A la tête d’une manufacture d’armes, David Garrett est un homme riche, mais également un scientifique de génie, avec tout ce que cela implique. Froid, perfectionniste et détestable, il dirige son entreprise d’une main de fer sans aucun égard pour ses employés. Lorsque l’un d’eux décide d’attaquer l’entreprise, leur faisant perdre des points en bourse, Janet, son épouse, qui réalise que manager Garrett Corporation angoisse David au point qu’il commence à y laisser sa santé, lui conseille d’en laisser le management à son neveu, Alex Garrett.

Convaincu par le fait que, débarrassé de cette corvée qu’est pour lui la gestion de Garrett Corporation, il pourra retourner s’isoler dans son laboratoire afin de se concentrer sur ses recherches, David contacte le jeune homme.

Fraîchement diplômé en marketing, Alex est l’antithèse de son oncle : jeune, enjoué et décontracté, c’est un ambitieux qui semble avoir compris comment se faire aimer de ceux qui bossent pour lui.

Tout semble vouloir se passer pour le mieux. Jusqu’à ce qu’Alex découvre le secret que son oncle cache depuis des années.

En effet, alors qu’il cherche à mieux connaître David qui a toujours été considéré dans la famille comme un excentrique et se présentait rarement aux réunions de famille, Alex n’a de cesse de se faire repousser par son oncle.  Ce dernier ne le traite pas comme le neveu qu’il est, mais comme un vulgaire employé parmi les autres, lui interdisant d’ailleurs formellement d’approcher de son laboratoire, situé dans une aile ultra-sécurisée de la manufacture.

Frustré, le jeune homme ambitieux cherche à attirer l’attention par tous les moyens et, en particulier, en excellant dans son travail. Jamais Garrett Corporation ne s’est mieux porté qu’à partir du moment où Alex Garrett a pris les rênes du management de l’entreprise. Il fait la une de plusieurs magazines économiques et technologiques, au point d’éclipser petit à petit l’image dépassée de David.

Mais si Alex attire l’attention de tous les magnats du business de l’armement, David, lui, continue d’ignorer royalement son neveu.

C’est Janet qui, ayant discuté plus avec Alex depuis son arrivée dans l’entreprise qu’elle ne l’a probablement jamais fait sur toute la durée de son mariage avec son mari jusque-là, se donne pour mission de tenter de jouer les intermédiaires entre les deux hommes. Elle a en fait le secret désir, puisqu’elle ne peut pas avoir d’enfant, de voir David et Alex développer une sorte de relation père-fils. Un désir qui n’a fait qu’augmenter alors qu’elle a compris, petit à petit, que ce que voulait Alex, c’était la reconnaissance de son talent de la part du seul homme de la famille Garrett qui ait réellement réussi.

Janet tente donc une approche avec son mari qui, malgré tous ses défauts, lui donne l’impression qu’elle est le seul être humain à compter réellement, la seule à qui il ait accordé confiance et amour. C’est sur ces sentiments qu’elle compte lorsqu’elle lui demande, avec toutes les pincettes nécessaires, de donner un peu d’attention, un peu de reconnaissance, à ce neveu qui n’est autre qu’un membre de sa famille et non un de ses employés, pas plus qu’un de ses robots sur lesquels il aime tant travailler.

Son épouse étant la seule personne pour laquelle il ferait des efforts, David accepte d’essayer, sans pour autant promettre quoi que ce soit.

Cependant, le soir même où Janet obtient cette concession de la part de David, Robin a choisi de prendre les devants et, avec l’aide d’un employé de la manufacture doué en informatique, arrive à accéder au laboratoire de son oncle.

Dans celui-ci, Alex découvre des plans, de la robotique révolutionnaire mais non encore aboutie… De même qu’une arme biologique qui pourrait mettre fin à certaines guerre en un seul tir. Alex y voit un moyen d’accéder à une forme de paix dans le monde. Un nouveau type de dissuasion nucléaire et… le jackpot car tous les gouvernements du monde voudraient de cette arme afin de rivaliser avec les autres.

