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 Go To Jail, Don't Claim $200 Bitch ![1980] [PV Jordan Keller][TeRmInÉ]

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Bailey Raphaël
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MessageSujet: Go To Jail, Don't Claim $200 Bitch ![1980] [PV Jordan Keller][TeRmInÉ]   Go To Jail, Don't Claim $200 Bitch ![1980] [PV Jordan Keller][TeRmInÉ] I_icon_minitimeJeu 13 Juil - 2:01



Go To Jail, Don’t Claim  $200, Bitch !
ft. Jordan Keller




Depuis ma folle nuit avec Hank North, j’tourne en rond dans l’Eastside.  J’m’en veux c’est horrible comme sentiment. Je n’avais jamais connu ça, auparavant. Parait que ça s’appel des remords.

J’m’en veux, pas pour l’argent. Pas pour les médocs. J’m’en veux pas non plus d’être partie en le laissant seul là, sachant très bien qu’il allait probablement être confus a son réveil. Non. J’m’en veux parce que, quand j’lui ai fait les poches, je lui ai prit quelque chose que je n’aurais pas dû.

J’le savais pas. C’était plié entre les billets et j’ai tout pris sans me soucier qu’il pouvait y avoir une photo.

Et j’suis complètement hypnotisé par cette photo. J’passe mon temps à la regarder. Parce que l’homme que j’y vois n’a rien à voir avec celui dont j’ai fait la rencontre ce fameux soir là au Dizzy.

Spoiler:

Ça vient me chercher jusque dans les tripes. J’aime pas coucher avec les hommes mariés même s’ils représentent la majeure partie de ma clientèle. J’ai pas envie d’être « l’autre femme » même pour l’espace d’une nuit. Et de les voir tous les deux, amoureux, entrelacés sur la photo c’est me ramener le nez dans ma réalité.

J’ai merdé ! Et je l’ai entraîné là dedans.

Y’a longtemps que j’ai  troqué ses billets contre de la came.  Et ses cartes… bien qu’il doit les avoir fait annuler, je les garde précieusement dans un endroit sûr. J’rigole ! J’l’ai ai filé à un p’tit con contre quelques joins. Elles n’avaient pas tant de valeur sans ses codes.

Bref ! J’suis complètement paumé et je déambule dans les rues de l’Eastside à la recherche d’un bon coup. J’ai besoin d’argent vite fait. Si je pouvais tomber sur  l’anniversaire d’un fraîchement majeur en compagnie de ses copains, un Bachelor party, ou l’équipe victorieuse de basket ball du lycée du coin, j’serais trop contente !

Mais y’a pas plus mort que ce soin de la ville, ce soir.

C’est triste.

J’fini donc au Dizzy. Au mieux Delfino y sera. Même si j’veux pas de son argent. Ce serait tellement bien de pouvoir finir la soirée avec lui… au pire, j’trouverai bien un ou deux poissons en manque qui ne demande pas mieux que ma compagnie pour les soulager…

Même le bar est pratiquement vide.  Putain c’est pas mon soir ! Et pire, Delfino est en congé. Alors pas de chance de discuter, bien accoté au bar en le regardant dans les yeux en espérant qu’il lorgne dans mon décolleté.

J’me commande à boire et j’passe la majeure partie de ma soirée à bavarder avec  Luis. J’l’intéresse pas. Il est fidèle et bien qu’il rigole de mes blagues, j’suis loin d’être le genre de personne qu’il fréquente.

L’horloge frappe la première heure de la nuit et j’m’installe à même le comptoir du bar pour me faire quelques lignes de coke. On s’en fou y’a pratiquement personne et qui ça va choquer, honnêtement ?

Bah, peut-être un des flics qui vient d’entrer pour une descente.

- BORDEL DE MERDE !!!

Non, ce n’est vraiment pas mon soir !


@ Billy Lighter


Dernière édition par Bailey Raphaël le Mer 2 Aoû - 17:24, édité 1 fois
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Jordan Keller
Jordan Keller


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MessageSujet: Re: Go To Jail, Don't Claim $200 Bitch ![1980] [PV Jordan Keller][TeRmInÉ]   Go To Jail, Don't Claim $200 Bitch ![1980] [PV Jordan Keller][TeRmInÉ] I_icon_minitimeDim 16 Juil - 12:20



Go To Jail, Don't Claim $200, Bitch !
ft. Bailey Raphaël


Il faisait plutôt calme, ce soir, dans l'Eastside, et c'était pas Conrad et moi qui allions nous plaindre. Ça arrivait tellement rarement une nuit pareille qu'il fallait en profiter. Toutes vitres de la Ford de patrouille baissées, notre clope pendant chacun de notre côté du véhicule, L.A.Rocks poussé assez fort pour qu'on soit les seuls à faire du tapage nocturne, c'était le genre de service qu'on pouvait appeler un bon service. Le but du jeu, c'était d'être le premier à donner l'artiste et le titre de la chanson qui passait à la radio.

