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 Attempted Corruption [Solo][Terminé]

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Daniele Ricci
Daniele Ricci


Date d'inscription : 28/09/2013
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Who Am I?
Age: 43 ans
Date de naissance: 24 juillet 1942
Localisation: Villa Ricci
Birth place: Rome en Italie
Je suis: le meilleur
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MessageSujet: Attempted Corruption [Solo][Terminé]   Attempted Corruption [Solo][Terminé] I_icon_minitimeLun 29 Jan - 19:58



Attempted Corruption
ft. Kate Julian


Il n’y avait rien de tel qu’un bon verre d’alcool après une journée éreintante au boulot – personne ne me contredira. J’en étais à mon deuxième quand Maria avait eu envie d’aller faire un tour me laissant seul avec Erik et Tony. C’était il y a une demi-heure… Depuis son départ, j’avais accéléré la cadence au niveau des whiskys affalé dans mon fauteuil à regarder – enfin si avoir les yeux dans le vide était bien « regarder » - très distraitement Tony jouer avec ses petites voitures.

Pourquoi se saouler – me direz-vous ? Je vous répondrais que c’est ce que font les alcooliques. Je n’avais d’autres excuses que ça et l’excès de travail dû à mes projets divers et variés qui n’améliorait en rien ma capacité à pouvoir trouver une solution au problème « Angelo » - ça ne faisait que m’en distrait et me le faire oublier le temps d’une journée. Seulement, chaque fois que je rentrais et que je voyais Maria et Tony, je me rappelais l’épée de Damoclès qu’il y avait au-dessus de leur tête à tous les deux – c’était un sentiment difficile à supporter que seul l’alcool pouvait, momentanément, apaiser.

-Papa !, lâcha – soudain – Tony alors qu’il était au milieu de la pièce debout sur ses deux jambes minuscules.

Il tenait debout – sans support – sur ses jambes toutes tremblantes. Mon regard était aussi vide que mes réactions. Mon gosse me montrait ses fulgurantes progrès – ses premiers pas – et je ne ressentais absolument rien à part un profond « je m’en fou ». Blâmez l’alcool – cette fois, c’est bien sa faute.

-Cadrai*,
dis-je sur un ton las et en le regardant fixement droit dans les yeux.

C’était inévitable – dans quelque secondes, il allait tomber. Les tremblements dans ses jambes ne laissaient aucun doute.

Tony m’avait donné raison en tombant au sol après deux pas seulement – ce n’était pas beaucoup. Il se retenait de pleurer toutes les larmes de son corps - il utilisait plus d’énergie à ne pas pleurer qu’à se remettre debout pour réessayer.

-Un Ricci nun piagne mai
, anticipais-je les yeux dans le vide.

Il n’avait pas pleuré. Après quelques secondes, il s’était remis à jouer avec ses voitures – comme s’il n’y avait jamais eu aucune interaction entre nous.

J’avais replongé dans mes pensées – dans l’alcool ? – juste après mais ça n’avait été que de courte durée. La sonnette de ma grande villa avait retenti. Putain – on ne peut jamais être tranquille…

-Erik… Qui que ce soit, fout le dehors
, dis-je assez fort pour que ça arrive aux oreilles de mon majordome.

Je ne sais pas ce qu’Erik a fait mais – quelque secondes plus tard – une furie était entrée dans mon salon. Kate Julian. Putain, pourquoi Kate Julian venait me déranger ? Ce n’était pas un jour de fête – bon sang !

Erik avait emboité le pas à Kate – il ne semblait pas spécialement heureux de la situation.

-Excusez-moi Monsieur, il semblerait que Mademoiselle Julian veuille absolument vous voir malgré mes demandes, dit-il sur un ton grinçant qui montrait qu’il en voulait – cruellement – à Kate pour son manque – cruel – de politesse.

Kate Julian était une pourrie gâtée – voilà pourquoi elle croyait qu’elle pouvait entrer partout où elle voulait.

