Who Am I? Age: 29 ans Date de naissance: 14 août 1956 Localisation: Beverly Hills Birth place: Chicago - Illinois Je suis: un manipulateur Song: Reckless Life - Guns N'Roses
Sujet: Worries [PV Sonne][TERMINE] Jeu 7 Juin - 19:20
Worries ft. Sonne Moriarty
La journée au boulot avait été longue… Peut-être à cause de la fatigue ou du fait que mes pensées étaient toutes dirigées vers ma famille… En tout cas, j’étais content de pouvoir rentrer chez moi une fois 17h arrivé.
Il faut dire que la journée avait été un peu éprouvante. Comme chaque jour, on avait été voir les bébés qui, par chance, allait peut-être pouvoir rentrer d’ici une semaine. En tout cas, c’était le cas pour les deux filles. Le cas de James restait encore sous réserve ce qui n’était pas vraiment pour me rassuré. J’étais toujours hanté par le rêve que j’avais fait pendant la grossesse de Sonne…
Je sortis crever de chez Guitar&Pen et j’étais content de reprendre ma voiture pour rentrer chez moi. Sonne devrait certainement déjà être rentrée. Après le rendez-vous à l’hôpital, elle avait demandé à aller faire un tour chez BSC voir Daniele Ricci. J’avais accepté. Je savais que son travail lui manquait même si ça me déplaisait un peu qu’elle persiste à travailler maintenant qu’on avait quatre enfants… Mais ce n’était pas vraiment le moment de parler de ça. Ma mère et les enfants suffisaient à nous procurer assez de stress et de fatigue que pour éviter d’en rajouter…
Arrivé chez moi, j’ouvris la porte et poussai un soupir de soulagement. Mais ce ne fut que de courte durée. Je m’attendais à être accueilli par ma femme mais c’est ma mère qui vint vers moi, Alan dans ses bras. Je compris à ce moment que Sonne n’était pas encore rentré…
Et c’est là que ce fut le début du cauchemar. Ma mère déclara que Sonne n’était pas repassée ici. Les bureaux de BSC fermaient à 17h comme ceux de Guitar&Pen et, donc, Sonne ne devraient pas tarder à rentrer… Mais une demi-heure après mon retour, je commençai à m’inquiéter… -Tu devrais téléphoner à Daniele Ricci.
C’est ce que ma mère proposa alors que le souper commençait à refroidir dans les casseroles. J’approuvai de la tête et me dirigeai vers le téléphone. C’est Erik Richards, le majordome de Ricci qui décrocha. Je lui expliquai la situation et lui demandait si Sonne était bien avec Ricci aujourd’hui. Le majordome déclara que l’Italien n’était pas encore rentré et qu’il n’avait, donc, pas ma réponse à ma question mais que, dès que ce dernier rentrera, il me sonnerait pour faire taire mes inquiétudes… Ou les alimenter plus.
Je raccrochai, pas vraiment rassuré et me tournai vers ma mère.
-Ricci n’est pas encore rentré non plus… Peut-être qu’ils sont coincé dans les embouteillages ou bien qu’ils sont parti au restaurant en oubliant de nous avertir…
Je cherchais des scénarios plausibles mais je n’arrivais pas à m’en convaincre. Ma mère, à la fois inquiète et exaspérée, déclara d’une voix qui trahissait cette exaspération. -Si c’est le cas, elle aurait pu prévenir ! On ne laisse pas son mari et son enfant dans l’inquiétude comme ça pour aller manger avec son parton aussi riche, intelligent et puissant soit-il !
Je sentais que ma mère en voulait à Sonne… Moi, j’avais peur qu’il lui soit arrivé quelque chose. Ma mère repris la parole : -En attendant, le souper risque d’être trop froid et Alan a très faim. Nous devrions manger sans l’attendre. Elle réchauffera son repas !
J’approuvai et on se mit à table tous les trois. Le repas fut silencieux car, plus les minutes passaient, plus je m’inquiétais. Et après celui-ci, je pris le téléphone pour téléphoner chez Amon. Je me disais que, peut-être, Sonne était chez Sélène… Une petite voix me disait qu’elle aurait prévenu si c’était le cas mais je le combattais laissant à Sonne la possibilité d’avoir oublié de prévenir.
Personne ne répondit à l’autre bout du fil et je tombai sur le répondeur d’Amon. -Sélène et Amon ? C’est Axel… Je me demandais si Sonne était avec vous… Elle n’est pas rentrée ce soir et je m’inquiète… Vous pourriez me rappeler le plus vite possible ?
Je raccrochai et m’installai dans le divan toujours profondément inquiet…
Et plus les heures passaient, plus je m’inquiétais. Il était 23h et je me rongeai les ongles dans le fauteuil ma mère sur le divan d’en face. Elle aussi commençait à s’inquiéter de plus en plus. Et si tout haut on essayait de se rassurer en trouvant des scénarios possibles, dans ma tête je ne voyais que des scénarios catastrophe. Un enlèvement, un accident ou toutes choses similaires. Je crois ne jamais m’être inquiéter autant pour quelqu’un…
Ma mère finit par monter au lit sans savoir si elle allait arriver à dormir… C’est quelques minutes après qu’elle soit montée que le téléphone sonna. C’était Erik qui m’annonçait que Ricci venait de rentrer mais qu’il n’avait pas passé la journée avec Sonne… Je déglutis en entendant ça… Sonne aurait-elle eu des ennuis avant d’aller chez BSC ? J’espérais que non mais alors ça signifierait qu’elle m’avait menti… Et je ne savais pas ce que je préférais.
Je remerciai Erik et raccrochai avant d’appeler la police dans la foulée. Amon ne m’avait toujours pas rappelé et mon inquiétude me poussa à rapporter la disparition du Sonne. Au téléphone, les policiers me posèrent pas mal de questions pour conclure que la disparition de Sonne n’était pas inquiétante et qu’il fallait attendre encore un peu. Ils tentèrent de me rassurer sans succès… Ils évoquèrent la possibilité que ma femme soit de sortie avec un amant… Je me pinçai les lèvres et les remerciai brutalement avant de raccrocher. Un amant ? Ça serait un juste retour des choses, j’imagine… Même si je n’avais plus trompé Sonne depuis la fois où elle m’avait surprise. Mais je prenais quand même un coup à ma fierté surtout après tout ce qu’on avait traversé depuis notre mariage elle et moi.
