner – pourtant j’y mettais toute la volonté du monde, je le jure… La preuve, j’avais un verre de whisky en main – mais, ne vous en faites pas, il y a des glaçons dedans.
J’étais en train de feuilleter les rapports de ventes des albums de Roadtramp et Winter Wolves – whisky en main – quand Sonne m’avait dit que mon parrain était là. J’avais demandé qu’on le fasse entrer et je m’étais levé bras grands ouverts pour accueillir mio padrino.
-Padrino ! Come va ?, dis-je enthousiaste et en venant lui faire la bise – en bon Italien que j’étais. Tu as trouvé un meilleur hôtel ?
Je l’avais invité à s’installer sur l’un des grands sièges – lui servant un whisky.
-Jim, le patron de BSC, ne devrait pas tarder pour discuter de tout ça !, dis-je avec un grand sourire – et en m’installant face à Sergeï de l’autre côté du bureau. Tu devrais l’aimer, il adore l’art, rajoutais-je avec un sourire en coin.
Jim avait l’art de se faire attendre – il était un peu comme moi…
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Jimmy Reed
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Sujet: Re: Let's Talk About Business [PV The Best & Reed][TERMINÉ] Sam 3 Juin - 15:49
Let's Talk About Business ft. Sergeï Kurski & Daniele Ricci
Je ne savais encore que penser de ce que m'avait annoncé Daniele... Il voulait mettre en place un projet grandiose avec son parrain, quelque chose qui pourrait rapporter gros à BSC. Et mon ami avait donc piqué ma curiosité. Je lui aurais probablement fait une confiance (presque) aveugle si ce projet n'avait impliqué que lui. Mais il y avait une inconnue dans cette équation... Et une inconnue dont je me méfiais.
Le parrain de mon meilleur ami n'était autre qu'un Ruskov...
Et en bon Américain que j'étais, je n'aimais pas beaucoup ça.
J'aurais peut-être du refuser tout net, mais l'odeur de l'argent potentiel doublé de ma curiosité m'avaient fait accepter d'au moins entendre ce que l'Italien et l'ennemi de l'Amérique avaient à dire.
Ce qui ne me forçait nullement à être à l'heure, par contre. J'étais encore le patron et le propriétaire de cette tour, que je sache.
J'étais donc dans mon appartement, au tout dernier étage, à admirer L.A. du haut de la baie vitrée, un verre de scotch à la main. Les sourcils froncés, j'étais plongé dans mes pensées, à faire l'inventaire des informations qu'avaient laissé filtré Daniele au sujet de son « padrino » tout au long de notre amitié.
Alors, qu'est-ce que je savais ?
1.C'est un Ruskov. 2.C'est un amateur d'art. 3.Il a la soixantaine...
Je sifflai entre mes dents. Je ne savais pas grand chose. Je savais trop peu de choses. Et pour cause : mon terrain de jeu, c'était L.A. et Sergeï Kurski venait de bien trop loin pour que je puisse avoir plus d'informations sur lui.
Et il était hors de question que je le laisse envahir mon territoire, mon entreprise.
Mais argent en jeu il y avait... Le tout, si la proposition de Daniele et Sergeï était intéressante, c'était de mettre les balises, en espérant qu'une fois le projet abouti et les caisses remplies, Sergeï retournerait chez lui, en Russie, s'occuper de ses affaires.
En attendant, l'heure tournait... Et ce rendez-vous était l'occasion d'en savoir plus sur le parrain de mon meilleur ami. Faire le plein d'informations, voilà ce que j'allais faire.
Pour le reste, on verrait bien si le jeu en valait la chandelle.
Une fois que je fus correctement en retard, j'attrapai, sur le bureau, une bouteille de scotch bien américain que Frances s'était chargée d'acheter pour l'occasion.
En entrant dans l'ascenseur, j'appuyai sur le bouton qui me mènerait à l'étage juste en dessous, où le bureau de Daniele prenait tellement de place qu'on avait pu caser uniquement Jack Perry dans ce qui restait, étant donné que sa réputation n'était pas encore celle d'un manager d'envergure...
Ce qui allait peut-être changer bientôt... Tout dépendrait de savoir si Olivia Cortez en valait vraiment la peine, ce dont je ne doutais qu'à moitié.
J'entrai dans le bureau de mon ami, sans frapper, puisque, comme mentionné plus haut, j'étais chez moi partout, ici.
-Daniele!
Sans encore prêter aucune attention à son invité déjà installé dans un siège, je vins donner l'accolade à mon meilleur ami, avant de tendre la main vers le Ruskov.
-Et vous devez être Sergeï Kurski, parrain de mon ami et grand amateur d'art, à ce qu'il m'a dit.
Je poussai la bouteille de Scotch jusqu'à lui.
-Je vous ai apporté un échantillon de ce que notre merveilleux pays fait de mieux.
Les banalités d'usages étaient ainsi faites. Je pris place, m'installant confortablement dans le seul vrai fauteuil de ce bureau, les mains posées sur les accoudoirs, comme un roi sur son trône.
