- Je suis nerveuse, tout à coup… pas toi ?

J’ai le regard fixé sur les portes du City Hall, là où nous attendent nos proches, enfin, surtout ceux de Hank puisque  ce qui me reste de famille à décliné mon invitation. Mais j’en ai rien à foutre, honnêtement. Il y a quelques temps de cela, ouais leur refus m’aurais grandement affecté mais plus aujourd’hui.

Parce que ma vie est sur le point de changer. Du moins, de façon plus officielle puisqu’elle est déjà a cent milles lieux de ce qu’elle fut jadis.

Je tourne ensuite le regard sur Hank et je lui souris amoureusement.

- Je l’aimais bien moi ta barbe d’ours grognon !, dis-je en m’esclaffant.

Mais Hank s’est rasé, ce matin. Pendant que je me préparais à ses côtés dans la salle de bain attenante à notre chambre. Je tentais de boucler mes cheveux, de leur donner un peu de volume avec de belles ondulations. Je n’ai pas obtenu l’effet que je voulais mais ce n’est tout de même pas si mal compte tenu de mes piètres talents de coiffeuse et du manque de sommeil.

Le fait est que nous sommes tout simplement incapables de nous retrouver dans le même lit sans se toucher. Et dès qu’on se touche, ça fait des flammèches !  Jamais j’en aurai assez de faire l’amour avec Hank et de lui rendre avec autant de fougue, la passion qu’il fait naître en moi.  

Seulement,  nous aurions pu être un petit peu plus sage cette nuit et nous accorder un répit afin d’être plein d’énergie pour cette belle mais longue journée qui nous attends.

Soit ! Nous ferons avec ! Ce n’est pas comme si c’était la première fois y’a qu’à penser à Noël et aux célébrations du nouvel an…

Ce matin, après une bonne tasse de café chaude, et une douche des plus torrides (je sais… je sais !) j’ai mis à profits les conseils de Grace concernant les crèmes qu’elle m’a offert pour me donner un teint apparemment plus radieux et appliquer un maquillage sobre mais qui ajoute de la brillance. Je n’aime pas quand tout est tape à l’œil; je lui suis donc reconnaissante pour ses précieux conseils et je crois m’en être mieux tiré avec le maquillage qu’avec la coiffure.

Hank rasé et moi, maquillée et semi coiffée, j’avais laissé tomber la serviette qui me couvrait depuis la douche sur le sol pour enfiler ma robe mais mon regard avait croisé celui de mon futur mari et…  nos corps s’étaient retrouvés au milieu de la pièce…

Il avait fallu tout notre self control pour se distancer l’un de l’autre sans quoi…

« Nous n’arriverons jamais à l’heure! », Avait-il dit…

« Ils ne feront pas la noces sans nous de toute façon… » Avais-je plaidé…

Mais la raison l’avait emporté sur la passion…parce que parfois, il faut savoir être sage. Mais d’abord et avant tout parce qu’il me tarde de pouvoir dire devant tous ceux qui seront là pour célébrer notre amour avec nous qu’Hank est l’homme merveilleux avec qui j’ai choisis de passer le reste de ma vie.

Et maintenant que la voiture est garé tout juste devant,  j’en ai des palpitations au cœur, j’ai l’impression que je vais m’envoler tant je suis heureuse.  Je sais que c’est inhabituel mais la devanture de l’édifice a été agrémenter de ballons qui flottent au vent. Il y a aussi des guirlandes de feuilles sur lesquels des gerberas de toutes les couleurs sont  retenu par des rubans blancs. C’est magnifique et je serais prête à gager ce qui reste de mon âme que c’est  des mains de ma belle-mère que sont apparu ces décorations.

Hank est venu m’ouvrir la porte et nous sommes entrés ensemble à l’intérieur. Mes médicaments me rendent vraiment trop émotive ou alors c’est simplement normal d’avoir les larmes aux yeux quand on s’apprête à dire oui, pour le meilleur et pour le pire. Quoi que le pire, peut-il vraiment être pire que ce par quoi nous sommes passés ?  

J’en doute.

Devant le maire, qui pose sur nous un regard sévère, je me sens nerveuse. Mais de la plus belle des façons.

@ Billy Lighter

J’avais bien cru qu’on y arriverait jamais…

Mais putain qu’est-ce que cette journée avait bien commencé ! Ça méritait clairement d’être souligné parce qu’une fois n’était pas coutume, j’avais littéralement l’impression de nager dans le bonheur, ces derniers temps. Ouais, ok, j’étais un peu contrarié par le fait de devoir partager le plateau de Homerun et de donner la réplique à Anatola Kay… Mais pour ce qui était de ma vie privée, par contre, c’était tout à fait autre chose.

C’était comme si Bailey et moi, on avait finalement réussi à s’accorder, à trouver comment fonctionner ensemble sans se bouffer la gueule dès que l’un de nous se sentais un peu moins en forme, fatigué ou angoissé. Et ça depuis Vegas et l’enterrement de vie de jeune fille improvisé de Bailey, organisé par Apolline Mclagan. Je savais que Bailey avait beaucoup parlé avec Helen ce soir-là et aussi qu’elles restaient très proches depuis lors… Et, c’était peut-être juste psychologique de ma part, mais j’avais l’impression que savoir que Bailey avait eu quelques « conseils » de la part de mon ex avait pas mal aidé…

Cela dit, j’étais pas en reste niveau efforts aussi. J’étais naturellement à l’écoute, ce n’était pas le problème en soi, mais j’essayais d’être plus indulgent face aux faiblesses occasionnelles de Bailey, sans pour autant tout lui céder ou faire le moindre de ses caprices dans ces cas-là. Je commençais à comprendre que ce n’était pas parce que moi, je voulais, quand je n’étais pas bien, qu’on me foute la paix, que Bailey fonctionnait de la même façon.

Bref, c’était ce que j’entendais par « s’accorder ». C’était encore loin d’être parfait, mais ça venait petit à petit. Je me sentais plus en phase avec Bailey que je ne l’avais été avec Helen… Parce que c’était même pas la peine de faire de comparaison avec Kate.

Bref, tout ça pour dire qu’on avait bien failli être à la bourre à notre propre mariage parce qu’on arrivait pas à décoller l’un de l’autre. Toute cette histoire de mariage nous excitait à mort et on était chauds comme la braise depuis la veille.

On aurait dû respecter les traditions, pour le coup… Pas que je n’avais pas envie d’être avec Bailey ou que les traditions m’importent réellement… Après trois fois, j’en avais un peu rien à foutre de faire ça à la 6-4-2… Le mariage en lui-même n’était qu’une étape symbolique et ce qui comptait vraiment, en tout cas pour moi, c’était de continuer à construire notre couple au jour de jour et à notre rythme.

Mais le fait était que même après une nuit d’amour non-stop, une douche torride au réveil et des préparatifs dans la salle de bain qui manquèrent bien de se terminer encore une fois en partie de jambes en l’air, on allait clairement être en retard…

Bailey m’avait fait rire en insinuant qu’elle s’en foutait et qu’au final, nos invités s’occuperaient bien de nous marier en notre absence. Mais avait quand même réussi à reprendre un peu notre sérieux.