Alors que David tente ses premiers efforts de rapprochement avec son neveu, d’abord par un compliment par-ci par-là, un dîner en compagnie de Janet, presque comme une vraie famille, etc., c’est en secret qu’Alex commence à mettre en place une version commercialisable de l’arme qu’il a découverte dans le laboratoire de son oncle, et à contacter d’éventuels acheteurs.

Quand David le découvre, l’homme froid et taiseux explose de colère contre le jeune homme et déboule dans le bureau de celui-ci, avec une des fioles contenant le virus, afin de le convaincre de retirer ce projet totalement immoral au vu du fonctionnement de l’arme en question qui peut être programmée pour reconnaître les particularités génétiques de l’ennemi et l’infecter, provoquant la mort dans l’heure. Une arme indolore, incolore, insipide qui peut faire passer un assassinat pour une mort naturelle.

Mais Alex, jubilant d’avoir enfin la pleine et entière attention de son oncle, et non content de lui faire savoir que s’ils en sont là, c’est uniquement de sa faute, refuse de faire couler ce projet dont il s’était déjà bien trop vanté auprès de ses acheteurs.

C’est donc David qui décide de prendre les devants : il annonce à Alex qu’il est viré, qu’il n’a qu’à retourner chez sa mère et ne plus jamais s’aviser de revenir. Alex n’acceptant pas d’être une nouvelle et ultime fois repoussé, se saisi d’un 9mm dans un tiroir de son bureau et tire sur son oncle.

Sans conviction, cependant, car la balle ne tue pas David, le blessant juste assez pour qu’il soit projeté au sol… Alex se targue alors d’un discours expliquant à quel point il aurait voulu que David se comporte un peu moins comme un enfoiré et un peu plus comme le père qu’il n’avait que très peu connu dans son enfance, le sien étant décédé alors qu’il n’avait que 4 ans. Et que, quitte à vivre dans un monde d’enfoirés, autant leur donner les moyens de s’entre-tuer, et s’enrichir en les regardant se déchirer…

Profitant du laïus d’Alex, et étant totalement désarmé, David attrape la fiole sur le bureau et la brise au sol, libérant le virus dans la pièce fermée.

Ils sont alors directement, tous les deux, pris à la gorge, puis tombent inconscients en quelques minutes.

C’est le bruit d’un monitoring et le visage de Janet qui apparaissent ensuite… David se réveille sur un lit d’hôpital. Janet sourit, mais de grosses larmes coulent sur ses joues. Elle passe sa main dans les cheveux de son mari et lui dit d’y aller doucement alors que son réveil se fait un peu agité. Elle lui explique qu’Alex est mort. Que les médecins n’ont pas pu le sauver parce que le virus s’est propagé très vite dans son corps…

Elle sanglote plus fort en expliquant à David qu’il ne doit d’être encore en vie que parce que son métabolisme, plus âgé, est donc plus lent. Mais que ce n’est qu’une question de temps.

David sourit et affirme que ce n’est pas grave.

Cette arme, il l’avait programmée pour lui-même.

THE END

Kirk Silas, 38 ans, annonce brutalement lors d’une conférence de presse, après un match de baseball au sommet, qu’il prend sa retraite, au grand désespoir des supporters. Officiellement, il affirme ne plus avoir l’âge pour jouer alors que ses performances sont toujours au top. Mais officieusement, il d’agit en fait de sauver son mariage avec une femme de 10 ans plus jeune que lui, Julia.

En effet, c’est une relation tumultueuse que la star du baseball entretien avec Julia. Une relation minée par les conquêtes et les tromperies à répétition de la star qui, pourtant, est réellement amoureux de son épouse.

Avec cette retraite et consacrant moins de temps aux galas et autres sorties pleines de tentations, Kirk arrive à reconquérir petit à petit la femme de sa vie et au moment où il pense la partie gagnée, on frappe à la porte de sa villa. C’est alors que les services sociaux se présentent avec un garçon de 12 ans, Jonathan, fruit d’une aventure d’un soir de Kirk.

