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Sujet: When Gods Meet. [PV Daniele][TERMINE] Mer 2 Aoû - 11:16
When Gods Meet. ft. Daniele Ricci
Reprenons dans l'ordre.
Tout avait commencé avec Atticus Fetch qui avait fait tout seul ce que j'avais eu dans l'idée de l'aider à faire en lui filant, via Delfino Alvarez, une mauvaise dose de coke. Pas que j'avais quelque chose contre l'artiste qui m'était indifférent. Tout au plus, il me dégoûtait un peu de par sa propension à la dépression. Ma cible, en le visant lui, avait en réalité été Maria Watson. Et j'avais mis dans le mille. Soit. Fetch avait été enterré au cimetière de South L.A., juste à côté de Kayden James. Et c'était une bonne chose.
Puis, Alonso avait finalement mis la main sur Howard Stone qui s'était retrouvé à l’hôpital pour des raisons qu'il connaissait très bien.
Ensuite, la petite Cortez avait sorti son premier single, un très bel objet d'une qualité incroyable. A se demander d'où elle tenait son talent... Enfin... Je me le serais demandé si je n'avais jamais entendu Maritza chantonner dans le creux de mon oreille avant ou après l'amour... Ou dans sa douche pendant que je m'occupais dans le salon de son minuscule appartement et qu'elle laissait la porte ouverte. D'ailleurs, le message d'Olivia était clair... Et il était probablement temps que je me mette à organiser une rencontre.
Mais actuellement, elle était en week-end à Tijuana avec son manager, Jack Perry. J'étais un peu jaloux de ce dernier : il allait voir Maritza... A quoi pouvait-elle ressembler, maintenant ? Est-ce qu'elle était toujours aussi belle que lorsqu'elle avait 19 ans ? Je n'en doutais pas. Quant à ce que Perry pourrait apprendre là-bas... Il avait sorti le single d'Olivia, alors j'imaginais qu'il devait déjà être en possession de l'information à 20 000$... Et rien n'avait fuité. Je m'en remettais donc à la loyauté du manager pour garder ça pour lui.
Enfin, la dernière en date : Apolline Mclagan. Une vraie merveille, cette fille. Après avoir couché deux fois avec moi, faisant une croix sur tout ce qui était moral dans son esprit et n'écoutant que les pulsions de son corps, voilà qu'elle m'offrait un single sur un plateau d'argent sans même en référer à son manager, Timmy Evans.
Tout n'allait-il pas bien dans le meilleur des mondes ?
Si, et ça se fêtait.
C'était donc pour ça que j'avais réservé le Kibitz Room du Canter's Deli, et son bar à cocktails, uniquement pour moi et mon meilleur ami, avec qui j'allais faire le bilan de ces derniers événements. Le Canter's était particulièrement approprié pour ce genre de chose, par son cadre d'abord, cosy et décontracté, mais également par sa renommée, les plus grands groupes de l'histoire en faisant régulièrement leur QG... Mais surtout, l'endroit était tenu par une famille juive et je pouvais compter sur leur extrême discrétion naturelle. Mark Canter serait d'ailleurs notre barman attitré pour ce soir.
J'étais, forcément, arrivé le premier. Hors de question pour nous que l'un aille chercher l'autre chez lui et faire le trajet ensemble. Deux voitures de luxe garées devant le Canter's valaient mieux qu'une.
J'avais donc déjà commandé un cocktail pour patienter, sachant combien Daniele savait se faire attendre.
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Daniele Ricci
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Sujet: Re: When Gods Meet. [PV Daniele][TERMINE] Jeu 3 Aoû - 18:18
When Gods Meet ft. Jimmy Reed
Après avoir écouté près de vingt fois le single de la petite Cortez, j’avais eu une idée de génie – d’un génie que j’étais, bien sûr ! J’allais la souffler à Jack Perry, cette idée, en étant plus que sûr que ça allait lui plaire – il m’en sera reconnaissant, vous allez voir !
La petite Cortez avait un talent indéniable – autant que monnayable – alors autant en profiter un peu moi aussi, m’étais-je dit à moi-même. Ça lui fera plaisir à elle, ça fera plaisir à Jack Perry – et ma main à couper que ça allait faire plaisir à Jim !
Amico mio – tant qu’on parle de lui – m’avait, justement, aimablement invité à dîner avec lui au Canter’s Deli. Je m’étais fait aux dîners en tête à tête avec Maria – ajouter à la table Erik et Tony, en règle générale, donc ce n’est pas tant une tête à tête que ça… – et passer un peu de temps avec mon meilleur ami me changera un peu. Surtout qu’on avait beaucoup de choses à se dire.
Il y avait eu Stone et son agression – dont j’étais certain que le commanditaire était Jim – ainsi que toutes les nouvelles sur Cortez. Le reste de mes informations concernant Maria était pour moi et moi seul – on ne peut pas tout partager avec son meilleur ami après tout. Je savais que ce n’était pas le grand amour entre ma petite amie et mon meilleur ami – alors je n’allais pas donner à Jim le moyen de détruire Maria et inversement… Je n’aimais pas cette place au milieu du champ de mines – mais j’allais devoir m’y faire, ils n’étaient pas prêt à s’aimer ces deux-là…
Je m’étais habillé classe – comme le voulais l’évènement – et j’étais entré tel un roi dans le restaurant. J’étais en retard d’une demi-heure – juste retour des choses du retard de Jim à l’entrevue avec mon parrain.
A l’intérieur, je m’étais rendu compte que Jim avait mis les petits plats dans les grands. Il avait réservé – pour nous deux seulement – la Kibitz Room. On allait être tranquille pendant toute la soirée !
J’avais rejoint mon ami qui tenait déjà un cocktail dans sa main.
-Amico mio, dis-je en écartant les bras. Toute une salle rien que pour nous deux, c’est pas beau ça ?, rajoutais-je avec un grand sourire.
J’avais salué mon meilleur ami comme il se devait – comme à notre habitude. Mark Canter tenait le bar rien que pour nous et m’avait apporté mon cocktail favori – que demander de plus ?
-Alors ? Comment vas-tu ? Je suppose que tout va bien dans le meilleur des mondes pour toi vu tout ce que j’ai lu dans L.A.People, dis-je avec un sourire qui en disait long.
Je parlais de Stone, bien sûr – le reste n’avait aucune importance pour Jim. Pour moi, ça en avait. J’appréciais Hank North et Alexie Greatfield – j’étais d’ailleurs très proche d’Alexie. Je regrettais ce qui lui était arrivé – il faudra que je prenne des nouvelles d’elle prochainement.