-Ne t’en fais pas, Erik,
dis-je en lui faisant signe que tout allait bien. Tu peux nous laisser, rajoutais-je avant de fixer Kate.

Mon majordome ne s’était pas fait prier – il était parti me laissant avec Julian et Tony.

-Qu’est-ce que tu veux Kate ?, demandais-je sur un ton – très – las.

Elle s’était avancée dans la pièce. J’avais regardé son visage tuméfié – était-ce pour ça qu’elle venait me voir ? Aurait-elle retrouvé un petit ami et ce dernier l’aurait-il battu, lui aussi ? L’idée était très drôle – parce que si chacun de ses petits amis se mettrait à la frapper c’est que le problème ne se trouvait pas forcément à l’endroit où on cherchait. J’avais ricané – tout haut – à cette réflexion ce qui m’avait attiré, sur le champ, le regard colérique de Julian.

-Je viens pour que tu évinces Jessica Hill de tes fêtes ! Elle ne fait plus partie du Golden Triplet. Tu as lu L.A.People ? Elle nous a foutu la honte, dit-elle sur le ton de la colère et du ressentiment.

Putain… Est-ce que Kate venait me voir pour une dispute de filles ? Elle n’avait vraiment que ça à foutre dans sa vie ?

-Tu veux parler de la petite guerre avec la nouvelle fiancée d’Hank dans L.A.People ?, demandais-je déjà prêt à rire – ouvertement – de toutes leurs histoires puériles.

J’avais tout suivi du début à la fin – sans y trouver le moindre intérêt. Jessica Hill avait trop parlé et Bailey avait répliqué dans une lettre ouverte. Tout ça été du pain béni pour L.A.People.

-Oui !, répliqua-t-elle.

-Et les coups ?,
dis-je en montrant la figure tuméfiée de Kate. C’est qui qui t’as fait ça ? Ton nouveau petit ami ?, demandais-je avec un sourire en coin.

Nul besoin de vous préciser que Kate ne partageait aucunement mon sourire – au contraire, ses yeux étaient remplis de larmes de colère.

-Ne rigole pas avec ça, Ricci !, dit-elle sur un ton sec. Les coups, c’est Jessica. On s’est battue.

Une bagarre de fille – j’aurais voulu voir ça ! J’avais ricané avant de boire une lampée de whisky.

-Evince-là, Dany ! Elle ne mérite plus de faire partie de notre monde,
rajouta-t-elle avec une détermination qui faisait – étrangement – peur.

Kate Julian avait eu une demande – elle voulait qu’on la remplisse. Seulement, j’étais Daniele Ricci. Je n’avais pas besoin des faveurs de Julian. Je n’avais pas besoin de l’avoir dans mon camp pour vivre – c’était plutôt l’inverse.

-Je refuse, dis-je en buvant encore de whisky. Je n’évincerais pas Jessica Hill pour une dispute de filles dont je n’ai rien à foutre, dis-je sèchement et avec une touche de cynisme dû au trop plein d’alcool.

-Foutre !, répéta Tony sans lever les yeux de ses petites voitures.

Vous auriez dû voir le regard de Kate – elle avait une haine indescriptible dans les yeux. Je ne crois avoir jamais vu ça dans les yeux d’une femme avant aujourd’hui. Bourré comme j’étais, je n’imaginais pas à quel point la dispute entre Jessica Hill et Kate Julian avait été violente – j’ignorais aussi les conséquences de ça et de la guerre de L.A.People.

Alors que je m’attendais à des insultes – voir une baffe bien sentie – de Kate, elle n’avait fait rien de toute ça. Elle s’était contentée de s’approcher de Tony et de le prendre dans ses bras sous mon regard. Moi, je n’avais pas bougé – je l’avais laissé faire.

-Tu le regretteras, Dany,
dit-elle cinglante. Tout comme tu regretteras d’avoir financé un film où joue un homme qui bat des femmes. Comment en es-tu venu à faire ça ?

