Le barman est un alien polymorphe – je l’avais repéré à peine j’étais entré dans le Rainbow. Mon Dieu ! Quand je pense qu’il servait ici depuis 20 ans, ce n’est que maintenant que je le remarquais ! Mon Dieu – ces aliens polymorphes sont vraiment d’ignobles créatures capables de se fondre dans la masse pendant plusieurs années sans que personne ne les remarques ! Ce sont des monstres aussi virulents que les Skrull !!

Jerry The Kid devait faire quelque chose ! Jerry The Kid devait intervenir !

Seulement, Jerry The Kid était seul.

Je ne savais pas où était Luke, ni Ron – ils devaient faire leur propre mission de leur côté. Mon Dieu – nous étions séparés par nos emplois du temps de super-héros. Seulement, l’alien polymorphe qu’était le barman était bien trop fort pour que je puisse le battre seul.

-Hey, Jerry… Tu ne feras pas un petit tour sur scène ?, demanda le barman alien polymorphe.

Mon Dieu – il me parlait ! Mon Dieu – il connaissait mon nom ! Ah oui, ça c’était normal. On se connaissait depuis des années lui et moi mais je ne savais pas – avant aujourd’hui – que c’était un être maléfique ! C’est quand je l’avais surpris en train de voler dans la caisse du bar que j’avais su qu’il était un alien polymorphe !

Maintenant, il voulait distraire mon attention en me faisant monter sur scène pour chanter des chansons ! Mon Dieu, si je n’acceptais pas il allait comprendre que je l’avais démasqué et comme j’étais en sous-nombre, je ne devais pas me faire remarquer.

-Oh oui !!!, dis-je en faisant semblant d’être naïf et content.

J’étais allé sur scène où se trouvait le groupe qui venait de se produire  – ils étaient très nuls mais je ne préférais pas leur dire car sommeillait peut-être en eux des alliés pour ma Ligue de Justiciers !

-Vous connaissez « I Never », les gars ?, demandais-je très enjoué et pour faire baisser sa garde au barman alien polymorphe.

Ils avaient acquiescé et on s’était mis à faire « I Never ».


Mon Dieu, qu’ils étaient nuls – j’avais mal aux oreilles mais je préférais rester courtois et ne pas m’arrêter pour leur dire. Je chantais comme aux concerts et les gens étaient heureux comme ils l’avaient été pendant tout notre tour des Etats-Unis. Mon Dieu, qu’est-ce qu’on s’était bien amusé. Mon Dieu, qu’est-ce que j’avais bu pendant ce tour ! Howie m’avait fait boire des choses vraiment bizarres pendant ces dates américaines. J’ai bu de la vodka whisky – ce n’était pas bon et en plus ça m’avait fait oublié toute ma journée ! Mon Dieu, le coca c’est quand même mieux.

J’avais terminé ma chanson et j’étais revenu au comptoire.

-Mon Dieu, qu’ils sont nuls !, dis-je au barman alien polymorphe – pour faire baisser sa garde.

-Je sais, dit-il avec un sourire en coin. Je voulais voir si tu étais assez stupide que pour accepter de chanter avec eux, rajouta-t-il avec le même sourire.

J’avais ouvert la bouche – j’étais outré ! Mon Dieu ! Il m’avait piégé et il disait que j’étais stupide.

-Je suis peut-être stupide mais je ne vole pas la caisse de mon bar, moi, dis-je outré et assez fort que pour que toutes les personnes autour de moi entendent.

Voilà qu’il tirait une drôle de tête maintenant, l’alien polymorphe ! Mon Dieu ! J’étais sûr qu’il allait m’attaquer maintenant ! Ron aide-moi !!!

@ Billy Lighter

Il y a des soirs comme ce soir où glander dans un bar demeure la seule chose intéressante à faire. Je m’emmerde comme rarement avant et à force de tourner en rond, je me suis convaincue que de boire jusqu’à plus soif restait encore une décision intelligente. J’assume déjà complètement la gueule de bois de demain.

Je me suis installé tout au fond de la salle du Rainbow, le dossier de ma chaise contre le mur alors que je me tiens sur les deux pattes arrières de ma chaise, mes pieds allongés sur la table ronde devant moi.  Je porte mes verres fumés et je sirote mon je-ne-sais-plus-combientième verre de vodka jus d’orange.

Le groupe ce soir est nul à chier.

L’ambiance est nulle à chier.

J’ai mal au dos et ça fait chier !

Bref, je me sens un peu seule de mon gang et plus je bois, plus je commence à me dire que je vais sous peu voir apparaître des aliens. Peut-être même des zombies. Genre, des tout frais qui viennent d’être zombifiés.  Ce sont les plus redoutables parce qu’ils ne savent pas contrôler leur faim et qu’ils sont prêt à sauter sur n’importe qui, faisant fit du code des zombies.

J’en ai vu un en m’en venant. Il a surgit dans la ruelle et j’ai dû courir à toute vitesse, malgré mon mal de dos et mes baskets trempées. Je dois pas sentir très bons des pieds en ce moment et c’est tant mieux ! Si je sens mauvais, ils vont me croire en état de putréfaction et je serai inintéressante pour eux.

Je me balance donc sur ma chaise, échafaudant un plan ou un semblant de plan pour alimenter ma soirée avant qu’elle ne tombe à l’eau. Je n’ai plus rien a fumer et je serai bientôt à court de tunes. La vie est loin d’être cool en ce moment.

- Brrrrrwww !

J’en renverse ma chaise en rotant ma vodka jus d’orange, me retrouvant sur le cul.

Putain, la honte ! Je me redresse sur mes genoux, regardant à gauche et à droite mais personne ne semble m’avoir vu, Heureusement, manquerait plus que d’attirer l’attention du barman. C’t’enfouaré d’alien a probablement un truc dans mon verre !

Je replace ma chaise au moment où la plus belle des apparitions du soir  grimpe sur scène et amorce l’interprétation d’une chanson que je connais plutôt bien.  Je ne vois que lui. C’est comme si tout le reste était plongé dans le noir et qu’un halo de lumière se dégageait de lui. Ses boucles ondulent magnifiquement quand il bouge de la tête et je suis là, avachie sur ma table au travers de mes verres à le regarder, la bouche grande ouverte.

Je viens d’être frapper par quelque chose de plus fort que moi.

Il descend de scène, sa chanson terminé et je titube jusqu’à lui et l’entends recadrer le barman.

- C’est bien dit ça ! On en veut pas des polymorphes voleurs de petites caisses ! Barre-toi mec !  

J’suis saoule ! J’sais plus ce que je dis !

- J’pourrais avoir un autre verre avant, steuplais !?

J’ai quand même dis s’il-te-plait !

@ Billy Lighter

Mon Dieu – ce barman alien polymorphe venait de dire que j’étais stupide ! C’était un alien insultant ! Mon Dieu – je devais agir ! Un monstre comme lui ne devait pas continuer ses méfaits sur la planète Terre. Il était un danger pour tous les citoyens de Los Angeles et d’ailleurs. Jerry The Kid devait faire quelque chose même s’il était seul.

J’ai le droit d’emmerder ce connard fini !