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Sujet: Re: When Gods Meet. [PV Daniele][TERMINE] Dim 6 Aoû - 16:56
When Gods Meet. ft. Daniele Ricci
Une demi-heure, c'était la tape pour un retard en règle à la Daniele Ricci. Et quand celui-ci fit son entrée, tel le meilleur manager de L.A. qu'il était, son expression me fit rigoler. Certes, il avait l'air fatigué, mais il y avait désormais dans sa vie deux viles créatures de l'Enfer : Bastardo et Maria Watson et quelque chose me disait que le plus fatiguant des deux ne devait pas être l'enfant...
Je m'étais levé pour aller faire l'accolade à mon meilleur ami comme il se devait.
-Non... Rien n'est trop beau pour nous.
Je lui offris ensuite un cigare, en prenant un également, avant de m'installer à nouveau confortablement. Mark Canter ayant apporté à Daniele son cocktail favori, nous étions maintenant prêt à entamer cette rencontre au sommet du monde.
Ce fut à mon ami de poser les premières questions auxquelles je savais et il me confirma qu'il avait déjà la moitié des réponses.
Mon visage s'illumina d'un merveilleux sourire.
-Je vais en effet parfaitement bien... Et mieux encore, car tout ne figure pas dans L.A.People.
La visite d'Apolline aujourd'hui n'y figurait pas. Et pourtant, j'avais littéralement pris mon pied durant la demi-heure qu'elle était restée dans mon appartement au dernier étage de la tour BSC, et pas pour les raisons que l'on pourrait croire en connaissant nos antécédents communs.
Je me penchai vers mon ami pour appuyer mes paroles.
-Il y a un Dieu dans ce monde. Et il sait qui est le patron.
Je levai mon verre vers mon ami pour porter un toast et volai une phrase de Howard Stone que j'avais entendue lors de sa dernière interview par Jake Snyder sur L.A.Rocks, vol qui sonnait comme un ultime pied de nez au batteur, à son groupe et à MTI.
-Amen à ça.
Je passai ma langue sur mes lèvres et pris une bonne gorgée de cocktail tout en m'appuyant à nouveau bien au fond de mon siège, mes jambes confortablement croisées.
-Howard Stone a ramassé la raclée qui lui pendait au nez...
Je me foutais que Mark Canter l'entende, c'était justement par garantie de discrétion que j'étais venu ici. Tout comme lui-même devait savoir que si fuite il y avait, je saurais forcément d'où ça viendrait... Et de toute façon, qu'est-ce qui disait que je ne jouissais pas uniquement d'un magnifique concours de circonstances.
Je souris d'anticipation...
-Mais ce n'est pas tout... Comme tu as certainement pu le constater, ma bâtarde à moi ne se contente pas uniquement de baver et de de ramper...
Pas comme le sien...
-Et puis tu ne devineras jamais qui est venu me voir chez BSC, cet après-midi...
Je calai mon cigare entre mes dents, dans un sourire de véritable requin.
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Tu l’a dis – amico mio -, rien n’est trop beau pour nous ! Jim savait flatter nos egos respectifs – et me faire plaisir en m’offrant un cigare. J’avais pris le cigare – et mon cocktail favori ne s’était pas fait attendre, lui non, plus. J’allais être choyé comme un roi pendant tout le souper – que demander de plus ?
On pouvait parler librement ici – grâce à la légendaire discrétion juive – et j’avais commencé par des questions auxquelles je savais déjà toute les réponses. Le tabassage de Stone avait fait la Une des journaux – et j’avais moi-même vu le merdeux et sa tronche ravagée en live. Un merveilleux travail fait par les influences de Jim. Amico mio en était ravi – tu m’étonnes… D’autant plus ravi que toutes les bonnes nouvelles ne figuraient pas dans le « meilleur » magazine people de la ville. Ah oui, amico mio ?! Ne perlerais-tu par de la petite Cortez ?
-Ah oui ?! Tu m’es dira tant, dis-je avec un petit sourire en coin – sachant que les autres bonnes nouvelles en question devait, définitivement, être le single de Cortez.
J’avais allumé mon cigare – Jim, lui, se vantait que Dieu travaillait pour lui. Voyons les choses autrement, amico mio. -Bien sûr ! Dieu sait que je suis le patron et il sait que tu es mon meilleur ami, voilà tout, dis-je en portant un toast avec Jim – après avoir soufflé la fumée de ma première bouffée de cigare.
Amen à ça – tu l’as dit, amico mio. La belle vie de Jim ne concernait que lui – la mienne, était bien moins rose que je ne voulais le laisser transparaitre. Le chemin vers la guérison de Maria allait être long, alors – s’il y avait un putain de Dieu – il devrait travailler un peu plus pour moi… Jim avait eu son lot de bonnes nouvelles – il en faut un peu pour les autres !
Jim rayonnait – content que Stone ait eu la raclée qu’il méritait.
-Je ne te le fais pas dire… Je l’ai vu en personne et je peux te dire qu’il a morflé. Ce n’est pas demain la veille que The Burning Fire partira en tournée. En plus de sa supposée belle gueule, c’est son genou qui a pris, dis-je en souriant
Maria m’entendrait, elle me tuerait – mais elle n’était pas là pour m’entendre cracher sur Stone. Pour moi, il était en grande partie responsable de l’état de Maria – même si c’était injustifié, il ne fallait un bouc émissaire.
Jim n’en avait pas fini avec les bonnes nouvelles – et c’est, de façon prévisible, qu’il était passé aux prouesses de sa bâtarde. La petite Cortez avait fait un bon single – dont les paroles étaient toutes destinées à amico mio. Passons la remarque sur mon propre bâtard – non, en fait, ne passons pas !
-Il ne rampe pas, il marche à quatre patte, dis-je plus sérieusement que je ne l’aurais voulu. Et mon bâtard bave peut-être, mais pas sur Stone, rajoutais-je avec un sourire en coin.
Hard – je vous l’accord -, mais c’était de bonne guerre.
-Je dois avouer que le single de la petite Cortez vaut le détour, dis-je en buvant mon cocktail.
Elle devait tenir de sa mère – sans aucun doute. Je pouvais encore parler de Cortez – notamment des paroles du single – mais Jim avait piqué ma curiosité avant que je ne puisse le faire.
-Qui est donc venu te voir, amico mio ?, demandais-je avec de l’intérêt dans le regard.
Voilà – apparemment – une information que je n’avais pas.
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Sujet: Re: When Gods Meet. [PV Daniele][TERMINE] Mer 9 Aoû - 13:55
When Gods Meet. ft. Daniele Ricci
J'éclatai de rire quand mon ami me reprit concernant ce bon vieux Dieu. Si ce qu'il disait était vrai, soit qu'il était le patron, Dieu n'était pas très généreux avec lui... Un bâtard était quand même venu chambouler sa vie et son cœur était faible avant l'heure...