Les services sociaux lui expliquent donc que la mère de l’enfant a, dans son testament, précisé qu’elle voulait que Jonathan vive avec son père, n’ayant pas de famille elle-même à qui le confier.

La goutte qui fit déborder le vase pour Julia qui, même si Kirk prônait la prescription, quitte la villa tout en rompant à grand cris avec le joueur de baseball.

Se construit alors une relation plus que conflictuelle entre le père et le fils, vivant une cohabitation forcée. Non sans quelques gags par-ci par-là, ils apprennent cependant, entre deux engueulades, à mieux se connaître, jusqu’à s’allier dans le but de reconquérir ensemble Julia afin de former une famille…

Le plan est monté entre le père et le fils et ils arrivent à se montrer assez attendrissants, volontaires et responsables pour que Julia se prenne d’affection pour le jeune garçon et découvre une nouvelle facette encore inconnue pour elle de son mari que, malgré tout, elle n’a jamais cessé d’aimer.

Happy end

C’est dans un port de Caroline du Nord au beau milieu de l’année 1750 que Floyd Wagner, matelot à l’allure mystérieuse, fait la rencontre de Cora Nolan, une jeune roturière à la tête remplie de contes et de rêves. Cette dernière, rapidement charmée par le regard de Floyd, ne tarde pas à lui parler d’une légende qui prétend qu’un trésor se cache sur une petite île des Caraïbes. Cora réussit à convaincre un Floyd sceptique de la véracité de la légende en lui montrant une carte ancienne que la jeune femme a obtenu à la mort de sa grand-mère. Une carte qui donne l’indication du lieu dudit trésor.

Ambitieux, Floyd se met en tête de récupérer ce trésor. Pour ça, il réussit à séduire la jeune Cora et à l’embarquer sur le bateau du Capitaine Thomas Shaw, un pirate et contrebandier sans aucune morale que Floyd a juré, silencieusement, d’éliminer un jour pour lui faire payer tous les outrages qu’il a subi dans sa jeune carrière de matelot. Floyd et Cora réussissent à convaincre Shaw d’embarquer la jeune femme et de partir à la recherche du trésor. Il faut dire que la cupidité du capitaine l’a tout de suite motivé à s’embarquer dans un périple vers l’île mystérieuse.

Rapidement, la jeune Cora prend conscience que ce voyage ne va pas être une partie de plaisir. Shaw rationne ses matelots et les traite comme des moins que rien. La seule qui semble apprécier le voyage c’est Virginia Clive, une prostituée qui semble avoir les faveurs de Shaw. Elle se rend, aussi, rapidement compte que Floyd ambitionne de s’emparer du trésor pour lui et d’éliminer Shaw afin de prendre le capitanat du bateau. Amoureuse mais lucide, elle cherche à calmer les ambitions de celui qui l’a embarquée sur ce bateau.

Jusqu’à-ce que, un soir, Shaw profite que Floyd travaille pour abuser de Cora. La jeune femme se retrouve sans défense et marquée physiquement par le capitaine. Cela provoque en elle un grand sentiment de vengeance. Quelque chose qu’elle n’avait encore jamais ressenti auparavant. Et si elle a, par avant, tenté de dissuader Floyd de tuer Shaw, elle veut, désormais, faire disparaitre le pirate pour de bon.

Floyd et Cora commencent alors à conspirer ensemble. Floyd, manipulateur comme il est, ne tarde pas à se dire que le meilleur moyen est d’avoir tous les matelots de leur côté. C’est ainsi que le couple commence une opération séduction auprès des autres. Tout ça n’échappe pas à Virginia qui vend la mèche à Shaw qui fait alors enfermer le jeune couple.

Arrivé sur l’île mystérieuse, Shaw débarque sur la plage accompagné de Virginia et Cora. Cette dernière est la seule qui sait précisément où se trouve le trésor ce qui contraint le pirate à l’embarquer. Pendant ce temps, toujours enfermé sur le bateau, Floyd réussit à obtenir la confiance du second de Shaw ce qui lui permet de sortir de sa cellule.

