Even The Best Can Lose [1978][PV Vanessa][Hot][Terminé]
Daniele Ricci
Date d'inscription : 28/09/2013
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Who Am I? Age: 43 ans Date de naissance: 24 juillet 1942 Localisation: Villa Ricci Birth place: Rome en Italie Je suis: le meilleur Song: Back In Black - AC/DC
Sujet: Even The Best Can Lose [1978][PV Vanessa][Hot][Terminé] Ven 18 Mai - 20:47
Even The Best Can Lose ft. Vanessa Cartray
C’était encore jour de festivité à la villa Ricci – comme toutes les semaines à vrai dire. Comme d’habitude, je me pavanais entre les personnes venues faire le fête sous le mantra sexe, drogue et rock n’roll. Parce que les fêtes à la villa Ricci, ce n’est que ça – pour le plus grand plaisir des amateurs de musique et de débauche. On y retrouvait toutes les classes sociales étant donné que la villa était ouverte à tous dans la mesure de ses capacités. C’était là la force de mes fêtes !
C’est ainsi qu’en grand maitre des lieux je me montrais au commun des mortels regardant tous ces gens qui se bourraient la gueule à mes frais et en mon honneur. Dans un coin, Jessica Hill – qui ratait rarement une de mes fêtes – cherchait déjà à mettre le grappin sur un homme d’affaire dont j’avais oublié le nom. Une scène courante des fêtes de la villa Ricci. Seulement, si elle arrivait à ses fins, je ne risquais pas de l’avoir dans mon lit aujourd’hui. Ce n’est pas grave ! Je n’avais pas envie de Jessica aujourd’hui – ça devenait un peu redondant.
Aujourd’hui, j’avais envie de défi – c’est aussi pour cela que je me pavanais de la sorte au lieu de m’assoir quelque part pour siroter mon whisky. J’avais envie d’une femme qui n’allait pas me tomber dans les bras avant même que je n’arrive à sa hauteur. Putain, j’allais devoir chercher pour trouver – ici – ce genre de fille...
Seulement, je ne devais pas désespérer ! -Monsieur Ricci…, dit une voix de femme derrière moi.
Je m’étais retourné – whisky en main – vers la jeune fille qui m’avait interpellée. Elle semblait vraiment jeune et impossible de mettre un nom sur son visage. C’est tout le problème d’avoir sa villa ouvert à tous – il y avait parfois de parfaits inconnus qui s’incrustaient.
-On se connait ?, demandais-je au cas où.
Elle avait rougi et sa tête ne me disait vraiment rien – une inconnue, donc !
-Non… Je…, bafouilla-t-elle. Je voudrais savoir si vous voudriez m’entendre jouer de la guitare et chanter. Je fais ça dans la rue d’habitude… J’essaye de vivre de ma passion mais… On m’a dit que j’aurais peut-être une chance en venant ici…, dit-elle toute timide et en regardant le sol.
Elle était jeune – très jeune… - et était venu jusqu’ici pour tenter sa chance d’obtenir un contrat avec le meilleur manager de Los Angeles… C’était gonflé – j’admirais le courage ! Seulement… -Tu as quel âge, petite ?, demandais-je avec un sourire en coin.
Première question avant même d’écouter ce qu’elle avait à me montrer. La gamine était rouge comme une pivoine et ça empirait.
-J’ai… 15 ans…, dit-elle encore toute timide.
J’avais éclaté de rire. Putain, 15 ans ! Que croyait cette gamine ? Que j’allais engager une môme ? Jamais de la vie !
Elle était dans ses petits souliers.
-Tu as 15 ans et tu voudrais un contrat avec le meilleur manager de L.A., c’est ça ?, dis-je en essayant de ne pas repartir dans un fou rire. -Oui…, dit-elle les yeux rivés vers les sols et les dents serrées.
Les gosses – je vous jure.
-Désolé mais, je suis manager, pas gardien d’enfants, dis-je avec un sourire en coin. Et ma villa est interdite aux gosses de moins de 18 ans. C’est une règle tacite.
La gamine n’avait rien à faire ici – ce n’était pas une pouponnière ma villa.
-Mais… Monsieur Ricci… S’il vous plait… Laissez-moi une chance, dit-elle les larmes aux yeux.
Putain, voilà pourquoi je n’aimais pas les gosses – ça pleure tout le temps !
-Dans trois ans. Reviens me voir dans trois ans. Là, on pourra discuter, dis-je catégorique. En attendant, retourne chez tes parents.
Elle avait commencé à sangloter – oh non putain ! -Mais… J’ai envie de vous montrer maintenant…, dit-elle en pleurant. S’il vous plait ! Je mérite une chance ! Je suis doué, je vous le jure…, insista-t-elle en m’attrapant le bras pour presque me supplier.
Les gosses – ils croient tous que s’ils pleurent, ils auront ce qu’ils veulent.
-Non ! Pas 18 ans… Pas de contrat, gamine ! Fin de l’histoire ! La sortie est là, dis-je en montrant la sortie de mon jardin.
Oh Vanessa Cartray ! C’est elle que je venais de repérer non loin de la sortie du jardin qui menait au devant de la villa au moment où j’avais tourné la tête. Mon italo-américaine favorite ! S’il y en avait bien une que je n’avais jamais encore eu dans mon lit – malgré mon envie – c’était bien elle.
Seulement, j’avais une gamine à me débarrasser…
-Tu m’excuseras, gamine mais j’ai à faire ailleurs, dis-je réussissant à lui faire lâcher ma manche.
Je m’étais dirigé vers Vanessa – la gamine, elle, me suivait toujours…
-Vanessa !, dis-je avec un grand sourire et les bras écarté. Come va, bella ? Ça faisait longtemps que je ne t’avais plus vu à une de mes fêtes, ça fait plaisir !, dis-je en venant lui faire la bise.
J’avais rencontré Vanessa il y a quelques années lors d’une interview. Nos origines italiennes nous avaient rapprochés – même si je pouvais aisément lui reprocher d’être Sicilienne.
La gamine – qui m’avait suivi jusqu’ici – essayait d’attirer mon attention. -S’il vous plait, Monsieur Ricci…, disait la gamine en tirant sur ma manche – sale mioche.
Ignorons-là ! Elle finira par s’en aller…
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Dernière édition par Daniele Ricci le Ven 13 Juil - 17:58, édité 2 fois
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Sujet: Re: Even The Best Can Lose [1978][PV Vanessa][Hot][Terminé] Sam 19 Mai - 17:39
Even The Best Can Lose ft. Daniele Ricci
Dans la belle ville de Los Angeles tout se savait, surtout lorsqu’on était au sein même des médias comme moi, journaliste au très prisé magazine : Guitar & Pen. Je faisais partie de leur équipe depuis presque deux ans et j’avais pu exercer tout mon talent dans les interviews et à travers l’écriture de mes articles. Les mots étaient importants et dans mon métier, mes collègues savaient en jouer et en user. J’avais pu être témoin de faux articles de presse rien que pour faire le buzz, rien que pour attirer et épater les fans à l’affût du moindre petit détail sur leurs idoles. Ma mère, c’est d’elle que je tenais ma vocation, m’avait toujours expliqué que le plus important dans chaque métier, c’était le cœur et l’âme que nous y mettions. J’en avais fait mon leitmotiv depuis mon entrée à l’école de journalisme et après, lors de mes premiers boulots comme pigiste. Je n’étais pas naïve même si le mon métier et encore plus celui des célébrités étaient souvent fait de faux et de manipulations. Je n’avais jamais accepté de pot-de-vin, ni je n’avais couché pour obtenir une interview. Rien n’avait été facile, mais je m’étais imposée de cette manière : par mon professionnalisme et l’authenticité de mon travail. Et j’en étais très fière.
Mais revenons à nos moutons, à ce qui nous intéresse aujourd’hui …
Comme je le précisais un peu plus haut, tout se savait si on prêtait attention aux informations qui nous venaient tout en y faisant aussi le tri. Et l’une d’elles avait attiré mon attention. Daniele Ricci, THE manager, ouvrait une nouvelle fois (c’est à dire quasiment toutes les semaines) sa villa pour des festivités inoubliables. Ce résumé-là n’était pas de mon fait, mais je suivais assez les articles de mes autres collègues et je m’intéressais aussi aux autres magazines peoples et plus professionnels pour cela. Je n’avais jamais mis les pieds à la villa Ricci. Par contre, je connaissais son propriétaire pour l’avoir plusieurs fois interviewé. Je me souvenais encore de cette première fois où j’étais entrée dans son bureau. Cela ne faisait que quelques mois que j’avais été embauchée à Guitar & Pen et mon patron m’avait offert l’un des premiers grands défis de mon début de carrière. Daniele Ricci ne s’était pas attendu à l’arrivée d’une nouvelle journaliste dans son bureau et il pensait qu’il ne ferait qu’une bouchée de ma petite personne. Il avait vite découvert que mes origines Siciliennes jouaient en ma faveur et que j’étais capable de lui tenir tête sans céder à son charme ravageur. Oui, parce que comme tout Italien, Daniele Ricci était un séducteur dangereux, ce qui le rendait délicieusement fascinant et troublant. Il ne fallait pas oublier dans cette équation que j’étais moi aussi une Latine et que je possédais un caractère fougueux et entier. Nous avions appris à faire connaissance. Des échanges mêlés d’un jeu qui n’était qu’à nous, celui du jeu du chat et de la souris, celui qui croquerait l’autre en premier. Savoureux.
En cette belle journée, j’étais de repos et si habituellement, je m’installais par terre, le dos calé contre mon canapé et ma machine à écrire posée sur la table basse pour écrire mes nouveaux articles et les idées qui me passaient par la tête, j’avais décidé aujourd’hui, d‘aller rendre visite à Daniele. Il m’avait invitée de nombreuses fois et j’avais décliné toutes ses invitations. Il n’avait plus insisté, et ce fut à ce moment-là que mon imagination entra en fusion avec une idée divine : le surprendre. Je terminai mon verre de jus de fruits et je filai dans ma chambre pour chercher la tenue à porter pour cette fête. Daniele me répétait souvent que j’étais bien trop stricte dans mes tenues de journaliste. C’était plus ou moins le cas, même si j’y ajoutais toujours une petite touche féminine. Je n’avais aucune intention de me présenter en mini-jupe ou en tenues tape à l’œil pour faire des interviews. Encore une fois, c’était ma ligne de conduite. Devais-je la respecter pour me rendre à la villa Ricci ? Non, puisque je n’irais pas pour le travail. J’étais joueuse et mutine et mon sourire espiègle se dessina très rapidement sur mes lèvres quand je sortis de mon armoire une belle robe que je n’avais jamais porté. Une sorte de folie des achats quand je me lançais à la conquête des boutiques de LA. La robe extrêmement sexy, tout le contraire de mes tenues vestimentaires. Pourtant, en m’imaginant la tête de Daniele au milieu de tous ses invités, j’allais relever le défi de la porter. Et c’est ce que je fis …
Une heure après, le taxi m’arrêta devant l’entrée de la villa Ricci. Une entrée bondée par les voitures des invités garées un peu partout et même dans l’allée résidentielle. La musique retentissait ainsi que les éclats de rires et le chauffeur descendit de son véhicule pour m’ouvrir ma porte. D’ailleurs … Depuis quand un chauffeur de taxi ouvrait-il la porte à ses clients ? Depuis que la cliente portait une robe beaucoup trop échancrée. Il en bavait en me détaillant et moi je gardais très difficilement mon sérieux. Je ne pouvais plus reculer et mon petit jeu allait commencer. Je laissais le chauffeur à sa rêverie après lui avoir payé sa course et je pris la direction du petit chemin qui menait à l’entrée de la villa. Le jardin et la piscine étaient peuplés d’invités et la fête battait son plein. Au milieu de toute cette folie, j’allais devoir trouver l’homme qui faisait tourner la tête à toutes les femmes et qui déchaînait les jalousies chez les hommes.
Et quand on parlait du loup … Il montrait le bout de sa queue. Je tournai la tête vers la voix familière qui s’était élevée au milieu du brouhaha de la fête. Daniele se dirigeait à grands pas vers moi en compagnie d’une jeune fille qui paraissait être bouleversée. Je plissai le bout de mon nez, une manie que j’avais très souvent. Puisque je me considérais comme une joueuse, il était temps de le prouver. Je pris une grande inspiration et je me mis à marcher à sa rencontre en chaloupant des hanches. La vraie Latine. Mes yeux clairs ne le quittaient pas des yeux et je m’avançais avec une assurance qui m’étonnait. Heureusement que je n’avais pas encore bu une goutte d’alcool. L’alcool et moi, nous n’étions pas de grandes amies, car elle avait la fâcheuse idée de me désinhiber. Je me lovai dans ses bras qu’il avait ouverts pour m’accueillir et mes lèvres se posèrent doucement sur sa joue.