-Tu ferais bien de le recadrer alors. Parce qu'il a tendance à l'oublier, à mon profit.
Ce n'était pas la première fois que je lui donnais ce type de conseil... Je l'avais fait alors que Maria Watson n'était encore que sa secrétaire. Il ne m'avait pas écouté et elle était désormais manager indépendante. Un plus ? Et bien... Tout dépend... Elle a fait sortir deux albums sur peu de temps, mais l'auteur du premier était décédé et le deuxième n'avait pas qu'une carrière de chanteur/pianiste à gérer et n'ayant plus 20 ans, il ne pourrait pas tenir toutes ces lignes de front pendant encore des années. Avec tout le respect que je lui devais et l'amitié, réelle, que je lui vouais, j'étais plutôt d'avis qu'il ralentisse un peu le rythme...
Je l'avais vu tomber. Je l'avais vu mourir. Il ne tenait encore debout que parce que j'avais fait en sorte que ça tourne autrement et que sa carrière, tant celle de manager que d'artiste, n'en pâtisse pas. Watson ne me devait non moins que la vie de celui qu'elle prétendait tant aimer, ainsi que du seul artiste qui lui restait en lice.
Bref, de mon point de vue, toute l'inquiétude que Maria Watson engendrait chez lui n'était pas pour arranger les choses. Parce que ce n'est pas chose facile que d'être manager indépendant. Surtout quand on est dans mon collimateur.
Mais trêve de points négatifs ! J'étais là pour fêter tout ce qui était arrivé de bon les derniers temps. Et si j'étais ravi, de même que mon meilleur ami, que Stone ne puisse plus jouer les playboys pendant un temps, ce n'était qu'un des bienfaits du travail d'orfèvre d'Alonso.
Daniele disait avoir vu Howard Stone en personne. Cela signifiait qu'il avait été au Good Samaritan. Sauf que son dossier, à Daniele, se trouvait au Dignity Health-California Hospital Medical Center, là où je l'avait envoyé après sa crise cardiaque afin que personne n'apprenne ce qui lui arrivait. Il n'avait donc rien à foutre au Good Samaritan.
L'information n'était pas tombée dans l'oreille d'un sourd. Je la gardai pour plus tard. Pour le bon moment.
Comme le fit remarquer Daniele, The Burning Fire ne risquait pas de partir en tournée avant longtemps. Ce qui impactait à la fois Apolline Mclagan (dont nous reparlerons) et Timmy Evans (qui reparlera à Mclagan). C'était pas beau ça ? Si. Et mon sourire mauvais le confirmait.
-Ni tournée, ni enregistrement... Les autres membres de The Burning Fire ne l'attendront pas.
Je le savais... Parce que Mclagan avait déjà fait un pas en avant. Et il ne fallait pas oublier que The Burning Fire n'était qu'un groupe retapé avec un peu de scotch par ci et un peu de ficelle par là. Rien qui semblait pouvoir tenir.
En parlant d'enregistrement, je ne pouvais pas passer à côté des prouesses de Spermina. Une occasion pour moi de tacler le bâtard de Daniele. Mais je ne m'attendis pas à une réaction pareille de la par de mon ami qui pris la défense, assez brillamment, de la vile créature de l'Enfer.
Je ricanai, conscient d'avoir été taclé en retour par son allusion à l'histoire entre Cortez et Stone.
-Prie pour que ce ne soit toujours pas le cas quand il aura l'âge d'Olivia.
Parce que là, il y aura problème.
-Tu t'y fais ? A Bastardo?
Parce que c'était à ça que ça ressemblait, cette défense instinctive de sa progéniture...
Daniele était cependant tout à fait d'accord quant à la qualité du single de Cortez et je pris un air un peu pensif, prenant une gorgée de mon cocktail avant de dire en souriant :
-Peut-être que je vais le faire, ce détour.
Oui, peut-être qu'il était temps de rencontrer le fruit de l'amour avorté entre Maritza et moi. Peut-être qu'il serait temps de répondre à son appel.
Mais il fallait à tout prix que je fasse profiter à mon ami, avant de faire quoi que ce soit, de la visite que j'avais eue cette après-midi. Je ne laissai pas le suspens durer trop longtemps. Me penchant vers lui, c'est avec un large sourire et appuyant les syllabes que j'articulai :
-Apolline McLagan.
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Daniele Ricci
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Sujet: Re: When Gods Meet. [PV Daniele][TERMINE] Ven 11 Aoû - 19:09
When Gods Meet ft. Jimmy Reed
Recadrer Dieu – si seulement c’était possible… Je n’étais pas croyant – je ne croyais qu’au Dieu du business que j’avais toujours considéré comme étant moi -, mais l’idée d’être le patron de Dieu était plutôt séduisante. Seulement, je crois que Jim savait assez de ma vie que pour savoir que ce n’était – décidément – pas moi son patron.
-Moui… Je penserais à lui toucher un mot, dis-je non sans laisser transparaitre une moue ennuyée.
Jim avait beaucoup plus de chance que moi avec Dieu – tout lui réussissait. C’était mon cas – avant que Bastardo n’entre dans ma vie…
La première réussite – du mois – d’amico mio était le tabassage de Stone. J’avais vu, de mes propres yeux, le résultat plus que convainquant. Le petit merdeux n’était pas prêt de refaire de la batterie – vu l’état de son genou. Ce qui aurait pour conséquence que les affaires de The Burning Fire allaient être en arrêt pendant un moment. Jim s’attendait à ce que les membres – minus Stone –n’attendent pas le batteur.
-Sans doute pas, dis-je en appréciant mon cigare. Ils voudront faire des trucs en attendant que Stone soit remis sur pied. S’il y arrive un jour, rajoutais-je avec un sourire en coin.
Un genou éclaté pouvait avoir des séquelles à long terme – c’était bien connu – et le risque que Stone ne puisse jamais refaire de la batterie comme avant. Jim – enfin, plutôt, ses Los Diablos – avait fait fort…
Je ne voulais pas la perte de The Burning Fire… En fait si, je la voulais – mais uniquement pour voir pâlir Timmy Evans.
Stone avait été mis à mal – ce qui n’était pas le cas de la bâtarde de Jim. Elle avait sorti un single sous le label de son père – un très bon single. Jim s’était saisi de l’occasion pour descendre mon petit Bastardo en flèche. A ma grand surprise – oui, je me surprends moi-même – j’avais défendu mon propre bâtard. Ce n’était pas vraiment une défense – c’était carrément un tacle car j’avais, au passage, renvoyé une pique à la bâtard de Jim. Seulement, Jim voulait – toujours – avoir le dernier mot.
-Le temps que mon bâtard ait l’âge de ta bâtarde, pas sûr que Stone soit encore de ce monde étant donné son mode de vie, dis-je à la réplique ignoble de Jim. De toute façon, ça n’arrivera jamais, rajoutais-je sûr de moi.