On avait parqué la bagnole à proximité du Dizzy. Assez près pour être dissuasifs, mais pas assez que pour être oppressants et provoquer de la merde là où y en avait pas. Après tout, c'était l'endroit stratégique par excellence, ce soir, apparemment, parce que y avait l'air d'y avoir de la vie qu'ici. Le reste de l'Eastside semblait mort. On était en pleine semaine et il était une heure du matin, presque, en même temps... Et même dans l'Eastside, y a des gens qui bossent.

Perdu dans mes réflexions, je sursautai quand Conrad tapa sur le tableau de bord.

- « Easy » ! The Lightening!

Je soupirai.

-Et merde... J'étais pas concentré ! Ça compte pas!

Conrad ricana.

-T'as qu'à rester sur Terre, mec.

La radio du véhicule crachota. Pas la radio FM, la radio de service, nous gâchant la chanson... C'était L.A.NORTH540. Nous, on était la 541. On patrouillait sur le même secteur pour la nuit. Et 540 appelait le dispatch, L.A.NORTH. On avait déjà entendu un peu plus tôt qu'ils étaient en contrôle de ce qui avait l'air d'être un petit dealer, probablement une nouvelle recrue des Los Diablos. Rien de bien grave, mais 540, a.k.a l'inspecteur Kurowski, avait l'air plus que frustré... et essoufflé.

-L.A.NORTH pour 540 ! Dealer en fuite en direction du Dizzy Warhol ! Je répète, dealer en fuite en direction du Dizzy Warhol et il court vite, le môme!

Avant que le dispatch ait eu le temps de répondre quoi que ce soit, j'avais dégainé la radio et avait parlé sur un ton amusé.

-540, ici 541. Laisse courir, on est au Dizzy, on l'attend. Mais je ne te l'attraperai qu'à une condition : tu t'occupes du PV.

Je m'étais promis à moi-même que ni moi, ni Conrad, dans la mesure du possible, ne poserions nos doigts sur les touches de cette machine de l'Enfer qu'était la machine à écrire. Sauf gros problème insolvable, on allait régler les choses avec de bonnes vieilles méthodes. 540 ne se fit pas prier pour répondre.

-Ok, reçu, 541. Mais chope-le ! Je vais le charger à mort, ce petit merdeux.

-Promis, on te le livrera sur un plateau. Description?

-Latino, 17 ans, 1m60 plus ou moins, bandana rouge dans les cheveux noirs qui lui arrivent aux épaules. Un putain de rejeton des Los Diablos.

Conrad tendit le doigt droit devant.

-Un peu comme lui qui coure là-bas quoi.

Je souris et appuyai sur le PTT (Press To Talk) de la radio.

-Dirige-toi tranquille vers le Dizzy, 540. Place toi à l'arrière.

-Roger. Merci 541.

On se sourit mutuellement, Conrad et moi. C'était une intervention comme on les aimait. Pas besoin de courir, pas besoin de taper à la machine à écrire. Tout le fun, sans les inconvénients.

Le môme entra dans le Dizzy sans se faire contrôler par le sorteur qui avait même pas remarqué la voiture de patrouille. Et c'était tant mieux... Plus qu'à aller le cueillir.

On sortit donc tranquillement de notre véhicule que je verrouillai en tournant la clé dans la serrure.

A peine avais-je descendu, Conrad sur mes talons, l'escalier qui menait à la salle du Dizzy qui n'était autre qu'une ancienne station de métro désaffectée remplie de néons clignotant à vous en donner la migraine, le genre de truc qui ne devait être supportable que sous LSD, la première chose que j'entendis fut une voix familière clamant « Bordel de merde ».

Scrutant la salle, j'avais déjà bien identifié qui était à l'origine de ce juron.

-Surveille ton langage, Bailey.

Bailey Raphaël, prostituée, cause perdue, une pauvre fille que j'avais contrôlé suffisamment de fois pour pouvoir lui offrir un cadeau à la date exacte de son anniversaire parce que j'avais fini par la savoir par cœur. On avait tout essayé avec elle, les conseils, la répression, les nuits en cellule, la rediriger vers des associations ou autres qui pourraient l'aider... Rien n'y faisait.