-Vous vouliez me parler d'un projet intéressant ?
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Sujet: Re: Let's Talk About Business [PV The Best & Reed][TERMINÉ] Dim 11 Juin - 20:14
Let’s Talk About Business ft. Daniele Ricci & Jimmy Reed
Daniele, fidèle à ses racines Italienne, m’accueil chaleureusement, un verre à la main tout en me désignant un fauteuil devant sa table de travail. Décidément, il ne semble pas allé mieux, ses traits, cireux et tirés au maximum me laisse deviner qu’il est en proie a un surmenage en règle. Mais ce n’est pas à moi de le lui faire remarquer. Il verra lui-même le stop quand il recevra un coup du panneau en pleine gueule.
Je prends donc place dans l’un des confortables fauteuils et je réponds à Daniele qui a eu la politesse de s’inquiété de mon confort à l’hôtel.
- Trouver un bon hôtel ici est aussi difficile que de trouver un fond de génie dans tout ce que pourrait dire la femme de ton père, Daniele.
Je n’ai rien de plus à ajouter sur la qualité des hébergements de Los Angeles.
- Jim le patron de BSC, ne devrait pas tarder pour discuter de tout ça ! Tu devrais l’aimer, il adore l’art.
- Bien, bien !
Mais il n’était pas là et je déteste plus que tout attendre. Mon temps n’est pas gratuit, encore moins pour de jeunes blancs becs avec qui je dois discuter business. Ils croient tout connaître alors qu’ils n’ont pas encore le nombril sec.
Je n’émets cependant pas de reproche à Daniele concernant le retard de son patron. Je tiens à ce projet et les jeunes, petites bêtes capricieuses et colériques, peuvent se montrer vils et refuser une bonne et belle opportunité que par besoin d’assoir leur supériorité.
J’ai vu neiger. Je vais donc attendre calmement et j’aviserai en cas de tempête.
Enfin, entre l’homme dans la réputation le précède. Grand, svelte et blond. Un stéréotype de Los Angeles parmi tant d’autres. Seulement, si je me fis aux dires de mon filleul, il ne se contenterait pas que de faire du surf et courir les filles sur la plage.
Quand il daigne enfin se tourner vers moi pour me serrer la main, je reste assis et la lui sert poliment mais fermement.
- Et vous devez être Sergeï Kusrski, parrain de mon ami et grand amateur d’art, à ce qu’il m’a dit.
- Il a dit vrai. Monsieur Reed, heureux de faire votre connaissance.
Un peu de politesse et une formule bien flatteuse fait toujours une bonne entrée en matière. Et comme cela fonctionne dans un sens comme de l’autre Reed pousse une bouteille de « ce que notre merveilleux pays fait de mieux. ». Je ne relève pas la façon dont il met en relief la merveillosité de son pays.
- Vous vouliez me parler d’un projet intéressant ?
- Effectivement. Prenez donc la peine de jeter un œil aux différents documents préparer par la secrétaire de Daniele. Vous serez à même de constater la rentabilité de ce projet, inusité et qui sort des éternels et redondants documentaires visant à flatter l’égo démesurer des stars. Je vous le donne en mille. L’envers de la célébrité. Les contre coups. Les revers. Les échecs. La descente aux enfers. Les gens ne voudront qu’une chose après avoir vu cela : offrir plus d’amour et de support à leur vedette chérie et comment ils feront cela ? En achetant leurs marchandises. Leurs disques. En se payant des places de concert. Ils les materneront et votre maison de disque, empochera les retombées économiques directement à la source.
Je me saisi de la bouteille offerte par le jeune patron et en retire le sceau pour tirer ensuite sur le bouchon et en respirer les effluves. Un délicieux arôme vînt alors chatouiller mes narines et je m’en verse aussitôt un verre.
Mon projet n’avait rien de bien méchant. Mais les gens en ont marres de voir leur vedettes sur un piédestal. Parfois, rien de mieux qu’une bonne douche froide pour raviver l’engouement et comme le dit si bien l’adage : Parlez en en bien, parlez en en mal, mais parlez en !
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Daniele Ricci
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Sujet: Re: Let's Talk About Business [PV The Best & Reed][TERMINÉ] Mer 14 Juin - 19:20
Let's Talk About Business ft. Sergeï Kurski Sr. et Jimmy Reed
Sergeï n’avait pas trouvé un meilleur hôtel dans tout L.A. C’était mission impossible pour lui – autant que de chercher l’intelligence dans les paroles de la Sandrelli. Putain, je ne savais pas que trouver un hôtel digne de ce nom dans la Cité des Anges était aussi difficile que ça !
-Je ne savais pas que c’était dur à ce point, dis-je tout à fait conscient que L.A. a des défauts – et que ça semblait être la qualité des hôtels.
Parlant de mon père, je ne savais pas si la Sandrelli était réellement enceinte – je n’avais plus lu les journaux italiens depuis un bail… J’allais devoir me renseigner avec qu’Antonio ne déconne franchement.
