Oh non… Jamais je tiendrais jusqu’à la fin de la fête. Pas que tout n’y était pas fait pour s’amuser : il y avait de la bonne musique diffusée pour le moment via des enceintes qui diffusaient une playlist que j’avais enregistrée sur cassette d’après les choix que Bailey et moi, on avait fait ; il y avait à boire (au moins pour faire survivre dix Howard Stone) ; il y avait comme invités uniquement des gens que j’étais capable de piffer toute une soirée (c’est-à-dire… pas beaucoup)… Bref, c’était bon enfant, en petit comité restreint.

Mais y avait rien à faire… On était incorrigibles et il fallait absolument qu’on consomme notre mariage maintenant, tout de suite.

Alors quand Bailey m’avait donné son feu vert, j’avais glissé ma main dans la sienne avec un sourire espiègle qui en disait bien plus long que je ne l’aurais voulu et, innocemment, en essayant de ne pas qu’on se mette à courir, on s’était dirigé vers l’escalier qui devait nous amener à l’étage.

Ce faisant, j’avais évité les regards de tout le monde qu’on pouvait croiser en me répétant à chaque fois qu’on frôlait quelqu’un d’un peu trop près : « Fous-moi la paix. Fous-moi la paix. Fous-moi la paix. »

Je vous refais la théorie sur un monde peuplé uniquement de moi et Bailey et accessoirement, uniquement quand je voudrais, des gens que j’aimais les plus proches, ou c’est bon comme ça ? Le truc, c’était que théoriquement, justement, la villa était un peu peuplée de ce monde-là. Sauf que moi, je voulais ça, mais à l’échelle de la planète, pas de la villa.

Bien qu’à partir d’un moment… on en viendrait certainement à s’entretuer aussi, Bailey et moi, dans ce monde soi-disant « idéal ». Probablement que pour mieux se réconcilier après, mais quand même.

Enfin, bref, après un petit tour dans la chambre, la fête pourrait continuer et je serais beaucoup plus détendu… Bailey sûrement aussi et on prendrait les choses avec beaucoup plus de sérénité. Pas qu’on était pas sereins… Mais on était… fidèles à nous-même quoi…

Mais on arriva à peine dans un angle mort, quelque part entre un renfoncement dans le mur et la porte qui menait au garage depuis l’intérieur de la villa, que je ne pus pas m’empêcher de la pousser gentiment contre le mur pour l’embrasser avidement, l’invitant à passer ses bras autour de mon cou… C’était l’endroit où il n’y avait personne et qui ne serait qu’un passage pour les serveurs ou autres invités qui sauraient où se trouvent les réserves de boissons et de bouffe (autrement dit, les serveurs ou les North)… Et donc, je pensais qu’on pouvait bien faire… juste un petit stop baiser… ici… avant de monter dans la chambre.

Je mis fin au baiser pour rigoler, respirer et… je devais avoir déjà les yeux brillants de fièvre.

-On est… irrécupérables.

Je rigolai encore…

-Tu paries combien que quand on redescendra, y en a pas un qui se posera la question de savoir où on est passé… ?

Je l’embrassai encore, plus tendrement et plus brièvement, cette fois.

-J’ai l’air aussi heureux et de bonne humeur que ma mère le dit ?

Je fronçai les sourcils, à moitié rigolard.

-J’espère que… que t’aime autant ça que quand je suis grognon…

Pas qu’elle avait un peu plus l’habitude de me voir tirer une tronche jusque par terre à longueur de journée, mais c’était tout comme.

@ Billy Lighter

Il ne nous fallu qu’un tout petit regard pour se donner mutuellement notre consentement pour s’éclipser le temps de se retrouver seul, pas besoin de voir faire un dessin pour vous expliquer la véritable raison de cette escapade. Sa main dans la mienne, nous  contournons sans vraiment le faire, les quelques différents obstacles jusqu’à notre premier point d’arrêt, un mur contre lequel nous  échangeons un langoureux baiser.

Mes bras passés autour de son cou, son corps pressé contre le mien, je peux sentir dans les moindres détails le corps de mon mari appeler le miens et, le miens, d’y répondre alors que je soulève ma jambe jusqu’à placé le talon de ma chaussure contre le mur et mon genou sur la hanche de Hank, dévoilant cette jarretière dont je ne me lasse pas.

- Je crois en fait qu’ils s’attendent tous à nous perdre a un moment ou un autre pendant la soirée…, dis-je en rigolant de concert avec lui.

Ce n’est pas non plus comme si nous étions de vrais enfants de chœurs. Tout le monde présent ici ce soir sait très bien que Hank et moi sommes parfaitement  heureux que lorsque nous nous retrouvons au lit. Enfin, pas que là mais c’est ce qui nous détends et là que nous communiquons le mieux.