- Buongiorno mio piccolo cuore ! Volevo sorprenderti ! J’espère que tu m’excuseras mon arrivée sans t’avoir prévenu ? Je vais très bien et je ne te demande pas comment tu vas, il n’y a qu’à voir comment se déroule ta fête !
La jeune fille qui l’avait suivi et qui s’accrochait à la manche de Daniele, reniflait bruyamment et tentait d’essuyer ses larmes.
- Buon Dio ! Qu’as-tu fait à cette jeune fille pour la mettre dans cet état-là ? Mademoiselle, séchez vos larmes. Aucun homme sur cette Terre ne mérite votre tristesse. Je m’appelle Vanessa.
- Monsieur Ri … cci ne veut pas me donner une chance. Il … ne veut pas écouter … ma musique
Les sanglots de la jeune fille me faisaient mal au cœur. Mais je n’étais pas manager et je définissais le monde de la musique comme celui des requins où les plus forts survivaient et les autres se faisaient manger tout cru.
- Qu’est ce qui t’en empêche ? Si tu donnes un entretien à cette jeune fille, je serai ta cavalière jusqu’à la fin de la nuit. A moins que tu préfères me laisser entre les mains de tes invités ?
Le jeu ne sera pas aussi facile Monsieur Ricci … vous le savez bien, non ? Je penchai ma tête sur le côté en observant la réaction de Daniele. Mon sourire s’élargit et mes prunelles brillèrent d’un éclat mystérieux. Déjà l’un des invités de Daniele s’approcha de notre petit trio. Un homme que je ne connaissais pas, une trentaine d’années à vue d’œil.
- Daniele cache à ses invités des surprises appétissantes !
La tenue EXPLOSIVE de Vanessa:
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Sujet: Re: Even The Best Can Lose [1978][PV Vanessa][Hot][Terminé] Dim 20 Mai - 19:45
Even The Best Can Lose ft. Vanessa Cartray
Mamma mia – comment je pouvais résister à ça moi ? Vous avez vu la tenue que portait Vanessa ? Robe échancrée qui ne laissais que très peu de place à l’imagination concernant sa poitrine où mon regard s’était perdu le temps de faire le trajet jusqu’à elle. Ce n’était sûrement pas innocent de sa part et j’adorais ça ! S’il y a bien quelqu’un avec qui j’aimerais me retrouver dans mon lit c’était bien Vanessa et son charme sicilien. Parce que ce qui me manquais le plus de l’Italie, c’était les femmes qu’on y trouvait – splendides et au fort caractère.
Heureusement que certaines de ces perles venaient se perdre à L.A. – c’était le cas de Cartray. Vous avez vu son déhanché ? Elle me faisait craquer cette femme que ce n’en était pas possible.
Je m’étais bien rincé l’œil et – arrivé à sa hauteur – je l’avais pris dans mes bras et elle m’avait fait un baiser sur la joue qui m’avait fait un tout petit peu frémir.
J’étais encore plus conquis quand elle m’avait salué en Italien avec son petit accent de Sicile – un pur régal. Je sentais que la soirée allait prendre une allure beaucoup plus séduisante mais ça allait aussi être un défi que de faire craquer ma belle Italienne que je savais résistante à toutes mes avances – ça n’en sera que plus attrayant !
-Tu es toute excusée, dis-je avec une petit sourire. J’aime ce genre de surprise.
Le spectacle des courbes et de l’accent délicieux de Vanessa m’avait presque fait oublier la gamine qui tirait sur ma manche pour obtenir mon attention – putain, qu’est-ce que je pouvais détester les gosses… Elle reniflait et cherchait à attirer l’attention – j’étais prêt à parier que cette gosse était une gamine de riches, en plus ! Il n’y avait qu’eux pour tenter ce genre d’approche en pleurnichant quand ils n’obtenaient pas ce qu’ils voulaient !
Bien sûr, Vanessa avait – tout de suite – été sensible aux larmes de la gamine. Putain, elle lui avait même demandé pourquoi elle était dans cet état là et la vile créature de l’Enfer avait dit que je ne voulais pas lui donner une chance. Cette gamine risquait de me ruiner mon coup. -Ma… Elle exagère…, dis-je pour me défendre. Je ne lui ai rien fait…
Vanessa avait pris le parti de la gamine pour mon plus grand malheur. Elle s’était demandée ce qui m’empêchait de l’auditionner… Son âge – peut-être ? Le fait que je n’avais pas du tout envie d’engager une gamine ?
Seulement, ma belle Italienne avait plus d’un tour dans son sac et m’avait dit qu’elle serait ma cavalière jusqu’à la fin de la nuit si j’auditionnais la gamine… Putain – comment pouvais-je refuser ça ? J’en mourrais d’envie et elle le savait ! Elle était joueuse et savait comment jouer pour me faire perdre – le jeu et pied. Ses regards et sa petite mine mutine allait me faire craquer sur le champ – je n’avais vraiment pas envie de la céder à un autre ce soir. Il allait falloir que j’accepte pour la gamine – rien ne m’empêchera de dire que son audition est pourrie de toute façon.
J’avais été d’autant plus convaincu quand un de mes invités – un de mes collègue manager de BSC dont j’avais oublié le nom – avait fait remarquer ma « surprise appétissante ».
-Ouais ! Sauf qu’elle est prise, Douglas…, dis-je sèchement à l’encontre de l’intervenant.
-Je m’appelle Samuel…, répliqua-t-il vexé. Tu devrais le savoir, on se croise tous les jours chez BSC…
Je l’avais ignoré et il avait passé son chemin – non sans regarder intensément Vanessa qu’il semblait convoiter un peu trop à mon goût. C’est ça – dégage Samuel !
-C’est d’accord… J’auditionnerais la gamine, dis-je en faisant la moue et en regardant Vanessa. Va chercher tes instruments, gamine, rajoutais-je en soupirant et en regardant brièvement la gosse qui – toute heureuse – s’en était allé chercher ce qu’il lui fallait.
Mon regard s’était reposé sur Vanessa. Elle avait tiré sur un corde sensible pour me faire faire sa volonté – j’adorais et je détestais ça. -Tu sais que je n’engagerais jamais une gamine de 15 ans, Vanessa, dis-je en plongeant mon regard dans celui de ma belle Italienne. D’ailleurs, elle ne devrait même pas être à cette fête, cette gosse, mais…, dis-je en me mordant la lèvre et en posant mes mains sur les hanches de Vanessa. Mais j’avoue que je suis tenté par ta proposition et que ça serait bête de te laisser entre les mains de types comme Samuel. Comment tu définis le mot « cavalière », au fait ?
On savait quel jeu on jouait – on en connaissait tous les deux les règles. Mon but était – aujourd’hui – de gagner. Vanessa la savait.
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Sujet: Re: Even The Best Can Lose [1978][PV Vanessa][Hot][Terminé] Mar 22 Mai - 18:24
Even The Best Can Lose ft. Daniele Ricci
Le jeu de la séduction était un art universel qui liait les femmes et les hommes depuis la nuit des temps. Je ne me définissais pas comme une grande séductrice quand je voyais des femmes de tout âge sortir leur panoplie de chasseresse pour faire tomber les hommes entre leurs griffes avec tous les subterfuges qui pouvaient s’y associer. Le naturel était plus sincère et plus beau. J’étais capable d’être joueuse lorsque je savais que le partenaire qui me ferait face le serait tout autant. Daniele avait bien compris mon intention dès qu’il avait posé les yeux sur moi et sur ma tenue. Mes origines latines m’avaient poussée à jouer un jeu dangereux dont je connaissais parfaitement les règles. Je savais sur quelle voie je marchais et le regard de Daniele me confirmait que cette soirée allait être envoûtante à tous les niveaux. Le plus attrayant et le plus excitant était de faire monter l’envie par palier et le baiser sur sa joue était le commencement de cette folie qui nous submergerait totalement quand l’un comme l’autre nous arriverions au bout de nos limites. Sa voix chaude me caressa telle une plume sur ma peau que je pouvais sentir et tout mon corps se couvrit d’un voile léger de frissons.
- Alors, j’ai eu raison de venir à l’improviste et rien n’est plus beau que de te voir sourire et te surprendre.
Mais nous étions pour le moment pas tous seuls, surtout pas avec tous ces invités autour de nous et cette jeune fille qui tenait farouchement la manche de Daniele comme si sa vie en dépendait. Elle était si jeune, je lui donnais entre 15 et 16 ans, pourtant les talents se dénichaient à cet âge-là et c’était là aussi que les perles apparaissaient. Les passions explosaient dès l’adolescence, mais je ne pouvais pas me mêler des affaires de Daniele, je n’étais pas manager dans ce métier où les requins aux dents longues en étaient les rois. Ma fibre sicilienne avait néanmoins était la plus forte et j’avais demandé à Daniele de lui donner une petite chance. J’avais ajouté une touche supplémentaire à notre jeu qu’il ne pouvait pas refuser. L’adolescente nous écoutait avec un air presque ébahi, ne comprenant certainement pas tous les enjeux de notre échange. Mon Italien préféré, lui, le savait.
Une foule aussi immense que celle qui foulait la splendide villa ne pouvait pas passer à côté de son hôte bienveillant et un collègue de Daniele s’invita au milieu de notre trio insolite. Le caractère vif du maître des lieux avait vite fait de recadrer cet autre manager dont j’avais pu seulement écouter son prénom : Samuel. Il repartit sans ajouter d’autres mots. Je haussai les épaules et une moue espiègle se fendit sur mes lippes.
- Dois-je comprendre que tu ne comptes pas me laisser seule cette nuit ? Je n’ai même pas eu le temps de me présenter.
Il accorda enfin son attention à la jeune demoiselle qui s’empressa d’aller chercher ses instruments. Telle une fusée, elle disparut de notre champ de vision. Et tandis que nous attendions son retour, ses mains viriles se posèrent sur mes hanches pour m’attirer à lui. Mes mains flattèrent ses épaules très lentement et mes bras glissèrent autour de son cou. Tout mon corps se trouva plaqué contre le sien.
- Je sais bien que tu n’engageras pas de gamine de 15 ans, mais sans vouloir me mêler de ce qui ne me regarde pas, c’est à cet-âge là que les passions explosent. Elle n’a pas encore toute la maturité nécessaire, mais qui sait … avec le temps. Tu as peut-être là, une perle rare. Quant à la présence d’une telle jeune fille, tes agents de sécurité font mal leur boulot ou bien elle est très rusée et elle s’est faufilée dans ta villa.
Le mot « cavalière » le rendait curieux et je l’avais prononcé dans la perspective d’éveiller tous ses sens. Je penchai ma tête sur le côté en le détaillant comme rarement je le faisais. Non, je le faisais, mais plus discrètement. Ce soir, je n’allais pas me cacher pour m’enivrer de son regard et de ses lèvres. Même avec mes chaussures à talons hauts, je demeurais plus petite que lui. Je me hissai sur la pointe de mes pieds, ma joue effleura la sienne et mon souffle se perdit au creux de son oreille tout en lui murmurant ces quelques mots :
- Si je te disais tout Daniele où serait le plaisir de le découvrir ? Je vais te donner un seul indice : la nuit n’engendrera pas la fin, mais la passion.
- Moooooosiiiieur Riiiicciiiiiiiiiiiiiii ! Moooosiiiiieur Riiiicciiiiiiiii ! Hurla la jeune fille qu’on avait presque oublié durant ce laps de temps où nous nous étions perdus dans notre petite bulle. Je me reculai de lui, tout sourire aux lèvres.
- Voilà ! J’ai tout ce qu’il fauuuuut pour vous montrer ce que je saiiiis faiiiire !
- Bien, Monsieur Ricci, il est temps de nous conduire dans un endroit plus … calme et plus privé … pour écouter cette jeune fille, bien évidemment.
Un serveur s’approcha de nous et nous présenta son plateau rempli de verres. J’aurais bien aimé commencer par un cocktail sans alcool pour éviter d’être trop vite pompette. L’alcool avait le don de me désinhiber et j’avais encore le temps pour l’être. Mais apparemment, ce genre de boissons n’étaient pas compris dans la fête de Daniele. Je me résolus à prendre une coupe.
- Très bon choix Mademoiselle ! Un Spumante des caves spéciales de Monsieur Ricci !
- Tout ce que j’aime !
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Sujet: Re: Even The Best Can Lose [1978][PV Vanessa][Hot][Terminé] Mer 23 Mai - 21:00
Even The Best Can Lose ft. Vanessa Cartray
La surprise de voir Vanessa à ma fête était plus que belle. C’était certainement le premier acte d’un jeu qui allait se jouer toute la soirée – voire plus si j’arrivais à prendre l’avantage.
Seulement, les débuts de notre jeu étaient faussés par la présence d’une vile créature de l’Enfer qui désirait ardemment se faire auditionner par le meilleur manager du monde. Putain, il fallait que ce genre de désagrément arrive quand Vanessa était dans le coin – la chance n’était pas avec moi… Surtout que ma belle Sicilienne avait bien envie que j’auditionne la gamine – par pitié, très certainement ! – et m’y avait contraint en me faisant une proposition bien trop alléchante pour que je refuse. Une vraie démone, cette Vanessa.