Sur l’île, Cora, Shaw et Virginia s’enfoncent dans la jungle mais finissent par mettre la main sur le trésor : un diamant dissimulé au fond d’une grotte. Virginia tente de doubler Shaw et de s’emparer du diamant mais elle est éliminée par son amant. Une fois non loin de la plage et n’ayant plus l’utilité de Cora, Shaw tente de l’éliminer aussi mais la jeune femme réussit à s’enfuir vers la plage.

Shaw se met à courir à sa poursuite et réussit à la rattraper une fois sur la plage. Sauf que, sur cette plage, l’attend Floyd ainsi que plusieurs autres matelots qui ont prêté allégeance à Wagner. Shaw menace de mort la jeune Cora afin que Floyd le laisse partir mais cette dernière réussit à se défaire de son emprise en lui envoie un coup de boule en pleine figure. Floyd entre alors en scène et prend totalement le dessus sur le capitaine qu’il finit par noyer en lui maintenant la tête sous l’eau.

Libéré du tyran, Floyd s’empare du diamant promettant à l’équipage de le vendre une fois revenu au port et de partager l’argent « équitablement ». Il prend le contrôle du bateau et obtient, aussi, l’amour inconditionnel de Cora.

THE END

Danielo (Guillermo Quinn), jeune garçon de 11 ans, vit dans l’Eastside Los Angeles avec ses parents, Thiago (Hugh Crusher) et Rita, immigrés mexicains sans papier, depuis 7 ans. Thiago est gérant d’un 7-eleven et Rita est infirmière au Good Samaritan Hospital pratiquement depuis leur arrivée aux USA.

Danielo est parfaitement intégré, vivant aux USA depuis son plus jeune âge. Il ne connait d’ailleurs pratiquement rien de son pays natal, si ce n’est la langue, l’espagnol, qu’il parle de temps en temps à la maison avec ses parents.

Bref, Danielo est un petit américain comme les autres, avec ses activités et ses amis.

Scolarisé à la West Hollywood Elementary School, son instituteur, Monsieur Travis (Hank North), n’a jamais fait de différence entre Danielo et ses autres élèves, ignorant d’ailleurs tout de la situation de la famille du petit latino.

Mais un jour, Thiago reçoit une très mauvaise nouvelle : un ordre de quitter le territoire, et tout ce qu’ils y avaient construit, dans les plus brefs délais. Tout s’écroule d’un coup pour la petite famille qui a pourtant trouvé sa place à Los Angeles et pour laquelle le Mexique ne représente plus rien depuis longtemps.

Le plus dur, pour Thiago, est alors d’expliquer la situation à son fils qui ne comprend pas pourquoi, d’un seul coup, il n’est plus le bienvenu à Los Angeles. Pourquoi il doit quitter ses amis et son école.

Le lendemain de la nouvelle, à l’école, Monsieur Travis remarque que Danielo n’est pas dans son état normal. Le petit garçon rieur, blagueur et même parfois un peu turbulent qu’il connait est complètement refermé sur lui-même. Il est triste, il a peur, et ça se voit.

Alors, à l’heure de la récréation, Monsieur Travis demande à Thiago s’il peut échanger deux mots avec lui. Danielo fond en larmes et explique que sa famille est sur le point d’être expulsée. Choqué par la nouvelle, l’instituteur décide alors de prendre les choses en main et de tout faire pour que Danielo garde les droits durement gagnés par ses parents durant les 7 dernières années.

S’en suivent des actions, des manifestations, organisées par Monsieur Travis afin de mettre en lumière cette injustice.

Mais cela ne suffit pas, le gouvernement ne veut rien entendre… Thiago ayant refusé de se plier à l’ordre de quitter le territoire, lui et sa famille se font arrêter un soir et sont incarcérés dans un centre fermé pour sans papier, dans l’attente de leur expulsion forcée.

Le jeune Danielo découvre alors une vie qui ressemble à s’y méprendre à la vie dans une prison.