Je m’étais rasé, Bailey avait tenté de faire des boucles dans ses cheveux… J’avais essayé de l’aider sans grand succès en regardant le mode d’emploi de sa machine à la con et j’avais pas trop compris… J’avais vite lâché l’affaire avant de ne plus pouvoir résister à l’envie de balancer ce truc par la fenêtre.

Finalement, j’avais garé la Lotus devant le City Hall où il y avait déjà bon nombre de bagnoles appartenant aux invités. Alors Bailey m’avait avoué, le regard fixé sur l’entrée du City Hall, qu’elle était nerveuse et m’avais demandé si c’était mon cas à moi aussi. J’avais pris doucement sa main qui était posée sur sa cuisse et avait souri.

-Je peux pas être plus nerveux que d’habitude… Je crois que je le serais si je pouvais encore monter d’un cran dans la nervosité, mais je crois que je suis en permanence juste à la limite du viable.

Y avait des conneries qui avaient tendance à me faire exploser… Ou j’explosais même pour rien, parfois… Mais du coup, quand je me retrouvais dans une situation qui mettait les gens dans le rouge ou les faisait paniquer et perdre tous leurs moyens… Ben moi, je gérais… C’était un peu le même principe que pour les militaires en mission et hors mission : en mission, pas de problèmes, ils sont calmes et ils font leur truc même si ça pète dans tous les coins mais en permission, dans la vie civile, ils pètent complètement les plombs.

J’étais quelqu’un de très stable, tout bien réfléchis. J’étais stable dans le rouge.

Bailey finit par quitter l’entrée du City Hall des yeux pour me servir un magnifique sourire auquel je répondis, juste avant qu’elle ne s’exclame qu’elle aimait bien ma barbe que j’avais rasée ce matin même.

Je rigolai…

-Ouais… Je sais, chérie, mais ma mère allait me tuer si je me ramenais encore au City Hall avec ma gueule de Cro-Magnon…

Je ricanai de plus belle :

-Bon… on y va ? Plus vite on sera mariés, plus vite on pourra passer à notre nuit de noces.

Comme si on avait besoin de cette excuse-là…

Je sortis de la voiture et allai lui ouvrir la portière pour l’aider à s’extirper de ma voiture de sport beaucoup trop basse pour elle et sa robe de mariée bien que comme Bailey globalement et conformément à son souhait (et, au mien par extension, si ce n’était que je n’avais pas vraiment « réfléchi » à quoi que ce fut concernant le mariage, me contentant d’approuver les choix de Bailey parce que je ne visualisais pas vraiment les choses, pas plus que je n’avais vraiment de souhait particulier) sa robe, son maquillage, etc, était très simples. Ce qui mettait en valeur sa beauté naturelle…

Je choisis d’ignorer les quelques flashes des photographes postés à quelques mètres du City Hall… J’avais l’habitude et ils n’étaient quand même pas nombreux. Et puis je savais que Stopher avait veillé qu’une fois à l’intérieur, on soit à l’abri de tout ça.

Ce fut donc main dans la main qu’on fit notre entrée et comme je connaissais tout le monde, sauf peut-être le nouveau petit-ami d’Alexie, ce n’était pas vraiment impressionnant. Même le maire, qui jouait les sévères, je le connaissais bien ! Et ça faisait jamais que la troisième fois que je passais devant lui pour la même chose… Je fis un clin d’œil à Alexie, tapai dans la main d’Howard, mon témoin, quand je passai à côté de lui et répondis au pouce levé de mon père par un ricanement.

Je sentis la main de Bailey serrer plus fort la mienne et l’embrassai sur le front en arrivant devant le maire quand je constatai qu’elle avait les larmes aux yeux.

-T’inquiète pas… Je vais dire oui, tu le sais ça…

La maire, qui avait laissé tomber son air sévère en voyant les yeux humides de Bailey, rigola d’une façon sympathique.

-Et bien voilà ! Pour un acteur, vous ne ménagez pas le suspense, Hank…

Et l’assemblée d’éclater de rire, et moi aussi, évidemment, alors que je ramenais une mèche de cheveux rebelle derrière l’oreille de celle qui sera mon épouse dans quelques minutes seulement.

Spoiler:

@ Billy Lighter

C’était le grand jour pour Hank et Bailey. Ils allaient se marier aujourd’hui. Et, si c’était pas l’premier rodéo d’Hank, j’savais que c’était un totale première pour Bailey. Je savais qu’elle était émotive alors, ça allait sûrement être une belle cérémonie… Un peu plus belle que celle où y’avait Kate… Elle, non seulement elle m’aimait pas mais en plus elle rigolait pas souvent…

Bref, fallait qu’on se prépare, Apolline et moi, pour aller au City Hall. J’avais quand même redoublé d’effort pour les vêtements. J’avais mis en chemise, une veste de costard grise et un pantalon de costard pour ne pas paraitre pour le paumé de l’Eastside que j’avais été étant plus jeune. Apolline aussi était bien habillée mais, elle, c’était une habitude.

Le plus dur, ça avait été d’enfiler mes chaussettes. Je m’étais coupé à Vegas et j’avais toujours mal quand je marchais ou que j’enfilais mes chaussettes et mes chaussures malgré le pansement. J’avais raconté à Apolline que je m’étais coupé avec des débris de bouteilles de vodka qu’Hank avait détruite. C’était la vérité même si j’avais omis de dire qu’on était dans la chambre de Peyton et que c’était elle qui avait énervé Hank… D’ailleurs, en repensant à Vegas, j’étais content de ne pas avoir de nouvelle sur ce qu’il s’était passé là-bas… Pourvu que ça dure…

On partit vers le City Hall ensemble avec Apolline. J’avais hâte d’être à la fête pour pouvoir montrer la chanson qu’on avait faite. Enfin, qu’Apolline avait faite parce qu’il faut bien avouer qu’elle avait fait le plus gros du travail. J’m’étais contenté de lâcher quelques idées et de faire la ligne de batterie. Mais j’étais super content du résultat que ça donnait. J’savais qu’Hank et Bailey allaient aimer.

-On y est !

Je souris en sortant de la voiture en compagnie d’Apolline. On avait avancé de deux pas qu’on se faisait déjà photographier de partout. Je pris la main de ma petite-amie et je fis signe aux photographes avant de regarder les décorations inédites qu’il y avait sur la devanture juste pour le mariage.

On entra dans le bâtiment, maintenant à l’abri des photographes, et on se sépara pour aller chacun de notre côté. J’étais le témoin d’Hank, quant à Apolline, elle était celui de Bailey.

J’entrai dans la salle constatant qu’il y avait déjà beaucoup de monde dont les membres de la famille d’Hank. Sa mère et son père me saluèrent alors que Christopher me sourit et me fis une tape amicale. Ça sentait la bonne ambiance dans le City Hall.