Après ce coup de fil, je ne réussis pas à dormir. Je broyais du noir m’inquiétant encore et me posant encore plus de questions. Je restai dans le fauteuil jusqu’au petit matin, Sonne n’étant toujours pas rentrée…
@ Billy Lighter
_________________
I lead a reckless life and I don't need your advice - Guns N'Roses
Invité
Invité
Sujet: Re: Worries [PV Sonne][TERMINE] Jeu 7 Juin - 20:41
Worries ft. Axel Moriarty
Il n‘est pas loin de 3h du matin quand je quitte l’appartement d’Amon, sur la pointe des pieds. Je me suis extirpée de ses bras le plus délicatement possible, je l’ai embrassé puis, tout doucement, j’ai rassemblé mes vêtements et me suis habillées dans son salon. J’ai attrapé un stylo bille qui traînait et je lui ai laissé un mot sur une boîte de pizza qui traînait encore sur la table. Rien de bien poétique, un simple « Merci pour la nuit, tu me manques déjà xx ». Je suis sortie de son appartement, attendant d’être dans l’escalier pour enfiler mes chaussures.
Je ne suis pas rentrée directement.
J’ai marché un long moment avant de me retrouver assise dans un abri bus à me questionner sur ce que je suis entrain de faire. Pourquoi quand je suis avec Amon, tout me parait plus simple, sans tracas ? Je me sens la force de laisser aller le courant et de le suivre sans chercher a penser plus loin que l’instant présent et que, dès que je quitte la chaleur réconfortante de ses bras, je me sens comme une petite coquille vide ?
Avec Axel, c’est complètement autre chose. Je l’aime, il m’aime mais il y a un manque à partir de là. Où nous sommes nous perdu ? Avant ou après l’hôtel ? À cause des bébés ? La pression du mariage rapide ? Les exigences que la vie de couple amène ? Je n’en sais rien. Mais nous manquons de quelque chose ou alors c’est une cassure qui ne parvient pas à cicatriser.
Un taxi s’arrête et je grimpe à borde lui demandant de rouler, tout simplement. Je n’ai aucune idée de où je dois aller. Le chauffeur semble me trouver étrange mais ne pose pas de question. C’est une course facilement gagné n’ayant pas de destination, il peut se permettre tous les détours qu’il veut. Ce n’est que quand l’annonceur radio mentionne l’heure et la météo prévu pour Los Angeles aujourd’hui que je lui demande de faire route vers Beverly Hills, et, une fois là, je lui demande de stopper au début de ma rue.
- Ça ira, je vais marcher le reste du chemin, merci.
Il ne pose pas de question et c’est tant mieux. De toute façon, il est trop content quand je lui remets la somme demandé pour questionner d’avantage. Certains on plus de dévotion envers l’humain et d’autres, envers les billets.
Quand j’entre par la porte de la terrasse, je trouve Axel installé dans le fauteuil du salon, le corps penché vers l’avant. Ma respiration s’étrangle dans ma gorge parce que je réalise vraiment qu’à ce moment là l’inquiétude monstrueuse que je lui ai causée. J’aurais voulu entré aussi silencieusement comme lorsque j’ai quitté l’appartement d’Amon mais la porte grince et mon mari relève la tête en ma direction.
- Je…
« Je suis désolée de ne pas t’avoir prévenu. Je suis désolée de t’avoir inquiété. Je suis une personne complètement abjecte dépourvue de moral. Je te demande pardon pour le mal que je t’ai causé et pour celui que je vais te faire. »
- J’avais besoin d’être seule.
Rien que ça.
Rien de mieux ne sort de ma bouche et évidement, je suis parfaitement consciente qu’Axel n’acceptera pas ça comme excuse. Il est en droit de savoir, d’être en colère et je suis même prête à le voir me faire une scène.
Tant de choses que je peux lire sur le visage d’Axel. Toutes plus douloureuses les unes que les autres et qui me font éclater en sanglots.
- Je te demande pardon ! Axel, je suis désolée si tu savais !
@ Billy Lighter
Axel Moriarty
Date d'inscription : 23/01/2015
Messages : 831
Who Am I? Age: 29 ans Date de naissance: 14 août 1956 Localisation: Beverly Hills Birth place: Chicago - Illinois Je suis: un manipulateur Song: Reckless Life - Guns N'Roses
Sujet: Re: Worries [PV Sonne][TERMINE] Sam 9 Juin - 15:26
Worries ft. Sonne Moriarty
Le silence régnait dans la maison. Et j’angoissais toujours alors que le soleil était levé. Ma mère et Alan dormaient toujours alors que j’avais passé une nuit blanche à m’inquiéter pour Sonne et à me faire un tas d’idées à son sujet. J’avais entendu des cas de femmes et de mères qui, après l’accouchement, étaient tellement épuisées et à bout qu’elles disparaissaient sans laisser de traces. Je frissonnai rien qu’à l’idée que ça pourrait nous arriver… Je me voyais mal élever seul quatre enfants…
Je continuai de broyer du noir jusqu’à ce que j’entende un bruit de porte qui grince. Je relevai la tête vers la porte de la terrasse. Et je vis Sonne. Je ne dis rien. Je la regardai sentant en moi un déferlement silencieux de différents états d’âmes. Le soulagement, la colère et l’incompréhension se mêlait au point que j’en étais muet. J’étais penché en avant mes bras sur mes cuisses alors que mon regard était totalement fixé sur Sonne qui laissa échapper un mot sans arriver à continuer sa phrase.
Elle se sentait coupable. Je le voyais sur son visage. Mais je ne dis rien la laissant ma dire qu’elle avait besoin d’être seule. Je fronçai les sourcils. Pourquoi ? Pas « pourquoi voulait-elle être seule ? » mais « pourquoi ne m’avait-elle pas dit qu’elle voulait l’être ».
Mon regard montrait de plus en plus ma colère qui montait en moi. Et quand Sonne éclata en sanglot en déclarant qu’elle était désolée. Elle était peut-être sincère… Mais je n’arrivais pas à me lever, à la prendre dans mes bras et à lui dire que tout allait bien. Non… Parce que tout n’allait pas bien. Je répliquai d’un coup, de la colère dans ma voix alors que je m’étais levé d’un seul bond : -Tu es désolée ? Tu es partie hier matin pour soi-disant passer la journée au bureau avec ton patron et quand je suis rentré le soir, tu n’étais pas là. Je t’ai attendu toute la soirée et toute la nuit, Sonne ! Je t’ai attendu en me demandant s’il ne t’était pas arrivé quelque chose de grave ! J’ai téléphoné à tous ceux qui auraient pu t’avoir vu aujourd’hui. J’ai téléphoné à Ricci ! Tu n’étais pas avec lui aujourd’hui ! J’ai même téléphoné à la police tellement j’étais mort d’inquiétude ! Je n’ai pas fermé l’œil de la nuit, Sonne !!! Tout ça pourquoi ? Parce que tu avais envie d’être seule ?! Tu aurais pu téléphoner !!! Tu aurais pu prévenir ! Mais non, tu ne l’as même pas fait !
Je marquai une pause pour reprendre mon souffle. Mon voix était pleine de colère et de reproches mais je ne criais pas pour ne pas réveiller ma mère et le petit. -Alors dis-moi : tu étais où ?? Qu’est-ce que tu faisais pendant que ton mari et ton fils t’attendaient à la maison en s’inquiétant ?!