J’allais devoir céder à la gamine – un mauvais moment à passer… Après j’aurais le loisir de pouvoir profiter de Vanessa et de tout ce que la soirée pourra nous apporter – en espérant remporter la partie.
J’allais envoyer la gamine chercher ce qu’il fallait – qu’on en finisse – quand cette bille de Samuel s’était incrusté dans notre petit groupe. Putain, il ne manquait plus qu’un trouble-fête de plus… Il suffisait de le vexer un peu pour qu’il ne tarde pas à partir – c’était une bonne chose de fait. Je n’aimais pas la façon dont il lorgnait sur Vanessa que je me réservais pour la soirée – voir la nuit ! – entière.
Ma Sicilienne m’avait offert une moue qui n’était pas sans me charmer. Elle avait capté assez facilement mes intentions. -Je ne vais pas te lâcher une seule minute, dis-je lui montrant bien que je prenais au pied de la lettre sa proposition d’être ma cavalière pour la nuit. Et pour les présentations, ça ne servait pas à grand-chose. Samuel n’est pas digne d’intérêt et il n’est pas assez digne pour avoir le droit de savoir ton nom.
Moi, je n’aimais pas mes collègues de chez BSC ? C’est faux – c’est eux qui étaient tous jaloux. Je les comprends… J’aurais Daniele Ricci comme collègue, je serais jaloux aussi.
Ceci étant dit, j’avais envoyé la gamine chercher ses instruments – pour son plus grand bonheur… L’attente ne serait pas longue mais j’allais en profiter pour m’approcher au plus près de Vanessa. Elle avait suivi mon mouvement et on s’était retrouvé collé l’un à l’autre. Le jeu de séduction commençait et j’avais l’avantage d’avoir un très bonne joueuse en face – rien que ça, ça me faisait frissonner. Je n’avais pas hésité à dire à Vanessa que je n’engagerais jamais une gamine de 15 ans. Elle avait – comme toute les Siciliennes qui se respectent – son avis sur la question. C’est à cet âge-là que les passions explosent ? Oui – certainement – mais il fallait prendre en compte de nombreux autres facteurs.
-Je laisse les talents non mûrs à mes collègues qui aiment torcher des culs. Moi, j’attends qu’ils soient à maturité. Ainsi, je n’ai pas la surprise de voir subitement leur voix changer parce que leur corps change à vitesse grand V…, dis-je en souriant. Si cette gamine est vraiment douée, je l’enverrais chez un de mes collègues ainsi il me suffira de la lui voler quand elle sera à maturité dans à peu près trois ans, rajoutais-je montrant à Vanessa mon côté sans scrupule de voleur de talents que tout le monde connaissait.
Je n’avais jamais eu honte de ça – c’était une tactique comme un autre. -Quant à la façon dont elle s’est introduite ici, c’est simple : je n’ai pas d’agents de sécurité. Pas besoin. Je suis Daniele Ricci. Je suis intouchable, dis-je en souriant toujours collé à elle.
J’y croyais dur comme fer. Je n’aimais pas entourer ma villa d’agents de sécurité lors de mes fêtes – je trouvais que ça ne faisait pas assez authentique. C’est pour ça que la gamine avait pu se faufiler sans mal – Erik et les autres serveurs engagés veillaient parfois au grain mais ils ne pouvaient pas être partout à la fois.
Seulement, je n’étais pas vraiment là pour parler de la gamine ou même de la sécurité. Ce qui m’intéressait – à l’instant – c’était d’avoir la définition de « cavalière » de Vanessa. Je n’avais pas été déçu quand elle avait glissé son indice – énigme ? – à l’oreille en me provoquant quelques petits électrochocs. -La passion ? Un bon programme en perspective alors…, dis-je avant d’être coupé par la gamine qui était revenue m’empêchant de penser plus longuement à l’indice de Vanessa.
Putain… J’avais fait rouler mes yeux sans me cacher – je détestais déjà cette gosse. -Mamma mia, dis-je en soupirant.
Vanessa était – elle… - déjà prête à écouter la gamine mais dans un endroit plus calme et privé. J’aurais vraiment apprécié l’idée si dans l’équation il n’y avait eu que moi et Vanessa dans un endroit calme et privé – je crois que c’est pour ça que ma Sicilienne s’était donné la peine de préciser pourquoi il nous fallait ce genre d’endroit. -Oui… Allons-y…, dis-je en me disant qu’après j’aurais le droit à avoir Vanessa toute la nuit – c’était un prix à la hauteur du sacrifice.
Seulement, avant qu’on ne parte vers l’intérieur de ma villa, un serveur nous avait proposé un verre – bonne idée ça !! Vanessa avait choisi un Spumante – le serveur validait le choix. -Oui, il est très bon même si je le trouve un peu léger, dis-je en souriant et en prenant – sur le plateau – un whisky. Rien de tel qu’un bon whisky pour ma part. On ne change pas une équipe qui gagne.
La gamine sautillait autour de nous et m’avait demandé quand est-ce qu’on y allait – putain, je ne pouvais pas me détendre deux secondes ?
-Elle me tue déjà, soufflais-je à Vanessa. Bon d’accord, on y va qu’on en finisse, dis-je sans pincette à la gamine. Suivez-moi, dis-je en prenant la main de Vanessa.
La gamine – armée de sa guitare – nous avais suivi à l’intérieur. On était descendu au sous-sol où toute une partie était aménagée en studio. Il était moderne et à la pointe des technologies actuelles – j’en étais fier ! La pièce maitresse de mon studio étant – bien sûr – mon superbe piano noir. C’est dans la partie où se trouvaient micros et instruments que j’avais emmené Vanessa et la gamine.
-Voilà où on va t’auditionner, gamine, dis-je avant de boire un peu de whisky. Dis-toi que c’est déjà un honneur d’avoir mis les pieds dans le studio privé de Daniele Ricci… Normalement, une gamine comme toi ne devrait même pas passer le perron de ma villa, alors pèse bien ta chance, dis-je en prenant place dans un siège.
J’avais doucement amené Vanessa à s’assoir sur mes cuisses pour regarder l’audition de la gamine.
-Tu peux y aller, dis-je à l’encontre de la gamine.
J’avais enlacé Vanessa mon whisky dans une main – que je portais rarement à ma bouche étant donné notre position. Seule Vanessa était libre de ses bras et pouvait boire en paix. Dans cette position j’avais simplement envie que la gamine se casse et que je puisse profiter pleinement de Vanessa et de notre jeu. -Je parie un vrai million que cette gamine ne vaut rien, soufflais-je discrètement à l’oreille de Vanessa.
La gamine avait entamé son audition par un jeu de guitare particulièrement mauvais – putain, mais c’est une blague ? Quand s’était ajouté son chant criard et plein de fausses notes – on dirait un cochon qu’on égorge ! - j’avais grimacé sans me cacher.
J’avais envie de boucher mes oreilles mais mes bras étaient autour de Vanessa – pas de chance. Putain – il fallait que je fasse quelque chose !!! -Stop !!! Stop, s’il te plait !!!, dis-je vraiment agacé par ce jeu de guitare et ce chant désastreux. Dio mio, tu chantes vraiment mal et ta guitare souffre le martyr ! Comment est-ce que tu as pu croire deux minutes que j’allais t’engager, gamine ?, dis-je sans pincette et avec une expression horrifiée.
Résultat de ma franchise ? La gamine avait – maintenant – les larmes aux yeux.
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Sujet: Re: Even The Best Can Lose [1978][PV Vanessa][Hot][Terminé] Dim 27 Mai - 18:41
Even The Best Can Lose ft. Daniele Ricci
Tout jeu n’était délicieux qui si vous ajoutiez quelques petits obstacles dans les règles. La facilité n’engendrerait que la médiocrité et c’était bien pour cela que j’avais insisté auprès de Daniele pour qu’il auditionne cette jeune fille sortie de nulle part. Et puis j’étais par nature, quelqu’un qui tendait toujours la main aux autres. Les pleurs de cette adolescente pouvaient peut-être qu’une comédie bien jouée, mais comment savoir ? Elle me paraissait si sincère. Je ne possédais pas le même esprit de déduction que mon Italien préféré et je n’étais pas initiée aux pratiques de ce monde dangereux dans lequel je ne mettais les pieds que pour mes interviews et écrire mes articles. Je laissais cela aux autres. Néanmoins, Daniele accepta d’écouter cette jeune inconnue qui n’avait pas perdue une seule seconde pour aller chercher ses instruments tandis qu’au beau milieu de notre corps à corps, un de ses collègues qu’il croisait chez BSC, s’était glissé dans notre conversation privée pour tenter de se présenter à moi. Mais mal lui en avait pris, il avait été prié par Daniele d’aller voir ailleurs.
- Voyons Daniele, je n’allais pas m’envoler après m’être présentée à ce charmant Samuel. Tu devrais mettre dans un petit coin de ta tête, que je suis venue ce soir, seulement pour toi. Quant à ton ton envie de ne pas me lâcher cette nuit … il le faudra bien ... au moins pendant quelques secondes si tu veux me retirer ma robe et moi, te retirer tous tes vêtements ...
J’étais vile de lui infliger ce jeu, mais c’était un pur régal de le voir combattre ses pulsions pour donner cette chance à cette adolescente avant de nous retrouver rien que lui et moi, en tête à tête. Mes bras passés autour de son cou, mes doigts effleuraient sa peau tendrement et se mêlaient à ses cheveux bruns. Mon sourire mutin était l’expression la plus savoureuse de cette envie qui me brûlait lentement la peau : celle de me retrouver dans ses bras. Son explication concernant les jeunes talents ne me surprit guère.
- Tu es sans scrupules … Mais ça je le savais déjà… Je me demande ce que je fais dans vos bras, Monsieur Ricci ? Quel pouvoir avez-vous sur moi ? Je n’ai aucun talent de chanteuse ou de musicienne qui pourrai vous intéresser ...
Je lui avais susurré quelques mots à son oreille qu’il ne pouvait occulter si facilement. Il ne souciait pas vraiment de sa sécurité ce qui ne m’étonnait pas. Notre petite bulle intime éclata quand la voix de la jeune fille toute excitée résonna à nos côtés. Je me libérai de ses bras pour le laisser converser avec elle. J’ajoutai un sous-entendu sur un lieu calme pour l’écouter qui n’avait pas échappé à mon Italien. Un serveur s’était avancé au même moment et j’avais choisi une coupe de Spumante en espérant que l’alcool ne me désinhibe pas trop et trop rapidement. Daniele préféra un verre de whisky et on se mit en route vers l’intérieur de la villa. Le Maître de la maison, pas vraiment ravi de devoir écouter l’inconnue, nous guida vers le sous-sol qui avait été aménagé en studio. L’adolescente avait troqué ses larmes en un beau sourire qui illuminait ses joues rosies. Elle tenait fermement sa guitare contre elle et sa détermination était belle à voir.
C’était le première fois que je mettais les pieds dans le studio privé de Daniele et il était impressionnant. Il m’attira à lui pour que je m’installe sur ses cuisses et là encore, je n’avais pas oublié notre petit jeu. Si ma robe avait un décolleté plongeant et sexy, elle était aussi échancrée sur tout le côté droit et en croisant mes jambes, l’une d’elle se dévoila à l’Italien dans tout la splendeur de ma peau bronzée par le soleil de LA et mes origines latines. Ses bras m’enveloppaient et me gardaient contre lui.
Je levai les yeux au ciel en l’écoutant me murmurer que cette jeune fille n’avait aucun talent et je posai délicatement mon index sur ses lèvres pour qu’il arrête de ronchonner contre elle. La demoiselle se mit alors à jouer … et malheureusement même si je n’avais pas l’oreille professionnelle de Daniele Ricci, je ne pouvais que me rendre à l’évidence : il lui manquait le petit quelque chose qui donnait le frisson. Daniele ne perdit pas de temps pour lui faire comprendre qu’elle chantait mal. Il était allé un peu top brusquement. Je me levai de ses cuisses et je tendis ma coupe à Daniele pour qu’il me la tienne, ça l’occupera un peu au lieu de lui crier dessus. Je m’approchai de la jeune fille qui rangeait fébrilement sa guitare dans son étui. Je voyais bien qu’elle tentait de maîtriser son chagrin. Doucement, je passai mon bras sur son épaule.
- Monsieur Ricci est un peu brute de décoffrage … Ecoute-moi … Si tu aimes jouer de la guitare et chanter, alors poursuit ton rêve. Pour progresser, tu devrai peut-être prendre quelques cours. Je ne suis pas dans le milieu de la musique, je suis journaliste par contre, mais quelque soit ton objectif, fais tout ce que tu peux pour l’atteindre.