C’était surtout que je n’en étais pas encore là – Bastardo n’avait que 8 mois à son actif, j’étais loin de penser à sa putain d’adolescence.
J’avais tellement taclé Jim qu’il m’en faisait baver en retour. Ses questions sur Bastardo étaient là pour me rappeler que lancer des piques à amico mio avait toujours des conséquences.
-Ai-je le choix ?, dis-je en soupirant. Disons qu’il commence à faire partie du paysage…
C’est tout ce que tu auras, amico mio.
Nos bâtards respectifs grandissaient et cherchaient à nous en mettre plein la vue – la petite Cortez avait visé juste avec son disque. Jim était – apparemment – prêt à faire un détour.
-Ah oui ? Tu m’étonnes, là, amico mio, dis-je avec un petit sourire en coin.
La petite Cortez y avait quand même mis du sien – il faut lui rendre ça. Une petite récompense serait la bienvenue et méritée – je suppose.
Seulement, pas le temps de parler plus de la petite Cortez – et des intentions de Jim envers elle -, car mon ami avait une autre bonne nouvelle à son actif qui avait attiré ma curiosité. La visite qu’avait reçu Jim n’était autre que celle d’Apolline McLagan – guitariste de The Burning Fire. -Qu’est-ce qu’un membre de The Burning Fire avait de si important à te dire, amico mio ?, dis-je plus curieux que surpris.
Ça c’était intéressant – se lasserait-elle déjà de ses collègues et chercherait-elle à rejoindre BSC ? Rien n’était moins sûr.
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Sujet: Re: When Gods Meet. [PV Daniele][TERMINE] Dim 13 Aoû - 15:30
When Gods Meet. ft. Daniele Ricci
Une douce odeur de cigare commençait à emplir le Kibitz Room du Canter’s Deli. Nous fumions tous deux d’excellents cigares cubains apportés par mes soins car j’avais soigné les moindres détails à l’occasion de cette rencontre. Ce n’était pas parce que Daniele et moi étions amis de longue date que la mise en scène ne comptait pas. J’étais une sorte d’artiste, dans le fond ! Un maître dans l’art de recevoir et de converser. Et face à un esthète comme mon ami, je savais que je n’avais pas droit à l’erreur.
Nous traitions une bonne nouvelle à la fois, en commençant par celle concernant Stone. Les spéculations sur l’avenir de The Burning Fire allaient bon train : Stone n’était pas près de refaire du bruit et les autres membres du groupe n’allaient peut-être pas l’attendre… Sur ce dernier point, Daniele ne croyait pas si bien dire. Mais je comptais bien distiller une information à la fois.
Stone laissa bien vite la place à nos bâtards respectifs. Cortez avait sorti son single et je ne cherchai pas à cacher à mon ami ma fierté, taclant Bastardo au passage. Et si la réaction de Daniele fut plutôt inattendue, elle ne manqua pas de me faire sourire. Il était désormais bien loin de pâlir comme au premier jour, lorsque nous avions tenté de nous débarrasser du bébé devant une église. Au contraire, il le défendait bec et ongles.
Et comme mon ami avait tenté de rendre les coups, je m’étais contenté de souligner ce dernier fait… Ça avait suffi à avorter les hostilités…
Il disait juste « ne pas avoir le choix » et que le petit commençait à « faire partie du paysage ». Je savais tout à fait ce qu’il ressentait. D’une certaine façon, en laissant Jack Perry faire signer Olivia Cortez, j’avais autorisé le manager à l’inclure dans mon paysage. La fille de Maritza était à L.A. et je ne comptais pas la laisser se faire dévorer. Je ne comptais pas la laisser, par sa fugue, réduire à néant tout ce que j’avais fait jusque-là justement pour éviter ça. Fort heureusement, son relatif anonymat la protégeait encore un peu (me protégeait ?)… Sans compter Perry et Alvarez qui étaient des pions loyaux et efficaces.
J’avais avoué tout ça à demi-mot à mon ami, en lui laissant entendre que, peut-être, prochainement, j’allais porter mon attention sur Olivia Cortez, et la laisser savoir que je ne l’avais jamais ignorée. Je voulais, aussi, la voir de plus près, par pure curiosité.
Daniele ne manqua pas de sourire en coin en disant que ça l’étonnait. J’imitai son sourire à la perfection :
-Tout aussi étonnant que ta défense réflexe de Bastardo, mon ami.
Ce qui clôturait le chapitre des bâtards. Ce qui me permit d’en ouvrir un autre encore plus excitant, dans une toute autre mesure, bien que cela concernait également Olivia… Plus récent aussi. Depuis le départ d’Apolline de mon appartement, je n’avais cessé de me passer encore et encore cette scène dont je ne me lassais pas de me délecter.
Et le fun ne faisait que commencer. C’était pourquoi je devais absolument mettre mon ami au courant, afin qu’il puisse se poser en spectateur et admirer le spectacle. Mon sourire était aussi large que mauvais, mes yeux brillants de malice.
-Pas n’importe quel membre de The Burning Fire, Daniele. La seule femme membre de The Bruning Fire. Et c’est important pour deux raisons.
Je levai un par un mon index et mon majeur au fur et à mesures que j’énonçais lesdites raisons :
-Numéro un : cela explique son brusque élan de confiance qui l’a conduit directement jusqu’à moi. Numéro deux : cela explique le grand manque de réflexion de sa manœuvre.
Les femmes ne réfléchissaient jamais plus loin que le bout de leur nez, elles marchaient à l’émotion, pas à l’intellect.
-Elle a cru que sa position par rapport à moi… Tu lis L.A.People, pas vrai ?... Allait lui ouvrir des portes. Et elle est venue m’offrir un single sur un plateau, un single avec Olivia Cortez.
Je repris une gorgée de mon cocktail en me laissant aller en arrière dans mon siège qui, soit dit en passant, était très confortable.
-Elle a signé le contrat avant même de quitter la tour.
Je passai ma langue sur mes lèvres, ravi rien qu’à l’idée des mots qui allaient suivre.
-A l’heure où je te parle, mon ami, Timmy Evans n’est même pas encore au courant.
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Nos bâtards étaient doués pour essayer d’attirer notre attention sur eux – Cortez ayant fait très fort avec son single. Je lui réservais une petite surprise – à elle, à Jim et à Perry – qui montrera que le grand Daniele Ricci sait faire fructifier les bâtards des autres au profit même de Jim. Cependant, pour l’instant, je gardais l’information pour moi – ça ne serait plus une surprise sinon.