J’avais eu peur et ça s’entendait dans ma voix. Et maintenant, la peur passée, j’avais plein de questions en tête.
@ Billy Lighter
_________________
I lead a reckless life and I don't need your advice - Guns N'Roses
Invité
Invité
Sujet: Re: Worries [PV Sonne][TERMINE] Sam 9 Juin - 20:06
Worries ft. Axel Moriarty
L’explication que je sers à Axel n’arrive pas à la cheville de ses espérances et n’est pas pour calmer les heures d’angoisses que je lui ai fait vivre. Seulement, quand il bondit de son fauteuil avec toute la colère à laquelle il est aux prises, et avec raison, mon premier réflexe est de ramener mes mains pour me protéger d’un éventuel coup puis de m’accroupir parce que je sais, par expérience que ça encaisse mieux que de rester debout.
Axel ne me frappe pas. Parce qu’Axel n’est pas ce genre d’homme et je devrais le savoir mais il y a de ce genre de traumatisme qui revient plus vite que d’autre. Alors relève la tête, pour le regarder l’écoutant se vider le cœur par rapport à la nuit que je lui ai fait vivre. A chacun de ses reproches, je pleure un peu plus. En prenant la décision de dormir avec Amon, je n’ai pensé qu’au désir que j’avais d’être avec mon amant et aucunement aux inquiétudes qu’éprouveraient Axel en voyant que je ne rentrais pas.
Et il a parfaitement raison de m’en vouloir. J’aurais pu lui téléphoner et, sans lui donner la chance d’argumenter, lui dire simplement que j’avais besoin d’être seule et de me laisser la nuit pour me retrouver avec moi-même. Le fait est que je ne me sens pas la force de lui mentir effrontément. Je ne peux pas exiger de lui un comportement exemplaire alors que de mon côté, je m’enfonce de plus en plus dans ma double vie.
- Je ne sais pas quoi te dire, Axel !
Lentement, je me relève et m’avance, non sans m’approcher de lui. Je n’ai pas envie en fait de me coller à lui, de supplier une réconciliation que je ne souhaite pas forcément. D’un côté, je me dis que s’il m’en veut, ce sera plus facile de continuer mon petit manège avec Amon mais d’un autre, je l’aime et ce que je fais me fait autant de bien que de mal.
Fatalement, le fait que tout ce qui nous arrive soit le résultat d’une précipitation n’arrange rien. Si je ne doute pas de mes sentiments pour mon mari et que je ne regrette pas non plus, et même sans l’arrivée d’Amon dans ma vie la troublante vérité demeure. Tout est allé trop vite. Si moi je rêvais d’une vie parfaite, Axel entretenais ses habitudes de vieux garçon et si je ne souhaitais pas agrandir notre famille, je me suis retrouvé immédiatement enceinte. Tout pour ajouter au stress.
- Je ne sais plus où j’en suis Axel.
La même phrase que j’ai servie à Amon. Ce doit être parce que, quelque part, c’est vrai.
- Je n’ai pas songé une seule seconde au stress que mon absence créerait. Je voulais aller au bureau puis finalement, je n’y suis pas allé. Ce n’est qu’en rentrant que j’ai réalisé le mal que je t’ai fait.
J’avance encore jusqu’à traverser la pièce et me retrouver appuyé sur le muret séparant le salon du vestibule. Axel veut savoir où j'étais pendant tout ce temps ne manquant pas d'ajouter une pierre dans le lot de ma culpabilité, j'inspire rassemblant mon courage pour le lui dire.
- Axel…
Je déglutis avec difficulté, mes mains sont moites et j’ai l’impression que mon estomac se soulève, comme si j’allais avoir la nausée. Mais je n'arrive pas à lui dire franchement que j'étais avec un autre homme. Au lieu de ça, je détourne sa question en y répondant mais pas clairement.
- Quand tu … quand tu me trompais, tu ressentais quoi en rentrant à la maison ?
@ Billy Lighter
Axel Moriarty
Date d'inscription : 23/01/2015
Messages : 831
Who Am I? Age: 29 ans Date de naissance: 14 août 1956 Localisation: Beverly Hills Birth place: Chicago - Illinois Je suis: un manipulateur Song: Reckless Life - Guns N'Roses
Sujet: Re: Worries [PV Sonne][TERMINE] Lun 11 Juin - 10:50
Worries ft. Sonne Moriarty
Quand je me levai pour montrer toute la colère et l’inquiétude qui me traversèrent, Sonne s’était accroupie, recroquevillée sur elle-même… Comme si… Elle avait peur de moi. Je n’allais rien lui faire. Je n’allais pas la frapper. Je n’étais pas ce genre d’homme lâche. J’avais une multitude de défauts mais pas celui-là. J’étais un homme manipulateur mais je n’oserais pas frapper la femme que j’aimais de tout mon cœur et la mère de mes enfants.
Mais Sonne avait eu un doute pendant quelques secondes. Parce que je savais qu’elle avait vécu des heures sombres avec Fetch. Sonne m’en avait parlé. Mais ça me brisai le cœur qu’elle puisse croire que j’étais capable de ça, moi aussi.
Et ce sentiment, ajouté aux autres, m’avait fait déballer ma colère et la peur que j’avais eue. Elle avait encore les yeux remplis de larmes alors que c’est moi qui devrais pleurer.
Elle déclara qu’elle ne savait pas quoi dire. Pourtant, j’avais envie de savoir ! J’avais envie de comprendre ! Je voulais savoir si, pendant toute cette nuit, elle m’avait trompé comme l’avait suggéré les flics.
Sonne se releva alors et je ne voulais pas l’approcher ou la prendre dans mes bras. Je voulais, avant tout, des explications concrètes. Elle déclara qu’elle ne savait plus où elle en était. Comment est-ce que je pouvais l’aider avec ça si elle me cachait des choses ? Comment ?
-Parce que moi, je sais, peut-être ?
En une nuit, elle venait de me faire douter… Je n’avais pas besoin de ça alors que ce n’était pas facile à gérer ses derniers temps avec les allers-retours à l’hôpital. C’était la dernière chose qu’il nous fallait en ces temps difficiles.
Et Sonne ajouta qu’elle n’avait pas pensé une seule seconde au stress que son absence pouvait engendrer. J’étais bouche bée. Pendant son escapade, elle n’avait pas pensé une seule fois au mal et à l’angoisse qu’elle faisait à ma mère, notre fils et moi ? C’était vraiment égoïste ! Encore plus égoïste que je n’aurais pu l’être. Elle avait songé allé au bureau mais avait changé d’avis.