- Je vous remercie Mademoiselle. Je vais progresser et prendre des cours et je reviendrai encore plus motivée que jamais !
- Je suis très heureuse d’entendre cela.
- Merci Monsieur Ricci de m’avoir écoutée et de m’avoir amenée dans votre studio privé ! Je redoublerai d’efforts pour être la meilleure !
Elle nous salua et malgré ses larmes, je lisais dans son regard toute sa détermination. Elle trouva la sortie du studio et une fois seuls, je me retournai vers Daniele.
- Tu es … incorrigible ! Il lui manque le petit coup de pouce pour s’améliorer.
Je m’avançai vers lui et d’un coup de genou, je lui fis ouvrir ses jambes pour me glisser entre elles, debout face à lui. Je me mordis la lèvre inférieure, joueuse à nouveau.
- Je ne pourrais pas bosser dans ton monde. Le journalisme est déjà assez compliqué comme cela. Que vais-je bien pouvoir faire de toi ?
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Daniele Ricci
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Sujet: Re: Even The Best Can Lose [1978][PV Vanessa][Hot][Terminé] Mer 30 Mai - 22:03
Even The Best Can Lose ft. Vanessa Cartray
Trop peu partageur, moi ? Oui – je l’étais. La preuve avec Samuel que j’avais remballé sans cérémonie. La réassurance de Vanessa avaient fait son petit effet – elle était à moi pour tout la nuit, rien qu’à moi. Bien que j’allais devoir la lâcher un peu à un moment donné le temps qu’elle puisse tirer sa robe. Ça, c’était une perspective qui me plaisait et me faisait oublier Samuel. Allais-je enfin obtenir ce que je voulais au bout de la nuit ? On verra - mais les dires de Vanessa étaient de bons augures.
-Si c’est pour retirer mes vêtements et les tiens, je veux bien te lâcher quelques secondes, dis-je avec un petit sourire.
Ce qui me retenais de ne pas concrétiser tout de suite – ou tenter de concrétiser, c’est selon – c’était que j’avais promis d’écouter la gamine sous peine de voir Vanessa se dérober. Je ne voulais pas prendre le risque.
Le temps que la gamine parte chercher ses instruments, j’avais profité un peu de Vanessa et de notre conversation qui avait rapidement tourné sur la meilleure chose qui soit c’est-à-dire moi – le grand Daniele Ricci. J’avais exposé ma façon – peu scrupuleuse – de procéder envers les toutes jeunes potentielles recrues. Je n’avais pas envie de me trainer un mouflet alors j’attendais qu’il murisse avant de le cueillir chez mes collègues – du grand art ! Ces méthodes n’étonnaient guère ma Sicilienne – ce qui l’étonnait c’était ce qu’elle pouvait bien faire dans mes bras étant donné qu’elle n’était pas musicienne et qu’elle n’avait aucun talent à ce niveau. -Tu as bien d’autres talents, Vanessa. Il ne faut pas forcément savoir faire de la musique pour intéresser le grand Daniele Ricci, dis-je en frémissant à cause de son souffle chaud et sensuel près de mon oreille. J’aime les femmes sachant manier la plume comme toi. Puis, tu as du charme ce qui est un talent en soi. Tu as toutes les raisons d’être dans mes bras.
Flatter l’ego de mes partenaires féminines qui valaient le coup était une de mes marques de fabrique. Je le faisais presque autant que de m’envoyer des fleurs à moi-même – ce qui était une autre de mes marques de fabrique. Vanessa méritait toute mon attention et ce n’était pas qu’une question de chauvinisme.
J’étais bien contre Vanessa, seulement, la gamine était revenue avec ses instruments et sa petite voix énervante – putain, plus que quelques minutes à tenir… Le serveur nous avait offert de l’alcool qu’on avait pris volontiers – boire, ça fait tout de suite mieux passer les choses. C’est après que nous nous étions isolés du reste de la fête – moi, Vanessa et la vile créature de l’Enfer – pour rejoindre mon studio dans les sous-sols. C’est là que la gamine allait nous montrer ce qu’elle savait faire et que j’allais – quel que soit ses talents – refuser de la mettre sous contrat. Le scénario était couru d’avance… Je le savais et Vanessa le savait – seule la gamine ne savait pas qu’elle ne serait jamais engagée avant ses 18 ans.
L’audition allait se faire avec Vanessa sur mes genoux. Je n’avais pu m’empêcher de jeter des regards sur sa jambe qu’elle dévoilait et qui était incroyablement sexy. Toute la beauté italienne de Vanessa me donnait des frissons – s’en était presque déroutant.
Seulement, j’avais – hélas – une gamine à écouter et si j’avais fait comprendre à ma belle Sicilienne que ça allait être nul, elle m’avait fait me taire d’un doigt contre mes lèvres.
C’est après qu’était venu la catastrophe. La gamine ne savait ni chanter, ni faire de la guitare – elle était totalement nulle. Putain, je me demandais comment elle avait pu croire qu’elle allait me convaincre… Ses parents ne lui avaient jamais dit qu’elle était nulle ? Soyez franc avec vos gosses – quand ils sont nuls, n’hésitez pas à le leur dire franchement avant qu’ils ne se prennent un mur.
Aujourd’hui, c’était moi le mur que se prenait cette gamine – en pleine figure qu’elle se l’était pris, en plus. Je n’avais pas envie d’y aller avec des pincettes sous prétexte que c’était une gamine – au contraire.
Seulement, Vanessa n’était pas comme moi. Elle s’était levée et m’avait tendu sa coupe – aïe… Je n’aimais pas qu’on me tende des trucs – c’était une règle qu’ignorait encore Vanessa.
-Je n’aime pas qu’on me tende des trucs, marmonnais-je d’une voix inaudible.
J’avais quand même pris la coupe parce que c’était Vanessa – ça aurait été quelqu’un d’autre, j’aurais laissé le verre s’écraser au sol.
La gamine allait pleurer mais Vanessa avait empêché que la vile créature de l’Enfer ne vide ses larmes sur le – magnifique ! – sol de mon studio privé. Elle avait rassuré la gamine – elle l’incitait à persévérer pour progresser. Putain, si la gamine la prenait au mot elle allait revenir dans un mois me montrer sa « progression » alors qu’il n’y avait aucune espoir – cette gamine ne sera jamais chanteuse. La vile créature de l’Enfer avait l’air rassurée et motivée par les paroles de la journaliste. J’en avais levé mes yeux au ciel et j’avais noyé ça dans du whisky. J’avais eu l’espoir que ma franchise décourage à jamais la gamine mais Vanessa lui avait rendu tout le courage nécessaire pour persévérer… Pourtant, je ne pouvais qu’aimer plus ma belle Sicilienne qui s’avérait être aussi une femme pleine de compassion.
La gamine m’avait remercié – ah, au moins, elle n’est pas ingrate. Elle avait dit qu’elle allait être la meilleure en faisait des efforts. Il allait en falloir beaucoup. Je lui avais servi un simple hochement de tête avant qu’elle ne nous salue et ne parte avec sa guitare et sa voix de casserole.
Que dire à part « enfin seuls » ! J’attendais ce moment depuis que j’avais vu Vanessa dans l’enceinte de ma villa. Elle me trouvait incorrigible mais je n’étais pas le meilleur manager de tout L.A. pour rien – il fallait être un bon critique pour ça.
-Il lui manque plus qu’un petit coup de pouce, si tu veux mon avis, Vanessa mia. C’est une voix qu’il lui faut et elle ne l’a pas. Même avec tout l’entrainement du monde elle n’arrivera pas à percer… Elle peut juste améliorer son jeu de guitare si elle y met du sien mais sa voix, il y a peu de chance qu’elle perce avec elle. Trop classique et trop criarde, dis-je montrant toute mon analyse. Tu sais qu’elle va probablement revenir m’embêter dans un mois pour me montrer ses progrès parce que tu l’as encouragée ?, rajoutais-je en faisant la moue. Tu es cruelle avec moi…
Délicieusement cruelle – j’en ai bien peur. Je ne pouvais pas lui en vouloir pour ça – j’adorais même ça. Surtout que cette audition inutile nous avait mené jusqu’ici où on était seul. Je ne regrettais même pas de n’avoir pris qu’un verre de whisky – je savais que des bouteilles trainaient dans mon studio et qu’elles n’attendaient qu’à être bues.
Vanessa m’avait fait ouvrir mes jambes et je m’étais mordu la lèvre après l’avoir vu faire de même. Je craquais complètement pour cette femme – sûrement parce qu’elle m’avait été, jusqu’ici, inaccessible.
Vanessa n’était pas faite pour travailler dans le monde où je travaillais – ça c’était vu à la façon dont elle avait échangé avec la gamine. Elle était trop tendre et trop gentille pour le monde des affaires – elle était, par contre, une parfaite journaliste.
J’avais achevé mon whisky d’une seule traite pendant que ma jolie Sicilienne se demandait ce qu’elle allait faire de moi. J’avais déposé mon verre sur le sol ainsi que le sien – tout ça pour avoir les mains libres et les remonter le long de ses cuisses. Celle de droite, je pouvais la toucher à même la peau parce que la robe de Vanessa avait l’avantage d’être échancrée.
-Je ne sais pas ce que tu vas faire de moi, dis-je en me relevant et en souriant – mes mains s’étaient posées sur ses hanches dans le mouvement. Me punir pour avoir dit la vérité à une gamine probablement pourrie gâtée par ses riches parents ? Si ta punition est de me laisser seul ici, ça signifie que tu pourras faire une bonne femme d’affaire contrairement à ce que tu penses parce que tu m’auras roulé dans la farine, dis-je en référence au deal du début qui était que j’auditionne la gamine en échange d’une soirée en la compagnie de mon Italienne préférée. Mais tu peux aussi faire tout autre chose de moi…, soufflais à son oreille avec une voix suave aux sous-entendus à peine dissimulés.
Mes mains dessinaient les courbes de ses hanches et descendaient – parfois – un peu plus bas. Notre petit jeu continuait et je savais – d’avance – que rien ne serait facile à obtenir aujourd’hui. -Alors ? Qu’est-ce que tu vas faire de moi ?, soufflais-je à nouveau à son oreille.
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Sujet: Re: Even The Best Can Lose [1978][PV Vanessa][Hot][Terminé] Dim 3 Juin - 17:46
Even The Best Can Lose ft. Daniele Ricci
Daniele ou tout le grand art de la séduction chez un Italien. Il était beau parleur et il savait parfaitement attirer les femmes dans ses filets en flattant leur égo. Charmeur, il attisait le plaisir et l’envie chez les femmes par son sourire, son regard ténébreux et toutes ces manières qu’il avait de créer cette étincelle et de faire de sa victime, la plus belle des femmes de l’Univers. Je n’étais pas dupe de ses mots doux qu’il susurrait à mon oreille, mais il était évident qu’un tel jeu avec un homme tel que lui était fascinant. Je savais très bien qu’en le captivant, j’enflammais l’homme et c’était mon but. J’avais appris à observer l’homme d’affaires, puis l’homme séducteur et le prédateur. Il aimait jouer et je pouvais être moi aussi joueuse quand je le désirais. Nous étions deux adultes consentant dans un monde d’adultes et nous connaissions les règles du jeu. La perspective de passer une nuit entre ses bras se dessinait de façon délicieusement indécente.
- Mon cher ami, si je ne te connaissais pas assez, je serais totalement ta captive cette nuit. Et si tu retirais ton masque pour ce soir, seulement entre nous ? Tu n’as pas besoin de me conquérir par des mots … Fascine-moi.
Mais tout jeu à ses variantes et aussi ses obstacles et pour le moment l’un d’entre eux était une jeune fille qui tentait d’impressionner le grand manager Daniele Ricci. Il lui avait accordé un moment dans son studio privé parce qu’entre lui et moi, le deal que je lui avais proposé était bien plus attrayant et il supposait une nuit sans fin et sans aucune limite.
Assise sur ses genoux, j’avais écouté, moi aussi, l’adolescente, très concentrée sur ce qu’elle voulait montrer à Daniele. Malheureusement, même si j’étais loin d’avoir la même oreille professionnelle que mon Italien préféré, il restait à cette jeune fille encore à persévérer et je savais très bien quel verdict allait tomber. Daniele n’avait pris aucune pincette pour lui dire ce qu’il pensait, mais je ne pouvais pas rester-là devant ses larmes. Nous avions tous des rêves et personne n’avait le droit de les détruire. Je m’étais adressée à cette adolescente et j’avais su trouver les bons mots pour la rebooster. Elle avait fini par retrouver sa force et ses espoirs puis elle avait remercié Daniele pour le temps qu’il lui avait accordé et elle nous laissa seuls.
Daniel me démontra, avec toute l’énergie de son analyse et sa ruse de puissant manager, que cette adolescente n’avait aucune chance de percer et qu’avec tout ce que je lui avais dit, elle reviendrait taper à sa porte. Taquine, j’avais très bien compris que mes paroles avaient fait écho dans l’esprit de cette jeune fille.