Révolté, Monsieur Travis décide de passer à la vitesse supérieure ! Rassemblant sa classe, il fait irruption, avec les enfants, en pleine réunion du sénat, pour dénoncer une nouvelle fois la décision ignoble et inacceptable du gouvernement. Pas seulement pour la famille de Danielo, mais pour toutes ces familles, tous les enfants, qui sont dans le même cas.

La manœuvre de Travis ayant attiré l’attention des médias présents sur place, le gouvernement se trouve contraint de revenir sur sa décision. La famille de Danielo, ainsi que plusieurs autres à l’histoire similaire, sont alors libérées et se voient attribuer officiellement la nationalité américaine.  

THE END

Lucy Vaughn, la fille la moins populaire du lycée, est sur le point de voir sa réputation changer et voir sa dernière année scolaire prendre une tournure inattendue.

Au retour des vacances d’été, Luke Prince, le quarterback, et donc le garçon le plus populaire de l’école, se fait platement larguer par sa petite amie, la meneuse des cheerleaders et assurément future reine du bal de promo. En effet, Cathy a le béguin pour le petit nouveau aux allures de mauvais garçon qui vient de s’amener pour la dernière année à la Dawson Academy.

Luke, loin de se laisser abattre, croit qu’il peut changer n’importe quelle fille de l’école, aussi vilain petit canard puisse-t-elle être, en fille la plus populaire uniquement à cause de sa réputation. Fort de sa vantardise, il accepte donc la suggestion de son copain Jim Buckhannon, celle de se rapprocher de Lucy Vaughn. Le pari accepté, Luke ne perd pas de temps et va tout de suite approcher Lucy qui réagit plutôt mal. La jeune fille, très renfermée et qui n’a pas vraiment d’ami ne s’attendait pas à se faire inviter à une fête sur la plage le soir même et encore moins par le garçon le plus populaire ! Prise au dépourvu et ne sachant pas quoi répondre, elle décide d’accepter.

Le soir venu, Luke vient la chercher dans sa superbe voiture sport. Lucy est vite intimidée quand elle constate que, bien qu’il s’agissait d’une sortie à la plage, Luke n’est pas vêtu pour aller faire trempette alors qu’elle porte son maillot de bain une pièce sous une robe soleil qui ne l’avantage aucunement. À la plage, la jeune fille est vite victime des railleries des autres et surtout de la petite clique de Cathy qui ridiculise le choix de Luke. Triste et convaincue qu’elle ne fera jamais partie de ce qu’elle considère être l’élite de l’école, Lucy retourne chez elle à pied.

En chemin, elle rencontre un sans-abri avec qui elle a une longue conversation sur la vie et son sens. Ils marchent ensemble et avant même que Lucy ne le réalise, elle est à la porte de son domicile, son accompagnateur ayant mystérieusement disparu. Aurait-elle eu une hallucination ou bien aurait-elle fait la rencontre de son sdf-fée-marraine ?

Les jours suivants, à l’école, Lucy déploie des efforts monumentaux afin d’éviter Luke mais ce dernier, loin de se laisser décourager, se rend au restaurant du père de Lucy et parvient à s’y faire engager et ainsi, passe beaucoup de temps en compagnie de celle qu’il a pour cible. Il se refuse de laisser tomber son pari, trop fier et loin d’imaginer qu’il pourrait risquer de blesser la jeune fille. C’est Lucy, qui doit former Luke à la tâche et cela est loin d’être facile. Si ce dernier excelle au football, il en est tout autrement pour prendre des commandes et livrer aux tables. Son apprentissage qui irritait Lucy au début devient finalement une belle occasion de mieux se connaitre et Luke laisse tomber le masque du garçon parfait en s’ouvrant à Lucy.

Celui qui voulait gagner un pari en faisant de la fille la moins populaire la nouvelle reine de l’école se fait prendre à son propre jeu en tombant amoureux de Lucy.