Nos lèvres se trouvèrent de nouveau, dans un baiser beaucoup plus tendre avant que Hank ne me questionne sur son humeur des derniers temps. J’inspire profondément, lui souriant  avant de lui répondre qu’effectivement, il s’enflamme moins rapidement sur des situations qui lui auraient fait piquer une Sainte colère avant.

Avant quoi ?

Avant nous ?

J’en sais trop rien. C’est peut-être un peu prétentieux de prétendre que je puisse y être pour quelque chose mais pourquoi pas puisque moi aussi je ne me suis jamais sentis aussi bien dans ma peau que depuis qu’il est officiellement dans ma vie ?  Tout ce chemin parcouru doit finalement porter fruit et nous avons trouvé un équilibre chèrement acquis.

- Quand t’es grognon, tu as cette petite veine qui  sautille juste là…

Attirant son visage vers le mien, c’est du bout de ma langue que je touche  l’endroit où « ses fils se touchent au moment de péter un câble.

- C’est sexy. Ça te donne un air… sévère !

Bon parfois je réussis à lui sortir de ces phrases avec des mots impressionnant mais là je ne vois pas comment mieux le dire. Sa fougue, son impétuosité m’ont toujours fait de l’effet comme une bombe de charisme. Je trouve ça tellement sexy chez un homme, ce genre d’intensité parfois mal canalisé et c’est ce qu’il me fallait, faut croire, pour me donner envie de me prendre en main.

- Mais j’aime aussi ces magnifiques petites rides qui naissent de chaque côté de tes lèves quand tu souris, spontanément. J’ai l’impression que ces notre amour qui s’est gravé sur ton visage.

Je l’aime.

Comme il est, avec son caractère volcanique et ses attentions protectrices envers moi. J’aime sa façon unique qu’il a de me démontrer son amour et pas que lorsqu’on est au lit. Quand il vient masser mon ventre parce que je suis dans cette période mensuel que chaque femme préférerait éviter. Quand il me vole ma place sur le fauteuil du salon pour me faire prendre place sur ses genoux. Et quand la nuit il me prend contre lui et que son souffle chaud caresse ma nuque.

- Je crois que nous avons trouvé notre équilibre et que c’est ce qui transpire de nous aux yeux des autres. , lui dis-je en guidant sa main jusqu’à ma jarretière, invitation silencieuse à reprendre ce que nous étions en si bon chemin d’entreprendre.

@ Billy Lighter

La villa d’Hank était parsemée de convives dont, je me plaisais à le remarqué, certains m’étaient inconnus. Bailey devait avoir ses propres invités et j’avais hâte de faire leur connaissance. Puis, il y avait, aussi, les conjoints des gens que je connaissais et qui m’étaient, encore, étranger. Ça annonçait beaucoup de conversation en perspective.

Mais jusqu’ici, je n’avais parlé à personne d’autre que mes parents au City Hall. Puis, j’avais repris ma voiture personnelle pour participer au cortège et aux klaxons. Même seul dans ma voiture, je m’amusais comme un gamin.

Une fois arrivé à la villa, j’avais commencé par aider les serveurs. Il n’y en avait pas beaucoup parce qu’on était en petit comité mais je m’étais donné la charge de les aider un maximum et de leur faire par des préférences des gens que je connaissais. Ma mère et mon père m’avait laissé faire… Eux, ils préféraient se poser et profiter de la fête. Je les comprenais. Ils se faisaient vieux. Je rigolai intérieurement à cette réflexion.

Après avoir briefé un peu les serveurs comme un petit chef, j’étais passé dire bonjour à quelques invités. J’avais repéré Holly Bones en conversation avec Alexie Greatfield et un autre homme que je ne connaissais pas du tout. Le petit-ami d’Holly ? Mes lèvres se pincèrent à cette idée mais je rationnalisais vite en me disant que, si Holly avait un petit-ami, elle m’en aurait parlé. Celui d’Alexie, alors ? Possible. Je l’espérais sincèrement pour elle. Je savais, à travers la presse, qu’elle avait vécu beaucoup de malheur à ce niveau. Elle méritait un peu de bonheur, cette femme qui m’avait fait forte impression quand elle m’avait interviewé au gala des Shermans.