J’étais outré et j’avais montré mon outrage. J’avais dit tout haut les méfaits de l’alien polymorphe qui se prenait pour un barman. Il avait osé prendre l’argent dans la caisse – un argent qu’il utilise sûrement pour financer l’infiltration des aliens polymorphes sur la Terre. Les gens autour s’étaient retournés pour écouter ce qu’il se passait. Les gens étaient des voyeurs de natures alors c’était normal qu’ils réagissent comme ça.

Une fille avait réagi à mon intervention. Mon Dieu – c’était un Ange blond ! Elle était magnifique et dégageait une aura de pureté. J’avais écarquillé les yeux devant cette fille qui, en plus, connaissait l’existence des polymorphes et avait même repéré que le barman en était un.

Mon Dieu – cette fille était la partenaire que j’attendais !

Elle voulait que l’alien polymorphe se barre mais elle voulait une bière avant.

-Oui, serre-lui une bière, s’il te plait, et barre-toi, dis-je sur un ton ferme.

Elle avait dit s’il vous plait et elle était belle – il devait lui donner une bière même s’il n’était qu’un méchant barman maléfique !

-Je n’ai aucune raison de me barrer. Je suis barman ici, lâcha l’alien polymorphe sur un ton vraiment pas sympathique.

Il avait quand même servi la bière à l’Ange blond – professionnalisme oblige parce que sinon, il allait être viré.

-Barre-toi maintenant, vil alien polymorphe cleptomane !, dis-je sur un ton accusateur.

J’avais envie de parler à l’Ange blond alors je voulais que l’alien polymorphe déguerpisse.

-La ferme, Jerry ! Je ne suis pas un alien. Tu délires, mon vieux. Tu ferais bien de rentrer chez ta mère et ta copine blonde aussi, lâcha-t-il en grommelant.

Oh mon Dieu – il était ignoble ! Seulement, il n’avait pas vu que, derrière lui, il y avait son patron. Il venait de faire son apparition derrière le bar sûrement parce qu’un client devait l’avoir prévenu de vol. Le patron s’était raclé la gorge – mon Dieu, j’avais envie de rire. Le barman s’était retourné et était devenu tout penaud. S’en était suivi un début d’engueulade.

Mission accomplie pour Jerry The Kid et l’Ange blond.

-Voilà ! Nous avons vaincus !, dis-je à l’encontre de la jolie fille. Mon Dieu, toi aussi tu sais reconnaitre les aliens polymorphes ? Tu es aussi une…, dis-je avec de baisser le ton pour parler à son oreille. Super-héroïne ?

Elle était belle – je voulais vraiment en faire une alliée pour ma Ligue de Justiciers !

@ Billy Lighter

Y’a longtemps que je n’ai pas vu d’aliens polymorphes traîner dans le coin. Ils se font rare, peut-être parce qu’ils en ont marre de se faire démasquer ou bien c’est qu’ils préparent un plan diabolique bien plus inquiétant.

J’les aimes pas.  

Ils puent. Ils ne sont pas beaux.  Ils sont toujours entrain de vouloir nous chercher des noises alors qu’on ne fait rien de mal, nous, les humains sains d’esprit !

En général,  je préfère les éviter mais ce soir, quand je vois l’autre, l’apparition divine aux boucles soyeuses, s’en prendre à un d’eux avec autant de courage, je ne peux pas faire autrement que d’entrer dans la danse moi aussi et de foncer tête première, et demander ma bière ensuite.

Avec un s’il te plait. Parce que c’est quand même plus poli de demander gentiment.  Et surtout parce que je ne veux pas risquer qu’il mette encore une merde dans mon verre.  

Le barman-alien-polymorphe argumente. Fallait s’y attendre. Il  refuse d’obtempérer et de rentrer. Il n’avait pas prévu la suite. Et moi non plus. Son patron est debout, derrière et entend bien tirer au clair l’accusation de celui qui fut désigné par l’alien polymorphe comme étant Jerry The Kid.

- Ouais ! Nous sommes venus, on l’a vaincu et il l’a eu dans l’cul !

Un travail d’équipe comme je les aime !

- Je m’appelle  Mackenzie et toi, c’est Jerry ?

Je veux tout savoir sur lui. Son nom, son âge, d’où il vient. Il habite avec sa maman, qu’a dit l’alien. Ça tombe bien, moi aussi !  Oh ! Oh et il chante vraiment trop bien ! Plus je le regarde, plus je suis persuadée de l’avoir vu quelque part.  J’arrive tout simplement pas à mettre le doigt dessus pourtant…

- Tu… tu voudrais pas boire un verre avec moi ?

Discuter, boire, partager des tactiques d’intervention.

C’est le patron en personne qui me sert ma bière, le barman ayant disparu par la porte du staff, y’a de quoi célébrer pour notre belle victoire !

J’invite mon nouvel ami à  prendre place au bar alors que je me hisse sur un tabouret, sans le lâcher des yeux.  Il est tellement beau, trop beau même pour être vrai.  J’en ai même le rire niais, de quoi me couvrir de ridicule mais c’est plus fort que moi.

- Tu les chasses souvent, toi, les polymorphe et les autres merdes du même acabit ?

Je demande parce qu’on ne sait jamais, hein !  Et puis peut-être que nous pourrions nous allier et faire en sorte de nettoyer la ville de ces créatures malfaisantes. Et moi ça me plairais bien de faire équipe avec lui. Et plus même, si affinité.

@ Billy Lighter

L’alien polymorphe était neutralisé – son patron venait de le prendre sur le fait ! Enfin ! Justice avait été rendue ce soir grâce à Jerry The Kid et à l’intervention divine de l’Ange blond.

Elle était belle. Elle avait de très beau cheveux blonds et de magnifiques yeux bleus. Elle était l’incarnation parfaite d’une super-héroïne – elle était à Supergirl ce que j’étais à Superman. Nous étions fait pour nous rencontrer !

Elle était contente d’avoir vaincu l’ignoble alien polymorphe. Mon Dieu, elle faisait des rimes en plus – je l’adorais !!!

-Oui !!! Il l’a dans le cul !!, dis-je enthousiaste.

La fille s’appelait Mackenzie – c’était un nom magnifique comme ses yeux. Elle savait que je m’appelais Jerry. Mon Dieu, elle connaissait mon nom de super-héro ! J’en avais un peu rougi parce que ce n’était pas tous les jours qu’une fille aussi belle que Wonder Woman vous aide à sauver la Terre.

-Oui, Jerry The Kid !, dis-je avec un grand sourire. C’est mon nom de super-héro mais tu peux m’appeler Nathan, c’est mon identité secrète !

Mackenzie voulait bien prendre un verre avec moi – mon Dieu, c’est merveilleux ! J’étais tout chamboulé par ça et mon cœur battait plus vite. Il battait encore plus vite que quand j’étais sorti au cinéma avec la fille du McDonald. Elle était gentille la fille du McDonald – mais je ne l’avais plus vue depuis longtemps à cause de la tournée.

-Oh oui, je veux bien, dis-je tout heureux.

Le patron avait servi la bière de Mackenzie et j’avais demandé un coca. L’alien polymorphe, lui, avait été viré – bien fait pour lui ! Je ne l’aimais pas même avant qu’il ne soit un alien. J’étais content que moi et Mackenzie on ait réussi à le faire virer !

