Avec Axel, nous prenons la pose de toutes les façons dont nous le demande le photographe engagé pour immortalisé notre amour lors de ce jour si important. Qu’importe la douleur que nous nous sommes infligée ces derniers jours, il est temps de sourire pour le petit oiseau et d’affiché un bonheur sans faille.

J’avais cru, alors que je quittais a contre cœur la compagnie d’Amon pour me plier à cette exigeante formalité, qu’il me serait difficile de sourire et d’affiché un naturel convaincant mais au contraire, j’ai pris plaisir à la chose et même, et c’est probablement le plus important, de me retrouver « seule » avec Axel.

Des photos plus conventionnelles sur lesquelles nous prenons les pauses plus clichés comme celle des nouveaux épousés se regardant dans les yeux, un gros plan de nos mains gauche superposées  montrant nos alliances assorties, lui, un genoux au sol devant moi. Bref nous en avions pour les goûts des plus conservateurs, pour choisir sur la carte de remerciement que nous enverrions dans quelques semaines, le temps de nous remettre un peu, puis, a ma demande, celle que j’avais fait lorsque nous avions engagés le photographe, des photos plus personnelles que nous garderions que pour nous.

J’en voulais de belles que nous regarderions lors de nos vieux jours et que nous rappellerions à notre mémoire défaillante, les moments heureux que nous partagions.  Ainsi donc nous aurons un bel album de photos sur lesquelles nous nous regardons dans les yeux, nous nous embrassons ou encore… non, je garde ça pour Axel et moi…

J’ai comme seule demande, puisque je n’ai pas de famille à proprement parlé qui s’est déplacée pour célébrer mon mariage, d’avoir une photo officielle avec Daniele, puisque ce dernier m’a conduit à l’autel.  Je tenais vraiment à cette photo et je fut heureuse que mon patron accepte ma demande.

Cette photo réalisée, je laisse maintenant le plus lourd de a tâche à Axel qui doit malgré tout se plier aux photos d’usages de lui avec sa famille et vu combien sa mère a jugé bon d’en rassembler de toutes les branches de leur arbre, je crois avoir perdu mon époux pour une heure au moins !

Je le laisse donc aux bons soins du photographe et entre les griffes de sa charmante mère.

- Je vais attendre que tu te libères et ensuite, je crois que nous pourrons  proposer de danser si tu veux, lui dis-je avant de l’embrasser et de le laisser jouer le mannequin.

Je croise de nouveau Amon, cette fois, à son bras, mon amie qui rayonne ni plus ni moins. J’aurais bien engagé la conversation mais on me demande plus loin et, de fils en aiguilles, je me retrouve à l’intérieur de la villa entrain d’expliquer aux serveurs que nous ne sommes pas encore prêts pour avancer le gâteau.

- Nous n’avons même pas terminé les photos et les gens mangent encore au buffet. Il n’y a pas d’urgence !

Me voilà une véritable petite bourgeoise qui demande et ordonne. Jimmy Reed a peut-être lancé un sort avec ses suppositions.  Qu’importe,  je sais que je dois être aux commandes, ne pouvant pas laisser tout reposer sur les épaules de mon patron et de sa petite amie.

Je ne me sentais pas la force d’abuser de leur générosité.

Donc voilà que le souci du gâteau était réglé, je soufflais  sur une mèche de mes cheveux qui me barrait le front. Si dehors la température est agréable, à l’intérieure, c’est une véritable fournaise !

J’allais sortir quand Maria Watson elle, entra.*

- Maria ! Enfin je vous croise !  Il y a tellement de gens que c’est presque impossible d’aller là où j’ai envie !

J’étais tellement contente de la voir que je ne remarquais pas tout de suite qu’elle semblait complètement épuisée, en fait, comme si quelque chose l’avait agacée.

@ Billy Lighter

C'était tout d'abord outrée que Maria quitta à son tour les escaliers après Jimmy et après avoir une énième fois vérifié si la chambre de Tony était bien fermée à clé. Descendu de l'escalier, elle s'était diriger vers l’extérieur de la villa, cependant, sa tête la tourna et il lui prit une grande peur et angoisse. Elle devait boire autre chose que l'alcool proposer par les serveurs. Entrant à nouveau dans la villa, elle partit dans la cuisine, demandant un grand verre d'eau. Elle avait chaud et sentit des perles salées couler le long de ses joues. Elle les essuya rapidement d'un revers de main mais sentit que ça n'allait pas arrêter de couler comme cela.