Je quittai le trio du regard pour chercher Apolline. J’étais fan de son groupe, de sa façon de jouer et… J’avais un petit faible pour elle. C’était un fantasme… Je suis un être humain, après tout. Je voyageai dans la villa à sa recherche mais je ne la trouvai pas. Je fis la moue me déplaçai sur la terrasse sans trouver Apolline me faisant arrêter, de temps à autre, par des gens venus me dire bonjour. Je revins, ensuite, dans la villa pour me tourner vers le bar. Il y avait Stone au bar et le type que j’avais vu, plus tôt, avec Holly et Alexie. Stone avait sorti presque tous les alcools sur le bar et les mélangeaient un peu n’importe comment. Je levai un sourcil remarquant que la bouteille de vodka qu’il avait tout près de lui était déjà bien entamée. Elle ne fera pas long feu et j’avais fait la connerie, hier, de ne placer dans le bar qu’une seule bouteille de chaque alcool me disant que les alcools forts n’allaient pas partir aussi vite que le champagne et la bière sur lesquels les gens allaient se jeter.

C’était sans compter sur Stone…

Bon, il allait falloir aller au ravitaillement de vodka… Je quittai le living pour me diriger vers le garage où se trouvait la réserve. Je pris le temps avant de trouver la vodka que les serveurs devaient avoir déplacés d’un endroit à un autre pour se faciliter la tâche. Je pris deux bouteilles me disant que ça ne serait, peut-être, pas suffisant… Mais je n’avais que deux mains…

Je sortis du garage avec les bouteilles et surpris Hank et Bailey collé l’un à l’autre dans un renfoncement du mur. Je souris. Ils avaient déjà réussi à s’éclipser du monde. Ils étaient forts. Je savais qu’Hank aimait sa tranquillité et que, tout ce qu’il rêvait, c’était de finir au lit avec Bailey. Je crois qu’à sa place, je ferais pareil.

Je rigolai pour me manifester à eux.

-Vous avez déjà trouvé le moyen de vous éclipser ? Vous êtes doués. Vous allez quand même pas faire ça au milieu de la villa…

Je me marrais montrant que c’était de l’humour.

Je trouvais Bailey magnifique dans ses vêtements de jeune mariée. Hank, quant à lui, était bien mieux sapé que d’habitude.

Je montrai les bouteilles.

-J’allais au ravitaillement de vodka. Stone est en train de piller le bar… Je ne sais pas trop ce qu’il fout mais il n’y aura bientôt plus de vodka dans sa bouteille.

Je crois que je les dérangeais plus qu’autre chose mais ça m’amusait de les taquiner un peu.

@ Billy Lighter

Tout contre le mur je rigolais avec Bailey qui, comme moi, se doutait bien que personne n’allait se poser la question de savoir où nous étions s’ils ne nous trouvaient plus. Le gros avantage, c’était que, du coup, personne n’allait nous chercher non plus.

Je m’inquiétai de savoir, tout en laissant mes mains courir sur elle par-dessus sa robe, la remontant parfois un peu pour jouer avec sa jarretière que je découvrais contre ma hanche, si j’étais réellement en train de devenir plus calme comme ma mère l’insinuait.

D’après Bailey, oui. J’explosais moins vite. C’était vrai, je m’en rendais moi-même plus ou moins compte, mais ce n’était le cas qu’avec elle et avec ma famille. C’était le cas en ce moment, mais il fallait dire qu’en plus d’être amoureux de Bailey, tout le reste allait bien aussi : Homerun allait bientôt être tourné, la presse people commençait à se désintéresser des accusations de Kate pour préférer parler de ma nouvelle idylle et du mariage d’aujourd’hui…

A savoir combien de temps ça durerait… Jusqu’à ce que l’euphorie du moment s’estompe et qu’elle laisse un peu plus de place aux angoisses irrationnelles habituelles.

Mais là où Bailey avait raison, c’était qu’entre nous, nous avions trouvé un équilibre, une façon de fonctionner ensemble. Il avait fallu un peu le temps de s’accorder, mais on y était arrivé, ce que je n’avais jamais réussi à faire avec Helen, aussi gentille et stable soit-elle.

Je frissonnai en rigolant et me plaquai un peu plus contre elle quand elle joua avec moi en venant pointer de sa langue un point sur ma tempe. Je passai le bout de mes doigts sur sa joue, puis passai ma main dans ses cheveux, tout en l’écoutant décrire de tous petits détails qu’elle magnifiait par de grands mots.

Je rigolai encore, secourant légèrement la tête :

-Tu es la seule que je connaisse à transformer des toutes petites choses en poésie.

Bailey aimait utiliser de grands et beaux mots pour parler de simples petits faits qui, à moi, me semblaient juste normaux ou parfaitement naturels. Comme, tout simplement, l’attention et la sympathie que lui avait porté ma famille à Noël, et ce n’était qu’un exemple parmi d’autre.

En bref, Bailey savait parler d’amour et le faisais sans gêne alors que moi… J’en parlais pas, j’évitais d’en parler et quand je devais le faire, je m’arrangeais pour rendre la chose la plus cartésienne possible, voir la rabaissait au ras des pâquerettes. Pourtant, je ne le vivais pas moins intensément que Bailey, ni même différemment. C’était juste que je détestais parler de ce que je ressentais, en général.