Je restai sans voix. Je ne savais pas quoi dire. Je suivis Sonne du regard mais je ne m’attendais pas à ce qu’elle me pose une question alors que c’est moi qui demandait des réponses. Des réponses qu’elle ne m’avait pas encore données ! Je baissai le ton mais ça n’en était pas moins dénué de reproches.
-Tu t’absentes pendant une nuit entière sans prévenir et tu oses encore me poser ce genre de questions ? Qu’est-ce que tu essayes, Sonne ? Que je me rappelle que j’ai fauté ? Pourquoi ? Pour pouvoir te déculpabiliser d’avoir fait de même et me culpabiliser dans le même temps ?
Je ne savais pas si c’était réellement ça son intention. Mais c’est comme ça que je l’interprétais sous le coup de la colère.
-Tu veux savoir ce que je ressentais ? Au début, rien… Mais au fur et à mesure de notre relation j’ai commencé à m’en vouloir. Et depuis que tu m’as surpris, j’ai compris le mal que ça te faisait. Et je n’ai plus jamais fauté depuis. Je n’ai plus eu aucune autre que toi, Sonne.
Je disais la vérité. J’aimais vraiment Sonne et la trompée m’était, maintenant, impossible surtout avec notre famille qui s’était agrandie. Je m’étais adouci au contact de ma femme et je ne le regrettais pas.
-Tu m’as trompé… C’est ça que tu essayes de me dire ? Avec qui ?
Je soupçonnais Amon… Comment pouvais-je faire autrement ?
@ Billy Lighter
_________________
I lead a reckless life and I don't need your advice - Guns N'Roses
Invité
Invité
Sujet: Re: Worries [PV Sonne][TERMINE] Lun 11 Juin - 20:08
Worries ft. Axel Moriarty
Quand Axel s’est levé tout en continuant d’exprimer sa colère et son inquiétude je me sens comme prise au piège et j’ai peur qu’il me frappe. Ce n’est rien de plus qu’un vestige du passé dont j’ai encore de la difficulté à réprimer bien que je sache très bien que peut importe ses griefs contre moi, jamais Axel ne lèverait la main sur moi.
Lorsque je relève la tête, je vois bien que sa colère a momentanément laissé place au chagrin. Je ne peux malheureusement pas m’excuser pour quelque chose que je ne contrôle pas. Il devrait pouvoir savoir et comprendre qu’il y a des blessures qui marquent la vie d’une personne pour toujours, qu’on le veuille ou non.
La conversation reprend vite sur le ton de la colère et le voilà qui lance des accusations, légitimes, sur le fait que je n’ai pas prévenu, au minimum. J’essais d’abord de lui expliquer le mal qui me ronge en commençant maladroitement, par le fait le plus troublant selon moi. Ne plus savoir où j’en suis dans ma vie mais Axel répond du tac-o-tac en demandant si lui est supposé savoir.
- Non… bien sûr que non …
En fait oui. N’aurait-il pas du sentir que le malaise installé entre nous ne se dissipe pas et que la routine dans laquelle nous nous enlisons devient destructrice ? J’ai l’impression qu’il voit notre vie comme un long fleuve tranquille. Comme si tous les obstacles n’avaient rien chamboulés et que nous devrions nager dans le bonheur.
Lentement je me suis relevée et ai traversé le salon pour venir m’appuyer contre le mur séparant le salon et le vestibule. Ça prend bien tout ce qu’il me reste de courage pour lui faire face et, sans lui répondre, le questionner sur comment lui se sentait en rentrant à la maison avec m’avoir trompé. Je ne voulais pas, en lui posant cette question, provoquer une nouvelle ondée de colère de sa part.
- Non… non ce n’est pas ce que je voulais Axel…
Qu’importe ce que je dirai, il comprendra ce qu’il voudra bien comprendre.
C’est alors qu’il me demanda sans détour si ce que je voulais lui dire, maladroitement, c’était bien mon adultère et pire encore, avec qui je l’ai trompé. Je relève la tête, et passe le revers de ma main sur mes joues pour essuyer mes larmes.
- Oui. Je t’ai trompé.
Mais je ne me sens pas la force cependant de lui révéler l’identité de mon amant. Si c’est pour faire éclater mon couple, qu’importe avec qui j’aurai fauté, ça le fera quand même.
- En quittant l’hôpital, je voulais vraiment aller au bureau, Axel. Mais je n’y suis pas allé. Ce que je t’ai dit était la vérité. J’avais envie d’être seule. J’ai donc marché, un long moment, jusqu’à me retrouvé dans un par cet je me suis assise sur un banc. Et il est arrivé. C’est aussi bête que ça. Nous avons parlé, il m’a proposé un café je l’ai suivis et… ça fini dans un lit.
Bien que mon regard soit sur Axel, mon regard embrumé me fait perdre le contact visuel jusqu’à ce que je ferme de nouveau les yeux et que mes larmes coulent de nouveau le long de mes joues. Je viens d’avouer à mon mari l’avoir trompé avec un inconnu et, pour dire vrai, j’ai peur que ce soit encore plus difficile à encaissé que si je lui avais dit l’avoir trompé avec mon patron ou Jimmy Reed, tiens ! Coucher avec l’homme pour lequel il voue une admiration sans borne aurait été probablement la fin du monde.
Et maintenant, que faisons-nous ? Je le laisse encaisser le choc ? Je monte à ma chambre faire ma valise ? Nous mettons les choses à plats pour discuter calmement ? Dehors, le soleil se pointe lentement le bout du nez. Depuis quelques temps, Alan se lève toujours très tôt et j’avoue que ce serait à la fois un mauvais timing pour lui de nous réclamer, mais en même temps, une porte de sortit pour temporairement mettre un terme à cette conversation.
@ Billy Lighter
Axel Moriarty
Date d'inscription : 23/01/2015
Messages : 831
Who Am I? Age: 29 ans Date de naissance: 14 août 1956 Localisation: Beverly Hills Birth place: Chicago - Illinois Je suis: un manipulateur Song: Reckless Life - Guns N'Roses
Sujet: Re: Worries [PV Sonne][TERMINE] Mer 13 Juin - 14:51
Worries ft. Sonne Moriarty
Sonne était perdue et ça me faisait mal de l’entendre. Je pensais qu’on s’aimait et que les difficultés actuelles on les affrontait ensemble. Mais il semblerait que ma femme ne soit pas heureuse et qu’elle cherche un sens à tout ça. Je ne pouvais pas l’aider à savoir ! J’étais, moi-même, dans les mêmes difficultés qu’elle avait le même niveau de fatigue, sans compter que je travaillais. Je rétorquai, donc, si j’étais, moi, censé savoir ce qu’elle réfuta. Je ne pouvais pas être au four et au moulin. Sonne et moi avions beaucoup de travail depuis l’arrivée des bébés et je ne pouvais pas me permettre, en plus, aider Sonne à trouver sa voie dans ce moment difficile et jouer le psychologue à longue de journée surtout si elle ne me disait rien clairement. Surtout que pour moi aussi tout ça n’était pas facile. Tout ce que je pouvais faire, c’était faire en sorte qu’on se serre les coudes jusqu’à ce que la situation se calme et que notre vie trouve une stabilité.