En réalité, elle avait l'air d'aimer ce qu'elle faisait alors qu'est-ce que vous voulez ? On faisait pas dans le miracle non plus...

Alors entre elle et nous s'était installé cette relation étrange mais courante entre flic et marginaux... Difficile à décrire. Pas du copinage, pas de l'amour haine non plus... Une relation où on essayait juste de limiter les dégâts que les autres pouvaient lui infliger ou qu'elle pouvait s'infliger à elle-même.

Mais j'allais y revenir, parce que je l'avais vue du coin de l’œil dissimuler en vitesse sa came. Mais une chose à la fois et la priorité, c'était bébé Los Diablos que je venais de repérer, assis tout tremblant à une table en espérant passer ni vu, ni connu.

Mais hey ! On en avait vu d'autres avant lui...

Je le regardai, sans bouger, sans faire un geste et sans rien dire, les bras croisés. Juste quelque chose comme trois secondes. Même pas le temps de me demander s'il allait tenir comme un grand à faire l'innocent ou s'il allait détaler qu'il se leva pour prendre ses jambes à son cou et courir vers la porte de derrière.

Je secouai la tête en souriant et Conrad y alla de son petit commentaire.

-Bah... Prévisible...

La porte en question resta ouverte sur ses gonds suffisamment longtemps pour que je vois notre jeune target atterrir dans les bras de l'inspecteur Kurowski, un énorme rouquin qui, de sa seule main droite, aurait pu écraser le crâne du petit dealer.

Un point pour nous, mais on était encore bien loin de pouvoir rattraper le score des Los Diablos dans cette guerre contre les stup'... Une guerre perdue d'avance. On sera tous morts et enterrés que des dealers, y en aura encore.

Mais en attendant : mission accomplie. Et sans courir. C'était pas beau, ça ?

Maintenant, Kurowski allait certainement le ramener au commissariat et il aurait même pas fini de taper le PV que le môme serait de nouveau dehors à vendre sa saloperie : il était mineur et, à l'heure qu'il était, il devait plus avoir grand chose comme marchandise sur lui. Très peu pour moi. Mais si ça faisait plaisir à Kurowski et que ça faisait une leçon au gamin, tant mieux ! Après tout, qui sait, Kurowski allait peut-être nous créer un deuxième « cas Alvarez », même si ses chances frôlaient les zéros et que c'était surtout le décès de la mère de Delfino qui l'avait fait arrêter de dealer plutôt que toutes les fois où on lui avait fait des emmerdes.

Je m'adressai à Conrad.

-Va dehors avec eux voir un peu ce qu'il en est. Moi, je vais voir Bailey.

J'avais pas besoin de lui dire pourquoi, il avait certainement vu la poudre aussi bien que moi.

Conrad sortit donc par la porte de derrière et moi, je me dirigeai vers le comptoir.

-Allez Bailey, viens avec moi...

Je l'emmenai dehors à son tour, la faisant sortir aussi par la porte de derrière. On était donc quatre flics : Kurowski qui engueulait le môme latino sous les yeux amusés de son binôme et de Conrad, et puis moi, qui emmenai Bailey un peu plus loin, dos au mur du club, parce que les affaires du petit Los Diablos ne la regardait pas, mais en restant toujours en vue de Conrad.

Je soupirai en m'adressant à la prostituée.

-Allez. Vide tes poches et ton sac.

@ Billy Lighter

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MessageSujet: Re: Go To Jail, Don't Claim $200 Bitch ![1980] [PV Jordan Keller][TeRmInÉ]   Go To Jail, Don't Claim $200 Bitch ![1980] [PV Jordan Keller][TeRmInÉ] I_icon_minitimeJeu 20 Juil - 0:38



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ft. Jordan Keller




J’ai à peine le temps de terminer ma seconde ligne de coke que quelqu’un quelque part dans le bar crie pour prévenir de l’arrivé de policier.  Je lâche un juron en fourguant ma poudre dans mon sac et en prenant une position que je voulais détendu mais le tabouret tangue pour enfin tourner sur lui-même et je me retrouve face à  Jordan Keller et son coéquipier, probablement ce qu’il y a de plus sexy comme policier dans le tout Los Angeles.

Je m’en mords la lèvre, sachant très bien qu’il est trop tard pour sortir en douce. J’ai pas eu le temps de tout comprendre, pourquoi les policiers viennent troubler la paix du Warhol en ce soir de semaine plutôt tranquille, mais la fuite d’un jeune latino vers la porte arrière me laisse deviner que je n’ai pas affaire à l’escouade des mœurs.