Bailey guida à nouveau ma main jusqu’à sa jarretière et je me penchai sur elle pour l’embrasser, ne rouvrant qu’un œil sans cesser de l’embrasser quand j’entendis la porte du garage s’ouvrir et Robin rigoler. Alors, on mit fin au baiser qui était pourtant délicieusement sur le point de tourner en tout autre chose.

Et je… restai collé à Bailey parce que je ne pouvais pas me retourner face à Robin dans l’état où j’étais. Même que je maintenais la cuisse de Bailey soulevée contre ma hanche pour être vraiment sûr que rien ne se voit…

-Raaaah Robin ! Y a pas des fonds de verres à boire ailleurs ?

Mon filleul affirma qu’on était doués et ça me fit marrer.

-Pas encore assez, apparemment, puisque tu viens de nous prendre en flagrant-délit…

Robin montra les bouteilles qu’il avait en main pour justifier ce qu’il foutait là. Et je rigolai encore, laissant tomber mon visage dans le creux du cou de Bailey quand Robin parla de Howard.

-Qu’est-ce que tu crois qu’Howard fait… ? Il la boit, cette vodka, donc, sa bouteille se vide, ça me paraît évident…

Sentant que je me calmai un peu, je laissai reposer la jambe de Bailey et m’appuyai d’un bras contre le mur pour faire face à Robin.

-Au fait, t’as trouvé avec qui aller au concert de The Burning Fire ?

@ Billy Lighter

Je souris, ou plutôt je rougis quand mon mari me dit qu’il n’en connait pas d’autre qui peut transformer les petites choses en poésie. Pourtant, je  ne fait que lui répondre comme je le sens, avec l’amour que j’ai pour lui. Je laisse parler mon cœur. Remontez en arrière d’un an et demandez moi ce que je pense de l’amour et on verra si j’étais aussi poétique !

C’est facile. Dès que je pense à lui j’en ai le bas ventre qui chatouille de papillons, des étoiles dans les yeux, des battements de cœurs erratiques, j’ai chaud, je ris bêtement. C’est l’amour avec un grand « A », inconditionnel et sans concession.  Et pour le dire autrement, nos corps, eux-mêmes, s’attirent comme des aimants, refusant de se délaisser ne serait-ce que pour une soirée.

Pas étonnant qu’on se soit retrouvés à l’écart de la fête, dans un coin tranquille, à s’embrasser et laisser doucement grimper le désir. Hank retient ma cuisse contre sa hanche et je guide sa main sur ma jarretière qui la orne fièrement comme tant d’autre fois où nous nous sommes entraînés, disons-le ainsi, pour ce grand moment.

Ça devient de plus en plus difficile de se contenir, mes hanches venant chercher les siennes alors qu’il presse de plus en plus contre moi et que je ressens que trop bien l’effet que je lui fais, gonfler contre mon bas ventre. Je viens lui mordre la lèvre inférieure en lâchant un petit son, comme un ronronnement. Mes doigts s’emmêlent à l’attache de son pantalon  et…

- T’es sur que tu as compté jusqu’à 10 avant de commencer à nous chercher ?

Robin vient de nous démasqué et j’en étouffe un grognement, contre le torse de Hank qui d’ailleurs, me retient toujours la cuisse contre sa hanche et dont les doigts, peut-être sans s’en rendre compte, jouent toujours avec la dentelle de ma jarretière, avant de rigoler, surtout de dépit. Pas grave, ce n’est que partie remise…

- Pas au milieu de la villa, mais clairement  pendant la fête !, que je répond de but en blanc, Comme ça, si on nous cherche, tu sauras trouver un truc pour nous couvrir ?  

Du genre que j’avais un truc dans l’œil et que Hank est venu m’aider à le retirer… ou que nous avons dû réorganiser un ou deux petits trucs en cuisine enfin, bref ! Même si personne ne croira que nous puissions penser a autre chose qu’à s’envoyer en l’air, je sais que Robin déborde d’imagination. Suffit de se souvenir avec quel soucis du détail il avait décoré son appartement à Noël ! Le rapport ?  

Aucun…

Robin, est cependant en mission puisque ce cher Howard est déjà sur le point de vider le bar que nous avions pourtant, il me semble, bien garni ! Mais c’était utopique que de croire qu’une seule bouteille de vodka suffirait à étancher la soif du batteur le plus sexy en ville.

- Notre faute ! Nous aurions dû prévoir  de lui mettre ça en intra veineuse dans une poche à soluté ! Hank, on note l’idée pour la prochaine fête !