Sonne se releva pour s’appuyer contre le mur. Je continuai de la regarder avant qu’elle ne me questionne. J’étais un peu sidéré qu’elle puisse poser une question sur mon propre adultère alors que je la soupçonnais d’en avoir fait un cette nuit même. Du coup, je lui prêtai un tas de mauvaise intention par sa question comme le fait d’essayer de se déculpabiliser tout en me culpabilisant. Elle déclara que ce n’est pas ce qu’elle voulait dire mais j’étais trop aveuglé par la colère que pour la croire.
Alors je finis par lui demander clairement si elle ne m’avait pas trompé. Et c’est une Sonne qui tentait de sécher ses larmes qui me répondit qu’elle m’avait bien trompée. L’entendre était encore plus dur que de le soupçonner et, si je savais que j’avais fait la même erreur avant notre mariage, je me sentais quand même trahi.
Elle raconta qu’elle avait rencontré son amant au cours de la journée et que ça avait fini au lit. J’avais du mal à croire que ça se soit passé comme ça maintenant que je remettais toutes les pièces en place. Surtout qu’elle ne semblait pas vouloir me révéler qui c’est. -Je parie qu’il s’agit d’Amon… La façon dont il te parlait et la manière dont c’est passé ton transfert à l’hôpital me dit que c’est lui.
Mes soupçons étaient peut-être infondés mais je ne pus m’empêcher de les partager avec Sonne. -Si c’est lui, je doute que c’est la première fois que tu me trompe… N’est-ce pas ? Ce n’est pas la première fois ?
Mon ton était toujours teinté de reproche alors que les larmes de Sonne coulèrent de plus belle. -Quand tu m’as surpris avec un homme avant notre mariage… Je m’en suis voulu et je t’ai promis de ne plus récidivé. Depuis, je ne t’ai plus jamais trompé. J’ai tenus ma promesse sans avoir recours à notre deal… Un deal, qu’apparemment, je pourrais faire avec toi aussi. Sauf que je me rappelle très bien que tu m’as dit que, si un jour, je devais te tromper avec une femme, ça serait fini entre nous… Qu’est-ce que je dois penser maintenant que tu m’as trompé avec un homme ?
J’étais perdu. J’en voulais à Sonne pour ce qu’elle avait fait.
-Ce deal m’a humilié, Sonne… Je ne ferais pas pareil avec toi. Je ne t’imposerais pas un deal pareil. Je veux juste savoir : pourquoi ? Pourquoi tu ne m’as pas dit que tu étais perdue ? Je sais que c’est une période difficile mais on aurait pu en parler !
Je ne me faisais pas plus compréhensif. Je voulais juste avoir des réponses.
@ Billy Lighter
_________________
I lead a reckless life and I don't need your advice - Guns N'Roses
Invité
Invité
Sujet: Re: Worries [PV Sonne][TERMINE] Jeu 14 Juin - 3:11
Worries ft. Axel Moriarty
Axel est en colère et avec raison. Je l’ai été quand j’ai réalisé qu’il me trompait. Ça et tant d’autres choses que j’ai ressentis alors je sais très bien que peu importe ce que je lui dirai, il n’entendra que ce qu’il veut bien entendre.
Je tâche quand même d’essayer de lui répondre mais comment lui expliquer ce que je ressens vraiment alors que je n’arrive pas moi-même à mettre des mots dessus ? Ses questions, légitimes, s’enchaînent. Je ne peux cependant pas me résoudre à lui révéler l’identité de mon amant. Mon histoire, il ne la croit qu’à moitié.
Mais comme ça s’est produit avec mon patron alors que j’ai commis un lapsus, je reste stoïque sans broncher en lui affirmant qu’il ne s’agit pas d’Amon.
- Ce n’est pas Amon. Mais si tu veux tout savoir, oui nous nous sommes rapprochés. Mais pas pour les raisons que tu crois. Il a rompu avec Sélène et ni lui ni moi n’avons de ses nouvelles. Il a beau avoir les apparences d’un Viking détestable, il a eu une sale période et ça s’arrête là !
Je passais ma main sur mon front puis ramenant mes cheveux en une couette lâchée sur mon épaule, je regarde Axel qui me fixe d’un air mauvais. Si ses yeux étaient des poignards, à cet instant, je serais crucifiée au mur.
- Je t’ai trompé, avec un inconnu et tu as tous les droits de m’en vouloir mais pas d’accuser Amon ou qui que tu voudras !
Je m’enfonce dans mes mensonges et je n’en suis pas fière.
Ça fait presque aussi mal… en fait non. Ça fait autant mal d’être dans la position de la tricheuse que de la trichée. J’ai l’impression de revivre à l’envers les évènements d’avant notre mariage. C’est d’ailleurs à ça que nous ramène Axel en me parlant des exigences que je lui ai imposées.
- Parce que tu vas me reprocher d’avoir voulu me protéger en te demandant d’aller en cure ? Et je me rappel très bien ce que je t’ai dit, pas besoin de me citer, Axel !
Et à sa question, je n’ai pas de réponse.
S’il me demande de partir, je le ferai. J’en crèverai mais je le ferai.
Je sèche mes larmes, essuyant mon visage du revers de mes mains, repoussant de nouveau mes cheveux. Tant de questions sans réponses. Et il n’est pas au bout de ses interrogations. Je voudrais pouvoir y répondre, pour moi-même, j’y verrais plus clair.
J’inspire, me laissant descendre contre le mur pour m’assoir sur le sol, ramenant mes genoux contre ma poitrine.
- M’as-tu seulement écouté une fois Axel ? Je veux dire, réellement écouté. Chaque fois que je disais être fatiguée tu me parlais de ma grossesse, de mes hormones. Elles ont le dos larges mes hormones de grossesse ! Et peut-être que j’ai tout foutu en l’air parce que je suis en post partum, pourquoi pas, hein ! Toi tu le faisais parce que tu étais coké, je sais pas mais ça ce vaut bien l’un l’autre !
Je soupire en renversant ma tête vers l’arrière contre le mur.
- Je ne pouvais pas te le dire que je ne savais plus où j’en étais, ne le sachant pas moi-même. Tout ce que je voulais… c’était sentir que tu tenais à moi pour la femme que je suis et non pas comme la mère de tes enfants. Il est où notre couple là dedans Axel ? Toi ce que tu veux c’est une femme qui va rester à la maison, qui va torcher tes enfants et ta putain de baraque, ta mère m’a dit que c’est ce que tu voulais. Que je renonce à ma carrière.