Je pris place tout près de là où Hank allait se tenir et les mariés ne tardèrent pas à arriver ensemble. Un sourire espiègle affiché sur mon visage, je tendis ma main pour qu’Hank tape dedans.

Je vois, très vite, que Bailey à les larmes aux yeux. Mais j’savais que c’était des larmes de joie. Il valait mieux à un mariage… Hank déclara qu’il allait dire « oui » devant les larmes de sa future femme. Je rigolai assez fort pour que tout le monde l’entende. Ouais, l’inverse ça le ferait pas… Puis, son frère allait le tuer s’il disait « non ». Le maire se mit aussi à rire et déclara qu’Hank n’avait pas vraiment ménagé le suspens ce qui provoqua un rire général.

Je détournai, un rien, le regard du couple pour croiser celui d’Apolline. Je lui fis un clin d’œil prêt à écouter les déblatérations du maire.

Spoiler:

@ Billy Lighter

En se réveillant ce matin, Apolline était stressée, pourtant, aujourd'hui, ce n'était pas son jour à elle mais celui de Bailey. Elle ne savait pas vraiment pourquoi elle était dans cet état, peut-être parce qu'elle avait peur que quelque chose se passe mal. Après tout, on ne pouvait pas tout prévoir. Heureusement, Howard était là pour la rassuré et ça l'apaisait grandement.

Howard...Elle avait pu profité à fond de lui quand il était rentré de Las Vegas. Il lui avait raconté avoir été blessé par une bouteille cassée par Hank -elle avait grimacé en connaissant l'homme-, elle l'avait un peu soigné au pied, elle prenait soin de lui... Elle lui avait aussi indiqué ce qu'elle avait fait lors de cette soirée '"en solo'' qui, finalement, était la soirée de Bachelorette de Bailey. Elle avait raconté le saut en parachute, la séance photo mais n'osa pas mettre le reste avec les danseurs.

Elle s'était levée avec Howard et s'était préparée pour être la plus coquette possible pour la jeune femme. Après avoir aidé Howard à s'habillé, Apolline avait enfilé sa robe , s'était maquillée et coiffée. Apolline aimait particulièrement les mariages, que cela soit pour la fête, pour la symbolique ou autre. Elle allait s'amusé avec Bailey et nul doute qu'elle trouverait le moyen de pleurer, comme toujours...

Avant de partir pour le mariage, elle avait installé dans le coffre de la voiture, sa guitare et avait déjà installé la batterie d'Howard dans la salle où la fête aura lieu. La route pour aller de la villa à la mairie fut courte mais si intense, Apolline demandait sans cesse un mouchoir à son compagnon pour se tapoter les yeux, les larmes voulant coulée de ses yeux tant elle avait déjà de l'émotion.

En arrivant à la mairie, ils furent remplit de flash, la jeune femme fut un peu deçu de voir tant de médias pour le moment le plus intime socialement, pour un couple. Apolline se sépara de son petit-ami pour rejoindre Bailey. Elle avait rejoint la mariée en lui embrassant la joue, lui murmurant un "tu es magnifique". Quand elle pu voir Howard, elle ne cessa de sourire tant elle le trouve beau. Ses joues rougirent au clin d'oeil de son petit-ami.

@ Billy Lighter

-Je vais être en retard…

C’est ce que je me disais, tout haut, à moi-même alors que j’étais encore qu’à moitié habillé et que l’heure du mariage approchait dangereusement. Mon père m’avait rappelé l’heure hier et m’avait demandé de ne surtout pas être en retard. Que ça allait être un jour très important pour Hank et Bailey et que je devais être à l’heure pour les célébrer.

Sauf que j’avais cru avoir le temps… Et j’avais, donc, regardé un peu trop longtemps la télévision avant de filer dans ma douche quand j’avais vu qu’il était déjà 1h de l’après-midi… Quand je sortis de la douche, il était 1h15 et je n’avais plus que 45 minutes pour me rendre au City Hall… J’enfilai rapidement mes vêtements que j’avais choisis pour l’occasion sans avoir eu le temps de vraiment me coiffer.

Je grimpai dans ma voiture pour me rendre au City Hall. Tout en conduisant, j’essayai d’arranger mes cheveux… C’était pas gagné…

Je finis par arriver… Je regardai ma montre. Il était un peu moins de 14h. Je poussai un soupir de soulagement. Au moins, j’étais arrivé avant les mariés. Ça ne l’aurait pas fait, sinon.

J’entrai dans le City Hall en pressant le pas sans prêter la moindre attention aux journalistes qui me photographiaient. La salle était presque comble et le maire attendait les mariés. Je rejoignis ma mère et mon père. Ce dernier afficha un sourire en coin.

-Pile à l’heure, Robin… Je commençais à perdre espoir.

Je rigolai quant à ma mère, elle, elle posa un baiser sur ma joue avant de remettre mes cheveux comme il faut. Elle rigola :

-A l’heure mais pas coiffé…

Je souris avant que d’autres personnes, dont Apolline Mclagan et Howard Stone, n’entrent dans la pièce. Mon regard s’attarda un peu sur la guitariste écossaise. J’étais fan de sa musique et je devais avouer que j’avais un petit faible pour elle. Surtout qu’elle était encore plus jolie en vrai. Mon père, qui avait capté mon regard, se pencha vers moi.

-Elle est prise…

Je fis la moue.

-Je sais…

Par Howard Stone, un autre musicien dont j’étais fan. A la différence que, Stone, je savais un peu qui il s’agissait vu que c’était le meilleur ami d’Hank et que je l’avais déjà vu à plusieurs reprises quand j’étais bien plus jeune. J’avais entendu un tas d’anecdotes sur lui qui me pouvais que si j’étais encore un gamin, lui c’était pire.

Quand tu le monde fut enfin là, les mariés arrivèrent ensemble. Bailey était ravissante dans sa robe et Hank avait l’air presque sérieux sans sa barbe. Je ressentais l’émotion qui se dégageait de la mariée. On voyait bien que c’était le plus beau jour de sa vie. Je souriais et finit par carrément rire à la feinte d’Hank et du maire. Ça promettait d’être un mariage émouvant mais, aussi, plein de bonne humeur.

@ Billy Lighter

Le grand jour était arrivé, pour Holly, c'était une grosse journée qui allait arrivé car elle allait enchaîner son jour de travail et le mariage d'Hank et Bailey. Le gâteau était prêt et, selon le point de vue de la pâtissière, c'était l'un des plus beau qu'elle n'est jamais fait. Elle en était très fière. Holly adorait les mariage, surtout quand elle connaissait les personnes qui étaient les heureux élus. Si elle  n'avait pas vu beaucoup Bailey, elle avait pu constater que c'était une jeune femme très sympathique. Quant à Hank, elle le connaissait depuis qu'elle s'était installé à Los Angeles. C'était tout naturel qu'il lui avait demandé de faire le gâteau du mariage. Elle n'avait pas pour habitude d'être invité aux mariages de ses clients mais là, c'était différent.