Je rigole même si au final l’idée ne me semble pas si bête que ça, parce que vu les litres qu’il sait descendre, faudrait soit ça ou un camion citerne…

Hank laisse redescendre ma jambe et, se tournant légèrement vers  Robin, lui demande avec qui  il comptait se rendre au spectacle de The Burning Fire. A cette question, je porte aussi mon regard sur le jeune acteur en ouvrant grand les yeux et en formant un « o » avec ma bouche.

- Ooooooh !  J’ai loupé un épisode ?  Y’a-t-il une ou des postulantes ?

Je ne veux pas aller trop loin dans ma plaisanterie, ne connaissant pas le parcours amoureux de Robin mais je me permets quand même une petite avancée sur le sujet. Après tout, il est jeune, joli comme un cœur et  absolument craquant.

Je suis certaine qu’il pourrait avoir n’importe qu’elle fille en claquant des doigts. Dommages que celles que je connais soient toutes en couple ! Et les autres… non je ne crois pas que de présenter une ancienne « collègue » à Robin soit très indiqué… Les histoires à la Cinderella, y’en a qu’une toute les 100 ans et c’est moi l’heureuse élu de ce tour-ci !

- Mais sinon, si jamais tu n’as vraiment personne, je peux me dévouée pour la cause !

Bien entendu, y’a rien de sérieux là dedans…quoi que ce serait une sortie entre… une tante et son neveu ?  Je me sens bizarre tout à coup !

@ Billy Lighter

Je venais à peine de me manifester que le couple montra son « agacement » de s’être fait prendre en flagrant délit. Bailey par une petite phrase et un petit grognement et Hank par une réflexion qui voulait dire « va voir ailleurs si j’y suis » et qui n’était pas sans me rappeler ma première cuite que j’avais prise à 13 ans. Je rigolai. Ils se ressemblaient tellement.

-Les fonds de verre, ce n’est plus assez pour moi.

Je les trouvais doué pour déjà filer en douce de leur propre fête. Mais Hank, lui, ne se trouvait pas assez doué vu que je les avais trouvés. C’est pas faux et ça me fit encore rire alors que j’essayais de savoir s’ils comptaient faire ça en plein milieu de la villa. Je ne connaissais pas assez Bailey pour savoir si elle en était capable mais je savais qu’Hank, lui, en était tout à fait capable. Bailey déclara qu’ils n’allaient pas le faire au milieu de la villa mais comptait, quand même, en profiter pendant la fête pour s’isoler. Elle comptait sur moi pour les couvrir. Je rigolai encore. Ils ne pouvaient pas se retenir ?

-Vous ne savez pas vous retenir une journée, en fait… Je ferais de mon mieux pour vous couvrir mais ça va pas être du gâteau. Vous êtes les stars de la fête, après tout.

Je souriais avant de d’expliquer ce que je faisais. Stone dévalisait le bar alors il fallait bien quelqu’un pour faire le ravitaillement. Hank m’expliqua ce que Stone foutait avec la vodka. Ouais, je me doutais bien qu’il la buvait. Je fis d’ailleurs la moue pour montrer à Hank que j’étais pas con. Mais ça n’expliquait pas pourquoi il avait sorti presque la totalité des alcools hors du bar… Bailey, elle, ajouta qu’ils auraient dû mettre Stone sous intraveineuse de vodka. J’éclatai de rire.

-Ouais, vous auriez dû… N’empêche qu’il descend la vodka… Mais il a sorti, aussi, tous les alcools du bar et qu’il fait des mélanges douteux d’après ce que j’ai vu de loin…

Bref, tout ça pour dire qu’il allait falloir que je retourne au ravitaillement souvent avec Stone accroché au bar.

Hank et Bailey se décollèrent un peu et mon oncle changea de sujet pour le parler du concert de The Burning Fire dont il m’avait offert les places. Il se demandait si j’avais déjà trouver quelqu’un pour aller avec moi… Bailey enthousiaste et étonnée, se demandait si elle avait raté un épisode. Non, je n’avais encore trouvé personne… Je ne m’étais pas encore posé pour réfléchir à la question non plus. C’était peut-être le moment… Bailey, elle, se proposait pour venir avec moi au cas où je ne trouverais personne. Je lui souris.

-Merci Bailey. C’est vraiment gentil.

Je regardai Hank et Bailey, les lèvres pincées.

-Non, je n’ai encore trouvé personne… Je n’y ai pas encore bien réfléchis. J’ai des amis mais je ne savais pas avec lequel j’ai envie d’aller.

Je fis une moue de réflexion.

-Peut-être Holly Bones… Elle est justement là aujourd’hui. Tant que je n’y vais pas avec mon père, ça va… Il va me charrier sur Apolline Mclagan pendant tout le concert, sinon.

Je fis la moue. Mon père savait que j’avais un faible pour la guitariste et il n’arrêtait pas de me charrier avec ça.