En attendant, on avait un projet à mettre sur pied – et un Jim à mettre au courant. Le retard d’amico mio était normal – mais n’allait pas plaire à mio padrino qui était à cheval sur la ponctualité. Il n’avait rien dit mais il ne devait pas en penser moins – on ne la faisait pas à Daniele Ricci, je savais que Sergeï en voulait déjà à Jim pour son retard.
Jim avait – pour finir – décidé qu’il était assez en retard et était entré dans mon bureau.
-Amico mio !, dis-je avec le sourire et en recevant son accolade chaleureuse.
Jim m’avait salué moi avant de faire de même avec mon parrain. Tout commençait pour le mieux – et c’était tant mieux ! L’art rapprochait les deux hommes – contrairement à leurs nationalités opposées. D’ailleurs, après avoir souligné ce qui les rapprochait, Jim avait marqué la différence qui les éloignait – rien qu’à l’aide d’une bouteille de Scotch de « son merveilleux pays ». Jim était fier d’être américain – autant que j’étais fier d’être Italien.
-Du Scotch ! Tu as pensés à tout, amico mio !, dis-je en soulignant – moi – qu’une bouteille qu’alcool, peu importe son origine, était toujours la bienvenue dans mon bureau.
Jim ne s’était pas fait prier pour s’assoir dans le fauteuil de mon bureau – c’est celui où je m’affalais pour cuver après une soirée bien arrosée quand j’arrivais complètement mort ici.
Les formalités d’usage remplies, Jim était passé au projet – et tant mieux d’ailleurs. Sergeï en avait expliqué les tenants et les aboutissants – rentabilité, envers de la célébrité et encore rentabilité. L’argent allait tomber sur BSC comme la pluie en Europe – Rome non comprise…
-C’est une bonne publicité, Jim. Je pense qu’on pourra même recycler les vieux groupes retraités ou tombés dans l’oubli depuis longtemps pour relancer leur vente d’albums et permettre à BSC plusieurs mois de chiffre d’affaire supérieur à la moyenne, dis-je sans même penser une seconde à The Army – qui avait, pourtant, été mon propre groupe. Le seul problème, c’est qu’il faut éviter que MTI en reçoive aussi les bienfaits, rajoutais-je en faisant une moue de réflexion tout en me servant du Scotch qu’avait ouvert Sergeï.
Je savais que Sergeï n’allait pas se contenter des artistes de chez BSC – il voyait plus large – mais on ne devait pas provoquer un booste des ventes de disques de chez MTI… Ça ne serait pas intéressant pour BSC.
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Sujet: Re: Let's Talk About Business [PV The Best & Reed][TERMINÉ] Sam 17 Juin - 11:15
Let's Talk About Business ft. Sergeï Kurski & Daniele Ricci
Nous avions survolé les présentations et j'avais, via mon cadeau, rappelé au parrain de mon meilleur ami sur quel territoire il était : le mien. J'étais aussi impitoyable en affaires pour BSC que pour Los Diablos... Voir pire. En réalité, les choses se géraient différemment, mais non moins violemment.
Je voyais bien, à la prestance de cet homme, qu'il ne se prenait pas pour n'importe qui. Et comme il était affilié à Daniele Ricci, je n'étais pas assez stupide pour penser qu'il ne s'agissait que d'une histoire d'ego surdimensionné. Il était certainement quelqu'un d'important... Chez lui... Et il n'était pas chez lui.
Il était chez moi.
Toutes mes provocations étaient à la fois une façon de mettre les choses à leurs places, mais aussi un test. Un test que l'homme passa sans aucun problème, ne cillant pas, ne s'énervant pas et ne me contredisant pas pour essayer de prendre l'ascendant. Cela me permis de me poser et d'arrêter de lancer des piques qui, dans une conversation d'affaire, peuvent s'avérer, à la longue, à double tranchant. De plus, je ne voulais pas avoir l'air puéril.
Installé dans mon fauteuil préféré du bureau de Daniele, j'allumai une cigarette tout en lui demandant d'en venir au fait.
Il commença alors son exposé, m'enjoignant de prendre la peine de jeter un œil aux documents préparés par la secrétaire de Daniele. Je secouai négativement la tête, mais sans rien dire pour ne pas l'interrompre. Comme si j'allais perdre mon temps à ça alors que je l'avais devant moi pour qu'il distille l'essentiel de son projet.
Sergeï vanta l'originalité de son projet qui consisterait à mettre en avant les revers de la célébrité. Je devais dire que le projet était intéressant, en effet. De plus, son créateur avait pour lui l'âge et la maturité qui pouvait en faire quelque chose d'intelligent. Car c'était bel et bien de l'intelligence, doublée d'une classe naturelle que je voyais dans le regard du Ruskov. Ce qui, loin de me le rendre plus sympathique, ne me faisais ne m'en méfier que plus.
Ce qui prouvait que ça valait probablement le coup.