J’vais peut-être éviter la cellule, cette nuit !

Mon espoir est de courte durée.

Jordan s’avance vers moi alors que son coéquipier part de son côté.  Je descends de mon perchoir mais Jordan arrive au même moment m’enjoignant de le suivre.

- Pourquoi ? Qu’est-ce que j’ai fait de mal Jo ?

J’aurai beau me lamenter, argumenter, supplier, je n’ai pas le choix de suivre Keller à l’extérieur. Et dehors, la fête est bien lancée ! D’autres policiers sont entrain de coffrer le jeune latino que j’ai vu prendre la fuite un peu plus tôt.  

- Wow ! Vous sortez le gros arsenal pour un gamin ? J’aurai droit aussi à la fouille au corps, chéri ?

J’ai bien le droit de rêver ?

Hélas, je dois moi-même revirer mes poches et vider mon sac.  J’étale donc sur le bord d’une fenêtre condamnée le contenu de mes poches. Je n’ai pas grande chose en fait. Un billet de 10 dollars, papier sur lequel j’ai noté les coordonnées d’un mec qui m’a draguée dans la matinée et un paquet d’allumettes.

C’est le contenu de mon sac qui  m’embête.  Je l’ouvre puis le penche à la vue de Jordan pour qu’il voit le contenu puis je sors un article à la fois. Un peigne, un tube de rouge à lèvre, mon trousseau de clés – assez  drôle quand on songe que je n’ai pas réellement de domicile fixe ni même de voiture -  et tout plein d’articles que toute femme qui se respect se doit d’avoir dans son sac.

Et là, je prends un air gêné avant d’éclater de rire. Pas tellement parce que la situation m’amuse mais parce qu’il vaut mieux en rire que d’en pleurer.  Je sors une pire à hash que je lui montre puis un sachet d’herbe et un de coke.

- Bon,  ok ! Je sais ! La dernière fois je t’ai promis que tu ne trouverais plus rien dans mes poches. Mais, théoriquement j’ai tenue ma promesse. C’était dans mon sac… pas dans mes poches… non ?

Jordan ne rira très certainement pas. Mais au point où j’en suis, je ne perds rien à essayer l’humour.  Je le regarde prenant un petit air repentant espérant un peu de clémence.

- Ric m’oblige à en traîner sur moi, tu sais, le business… je rapporte moins si  j’suis pas un peu « high » et tout, et tout ça… Tu vas pas me coffrer pour si peu… et en plus, vous venez d’attraper un bébé dealer. C’est déjà une belle prise, non ?

Mon sort ce soir dépend de son humeur. Un autre, je lui proposerais un p’tit tour dans les toilettes et il fermerait les yeux sur ma petite incartade, mais Jordan n’est pas comme ça.  Me reste plus qu’à espérer qu’il est dans une bonne condition.


@ Billy Lighter
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Jordan Keller
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Go To Jail, Don't Claim $200, Bitch !
ft. Bailey Raphaël


-C'est inspecteur Keller pour toi. Tu te rappelles?

Même mes frères m'appelaient pas « Jo »... Pas plus que ma mère. Bref, personne. Et de toute façon, je ne pouvais pas laisser Bailey oublier qui nous étions respectivement dans ce jeu aussi répétitif qu'inutile.

Mon ton n'était pas agressif... Juste un peu blasé alors que je réfléchissais déjà à une solution temporaire pour la jeune femme... Jusqu'à la prochaine fois. Parce que je l'avais clairement vue prendre de la coke. Mais surtout, le peu de clients du Dizzy m'avait vu la voir prendre de la coke. Alors j'étais forcé au contrôle, même si rien qu'en la voyant, le contrôle était déjà fait... C'était pour ça que je l'avais emmenée dehors, hors de vue.

Bailey Raphaël, l'une des poules de Ricardo, un des South Panthers. Ils étaient pas cons, ces petits blacks... Ils étaient basés à South L.A., soit hors de notre juridiction, mais leurs putes, ils les envoyaient bosser dans l'Eastside, à leurs risques et périls... En plein territoire des Los Diablos. Et nous, on était pris entre deux feux... Limite, les Los Diablos étaient plus efficaces que nous pour endiguer la prostitution dans l'Eastside. Parce qu'eux, ils étaient pas limités par les juridictions.

Le problème, c'était que c'était souvent les filles elles-mêmes qui prenaient cher, pendant que leurs macs restaient bien en sécurité (tout étant relatif) à South L.A.

