Nom: Danger
Prénom: (Quinton) Farai
Age: 26
Origine: (Etat des USA ou pays étranger) from London, England.
Avatar: Lenny Fuckin' Kravitz.
Liens et relations: Aucun
Style de musique: Hard rock, bien influencé blues.
Instrument(s): Chanteur-guitariste. Auteur-Compositeur-Interprête.
Particularité(s): Des tattoos à s'y perdre, des oreilles déchirés par les piercings, plus un piercing nasal.
Maison de disque désirée: Peu m'importe.
Description physique:
Point de vue physique, Farai n'a pas à se plaindre. né d'un père sud-africain, et d'une mère anglaise, le jeune homme porte les dreads aussi bien que les jamaicains pendant les années 70. Sous ses ray-bans qu'ils portent autant qu'un aveugle, se cachent des yeux d'un brun sombre. Parfois mal rasé, parfois portant le bouc, il s'impose rapidement dans son quartier comme un symbole de look. Ni trop grand, ni trop petit, il espère s'imposer en arrivant aux US de son mètre 70. Adepte de tout types de bijoux : Des plumes d'oiseaux aux bagouzes en or, tout y passe avec lui.
Caractère: (2 lignes minimum)
Sans être extravageant dans la vie de tout les jours, Farai est un travailleur né. Il est capable de travailler des jours entiers. Fumeur. Et pas que du tabac. Apparamment c'est de famille. Bref, c'est un mec qui sait ce qu'il fait, et qui suit une route qu'il a lui même tracé. Sa route vers la gloire. Sans avoir peur de personne ou de rien, il sait se servir des gens quand il le faut, et profiter de ses atouts masculins. C'est un beau parleur.
Histoire: (10 lignes minimum)
La partie la plus importante et surtout la plus intéressante pour vous, bande de curieux chevelus, la vie de Farai avant son arrivée à L.A ! Et autant vous dire que vous faire ça simplement, c'est pas simple. Je le laisse vous expliquer, c'est plus simple *skyzomode*
De façon non prévue, j'suis né en juillet 55, d'un père qui passait son temps à tourner de bar en bar et qui arrivait à vivre de son rockabilly, même en Angleterre. Il était d'origine sud-africaine. De Johannesbourg pour être exacte. Ma mère, elle, venait de Milton Keynes, une ville où ses parents et ses grands-parents vivaient depuis des années. Rien ne semblait les lier, deux mondes complètement différents, l'un dans le monde libéral de la musique et l'autre dans un monde complètement conservateur. Pendant des années j'ai admiré mon père jouer dans sa pièce musique, à l'écouter jouer. Il fallut qu'un jour il gâche tout.
Vers l'âge de huit neuf ans, il a voulu m'apprendre à gratter. Mes classiques à l'époque, c'était les classiques du coin. Les Beatles évidemment, et puis plus étonnament, Chuck Berry, Little Richard et d'autres légendes afro-américaines, que je bossais jusqu'à en saigner sur les cordes. Vas jouer du Berry dans le bar d'à côté de chez toi, quand t'as un mec qui s'appelle Hendrix et qui cartonne à foutre ses guitares en feu à 150m. Quand Jimi est arrivé, tout à changé. Mon père ne trouvait même plus de boulot, tout le monde ne voyait que par lui. Je le haïssais. Je comprend bien mieux maintenant. Suite à cette arrivée, mon père a sombré dans le Whiskey bon marché de Karl, l'épicier d'à côté.
Un jour, je devais avoir, quoi, quinze, seize ans, et j'vais avec ma copine qui était, elle, complètement fan d'Hendrix, chez mes grands-parents, pour vous savez quoi. Bah ouais, on voulait pas les parents sur le dos, 'fin vous me comprenez. Et là, ma grand-mère m'appelle tard dans la nuit, pendant que j'étais en pleine action, je m'en souviens comme hier. Elle m'annonce certainement la nouvelle la plus dingue de ma vie. "Tes parents sont morts." Sans m'en dire plus, elle me réconforte. J'ai même pas pleuré honnêtement. C'était comme une étape. J'vais pas dire que je voulais les tuer, mais j'étais pas si proche de ma mère, et l'image de mon père s'était terni dans son alcool brun. A ce moment là, je savais pas vraiment ce qui s'était passé. En fait mon père venait de tuer ma mère d'une balle, et de se suicider ensuite. Les raisons restent obscures, et honnêtement, j'veux pas en savoir plus. Une enquête a été ouverte, mais ça m'intéressait pas.
En récupérant les grattes du père, j'me suis mis à bosser comme une brûte dans la maison de la famille. Franchement, j'avais plus rien qui me retenait en Angleterre. J'ai attendu ma majorité et j'ai commencé les p'tits boulots. Pis un jour, sur un coup de tête, j'ai pris un aller simple pour Los Angeles. En déménageant, dans un des flys de LP à mon père, j'ai trouvé une lettre. Mon père me souhaitait bonne chance, comme si il savait que mon destin était ailleurs. Il devait être mon premier fan en secret. Et là j'ai chialé. Quand l'avion a décollé, j'ai enfin compris ce que je laissais derrière moi. Pour toi dad.
Rock n'roll isn't dead.
Rock On ! (bitches)