L’histoire du paravent. La petite famille modèle qui couvre habillement les suspicions qu’en a son orientation sexuelle.
- Fais ce que tu veux. En dedans de moi, c’est comme tout froid. Comme si je ne ressentais plus rien pour rien.
@ Billy Lighter
Axel Moriarty
Date d'inscription : 23/01/2015
Messages : 831
Who Am I? Age: 29 ans Date de naissance: 14 août 1956 Localisation: Beverly Hills Birth place: Chicago - Illinois Je suis: un manipulateur Song: Reckless Life - Guns N'Roses
Sujet: Re: Worries [PV Sonne][TERMINE] Dim 17 Juin - 11:18
Worries ft. Sonne Moriarty
Je pensais sincèrement que Sonne me trompait avec Amon. Ça me semblait clair à moi. Mais elle déclara que ce n’était pas lui. Je fis une moue dubitative. Je n’en croyais pas un seul mot. Elle avoua quand même s’être rapprochée d’Amon parce que ce dernier avait rompu avec Sélène. Cette dernière n’étant plus du tout proche de Sonne, elle non plus. Donc, Sélène rompt avec Amon et avec s’éloigne de Sonne en même temps. Et je suis censé croire que ce n’est pas Amon l’amant de ma femme ? Ai-je l’air si débile que ça ? Elle continuait à me dire que l’amant était un parfait inconnu. A quoi bon ? Amon ou un autre ça ne changeait rien alors pourquoi mentir ? -Je ne savais pas que Sélène et toi n’étiez plus amies même si je le soupçonnais vu que tu n’en parlais plus. Je suppose que votre amitié a pris fin quand elle s’est rendue compte que tu te tapais son petit-ami…
Oui, je tenais à cette version de l’histoire où Sonne et Amon étaient amants. Je sentais que c’était lui au plus profond de moi et ce même si Sonne disait le contraire.
Et je lui rappelais le deal qu’elle m’avait imposé après qu’elle m’ait surpris avec un homme. Je lui parlais de l’humiliation que j’avais subie quand elle me l’avait imposée. Et elle répliqua demandant si j’allais lui reprocher de m’avoir envoyé en cure. J’hochai la tête négativement. Non, ce n’était pas du tout de cette partie du deal que je parlais. Celle-là, je l’avais acceptée et j’avais suivi cette cure sans bronche. Ce n’était pas ça qui était humiliant. Je la fusillais toujours du regard.
-Non, ce n’est pas de la cure que je parle. La cure était nécessaire et, pour ça, tu avais raison. Non, c’est de l’autre partie du deal. Celle qui disait que je pouvais te tromper deux fois par mois uniquement avec des hommes. Je l’ai trouvé humiliant car ça voulait dire que tu me croyais incapable de m’arrêter pour toi. C’est pour cette raison et pour notre amour que je ne t’ai plus jamais trompé.
Et Sonne continuait à pleurer et séchait ses larmes au fur et à mesure. Je ne voulais pas lui imposer le même deal. Je ne voulais pas, quelque part, finir comme mes parents qui se trompaient mutuellement depuis les premiers jours de leur mariage.
Et j’envoyais mes autres questions. Et elle y répondit en me faisant des reproches. Elle me reprochait de ne pas l’avoir écouté et de remettre ses émotions sur les hormones dus à la grossesse. Elle me parla alors de post-partum déclarant que c’était peut-être ça qui l’avait fait déconner comme la coke m’avait fait déconner. Je fronçai les sourcils. Elle me disait de ne pas tout remettre sur les hormones et elle remettait ses fautes sur le post-partum… Pour ne pas y voir l’incohérence, je préférais me dire que Sonne était juste ironique.
-Je suis désolé si je n’ai pas vu que tu allais mal pour d’autres raisons que la grossesse en elle-même et la naissance difficile. Excuse-moi d’avoir remis ton état sur ce qui me semblait évident. Mais ne me reproche pas de l’avoir fait alors que tu ne m’as pas clairement dit que tu te sentais mal pour autre chose… On aurait pu régler ça. Voir aller voir un médecin pour nous aider.
Mais elle se défendit là-dessus aussi en disant qu’elle ne s’était pas elle-même rendu compte qu’elle était perdue. Ça avait une logique et j’étais prêt à comprendre ça et à l’aider maintenant que je savais qu’elle était perdue. Mais la suite me plut moins. Elle aurait voulu que je tienne à elle comme ma femme et non comme la mère de mes enfants. Comme si l’un ne pouvait pas être compatible avec l’autre. Elle disait que je ne voulais qu’une femme au foyer et que ma mère avait confirmé ça. Elle arrivait à partir de sa propre faut pour arriver à la dispute qu’on avait eu des dizaines de fois depuis qu’on était en coupable. Je détestais surtout que dans son discours, le fait d’être une mère n’avait rien de gratifiant pour elle. Comme si elle détestait ça. Et ça me faisait mal parce quoi moi, je l’aimais autant que j’aimais nos enfants. Je la trouvais égoïste plus que je ne pourrais l’être moi-même. Elle voulait être une femme qui combine carrière et mari avec les enfants en options. Sauf que les enfants n’étaient pas une option dans ma vision à moi. Les carrières l’étaient. La mienne comme la sienne. En réalité, j’étais prêt à faire le sacrifice que Sonne ne semblait pas vouloir faire. Elle ajouta qu’elle ne ressentait plus rien pour rien… Je la foudroyais toujours du regard, choqué que j’étais par son égoïsme.
-Sonne… Tu es autant la femme que j’aime que la mère de mes enfants. Je tiens à toi pour ses deux choses-là. Seulement, ses derniers temps, j’ai cru qu’on devait prendre sur nous pour s’occuper de nos triplés prématurés. Je sais ! C’est une période difficile ! Elle l’est pour toi mais aussi pour moi ! Elle l’est sûrement aussi pour Alan ! Notre couple est, pour l’instant, mis à rude épreuve le temps qu’on arrive à trouver un équilibre entre lui et notre rôle de parents. Ça prend du temps, Sonne, c’est tout ! Et ce n’est pas en allant voir ailleurs que ça va s’améliorer !
J’haussai un peu le ton. -Comment peux-tu penser à ta carrière pendant cette période ? Même moi j’ai dû prendre des congés au boulot pour nos enfants. Je les fais parce que je t’aime et parce que je les aime. J’aurais pu ne pas en prendre et te laisser gérer seul tout. J’aurais pu le faire. Certains le font ! Mais je n’en avais aucune envie parce que je voulais être là pour t’épauler.
Je ne m’arrêtai pas de parler. -Et oui, j’aurais aimé que tu deviennes une femme au foyer. Je ne te l’ai jamais caché. Mais je ne peux pas t’y obliger. Si tu veux reprendre ta carrière demain fait comme bon te semble. Et s’il faut que je sacrifie mon propre job pour m’occuper des enfants, je le ferais. Pour moi la famille vaut mieux que le boulot. Ce qui ne semble pas être le cas pour toi.