J’aimais bien son sourire à Mackenzie – il ressemblait au mien. Elle avait parlé d’alien polymorphe et elle me posait des questions sur mes chasses. Mon Dieu – nous parlions la même langue !

-Oui, tous les jours, dis-je avec un grand sourire. Les aliens polymorphes étaient moins nombreux l’an dernier mais leur nombre a augmenté depuis. J’ai réussi à éliminer la menace androïde, il n’y a pas longtemps avec Ron, un ami à moi. Les androïdes qui restent sont trop peu nombreux et désarmés pour nous avoir mais les aliens polymorphe, eux, sont dangereux, dis-je très sérieusement. Tu les chasses aussi, c’est ça ? Mon Dieu, ça serait tellement bien que tu rejoignes ma Ligue de Justiciers. On est déjà deux mais il manque une fille. Il faut toujours au moins une fille dans une Ligue sinon l’audimat’ descend.

Mon Dieu que ça serait bien une Ligue avec Mackenzie.

-J’aurais bien engagé Howie mais il n’est pas assez fort et je crois qu’il ne croit pas trop à tout ça, dis-je à Mackenzie en la regardant toujours parce qu’elle était vraiment belle.

Howie était même un androïde si ça tombe – mon Dieu, c’était sûrement ça !

@ Billy Lighter

C’est toujours plaisant de rencontrer des gens qui sont comme moi, surtout parce que ces personnes sont très rare et difficile à détecter. On évite en général de s’afficher au grand jour parce que sinon, les aliens polymorphes et les autres du même acabit nous trouveraient en un rien de temps et nous déjoueraient.

Mon nouvel ami Jerry de son nom de super hero, Nathan pour le commun des mortels, accepte de prendre un verre avec moi.

- J’en ai pas moi de nom de super héro. Tu crois que je devrais m’en trouver un ?

Nos verres en mains, nous prenons place à même le bar après m’être hissée sur le haut tabouret.  Ça nous permettra de se parler sans avoir à hurler pour couvrir le capharnaüm inaudible du pseudo band qui massacre les chansons les unes après les autres.

Je suis curieuse.

Je lui demande s’il chasse souvent l’alien et ça réponse me fais ouvrir grands les yeux et la bouches. Je suis suspendue à ses lèvres.  Je fais bande à part moi alors que lui, il a un partenaire, un dénommé Ron !

- Wow ! C’est toi et Ron qui êtes à l’origine de la presque disparition des androïdes !

J’en tombe presque en bas de mon tabouret. J’ai en face de moi un véritable héro !

- Moi ?  Que je me joigne à vous deux ?

Ça ! C’est une proposition que je ne peux pas refuser !  J’en vide même mon verre cul sec pour lui signifier que je suis partante pour me joindre à eux et que la chasse peut même commencer ce soir s’il en a envie.

- Ouais ! Je veux faire partie de votre équipe ! Mais il me faut un nom !

Super Mac ?  Mack-Attaque !  Naaa c’est nul ! Je suis nulle pour trouver des noms qui en jettent !

- Howie ?  Howie qui ?

Je demande parce que…  En fait j’sais pas trop… Chaque fois que j’entends  ‘’ Howie… Howard… Le menteur alcoolique ’’ j’ai toujours une petite pensée pour mon demi et je me dis que ça serait drôle s’il s’agissait de lui.  Mais  Mon frère est trop étroit d’esprit pour être à l’affut des aliens polymorphes et des androïdes.   Tellement étroit qu’une mouche  pèterait pas là dedans. C’est dire !

- Faut pas non plus être trop nombreux, sinon c’est trop voyant et on se fait repérer tout de suite, tu crois pas ?

C’est  mon opinion.

Ma bière est déjà presque vide. J’ai une bonne descente pour une fille, ça aussi je crois que c’est de famille sauf que moi je m’en tiens à la bière. C’est bon la bière.

Je lève ma main à l’intention du gérant-barman pour lui signifier que j’en veux une autre.

- Je me demande où est partit le barman polymorphes. Si  ça se trouve, il va peut-être rameuter sa bande et nous attendre à la sortie !

Toutes les pistes sont bonnes à prévoir !

@ Billy Lighter

Mackenzie avait un très – très – beau nom mais n’avait pas encore de nom de super-héros. Mon Dieu – il fallait lui en trouver une. Une fille aussi parfaite et défenseuse du bien devait avoir son nom de super-héros. On devait lui trouver quelque chose de bien qui fera froid dans le dos aux aliens polymorphes !

-Oh oui ! Il t’en faut absolument un !, dis-je en faisant de grand geste.

Un nom comme Mac-Angel – quelque chose de bien et qui met en valeur son air d’Ange blond. Le plus beau des Anges !

Le coca était bon surtout après une victoire contre un alien polymorphe. Surtout que discuter avec quelqu’un qui semblait mener le même combat était super ! Mon Dieu – cette fille était parfaite !

Je lui avais révélé que je chassais les aliens polymorphes avec mon partenaire Ron. Elle était étonnée – mon Dieu, elle m’admirait !

-Oui, c’est grâce à nous s’ils ont fui la ville ! Ceux qu’il reste son presque tous inoffensifs même s’ils sont bizarres, dis-je très fier.

J’avais envie que Mackenzie nous rejoigne. Elle semblait être une héroïne très puissante capable de mettre en échecs de nombreux aliens polymorphes – je ne blague pas, elle semblait vraiment forte ! Elle était étonnée et émue de ma proposition.

-Oui, il faut absolument que tu te joignes à nous. On sera invincible avec toi dans l’équipe !, dis-je avec un grand sourire.

Elle était partante – mon Dieu, c’est merveilleux !! J’avais envie de la prendre dans mes bras pour la remercier mais on devait rester un peu sérieux. Seulement, avant de partir en guerre, on devait trouver un nom de super-héros à Mackenzie.

-Pourquoi pas Mac-Angel ?, dis-je avec un grand sourire. Tu ressembles à un bel Ange !

Elle devait éblouir de son aura tous les hommes qu’elle rencontrait. Elle était vraiment trop belle. Bien plus qu’Howie qui – lui – était nul et ne croyait pas aux androïdes. Mackenzie ne savait pas de quel Howie je parlais. Il y en a plusieurs ?

-Howie Stone le batteur alcoolique, dis-je avec un sourire. Il y a d’autres Howie ?, questionnais-je sérieusement.

Howie ne pouvait pas faire partie de notre équipe – il était trop sceptique. Seulement, pour Mackenzie, il ne fallait pas être trop nombreux. Mon Dieu, elle avait raison !!

-Tu as raison, dis-je avec un sourire. Trois, c’est assez ! On a une fille dans l’équipe, maintenant ! C’est merveilleux !

J’étais heureux ! A nous trois, on va nettoyer la Terre de tous les aliens polymorphes qui y vivent !

Mackenzie avait fini sa bière – mon Dieu, elle buvait aussi vite qu’Howie ! Elle en avait commandé une autre et j’avais repris du coca. Elle s’était inquiété – après – du barman alien polymorphe. Mon Dieu – et s’il avait des alliés !!!