Là où Sergeï dépassa les limites, ce fut quand il prolongea son explication en m'expliquant, comme si je sortais de l’œuf pourquoi et comment les retombées seraient positives pour mon entreprise. Et quand Daniele se perdit lui aussi en évidences à la suite de son parrain, je lui offris mon plus beau regard tu-me-prends-pour-un-con-ou-quoi, avant de revenir le fixer sur Sergeï. Je souris, mauvais et parlai d'une voix calme et profonde, bien confortablement calé dans mon fauteuil.
-Je n'ai nullement besoin d'un cours de marketing.
Je tirai tranquillement sur ma cigarette avant de reprendre.
-Je vois très bien le cheminement que l'argent aura suite à un documentaire pareil. Et comme le souligne Dany, il y a largement matière à faire à L.A., jusqu'à cette vieille folle de Betty Loops qui prend la fontaine de la tour pour une douche, ce qui en fait un cas d'école.
Je me penchai en avant, pour appuyer mon regard, mes coudes sur mes genoux, le regard toujours braqué sur le parrain de mon ami.
-Et à bien vous regarder, je devine que ce n'est pas un financement que vous cherchez chez BSC. Vous avez de l'argent bien à vous et pourriez très bien vous financer tout seul. Sauf que...
Mon sourire s'allongea...
-Sauf que... C'est d'un appui technique que vous avez besoin, pas vrai ? Roadies, preneurs de son, cameramen, matériel, et quelqu'un pour présenter à l'écran, à moins que vous ne vous en occupiez vous-même ?... Ainsi que d'un label américain qui permettra à votre projet de ne pas être censuré et ce même si les sujets traités sont bien américains.
J'avais failli dire « américains et inoffensifs »... Mais je m'étais ravisé parce que ce n'était, en réalité, pas si inoffensif que ça : ce documentaire allait tout de même casser le mythe du Rêve Américain.
Fallait croire que la Guerre Froide allait finir par me rapporter quelque chose. Et par dessus tout, je voulais voir si j'avais tapé dans le mille.
-Et si j'ai raison, me reste alors une seule question sans réponse : je vois bien ce que cela va me rapporter à moi...
Je le désignai de la main qui tenait ma cigarette.
-Mais pour vous, quel intérêt?
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Sujet: Re: Let's Talk About Business [PV The Best & Reed][TERMINÉ] Lun 19 Juin - 21:57
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Si mon filleul semble d’emblé enthousiaste vis-à-vis de mon projet, je ne peux en dire autant de son patron et – supposé – meilleur ami. Celui – ci n’à point daigné arriver à l’avance, où même à l’heure convenu, ce qui aurait été la moindre des politesses du moins, par respect pour la famille de son ami.
Je ne relève pas bien que l’envie soit là.
Je me contente de le saluer, avec le décorum que la situation demande et de lui retourner la politesse bien que je sens la pointe arrogante bien envelopper des ses propos mielleux. Je ne suis pas né de la dernière pluie.
Le jeune homme s’était installé nonchalamment dans un fauteuil et avait demandé que j’élabore mon projet. Que j’ajoute de la viande autour de l’os. Ce qu’il aurait essaiment trouvé en parcourant les documents préparés soigneusement par la secrétaire de Daniele.
Peut-être ne savait-il pas lire ou qu’il était à ce point lâche, comme tout bon américain qui se respect pour n’avoir la force d’ouvrir un simple porte document.
« Je n’ai nullement besoin d’un cours en marketing » avait-il fini par cracher d’entre ses dents parfaitement blanche. Je le regardais silencieusement un instant, le considérant. J’avais devant moi un enfant au nombril à peine sec qui voulait se la jouer plus gros que nécessaire.
Je tournais le regard sur mon filleul, soulevant un sourcil l’air de lui demander si c’était une blague. Si tel était le cas, elle était de très, très mauvais goût.
Et Reed déballa à son tour ce qu’il avait à dire, suggérant, à raison que le but premier de mon projet n’était point de me remplir les poches. Le seul bâton dans la roue de mon carrosse étant le manque de mains d’œuvre et de contacts sur le terrain. De là l’association avec BSC. Si cela n’avait pas été de mon filleul, la rencontre se serait terminée ici.
Il y avait bien d’autres agences de management ici à L.A. comme la tour d’en face et bien d’autres adorateur de billets verts pour m’offrir sur un plateau d’argent ce que je voulais sans que je me casse les couilles avec un enfant gâté et nombriliste.
- Les besoins au bon fonctionnement du documentaire sont détaillés dans le document. Je ne vous ferai pas l’injure de vous en faire la lecture, n’ayez crainte. Voyez ceci comme une collaboration win-win. Aucun argent de sortira directement de vos poches. Mais cela, vous l’aviez déjà compris.
Je fis tourner l’alcool dans mon verre avant d’en boire la dernière gorgée. J’avais jugé la rencontre close mais Reed avait encore à me dire.