- J’aime te faire souffrir … Et tu sais comme moi qu’il existe plusieurs moyens de tortures … reste à savoir celle que je vais choisir pour toi … uniquement.
Je m’étais approchée de lui pour me retrouver entre ses cuisses. Il avait déposé nos verres au sol pour être libre de ses mouvements. Ses mains remontèrent lentement le long de mes jambes. Ses doigts se glissèrent entre le tissu échancré de ma robe, caressant ma peau nue qui frissonna de plaisir. J’avais une envie folle de lui retirer sa cravate, de lui arracher sa chemise, mais pour le moment, le jeu entre nous décuplait cette envie électrique et dévorante qui ne cessait, à la fois, de nous frustrer et de nous rendre accro à l’autre. Il se redressa et ses mains agrippèrent mes hanches qui dessinaient parfois la courbure latine de mes fesses. Je jouais avec le nœud de sa cravate et le col de sa chemise. Son souffle, au creux de mon oreille, exalté tous mes sens et mon corps se tendait vers le sien. J’avais beaucoup de mal à garder mon contrôle et la maitrise de mes gestes. Je me reculai juste un peu. Mes lèvres effleurèrent les siennes sans jamais l’embrasser.
- Tu crois que nous pouvons être à l’abri ici de toute personne qui pourrait venir nous déranger ? … Moi, je pense que beaucoup de tes invités t’ont vu prendre la direction de ton studio, qu’ils viennent de voir remonter la jeune fille et qu’ils ne vont pas tarder à venir taper à cette porte.
Mes mains s’étaient insinuées entre nos deux corps et elles descendaient lentement vers ses hanches et son ventre. Ma bouche mordilla sa gorge, mais ce beau moment allait avoir une fin … On tapa à la porte et une voix masculine s’éleva. Un des employés de la maison de Daniele avait besoin de lui. Il y avait un problème avec une commande de bouteilles de whisky et de Spumente. Un autre murmure à son oreille.
- Attrape-moi si tu le peux …
Je lui souris et je pris ma coupe qui était restée à nos pieds. La porte s’ouvrit à ce moment précis. L’employé toussota pour pardonner son intrusion.
- Ha, au fait ! Je me retournai vers Daniele, les yeux pétillants de malice. Je sais que tu n’aimes pas que l’on te tende des choses, tu as fait une exception avec ma coupe de Spumente !
Je passai devant l’employé de Daniele qui attendait les ordres de son patron. Il me salua en hochant la tête, et je fis de même. Je n’avais pas besoin de voir la réaction de mon cher Italien, je l’entendais déjà ronchonner dans mon dos. Je remontais l’escalier pour revenir au cœur de la villa où les invités profitaient toujours autant de la fête. S’il me voulait, il allait devoir me trouver.
Sa villa était immense … et je ne connaissais pas toutes les pièces. Je n’allais pas l’attendre dans sa chambre … trop facile et prévisible. Je me faufilai d’un pas rapide entre tous ces invités et longeai les couloirs de cette maison immense. Elle possédait de nombreux étages et ce fut au dernier que ma destination s’arrêta. Je ne savais pas du tout où j’allais. Il n’y avait qu’une seule porte et elle se trouvait au bout du couloir. J’espérais qu’elle soit ouverte. J’avais la chance avec moi, car je pus entrer dans cette pièce que j’éclairai. Au milieu de celle-ci trônait un grand jacuzzi. Il y avait tout le confort pour passer un agréable moment : un bar, des transats pour s’allonger, un divan qui semblait être très confortable. Je marchai vers la grande baie vitrée et je sortis sur une terrasse panoramique qui dominait la villa. Les mains sur la rambarde, tout en bas, je pouvais observer la fête et les invités.
C’était là que j’attendrais Daniele … A lui de me chercher maintenant, car une fois qu’il m’aurait rejoint, je ne pourrais plus lui échapper …
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Sujet: Re: Even The Best Can Lose [1978][PV Vanessa][Hot][Terminé] Lun 4 Juin - 20:41
Even The Best Can Lose ft. Vanessa Cartray
Retirer mon masque ? C’était ce que désirais ma Sicilienne. Qu’est-ce que je pouvais adorer – chez elle – la façon qu’elle avait de ne pas se laisser conquérir par de simples compliments. Elle en voulait plus – elle voulait le vrai Daniele Ricci. Celui que je connaissais moi-même très mal. Seulement, je devais impérativement le retrouver si je voulais gagner la partie. Vanessa était une très bonne joueuse et aimait que les défis qu’elle m’offrait soient corsés.
La victoire n’en sera que bien plus belle et satisfaisante !
J’allais la fasciner mais avant ça, je devais me soumettre à sa demande – celle d’auditionner la gamine. C’est dans mon studio privé que l’audition – le massacre ? – avait eu lieu. La gamine n’avait aucun talent et je le lui avais dit sans aucun détour. Seulement, Vanessa avait reboosté la môme juste avant qu’elle ne sorte en me remerciant. Je savais que tous les efforts de Vanessa allaient ramener – dans quelques semaines – la gamine aux portes de ma villa. Pourtant, elle n’avait strictement aucun avenir dans la musique. Ma belle Sicilienne m’offrait une véritable torture – autant en me faisant languir qu’en allant dans le sens de la gamine. Elle me faisait miroiter d’autres tortures – putain, comment pouvais-je résister à autant de charme naturel ?
C’est simple – je ne résistais pas.
-Tu me donnerais presque envie de faire une faute rien que pour savoir quelles tortures tu me réserves, dis-je en souriant.
Pour l’instant, la température montait – lentement mais sûrement – entre nous. Ma Sicilienne se laissait faire sous mes caresses qui découvraient ses jambes douces. Je l’avais senti frissonner – j’en avais frissonné à mon tour. J’avais dessiné ses courbes jusqu’à ses hanches et ses fesses – parfaites elles aussi. Ma Sicilienne était belle et découvrir sa beauté avec mes doigts avait une très bonne saveur.
J’avais joué avec ses sens et m’étais demandé ce qu’elle me réservait. J’essayais de refermer mon filet sur elle comme un pécheur. Pour ça, j’allais devoir la rassurer sur l’intimité de l’endroit. Seulement, la seule chose que j’avais envie c’était de poser mes lèvres sur les siennes qui n’étaient qu’à quelques – putain – de millimètres.
-Il n’y a aucune chance pour qu’on soit déranger, soufflais-je nos lèvres à proches les unes des autres. L’accès au studio est interdit à tout le monde excepté le grand Daniele Ricci et ceux que le grand Daniele Ricci veut bien amener dans son studio.
Les invités ne pouvaient pas entrer ici – les employés, excepté Erik. C’était une règle d’or qu’Erik s’évertuait à faire respecter.
On était tranquille et je pouvais profiter des mains de Vanessa sur mon corps – mamma mia, cette Sicilienne était une Déesse. Un agréable frisson m’avait traversé au contact de ses dents dans mon cou – j’en avais laissé échapper un souffle. J’avais commencé à explorer le dessous de sa robe – plus près de ses fesses par l’ouverture sur sa cuisse – quand un abruti avait toqué à la porte.
Putain – qu’est-ce que c’est que cette merde ?! -Putain, c’est qui ça ?!, lâchais-je surpris.
Un de mes employés avait un problème avec la – putain ! – de commande d’alcool et avait besoin de moi ! Putain, il n’avait pas à venir jusqu’ici !
J’étais – hautement – contrarié ! Vanessa m’avait échappé en m’offrant un dernier souffle contre ma peau et une phrase qui était typique de notre jeu – et d’une manche que je venais de perdre !
L’abruti – le stupide, l’enfoiré, tout ce que vous voulez – était entré et s’était manifesté d’un toussotement très snob. Je l’avais foudroyé du regard – sans rien lui dire. Vanessa était prête à partir – armée de son verre – et m’avait glissé une dernière chose avant de me filer entre les doigts. Elle connaissait la règle numéro 5 – elle avait fait exprès de l’enfreindre. Délicieuse torture – elle n’en était que plus craquante mais aussi plus maligne et plus dangereuse. Une femme qui savait jouer avec mes limites et me pousser au vice d’enfreindre mes propres règles pour son bon plaisir – j’adorais et je détestais ça.
-Odio amarti, Vanessa mia*, lâchais-je totalement séduit par sa façon de faire – mais délicieusement agacé aussi par sa façon de jouer aussi énervante que séduisante à en crever.
Elle était partie – j’étais seul avec sto’ cazzo d’employé dont je ne connaissais même pas le nom. Il avait essayé de m’expliquer le problème avec les bouteilles mais je l’avais coupé.
-Mortacci tua!, lâchais-je en reprenant mon verre de whisky. Tu ne peux pas descendre ici et si tu as des questions sur le stock, c’est à Erik qu’il faut se référer. Moi je fais la fête !, rajoutais-je sans ménagement et en exprimant ma contrariété. Tu viens de faire fuir la plus belle femme de tout L.A.. Tu es viré !
Le serveur était choqué et s’était confondu en excuses banales.
-Hors de ma vue !, dis-je en parlant avec les mains.
Il était parti et j’avais bu tous mon verre de whisky. J’avais une Vanessa à rattraper !
J’étais sorti du studio et j’étais remonté au rez-de-chaussée. Mon investigation était passée par quelques pièces – cuisine, salon, salle de jeux – sans que je retrouve ma belle Sicilienne. Putain – je détestais jouer à cache-cache. Jessica Hill m’avait harponné à un moment mais je l’avais envoyé paitre. C’est sur Erik que j’étais tombé en allant sur la terrasse.
-Erik ! Tu n’aurais pas vu Vanessa Cartray ?, demandais-je à mon majordome.
Erik avait un plateau de whisky en main et s’était entièrement tourné vers moi. -Non Monsieur… Par contre, j’ai vu Mauro Martinez, le serveur… Il parait que vous l’avez viré et il s’en plaint beaucoup,dit-il sensiblement blasé.
Oui je l’avais viré – normal, il avait enfreint la règle numéro 12 des fêtes à la villa Ricci.
-Oui je l’ai viré ! Sto’ cazzo est entré dans mon studio me faisant rater ma conclusion, dis-je encore contrarié. Tu peux le mettre sur liste noire !
-Bien Monsieur… Je le mets sur liste noire avec celui que vous avez viré la semaine dernière et celui de la semaine d’avant…, dit-il toujours aussi blasé.
J’avais quitté Erik qui ne savait pas mieux que moi où était Vanessa. Peut-être que Victoria – elle – le savait. Elle était installée près de la piscine.
-Vicky, dis-je en écartant les bras. Tu n’aurais pas vu Vanessa Cartray ?
Vicky avait un air amusé et sirotait un cocktail. -Lève les yeux, Dany, dit-elle avec un sourire mutin.
Je les avais levés sur ma – très très – belle façade et j’avais vu, tout en haut, sur la terrasse du dessus, ma jolie Sicilienne. Elle se tenait là, les yeux sur ma fête.
La pièce du jacuzzi – ma belle Vanessa n’aurait pas pu trouver mieux.
J’avais remercié et quitté Vicky et j’étais monté au bon étage. Les couloirs du haut étaient vides et j’étais entré sans encombre dans la pièce du jacuzzi.
Je pouvais admirer ma belle Sicilienne qui surplombait tous mes invités du haut de son perchoir.
-Tu sais bien choisir tes pièces, dis-je avec un sourire.
Je m’étais approché pour la rejoindre sur la terrasse. Je m’étais mis derrière elle et j’avais passé mes bras autour de sa taille.
-Je t’ai attrapé… Tu ne pourras plus m’échapper, soufflais-je à son oreille. Tu es douée à cache-cache mais je connais cette villa comme ma poche.
J’avais déposé un baiser dans son cou – son parfum était tout simplement exquis.
-Cette fois-ci… Personne ne pourra plus nous déranger… J’ai viré le seul incompétent de la soirée, soufflais-je à nouveau à son oreille.
Pour en être sûr, peut-être devrais-je fermer à clé ? L’idée m’avait traversé l’esprit – seulement, je renonçais à lâcher Vanessa de peur qu’elle me file encore entre les doigts.
*
Spoiler:
J'aime te détester
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Sujet: Re: Even The Best Can Lose [1978][PV Vanessa][Hot][Terminé] Mar 12 Juin - 22:08
Even The Best Can Lose ft. Daniele Ricci
Si tout était facile. Si tout était évident où serait donc l’envie du jeu ? De cette intensité qui naissait au creux de notre ventre pour ne faire qu’augmenter en pression et attiser cette passion qui nous faisait languir ? Rien n’était aussi délicieux que d’échapper à Daniele parce que je savais qu’il me chercherait, qu’il m’attraperait et que notre nuit serait aussi furieuse que nos deux caractères. Si j’étais venue à sa soirée, c’était avec un but bien en tête : pas celui de lui céder comme une victime qui le faisait à son bourreau. Non, non ! J’allais m’abandonner dans ses bras parce que le moment était beau et que notre jeu du chat et de la souris était arrivé à un degré d’attirance qui nous faisait chavirer à tous les deux. Certains diraient que céder à la passion c’est de se libérer de cet objet de notre attention. Moi, je dirais que céder à la passion, c’est connaitre le paradis surtout avec un tel homme.