-Oh mon Dieu, dis-je tout d’un coup. Il serait capable ! Ce sont des êtres infâmes ! On devrait aller vérifier ça ! Si ça tombe, ils préparent un plan derrière le bar pour nous attaquer ! Ils font souvent ça derrière les bars ! Il faut aller voir ! Tu viens ?, demandais-je d’un coup. Notre première mission ensemble. Tu as un plan ? Je sais qu’ils détestent qu’on leur lance des pierres dessus.

Elle avait peut-être des tactiques qui m’étaient inconnues !

@ Billy Lighter

Je ne pensais pas rencontrer un héro ce soir en sortant au Rainbow et encore moins à ce qu’il soit aussi mignon et qu’il me fasse comme proposition de me joindre à lui et son partenaire pour intégrer le team de combattants secrets. J’accepte sans me faire prier de me joindre à lui mais ça m’embête de ne pas avoir de non sur super héro !

Jerry… Ron… et moi. Me faut trouver un truc qui accroche.  On dirait que plus je réfléchis, moins je trouve des idées qui vaillent la peine d’être considérées.

La proposition de Jerry me fait rougir, et c’est peut dire puisque déjà j’ai le visage rougie pas les relents de houblons. Ça me fait ça chaque fois.  C’est aussi comme ça que ma mère savait quand je rentrais de trainer avec Howard. L’alcool me monte immédiatement au visage et donne de belles rougeurs à mes joues.

- Mac-Angel ? Wow !! Ça ressemble à… un sandwich de chez McDonnalds ! J’adore ça !
Ce restaurant est synonyme de haute gastronomie pour mon fin palais.

- Je veux bien que mon nom soit Mac-Angel !

Je complète le trio et j’espère en être fière. En tous les cas, je semble déjà mieux qu’un dénommé Howie à qui il avait songé offrir le poste. Et ça m’intrigue parce que je suis presque certaine de savoir de qui il parle et, vérification faite, il s’agit bien de mon demi-frère.

- Howard Stone le batteur alcoolique, c’est mon frère !, enfin, demi-frère ! J’m’appelle Mackenzie Stone.

De toute façon, je ne voudrais pas faire équipe avec mon frère. Je sais ce que ça donne, de trainer avec lui. On fini avec un pétard qui nous explose en pleine figure et les oreilles qui bourdonnent pendant une semaine.  Et je le répète,  trois c’est bien suffisant. Ça prend toujours une personne qui tranche, à quatre, ça créer des alliances malgré tout, à cinq, en déambulant dans les rues il n’y a rien de subtile donc voilà quoi.

Trois.

On me sert une nouvelle bière maintenant que mon verre est vide, et un coca pour mon nouveau partenaire anti aliens polymorphes. Nous avons cerné le barman, maintenant, il faut être vigilant. Puisqu’il a été démasqué, il va sans aucun doute rameute des alliés et nous poursuivre pour se venger.

Jerry croit qu’il doit être derrière le bar et ça me semble être un bon moment pour aller vérifier.
Je me lève et le suit à l’extérieur, marchant d’un pas feutré, restant à l’affût du moindre bruit suspect qui pourrait s’élever dans la nuit noire.  Le barman polymorphe se trouve effectivement là, grillant une cigarette et… il parle !

- Il n’est pas seul… Mon dieu ! L’autre est invisible !

Je chuchote à Jerry, tournant mon regard vers lui. C’est inquiétant de constater les nouvelles possibilités de ces viles créatures. S’ils peuvent être transparent, peut-être peuvent-ils passer à travers de nous ? Pire ! Prendre possession de nos corps !  

Il faut agir !

Alors je me saisi d’une pierre et attend le feu vert de mon partenaire pour lancer l’attaque.

@ Billy Lighter

Mon Dieu – elle aimait le nom de code que je venais de lui donner ! Elle trouvait que ça sonnait comme un sandwich du McDonalds ! Mon Dieu – il n’y avait pas meilleur compliment ! Les sandwichs du McDonalds, ce sont les meilleurs !

-On sera Mac-Angel et Jerry The Kid !, dis-je très heureux.

Mackenzie était rouge pivoine et était encore plus belle ainsi ! Mon Dieu – j’avais fait rougir une fille !!! C’est la première fois que ça m’arrive !

On allait former un sacré trio avec Ron ! Le meilleur groupe de super-héros depuis les Avengers ! Nous étions les nouveaux Avengers – en mieux ! Avec Mackenzie, c’était cent fois mieux que si Howie nous avait rejoint. Mackenzie connaissait Howie – mon Dieu, c’était son demi-frère. J’étais stupéfait ! J’avais la bouche grande ouverte au point que ma mâchoire se décrochait presque.

-Mon Dieu !!! Tu es la demi-sœur d’Howie ???, dis-je stupéfait. Mon Dieu mais, comment est-ce possible ? Tu es belle et lui est moche ! Tu es un Ange et lui un Démon du mal ! Je n’aurais jamais cru…

Mackenzie était bien mieux qu’Howie – elle chassait les aliens polymorphes en plus. Maintenant, elle faisait partie de ma Ligue de Justiciers. C’était magnifique ! Je ne cessais de la regarder quand elle buvait sa bière pendant que je buvais mon coca tellement elle était belle. Elle faisait fondre mon cœur comme Loïs Lane faisait fondre le cœur de Superman – c’était merveilleux.

Seulement, on avait aussi du travail ! Le barman alien polymorphe n’était plus derrière le bar mais – peut-être – trafiquait-il quelque chose dans la rue !!! Mon Dieu – c’était tout à fait possible ! S’il ramenait des alliés, L.A. risquait gros ! Il fallait absolument qu’on en ait le cœur net. Notre première mission ensemble – Mac-Angel et moi – sera de savoir ce que trafic ce barman alien polymorphe.

Nous avions abandonné nos verres pour aller dehors voir ce que trafiquait le barman. On était discret – comme les super-héros qu’on était – et on avait pu voir l’alien polymorphe parler tout seul. Mon Dieu – un alien polymorphe invisible !!!!

-Mon Dieu ! Je ne savais pas qu’ils pouvaient se rendre invisible, chuchotais-je. Ils deviennent de plus en plus puissants !

Mackenzie voulait agir tout de suite ! Elle avait pris une pierre au sol – elle utilise les mêmes armes que moi. J’en avais pris une autre.

-Maintenant !, murmurais-je avant de lancer la pierre en plein sur le barman polymorphe.

Il s’était offusqué de surprise et de rage. Il avait regardé vers nous.

-Mon Dieu ! Nous sommes repérés, dis-je horrifié. Prenons d’autres pierres !

J’en avais pris une autre que j’avais envoyé – encore – sur le barman. Seulement, j’avais complètement raté mon coup !

-Bande de sales petits enfoirés ! Amenez-vous que je vous règle votre compte, cria-t-il furieux.

Il était temps de fuir ! Il était trop puissant !

-Viens !, dis-je en prenant Mac-Angel par la main.

J’avais commencé à courir en tirant Mackenzie à travers les rues – il fallait fuir !!! On avait couru un peu jusqu’à être essoufflé.

-Mon Dieu ! Il nous suit toujours ?, demandais-je les mains sur les genoux.

S’il nous suivait encore, nous n’aurons plus qu’à mettre toutes nos forces dans la bataille !