- Me reste alors une seule question sans réponse : Je vois bien que cela va me rapporter à moi… Mais pour vous, quel intérêt ?
- Tout est un art mon cher. Et en grand amateur d’art que je suis, la réalisation reste un rêve que je désir réaliser. Qui plus est, le faire ici, dans votre … quel était votre qualification déjà ? Ah ! Oui ! Votre si merveilleux pays a tant à offrir. Vous en conviendrez. Exercer une passion dans les meilleurs conditions, entourés de gens tout aussi passionnés que moi devrait être le seul et unique intérêt de la chose. Le votre, comme le miens.
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Sujet: Re: Let's Talk About Business [PV The Best & Reed][TERMINÉ] Jeu 22 Juin - 19:19
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Ah ben on pouvait dire que j’étais bien entouré ! Avec Jim qui n’avait vraisemblablement pas apprécié qu’on souligne des évidences – en crachant qu’il n’avait pas besoin d’un cours de marketing – et Sergeï qui me regardait l’air de dire « il déconne ton patron où quoi ? », on pouvait dire que j’étais vraiment mal placé ! J’avais regardé Jim en haussant les épaules – et j’avais fait strictement pareil avec Sergeï. Que voulaient-ils que je dise ? Ce n’est pas ma faute si la Guerre Froide se faisait sentir même dans cette conversation – je suis Italien, moi…
Bref, Jim avait confirmé qu’il y avait matière à dire sur le sujet. Attends, amico mio… Il y a vraiment une femme qui se baigne dans la fontaine de la tour ?! Je n’avais jamais vu ça – je devais ne pas être là quand ça s’était produit… La vieille Betty Loops ? Elle n’avait pas été actrice, il y a très longtemps ? Elle vivait toujours ?
-Quoi ? Betty Loops, l’ex-actrice ? Elle se baigne vraiment dans ta fontaine ?, demandais-je de but en blanc, en levant un sourcil – et sans que ça ait vraiment de rapport avec la conversation.
Mais ce n’était pas tant Betty Loops qui intéressait Jim et Sergeï – mais bien le projet. Jim avait l’art d’exposer les choses bien et posément. Il avait déduit que mon parrain avait besoin d’appuis technique et non financier – oui, c’est ça amico mio. La Guerre Froide faisait que – si Sergeï voulait diffuser son documentaire aux Etats-Unis -, il allait avoir besoin d’un label américain. Je ne crois pas avoir déjà vu Jim dire autant de fois le mot « américain » - putain, on dirait presque Daryll… Je n’en voulais pas à Jim d’être méfiant – bien qu’on parlait quand même de mon parrain là… Mon père n’était peut-être pas le père de l’année mais il savait s’entourer – et il faisait largement confiance à Sergeï. Jim devait – s’il n’arrivait pas à faire confiance à mon parrain – au moins me faire l’honneur d’avoir confiance en moi…
Sergeï n’y était pas allé d’une réponse clair – il avait simplement renvoyé Jim aux documents préparés par Sonne. J’aurais peut-être dû prévenir Sergeï que Jim n’était pas un bourreau du travail – et qu’il ne lira sans doute pas toutes ces feuilles dactylographiées… Il y en avait beaucoup trop pour mon pauvre ami – il faut être sincère.
Le rendez-vous aurait pu s’arrêter là – ce qui m’aurait permis de souffler parce que j’avais l’impression de me balader au milieu d’un champ de mines antipersonnel et qu’une d’entre elle n’allait pas tarder à m’exploser à la figure… -, mais Jim avait encore une question qui reposait sur les raisons qui avait poussé mio padrino à vouloir entreprendre un tel projet. L’art était la réponse – et j’aurais même pu le dire à la place de Sergeï, bien que je n’y aurais pas mis une touche d’ironie héritée de la Guerre Froide…
-Sergeï est un amateur d’art, dis-je en regardant Jim – et en buvant d’une traite mon Scotch. Ça vous fait, au moins, quelque chose en commun…, rajoutais-je avec un sourire en coin.
Je ne savais pas si mon humour allait détendre l’atmosphère – au pire, pour ça, il reste le Scotch…
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Sujet: Re: Let's Talk About Business [PV The Best & Reed][TERMINÉ] Mar 27 Juin - 11:58
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J'avais l'impression que Daniele, qui enchaîna sur Betty Loops se baignant dans la fontaine de la tour essayait de détendre l'atmosphère. Mais je ne comptais pas me laisser distraire aussi facilement.
-Oui... L'actrice, enfin ce qu'il en reste.
Je n'avais pas plus besoin que Sergeï reformule ce que je venais de dire que d'un cours de marketing. Il n'y avait rien à faire, le Ruskov ne m'inspirait pas plus confiance que cela, parrain de Daniele ou pas. Peut-être même que c'était là une part du problème, d'ailleurs, en dehors du fait que je sentais bien qu'il me prenait pour un môme... Sergeï faisait partie de la famille de Daniele... Est-ce que cela voulait dire que, dans la vie de l'Italien, Sergeï avait une place égale à celle que j'occupais ? C'était inconscient, mais c'était comme ça. Je voulais avoir l'exclusivité sur mes relations, quelles qu'elles soient.