Évidemment, elle avait pas manqué de remarquer le bébé Los Diablos qui était en train de se faire embarquer par Kurowski. Et ne s'était pas retenue d'y aller de son petit commentaire alors que je l'invitai à se placer dos au mur du bâtiment.

-Ouais... Ben, dis-toi que ça en fait un qui ira pas cafter à Alonso que tu traînes dans le coin.

Ouais ouais... On connaissait Alonso. Et vous savez quoi ? On savait même où il habitait avec ses 150 gosses. Il était le chef des Los Diablos et c'était pas un tendre. Alors qu'est-ce que ce gars-là foutait dehors avec tout ce qu'on savait sur lui ? Ben moi aussi, je me posais la question. On se posait tous la question. Le truc, c'était que chaque fois qu'il y avait assez d'éléments pour que la brigade des stup' ou la criminelle l'arrête, il se retrouvait assez vite dehors parce qu'il était défendu par des grosses pointures comme avocats...

Enfin bref... Que fait la police ? Ben, elle s'indigne, tiens...

Tout ça pour dire que si le gamin allait dire à Alonso que Bailey traînait ici, elle allait passer un sale quart d'heure.

Je souris quand Bailey demanda si elle aurait droit à la fouille... J'avais secoué négativement la tête pour lui répondre... Amusé par la question à laquelle je savais très bien qu'elle aurait pu répondre toute seule.

Pendant que Bailey prenait bien son temps pour vider son sac, les autres avaient démarré et Conrad était revenu vers nous en s'allumant tranquillement une clope. On savait à qui on avait à faire avec Bailey et, on avait peut-être tort, mais on se doutait bien qu'elle allait pas nous sortir un flingue de son sac à main et commencer à canarder... Le truc le plus dangereux qu'elle devait avoir dans son sac, ça devait être sa lime à ongle.

J'aurais bien allumé une clope aussi, mais j'allais attendre quand même...

-Bon... Bailey... Tu n'es pas le centre de mon monde alors active un peu...

Le ton n'était toujours pas agressif, bien que ferme. Rien ne pressait, en réalité, mais on allait quand même pas attendre 20 ans qu'elle sorte un à un les trucs qu'elle avait dans son sac. Elle finit par sortir sa dope en rigolant nerveusement.

De fait, la dernière fois, comme toutes les autres dernières fois, je lui avais dit que je ne voulais plus la trouver avec des stupéfiants sur elle. Que ce soit dans ses poches ou dans son sac ou ailleurs (dieu seul sait ô combien ils peuvent rivaliser d'imagination à ce niveau-là). Je gardai un air sérieux, moi...

Même si en réalité, c'était un peu désespéré que j'étais...

Les premières fois où on l'avait chopée avec des stup', on avait rédigé un rapport à chaque fois, ce qui faisait qu'elle était connue de nos services comme étant une junkie invétérée (à raison d'une trentaine de contrôles positifs et rapportés, et pas seulement par nous). Mais elle n'avait jamais assez de quantité pour qu'on la soupçonne d'en faire autre chose de la consommer elle-même...

Alors rédiger encore une fois, uniquement qu'elle soit connue pour un 31ième fait, non merci, d'autant que ça ne changerait rien.

Bailey, elle, était déjà occupée à se justifier. J'écoutais tout en regardant autour de moi, cherchant un caniveau. Puis, je lui désignai le plus proche.

-Jette toute cette merde là-dedans, tu veux ? Et puis on te foutra la paix pour cette fois...

Destruction volontaire et c'était réglé.

-Et t'ouvres les sachets, hein. Pas envie de repasser en bagnole dans 10 minutes et de te voir à quatre pattes en train d'essayer de récupérer le tout...

Je soupirai...

-Tu sais très bien que c'est pas une bonne idée de te balader dans l'Eastside, en plus...

@ Billy Lighter

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Bon. Mon chien est mort. Même très mort je dirais. Parce que l’agent Keller n’entend pas à rire. Il n’accepte pas même un petit raccourci de rien du tout dans son prénom.  C’est peut-être la proximité de trop de ses collègues qui l’oblige à me reprendre mais je l’ai déjà connu certains soir disons… un peu plus souple que là, tout de suite.

Je soupire d’exaspération parce que je n’aime pas être brusquée, même très poliment comme le fait Jordan et je serre des dents quand il parle d’Alonso. Le chef des Los Diablos, Dieux tous puissant de l’Eastside.  J’ai déjà eu à faire avec lui et ce n’est généralement jamais bien plaisant.
Même très souffrant.