Le fait était que mon meilleur ami allait – peut-être – répondre à l’appel de sa progéniture. Une nouvelle surprenante – je n’aurais jamais pensé que Jim bougerais le petite doigt pour sa gamine. Pourquoi ? Parce que c’était une bâtarde – avec un « e » à la fin. Seulement, le souligner m’avait – encore… - valu un retour de flamme. La défense de mon bâtard avait dû se voir un peu trop.
-Je te l’accorde… Egalité, dis-je pour clore le sujet de nos bâtards.
Cette conversation nous menait – de toute façon – dans des endroits où on ne voulait aller aucun des deux.
Mon attention – qui était au cigare et à l’alcool autant qu’à Jim jusque-là – s’était centré sur mon meilleur ami. Il disposait d’une information qui me semblait ô combien intéressante sur Apolline McLagan qui serait venue le voir dans son « bureau » de BSC – bureau entre guillemet car, je sais, qu’il ne fréquente que son appartement du dernier étage. D’après amico mio, McLagan n’était pas n’importe quel membre de The Burning Fire – mais le seul membre féminin. Ceci – d’après la théorie d’amico mio – expliquait qu’elle soit venue jusqu’à lui et qu’elle soit irréfléchie. Inutile de m’étendre – encore une fois – sur Jim et sa considération de la gente féminine.
Je lisais L.A.People – inutile de me poser la question amico mio, tu le sais – et j’avais vu que McLagan avait fricoté avec Jim. Il fut un temps où j’aurais bien mis McLagan dans mon lit moi aussi – avant que Maria ne devienne ma petite amie, je n’aurais pas hésité un seconde. Il semblerait que cette proximité entre Jim et la guitariste de The Burning Fire avait poussé cette dernière à offrir un single d’Olivia Cortez sur un plateau à Jim – jackpot, amico mio.
-Sérieux ?, dis-je amusé. Elle s’est vendue à toi, comme ça ?, rajoutais-je alors que mon visage devenait de plus en plus jovial au fur et à mesure des explications de Jim.
Putain, ça allait faire enrager Timmy Evans – et tout ce qui emmerde Timmy Evans, me rend heureux. Ce dernier n’était même pas encore au courant de la chose.
-Putain, il va la tuer, dis-je en riant de cette histoire qui avait eu le don de rendre ma journée plus lumineuse. Son groupe est de plus en plus ingérable. C’est bien fait pour lui.
Avec Kayden et l’autre Nathan, c’était plus simple pour Timmy – les nouveaux membres et Stone, c’était une toute autre histoire.
-Alors comme ça ta bâtarde a fait une chanson avec McLagan ? Tu l’as entendue, au moins, cette chanson, avant de faire signer Apolline ?, dis-je en bon manager que j’étais. Ou tu as accepté parce que McLagan se plantait et que ça favorisait Cortez ?, rajoutais-je avec un sourire en coin.
Car rien ne nous disait que la chanson en question était propre à la vente – et ce n’est pas parce que c’est deux bonnes artistes, qu’ensemble le cocktail marche. Le chocolat, c’est très bon et les chips aussi – mélanger les deux c’est tout de suite moins appétissant.
Il me semble que Cortez dispose de beaucoup de privilèges – pour moi qui essayait de faire signer Tiny Suicide depuis des années, ça avait, un peu le don de me faire grincer des dents. C’est pour ça que j’insinuais – sans me gêner – que, quand il était question de Cortez, Jim était prêt à tout… N’avais-je pas vu la tronche ravagée de Stone ?
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Jimmy Reed
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Sujet: Re: When Gods Meet. [PV Daniele][TERMINE] Mar 15 Aoû - 20:01
When Gods Meet. ft. Daniele Ricci
Egalité sur les bâtards, donc… Mais implicitement, j’avais compris que Bastardo prenait de l’importance pour Daniele… Et j’étais prêt à parier qu’il avait compris que Cortez en prenait également pour moi… Sauf que je ne savais pas moi-même encore à quel point…
Mais ça allait venir.
Et plus vite que je ne voulais bien le croire.
Le sujet Mclagan maintenant sur le tapis, j’avais toute l’attention de mon ami Italien. Je savais quelle rivalité liait Timmy Evans et Daniele. C’était pourquoi l’information concernant la visite de Mclagan cet après-midi serait agréable à partager avec lui.
Je tirai longuement sur mon cigare, souriant en même temps, quand Daniele demanda si Apolline s’était vendue à moi comme ça. Je pris le temps, savourant le moment, de cracher lentement la fumée que je regardai monter jusqu’au plafond…
-Non… Elle ne s’est pas vendue… « Se vendre » impliquerait que j’achète quelque chose.
Mon regard passa du plafond aux yeux bruns de mon ami.
-Elle s’est donnée à moi. Et si je compte bien, ça fait trois fois qu’elle le fait. A ceci près que cette fois-ci, ça va me rapporter plus que du plaisir.
Je voyais et sentais Daniele jubiler… Et pas qu’intérieurement. Je pouvais lire sur son visage qu’il n’y avait pas besoin de lui expliquer ce qui allait arriver à Mclagan. Il l’évoqua d’ailleurs lui-même tout haut… En des termes peut-être un peu exagérés, mais l’idée y était.
Mais si c’était effectivement le traitement que Timmy Evans allait infliger à Mclagan pour son excès de confiance, qui me faisait fantasmer… Pour Daniele, l’intérêt était que le groupe de l’Anglais, nouvelle mouture, était de plus en plus ingérable.
Je coinçai mon cigare entre mes dents, rigolant…
-Encore quelques efforts et ils feront de l’ombre à The Lightening, et pas en popularité.
Mais… en parlant d’excès de confiance, mon sourire disparut et mon regard se fit fixe lorsque mon ami me posa une question cruciale. Il la posait comme s’il ce fut agi d’un détail… Sauf que ça n’avait rien d’un détail.
Parce que, non, je n’avais pas écouté la chanson.
J’avais fait signer Mclagan uniquement parce qu’elle se plantait et que ça favorisait Cortez.
Mon ami venait de m’envoyer dans les cordes.
J’eus ce tic. L’unique foutu tic que je ne contrôlais pas. Ce léger clignement de l’œil gauche alors que mon regard était fixé sur Daniele et mon visage totalement neutre. Mais ce tic me trahissait. Je le savais. Et ce fut pour ça que je ne me fatiguai pas à essayer de trouver une bonne réplique. Parce que quoi que je puisse dire pour ma défense, ce tic l’avait déjà discrédité.
C’était rare quand ça me prenait… Mais aujourd’hui, ça faisait déjà deux fois. Et deux fois sur le sujet Cortez…
Les raisons pour lesquelles j’avais éloigné Maritza 16 ans plus tôt… Les erreurs que sa simple présence m’aurait fait faire, par peur, amour ou fierté…
Je les faisais maintenant, alors même que je n’avais encore jamais rencontré officiellement Olivia Cortez.