La fin d’année approche et au fil du temps, Lucy a laissé tomber ses nattes et ses vêtements de petite fille sage pour arborer un look plus branché. Elle ne porte plus ses lunettes, préférant des lentilles et elle a délaissé plusieurs choses auxquelles elle tenait plus que tout, comme son club de science par exemple. Elle a beaucoup gagné en popularité en s’affichant avec Luke, en formant avec lui le nouveau couple en vogue de l’école bien qu’ils ne se soient pas encore embrassés. Lucy préfère attendre après le bal de promo, voyant là une symbolique particulière. Cathy, voyant son ex qu’elle avait elle-même largué sans plus de manière au bras de sa nouvelle rivale, est furieuse et décide de se venger.

Nous voilà donc enfin à ce fameux soir du bal de promo et Lucy découvre qu’elle a été mise dans la liste des nominées et que ses chances sont plus que bonnes de l’emporter. Jim, l’ami de Luke, participe au plan de vengeance de Cathy. Il fait croire à Lucy que Luke l’attend dans le vestiaire et l’y accompagne mais au lieu de ça, il l’enferme dans une classe et se sauve pendant que Cathy a déjà entrepri de faire son numéro de charme et de reconquérir Luke. Quand Lucy parvient à sortir du vestiaire, elle surprend Cathy, main dans les cheveux de Luke, visage près l’un de l’autre et l’entend lui dire « de toute façon, Lucy n’était qu’un stupide pari pour toi, elle ne représente plus rien ! »

Le cœur en miettes, Lucy se sauve au moment où on révèle qui sont élus Roi et Reine de promotion. Tous s’attendent à voir Luke et Lucy se présenter sur scène mais elle demeure vide. Un peu décontenancés, les organisateurs décident de lancer la musique afin que la fête puisse continuer malgré tout.

Luke retrouve Lucy dans le stationnement et parvient à la retenir. Il lui parle à cœur ouvert, lui explique qu’elle a toutes les raisons du monde de lui en vouloir mais qu’il ne lui ment pas quand il lui dit qu’il est maintenant amoureux d’elle. Les deux pleurent, se sentent humiliés pour différentes raisons. Lucy lui tourne le dos en lui disant que, si elle accepte de lui pardonner, cela ne change rien au fait qu’elle ne peut plus lui faire confiance maintenant. Elle quitte donc le bal et rentre chez elle.

À nouveau, en chemin, elle rencontre le sans abri avec qui elle a une nouvelle conversation très philosophique sur la vie, l’amour et le sens de tout ça. Elle comprend que ce n’est pas vraiment en Luke qu’elle n’a pas confiance mais en elle et au fait qu’elle peut très bien être la Lucy qu’elle a toujours été tout en étant bien dans sa peau. Le mystérieux sans abri à de nouveau disparu et Lucy rentre chez elle, décidée à parler à Luke le lendemain matin.

En arrivant chez elle, son père l’attend avec une part de tarte à la cerise. Ils s’installent à la table de la cuisine et ils discutent de la soirée. Lucy est un peu étonnée de voir que son père est au courant des grandes lignes alors qu’elle vient tout juste de rentrer. Il lui explique qu’il sait tout cela car Luke est arrivé avant elle et qu’il l’attend dans le jardin. Surprise et ravie, Lucy embrasse son père sur la joue et va rejoindre Luke. Il lui tend un bouquet qu’il attache à son poignet et lui demande une nouvelle fois pardon. Amoureuse et décidée d’aller de l’avant, Lucy lui pardonne et ils s’embrassent au clair de lune et sous le regard du papa de Lucy.

THE END

Gerogie Allen (Hank North), Diego Cruz (Hugh Crusher) et William James (Stephen Shran) sont les meilleurs amis du monde depuis le début de leur adolescence. Tous trois natifs de Los Angeles, ils ont fréquenté la même école, sont allés aux mêmes fêtes et ont fait les 400 coups ensemble.

Pourtant, les trois jeunes hommes sont fondamentalement différents : Georgie Allen, les cheveux longs, porté sur la fumette, plutôt bon vivant et profondément pacifiste est bien parti pour faire le parfait hippie.