- Je n’ai pas le choix de traîner ici et tu le sais en plus ! , que je me défends en haussant un peu le ton.

Est-ce que Keller croit que je viens arpenter les rues de l’Eastside par plaisir ? Que le tout Los Angeles n’est pas assez grande pour que je me trouve de la clientèle ailleurs ? Non. Mais ici, c’est comme ça que ça fonctionne.  Les South Panters viennent larguer leur putain dans l’Eastside, on a des yeux et des oreilles partout et ainsi va la vie. Tout le monde surveille tout le monde.

J’aurais apprécié une fouille au corps tout comme le bébé Los Diablos mais malheureusement, c’est toute seule, telle une grande fille que je dois montrer tout ce que je traîne sur moi. Mes poches, ça va. Mais mon sac, c’est un peu plus gênant.  J’en sors un tas de trucs sous l’œil attentif de Keller et de son coéquipier  nous ayant rejoins, clope au bec.

- J’peux en avoir une moi aussi ? Non ? … Ça coûte rien de demander…

J’en viens au but, puisque apparemment, je ne suis pas le centre du monde quoi que de voir combien ils me  ne me quittent pas des yeux, j’ai bien envie de leur faire remarquer que pourtant, si, en ce moment je le suis. Mais je me tais.  Oui, y’a des fois où je reconnais qu’il vaut mieux pour moi de me la boucler.

J’en sors  une pipe pour le hash, un sachet d’herbe et un bon p’tit sachet de coke. Bingo pour Keller qui semble à la fois satisfait d’avoir trouvé sur moi de la drogue, justifiant sa demande, et indigné de constater que, depuis la dernière fois, je n’ai toujours pas retenue la leçon.

D’un geste de la tête, il me désigne un caniveau puis m’intime de tout jeter dedans.

- C’est tout ce que j’ai pour tenir bon jusqu’à demain, agent Keller, me lamentais-je, je n’ai pas mangé depuis deux jours et y’a pas un seul client depuis hier soir. Si je reviens avec rien… non steuplé demande moi pas ça !

J’ai rien en poche, j’ai faim et je redoute mon retour auprès de Ricardo. Je n’ai vraiment pas envie de subir sa colère quand il constatera que je n’ai rien gagné et qu’en plus, il ne me reste plus de came.
Ma requête est vaine. J’dois m’exécuter et pire, ouvrir les sachets pour être bien certain que je ne tente rien pour les récupérer.  Je secoue la tête, dépité et je me dirige vers le caniveau, m’y agenouillant en  y vidant les sachets.

- Bordel de merde !

Je regarde  le résultat avec amertume un moment avant de me relever et de revenir près des agents qui ont bien sur supervisé mes gestes. Voilà, je n’ai que 10$ en poche, plus de came et  je meurs de faim.  

- Je sais que je suis pas la bienvenue ici. Je ne le suis nulle part de toute façon. Mais je choisis pas, on me l’impose. À choisir entre me faire ramasser par Ricardo ou Alonso, j’préfère le Los Diablos. Parce qu’avec lui ce sera rapide, et définitif.


@ Billy Lighter
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En effet, je savais que la jeune femme n'avait pas le choix que de traîner dans l'Eastside malgré tous les dangers que ça impliquait pour elle si elle ne faisait pas son job discrètement. Le plus souvent, ce genre de rivalité entre gang est aussi une rivalité « commerciale ». Et pourtant, les South Panthers et les Los Diablos faisaient dans deux business différents, tout du moins dans l'Eastside. Les Los Diablos avaient, ici, le monopole de la dope tandis que les South Panthers s'occupaient de la prostitution... Et c'était probablement grâce à ça que Bailey et ses comparses respiraient toujours et n'étaient que refoulées aux frontières de l'Eastside lorsqu'elles se faisaient prendre par les Los Diablos en flagrant délit de racolage.

Mais qu'un dealer des South Panthers essaye seulement de vendre ses crasses ici... et je donnais pas cher de sa peau.

Mais alors, pourquoi les Los Diablos ne toléraient pas les putes des South Panthers, si ce business n'empiétait pas sur le leur ? La seule raison qui me semblait valable, c'était que les Los Diablos ne voulaient pas que leur voisins et rivaux s'enrichissent sur leur territoire... Je n'étais plus assez naïf pour penser que c'était une question de principe.

-Ouais. Je sais que t'as pas le choix. Mais t'as le choix de faire ça discret ou non.