Je la toisai toujours d’un regard rempli de reproche.
-Et si tu ne ressens plus rien, tu devrais peut-être aller revoir ton amant. Il pourra surement te donner la liberté que moi et les enfants on ne te permet plus d’avoir. Ce n’est pas à moi de faire ce choix, Sonne. Si tu veux partir, part… Mais moi, je t’aime et je suis prêt à te pardonner d’avoir fauté si ta relation avec ton amant s’arrête dès aujourd’hui.
L’hypocrisie des Moriarty semblait m’avoir quitté le temps de cette conversation. Je venais de lui dire ce que je pensais. C’était à elle de faire son choix.
@ Billy Lighter
_________________
I lead a reckless life and I don't need your advice - Guns N'Roses
Invité
Invité
Sujet: Re: Worries [PV Sonne][TERMINE] Dim 17 Juin - 20:36
Worries ft. Axel Moriarty
J’ai une monté soudaine très violente et je me retiens de ne pas gifler Axel quand il me dit que ce n’est pas étonnant que mon amitié avec Sélène se soit noyé si elle a su que je me tapais son mec. Probablement parce qu’il a raison, je ne peux pas le nier, même si je me refuse de lui avouer que c’est bel et bien avec Amon que j’ai une liaison. Mais surtout parce que je n’ai jamais voulu blessé Sélène et encore moi me « taper son mec ». Ce qui est arrivé avec Amon, ce jour là n’était pas prémédité et ne résultait pas d’une envie commune et de sentiments refoulés l’un pour l’autre. C’est simplement arrivé, parce que tous les deux en avions besoin et qu’il s’est avérer que nous étions ensemble à ce moment là.
- Il y aurait plus de chance que je me sois fait un collègue de BSC ou un des tiens, si tu veux vraiment le savoir. Ah mais non, tes collègues jouent dans la même ligue que toi, j’oubliais !
Je n’aime pas me montrer mesquine envers lui, parce que malgré tout, je l’aime et que mon but n’a jamais été de le blessé mais puisqu’il emprunte cette pente, je me vois obligé de la gravir avec lui.
- Crois ce que tu veux, Axel. Au point où nous en sommes… tu peux même prétendre que je me suis envoyé en l’air avec le tout Los Angeles si tu as réellement besoin de pointer quelqu’un !
Mais déjà, il continu, revenant sur le deal que je lui ai fait immédiatement après notre mariage qui consistait à lui laisser le droit d’aller se soulager avec d’autres hommes deux fois par moi et d’aller en cure. J’ai cru un moment que l’humiliation venait du fait de le voir s’encabaner dans un centre de désintoxication mais il s’avère plutôt qu’il s’est sentit humilié de part ce que moi je pensais être pour lui une liberté accepté.
- Tu pouvais le refuser. En fais, c’est ce que tu as fait en ne le faisant pas. Moi j’ai sincèrement cru que tu y verrais là dedans une ouverture d’esprit de ma part parce que franchement, Axel, je ne savais pas comment gérer ça ! J’étais… désemparée. Je me suis dit que si, à partir du moment où tu formais un couple avec moi, tu ne pouvais pas t’empêcher de coucher avec des hommes, c’est que tu en avais besoin. Ce n’était pas pour t’humilier que je t’ai présenté ça de cette façon. C’était…
C’était les pires heures de ma vie.
Pire encore que mon passé avec Fetch. Parce qu’avec lui je n’avais plus aucune attente et que j’avais appris a encaisser alors qu’avec Axel, il était question d’amour, qu’il m’avait enveloppé dans ce que je croyais être une confortable petite vie de couple heureux et que je découvrais n’être rien de plus qu’une façade. Une façade qu’il aura apprit à aimer et qui aura fait des petits.
- C’était une façon maladroite de te montrer que j’étais prête à tout pour que nous deux ça fonctionne.
Ma phrase se perd en un souffle au travers tout ce que nous avons déjà échangés. Qu’importe ce que je dirai de toute façon, Axel et moi ne voyons pas les choses de la même manière, le les vivants pas de la même façon. C’est un véritable dialogue de sourd qui ne fait que monter en épingles des reproches qui n’en sont pas, des angoisses qui ne devraient pas être, et des déceptions trop grandes pour un seul cœur.
- Ma carrière n’est pas plus importante pour moi que vous ne l’êtes. Mais c’est vrai que j’y tiens vraiment. Au point où j’y ai vu une façon pour moi de m’évader quand ça n’allait pas. C’est la première fois que je fais un truc qui me plaît et pour lequel il s’avère que je suis douée. Ça m’a fait mal que tu me suggère, y mettant même parfois de la pression, pour que je cesse de travailler. Je savais devoir le faire de toute façon à un moment où a un autre mais je voulais le faire à mon rythme.
Nos opinions divergent et je crains que jamais nous ne parvenions à nous comprendre à défaut de nous entendre.
- Je veux pouvoir arriver à faire les deux mais je ne sentais pas que tu étais là pour m’encourager à le faire. C’est toi-même qui a forcé l’entretient avec Daniele et maintenant que j’y suis, je devrais songer à l’abandonner pour rester à la maison ? Si je pouvais faire les deux, je le ferais mais malheureusement, ça ne se peut pas et nous aurons besoin de nos deux salaires pour que ça fonctionne, à moins que tu ne veuilles déménager à Chicago et prendre le Bachelor de tes parents ? Tes parents ont avancés cette possibilité, je pensais qu’ils t’en auraient parlés.
Au bout du compte, l’idée ne serait pas bête. De se retrouver logé chez les beaux-parents et financièrement à l’abri. Axel se trouverait un travail sans aucune difficulté, et probablement que moi aussi. Quand Heather m’a exposé ce projet comme n’étant qu’une lubie de vieux gâteux, je n’ai pas réagit mais au final, qui sait ce n’est pas ce qui nous sauverait ?
J’allais faire un pas vers Axel, tenté une réconciliation, un geste tendre, mais avant même que je ne bouge, ce qu’il déclare maintenant me fait l’effet d’une main glacial qui vient me broyer le cœur.
- Je t’ai parlé franchement… je t’ai dit ce que je ressentais. Et oui, je peux comprendre que ce soit difficile à encaisser mais j’avais espérance que nous pourrions avancer. Ce que je ressens c’est une forme d’ironie envers ce que je ressens. Je me trompe probablement.
Est-ce vraiment important ? Ce qui résulte de cette conversation c’est qu’Axel me pardonne si je jure que ma liaison est définitivement terminée. Mais ensuite où en serons nous ? Rien ne va changer. Il croit que mon mal provient de mon rôle de mère et d’épouse alors qu’il n’en est rien. Oui, bien sûr que de passer de un à 4 enfants en une année, qui est aussi la première année de couple n’est pas évident.