@ Billy Lighter

La comparaison de Jerry sur Howard et moi est on ne peut plus juste, c’est mon opinion. Chaque fois que j’ai été dans la merde, il n’était jamais très loin donc forcément il est plus diabolique que je peux l’être quand je m’y mets !

N’empêche que je l’aime bien mon frère et je crois que la réciproque est vrai. Nous avons notre façon bien à nous de nous le montrer.  Une façon très ‘’ Stonienne ‘’.

Ma généalogie attendra à plus tard, il est l’heure de combattre le mal et faire la chasse aux polymorphes. Il faut agir et sans tarder ! C’est dans la ruelle derrière le Rainbow que nous retrouvons le barman polymorphe en pleine conversation avec… personne ?

Oh non ! C’est pire que ce que je croyais ! J’en avais entendu parler mais je ne voulais pas y croire ! Certains ont maintenant la faculté d’être invisible… invisible certes mais pas invincible !

Je chuchote à mon partenaire de chasse mon doute.

D’un regard, nous convenons qu’il est temps d’agir et tout de suite, je m’empare d’une pierre. Je ressens une certaine excitation dû à l’adrénaline  qui sévit toujours avant une attaque. Je regarde encore Jerry quand il lance la première pierre sur le barman dont la réaction ne se fait pas attendre.  Je balance aussi une pierre, puis une autre. Je lance sans vraiment regarder, essayant de repérer le plus de projectile possible mais nous sommes bientôt à cours de pierre et Jerry me prend par la main pour s’enfuir au moment où je réalise que le barman ne fait plus que nous gueuler dessus, mais il s’élance à notre poursuite.

- Oops ! Merde !

Main dans la main, nous courons jusqu’à être en sécurité, quoi que ce terme est relatif, et à bout de souffle.

- Tu es rapide ! J’ai eu de la difficulté à suivre ton rythme !

Je ne suis pas en forme.

Tout comme Nathan, je suis penchée vers l’avant, mains sur mes genoux et j’étire le cou pour regarder derrière lui pour voir si le polymorphe nous poursuit toujours.

- Non, je crois qu’il a abandonné mais nous ne devrions pas trainer ici. Tu connais un endroit  pour se planquer ?

Je ne connais pas trop bien les alentours et je préfère m’en remettre à Jerry pour  nous orienter. Après tout, c’est lui le leader de notre brigades, vaut mieux lui laisser les décisions.  Un groupe de personne passe près de nous, je les vois se retourner et nous regarder en murmurant.

- Je n’ai confiance en personne… T’as vu, comment ils nous ont regardés ? Je me sens comme Aunt Betty, quand elle sort de son parc !

Ça ne doit pas être très loin de ce genre de regard, ce qu’elle vit au quotidien, la pauvre vieille femme qui traine dans le parc.

@ Billy Lighter

Mon Dieu – nous étions à court de munitions ! Le barman polymorphe nous fonçait maintenant dessus malgré nos attaques répétées et infaillibles ! Mac-Angel y avait – pourtant – mis tout son potentiel ! Seulement, cet alien polymorphe et son allié invisible étaient invincibles !

Mon Dieu !!! Il fallait fuir tout de suite !!!

Nous avions couru main dans la main très loin de l’alien qui voulait avoir raison de nous ! Il voulait tuer notre Ligue des Justiciers dans l’œuf – c’était ignoble !! Nous nous étions arrêté dans un rue qui semblait sécurisée – il n’y avait aucun alien dedans. Mac-Angel me trouvait rapide !

-Oui, c’est une de mes pouvoirs, dis-je essoufflé. Tu as sûrement des pouvoirs cachés toi aussi.

Elle était très essoufflé Mac-Angel. Elle avait peut-être besoin d’entrainement… Certain super-héros ont besoin d’un entrainement de super-héros. J’en avais suivi un en TIG – c’était très difficile !

Seulement, avant l’entrainement, il fallait voir si l’alien polymorphe nous suivait toujours. Mac-Angel m’avait assuré que nous – nous étions sauvés pour le moment ! Il nous fallait un endroit où nous caché maintenant !

-Oui ! Chez moi, dis-je en me redressant après avoir repris mon souffle. Ma mère travaille ce soir. On sera en sécurité dans la chambre !

Ma mère faisait la nuit – comme tout le monde. Ma chambre était assez grande pour héberger Mac-Angel et moi. Elle pourra voir mes posters de Queen et de Captain America !!! Elle va être éblouie !

J’avais arrêté de respirer quand un groupe de gens était passé près de nous… C’était peut-être des aliens polymorphe qui faisaient des rondes – il fallait être prudent. Si on ne bougeait plus on arrivera à être invisible et ils ne nous verront pas. Ils avaient murmuré des choses en passant devant nous – mon Dieu, surtout ne bougeons pas !

Ils étaient passés et Mac-Angel avait dit qu’elle ne faisait confiance à personne. Elle se sentait comme Aunt Betty ! Mon Dieu – elle connaissait cette star qu’était Aunt Betty. Mac-Angel faisait vraiment partie des initiés ! Elle méritait largement sa place dans ma Ligue. Je me demandais bien comment je ne l’avais pas rencontré avant.

-Oui, Aunt Betty sait que le monde est dangereux tout comme nous, dis-je en regardant Mac-Angel. La ville est infestée de monstre dont il faut se méfier. Comme tu le dis, on ne peut faire confiance à personne, rajoutais-je sérieusement.

J’avais pris Mac-Angel par la main.

-Viens, partons d’ici !, dis-je en marchant vers un taxi.

J’avais appelé le taxi et il s’était arrêté – je ne prenais plus le bus depuis que j’avais vu mon compte en banque rempli. Il nous avait conduit jusqu’à la maison et je l’avais payé.

-Voilà chez moi, dis-je très fier. On a la maison pour nous tout seul, c’est pas beau ça ?

Je nous avais emmenés à l’intérieur et j’avais pris une bouteille de coca dans le frigo pour qu’on puisse se la partager dans ma chambre. J’avais pris des cookies aussi.

-Coca et cookies ! Le meilleur repas après une chasse suivi d’une fuite, dis-je en souriant.

Je nous avais fait monter à l’étage dans ma chambre. Mac-Angel pouvait voir mon mur décorer de poster de Queen et de divers super-héros. Je m’étais assis sur le lit – il était moelleux !

-C’était une drôle de chasse… Mais au fait… Ça fait combien de temps que tu chasses ? Tu as quel âge en fait ? Howie est plutôt vieux alors, dis-je en souriant.

@ Billy Lighter

Le barman polymorphe ne nous suit peut-être plus mais ça ne veut pas dire que nous sommes hors de danger pour autant ! Si ça se trouve, il est allé rameuter de l’aide et nous tomberons dans un guet-apens  d’ici peu. Il faut reprendre notre souffle et réfléchir à un plan d’attaque parce que la nuit risque d’être longue si nous continuons de fuir à l’extérieur.

Des endroits sur, il en pleut pas des masses non plus.

Aussi bien dire que nous sommes dans la merde et que c’est foutu d’avance. Surtout quand passe près de nous une bande de jeunes, presque invertébrés et qui nous regarde drôlement, un truc à faire sentir le jugement, comme doit le subit cette pauvre folle adorable d’Aunt Betty !