-Si Holly ne veut pas venir, j’irais avec toi Bailey. On va s’amuser nous deux.

Je souris à la toute nouvelle femme de mon oncle.

@ Billy Lighter

Si je n’avais pas été trop occupé à manifester mon agacement par un grognement dans le cou de mon épouse quand mon filleul était apparu comme un diable hors de sa boîte avec ses bouteilles, j’aurais éclaté de rire à la réflexion de Bailey qui avait demandé s’il avait bien compté jusqu’à 10 avant de débarquer.

Ce n’était pas vraiment la présence de Robin en soi qui m’agaçait, cela dit. J’aimais beaucoup trop ce petit merdeux pour ça, d’autant que c’était notre faute si on avait pas réussi à aller jusqu’à la chambre sans nous arrêter pour faire monter la température en chemin. Non, ce qui m’emmerdait, c’était que Bailey me faisait tellement d’effet que si je bougeais maintenant de là où j’étais, tout cet effet risquait fort bien de ne pas passer inaperçu.

Quant à Robin, il affirmait que les fonds de verres ne lui suffisaient plus et j’avais baissé mes yeux sur les bouteilles de vodkas qu’il portait.

-Je vois ça…

Et mon filleul de constater qu’on ne savait pas se retenir une journée, ce à quoi je… pinçai les lèvres… et ce fut Bailey qui trouva les bons mots pour répliquer et poussa même le vice jusqu’à demander à Robin de nous couvrir, ce qui ne manqua pas de me faire marrer. Mon neveu, lui, accepta mais sans grand espoir de réellement pouvoir couvrir quoi que ce soit…

Je les regardai tour à tour, soupirant à moitié et rigolant à moitié…

-Ouais… Je crois de toute façon qu’on peut pas avoir pire réputation que maintenant… Donc t’en fais pas trop, Robin.

Quant aux bouteilles qu’il portait, elles étaient pour Howard et pas pour lui, en réalité. Et je rigolais en entendant à la fois Bailey noter que la prochaine fois, on devrais le foutre sous intraveineuse et Robin ajouter que le batteur était en train de vider le bar et de faire des mélanges douteux.

-Bah, ça peut pas être pire que la vodka-whisky de 1970…

A mon enterrement de vie de garçon, la toute première et officielle, c’était ce que Howard avait commandé… Je me rappelais même plus si c’était moi qui était allé au bar la chercher, cette vodka-whisky ou si c’était lui… Enfin bref, je me rappelais quand même pas énormément de choses de cette soirée-là, en fait.

Bon, avec tout ça, je pouvais peut-être me décoller un peu de mon épouse maintenant que mes « tensions » étaient un peu calmées… Ce fut ce que je fis, me tournant vers Robin non sans vaguement loucher vers le bas pour être sûr, mais ça allait encore… Et j’en profitai pour demander à Robin o il en était avec ses places pour The Burning Fire… Parce qu’autant qu’il fasse d’une pierre deux coups et en profite pour prendre avec lui une fille qu’il aimait bien.

Et Bailey de demander si elle avait raté un épisode, ce qui me fit sourire. Est-ce que moi, j’avais raté un épisode ?

Et au final… je crois qu’on lui mit un peu trop de pression sans le vouloir, le pauvre. Et j’eus un sourire compatissant en comprenant qu’il était un peu déçu de ne pas pouvoir nous annoncer qu’il avait trouvé quelqu’un que ça le botterait vraiment d’emmener avec lui. Je m’approchai un peu et lui tapai sur l’épaule.

-Holly est une fille géniale, alors pourquoi pas ?

Mais je savais que s’il avait du se passer un truc entre lui et la pâtissière, ça serait déjà arrivé. Puis ça avait quand même pas l’air de le motiver plus que ça, pas plus que d’y aller avec Stopher et là, je ne pus que rigoler.

-Tu m’étonnes… En dernier recours, tu devrais plutôt y aller avec ta mère.

Mais non… Non, en fait, parce que Bailey se proposa en dernier recours et que Robin accepta. Sûr que ces deux-là rigoleraient bien ensemble à un concert… Moi, je serais probablement en tournage, à ce moment-là.

Je les regardai à nouveau tour à tour.

-Vous faites ce que vous voulez, mais prenez en compte qu’après 16 heures d’abstinence, je tombe malade.

@ Billy Lighter

Nous sommes surpris en flagrant délit, comme deux écoliers faisant l’école buissonnière mais, puisque nous sommes qu’entourés de gens que nous aimons, il n’y a pas de gêne réel. On trouve même a en rigoler alors que Robin  constate que son oncle et moi, ne savons nous retenir au minimum pour une journée.

Une journée, sans faire l’amour ?

Impossible !