Pas vu, pas pris... Ni par Los Diablos, ni par nous...

-Et avoue que t'as pas été discrète, sinon, tu serais pas là.

En voyant Conrad débarquer clope au bec, elle réagit exactement comme les personnes dans son genre le faisait toutes... En en réclamant une. C'était systématique. Y avait rien à faire. Et ce même quand ils avaient leurs propres paquets sur eux.

Je ne répondis pas à sa requête, je voulais qu'elle se débarrasse de la dope qu'elle venait de sortir de son sac dans le caniveau. Elle protesta, évidemment. Putain, à force, je pouvais limite écrire le scénario à l'avance... Si j'avais voulu être provoquant, j'aurais limite pu anticiper approximativement chacun de ses mots. Mais je n'étais pas un provocateur, je foutais pas la merde là où il n'y en avait pas. Et si Bailey était maintenant forcé de détruire son poison, c'était uniquement parce qu'elle avait été assez bête que pour la sniffer à même le comptoir du Dizzy.

-Je vois pas le rapport entre la dope et la bouffe. Si tu dépensais pas tes thunes dans cette saloperie, t'aurais de quoi t'acheter à bouffer.

Sans compter que la came ne faisait apparaître des clients potentiels que dans son esprit déjà pas mal entamé par cette merde.

-Allez... Exécution.

Elle finit pas obtempérer, non sans jurer, mais bon... Quand elle se redressa et revint prendre ses affaires, je lui tendis mon paquet de clope pour qu'elle en prenne une, comme une récompense pour le geste qu'elle venait de faire... Et aussi pour calmer un peu ses angoisses. Je ne gagnerais rien à faire de la prostituée mon ennemie.

Elle me sortit le grand jeu quand même, faisant la victime jusqu'à dire qu'elle préférait se faire buter par Alonso plutôt que par son mac.

J'allumai ma clope à mon tour.

-Tu peux ranger les violons, Bailey... Tu connais nos zones de patrouille aussi bien que nous et tu sais très bien où te placer si tu veux éviter les problèmes avec les Los Diablos et bosser plus ou moins safe. Tu sais aussi très bien que la plupart d'entre nous te foutra la paix si tu fais pas de vagues. Pas ma faute si tu sniffes en public.

Je marquai une pause avant d'ajouter :

-Et si tu veux bouffer, la Salvation Army fait une distribution de soupe ce soir sur Atlantic Boulevard.

@ Billy Lighter

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MessageSujet: Re: Go To Jail, Don't Claim $200 Bitch ![1980] [PV Jordan Keller][TeRmInÉ]   Go To Jail, Don't Claim $200 Bitch ![1980] [PV Jordan Keller][TeRmInÉ] I_icon_minitimeLun 31 Juil - 21:27



Go To Jail, Don’t Claim  $200, Bitch !
ft. Jordan Keller




Il m’est complètement inutile d’argumenter avec Jordan puisqu’il porte ses lunettes d’agent de la paix qui ne lui permet pas d’entrevoir ma réalité selon mon point de vue. Il  ira toujours au sens de la loi et tout ce qui peut de quelque façon que ce soit ébranler la quiétude et le respect de cette loi qu’il chéri tant n’aura jamais le mérite d’être considérée.

Je m’exécute donc en ouvrant les sachets que j’ai en ma possession et en vidant leur contenu dans le caniveau le plus près avant d’essuyer de nouvelles remontrances de Keller.

Oui, j’aurais pu être plus discrète. Mais combien de fois ils débarquent au Dizzy ? 3 fois l’an. J’ai pas eu de bol et pis c’est tout.  J’prends la responsabilité même si ça me fait réellement chier d’avoir a jeter ma came.

Il a raison. J’ai tord.

Il ne voit pas le lien entre la came qu’il vient de me faire jeter et le fait que je n’ai rien mangé. Il n’a jamais vécu de manque lui, ça paraît. Quand ça vient de retourner l’estomac, ça prend toute la place dans ton organisme.  J’mange pas mais avec tout ce qui circule dans mes veines, c’est plus la nourriture qui me fait tenir debout. Mais la coke, les speeds et tout ce qui peut  annihiler les autres appels de mon organisme.

Jordan m’offre une clope que je prends volontiers. Fumer m’occupera l’esprit un gros deux minutes. C’est déjà ça de gagné ! C’était sans compter qu’il devait, immanquablement, revenir à la charge et commenter le comment du pourquoi de ma méthode de travail.