Sergeï parlait de collaboration win-win. C'était très bien, mais il ne développait pas ce qu'il entendait par win-win. Il avait peut-être l'avantage de l'âge, mais j'étais désormais pratiquement certain qu'en affaires, j'étais meilleur. Tout simplement parce que je devais l'amener à me dire ce que lui gagnerait dans l'histoire en lui posant platement la question. Alors qu'il aurait du commencer par là afin d'établir la confiance.
Je voyais bien que Sergeï ne m'appréciait pas plus que je ne l'appréciais et que Daniele était de plus en plus mal à l'aise. Mais je n'en avais que faire. C'était lui qui avait voulu que cette rencontre se tienne ici, alors qu'il aurait pu servir d'intermédiaire entre son parrain et moi, sans que jamais je n'aie à voir la tronche du réalisateur du documentaire qui allait me rapporter gros, que je l'apprécie ou pas.
Justement, cette histoire, c'était une histoire d'intelligence qui a peur de l'intelligence.
Mais son idée était innovante, il fallait l'avouer.
Et c'était parce que j'avais très bien conscience de ce dernier point que Sergeï n'était pas déjà dans un Charter direction Moscou.
En attendant, la bouteille de Scotch se vidait. Et je les laissais faire, me contentant de fumer. Je voulais garder les idées claires et affûtées.
A ma dernière question, ils avaient pratiquement répondu d'une seule voix : l'art. Sergeï voulait mettre ce projet au monde par amour de l'art.
Je souris...
-Admettons que nous avons ça en commun.
Je me levai enfin.
-Très bien. J'apposerai ma signature sur ce qu'il faut et je mettrai les effectifs de BSC à votre disposition dans la mesure où cela n'empiète pas sur les projets en cours.
Sergeï ne bénéficierait pas de traitement de faveur.
-Daniele sera votre seul et unique intermédiaire. Il connaît le label et son fonctionnement aussi bien que moi et vous trouvera les gens qu'il vous faut, de même que les stars déchues qu'il vous faut.
Mon regard se planta dans celui de Daniele et mes mains, dans mes poches, ma cigarette pendant nonchalamment de ma bouche.
-Si je le fais, c'est uniquement par amitié pour votre filleul.
Et aussi pour l'argent...
Puis, me tournant vers Sergeï une dernière fois, avec un sourire moqueur.
-Et aussi parce qu'il faut avouer que Moscou est bien moins glamour que L.A. et que votre projet ne serait pas réalisable chez vous.
Qui connaissait des acteurs, chanteurs, rockstars russes, sérieusement ? Si ça en valait la peine, Sergeï n'aurait jamais du mettre les pieds ici...
Mes derniers mots furent pour Daniele alors que j'étais près de la porte, prêt à quitter les lieux, la main sur la poignée.
-Oh ! Et ce soir, on se le fait, ce Tex-Mex, mon vieux Dany!
Ce n'était pas une suggestion, alors je quittai le bureau de mon ami sans attendre sa réponse.
@ Billy Lighter
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Sujet: Re: Let's Talk About Business [PV The Best & Reed][TERMINÉ] Mer 5 Juil - 2:07
Let’s Talk About Business ft. Daniele Ricci & Jimmy Reed
La rencontre aurait très bien pu se passer entièrement entre mon filleul et son ami. Ou Entre moi et Daniele, encore mieux. Je n’ai pas encore tout à fait bien saisi ce qu’il a apporté de plus à la réunion. Sauf pour la bouteille de ce que son pays fait le mieux.
Quoi qu’il en soit, Reed fini par accepter d’apposer sa signature, une formalité vu le peu qu’il allait apporter à toute l’entreprise, aux bas des différents documents ajoutant au passage qu’il le faisait par amitié pour son ami et, en écorchant mon pays, bien entendu.
Je ne pouvais m’attendre à moins de lui.
Il se leva pour quitter les lieux. Je m’attendais à la pognée de main protocolaire, Celle qui scelle les ententes, qui met l’emphase sur le début – ou la fin – d’une association. Un geste de civilité minimal mais il n’en fut tout autrement.
Jimmy Reed s’était dirigé sans considération aucune, si ce n’était pour qui je suis, au moins par respect pour l’âge, vers la porte du bureau de mon filleul et lui avait soumis une invitation – comprendre un ordre - en vu de la soirée.
J’attendis qu’il ait quitté pour me levé également, me servant un autre verre – double – du soit disant meilleur scotch Américain. De la pise de chèvre comparé à notre bonne vieille vodka.
- Un genre, ton ami. J’imagine qu’il est né avec une cuillère doré dans la bouche. Tout comme toi. Sauf que lui, il ne connait pas le respect. La bienséance.