Dès qu’il m’approche, à peine qu’il me frôle, je deviens chaude comme de la braise et mes pulsions prennent le dessus. Nous n’avons encore jamais dormis une seule nuit complète sans s’adonner à notre passe-temps favoris sauf peut-être quand je me trouvais en cure, et encore ! Hank a trouvé le moyen  de déjouer la sécurité e de dormir quelques nuits avec moi.

Nymphomanes ?

Fort probablement !

Mais après notre problème de nymphomanie, c’est l’alcoolémie d’Howard qui est à l’honneur et qui est la raison de la présence de Robin, venu en renfort pour le ravitaillement. Moi je propose de le mettre sous intraveineuse et régler le problème à la source !  L’imaginer se promener avec sa perf est magique ! Avoir l’impression que l’image est passée de ma tête à celle de Robin n’a pas de prix !

Hank lui, demande plutôt de savoir si son neveu a trouvé quelqu’un pour le second billet qu’il lui a offert pour Noël.  La moue de Robin me laisse deviner que ses histoires de cœurs ne sont pas forcément au beau fixe. Je préfère éviter de questionner, le moment étant mal choisi pour me faire expliquer des histoires de famille que je saurai tôt ou tard de toute façon.

Seulement, Robin suggère que peut-être Holly Bones pourrait être une candidate potentielle et j’hoche de la tête comme si j’appuyais la suggestion. Mais sinon, s’il ne tient pas à y aller seul et encore moins en compagnie de l’un de ses parents, je me dévoue pour la cause.

Robin accueil ma proposition avec le sourire et moi, ça ne me dérange pas le moins du monde d’être le choix de secours. Et puis mon mari n’est pas contre, du moment que je ne le laisse pas plus de 16 heures sans sexe.

- Je te donnerai de quoi tenir jusqu’à mon retour et, à mon retour, de quoi te faire oublier mon absence !

En disant ça, je reprends les hostilités en me laissant pencher vers l’avant juste ce qu’il faut pour qu’il se retrouve maintenant adossé contre le mur derrière et que je puisse l’embrasser amoureusement.

Chassez le naturel, il revient au galop. Je l’ai dit ou pas ? Dès qu’on commence, on ne sait plus s’arrêter !

Sauf que cette fois, c’est Grace qui entre en s’excusant, non Sans être visiblement amusée par ce qu’elle vient d’interrompre, prétextant se rendre aux toilettes.

- Mais pourquoi il a fallu qu’on s’arrête ici plutôt que de se rendre dans notre chambre ?!

Je ronchonne contre les lèvres de Hank non sans rigoler à mon tour, puis je me recule, résignée.

- Aussi bien aller porter les bouteilles à Howard avant qu’il ne se déshydrate !

@ Billy Lighter

Bailey et Hank avait tenté de s’éclipser pour, sans aucune doute, aller s’isoler quelque part pour consommer leur mariage. Ils étaient comme ça. Ils ne savaient pas se retenir. Surtout Hank que je savais particulièrement porté sur la chose. Il était intenable, à croire qu’il ne pensait qu’à ça.

J’acceptai quand même d’essayer de les couvrir même si j’avais peu d’espoir que ça marche. C’était leur fête à eux et leur absence sera très vite remarquée. Quant aux raisons de celle-ci… Et ben, ça non plus ça n’allait pas être simple à justifier à savoir que tout le monde connaissais bien Hank… En gros, tout le monde allait très vite savoir ce qu’il se tramait. Hank était conscient de ça et me disait de ne pas m’en faire. Je souris.

J’expliquai que les bouteilles c’était pour Howard. Ce même Howard qui était en train de faire des mélanges douteux au bar. Mais d’après Hank, ça pouvait pas être pire que la vodka-whisky que Stone avait fait (et bue) en 1970. Je grimaçai… De la vodka mélanger au whisky ? Ça devait avoir un goût de merde… Rien que l’idée me donnait envie de gerber.

-Votre pote va crever un jour s’il continue…

Ça serait dommage. Ça avait l’air d’être un super gars en plus de faire de la bonne musique.

Parlant de The Burning Fire, Hank me demanda si j’avais trouvé quelqu’un à emmener. Et malgré les fausses espérances de mon oncle et de sa femme je dû les décevoir en disant que je n’avais pas encore vraiment réfléchi. Je lâchai quand même Holly qui était une amie qui m’était chère. Hank approuva se choix. Je souris.

-Ouais. Elle est vraiment super.

Tant que ce n’était pas mon père… Parce que si j’y allais avec lui, il allait me charrier pendant tout le concert… Hank me comprenais et proposa ma mère mais c’est finalement sur Bailey que mon choix de dernier recours se porta vu qu’elle s’était proposée et que je préférais largement aller à un concert avec une fille de mon âge plutôt qu’avec ma mère… Même si j’aimais beaucoup ma mère, là n’était pas le problème.