Encore une fois … Et la dernière, j’avais réussi à glisser entre les doigts de Daniele pour disparaitre en le laissant gérer un souci de commande avec ses employés. J’avais pu entendre quelques échanges houleux avec l’homme qui s’était présenté au studio avant de m’échapper. Je ne connaissais pas parfaitement sa villa, mais j’avais tout de même réussi à trouver l’endroit divin pour terminer notre nuit ensemble. Au tout dernier étage de sa demeure, j’avais découvert une pièce unique où trônait en son milieu un jacuzzi. Une grande terrasse l’accompagnait et surplombait la villa et je m’étais approchée de la rambarde pour admirer de ma hauteur toute la fête et les invités. C’était magnifique de voir toutes ces lumières éclairées la piscine et l’immense jardin. Les échos des conversations et des rires parvenaient jusqu’à moi jusqu’à ce qu’une voix familière, dans mon dos, les couvre de son intonation sensuelle.
Je ne m’étais pas retournée, mais je pouvais ressentir son approche, tel un félin. Je l’entendais s’avancer vers moi et mon sourire se faisait de plus en plus gourmand. Ses bras, puissants et victorieux, entourèrent ma taille. Je me calai contre son torse pour m’y appuyer et profiter de sa présence. Nous étions enfin tranquilles, du moins je l’espérais que même son personnel ne viendrait pas nous déranger ni aucun de ses invités.
- Ou alors c’est cette pièce qui m’a attirée jusqu’à elle. Je dois dire que tu as très bon gout et puis cette vue est splendide.
Son souffle chaud au creux de mon oreille me fit frissonner pourtant les températures en cette nuit étaient parfaitement douces. Mes mains se posèrent sur ses bras qui m’enveloppaient et je renversai ma tête contre son épaule.
- Tu m’as attrapée et je n’ai plus envie de m’échapper. Mais j’ai quand même un doute sur le fait que plus personne ne vienne frapper à cette porte. Tu es pire qu’un aimant qui attire chaque individu. Personne ne peut se passer de toi, apparemment. Pourtant, ils vont devoir trouver le moyen de laisser le maitre de cérémonie tranquille pour la fin de la nuit et jusqu’au matin … Tu crois qu’ils y arriveront ?
Je me retournai lentement, inversant ma position, le dos, cette fois-ci, contre la barrière et mes bras l’enlacèrent.
- Tu m’avais déjà précisé que l’accès à ton studio était interdit à tout le monde … Je me demande qui je dois punir pour ça : le patron ? Les employés ? Ma moue joueuse illuminait mon visage ainsi que mes yeux au reflet mutin. Non, pourquoi devrais-je punir ton personnel qui souhaite tout simplement que cette fête se passe à merveille ? C’est donc bien à toi que je réserve mes tortures … Et je sais tout ce que je vais te faire cette nuit …
Je tournai légèrement mon visage pour observer ce qui pouvait se passer tout en bas. Le prochain qui oserait franchir la porte de cette pièce enchantée connaitrait aussi le caractère de tigresse de la Sicilienne que j’étais. Mes doigts glissèrent de son cou vers ses épaules, passant sous le col de sa veste. Ils descendirent lentement pour ouvrir chaque bouton et s’insinuer sous les pans, contre le tissu de sa chemise.
- Dis –moi … Penses-tu que l’on nous voit de là-haut ? Si je lance ta veste par-dessus la rambarde et tous tes autres vêtements, ça serait peut-être la solution pour qu’on nous laisse tranquille ?
Je finis par le délester de sa veste, mais sans la lancer par–dessus. Elle tomba seulement à nos pieds, mais j’avais toujours cette option de la jeter à tous ses invités. Cela avait une connotation directe, un signe bien précis, celui de ne pas déranger le grand Daniele Ricci une fois pour toute. Je mordis tendrement la peau de sa gorge, de la même façon que le lobe de son oreille. Sa cravate rejoignit très rapidement son veston. Mes deux mains remontèrent sur son torse et je le poussai en arrière. Daniele se laissa faire jusqu’à buter contre le mur de la terrasse. D’un coup sec et de mes mains, j’arrachai sa chemise. Les boutons sautèrent au peu partout autour de nous et la chemise termina sa pauvre course, elle aussi, quelque part avec ses autres habits.
Ma bouche, alors, caressa sa peau nue qui se dévoilait à moi, découvrant sa saveur du bout de ma langue. Son épaule que je croquais avidement. Je descendis très lentement le long de son corps, dessinant un chemin de feu jusqu’à son ventre et puis je me redressai pour lui faire face à nouveau.
- Aimes-tu toujours me détester … ?
Je ne lui laissai pas le temps de répondre à ma dernière question que je plaquai fiévreusement ma bouche contre la sienne. D’abord, un baiser chaste, où nos lèvres se découvraient puis ce fut l’impatience et la passion qui nous dévorèrent à tous les deux. Ma main s’accrocha à sa nuque pour le maintenir contre moi tandis que ma langue gourmande goutait à la sienne dans une danse enragée.
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Dernière édition par Vanessa Cartray le Mar 19 Juin - 10:47, édité 1 fois
Daniele Ricci
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Sujet: Re: Even The Best Can Lose [1978][PV Vanessa][Hot][Terminé] Ven 15 Juin - 20:59
Even The Best Can Lose ft. Vanessa Cartray
J’avais retrouvé ma belle Sicilienne dans une des plus belles pièces de ma villa. Elle surplombait tous les invités de son perchoir et s’en était – délicieusement – grisant. Elle avait une prestance qui m’aurait fait tomber amoureux d’elle si mon goût pour la diversité n’était pas plus puissant.
J’avais enlacé ma belle Sicilienne. Je me demandais vraiment de quoi on avait l’air pour les gens qui pouvaient nous voir d’en bas – on devrait avoir l’air des maitres du monde. Vanessa ne savait pas me dire si c’était elle qui avait choisi cette pièce ou cette dernière qui l’avait attiré – elle était attiré par la beauté et le luxe, tout comme moi. On se ressemblait au-delà de nos origines – n’était-ce pas magnifique ?
-C’est la seule pièce d’où tu verras une aussi belle vue, soufflais-je à son oreille. C’est aussi celle qui dispose du plus grand balcon.
Il y avait mieux que cette vue – le contact que la tête de Vanessa sur mon épaule. Ce n’était qu’un simple contact mais c’était assez pour ressentir un bien-être et une fierté sans égale – la fierté d’être presque arrivé à mes fins.
Nous étions seuls bien que Vanessa n’était pas certaine qu’on le soit longtemps… Putain, le serveur de tout à l’heure avait bien entamé ma crédibilité en faisant la bourde de venir dans mon studio – entièrement ! – privé. L’incompétence de cet homme fraichement viré avait éveillé les « craintes » de ma belle Sicilienne.
-Non, ils n’y arriveront pas. Personne ne peut se passer du grand Daniele Ricci même pas mon majordome, dis-je en souriant presque contre son oreille. Mais ils devront bien se passer de moi. Il n’est pas question que quelqu’un d’autre rentre ici.
Elle s’était – enfin – retournée. Je pouvais à nouveau me délecter de son regard – sans compter sa proximité qui me faisait frissonner à l’expectative de la suite. Il lui restait à savoir à qui sera destinée la punition pour l’intrusion de tout à l’heure. J’avais envie que ça soit moi – sauf si ça me privait d’une nuit merveilleuse en compagnie de Vanessa. Si la punition était tout autre, j’étais prêt à la subir avec joie. De tout façon, Vanessa avait choisi que la responsabilité m’incombait – je serais celui qui sera puni.
-Ah oui ? Que vas-tu me faire cette nuit ?, soufflais-je à son oreille pendant que mes mains flirtaient avec ses hanches avec l’envie – irrésistible – de retirer le dernier rempart qu’il y avait entre ma peau et la sienne. Quelle punition me réserves-tu ?, rajoutais-je en essayant de me retenir de l’embrasser.
Vanessa avait un sourire irrésistible, une façon de bouger irrésistible – elle avait le charme des plus belles Siciliennes. Comment une femme aussi belle n’avait pu être que journaliste – je savais qu’elle pouvait aspirer à plus. Seulement, ce n’était pas vraiment le moment d’aborder le sujet - pas alors que ses doigts ouvraient les boutons de ma veste après être passés sur mon cou et mes épaules pour m’arracher quelques petits frissons partout où elle passait. C’était assez de sensations que pour que mes mains descendent sur ses fesses cachées par sa robe.
Vanessa était joueuse – c’était encore une de ses qualités délicieuses. Elle était prête à lancer ma veste pardessus la rambarde et attirer la totale attention sur nous. Je n’avais aucune honte à m’exposer de la sorte – j’aimais même ça, tout comme j’aimais faire des jaloux.
-Tout le monde nous voit. Si tu lances ma veste, tu risques d’en attirer certains ici… Il ne faut pas sous-estimer leur niveau de débauche. Et je suis certain que tu n’aimerais pas partager, dis-je avec un sourire en coin. Sauf si… Je ferme la porte à clé. Là, les jaloux ne pourront qu’admirer le spectacle d’en bas ou écouter aux portes.
Moi, je ne voulais personne – je voulais qu’on soit seuls au monde. Ma veste était tombée au sol mais Vanessa n’avait pas – encore… - poussé le vice de la lancer à la foule en bas. Je savais que certains curieux regardaient déjà notre petit manège – c’était encore plus grisant !
C’est un courant électrique qui m’avait traversé quand Vanessa avait commencé à me mordre ma cou et mon oreille – j’en profitais pour épouser ses courbes de mes mains et de la caresser. Ma cravate n’avait pas fait long feu et je savais qu’elle réservait la même chose au reste de mes habits. Ce que je désirais depuis notre première rencontre, j’allais l’avoir aujourd’hui. C’était la consécration d’un jeu – qu’on gagnait tous les deux, dans un certain sens.
Je n’avais laissé aucune résistance quand elle m’avait poussé contre le mur – elle nous avait mis hors du champ de vision des invités en bas. C’est ma chemise qui avait fait les frais du changement de rythme qu’imprimait Vanessa. Je l’avais regardé avec un sourire provocateur – vas-y ma belle, vas jusqu’au bout. J’étais torse nu et à sa merci – je la laissais se donner à moi sans opposer de résistance. Elle m’avait gratifié de sa bouche et j’avais fermé les yeux. J’avais soufflé de plaisir. Quand quelqu’un vous à fait attendre, ça rend le moment encore meilleur.
Ma belle Sicilienne découvrait mon torse de sa bouche. J’avais entremêlé mes doigts dans ses cheveux quand elle était descendue jusqu’à mon ventre. Elle avait achevé son voyage avec une seule interrogation qui n’avait pas trouvé de réponse parce qu’elle m’avait embrassé.
Un baiser appuyé puis fiévreux – tout ce que j’adorais. Mes mains s’étaient perdues sur ses fesses quand le baiser avait gagné en intensité. Je découvrais la saveur de sa bouche – une saveur du meilleur Spumente – et la fougue de sa langue. L’excitation était bien là et le baiser avait duré suffisamment pour nous mettre à bout de souffle.
-J’adore ça et bien plus encore, soufflais-je pour répondre à sa question pendant que nous nous regardions dans les yeux.
J’avais fait tomber les bretelles de sa robe pour tapisser le haut de sa poitrine de baisers.
-La robe est belle mais elle est de trop, soufflais-je en remontant vers son oreille.
Je la lui avais enlevée en la faisant glisser le long de son corps. Le sol de la terrasse était jonché de nos vêtements. Il ne restait à ma belle Sicilienne que ses sous-vêtements. Je l’avais débarrassé de son soutien-gorge et c’est sur ses seins que ma bouche était allée se déposer – pendant que mes mains osaient des caresses sensuelles sur ses fesses encore couvertes. La découverte de sa poitrine était gouteuse et ma bouche s’était faite plus vorace sur ses seins.
Ces préliminaires avaient gagnés – elles aussi – en intensité. Ma bouche était sur la sienne et nos corps avaient échangés de place – elle contre le mur. Nous étions collés et nous nous battions pour la dominance avec des caresses osées. A force de bouger, nous étions rentrés à l’intérieur, Vanessa contre le mur et moi à mordiller son oreille.
-Tu vois… Personne ne vient, soufflais-je avant de frémir à cause de l’excitation.
Personne pour nous déranger.