Ne parlait-elle pas d’Hank là ? Si, assurément. Ne venait-elle pas de me menacer ? Si, mais c’était loin de me faire peur – je n’avais pas peur d’un petit mannequin. J’avais vu bien pire. Je restais stoïque face à ses menaces que je considéraient comme un caprice de petite fille. Qui, donc, dans ce monde aurait peur de Kate Julian - très sincèrement?

-Hank m’a frappé. Christopher, en compensation, m’a proposé de produire son film. J’ai accepté pour les millions et la notoriété. End of the story. Pourquoi ? Mon business te pose un problème ?,
dis-je avec un sourire en coin.

L’alcool me faisait toujours trop parler – vous en avez encore une preuve. Tony essayais de descendre des bras de Kate en gémissant et en se tortillant comme il savait si bien le faire. Seulement, elle n’était pas déterminée à le lâcher.

-Hank t’a frappé ?,
dit-elle en tenant – très – fermement Tony.

-Lâche le gosse, dis-je sur un ton las alors que Tony gémissait de plus en plus fort – prêt à pleurer qu’il était.

-Hank t’a frappé ?,
répéta-t-elle sur un ton plus ferme.

-Ouais..., dis-je en regardant Kate droit dans les yeux. Lâche le gosse, rajoutais-je plus fermement.

Elle l’avait lâché – enfin, elle l’avait déposé à terre. Le petit Tony avait filé à quatre pattes loin de nous – comme s’il fuyait quelque chose.

-Dany…, souffla-t-elle - d'un seul coup toute douce - avant de s’approcher près de moi et de s’installer sur mes genou. Dany… Il a osé faire ça ?, demanda-t-elle en passant une main sur ce qu'il me restait d'hématome. Il est violent. C’est un homme cruel. Tu devrais porter plainte. Il faut qu’on enferme cet homme, dit-elle ses lèvres à quelques centimètres des miennes.

Oh mon Dieu, Hank est un homme cruel ! Quel malheur ! Mon Dieu, je finançais un monstre – quel genre d’homme suis-je ? Les paroles de Kate – et ses gestes déterminés à me faire craquer – m’horripilaient. Que cherchait-elle ? A ce que je sois son ange gardien qui allait la débarrasser de Hill et de North ? Elle pouvait rêver !

J’avais ris – d’un rire cynique.

-Ma pauvre, Kate… Qu’est-ce que tu essayes de faire ? T’attirer mes faveurs pour que je détruise tes ennemis ? C’est mal me connaitre, dis-je en calmant progressivement mon rire.

Son regard était criant de haine – seulement, elle n’avait pas ouvert la bouche.

-Je n’évincerais pas Hill. Je ne porterais pas plainte contre Hank qui, cela dit en passant, est mon nouveau gagne-pain,
dis-je sur un ton sérieux en fixant Kate droit dans les yeux. Débrouille-toi tout seule pour régler tes affaires.

Ma phrase avait été à peine terminée que la main de Kate s’écrasa sur ma joue. C’était une baffe franche et beaucoup plus forte que ne l’aurais imaginé – ça faisait certainement mal mais le whisky était un très bon analgésique

-Comment oses-tu ?,
dit-elle dans une colère noire et en se levant.

-J’ose ce que je veux. Je suis Daniele Ricci, dis-je avec un sourire en coin. Maintenant, dégage. Tu n’as pas été invitée, rajoutais-je sans mâcher mes mots à cause de tout l’alcool que j’avais ingéré.

Elle avait pris ma bouteille de whisky – presque vide – et l’avait balancée au sol. Tony avait sursauté et avait crié de surprise.

-Tu le regretteras, sale alcoolique !, dit-elle en brandissant son doigt vers moi.

Elle avait, après ses menaces, quitté la pièce – et la villa. J’avais regardé l’étendue des dégâts et m’étais affalé un peu plus dans mon fauteuil en lâchant un soupire de profond dépit.

Le Golden Triplet n’était plus – et, comme les pas de Tony, ça ne m’avait fait ni chaud, ni froid.

*
Spoiler:

@ Billy Lighter

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You're never gonna die, you're gonna make it if you try, they gonna love you  - Pink Floyd

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