En tous cas, elle avait ouvert sa boutique à huit heures du matin et avait eu pas mal de clients. Elle avait pu faire quelques gâteaux et avait eu une demande plutôt particulière pour une personne allergique à la farine de blé. Elle allait devoir réfléchir à des gâteaux pour elle. D'ailleurs, elle avait passé une bonne partie de sa matinée dans sa cuisine à faire des mélanges d'autre farines.

A midi, elle avait fermé la boutique et était repartie chez elle pour se préparé pour le mariage. sa petite robe rouge enfilée, elle était partie pour la mairie. La route n'avait pas était très longue dans sa fourgonnette frigorifique où se trouvait le gâteau. Il n'y avait aucun doute sur le fait que la gâteau était en sécurité. Après la cérémonie, elle irait le mettre dans le frigo de la cuisine de la salle où se trouvait la fête.

Elle arriva à la mairie où il y avait déjà pas mal de monde, ses joues se mirent à rougir quand elle vit le nombre de célébrité qu'il y avait ici. Elle vit au loin Robin et eut un sourire, au moins, il y avait son meilleur ami mais il était bien trop occupé à regarder Apolline Mclagan qui était avec Howard Stone. Au moins, il l'a rencontrerait ce soir, même si elle n'était plus célibataire.

Elle s'installa dans un des derniers bancs libres et attendit de voir les mariés arrivés. Ils étaient vraiment beaux et cela faisiat plaisir de voir Hank remet en scelle et heureux.

@ Billy Lighter

Alexie avait fini par désespérer… Mais il lui avait fallu une heure. Je l’avais prévenue, pourtant, que mes cheveux étaient définitivement une cause perdue. D’autant que comme je travaillais plus depuis que j’avais été blessé, j’avais un peu perdu de vue l’intérêt d’aller voir le coiffeur de temps en temps. Duncan trouvait ça cool que je les laisse pousser et puis j’aurais l’air moins con au milieu de la foule qui irait voir BleedingHeart en tournée parce que je comptais bien prendre quelques fois l’avion pour aller les voir avec Alexie.

Pendant l’heure où, assis sur une chaise de la cuisine, j’avais laissé ma petite-amie papillonner autour de moi, je devais être passé par tous les styles possibles et imaginables au vu de la longueur de mes cheveux. Mais fallait bien se rendre à l’évidence qu’In Fine, le seul « style » qui m’allait, c’était le « pas de style ».

Et je pensais bien que c’était plus l’heure qui avait fait abandonner Alexie parce qu’elle était sacrément bornée. Mais ça me faisait rire. Puis j’avais bien profité de toutes ces caresses dans mes cheveux, au passage.

J’avais plus d’attelle depuis un moment, maintenant. Mais je crevais toujours de mal, même si je commençais, lentement mais sûrement (et à coup de rééducation carabinée) à retrouver un peu d’amplitude de mouvement. Cela dit, les médecins que je voyais pour ça m’avaient déjà prévenu : t’auras plus jamais la même épaule, Jordan, faut pas rêver. Ah… et c’est pas demain que tu vas recommencer à bosser, non plus.

On avait pris ma voiture ( et… Si c’était ma voiture, c’était quand même Alexie qui avait conduit parce que j’y arrivais pas encore, à changer les vitesses… Du coup, c’était… complètement atypique )  pour aller jusqu’au City Hall et, dans le parking, ma vieille Ford faisait plus ou moins autant tache à côté des autres que moi à côté d’Alexie qui, dans sa robe, était juste magnifique.

Mais je m’en foutais un peu, de ça. Alexie m’avait choisi et ce que les autres en pensaient valait pas grand-chose à mes yeux. Le style de ma voiture m’inquiétait un peu plus, par contre, alors j’avais désigné du doigt de ma main gauche à Alexie une place à côté d’une fourgonnette frigorifique.

-Ah ! Hey ! Mets-toi là, à côté du camion frigo, tu veux ? Pas entre la Cadillac et la Mustang…

Et puis j’étais invité aussi, à ce mariage, ce que j’avais tendance à oublier étant donné que l’invitation de la petite Bailey avait été une énorme surprise pour moi et que je savais pas spécialement quoi en penser. Même si j’avais bien compris que de son point de vue à elle, c’était pour que je vois qu’elle s’en était pas si mal tirée, vu d’où elle venait.

Je sortis de la voiture et… Je levai ma main devant mon visage par réflexe à cause de la lumière des flashes. Oh. Je m’étais pas attendu à ça. Et le plus perturbant, c’était pas tant la lumière, c’était les bruits que produisaient les appareils photos entre chaque cliché. Ma surprise passée, j’avais laissé retomber ma main et affiché un sourire incertain.

Je fis le tour de la voiture et ouvris à Alexie, côté conducteur, avant de lui tendre la main pour l’aider à sortir.

-Heu… on est en train de se faire sniper à mort… C’est normal ?

Ouais… Ouais, j’imaginais que c’était « normal », vu qu’on était au mariage d’un des acteurs les plus connus du pays et ce avec une femme qui était une ancienne prostituée. Aucun doute que les magazines du style de L.A.People allaient s’arracher ce genre de photos.

Bref… Tout ça pour dire que je fus content d’avoir traversé le parking pour découvrir qu’il n’y avait pas de photographes dans le City Hall. Ça ne m’avait pas vraiment mis à l’aise, cette histoire. Mais une fois à l’intérieur, ça allait, c’était comme un mariage normal et même que je m’étais attendu à voir beaucoup plus de gens, mais même pas.

Je laissai Alexie m’entraîner à travers la salle, la tenant par la main, nos doigts entrelacés… Mais ce n’était pas par réticence que je lambinais un peu, mais juste parce que je repérais pleins de gens que j’avais vu que dans des films ou dans les magazines !

On s’installa au deuxième rang, juste derrière les parents de North… Mon regard se perdit encore un peu sur les personnalités qui étaient là et puis je revins sur Alexie.

-Au fait… Je t’ai pas dit mais… je te trouve magnifique… Même tous les jours, je veux dire mais… La robe te va très bien. C’est ça que j’essaye de dire…

Je me penchai vers elle et l’embrassai sur la joue. Puis les mariés arrivèrent et, je restai presque bouche bée. Parce que si j’avais pas su que c’était Bailey… Jamais je n’aurais reconnu la jeune femme. Elle avait l’air en pleine forme, radieuse et… rien à voir avec la Bailey qui traînait dans l’Eastside ou que j’avais déjà ramené au poste plus pour la protéger des autres et d’elle-même qu’autre chose.

Rien que pour voir ça… Ouais… Ça valait le coup d’être venu.

Le marié ne laissa aucune place au suspense et ça me fit bien rire.