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Sujet: Re: Even The Best Can Lose [1978][PV Vanessa][Hot][Terminé] Mer 20 Juin - 0:44
Even The Best Can Lose ft. Daniele Ricci
Lancer la veste de Daniele par-dessus la rambarde n’était peut-être pas une bonne idée. Cela ne ferait qu’éveiller la curiosité de beaucoup de ses invités et très vite, nous aurions été rejoints par une foule, puisqu’il n’avait pas fermé la porte à clé à son arrivée. Je me doutais, comme lui, qu’on était déjà bien épié par notre petit numéro qu’on offrait à tous ses fouineurs avides d’un peu de nouveauté au milieu de l’alcool qui coulait à flots, la piscine et la musique. Néanmoins, je ne comptais pas m’exhiber. Ce n’était pas dans ma nature.
- Humm … Tu devrais … fermer cette porte …
Mais ma fougue conjuguée à la sienne nous avait entrainés sur une voie plus délicieuse. Sa cravate et sa chemise avaient suivi le chemin de son veston tandis que ma robe avait abdiqué face aux gestes habiles de Daniele. S’il était resté passif un moment sous la caresse de ma bouche, je savais pertinemment qu’on échangerait vite nos places et ce fut contre le mur que je me retrouvais, à mon tour. Le dos cambré vers lui, je le tenais férocement contre moi. Mes doigts s’agrippaient à ses cheveux et à ses épaules alors que je sombrais dans un plaisir divin. Ses lèvres savouraient et torturaient mes seins et chaque parcelle de ma peau s’enflammait à son contact. Les yeux fermés et la tête penchée en arrière, je me laissai emporter par son audace. Ma bouche retrouva la sienne et nos corps se débattaient sensuellement et sauvagement, à tel point qu’on se retrouva à l’intérieur de la pièce, nettement moins en vue pour le public qui était un peu plus tôt, à nos pieds.
Daniele se plaqua contre moi et me souffla à l’oreille quelques mots. Mon esprit avait beaucoup de mal à réfléchir sur ce qu’il me disait tant j’étais sa victime consentante de ses faveurs. Mes mains s’étaient déjà glissées entre nos deux corps à la recherche de l’attache de sa ceinture. Nous n’étions pas totalement à égalité. Il portait encore son pantalon et ses chaussures. Moi, je n’étais vêtue que de mon string et de mes talons hauts … Il fallait remédier à cela.
- Cela tombe bien que personne n’ose s’aventurer jusqu’à nous Finis-je enfin par répondre. Parce qu’il te reste encore des vêtements … et que ceux qui auront la mauvaise idée de nous déranger, pourraient se retrouver par-dessus la balustrade.
J’ouvris mes yeux pour remarquer, par-dessus l’épaule de Daniele, qu’il y avait une magnifique banquette qui n’attendait que nous. Mes doigts s’activaient à défaire la boucle de sa ceinture et je le fis reculer au rythme de mes pas. Sa ceinture retirée, je m’attaquai à la fermeture éclair de son pantalon et je l’entrainai sur la banquette, en le faisant s’asseoir.
- Trop de vêtements à mon goût.
Chaussures, chaussettes et pantalon s’envolèrent aux quatre coins de la pièce et un sourire gourmand s’esquissa sur mes lèvres lorsque mon œuvre fut terminée.
- C’est beaucoup mieux.
Telle une fière amazone, je m’installai à califourchon sur ses cuisses. Il ne restait entre nous que deux bouts de tissus : nos derniers sous-vêtements qui formaient un rempart très maigre devant l’intensité de la chaleur qui se dégageait de nos corps. J’entourai son cou de mes bras, mordillant sa lèvre inférieure et j’imprimai alors un mouvement lascif à mes hanches et mon bassin, de haut en bas, laissant mon intimité caresser la sienne que je sentais déjà si réceptive à ce jeu. Je l’embrassai encore. Nos langues se reconnaissaient maintenant. Elles se retrouvaient et se mouvaient dans une danse sauvage. Mes doigts accrochés à sa nuque, mes seins contre son torse, je me faisais plus avide de lui. A bout de souffle, le cœur tambourinant dans ma poitrine, affolé par toute l’exaltation de ces caresses, je le libérai de mon appétit et mes yeux suivirent un autre chemin, celui que je dessinais sur son corps du bout de mes doigts jusqu’à son dernier sous-vêtement. A travers le tissu, je sentais son plaisir se décupler rien que pour moi. J’avais terriblement envie de lui.
Je me soulevai de ses jambes pour venir m’y agenouiller entre celles-ci. Il m’aida à retirer son boxer et impatiente, ma bouche effleura son gland fébrile et chaud. Du bout de ma langue puis entre mes lèvres, je le fis prisonnier de mes envies. Réceptif, il se déployait pour mon plus grand plaisir et le sien. Je goutais à sa saveur avec cette faim tenace de lui faire perdre la tête et tout ce contrôle qui caractérisait Daniele. Je voulais qu’il capitule. Je voulais le faire mien et mon désir allait le faire succomber. Je sentais ses mains dans mes cheveux, crispées sur mes épaules. Mes prunelles cherchèrent les siennes et je devinai la sensation de plaisir qui émanait de lui à travers sa respiration saccadée et ses murmures. J’aimais le voir esclave de mes volontés indécentes …
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Sujet: Re: Even The Best Can Lose [1978][PV Vanessa][Hot][Terminé] Ven 22 Juin - 23:14
Even The Best Can Lose ft. Vanessa Cartray
J’aurais dû fermer la porte comme ma belle Sicilienne le demandait mais c’était trop tard – la passion venait de nous happer avant même qu’on ne puisse nous enfermer. Cette envie que j’avais d’elle et qui couvait depuis notre première rencontre m’avait empêché d’être patient.
C’est ma bouche qui s’était chargée de commencer à éveiller les sens de Vanessa que je sentais à ma merci. J’adorais la découvrir ainsi – j’adorais la sentir frémir sous mes lèvres. Sa peau devenait toute chaude et ses seins durcissaient à mesure que je m’occupais d’eux.
Le spectacle devait être beau à voir – seulement, on n’avait pas laissé longtemps l’occasion au public qu’on avait en bas de se rincer l’œil. On était rentré dans l’élan de la fougue de nos ébats. Je cherchais à la dominer en la planquant entre moi et le mur – mais elle avait du répondant en cherchant à me retirer ma ceinture. Je l’avais laissé faire – je voulais qu’elle vienne à bout de la boucle de ma ceinture. Seulement, je ne lui facilitais pas la tâche parce que je profitais de chaque ouverture pour chercher ses lèvres. Vanessa avait autant de dextérité que de répondant – malheur à celui qui essayerait de s’aventurer ici. Elle comptait se débarrasser d’eux !
-Je reconnais bien là la Sicilienne que tu es, dis-je avec un sourire en coin et en continuant mes caresses plus qu’osées qui s’appropriaient son corps uniquement couvert d’un string.
Ma boucle de ceinture n’avait guère fait long feu et je m’étais laissé faire quand elle m’avait fait reculer vers la banquette. Je m’étais assis encore habillé bien trop au goût de ma belle Sicilienne. -Si c’était trop simple, ça ne serait pas drôle, dis-je avec un sourire en coin.
Elle ne m’avait pas facilité la tâche jusqu’ici – les vêtements que je portais pouvait être une sorte de petite vengeance.
Seulement, rien ne pouvait résister à ma belle Sicilienne. Elle s’était débarrassée de mes derniers vêtements. Je l’y avais même aidé – j’étais excité moi aussi et ma patience était mise à rude épreuve. Elle était fière de nous voir à égalité – moi, j’étais fier d’atteindre mon but. Elle s’était installée sur mes cuisses et je pouvais sentir son excitation à travers les tissus qui nous séparaient encore. Seulement, c’était surtout le jeu de sa bouche sur la mienne – la façon dont elle me mordillait – qui me rendait complètement fou. Je lui avais offert – en contrepartie – des caresses qui partaient de ses cuisses et qui allaient jusqu’à ses fesses pour remonter dans son dos.
Elle dansait sur moi et nos sexes se cherchaient mais étaient toujours frustrés par son string et mon boxer. Putain – on aurait dû les enlever avant. Je regardais au bon côté des choses – c’était une bonne façon de faire durer ce plaisir qui grandissait. Nos langues s’étaient lancées dans l’aventure et dansaient elle aussi grâce à ce baiser sauvage.
Vanessa allait plus vite – autant que mes caresses. Ses doigts avaient été jusqu’à toucher mon sexe – qui ne faisait que réagir à chaque sollicitation. Mon cœur battait vite mais c’est surtout ma respiration – et mes regards – qui trahissaient mon plaisir.
Ma belle Sicilienne s’était levée et si je ne savais pas ce qu’elle avait derrière la tête, j’aurais protesté – seulement, j’avais vu clair dans son jeu. D’avance, j’avais balancé ma tête en arrière sur le dossier de la banquette. Je l’avais redressé pour aider Vanessa avec mon boxer qui était – comme le serveur tout à l’heure – de trop. Mon sexe était libéré mais pas pour longtemps. Vanessa s’en était emparé et quand ses lèvres l’avais touché j’avais marqué mon plaisir d’un soupire de plaisir.
C’était à mon tour d’être à sa merci et ses compétences en la matière avait rendu mon souffle court. Mes mains cherchaient à s’accrocher – d’abord sur le dossier, puis dans ses cheveux. Je gémissais – difficile de faire autrement avec une partenaire comme Vanessa. Je n’allais pas tenir longtemps comme ça. Je crois qu’elle pouvait le voir quand nos regards se croisaient.
Le plaisir montait en flèche. Je devais réagir – seulement, il fallait du courage pour ne pas se laisser aller ici. Ma tête venait encore de basculer en arrière et mes mains s’étaient crispées dans ses cheveux.
Réagit Ricci !
-Remonte, chérie. Remonte, lâchais-je après m’être mordu la lèvre.
Je l’avais fait se relever pour éviter de craquer. Ma respiration était saccadée et j’avais – dans un geste revanchard – retiré le string de ma belle Sicilienne.
-Tu… Je manque de mot, dis-je en référence à ce qu’elle venait de faire.
Je l’avais fait se rassoir sur mes cuisses. Cette fois, il n’y avait plus de tissu pour nous ennuyer. Seulement, je voulais d’abord la torturer – j’évitais donc de nous unir tout de suite. C’est mes doigts qui s’étaient chargés de décupler son plaisir comme elle l’avait fait avec moi – ils s’étaient introduit en elle sans attendre son consentement. J’avais embrassé sauvagement Vanessa tout en la faisant s’allonger sur la banquette. Je la dominais maintenant – physiquement parlant – en la surplombant. Mes doigts avaient repris leurs caresses très intimes. Elle avait tenté de me faire craquer – je faisais de même d’une tout autre façon. Je ne lui offrais rien d’autre que ça et des caresses sur ses seins de ma main libre.
Je cherchais à savoir si elle allait chercher ce qu’elle voulait ou si elle allait succomber à ce que je lui proposais maintenant.
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Sujet: Re: Even The Best Can Lose [1978][PV Vanessa][Hot][Terminé] Sam 30 Juin - 0:29
Even The Best Can Lose ft. Daniele Ricci
Nous pouvions enfin nous laisser aller et céder à ce jeu de séduction, à ce jeu du chat et de la souris que nous nous imposions depuis quelques années, depuis la toute première fois où mon chemin avait croisé celui de Daniele Ricci. Nos vêtements n’existaient plus, ils avaient tous finis leur route quelque part entre la terrasse et l’intérieur de la pièce qui contenait un magnifique jacuzzi. Un jacuzzi qui nous ouvrait les bras, invitation à la tentation de nous plonger dans cette eau. Mais pour le moment, ce que j’avais en tête était fort différent. Et les invités de Monsieur Ricci allaient devoir attendre très longtemps avant de le voir redescendre parmi eux … Si jamais je le laissais partir …
La danse de nos corps reflétait très exactement celle de nos langues : affamée et sensuelle, érotique et possessive. Je l’avais entraîné sur la banquette en lui retirant tout ce qui entravait la suite de nos ébats. Pour l’instant, seul mon string demeurait le dernier bout de tissu qui dissimulait mon intimité. Mais il ne me gênait pas pour ce que je faisais. Entre ses cuisses, à genoux, j’allais laisser ma gourmandise se dévoiler et enfin lui rendre totalement sa liberté depuis que je la freinais en ce début de soirée. Daniele était à ma merci, victime consentante et Oh délicieusement savoureuse. Sa virilité se tendait ente mes lèvres et autour de ma langue et c’était avec un plaisir infini que j’écoutais ses soupirs à la limite de grognements sauvages. Ses doigts se crispaient tantôt dans ma chevelure, tantôt sur mes épaules au grès de ma langue taquine et coquine et de ma main. J’aurais voulu qu’il se libère dans ma bouche, mais mon Italien adoré avait une tout autre idée en tête. Sa voix fébrile s’annonça. Il me fit me relever et me retira le dernier petit rempart qui subsistait entre nous deux avant de me remettre à califourchon sur ses cuisses.