Jerry suggère qu’on aille chez lui et   je vote pour cette proposition.

- Toi, là,  tu la connais comment, Betty ?

Ça m’intéresse d’apprendre comment il l’a rencontré. Elle et moi, ça remonte. Une fois Howard m’avait laissé planté dans le parc, pour aller boire avec des potes ou peut-être qu’il avait suivis une fille, j’sais plus trop mais elle s’était approché de moi et elle m’avait fait rigoler avec des pigeons qui l’écoutent au doigt et à l’œil.

- C’est comme une maman pour bien des gens, c’te vieille folle !

Betty  s’en offusque pas, qu’on l’appelle la vieille folle. Et puis moi je le dis avec amour et respect.

- Elle est marrante !

Et odorante.

Nous prenons place dans le premier taxi stationné non loin et, les indications données, roulons jusqu’à la maison, quartier-général  et cie de Jerry.  Une maison qui ressemble a tant d’autre et c’est pour ça que c’est génial de faire son QG là ! Personne n’en douterait jamais.

Il est brillant ce mec !

- Oh ! Miam ! Je meurs de faim ! Mon ventre gourmande depuis tout à l’heure, tu l’entends pas ?

Je crève de faim plutôt !

La chambre de mon nouvel ami ressemble… à une étrange combinaison de chambre de gamin de 7 ans et celle d’un jeune adulte. C’est probablement une stratégie visant à tromper l’ennemie.  
Un génie que je vous dis !

Je m’assois sur le plancher devant lui, qui a choisit de s’installer sur son lit. Je croque dans un cookie puis prends une longue gorgée de coca et le mélange des deux fait comme une brou dans ma bouche, difficile a avaler et quand j’y parviens, ça me fait rigoler et roter.

- Pardon !  Heu…. J’en sais trop rien… je crois que c’est depuis toujours. Avec un demi-frère comme Stone faut être aux aguets tout le temps tu sais !

On ne sait jamais quelle bizarrerie il pourrait nous sortir et surtout, quand ! J’aimais bien leur foutre des coups de pieds dans les tibias quand j’étais haute comme trois pommes puis plus tard, leur mettre des pétards allumés dans les poches à leur insu et admirer le chef d’œuvre à distance.
C’est ce que je raconte à Jerry avant de lui demander la même chose.

@ Billy Lighter

Mac-Angel connaissait Aunt Betty – c’était merveilleux ! Nous avions un point commun supplémentaire ! C’était la femme de ma vie !

-Oh, je l’ai rencontré il y a longtemps quand je me promenais dans le parc. Je fuyais l’inspecteur Keller et j’ai couru jusqu’au parc où Aunt Betty nourrissait ses pigeons avec Louise. C’est mon amie, maintenant, dis-je fier.

Mac-Angel avait raison – Aunt Betty était une maman pour bien des gens.

-Oui ! C’est la personne la plus drôle de L.A. !, dis-je avec un grand sourire.

Nous avions fui en taxi après notre conversation sur Aunt Betty. Nous devions aller nous réfugier chez moi à l’abri des aliens polymorphes et des représailles du barman qui semblait être un de leurs chefs.

On était arrivé entier et j’avais pris de quoi manger dans l’armoire – des cookies et du coca, c’était un plat de vrais super-héros !!! J’espérais que Mac-Angel apprécie sinon j’avais aussi des pizzas surgelées dans le frigo. Mac-Angel avait très faim !

-Mon Dieu, moi aussi, dis-je en embarquant le coca et les cookies.

Je nous avais emmenés dans ma chambre qui était l’équivalant de la Batcave – en mieux car personne ne pouvait se douter que c’était une Jerrycave ! Je m’étais assis sur le lit et Mac-Angel sur le sol. J’avais pris un cookie et du coca que j’avais commencé à manger. Mon Dieu – que c’était bon !!!

Mac-Angel chassait les aliens et autres créatures depuis toujours. Elle avait Howie comme demi-frère alors c’était normal. Mon Dieu, c’est vrai qu’Howie attirait les ennuis aussi sûrement que Tante May ou Loïs Lane ! Pourtant, il ne semble pas croire mes histoires d’aliens qui pourtant son vraies.

-Oh oui, depuis que je fréquente Howie, je vois de plus en plus d’aliens polymorphes ! Il les attire comme un aimant !, dis-je en faisant de grands gestes. Mais tu sais ce qui est le pire ? C’est qu’Howie ne m’a jamais parlé de toi alors qu’il a la sœur la plus jolie et la plus héroïque de l’histoire des sœurs ! Il m’a déjà parlé de son frère une fois… Non en fait, il ne m’en a jamais parlé mais il parle de lui parfois dans son sommeil !

Mac-Angel m’avait raconté comment elle combattait les aliens quand elle était plus jeune et comment elle le faisait maintenant – elle utilisait des pétards, mon Dieu, quel courage !

-Oh les pétards ! J’adore, dis-je admiratif. Moi, je leur lance des cailloux dessus en général. Ou mon poing. J’ai déjà tapé sur androïde avec mon poing ! C’est très efficace ! Il a appelé la police mais je suis parti avant qu’elle n’arrive… La police m’a déjà eu plusieurs fois mais pas pour ça…

Me faire avoir m’avait permis de me faire des amis – dont l’inspecteur Keller.

-Mais en dehors d’être une super-héroïne, tu fais quoi ?, demandais-je curieux.

@ Billy Lighter

Maintenant que nous sommes à l’abri dans la chambre de Jerry, je me permets de retirer mes running shoes et de m’installer à même le plancher de sa chambre. Je ne suis pas très en forme et cette course ma grave tué les jambes ! La décoration est éclectique comme si Jerry ne lâchait pas l’enfance mais était rendu trop grand pour s’y attarder.

Ça a son charme.

Je dévore les cookies autant qu’il y en a tout en buvant mon coca et en lui racontant comment moi je m’y prends pour chasser les indésirables, comme je les appels. Je n’ai pas eu trop le choix de leur trouver un nom politiquement correct parce que ma mère refuse d’entendre parler du danger des alien polymorphe en tout genre et remet toujours ça sur le dos de mon demi frère, même si y’a un bail que je ne l’ai pas vu.

D’ailleurs, je ne suis pas surprise que mon nouvel ami n’ait jamais entendu parler de moi.

- Ouais ben on ne parle pas l’un de l’autre comme d’un frère et d’une sœur c’est… c’est… s’est Howard, quoi ?! Lui et moi  ça tient plus de l’amitié obligé que du lien de fraternité, tu comprends ?

C’est pas plus mal de toute façon il fait ses choses, je fais les miennes et puis quand on se voit c’est cool, quand on se voit pas, on s’ennuie pas.
Voilà.

Il pique ma curiosité avec son histoire de policier qui l’a pincé mais pas pour la chasse à l’androïde.

- Raconte ! Tu peux pas commencer une histoire sans la finir, quoi !

Je rigole en terminant mon coca puis j’hausse des épaules parce qu’il me questionne sur  ce que je fais quand je ne joue pas à la super héroïne.

- Rien de bien glorieux. Je me cherche du travail en fait. Moi, ce qui me passionne, c’est la pyrotechnie et tout ce qui se rapproche de ça. Faire éclater des pétards, savoir quel effet il va produire, en combien de temps il va exploser, tout ça… c’est ma passion !