Je me dirigeais vers les grandes portes donnant sur la terrasse adjacente au bureau de Dany. La vue était sublime. À en couper le souffle. Ça ! Ça, ça valait la peine d’être mis en valeur et c’est ce que je cherchais pour mon documentaire.
La beauté de la ville, ses attraits, le tourisme. La promesse de la célébrité. Puis la débâcle et le revers de la médaille.
- Il y a dans la vie, des gens comme lui. Des mauvaises herbes. Il n’y a rien à faire. Tu auras beau tirer dessus, les arracher. Ils repoussent. Moi, je préfère les noyer.
Je vidais mon verre de scotch dans le pot de la plante placé tout près de la porte. Un sourire mauvais sur les lèvres. Je secouais bien le verre pour en vider jusqu’à la dernière goutte.
- Je préfère et de loin, les noyer. Plus efficace et définitif !
Posant mon verre sur le rebord de la bibliothèque mural, je me tournais vers Dany. Avait-il eu a lécher les bottes de l’Américain pour gravir les échelons ? Il avait tout pour lui en Italie, même à Moscou s’il avait eu un peu plus de considération pour ses racines. Mais il rêvait de l’American Dream. Avec un grand A et un grand D.
- Mettons en marche ce projet, remplissons les poches de ton patron et rentrons chez nous. Parce que, j’imagine que tu compte rendre visite à ton père incessamment ? Ne crois-tu pas qu’il serait… temps ?
@ Billy Lighter
Daniele Ricci
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Sujet: Re: Let's Talk About Business [PV The Best & Reed][TERMINÉ] Jeu 6 Juil - 19:25
Let's Talk About Business ft. Sergeï Kurski Sr. et Jimmy Reed
Tendu – c’est avec ce mot qu’on pouvait qualifier cette réunion. Le Scotch n’y avait rien fait, l’histoire sur la vieille actrice qui se baignait dans la fontaine non plus. Jim et Sergei ne s’aimaient pas. End of the story…
L’art – qui était leur seul point commun, apparemment – n’avait pas suffi à les réunir. C’était pourtant pas faute d’avoir essayé. La guerre froide qu’il y avait entre les deux nations dont les représentants étaient dans mon bureau avait des répercutions inouïe sur la vie des gens – la mienne, en l’occurrence, ici… Putain à croire que même le win-win n’arrivait pas à faire cesser cette guerre… Putain, l’argent – les gars -, il n’y a pourtant que ça de vrai !
C’est – d’ailleurs – sûrement l’argent qui avait finalement convaincu Jim d’aligner BSC dans le projet. Sergeï allait disposer des roadies de BSC – enfin, pas vraiment à sa guise mais c’était mieux que rien – et j’allais être l’intermédiaire. Tout ça pas amitié pour moi – et rien d’autre. Rien d’autre ? Tu es sûr, amico mio ? Laisse-moi rire – je sais que l’argent était la motivation principal.
-Je te remercie, amico mio, dis-je avec un sourire un coin et sur un ton que mon ami saura décrire comme « je sais que ce n’est pas que pour ça, Jim ».
C’est sûr une dernière pique héritée de la guerre froide que Jim avait clos la conversation sur le projet – ben voyons… Moscou n’était – certes – pas aussi glamour que L.A., mais ce n’était pas une raison de le préciser. Pensez à mon cœur, putain !
Les derniers mots de mon ami était une invitation – ou une obligation, ça dépend comment on le voit. Je n’avais pas pris la peine d’approuver – il savait que je serais au rendez-vous. Qui n’aimerait pas manger Tex Mex ?!
Je crois que je n’avais jamais été aussi soulagé de voir Jim partir si vite de mon bureau – pourtant, c’était bien le cas aujourd’hui ! Ne restait plus que moi et mon parrain. Sergeï s’était servi un autre verre – et s’était mis à y aller de son commentaire sur Jim.
-C’est un Américain, que veux-tu…, dis-je comme pour trouver une excuse à mon meilleur ami – je n’en avais pas d’autres…
J’avais suivi mon parrain jusqu’à la porte – Scotch en main, évidemment. Sergeï comparait Jim à une mauvaise herbe – putain, l’ambiance… Je n’avais rien dit – je l’avais regardé noyer ma pauvre plante pour illustrer son propos. Je ne savais pas si c’était tant la nationalité le problème entre Jim et Sergeï – mais plutôt une histoire de génération.
-C’est encore mieux si on met de l’anti-herbe, rajoutais-je sur le ton de l’humour. Jim n’est pas un mauvais bougre, padrino. Puis, tu n’auras pas à le revoir, je te le promets.
Mon parrain n’aimait pas mon meilleur ami – et inversement… J’étais bien placé – moi – au milieu de tout ça… Ça n’allait pas être demain la veille que j’avais – à nouveau – mettre Jim et Sergeï dans la même pièce. J’allais jouer les intermédiaire – et avec plaisir !
Sergeï ne comptait pas rester éternellement dans la Cité des Anges – une fois son projet abouti, il partira. Il me voulait avec lui dans ses valise – t’es pas sérieux, padrino ? Il trouvait bon que je rende visite à Antonio – sérieux ?!