@ Billy Lighter

Pourquoi Alexie s'était-elle embarqué dans l'aventure de coiffer Jordan? Elle aurait tellement dû laisser son petit-ami se démener avec ses mèches mais non, elle avait voulu s'en chargé et elle le regrettait à présent. "Ok j'abandonne!" avait-elle dit en soupirant alors qu'elle avait regarder l'heure. Il était bientôt l'heure de partir et pourtant, elle n'était même pas encore totalement prête. Il lui restait encore à mettre sa robe qu'elle avait acheté spécialement pour l'occasion.

Alexie avait toujours été invité aux mariages d'Hank, mais cette fois-ci, c'était différent, parce qu’auparavant, elle connaissait ses futures femmes et que Bailey, elle ne l'avais jamais rencontré, ni vu à part sur le faire-part qu'elle avait accroché sur son frigo. Elle était un peu stressé tout de même, parce qu'elle avait peur que cette histoire aille trop vite. Il n'y a même pas un an, il était marié à son ex-femme...

Une fois prête, elle était partie avec Jordan, main dans la main, vers la voiture de l'homme. Elle s'était acheté une belle automobile mais Jordan préférait qu'ils prennent sa voiture, qu'importe, de tout façon, elle conduirait vu qu'il était encore blessé de ce qui c'était passé au Great Nachos.
. Comme c'était à prévoir, Jordan lui indiqua une place qui était bien loin du luxe des autre auto. Elle avait un peu sourit en se garant à côté du camion et ils sortirent alors que Jordan était venu lui ouvrir.

Les flash des journalistes l'avait un peu éblouis en sortant de la voiture, elle avait l'habitude dans les grands événements d'avoir des paparazzis, Jordan, lui, devait s'y faire car il allait y avoir de plus en plus de journalistes dans sa vie à présent. Pendant un instant, elle pensa à la tête de Jake si une photo du nouveau couple était publié dans LA Poeple et elle eut une petite mine de déception rapide.

En entrant dans le City Hall, Alexie mena Jordan jusqu'à une place qui se trouvait dans les premier rang. Alexie avait l'habitude de voir autant de célébrité mais elle voyait le regard de JOrdan et cela l'amusa. Les parents North, qu'Alexie connaissait, se retournèrent pour l'a saluer, ce qu'elle fit, avant que JOrdan ne lui annonce qu'elle était belle. Ses joues se mirent à rougirent un peu, un petit sourire sur les lèvres. Elle vint embrassé sa joue "TOi aussi tu es très beau.' et elle le pensait vraiment, Jordan avait ce petit quelque chose qui l'a faisait craqué. La preuve, c'était lui qu'elle avait choisit et pas Jake.

Puis Hank était arrivé avec la fameuse Bailey, elle était jolie et semblait incroyablement ému, Alexie se mit à penser à son mariage et eu une petite larme au coin de l'oeil. Il n'y avait pas de doute sur le fait que ce jour était le plus beau de la jeune femme.

@ Billy Lighter

Mon cœur bat d’une belle mélodie dans ma poitrine. Je sais, je deviens émotive au fil des ans mais aujourd’hui ne se compare en rien avec tout ce que j’ai pu vivre de bien dans ma vie.  Je vais unir ma destinée à l’homme que j’aime, le plus têtu des grognons mais aussi, le seul capable de chasser tous mes papillons noirs.

Je tiens fermement sa main alors que l’on s’avance, main dans la main, sous les regards de tous. Je savais déjà que de ceux que j’ai invités, sauf pour Apolline, personne ne serait présent.  Sauf l’officier Keller et ça, ça me fait marrer. Parce que je ne m’attendais vraiment pas à ce qu’il accepte l’invitation qui se voulait simplement une façon de le remercier d’avoir si souvent pris sur lui pour m’éviter les emmerdes et lui montrer que justement, ses efforts avaient finis par être récompenser… d’une certaine manière.  Sauf que mon gentil policier, il est venu au bras de l’amie de Hank dont je n’ai jamais eu la chance encore de faire la connaissance… quand on dit que le monde est petit…

Les autres, ils viennent tous de la cours de Hank.  Sa famille, ses amis. Des proches.  Ils ont tous bien rigolés aussi quand Hank, une fois devant le maire, s’exclame probablement en voulant me rassurer mais surtout pour  mettre sa petite touche bien à lui dans un mo ment trop solennel qu’il avait prévu de me dire oui de toute façon.

- Non mais… y’a pas de sortie de secours si moi je veux fuir !, que je rajoute en rigolant aussi.

Bah quoi ? Moi aussi j’ai droit de dire des âneries et puis c’est notre journée ! Même monsieur le maire sourit.

Mais place aux choses sérieuses, parce que nous sommes quand même ici pour se marier, non ? La lecture du code civile, de ce qui nous lie l’un à l’autre résonne à mes oreilles comme un charabia d’une langue étrangère.  Je fronce un peu des sourcils en tentant d’écouter et de retenir  au moins un truc parce que, si on doit répondre à des questions ensuite, je ne saurai rien répondre.

Puis il s’arrête de parler en tournant les pages de son gros livre puis nous fixe à tour de rôle.

- Procédons à l’échange des vœux

Je n’ai pas préparé de texte en tant que tel. Parce que ce que je veux dire à Hank, ça vient de mon cœur. Et parce qu’il le sait déjà.

- Moi, tout ce que je voulais quand je t’ai demandé de m’épousé, c’était de pouvoir dormir toutes les nuit du reste de ma vie avec ma tête au creux de ton épaule.  Et puis ensuite, j’ai trouvé d’autres bonnes raisons. Les fous rires à minuit,  quand tu t’engueule avec Whisky, les sommiers qu’on détruit chez Stopher et Grace.  Tout ce que je veux, c’est t’aimer au travers toutes ces choses que nous vivons au quotidien et te rendre heureux jusqu’à la fin de notre vie.

J’ai horreur de parler en publique.  Je n’ai pas une voix qui porte, enfin… pas pour ce genre d’allocution et  c’est intimidant d’ouvrir son cœur devant plein de gens.  Mais je suis contente de ce que j’ai dit et tant que ça a touché mon futur mari, le reste m’est bien égal !

@ Billy Lighter

Tous ceux qui avaient répondu présent à nos invitations étaient bel et bien là. C’était un peu le principe de demander à avoir une réponse. Pour cette journée que je voulais parfaite tant pour Bailey que pour moi, je ne voulais aucune mauvaise surprise… Etant donné notre propension, à l’un comme l’autre, de péter les plombs, opter pour ce système avait été, semblait-il, une bonne idée. Si déception il devait y avoir, on les avait déjà eues avant… enfin, Bailey les avait eues avant parce qu’en ce qui me concernait, tous ceux que j’avais invité étaient venus.

Mais en même temps… Je m’étais pas vraiment aventuré dans des terrains hasardeux non plus… Je fuyais les terrains hasardeux. Même Helen était là avec Daryll Rogers et leurs trois enfants ! Mais en même temps, après ce qu’elle avait dit dans L.A.People, ça allait de soi…

Bailey, elle, avait été plus hardie dans ses invitations, en tentant le coup auprès de ses parents et de Billy Lighter… Evidemment, leurs réponses, négatives, avaient été prévisibles et ce même si je ne connaissais nullement les parents de ma fiancée. Quant à Lighter, ben… Je l’aimais pas, il m’aimait pas et les choses s’arrêtaient plus ou moins là.