Pourquoi fallait-il que Jimmy Reed lui fasse autant de peine? Savait-il que jamais elle ne pourrait avoir d'enfant? Avait-il prévu son coup en l'a coinçant comme il l'avait fait entre la porte de son "fils" et son corps? Pendant les premières phrases de celui-ci, elle crut qu'il avait fait une trêve, qu'il avait hisser le drapeau blanc pour Daniele, pour éviter qu'il n'ai de choix à faire -tout ou tard- entre son meilleure amie et sa petite-amie (secrètement, Maria espérait qu'à cette époque, elle serait plutôt sa femme). Pourtant, il avait été bien plus loin que toutes les fois où ils s'étaient envoyer des piques, ce soir. Il avait toucher à sa plus grosse faiblesses apparente, celle des enfants, celle de Tony.

Anthony, elle le considérait comme son fils, Daniele considérait Maria comme sa mère et Anthony avait ce besoin d'elle, c'était Erik qui le lui répétait sans cesse. Pourtant, le fait qu'il ne soit pas son enfant lui faisait encore mal, lui faisait un poids dans la poitrine et Jimmy avait bien appuyer dessus pour la faire souffrir d'avantage. Et après cela, elle devait sourire car il y avait bien trop de journaliste ici pour laisser échappé une dispute entre le boss de BSC et elle.

Au lieu de repartir dehors, elle s'était diriger vers les toilettes, les yeux encore humide et les joues rouges. D'un coup, une main se posa sur son épaule, elle sursauta un peu de peur que cela ne soit Reed qui reparte à l'attaque mais, heureusement, ce fut Sonne. Elle devait l'a revoir pour s'excuser de son comportement. Elle l'avait pousser à épouser un homme qui n'était sans doute pas le bon pour elle. Elle avait réussit à éliminer les traces des larmes sur ses pommettes et semblait plus agacée qu'autre chose mais elle ne put s'empêcher d'avoir une sourire de la voir. "Sonne! Je devais moi aussi vous voir!"

Ni une ni deux, elle lui prit le bras et l’entraîna doucement dans le couloir, là où il n'y avait aucun invité qui s'y infiltraient. "Je suis vraiment désolé pour ce que j'ai fais...Je veux dire...Ma vision du mariage à été bien trop mise en avant quand nous sommes venus vous chercher Daniele et moi et...Je suis vraiment désolé je...Si vous n'aimiez pas vraiment Axel...Je..." Maria était gênée et cherchait ses mots, elle ne savait pas comment aborder les choses ni même quoi lui dire exactement.

@ Billy Lighter

J’étais vraiment heureuse d’enfin croiser Maria que je ne remarquais pas tout de suite qu’elle semblait troublée et que même sa voix trahissait un certain malaise.  Mais Maria affichait tout de même son superbe sourire. Celui qui nous montre ses dents parfaitement blanches et qu’on pourrait voir sur des campagnes publicitaires de pâte à dent.  

Quoi qu’il en soit, elle m’agrippa par le bras et m’entraîna à l’écart, dans un couloir que je savais donner sur une petite salle de bain de service. Je le savais pour utiliser principalement celle-ci lorsque je venais m’occuper du petit Anthony quand Erik  ne le pouvait pas.

Cependant, l’air que prit Mademoiselle Watson ensuite m’intrigua encore plus qu’elle avait l’air solennel. Elle exprima clairement ses regrets de m’avoir probablement mal conseillé ce qui,  inévitablement, m’avait conduite à épouser Axel.

Ses mots me touchèrent comme une gifle en plein visage. Parce que je ne m’y attendais pas. Parce qu’elle faisait fausse route. Parce que moi-même j’étais confuse. Mais en aucun cas elle n’était induite en erreur. J’aimais Axel. Et l’épouser était encore et demeure toujours la seule chose à faire. Par amour et pour les enfants à naître.

- Maria…  il ne faut pas t’en faire…

Au diable le vouvoiement, je posais ma main sur la sienne, en la regardant. Je sentais, je ne sais pas pourquoi, des larmes menacer de couler.  Peut-être parce que elle-même avait les yeux rougis et que je sentais l’émotion nos envahir toutes les deux.

- J’aime profondément Axel.  Et l’épouser était ce que je devais faire, malgré la douleur de sa trahison. Je crois être capable de lui pardonner et de passer par-dessus… du moins je l’espère.  

J’espérais que mes paroles la soulage un peu des remords qu’elle semblait éprouver suite à notre discussion dans ma chambre.  J’avais probablement projeté une mauvaise image et elle, elle se sentait coupable de m’avoir conseillé de suivre mon cœur alors que ce dernier nage aveuglément en pleine tempête.  Écouter ma tête aurait peut-être été la chose à faire pour plusieurs mais les plus belles histoires d’amour naissent souvent, de grands chagrins.