Il voulait me faire endurer la même torture que je venais de lui offrir et ses doigts, joueurs et habiles, glissèrent entre mes cuisses pour s’insinuer en moi. Agrippée à ses épaules, mes hanches bougeaient au rythme indécent de ses caresses. Je ne voulais pas craquer, pas de cette manière-là même si elle était divine. La tête basculée en arrière, mes longs cheveux dansaient dans mon dos et sur mes seins qui eux aussi se trouvaient gratifiés de ses attentions exquises. Mes gémissements se faisaient de plus en plus entendre. Mon corps se cambrait vers lui, mais ce que je désirai le plu, c’était de le sentir en moi, entièrement et complètement … pas juste ses doigts.
- Daniele … Mmm
L’une de mes mains rejoignit la sienne entre mes cuisses et durant un moment, j’accélérai la cadence de ses caresses, au point d’être sur la fine limite de ma jouissance. Pourtant, avec toute l’ardeur de notre corps-à-corps, j’ôtai ses doigts en moi qui me prodiguaient la plus douce des sensations pour enfin plonger mes yeux noisette dans l’éclat de son regard ensorcelé par nos préliminaires. A bout de souffle, le cœur battant à tout rompre dans ma poitrine, j’humidifiai mes lèvres avec ma langue.
- Ce n’est … pas tes doigts que je veux en moi …
Ma main se cala contre sa nuque et je me penchai vers lui pour l’embrasser encore et encore. Sa verge entre mon intimité brulante et moite, se dressait fièrement. J’attisai Daniele en bougeant toujours mon bassin contre lui. Ma joue effleura la sienne et dans un murmure, au creux de son oreille, j’avouai mon désir.
- Fais-moi l’amour. Libère-nous de toute cette folie et ce feu qui nous brûle.
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Sujet: Re: Even The Best Can Lose [1978][PV Vanessa][Hot][Terminé] Dim 1 Juil - 20:45
Even The Best Can Lose ft. Vanessa Cartray
Le plaisir que me procurait Vanessa était tout simplement divin. Elle savait comment me faire perdre la raison et jouer avec mes sens mieux que personne – je ne regrettais pas d’avoir persévérer pour en arriver à ce que nous faisions aujourd’hui. Le réconfort valait – largement – l’effort !
Vanessa s’était attelée à la tâche entre me cuisse. Je me sentais tellement vulnérable dans cette position que s’en était rageant – seulement, j’avais tellement de plaisir qu’il était difficile de ne pas laisser Vanessa poursuivre sa tâche jusqu’au bout. J’avais la chance d’avoir été pris d’un moment de lucidité – sans ça je l’aurais laissé faire jusqu’au bout.
Seulement, l’éclair de lucidité – inespéré – était arrivé et j’avais ramené ma belle Sicilienne sur mes cuisses. Je voulais que mes soupires de plaisir se conjuguent aux siens et pour ça je devais, à mon tour, la torturer. Mes doigts s’étaient insinués en elle de la plus tendre des façons. On ne pouvait pas dire que Vanessa avait émis une seule petite résistance. Elle prenait son pied – et moi aussi en l’entendant gémir. Vanessa était belle quand son visage laissait passer diverses expressions de plaisir. Ses hanches bougeaient et je pouvais aller et venir avec mes doigts encore plus loin.
Vous savez ce qui est le plus grisant ? La façon dont elle prononçait mon nom – c’était tout simplement délicieux. J’avais gémis quand elle l’avait fait et j’avais intensifié ma caresse et mes baisers sur ses seins.
Elle était dans la même position de moi tout à l’heure – pas physiquement parlant mais au même point de rupture. Je l’avais su quand sa main était venue accélérer les mouvements de mes doigts. Allait-elle être aussi forte que je le l’avait été ? Ses simples origines auraient pu répondre à ma question. Vanessa n’allait pas se faire avoir de la sorte – elle m’en avait fourni la preuve en retirant mes doigts. Elle me demandait à avoir plus – elle me demandait à m’avoir moi. Ce n’était pas sous forme d’une supplication mais ce n’en était pas loin.
-Qu’est-ce que tu veux, chérie ?, demandais-je avec un sourire en coin qui montrait que j’adorais la position dans laquelle je l’avais mise.
Ça devait être un trip d’homme de pouvoir de toujours avoir le contrôle – certaine femme m’avait dit que c’était ça. Seulement, j’avais en face de moi, une femme de caractère et tout le pouvoir du monde ne pourra rien contre ce genre de femme.
J’avais savouré son baiser – nos corps serré l’un contre l’autre. La douceur d’un lit aurait rendu les choses encore meilleures. Seulement, j’allais me contenter de cette banquette – je n’avais plus envie de me décoller de ma belle et douce Sicilienne.
Je savais parfaitement ce qu’elle voulait mais elle était venue me le souffler à l’oreille. Son intimité contre la mienne avait tôt fait de me faire craquer à sa demande. Je ne savais pas qui avait gagné le jeu de pouvoir – ça devait être proche du match nul – mais j’avais trop envie d’elle que pour la faire patienter plus longtemps.
-Je vais nous libérer, chérie, soufflais-je à mon tour – suave – à son oreille.
Mes lèvres n’avaient pas dû chercher longtemps avant de trouver les siennes. C’est en embrassant ma magnifique Vanessa que je nous avais unis. Un coup de rein avait donné la cadence. Vanessa bougeait et se cambrait dans cette danse sensuelle – elle bougeait presque trop bien. Mes mains cherchaient où se mettre – sur ses cuisses, sur son dos, sur le haut de ses fesses. J’arrivais – parfois – à venir mordiller et embrasser sa poitrine gonflée par le plaisir.
-Continue, Vanessa, lâchais-je dans un souffle.
Je bougeais sous elle mais c’était – surtout – Vanessa qui faisait la plus grosse partie du travail. Ce n’était plus des gémissements, c’était des cris qui s’étaient élevés dans la pièce. Je l’invitais à aller plus vite – preuve que j’allais capituler – et quand elle avait accéder à ma demande, je m’étais laissé aller à jouir et à me libérer en elle. Seulement, je ne m’étais définitivement arrêter que quand – elle aussi – elle avait atteint l’orgasme.
Après ça, le – presque – silence était revenu. On n’entendait plus nos cris mais nos respirations rapides. Mon visage s’était réfugié dans le creux du cou de Vanessa. Son cœur allait aussi vite que le mien – je l’entendais à travers la peau de son cou.
Combien de temps il avait fallu avant que je ne retrouve mes mots – un temps certainement trop long pour le grand Daniele Ricci.
-J’ai bien fait d’attendre tout ce temps avant d’arriver à mes fins, dis-je encore un peu essoufflé et en regardant les beaux yeux de ma belle Sicilienne. Cette victoire à une certaine saveur.
Nous étions toujours dans la même position et je n’avais que très peu envie de bouger – pourtant, j’allais devoir m’y résigner.
-Tu veux retourner à la fête ou bien on va se reposer dans mon superbe jacuzzi ?, demandais-je prêt à continuer cette charmante soirée. Sinon, il y a mon lit.
@ Billy Lighter
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Sujet: Re: Even The Best Can Lose [1978][PV Vanessa][Hot][Terminé] Mer 4 Juil - 11:56
Even The Best Can Lose ft. Daniele Ricci
La douce torture de Daniele me menait aux limites de mon plaisir et j’allais bientôt céder à ses caresses si je ne reprenais pas vite mes esprits. Très difficilement, j‘avais trouvé la force de retirer ses doigts qui n’avaient eu de cesse de me posséder et de me faire perdre la tête, car c’était lui que je voulais sentir au plus profond de moi. Et après un long baiser, je lui avais murmuré au creux de l’oreille, mon aveu.
Un autre baiser et il m’agrippa les hanches pour que je puisse me soulever et me laisser glisser le long de sa verge. Un long soupir de bien-être s’échappa de mes lèvres quand je le sentis me combler entièrement. Je m’accrochai à ses épaules, plantant par moment mes ongles dans sa chair quand notre danse devenait trop sauvage. La tête penchée en arrière, je le chevauchais comme une Amazone et chaque mouvement de mes hanches nous rapprochait de la libération que nous avions tenté de reculer un peu plus à chaque instant. Il était en moi, gonflé par ce plaisir et cette sensation était divine.
Si la musique qui nous provenait de la fête, tout en bas par-delà la baie vitrée qui était restée ouverte, dissimulait nos gémissements et nos cris, Danielle comme moi étions incapables de cacher tout le plaisir et l’envie que nous prenions dans ce corps-à-corps intense et tant désiré. Ses mains viriles sous mes fesses faisaient accélérer la cadence de mon bassin. Caque pénétration était de plus en plus délicieuse et une chaleur insinua dans tout mon corps jusqu’à atteindre le creux de mes reins. Daniele se libéra en premier et je le suivis immédiatement après en criant son nom. Je me crispai sur lui, autour de lui et contre lui tandis que mon corps était parsemé de spasmes voluptueux.
Quelques-unes de mes longues mèches s’étaient collées à mon front, contre ma gorge et sur mes seins. Mon souffle erratique me parvenait jusqu’à mes tempes. Je me tenais à Daniele de peur de vaciller sous ce plaisir immense qu’il venait de me donner.
- Une victoire pour nous deux. Ne sais-tu pas que plus c’est long et mieux c’est bon ? Nous avons su attendre pour jouir de cet instant.
Mon front contre le sien, je tentais vainement de reprendre mon souffle après cette danse sulfureuse de nos eux corps. Je souris en l’écoutant de demander si je voulais retourner à la fête.
- Retourner parmi tes invités ? Non … Je ne suis pas venue ici pour m’amuser, mais pour toi. Et puis ce jacuzzi nous tend les bras depuis le début, j’ai bien envie d’y faire un tour. Ton lit sera le bienvenu après. Que dis-tu de ce programme pour cette fin de nuit ?
Ô la nuit ne faisait que commencer et nous finirions certainement tous les deux totalement épuisés parce que nous allions regagner le temps que nous avions perdu à nous tourner autour durant des mois. Il n’y avait plus de jeu de domination. Il y avait seulement Lui et Moi.
@ Billy Lighter
Daniele Ricci
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Who Am I? Age: 43 ans Date de naissance: 24 juillet 1942 Localisation: Villa Ricci Birth place: Rome en Italie Je suis: le meilleur Song: Back In Black - AC/DC
Sujet: Re: Even The Best Can Lose [1978][PV Vanessa][Hot][Terminé] Ven 6 Juil - 18:26
Even The Best Can Lose ft. Vanessa Cartray
J’étais essoufflé dans le bon sens du terme. Sentir Vanessa se cambrer de la sorte et l’entendre crier mon nom avait été la cerise sur le gâteau de ce beau début de nuit. J’en avais complètement oublié cette gamine qui chantait comme une casserole – ce qui n’était pas rien.
J’avais écouté sa respiration jusqu’à ce que nos regards se trouvent. J’avais parlé de cette victoire que j’attendais depuis très longtemps – celle de pouvoir m’adonner aux plaisirs de la chair avec ma Sicilienne préférée. J’avais été sous son charme depuis la première fois qu’on s’était rencontré lors d’une interview pour son magazine. Depuis, j’avais cherché à l’avoir dans mon lit – mais son caractère m’avait entrainé dans son jeu aussi frustrant que délicieux. Nous étions à la fin de ce jeu – mais pour Vanessa la victoire était la nôtre pas seulement la mienne. Je voulais bien partager ma victoire avec elle. Nous avions réussi à nous faire languir tous les deux jusqu’à aujourd’hui où nous avions – largement – profité de tout ça. Surtout ce que n’était pas encore fini !
-Je prendrais mon mal en patience plus souvent si c’est pour avoir un tel résultat, dis-je avec un sourire aux lèvres.
Nous étions front contre front. Je pouvais sentir la chaleur qui se dégageait de son corps – et j’aimais ça ! Notre conversation était toujours entrecoupée par nos respirations. On avait fait pas mal de sport, il faut dire.
Vanessa ne souhaitait pas revenir à la fête – elle ne voulait que moi et pas les autres. Mon ego s’était gonflé par cette déclaration. Le jacuzzi sera notre prochaine destination – le lit viendra ensuite. Vanessa venait de citer un planning de rêve.
-C’est le meilleur programme qui soit, dis-je en souriant.
On allait s’y tenir. On allait profiter l’un de l’autre jusqu’à ne plus avoir de force. C’était l’apothéose de mois entier d’un jeu. Moi et elle… Elle et moi… Dans le sens que vous voulez, il n’y aura – en tout cas - que nous deux jusqu’au bout de la nuit.
@ Billy Lighter
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Sujet: Re: Even The Best Can Lose [1978][PV Vanessa][Hot][Terminé]
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Even The Best Can Lose [1978][PV Vanessa][Hot][Terminé]