Par contre, on avait quand même tous deux eu une bonne surprise en constatant qu’Alexie viendrait et accompagnée de nul autre que l’un des autres invités atypiques de Bailey, un flic de l’Eastside, Jordan Keller, qui l’avait tiré de mauvais plans à plusieurs reprises. Comme quoi, le monde était petit.

Enfin, j’étais surtout content de revoir Alexie… Parce que la dernière fois qu’on s’était vu, les circonstances étaient pas au beau fixe et… je pensais bien que je lui avais fait très peur.

Mais elle était bien là, radieuse et avait l’air plus heureuse que je ne l’avais vue depuis un bail !

Bon… J’avais essayé de rassurer Bailey qui avait les larmes aux yeux une fois qu’on fut devant le maire… Je pouvais pas dire que c’était facile ou moins émouvant pour moi parce que c’était la troisième fois… Non, à chaque fois, ça avait été différent… Parce que les deux premières femmes que j’avais épousées étaient toutes les deux fondamentalement différentes de Bailey.

Je n’avais presque rien vécu avec Helen avant de l’épouser, mélangeant probablement les sentiments de mon personnage, dans le film qu’on avait tourné ensemble, avec les miens…

Je n’avais presque rien vécu avec Kate avant de l’épouser si ce n’était l’adultère et la luxure.

Par contre, avec Bailey… On était passé par pas mal de choses, déjà… Et pas les plus drôles.

Alors évidemment que j’allais dire « oui » à Bailey… Ok, j’avais cassé le suspense (comme s’il y en avait) et j’avais fait rire l’assemblée… Mais pas autant que Bailey qui fit rire même le maire en disant qu’il n’y avait pas de sortie de secours. Mes deux mains encadrant le visage de ma fiancée, je pouffai de rire en la regardant dans les yeux.

Le maire demanda ensuite s’il pouvait commencer…

-Bah… Ouais… Avant qu’elle ne trouve cette sortie de secours, si possible.

S’en suivit le blabla habituel que j’avais jamais vraiment écouté et cette fois-ci encore moins que les deux premières parce que je regardai les sourcils froncés de Bailey à qui ce texte devait parler autant que moi et je me pinçais les lèvres pour ne pas rire encore.

Puis, le maire annonça qu’on pouvait échanger nos vœux. Et je n’avais rien préparé, parce que j’étais de toute façon sûr que Bailey ferait mieux que moi. Ce n’était vraiment pas le genre d’exercice dans lequel j’excellais parce que c’était un peu… exprimer ses sentiments avec des mots et, non seulement, je n’étais pas doué, mais en plus, je détestais ça.

Bailey avait beaucoup plus facile… J’avais pu constater ça à noël quand elle avait sorti nombre de grands mots concernant notre amour à mes parents… Alors que moi, ça se résumait, en mots seulement, à un haussement d’épaule à : « Ouais, on est en couple… Ouais, on s’aime… Ouais et alors ? »

Je lui souris, parce qu’effectivement, elle géra cet échange de vœux… En y mettant même pas mal d’humour. Alors plutôt que de partir de rien, je choisis d’enchaîner sur ce qu’elle venait de dire.

-Je te promets que j’engueulerai encore Whisky… Je te promets qu’on cassera encore des sommiers et probablement d’autres trucs aussi… Mais entre les engueulades et les trucs qu’on détruira, je te promets aussi de faire de mon mieux pour nous construire un avenir meilleur et heureux. Parce que je t’aime.

Je regardai le maire, puis Howard qui était mon témoin et ce fut à lui que je posai la question.

-C’est bon, je peux embrasser la mariée ?

Mais ce fut le maire qui me répondit alors que je me penchais déjà vers Bailey…

-Tttt ! Les alliances, d’abord !

@ Billy Lighter

Avant tout les discours du maire, Bailey y alla, aussi, d’une touche d’humour. J’rigolai l’imaginais se barrer par une sortie de secours. Mais j’savais qu’elle le ferait pas. J’savais qu’elle était bien trop heureuse pour ça.

Le maire enchaina avec son p’tit blabla juste après. C’était un tas de trucs juridique que personne comprenait. Enfin, moi je comprenais pas, en tout cas. Mais ça n’avait pas d’importance vu que c’était pas moi qui me mariais.

Pendant le discours, mon regard se tourna vers Apolline. J’aimais simplement la regarder. Elle était super jolie et je le lui fis comprendre en quelques regards explicites. Est-ce qu’un jour on finira tous les deux aux places d’Hank et Bailey ? J’sais pas… J’pensais pas vraiment encore à ça.

Le maire acheva son charabia par l’échange des vœux. C’est Bailey qui commença en première en regardant amoureusement son futur mari. Son discours fut vraiment mignon mais aussi très drôle. Je rigolai quand elle évoqua Whisky, le p’tit furet que je lui avais offert. Hank pris, ensuite, la parole pour enchainer sur ce qu’avait dit Bailey. Ça provoqua quelques petits rires dans la salle. C’était le meilleur échange de vœux que j’avais entendu des trois mariages d’Hank. Les autres, c’était que des trucs bien mielleux ou trop solennel. Ici, c’était du Hank et du Bailey et ça semblait bien plus sincère.

Après l’échange des vœux, Hank se tourna vers moi et demanda s’il pouvait embrasser la mariée. Je souris et hochai la tête. Pour moi, il pouvait. Mais le maire rappela qu’il fallait d’abord les alliances.

Les alliances…

Meeeeeeeeeerde !

Hank me regardait. C’était moi qui était censé avoir son alliance sur moi en tant que témoin mais… L’alliance, j’l’avais oublié dans ma caisse. Quand Hank me l’avait donné, je l’avais mis dans la boîte à gants de la Mustang pour éviter de l’oublier chez moi le jour j.

Je regardais Hank avait un air qui voulait tout dire.

-Et meeeeeeeeerde…

Fallait que j’aille la chercher avant de passer pour un con, si c’était pas déjà fait.

-Heu… J’arrive dans quelques minutes…

Je m’éclipsai sous le regard de tout le monde et me dirigeai vers ma voiture. Je l’ouvris et retrouvais l’alliance sous les paquets de cigarette qui trainaient dans la boîte à gants. Je souris et pris la petite boite avant de retourner vers le City Hall où m’attendait tout le monde.

Je revins à ma place initiale et regardai Hank.

-Tiens, attrape !

Je lui lançai la boîte avant de souffler de soulagement. Bah, je m’en suis pas si mal sorti pour finir. Ça aurait pu être pire… J’aurais pu oublier l’alliance chez moi…

@ Billy Lighter

Le couple que formaient Bailey et Hank était à craquer. Ils débordaient d’humour et ne manquaient pas de faire rire toute la salle et le maire. Hank méritait d’être heureux comme il l’était aujourd’hui. Il méritait d’avoir une femme aussi gentille et attentionnée que Bailey. Parce que cette fille, c’était un petit trésor de gentillesse.