La vérité est ailleurs.
Je voulais qu’il comprenne que notre famille est importante pour moi mais que notre couple ne doit pas en souffrir. Nous avons été emportés par la vague de ma grossesse, la naissance hâtive et les ennuis de santés des bébés et nous avons été des parents à 100% de notre temps. C’était la chose à faire et nous l’avons fait. J’avais tout de même besoin d’un temps de repos. Une petite demi-heure dans une journée où nous aurions mis tout de côté lui comme moi pour se consacrer l’un à l’autre. Un temps d’arrêt pour nous permettre de souffler ensemble, s’aimer, se parler.
C’est ce qui me manque, et que j’ai trouvé dans les bras d’Amon. Et ce n’est pas ce que je comprends qu’Axel puisse ou ne veuille me donner.
- Je vais partir, Axel. Mais pas pour le retrouver. Pour nous donner le temps de se retrouver…
Et si on se perd en chemin ? La vérité sera là.
@ Billy Lighter
Axel Moriarty
Date d'inscription : 23/01/2015
Messages : 831
Who Am I? Age: 29 ans Date de naissance: 14 août 1956 Localisation: Beverly Hills Birth place: Chicago - Illinois Je suis: un manipulateur Song: Reckless Life - Guns N'Roses
Sujet: Re: Worries [PV Sonne][TERMINE] Mar 19 Juin - 15:59
Worries ft. Sonne Moriarty
Même si j’avais de très gros soupçons sur l’identité de son amant, Sonne ne lâchait pas le morceau. Elle se contenait de me tacler en disant qu’il y aurait plus de chance de se faire quelqu’un chez BSC ou un de mes collègues avant de dire que, pour ces derniers, c’était moins sûr vu qu’ils « jouent dans la même ligue que moi ». Elle me trompait et elle arrivait encore à me sortir des choses pareilles. C’était aberrant et je ne pus m’empêcher de la fusiller du regard. Je ne frapperais jamais ma femme mais là, elle méritait des baffes.
Je ne remis pas d’huile sur le feu en lui répondant. Elle ne méritait pas que je réplique à ça. Je préférais me taire alors qu’elle continuait à dire qu’elle ne me révèlerait en rien l’identité de son amant et que je pouvais bien, si ça me chantait, pointer du doigt tout le monde. -Je sais que c’est lui…
Je n’avais pas de preuve concrète hormis quelques indices mais c’était assez. Et si ce n’était pas lui et bien tant pis. Il me fallait un coupable et c’était Amon.
On revint alors sur le deal d’il y a quelques mois. Celui qui m’avait humilié. J’expliquais à Sonne en quoi ça m’avait humilié et elle déclara que j’aurais pu refuser. Comme elle le disait, je l’avais fait. Elle ajouta qu’elle ne voulait pas faire ça pour m’humilier mais pour montrer son ouverture d’esprit et, aussi, pour montrer qu’elle voulait que ça marche entre nous. -J’ai pourtant essayé de te dire que cette partie du deal ne me plaisait pas. Que je voulais faire des efforts sans avoir besoin d’avoir ça… Ce deal, c’était comme si tu m’avais cru incapable de changer pour toi. Comme si tu abandonnais d’avance le fait même de m’aider à combattre mes pulsions. Mais apparemment, je ne suis pas le seul à avoir été aveugle des sentiments de l’autre.
Ce qui faisait un partout de mon point de vue.
Et on continua de se faire mal en abordant les sujets sur lesquelles ont été tout le temps en désaccord même quand ça allait plus ou moins bien entre nous. Et la carrière de Sonne faisait partie des sujets sensibles. Elle réfuta le fait qu’elle aimait plus sa carrière que moi et nos enfants. Mais elle disait quand même qu’elle aimait sa carrière parce que ça lui apportait beaucoup. Et qu’elle n’avait pas aimé la pression que je lui avais mise pendant sa grossesse pour qu’elle prenne son congé. Je soupirai continuant à l’écouter jusqu’à bout. Elle me rappela que c’était moi qui lui avais proposé le poste chez Ricci. Elle disait qu’elle ne pouvait pas à la fois travailler et être à la maison et que nous aurons besoin de deux salaires. Elle évoqua alors l’idée de mes parents. Je levai les yeux au ciel. Je lâchai d’un coup et fermement :
-Il n’est aucunement question que l’on déménage à Chicago.
Je ne voulais pas vivre ce que mes parents avaient prévus pour moi. Je ne voulais pas vivre à leur crochet, ni faire une carrière politique.
-Très bien ! Travaillons tous les deux. On engagera une nounou qui élèvera nos bébés. Et si elle n’est pas à la hauteur, je réduirais mes heures de travailles pour rester avec nos enfants. Ricci paye bien. A vrai dire, avec ce qu’il te paye, je n’ai même pas besoin de travailler. Il te paye 6000 dollars par mois, Sonne… C’est autant que ce que je gagne. C’est assez pour nous six. On ne pourra peut-être pas vivre comme mes parents vivent mais on pourra vivre très bien.
Je regrettais presque de l’avoir présenté à l’Italien, maintenant. Les failles dans mon plan de base étaient énormes… Peut-être parce que je suis réellement tombé très amoureux de cette femme qui était, maintenant, la mère de nos enfants et que j’avais commencé à beaucoup aimé être père de famille et mari.
J’étais toujours en colère et triste aussi. Et c’est comme ça que je laissai la décision à Sonne de partir ou non. De laisser notre famille ou non. Ce n’était pas à moi de choisir. J’ai fauté une fois, elle aussi… C’était un match nul. Maintenant libre à elle de savoir si elle pourrait arrêter comme moi ou non. Elle déclara qu’elle m’avait parlé sincèrement et qu’elle avait espéré qu’on pouvait avancer. Je voulais aussi avancer mais je voulais savoir dans quelle direction. Je restais en attente de la suite et c’est elle qui prit la décision de partir. Je sentis mon cœur se briser mais je restai de marbre. C’était peut-être la meilleure solution…
-Si c’est ton choix, alors va… Mais fait moi au moins le plaisir de revenir pour qu’on aille chercher nos enfants ensemble à l’hôpital. Ils sortent d’ici la fin de la semaine. Du moins, pour nos deux filles. Je ne voudrais pas être le seul à aller les chercher. Nos enfants ne méritent pas ça. Ils ont déjà assez souffert comme ça.
Je n’avais jamais eu de scrupule pour personne. Sauf, maintenant pour nos enfants… Quant à ma femme, je l’aimais toujours même si j’aurais trouvé plus facile qu’il en soit autrement.
-J’espère que tu arriveras à te retrouver pendant que tu es seule.
Parce que moi, je ne m’étais pas perdu.
@ Billy Lighter
_________________
I lead a reckless life and I don't need your advice - Guns N'Roses