Sauf que, bah ! Ça ne court pas les rues les demandes d’embauches pour ce genre de chose. Ça fait bien chier ma mère en plus que je ne démorde pas  de cette idée pour laquelle elle est en désaccord. Je crois qu’elle préférerait savoir que je traine avec Howard plutôt que de me savoir continuer d’espérer pouvoir vivre de ma passion.

- Tu sais, parfois je rêve de trouver le repère des polymorphes et d’y faire exploser le plus gros des pétards possible ! Ils en prendraient une sacré peur et peut-être qu’ils comprendraient que ça sert à rien de vouloir nous envahir !

Mais, pour ça, faudrait déjà le trouver leur repère secret c’est pas comme s’il y avait un écriteau devant qui disait  ‘’ Recrutement Des Aliens Polymorphes, Apportez Votre C.V. ’’.

@ Billy Lighter

Mac-Angel n’était pas vraiment proche d’Howie. Ils étaient obligés d’être amis parce qu’ils étaient frère et sœur – comme j’étais obligé d’être l’ami d’Howie parce qu’il était mon collègue. Nous étions, elle et moi, lié à Howie sans le vouloir. Nous devions faire avec lui – c’était ainsi.

-Mon Dieu oui, je comprends, dis-je en secouant ma tête. Je dois aussi être l’ami d’Howie parce qu’il est dans mon groupe.

Mac-Angel aimait quand même bien Howie et moi aussi. Il était un peu bête et naïf – il ne croyait pas aux aliens polymorphe – mais il fallait le pardonner.

Nous avions échangé nos techniques pour battre les aliens polymorphes. Mac-Angel avait une puissance de feu insoupçonnée ! Elle était bien plus puissante que Ron – il va être jaloux ! Je lui avais – moi – avoué avoir eu affaire à la police et Mac-Angel voulait en savoir plus.

-Oh je me suis fait avoir plusieurs fois ! Une fois c’était parce que j’avais emprunté un biscuit dans un magazine. Tu savais qu’emprunter était du vol, toi ?, demandais-je choqué encore par cette vieille histoire. Une autre fois c’est parce que je chantais Queen dans la rue très fort…, rajoutais-je avec toute l’innocence du monde dans le regard. Je ne savais pas que chanter était un crime.

J’avais fait d’autres choses du même acabit où j’étais tout aussi innocent – les policiers exagèrent parfois… Même s’il y en a des plus ou moins gentils comme Damian Keller. Vous saviez que son frère chantait pour BleedingHeart ? Mon Dieu, le monde est petit !

Mac-Angel – en dehors de son rôle de super-héroïne – n’avait pas d’emploi. Elle aimait la pyrotechnie et faire éclater des pétards ! J’étais en admiration total devant Mac-Angel et sa passion.

-Mon Dieu, c’est beau, dis-je avec un grand sourire. Je connais des gens qui travaillent pour mon groupe et qui font péter des trucs à chaque concert ! Je pourrais leur parler de toi ! S’ils t’engagent, on se verra tout le temps, dis-je tout heureux d’avance.

Mac-Angel voulait faire le plus beau métier du monde – celui de faire péter des choses.

Ma coéquipière rêvait de pouvoir faire péter le repère des polymorphes pour qu’ils comprennent qu’ils ne pouvaient pas nous envahir comme ça. Moi aussi j’ai toujours eu ce rêve !!!

-Je rêve de ça aussi !, dis-je avec un grand sourire. Un jour on trouvera leur repère ! Ils vivent sûrement dans un grande tour. Je les suspecte Jimmy Reed d’être leur chef, dis-je comme ça d’un coup.

Il avait une tête de polymorphe ce type-là – c’est l’impression que j’avais en le voyant dans les magazines.

J’étais descendu du lit pour me mettre assis en face de Mac-Angel. Elle avait de très beaux yeux – mon Dieu !

-Un jour, toi et moi, on les renverra d’où ils viennent !, dis-je comme un serment.

C’était une promesse d’un super-héro à un autre !

@ Billy Lighter

Cool par association.

C’est un peu comme ça que je vois ma relation avec mon frère.  On ne s’est pas choisit, on fait avec et on profite de ce que ça nous apportes même si en général ça m’apporte plus d’emmerde que d’autres choses. Quoi que l’inverse doit aussi être vrai… j’sais pas trop je ne me suis jamais arrêtée à y réfléchir.

Jerry, lui il est prit avec dans leur groupe. C’est un peu merdique parce que mon frère est très fermé d’esprit sauf quand il s’agit de ses propres idées.  Là, il peut les avoir très, très larges !

Toujours assise sur le sol de sa chambre, j’écoute Jerry me raconter ses déboires avec la police et nous poursuivons la conversation sur notre passion commune jusqu’à ce qu’il me demande ce que je fais quand je ne défends pas notre ville contre les polymorphes.  

Mon parcours n’est pas glorieux comme le sien, mais je lui confis quand même  en quoi consiste ma véritable passion. Ça semble l’impressionner et je souris. Ça me fait un petit je-ne-sais-quoi d’agréable de le voir me regarder comme si j’étais le p’tit bout de femme le plus fascinant qu’il ait rencontré.

- Pour de vrai ? Oh ! Wow ça serait trop fun que tu leur parles de moi !!

Et dire que mon frère lui, il n’a jamais pensé à ça et qu’il suffit que je parle un peu avec Jerry pour que ça lui traverse l’esprit !  Si je m’étais déguisée en bouteille de vodka, j’aurais peut-être eu l’attention d’Howard assez longtemps… quoi que s’il avait eu envie de me dévisser le goulot j’aurais eu mal au cou longtemps !

- Travailler ensemble ça serait le top ! Nous pourrions surveiller ensemble; on fait une super équipe déjà toi et moi !

Oh ouais ! L’idée me branche plutôt vraiment bien !

- Jimmy Reed ? C’est pas… le mec là… le grand patron… merde j’ai un blanc… on dirait qu’il a un bâton de coincé dans l’cul ! Moi aussi je suis certaine qu’il est pas net ! Il doit communiquer avec les polymorphes et il les a à son service !

J’sais pas mais moi les gens qui ont trop de pognons et de temps libre, je trouve ça suspect. Je n’ai que ça à en dire !

Jerry me rejoins sur le plancher de sa chambre et je rougis quand il dit qu’à nous deux, un jour, on saura les exterminer. En glissant mes mains dans les siennes, je m’étire pour l’embrasser sur la joue.

Sur la joue, hein ! Parce que… ben c’est quand même  la première fois que je le rencontre.

- J’vais devoir rentrer avant que ma mère s’inquiète, genre, à mon âge elle râle encore sur tout parce qu’elle dit que je traîne dans les rues, que je gâche mon potentiel, les chansons ennuyante des mères !

J’ai vraiment pas envie de partir.

- Demain, tu veux qu’on se donne rendez-vous et qu’on aille faire un tour pour voir si on trouve des indices sur l’endroit où ils se réunissent ?

@ Billy Lighter

Oh ça serait tellement bien si Mac-Angel pouvait travailler avec les roadies qui font péter des trucs à chacun de nos concerts ! Je la verrais plus souvent et nous pourrons combattre les polymorphes partout dans le monde – Mon Dieu, ça serait tellement épique !