-Rendre visite à Antonio ?, demandais-je surpris.
Rendre visite au type qui n’était jamais venu chez moi depuis que j’avais emménagé ici ?! Allez voir ce même Antonio qui avait décliné près de 17 fois mes invitations à mon anniversaire ?!
-Non, je ne compte pas lui rendre visite, dis-je catégorique. J’ai bien trop à faire ici. J’ai deux groupes à gérer et une petite amie qui fait le même travail que moi. Je ne suis pas prêt de sortir de L.A., rajoutais-je non sans sourire. Je suppose qu’il comprendra. Le travail avant tout, non ? N’est-ce pas son excuse à lui, rajoutais-je sur un ton sarcastique – mettant bien en évidence les différents silencieux qu’il y avait entre moi et ce bon vieux Antonio.
J’avais dépose mon verre de Scotch – vide – sur mon bureau. -Mais je lui enverrais une carte postale, c’est promis, dis-je en souriant.
Je m’étais installé – à nouveau – dans mon siège me tournant vers Sergeï. J’avais rempli mon verre – encore une fois.
-En attendant, buvons au commencement de ce bon projet, tu ne crois pas padrino ?, dis-je en levant mon verre.
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Sergeï Sr. Kurski
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Sujet: Re: Let's Talk About Business [PV The Best & Reed][TERMINÉ] Ven 7 Juil - 20:22
Let’s Talk About Business ft. Daniele Ricci & Jimmy Reed
Daniele est diplomate et cherche a temporiser le comportement de son ami en le justifiant par sa nationalité Trop facile selon moi mais je ne relève pas, tout simplement car cela serait trop facile et qu’il ne revient pas a mon filleul de gérer cela.
Je le regarde simplement de longues secondes, trouvant en lui plus de sa mère que je ne l’aurait cru. Sauf pour sa tête de mule.
Et elle était beaucoup plus jolie.
Mais l’affaire est conclue et Daniele me donne sa parole que je n’aurai plus à revoir le « baby boss ». Ça me va. Tant que je peux mettre en marche mon projet. Seulement, une information lancé tout bonnement par Reed me trotte en tête et me semble pas négligeable.
- Tu saurais me trouver des informations sur cette femme qui patauge dans les fontaines de la ville ? Il semble que tu es mentionné qu’elle fut été une actrice ? Quoi de mieux que son témoignage pour illustrer parfaitement le fondement même de ce documentaire ? Voilà pourquoi L.A. et non pas Moscou ! On échoue pas, chez moi !
Chez nous, nous avons la rigidité, nous avons la discipline et la fierté. Ici c’est la facilité, la poudre aux yeux, le rêve Américain qui n’est d’autre qu’une grosse blague de mauvais goût. Et c’est bien ce que je compte mettre en évidence. Mais dis comme ça, même auprès de Daniele, ça n’aurait pas passé. Il n’a vu que la possibilité d’associer son nom, et celui de sa boîte à un gros coup d’argent. Rien de plus… américain.
Il me tarde de rentrer dans cet hôtel qui se prétend haut de gamme et de me faire couler un bain avant de faire la sélection de ce qui sera mon amusement de la soirée. Les femmes ici sont, heureusement, pas difficiles très à contenter.
Je conclu donc ma visite en demandant à Daniele de me confirmer ce que je crois être une évidence. Puisqu’il se montre inquiet de ses actifs qui sommeil en Italie, ne devrait-il pas s’y rendre de lui-même pour voir ce qu’il en est ?
Malheureusement, rien n’est moins sur.
- C’est ton père, Daniele !, martelais-je en le fusillant du regard, Tu lui dois le respect ! Tu es ici, tu t’inquiète de ton héritage mais tu ne lèveras pas le petit doigt pour reprendre les bonnes grâces de ton père ! Puisse sa femme lui donner un fils !
Je me calme, du moins je tente de le faire, regrettant de constater que ce gamin s’est trop Américanisé pour qu’on puisse espérer que la dynastie des Ricci survive à travers lui.
- Qu’importe son excuse à lui, il demeure ton père. Tu trouveras un moment moins prenant et n’es-tu pas « The Best » comme le veut ta réputation ? Tu as donc tous les moyens de te prendre une pause et d’amener cette perle que tu me cache encore. Il me tarde de faire sa connaissance.
Pour moi, c’est un sujet clos et je fais mine de n’avoir rien entendu au sujet de la carte postale. Je refuse même le dernier verre qu’il me propose.
- Je vais rentrer à l’hôtel, Daniele. Fait demander ma voiture je te pris et pense à cette vieille actrice. Vois comment la contacter. Je te remercie d‘avoir arrangé cet entretien.
Le poids de la solitude me pèse et j’aurais espérer que Daniele, si ce n’était pour son père, qu’il daigne traverser l’océan au moins pour moi. D’autant plus que je ne rentre pas de si tôt. Il aura bien le temps de trouver le bon moment.
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