Une chance pour moi jusque-là : ce tic était passé inaperçu devant Mclagan…
Mais je savais qu’il n’en irait pas de même avec Daniele.
Sans quitter l’Italien des yeux, je levai mon verre désormais vide et prononçai d’une voix calme et particulièrement profonde :
-Mark… Remettez-nous la même chose, je vous prie.
Le jeune homme s’exécuta et tandis que ses mouvements mettaient fin à cette sorte d’arrêt sur image… Je fis ce que je faisais le mieux : diversion.
Je posai mon cigare dans le cendrier sur la table basse entre nous et plongeai ensuite ma main dans ma poche pour en sortir une invitation que j’avais reçue.
-Je ne suis pas le seul pourvoyeur de bonnes nouvelles, ce soir, mon ami.
Je posai l’invitation sur la table et repris mon cigare dans le même mouvement avant de m’installer à nouveau confortablement dans le fond de mon siège.
-La villa Ricci reprend du service ? J’en déduis avec plaisir que tu vas mieux. Qu’en est-il de Maria ? Je suppose que tu n’étais pas au Good Samaritan pour rendre une visite de courtoisie à Stone.
Tu m’as mis dans les cordes, mon ami ? Tu ne m’y mettras qu’une seule fois.
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Daniele Ricci
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Sujet: Re: When Gods Meet. [PV Daniele][TERMINE] Sam 19 Aoû - 17:35
When Gods Meet ft. Jimmy Reed
McLagan s’était vendue – non, mieux, elle s’était donnée ! – à Jim. La petite protégée d’Evans avait fait la – très grave – erreur d’aller parler single avec le patron de la maison adverse à la sienne. Du grand art !
Jim savourait sa victoire – qui lui avait été donnée sur un plateau – en appuyant sur le fait qu’elle s’était tout simplement donnée à lui pour la troisième fois. Les deux autres fois je l’avais lu dans L.A.People – McLagan était une adepte du corps de Jim, il semblerait. -C’est un cadeau du ciel pour toi, cette fille, amico mio, dis-je en jubilant – moi aussi – de l’erreur de McLagan.
Le cigare était encore meilleur qu’avant – grâce à la nouvelle que venait de me raconter Jim. Evans allait s’en mordre les doigts – c’est ce qui arrive quand on laisse trop de latitude à son groupe. McLagan venait – littéralement – de donner un petit sac rempli d’or à Jim. C’était un cadeau dont j’allais aussi profiter – l’argent que BSC empoche finit toujours par me revenir, en partie, d’une façon ou d’une autre.
J’avais qualifié The Burning Fire de – presque – ingérable. D’où la comparaison – plus que juste - à The Lightening. Putain, Timmy était habitué à avoir un groupe gérable – il allait devoir s’en sortir avec son nouveau The Burning Fire, maintenant. En entendant le mot « The Lightening », j’avais – inévitablement – pensé à Maria. Putain, pourvu que The Burning Fire les détrône niveau conneries – et vite…
-Avec un chanteur fou, un batteur qui cherche la merde et une guitariste qui passe des contrats avec l’ennemi, c’est sûr que The Lightening va vite perdre sa place de groupe le plus ingérable de L.A., dis-je avec un sourire en coin – et en espérant que ça soit réellement le cas.
Alors comme ça, BSC allait produire le single de McLagan et Cortez – c’est bien ça, amico mio ? Mais, dis-moi ? Il n’y aurait pas un soupçon – très prononcé ! – de favoritisme dans ton histoire ? L’as-tu entendu, ce fameux single ? J’avais aperçu le tic de Jim – celui qui me montrait que j’avais touché LA corde sensible. Ricci The Best venait de gagner une manche face à son ami de toujours – bien vu Ricci ! Il avait laissé transparaitre ses tics – je avais laissé transparaitre ma fierté de l’avoir envoyé dans le ravin à l’aide d’une petit pichenette.
Amico mio avait favorisé son bâtard pour favoriser son bâtard – point barre. Je n’avais pas besoin de Jim pour me le confirmer – il me l’avait dit en un tic.
Battu, Jim avait demandé un autre verre pour chacun – trop aimable, amico mio – pendant que je savourais toujours ma victoire. Je n’avais même pas besoin d’ajouter un commentaire.
Jim – frustré, j’imagine… - avait sorti de sa poche un carton qu’il avait posé sur la table. L’invitation de Sonne et Axel à leur mariage.
Putain non – Jim en avait eu une ????
La jubilation dont j’avais fait preuve pendant les quelques dernières minutes – avec la nouvelle concernant McLagan et mon ascendant momentané sur Jim – avait entièrement disparue.
J’avais toussé un peu en fixant l’invitation – pendant que Jim avait fait le constat que ma villa reprenait du service et m’avait demandé des nouvelles de Maria.
-Euh…, dis-je en remontant mon regard sur Jim. Elle va bien. Elle se soigne, dis-je sans en dire plus.
Je n’avais pas du tout – mais alors là, pas du tout ! – envie de parler de la maladie de Maria. La dernière fois que j’en avais parlé à Jim j’avais terminé à l’hôpital – pas question que ça se reproduise.
-Tu es invité au mariage de ma secrétaire ?, demandais-je pour être sûr que ce que je voyais était vrai. Tu connais Sonne ? Elle t’a invité ?
Putain, moi qui voulait profiter de ce mariage pour passer une bonne soirée avec Maria… J’allais maintenant vivre une soirée avec Maria et Jim – les meilleurs amis du monde. Maria va m’assassiner…
Putain – cette fois c’est clair – Dieu n’est pas sous mes ordres, il est sous ceux d’un type qui me déteste avidement.
-Tu vas venir ?, demandais-je avec l’espoir qu’il dise « non ».
Allez, amico mio – tu as sûrement mieux à faire que ça…
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J’avais été pris à revers, par excès de confiance… Excès de confiance en moi-même et excès de confiance en Olivia Cortez. Sans compter l’excitation dans laquelle m’avait plongé Mclagan en faisant une bourde monumentale. J’avais baissé ma garde et Daniele en avait profité pour m’envoyer une bonne droite en pleine poire qui avait eu vite fait de me refroidir.
Car effectivement, j’allais produire et vendre quelque chose… Sans avoir aucune idée de la qualité de la chose en question…
Si j’avais, lors de notre conversation cet après-midi même, souligné à Apolline qu’elle n’était pas manager, je ne l’étais pas plus qu’elle. Et j’avais oublié un point essentiel de la procédure qui menait à la confection de quoi que ce soit : l’évaluation de la qualité du produit…
Et à cause de quoi ?... A cause de toute ce que j’avais évité en jetant Maritza de l’autre côté de la frontière. Les sentiments mènent à des actes irréfléchis et à une perte de contrôle que je ne pouvais pas me permettre.