-Oh oui pour de vrai !, dis-je avec enthousiasme. Je parlerais à tous les roadies de toi !!!

A Tim aussi – car c’est lui mon manager. Quand je lui ferais une description de qui est Mac-Angel, il l’engagera en fermant les yeux tellement la prendre avec nous est l’évidence même !

Mac-Angel était tout aussi enthousiaste que moi – elle nous voyait déjà surveiller le monde ensemble.

-Oui ! On forme la meilleure équipe du monde, dis-je tout heureux.

On allait faire la guerre aux polymorphes et – à nous deux – il y avait de grandes chances qu’on l’emporte ! Seulement, j’avais fait part de mes soupçons sur Jimmy Reed que je pensais être leur chef. Jimmy Reed était le chef de BSC mais aussi des polymorphes – c’était quasi certain ! Mac-Angel était d’accord.

-Mon Dieu oui, c’est un gros coincé, dis-je alors que je n’avais jamais parlé à Jimmy Reed. Il les contrôle même par la pensée, j’en suis sûr ! Si nous voulons frapper fort, il faudra frapper Jimmy Reed !, rajoutais-je sûr de moi.

J’étais sûr qu’on arrivera à les exterminer tous – il le fallait pour le bien de la Terre ! J’avais rejoint Mac-Angel sur le sol et elle m’avait embrassée sur la joue. Mon Dieu, je rougis ! Elle devait déjà partir parce que sinon sa mère allait s’inquiéter.

-Les mères sont toutes les mêmes, dis-je un peu déçu. La mienne aussi s’inquiète pour rien…

Seulement, Mac-Angel voulait me revoir demain. Mon Dieu, c’était la première fille dans l’Univers tout entier qui voulait me revoir !

-Oh oui !!, dis-je tout heureux. On a qu’à se donner rendez-vous au Dizzy Warhol. De là on pourra partir en reconnaissance !

Je m’étais levé d’un bond.

-Je vais te raccompagner jusqu’à la porte, dis-je en souriante. On ne sait jamais ce qu’il peut arriver dans l’escalier !

J’avais très envie de la raccompagner et de recevoir encore un bisou sur la joue !

@ Billy Lighter

Travailler avec Jerry ça serait la consécration ultime sur tous les points.  Nous pourrions faire la guerre aux polymorphes tout en passant beaucoup beaucoup de temps ensemble et pendant que lui il chantera, moi je pourrai faire péter des trucs ! Ou simplement en transporter mais ça serait quand même trop top mega cool !

Et à nos deux cerveaux allumés, nous pourrions mieux observer des gens que l’on suspecte. Bon ok pas Jimmy Reed parce qu’il n’a pas rapport avec nous mais n’empêche que nous pourrions avoir des yeux partout.

Puis ce qu’il me raconte  sur Reed fait du sens. Beaucoup de sens. Un jour, faudra qu’on aille espionner vers chez lui et  je suis certaine que nous trouverions un tas d’indices !

Je voudrais passer la nuit à échafauder des plans avec lui mais je sais que ma mère, même si je n’ai plus l’âge de me faire materner autant, sera furieuse si je rentre passé son couvre-feu ! Mon partenaire contre le crime semble lui aussi avoir une mère ultra protectrice et castrante!

- À qui le dis-tu ? Pfff Des fois je me demande pourquoi elle a fait couper le cordon si elle veut me tenir autant en laisse !

Mais de partir ne donne qu’un prétexte pour se revoir et Jerry et d’accord pour remettre ça demain, rendez-vous au Dizzy Warhol.

- J’y serai, compte sur moi !

Et je me levais tout comme lui qui se propose de me raccompagner.

- Ouais… les escaliers parfois ils peuvent être dangereux !

Pas tant que ça mais qu’est-ce que je ne dirais pas pour prolonger le plaisir de sa compagnie !

Et pour remonter, je glisse ma main dans la sienne, innocemment, l’air de rien et je ne le lâche qu’une fois sur le pas de la porte extérieur.

- Bon… alors… À demain…

Je me sens conne. Incapable de faire un geste pourtant c’est pas l’envie qui manque.
Puis je le regarde et plus je le regarde, plus je me dis que je ne devrais pas le regarder comme ça et plus je me dis que je ne devrais pas le regarder comme ça, plus j’ai envie de le regarder !

Je descends une marche du perron, je regarde la rue, personne ne s’y promène. Pas que j’ai la trouille, je marche toujours toute seule et je n’ai pas peur de me battre s’il le faut.

Sauf que… ah et puis merde hein !

Je remonte et embrasse Jerry sur la bouche.

Un vrai baiser pendant lequel, j’ai mes deux mains sur ses joues. Et quand le baiser prend fin, je dévale l’escalier de son petit perron avant de commencer à marcher puis de me retourner pour lui crier un :

- Bonne nuit !

@ Billy Lighter

Nous avions tous les deux des mères chiantes – c’était un autre point commun. La mienne était sans cesse désespérée par mon comportement alors que je suis un super-héros. Celle de Mac-Angel n’arrivait pas à couper le cordon – mon Dieu, nous n’étions pas sauvé avec ces deux-là ! Pourtant Mac-Angel n’a pas besoin d’être chaperonnée. C’est une héroïne courageuse et intrépide !

Seulement, Mac-Angel n’avait pas le choix – elle devait partir à cause de sa mère… Heureusement qu’on pourra se revoir demain. J’avais déjà envie de partir chasser les polymorphes avec Mac-Angel… Nous aurions déjà pu sauver presque tout l’Eastside rien qu’à nous deux si la mère de Mac-Angel avait coupé le cordon – mon Dieu, l’avenir du monde ne dépend que de peu de choses.

-Super !, dis-je heureux que Mac-Angel me retrouve demain au Dizzy Warhol.

Je voulais la raccompagner jusqu’à la porte d’entrée parce que les escaliers pouvaient parfois être dangereux. Il faut toujours se méfier des escaliers – même s’ils sont un très bon prétexte pour rester un peu plus avec Mac-Angel. Je l’aimais beaucoup ! Elle est la plus belle créature que j’ai vu de ma vie – pourtant, j’ai eu une vie remplie !!!

Elle m’avait pris la main – mon Dieu ! – et on était descendu comme ça. J’avais entremêlé nos doigts. Je voulais les laisser comme ça mais on était arrivé devant la porte. Mon Dieu, déjà ? C’était déjà l’heure de se dire à demain ?

-Oui, à demain, dis-je en lâchant doucement sa main.

Mon Dieu elle était trop gentille et trop belle ! Seulement, je devais la laisser partir – pour aujourd’hui. Elle avait descendu les marches et était revenue pour m’embrasser. Mon Dieu ! J’avais fermé les yeux – j’aimais ça. C’était le meilleur baiser que j’avais échangé avec une fille. Nous l’avions prolongé et fait durer.

Il s’était terminé un peu trop vite – j’aurais voulu qu’il dure longtemps encore ! Seulement, on n’avait plus d’air… En plus, Mac-Angel devait partir.

-Bonne nuit, dis-je tout rouge et en lui faisant de grands signes.

@ Billy Lighter