Maria était une femme que j’admirais beaucoup tant par son assurance, du moins ce qu’elle en dégageait, que de par sa grande beauté et son parcours qu’on ne pouvait qu’admirer. Alors de la voir se confondre en excuse pour quelque chose qu’elle n’avait eu aucune incidence dessus, me chagrinait et, dans un élan d’amitié je la pris dans mes bras tant pour la rassurer elle…que moi.

- Maria, tu es certaine que tout va bien ? Tu es très…chaude et tu trembles ?

Je brisais l’étreinte pour la regarder, inquiète.

@ Billy Lighter

Voir Sonne avait fait du bien à Maria, quoi qu'elle puisse penser sur ce qu'elle lui avait fait, au moins, elle pouvait pleinement lui parler de son mal être depuis ce qui s'était passé à l'église. Heureusement, la mariée ne lui en voulait pas le moindre du monde, au contraire. Elle lui avait dit de ne pas s'en faire, balayant les usage et en se tutoyant et pourtant, rien n'y faisait, Maria s'en voudrait de ses mots. Maria l'avait alors regarder en souriant un peu. "Tu as bien de courage, je ne pourrais jamais pardonner Daniele d'avoir été infidèle -si un jour il l'est-...." En fait, Maria n'osait même pas imaginer cela possible. Pourtant, elle avait vu Daniele un nombre de fois avec des conquêtes. Jamais en couple. C'était peut-être pour cela qu'elle se disait que jamais il ne l'a tromperait avec quelqu'un, car il était enfin posé.

Le teint de la jeune manager blonde devint plus pâle, un mal de ventre la saisissait mais elle fit bonne figure pour ne pas faire peur à la secrétaire. La nouvelle mariée l'a prit dans ses bras, comme pour la soulagée, lui dire que tout va bien et qu'elle serait heureuse dans son mariage. Cependant, cela intensifia la douleur et pour ne pas hurler de mal, elle se contenait, si bien qu'elle se mit rapidement à trembler. Elle alarma alors Sonne, la seule chose qu'elle ne voulait pas, alors qu'elle brisait son étreinte. Les bras chaud de la mariée loin d'elle, elle sentit une vague de froid l'envahir, elle avait froid. Elle regarda la jeune femme d'un oeil craintif alors qu'elle commença à se tordre de douleur. "Je crois que je dois aller me reposé, je suis passé par différent stade d'état d'âme, ça doit être ça..."

Portant sa main à son ventre, elle souffla un peu, la douleur se dissipa un peu et, alors qu'elle enlevait sa main, elle vit une grande tâche rouge sur sa robe beige. Les yeux écarquillés, elle releva la tête vers Sonne. "Appelle Daniele s'il te plaît" avait-elle dit avant de s'écrouler au sol. Elle ne voulait ameuté personne et pourtant, elle venait de tomber dans les pommes...

@ Billy Lighter

Maria m’inquiétait par son teint et les trémolos dans sa voix alors qu’elle s’excusait, visiblement sous un sentiment de culpabilité si ses conseils prodigués plus tôt chez moi m’avait incité malgré moi à épouser Axel.  

Je lui souriais doucement pour la rassurer et lui certifiais que j’avais pris la décision qui me semblais la bonne, parce que j’aimais Axel et que je voulais le mieux pour nos bébés à venir, et ce, malgré même la douleur du geste qu’il avait commit. Et la jeune femme de m’avouer qu’elle ne saurait jamais pardonner à Daniele s’il devait la tromper un jour.

- Je comprends…  Mais si je lui pardonne, crois-moi, je n’oublie pas pour autant…

C’était probablement hypocrite, cela dit mais Maria, ignorant tous les détails je ne pouvais m’aventurer à expliquer le comment et le pourquoi.  De toute façon, j’avais déjà réfléchis à comment je voyais la suite des choses.

Je voulu rassurer Maria, et aussi lui démontrer mon respect et mon amitié pour elle en la prenant dans mes bras mais je la sentais trembler cru un instant même qu’elle allait défaillir. Sa peau froide vînt contraster avec la mienne, chaude et je me distançais pour la regarder.

- Maria ?