Et qui se manifestait beaucoup plus vite que je ne l’aurais pensé.
Pire encore, en un tic, j’avais ruiné toute les possibilités de défense que j’aurais pu sortir…
Alors, contrairement à Mclagan, j’avais fait ce qui était intelligent de faire dans ces cas-là : j’avais fermé ma gueule, abandonnant cette manche à mon meilleur ami…
Pour mieux entamer un nouveau round en posant le carton d’invitation au mariage Moriarty-Ferguson, qui allait se dérouler à la villa Ricci, sur la table entre nous. Changement de position de force : mon sourire réapparut tandis que celui de l’Italien disparaissait.
Je demandai en même temps, pour la forme, comment allait Maria Watson. Daniele savait pourtant bien que je n’aimais pas être mis à mal… Mais il aimait le faire alors il se prenait chaque fois le retour de flammes. Il n’apprendrait décidément jamais.
Alors que je crus qu’il n’allait pas répondre à cette question, à laquelle je n’attendais, en réalité, pas vraiment de réponse parce que je me fichais comme de ma première couche de l’état de santé de Watson, il m’affirma qu’elle se soignait. Cette femme lui tenait vraiment à cœur et alors que Daniele avait les yeux rivés sur l’invitation que j’avais en ma possession, je mordis légèrement ma lèvre inférieure. Il était trop atteint. C’était trop tard. Je lui avais pourtant bien dit de faire attention… Et même s’il ne le savait pas, c’était par expérience que je lui avais donné ce conseil.
S’il ne tombait jamais amoureux, il n’aurait jamais à faire ce que j’avais eu à faire…
Mais c’était trop tard. Et vu son teint blême, il était déjà en train de subir. Même si c’était différemment. Sa petite-amie était menacée par le cancer comme Maritza l’avait été par les South Panthers.
J’avais pourtant tout fait pour que ça n’arrive pas, entre Dany et Maria.
Daniele sembla retomber sur ses pattes, demandant comment ça se faisait que je sois invité au mariage de sa secrétaire. Quand il avait reposé son regard sur moi, j’avais dissimulé ma perplexité derrière un sourire.
-Elle travaille pour toi et donc, par extension, pour moi, non ?
Je rigolai, pris une gorgée de mon nouveau cocktail préparé par Mark Canter et enchaînai…
-Plus sérieusement : Mes parents et ceux de Moriarty fréquentaient le même club échangiste de Chicago…
Ce n’était pas vraiment un secret… Les tabloïds, L.A.People et consorts, en avait fait choux gras, à l’époque… Même s’il n’en avait jamais eu la certitude… Pas plus que moi, d’ailleurs. Mais nos familles étaient proches, c’était clair.
Daniele, lui, n’avait vraiment pas l’air très enchanté à l’idée de me voir à cette réception… Moi, je souriais, parce que je voyais clairement l’ombre de Watson dans ses réticences.
-Evidemment. Depuis quand Jimmy Reed raterait une fête à la villa Ricci ?
J’y étais bien plus légitime que Maria Watson. J’étais là avant.
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Daniele Ricci
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Sujet: Re: When Gods Meet. [PV Daniele][TERMINE] Jeu 24 Aoû - 16:37
When Gods Meet ft. Jimmy Reed
Je venais de ressentir – pendant l’espace de quelques secondes – la même énorme satisfaction que j’avais ressentie en 1966 quand j’avais réussi à avoir pour moi – et moi seul ! – la fille de Daryll Rogers. L’excès de confiance de Jim l’avait fait flancher ce jour-là – et ça se reproduisait aujourd’hui.
Seulement, ma victoire – aussi grande et satisfaisante soit-elle – avait été de très courte durée. Jim avait la fâcheuse tendance à savoir retourner des situations. Il venait de le faire devant mes yeux en me montrant le carton d’invitation au mariage de ma secrétaire. Il était invité – seuls les invités avaient eu le droit au carton… Putain, ça n’allait pas arranger mes affaires ça ! Je n’avais pas prévu – je n’aurais pas pu prévoir – que Jim et Maria se retrouveraient face à face – dans ma villa !!! – à cette fête.
Vous voulez un conseil : ne gagnez jamais contre Jim – car sa vengeance est toujours terrible… Ce n’était pas la première fois que je faisais les frais des coups d’orgueil d’amico mio… Jim – comme s’il essayait de me faire comprendre qu’il détestait être mis à mal – avait, en plus de tout le reste, demandé des nouvelles de Maria. Il était au courant de son état. C’était juste une façon de retourner le couteau de la plaie qu’il savait pourtant mortelle… Si c’était de bonne guerre, ce n’était pas pour autant loyal…
J’avais répondu – plus que brièvement – à cette putain de question. Maria se soignait – point. Jim n’en saura pas plus. Ce qui m’intéressait, par contre, c’était de savoir comment Jim avait été invité à ce putain de mariage. Par Sonne ? Il avait donné l’impression que oui – l’espace d’un instant.
-Non… Elle travaille juste pour moi, amico mio, dis-je avec un grand sourire ironique.
C’était moi qui payait Sonne – pas Jim. Seulement, je n’avais pas envie de le souligner car il aurait bien l’audace de me dire que c’était lui qui me payait et – donc – par extension lui qui payait ma secrétaire. Cela même si tout l’argent que je gagnais ne venait pas uniquement de Jim – vous croyez vraiment que j’ai fait toute ma fortune sur mon travail de manager au sein de BSC ? Ne soyez pas naïf à ce point…
Jim m’avait révélé la vraie raison qui avait conduit à son invitation. Pourquoi n’avais-je pas pensé directement à Moriarty ? J’aurais dû – c’était logique. Je savais pour les liens entre les parents de Mortiarty et ceux de Jim – je lisais aussi L.A.People. C’était la surprise qui ne m’avait pas fait voir l’évidence.
-Ouais, les clubs échangistes. Je me rappelle, dis-je avec une pointe d’embêtement par rapport à l’invitation de Jim… Du coup, Moriarty t’as invité. C’est logique…
Logique et particulièrement embêtant ! Adieu ma soirée tranquille avec Maria – Jim venant de foutre en l’air mon dernier espoir de ne pas le voir chez moi pour le mariage.
-Bien sûr, pourquoi tu raterais ça ?, dis-je avec une pointe d’ironie mal placée et non dissimulée – tout en regardant mon verre que je vidais de plus en plus vite.
Je l’avais mauvaise – pourtant, cette conversation avait si bien commencée…
-Maria y sera aussi… On va passer cette soirée ensemble. C’est une façon pour nous de souffler un peu, dis-je en posant mon regard sur Jim – un regard lourd de sens. Ne la lui gâche pas, dis-je en me retenant d’y ajouter une menace.