Diego Cruz, fils d’immigrant, cherche sa place dans un pays qui n’est pas encore prêt à l’accepter. Pourtant, il est prêt à tout pour gagner sa place au soleil. Mais les difficultés que cela implique ont tendance à le tirer vers le bas… Fragile et pratiquement dépressif, il ne peut compter que sur le soutien de ses deux amis pour le convaincre que son existence ne sera pas éternellement vouée à prouver qu’il est l’égal de n’importe quel Américain.

Et pour terminer, William James, issu d’une famille de militaires de père en fils n’a qu’une seule vocation : suivre les traces de ses prédécesseurs, lui qui a un grand sens de l’honneur, du devoir et de la loyauté.

Le rêve de ce dernier ne tarde pas à se réaliser. Alors que nous entrons dans l’année 1965, la guerre du Vietnam prend une forme de plus en plus vicieuse et les USA finissent par entrer en guerre. Mais pour cela, il leur faut des soldats et tous les jeunes de l’âge de Georgie, Diego et William se retrouvent convoqués dans divers bureaux de recrutement.

Les trois amis étant bien différents, chacun prend la nouvelle différemment. Georgie s’insurge directement contre cette « sale guerre » et décide de tricher au test médical dans le but d’être réformé. Malheureusement pour lui, le subterfuge ne marche pas et il se retrouve à devoir choisir entre purger une peine de prison pour avoir essayé de flouer les médecins de l’armée ou rejoindre les rangs. Il choisit la deuxième option et se retrouve bientôt en camp d’entraînement.

Diego, lui, voit dans ce recrutement un moyen de devenir un véritable Américain et d’être enfin accepté dans le pays adoptif de ses parents. Il se donne un ultimatum : s’il n’est pas enrôlé afin de gagner sa citoyenneté américaine, ce sera le suicide. Fort heureusement, étant apte au combat, il aura toutes les chances de se faire tuer au Vietnam.

Pour William, cette campagne de recrutement n’est qu’une procédure accélérée de ce qu’il avait déjà en tête depuis tout petit. Il accepte de jouer le jeu et passe tous les tests avec brio. Il n’a qu’une seule hâte, revêtir l’uniforme le plus vite possible et devenir un héros pour son pays.

Evidemment, les trois amis se sont parlé durant tout le temps qu’a pris la procédure de recrutement et l’attente des résultats. Chacun trouvant les raisons des uns et des autres trop révolutionnaires, trop conformistes ou tout simplement désespérantes, cela créa des tensions dans le trio.

Mais quand vient le moment de vraiment se lancer, de poser le pied dans un pays en guerre pour la première fois, toutes ces tensions, d’abord à leur paroxysme, tendent à s’effacer pour ne laisser place qu’à une seule chose : la volonté de survivre, ensemble et de rentrer au pays, tous les trois. Car la guerre est finalement quelque chose d’horrible. Georgie finit par comprendre ce que William voyait dans l’honneur et dans la loyauté à ses frères d’arme. William comprend que Georgie puisse être révolté contre tant d’horreur. Diego, lui, se dit que si c’était cela, être Américain, il ne voulait pas de cette place dans le monde, finalement.

Lors d’une mission de reconnaissance, alors qu’ils sont tous les trois en première ligne, Diego est le premier à repérer un soldat ennemi caché dans la jungle. Il se jette alors devant ses deux amis et se laisse cribler de balle pour les protéger. Diego ne voulait plus être Américain, mais à défaut, il serait au moins un martyr, un de plus, qui prouverait que cette guerre-là n’en vaut vraiment pas la peine.

Deux semaines plus tard, Georgie et William rentrent au pays, plus unis que jamais par la mort de leur ami sans lequel, probablement, ils ne seraient eux non plus parmi les vivants. Ils se présentent aux parents de Diego, leur amenant une médaille posthume et un drapeau américain soigneusement plié. Diego leur aurait au moins apporté ça : la certitude de pouvoir désormais rester dans leur pays d’adoption.

Georgie, lui, revoit à la baisse ses ambitions révolutionnaires et William ne sacralise plus l’armée et la guerre.

Ayant vécu la guerre, ils ne souhaitent tous les deux plus qu’une seule chose : devenir des héros de la paix.

THE END