Virent, ensuite, les discours que j’écoutai attentivement. Bailey m’arracha un sourire parce que son discours était beau et simple. Un discours qui débordait de l’amour qu’elle vouait à Hank. Elle évoqua quelques anecdotes, dont une que je ne savais pas : celle du sommier chez mes parents. Je regardai vers ma mère qui s’était mis à rire silencieusement alors que mon père, lui, avait un sourire affiché sur son visage. Le genre de sourire qui voulait bien dire que cette anecdote avait été relativement drôle rétrospectivement pour mes parents.

Hank enchaina et je souris quand il prit l’option de répondre à Bailey plutôt que de faire un autre discours. Connaissant mon oncle, j’étais sûr qu’il n’avait rien préparé. Il adorait improvisé et, aujourd’hui, il improvisait bien. Il finit par un « je t’aime » qui était sincère.

Il se tourna, ensuite, vers Howard pour demander s’il pouvait embrasser Bailey et je rigolai tout comme ma mère qui ne pouvait plus se retenir. Mon oncle ne pouvait pas embrasser Bailey avant le traditionnel échange d’alliances.

Je regardai vers Howard qui… Lâcha une injure. Je levai un sourcil avant que batteur ne s’excuse pour sortir du City Hall. Non… Il n’avait quand même pas oublié les alliances ?

-Stone…

Mon père venait de lâché ça, sa main couvrant son visage de dépit. Moi, je souriais alors que ma mère, elle, rigolait en lâchant :

-On ne le changera plus…

Je regardai vers l’entrée de la salle repérant, au passage, au fond, Holly. Je souris content que mon amie soit présente. J’allais pouvoir discuter avec elle pendant la réception.

Pendant ce temps, mon père désespérait toujours.

-J’espère qu’il ne l’a pas oublié chez lui… Il en est capable…

Heureusement pour Hank et Bailey, ce ne fut pas le cas. Howard ne tarda pas à réapparaitre à et lancé l’alliance à Hank. Je reposai mon regard sur les mariés qui allaient, je l’espère, pourvoir s’unir à jamais.

@ Billy Lighter

Je l’avoue, je suis facilement émue aujourd’hui.  La vie m’offre une seconde chance, à moi la petite Bailey de l’Eastside, qui n’est partie de rien.  Je crois que personne, moi la première, aurait cru qu’un jour je pouvais connaître un bonheur, pas avec tout ce que je vivais… ou comment je vivais.

Il avait fallu que ce grand gaillard mal lécher traverse ma route. Et pas de la plus douce des façons.
Pourtant y’a eu que lui, ou peut-être était-ce parce que, quelque part, au fond, on se ressemble beaucoup plus qu’il n’y parait, pour que je réalise bien des choses et que je veuille aller de l’avant.

Nos vœux sont à notre image. Il n’y a rien de calculé, c’est spontané, à la saveur du  moment et nous prononçons les paroles les plus authentique qui soit ce qui provoque une onde de rigolade teinté de  romantisme parmi nos invités.

Tout est dit; moi je suis prête à sellé notre union avec un baiser passionnel.  Il m’est difficile d’être là, yeux dans les yeux avec l’homme que j’aime à se dire toutes ces choses sans lui sauter au cou, l’embrasser et lui arracher ses vêtements du corps !

Sauf qu’avant, faut se passer la bague au doigt.

Et c’est à Howard qu’Hank a confier les bijoux sauf que…

Bah c’est Howard !  Et il les a oubliées dans sa voiture ce qui me fait éclater de rire, tout comme une partie des gens.

- Une jujube, ça pourrait faire, tu sais !, dis-je en rigolant alors qu’Howie fonce à l’extérieur.

Il ne lui faut pas plus que deux toutes petites minutes pour revenir et lancer la boîte d’alliances à Hank qui l’attrape au vol.

J’adore !

Je n’aurais pas voulu mon mariage autrement que comme il se déroule en ce moment.

L’échange d’alliance faite et la bénédiction du célébrant en poche,  nous échangeons un baiser digne des plus beaux films… digne de Hank et moi !  Un baiser à en perdre le souffle qui suscite un long sifflement. Howard peut-être. Ou Robin. Quoi que je ne serais pas surprise que d’apprendre que ce fut Stopher qui a voulu pimenter l’action à sa façon.

Quand mes lèvres quittent celles de mon mari -oui, oui ! Je peux maintenant l’appeler mon mari ! -  je lance à la blague que, finalement, je n’aurai pas eu besoin de la porte de secours !

-  Vous le saviez déjà mais la fête continue à San Fernando Valley alors qui nous aimes, nous suives !

@ Billy Lighter

L'atmosphère à la mairie était très détendue, encore plus que tous les mariages qu'elle avait pu faire ailleurs( c'est à dire dans son pays). Bailey était magnifique et, il fallait bien qu'elle l'avoue, Hank semblait l'a rendre heureuse et était plutôt drôle dans ses paroles. Apolline avait pu voir plusieurs visages célèbres sans pour autant qu'elle ne les connaissent vraiment. Elle avait vu au loin ALexie et lui avait fait un sourire, il s’était élargie quand elle l'avait vu accompagné d'un homme. Howard lui avait vaguement raconté qu'elle était proie à un doute amoureux que toutes les femmes ont tôt ou tard -selon elle-. Puis d'autre visage comme Robin North qu'elle n'avait jamais vu en vrai et qui l'intimidait beaucoup car elle avait vu pas mal de ses films.

Le Maire était entré dans le jeu et ils commencèrent les voeux. C'est vrai qu'elle avait voulu entraîner Bailey à maintes reprise loin de Hank mais celle-ci avait toujours refuser, indiquant qu'elle voulait que cela soit spontanée, soit, elle l'avait alors laissé et elle avait bien hâte de l'entendre car elle savait que son amie pouvait être aussi touchante qu'une symphonie de Mozart (Oui ,Apolline pleurait sur du Mozart, mais c'était une faiblesse que personne ne connaissait). Elle avait sourit tendrement en entendant les voeux de sa copine, installée de son côté, elle se posa la question de ce qu'elle dirait si elle était à sa place et des milliers de paroles de chansons lui venait en tête. Apolline était une handicapée de l'amour, elle avait du mal à exprimé ce qu'elle pensait, ce qu'elle ressentait. Pour le savoir, il fallait écouté ce qu'elle chantait. En tous cas, pour Howard, les texte étaient encore à mettre en musique, mais nulle doute qu'ils parlaient tous d'un amour profond.