J’paris qu’il ne tiendrait pas une nuit en talon haut à se faire asticoter le cul d’un côté et surveiller pour pas te prendre une raclée de l’autre ! Je préfère tirer sur la clope et libérer la fumer en formant de jolis ronds !

- J’suis douée avec ma bouche, quand même !

J’sais bien qu’il ne fait que son travail, tout comme j’fais le miens. Sauf que j’lui dis pas comment faire son job.

J’acquiesce, faisant montre d’un minimum d’intéressement  vis-à-vis son tuyau concernant la Salvation Army, bien que je sais que ça ne vaut pas la peine que j’y aille. Premièrement, y’a trop de miséreux qui y font la file pour  un tiers de bol de soupe, puis ensuite, parce que je me considère pas encore assez à plaindre pour  prendre la portion de quelqu’un qui la mériterait plus que moi.

- Merci… J’irai.

Le Dizzy, entre temps, s’est vidés de ses quelques rares clients, j’ai l’impression de me retrouvée dans une bulle intemporel avec pour seul compagnon, deux sexyagents de la paix.

J’ose pas leur tourner le dos pour m’en aller, mais j’ai pas non plus envie de m’éterniser en leur compagnie. J’sais trop bien que Keller va garder un œil sur moi ce soir et s’assurer que je « marche droit ».

La voiture patrouille avec le bébé Los Diablos quitte les lieux, passant tout près de nous, me permettant de bien voir le visage de l’aspirant dealer.

- Oh…my… gosh !

J’réalise que l’adolescent n’est pas celui qu’on croit être. Mon esprit va à toute vitesse, étonnant puisqu’il fonctionne avec des facultés affaiblies.

- C’est pas un Los Diablos ! Mais il portait le bandana… rouge…  La merde s’en vient les mecs !Et je préfère nettement mes souliers aux votres, là tout de suite...


@ Billy Lighter
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Jordan Keller
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Go To Jail, Don't Claim $200, Bitch !
ft. Bailey Raphaël


Bon... Mon job avec Bailey était pratiquement terminé. Heureusement, parce qu'elle commençait à être casse-couille avec ses réflexions. Mais on pouvait pas dire qu'elle n'avait pas été coopérante.

Elle avait donc détruit la dope, et je lui avais filé en échange une alternative pour la bouffe et une clope. Que veut le peuple ?

-Voilà, fait donc ça.

Même si, je savais très bien qu'elle n'irait pas à la distribution de la Salvation Army mais vers le premier dealer qu'elle verrait, probablement. A moins que, pour ça, elle ne retourne à South L.A pour en réclamer à son mac puisque j'imaginais qu'elle ne pouvait pas en acheter aux Los Diablos.

Mais tout ça m'importait peu. J'avais appris, avec le temps, à n'accorder aucune importance à ce que nos petits potes de la rue feraient après notre contrôle. Parce que je savais très bien que ce n'était pas ça qui allait en faire de parfaits citoyens. Et que le lendemain, tout serait à refaire, tout pareil. Et encore, on s'estimerait heureux si c'était le lendemain et pas dans une heure...

J'entendis la voiture de Kurowski démarrer et passer derrière nous et Bailey s'exclama. Je me retournai, mais y avait rien de bizarre... Pas pour la jeune prostituée, apparemment, qui nous mettait en garde...

Je soupirai.

-Non, de fait, ce n'est pas un Los Diablos... Il ne deviendra un Los Diablos quand il passera du stade de gamin de merde à celui de gros enculé.

Et encore, pas s'il avait un bon fond comme Delfino Alvarez. Mais combien il en existait, des comme ça ? 1 sur 10 000 ?

-Bon... Si tu allais jouer ailleurs, maintenant, Bailey ? Si possible hors de l'Eastside, qu'on ne doive pas te ramasser à la petite cuillère dans une heure?

Nous, en tout cas, on allait se barrer. Si elle voulait rester là, à l'arrière du Dizzy, grand bien lui fasse.

Conrad et moi, on s'éloigna donc pour aller retrouver notre voiture de patrouille et reprendre notre petit concours de celui qui connaît le plus de chansons rock.

Conrad ricana en s'asseyant côté convoyeur...

-Ooouh... Attention... Tu crois qu'on devrais prendre au sérieux la prophétie d'une pute shootée ? Le gamin serait quoi ? L'élu des Los Diablos qui nous mènera à l'Apocalypse?

J'éclatai de rire en démarrant le moteur.

-T'es con...

Je tournai le volant et sortis de ma place de parking...

-Tirons-nous de là... Un café à la pompe, ça te dit?

@ Billy Lighter

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