J’avais un milliard de moyens de pression sur Jim – j’en savais beaucoup sur lui – mais c’était comme la Russie et les Etats-Unis… Si l’un envoie une bombe – c’est terminé pour les deux. Je ne voulais pas en venir là – c’était inutile.
-Fait ça pour moi, amico mio, rajoutais-je en utilisant la carte de l’amitié – qui était, sans doute, plus efficace que celui de la guerre ouverte.
J’avais un profond respect pour Jim – malgré ses défauts – et je ne voulais pas que notre amitié pâtisse d’un différend entre mon meilleur ami et ma petite amie.
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Sujet: Re: When Gods Meet. [PV Daniele][TERMINE] Dim 27 Aoû - 15:24
When Gods Meet. ft. Daniele Ricci
C’était une conversation avec mon meilleur ami comme je les aimais. Ne dit-on pas : « qui aime bien, châtie bien » ? Ce genre de joute verbale, mais amicale, nous en étions des pros, Daniele et moi. Et on aimait ça, l’air de rien, se tirer dans les pattes, s’envoyer l’un l’autre dans nos derniers retranchements, accepter la perte d’un round pour mieux revenir.
Il y avait du rythme, du suspens, de l’intrigue. C’était de l’art que nous faisions et pas uniquement une conversation niaise et nostalgique entre deux vieux amis. Il était d’ailleurs rares que nous évoquions nos souvenirs communs car lui comme moi étions tournés vers l’avenir : Daniele parce qu’il avait toujours eu du flair et moi parce que je n’avais aucune envie de regarder ce que j’avais laissé derrière.
L’avenir, c’était Olivia Cortez, Apolline Mclagan, et le mariage de Moriarty avec Ferguson.
C’était là que nous en étions, juste retour des choses après que Daniele ait souligné l’erreur que j’avais faite en n’écoutant pas la démo du prochain single d’Olivia (Ft. Mclagan). Parce qu’il avait fallu que je retourne la situation ou, plutôt, que je fasse diversion.
Et quelle diversion ! Si la villa Ricci reprenait du service que cela me réjouissait, mon meilleur ami ne cacha pas son appréhension. Mais je n’avais pas besoin de lui demander de justifier cette appréhension. Parce que je savais où était le hic.
Il avait d’abord voulu savoir comment j’avais été invité… Je l’avais laissé croire que l’invitation venait de sa secrétaire avant de lui rappeler que Moriarty et moi étions proches de par les vices mêmes de nos géniteurs respectifs qui avaient l’étrange tendance à vouloir se mélanger.
Décidément, Daniele n’avait plus les idées en place depuis qu’il savait que je vendrais à ce mariage.
Je me laissai aller en arrière dans mon fauteuil quand Daniele reprit cyniquement ma question. Il n’y avait pas de raison que je rate ça. Que du contraire ! Ma présence à elle seule allait servir l’image de Daniele, prouver que tout allait bien alors que ce n’était pas vraiment le cas.
Je n’avais rien ajouté, me contentant de boire une gorgée de mon cocktail sans le quitter des yeux.
Sauf que Daniele n’avait pas terminé. Et Daniele n’était pas du genre à avoir le regard mauvais. Pourtant, c’était bel et bien ce type de regard qu’il m’envoya avant d’ouvrir la bouche pour parler d’une voix lente et profonde… Lourde. J’en étais limite admiratif. Où était mon petit Italien fêtard ?
Mon meilleur ami me mettait en garde et je sentais la menace poindre sous son discours.
Je me penchai à nouveau en avant, et comme il l’était aussi, on eut l’air, pendant les quelques secondes que ça dura, d’être sur le point de se détruire l’un l’autre. Pourtant, loin de moi l’idée de détruire Daniele… Je n’en étais pourtant pas aussi sûr pour ce qui concernait ses intentions à lui.
Finalement, il ne joua pas la carte de la menace. Mais bien celle de l’amitié.
Je lui répondis alors exactement sur le même ton profond et lent qu’il avait employé plus tôt, mais ne me fit pas menaçant. Plutôt clairvoyant.
-Pourquoi me fatiguerai-je, mon ami, quand ta petite-amie à elle-même engagé ceux qu’il fallait pour ça ?
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Daniele Ricci
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La joute verbale avait pris un tout autre tournant que celui qui menait à une victoire – facile – de ma part pour une erreur monumentale de Jim. Amico mio avait retourné ça à son avantage – grâce à une donnée que je n’avais pas : son invitation au mariage de ma secrétaire avec l’infâme Moriarty. Je ne perdais jamais quand j’avais toutes les données – et je faisais en sorte de toujours toutes les avoir. Seulement, Jim était le roi pour sortir des as de sa manche sans crier gare.
Jim était le seul adversaire à ma taille – c’est pour ça qu’il était, aussi, mon meilleur ami. Car nous étions – tous les deux – un arme contre l’autre et cette amitié qui nous liait était emprunte d’un respect que l’on avait pour les compétences de l’autre – mais aussi d’une estimation assez juste de la force de l’autre. Ensemble, on faisait des dégâts – mais si nous venions, un jour, à être l’un contre l’autre on crèvera tous les deux.
C’est pour ça que j’avais évité de pousser le vice jusqu’à le menacer. Les menaces entrainaient toujours les guerres – et entre moi et Jim, ça aurait les mêmes conséquences qu’une guerre nucléaire. Sans possibilité de revenir en arrière. On se détruirait l’un l’autre en un coup bien placé – surtout qu’on savait tous les deux nos points faibles respectifs. Il avait la petite Cortez et tout ce qui le liait aux Los Diablos – j’avais Tony et Maria.
J’avais oublié la menace – pour jouer la carte de l’amitié. L’intensité de nos regards – il y a quelques secondes – avait plombé l’ambiance. Je crois que même Mark Canter s’était arrêté de respirer quand j’avais parlé.
J’avais désamorcé la bombe – c’était mieux pour tout le monde. Seulement, Jim – qui voulait toujours avoir le dernier mot – avait dit qu’il n’aurait pas à se fatiguer parce que Maria avait déjà engager ceux qu’il fallait pour la faire souffrir.
Jim savait… Il avait l’information pour The Lightening. Mon cœur avait raté un battement – ce qui m’avait fait tiqué. Il devait l’avoir su par une fuite venant de MTI – Lenny, lui-même, peut-être…
Je savais que cette phrase même mettait fin à notre joute verbale – et signait ma défaite. Jim avait encore sortie une carte de luxe parce que Jim savait toujours tout.
C’était son atout le plus fort – et il l’avait utilisé, sans vergogne, pour m’abattre aujourd’hui.
@ Billy Lighter
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