Quelque chose se passait. Elle n’allait visiblement pas bien  et ce n’était pas dû à un verre de trop  ou de la fatigue. Il y avait quelque chose d’autre et c’était suffisamment pénible pour la petite amie de mon patron pour me dire qu’elle avait besoin d’aller se reposer. Je fronçais légèrement des sourcils, ne sachant trop quoi répondre à sa demande. Je ne pouvais pas la laisser aller comme ça sans me préoccuper d’avantage, mais en même temps qui d’autre savait mieux qu’elle ce dont elle avait besoin.

J’hochais de la tête peu convaincu tout en me disant que, dès que je croiserais Daniele, je lui  ferais part de mon inquiétude au sujet de Mademoiselle Watson mais lorsque je me reculais, je vis la robe de Maria était tâchée de sang.  J’étouffais un cri de panique alors qu’elle me souffla d’aller chercher Daniele.  J’allais partir, à la course pour trouver mon patron mais Maria s’affala sur le sol et je ne pu la retenir, encombrer de ma propre robe.

-  À L’AIDE !! QUELQU’UN !!!

Je hurlais à plein poumon mais je craignais  qu’on en m’entende vu la musique  et les voix de tous les invités qui  résonnaient aux quatre coins de la Villa bien que tous – ou presque- furent à l’extérieur.  Je m’agenouillais aux côtés de la jeune femme, passant mon bras sous sa nuque en lui tapotant légèrement les joues. Je continuais d’appeler à l’aide et ce fut Erik, que je vis  arriver, le regard d’abord choqué comme s’il était agacé par mes cris mais lorsqu’il vit, et comprit la gravité de la situation, il partit en sens inverse. Je savais qu’il allait trouver Daniele et appeler des secours.

- Ça va aller, Maria… tout va bien aller…

@ Billy Lighter

Personne n’aimait les séances photos – sauf le grand Daniele Ricci. J’avais apprécié celle que j’avais fait avec Sonne. Elle était rayonnante – malgré tout ce qu’on savait moi et elle. Pourtant, il y a quelques heures, elle était chez elle en train de pleurer parce qu’Axel l’avait trompé – et qu’elle n’était plus certaine de vouloir se marier… Elle arrivait à faire croire qu’elle était parfaitement heureuse – c’était un vrai don.

Après la séance, j’étais – encore – passé de convives en convives. Certains ne me parlaient que de mon père – dont ils étaient à peu près tous fans… - d’autres de mes propres prouesses. Il est inutile de vous préciser que je préfère qu’on me parle de moi plutôt que d’Antonio…

J’allais – tout doucement – me diriger vers Jim que j’avais repéré un peu plus loin. Seulement, Erik était arrivé vers moi comme une furie. Je ne l’avais jamais vu courir aussi vite de ma vie – qu’est-ce qu’il lui arrivait ?

-Monsieur !, dit-il affolé et essoufflé. Venez vite… Maria a perdu connaissance.

Erik venait – en une phrase – de me scotcher sur place. Mon cœur avait raté un battement – voir deux… - et je sentais mes jambes se dérober sous mes pieds.

-Non…, soufflais-je dans un premier temps en regardant mon majordome.

Mon cerveau s’était remis en marche après quelques secondes – le temps que j’assimile l’horreur des évènements.

-Elle est où ?, dis-je affolé. Tu as appelé les secours ?, demandais-je toujours aussi affolé.

-Dans la salle de bain, dit-il désemparé. Oui, les secours sont en route.

J’avais donné mon verre de whisky à Erik et j’étais parti en courant – oui, vous lisez bien ! – vers la salle de bain. Mon cœur battait dans mes tempes – et ça me faisait mal à la poitrine. Seulement, je ne m’étais pas arrêté une seule fois avant d’arriver à l’endroit où se trouvait Maria et Sonne. Cette dernière était désemparée – et essayait tant bien que mal de réveiller Maria.

J’étais devenu blême quand j’avais vu le sang maculer la robe de Maria.

-Maria !, dis-je en venant tout de suite sa soutenir – prenant la place de Sonne. Chérie, s’il te plait réveille-toi.

Je me fichais – pour l’instant – des sursauts inquiétant de mon cœur. Ce qui comptait c’était Maria. J’avais peur qu’elle ait bien trop tiré sur la corde – et qu’on agissait trop tard.

-S’il te plait, chérie, réveille-toi, dis-je avec un trémolo dans la voix.

Je la serrais contre moi – je lançais quelques regards de désespoir vers Sonne.

Une masse de Moriarty – et autres - s’étaient amassés devant la porte de la salle de bain. Il regardait le spectacle qu’on leur offrait. Dehors, on entendait – au loin – les sirènes de l’ambulance qui arrivait.

@ Billy Lighter