Puis il y eu l'échange des alliances...Enfin non...Avant il y eu un Howard stressé et stressant qui disait avoir oublié les alliances. Apolline ouvrit grands les yeux en le regardant, si elle aurait pu, elle l'aurait étripé à ce moment précis. Surtout qu'elle avait pensé aux bagues en sortant de la voiture, mais elle lui avait fait confiance. "Rappelez moi pourquoi je suis amoureuse de lui..." avait-elle dit désespérément en chuchotant pour que peu de personne entende alors que le batteur était partit les chercher. Heureusement, il ne les avait pas oublier. Elle était certaine qu'elle devrait refaire ses affaires avant de partir en tournée, il pourrait très oublier oublier des slips ou des baguettes de rechange ou pire.

Enfin soit, ils avaient procéder à l'échange des bagues et le coeur d'Apolline avait fait un bond dans sa poitrine tant le moment était beau, ses yeux étaient pétillant de voir une si belle chose. Puis, ils s'étaient embrassé, instinctivement, son regard se porta sur Howard, un sourire tendre se dessinant sur ses lèvres. Puis, Bailey indiqua que la cérémonie continuait à la villa North. Elle hocha la tête alors qu'elle signait les papiers des témoins en plus des mariés.

@ Billy Lighter

-Et meeeeeeerde…

Ça, c’était du tout cuit. Je me demandais même intérieurement si j’avais pas un peu choisi Howard exprès pour qu’il me fasse une connerie à ce moment stratégique. La preuve ? J’avais plus ou moins des plans B, C et D dans la tête dont une tenait dans un paquet de jujube que j’avais dans la poche de mon costume.

Mais tout compte fait, mon meilleur ami avait pas tant merdé que ça puisque les alliances n’étaient que dans sa bagnole et qu’il arrivait dans quelques minutes, provoquant l’hilarité générale. Moi, je le regardai, souriant et les sourcils froncés en même temps.

-Quelques minutes ? Ta bagnole est parquée juste à l’entrée…

Pas à 100 mètres !… Il avait pas encore quitté la salle que j’avais placé mes mains en porte-voix comme s’il était effectivement à dix kilomètres de moi.

-Tout ça pour te faire photographier par les journalistes !

Une fois Howard hors de vue, j’entendis Apolline qui demanda de lui rappeler pourquoi elle était amoureuse de lui. Je lui souris et affirmai en prenant un air de réflexion…

-Soit c’est pour ses mignons petits yeux quand il veut t’arnaquer… Soit c’est à cause de cette petite couche de gras qui le rend moelleux à souhait quand il s’agit de dormir dessus…

Je crois que je perdis Helen à ce moment-là, au vu du fou rire qu’elle se paya.

Je regardai ensuite à nouveau Bailey, tellement impatient de pouvoir l’embrasser que c’en était une torture comme si je n’en avais pas eu l’occasion depuis une semaine… Alors qu’on devait l’avoir fait juste avant d’entrer dans le City Hall… Mais bon… Puis, d’un regard, je lui dis de regarder plus bas, vers la poche de mon costume d’où je sortis légèrement le paquet de jujube.

-J’avais prévu le coup au cas où. Si dans deux minutes, il est pas là, je te passe une jujube au doigt, je te le garantis.

Mais Howard ne mit pas longtemps à revenir et j’attrapai la boîte au vol.

-Merci, vieux.

On s’échangea donc les alliances, les yeux dans les yeux avant de nous embrasser tellement passionnément qu’une fois que le baiser pris fin, je regardai vers Stopher qui me fit signe que c’était dans la boîte. Ok super ! La troisième prise était donc la bonne.

J’en avais aucun doute. Et Bailey non plus puisqu’elle avait pas eu besoin de l’issue de secours, au final.

Il y avait eu des applaudissements et des sifflets qui m’avaient fait sourire contre les lèvres de Bailey. Puis, mes parents étaient venus nous prendre tour à tour dans leur bras et Bailey s’était fait une joie d’annoncer le début des festivités à la villa.

@ Billy Lighter

Quand j’vis le regard d’Apolline se poser sur moi quand j’me rendis compte que j’avais oublié l’alliance dans le voiture, je compris que j’avais déjà un peu merdé. Mais rien qu’un p’tit peu… Ce n’était pas un drame non plus.

J’allais courir… Aller chercher l’alliance… Et revenir. Ni vu, ni connu… Enfin, presque vu que tout le monde avait vu.

Je tournai les talons entendant les remarques d’Hank et de Bailey. Celle de Bailey sur la jujube et celle d’Hank sur mon estimation du temps qu’il me faudra pour ramener l’alliance. Ouais… Bah… Au moins une minute, quoi… Je suis pas Flash…

Je couru alors qu’Hank cria que je faisais tout ça pour me faire photographier par les journalistes. Naaaan… J’avais pas fait exprès. Mais c’est vrai que ça va être fun. Ils allait pouvoir me photographier pendant que je courais et titrer « Howard Stone, futur espoir Olympique ». Je rigolai intérieurement en pensant à ça.

Je revins deux minutes plus tard avec la bague et la lançai à mon pote. Puis, il y eu l’échange d’alliance et, enfin, le baiser. Je sifflai comme à un concert de rock avant que mon regard ne se pose sur celui d’Apolline qui me regardait. Je lui souris aussi du même sourire qu’elle. Avec un p’tit peu de chance, ce mariage allait peut-être permettre à ma petite-amie et Hank de se réconcilier. Enfin se concilier vu qu’ils avaient jamais été amis de leur vie…

Après l’échange, Bailey annonça le début de la fête et une grand sourire s’afficha sur mon visage.

La fête, y’avait que ça de vrai !

@ Billy Lighter

Stone s’en alla sous les cris et les railleries d’Hank et Bailey. Mon père lui soupirait de dépit contrairement à ma mère qui était mort de rire mais essayait de se retenir pour ne pas trop attirer l’attention sur elle. Moi, je souriais content de voir Bailey et Hank si heureux.

Pendant la courte absence de Stone, Hank et Apolline s’échangèrent quelques mots. Je les regardais n’entendant pas, d’où j’étais, les mots d’Apolline mais j’entendis distinctement ceux qu’Hank et je me retins d’éclater de rire contrairement à Helen qui n’était pas très loin de nous, entourée de son mari et de ses enfants.  

Je regardais plus principalement Apolline qui, en vrai, était encore plus belle qu’en photo. Ma mère, qui avait bien vu mes regards, se tourna vers moi et se mis à me sourire tendrement. L’année précédente n’avait pas été facile pour moi et ma mère devait être content que je regarde à nouveau une fille avec ces yeux-là.

Stone finit par revenir et lança l’alliance à Hank. Après ça, le couple se passa la bague au doigt avant de s’embrasser sous les sifflements de Stone mais, aussi, de mon père qui s’était pris au jeu. Ma mère, elle, applaudissait tout comme moi.

J’espérais que pour Hank, comme pour Bailey, c’était le début d’une très belle histoire pleine de bonheur.

C’est la belle Bailey qui finit par se tourner vers tous les convives et nous invita à rejoindre leur villa à San Fernando Valley. Je me tournai vers ma mère :

-C’est parti pour la fête !

Elle sourit et approuva dans la tête alors que mon père nous devança pour suivre tout le monde vers la sortie.

@ Billy Lighter