Hank accepta tant qu’il ne devait pas s’abstenir plus de 16h. J’éclatai de rire. Il ne peut décidément pas se retenir. C’est vraiment une maladie… Bailey le rassura à ce niveau.

-Vous pouvez vraiment pas vous retenir. C’est grave.

Je disais ça en rigolant alors qu’ils s’embrassaient. C’est là que ma mère entra en scène avec son petit air amusé. Elle déclara qu’elle allait au toilette et je rigolai à nouveau alors que Bailey disait qu’ils auraient mieux fait d’aller dans leur chambre plutôt que de s’arrêter en chemin. Je rigolai toujours.

-C’est l’inconvénient de ne pas savoir se retenir ça.

Bailey proposa alors à son mari d’aller porter le bouteille à Howard. Je souris et tendis les bouteilles à Hank.

-Je vous les laisse alors. Essayer quand même qu’il en laisse pour tout le monde. Moi, je vais aller essayer de trouver Holly pour lui proposer de venir au concert avec moi.

Je souris et fit un clin d’œil aux amoureux avant de les laisser profiter un peu l’un de l’autre sans m’avoir dans leurs pattes.

@ Billy Lighter

Je fis la grimace, un peu sceptique, quand Robin affirma que mon pote Howard Stone allait crever, un de ces quatre.

-Bah… Comme tout le monde, Robin…

Qu’est-ce qu’il voulait que je fasse ? Howard Stone ne serait plus Howard Stone s’il ne vivait pas dangereusement. Je lui avais déjà dit, parfois, de ralentir sur la gnôle et plus encore sur la cocaïne parce que je détestais ça. J’aimais vraiment pas qu’il sniffe devant moi parce que j’avais aucune envie qu’il crève de ça, justement.

Alors vu où ce cher Howard en était aujourd’hui, lui qui avait arrêté la dope un peu après Bailey, j’allais sûrement l’emmerder aujourd’hui avec sa consommation d’alcool.

En parlant d’addiction, après que Bailey et mon filleul se soient planifié un plan B au cas où Robin ne trouverait pas de partenaire d’ici le concert de The Burning Fire pour lequel il avait des places, et suite à mon commentaire et au baiser que Bailey me donna en retour, Robin avait constaté qu’on ne savait pas se retenir…

Ouais… C’était une réflexion qui revenait souvent et depuis très longtemps, me concernant. Cela dit, j’avais quand même bien le droit de faire l’amour avec mon épouse quand je voulais, non ? Dans ma tête, c’était pas une addiction, ça l’avait jamais été… J’en pouvais rien, moi, si les autres étaient moins performants que moi…

Bailey se plaignait pas, elle…

Alors je me marrais, étant donné que pour moi, c’était eux qui exagéraient et pas moi, quand Robin dit qu’on ne savait pas se retenir. Surtout qu’au moins, cette fois, Bailey était mise dans le même lot que moi.

Puis Grace arriva, un grand sourire moqueur aux lèvres en passant innocemment, style : « Faites pas attention à moi, je vais juste aux chiottes. ». Mouais… Je la suivis des yeux jusqu’à ce qu’elle disparaisse derrière la porte des toilettes. Sauf qu’il y avait au moins quatre chiottes dans notre villa et que Grace avait choisi juste celle-ci quoi…

Je regardai Robin.

-T’as appelé ta mère par télépathie ?

Puis, à l’attention de Bailey…

-Désolé, chérie, je pensais qu’il y avait moins de circulation que ça dans le coin…

Robin, rigolard, me passa les bouteilles de vodka… en gros, mon filleul disait qu’il avait mieux à faire, comme aller convaincre Holly Bones de l’accompagner au concert de The Burning Fire. Je lui souris.

-Ouais, fait donc ça… Elle aussi elle bosse trop, t’façon. Faut qu’elle se détende un peu.

Robin s’éclipsa donc et j’étais prêt à… balancer les bouteilles et à sauter sur Bailey à nouveau quand Grace sortit des toilettes.

-Hank ! Stopher et Dylan aimeraient te parler d’un truc au sujet de Homerun…

Je renversai ma tête en arrière en rigolant, mon corps plaqué contre celui de Baley et une bouteille de vodka dans chaque main…

-Putain… Je suis maudit.

Grace passa derrière moi, tapa trois fois sur mon épaule d’un air compatissant mais en rigolant quand même et moi, je regardai Bailey dans les yeux… Puis j’attendis que Grace soit hors de vue. Je tendis alors les bouteilles de vodka à mon épouse.

-Tiens… Tu vas aller filer ça à Howie. Moi, je vais aller voir ce que mon frangin et l’autre nabot me veulent encore…

Je me penchai sur elle, l’embrassai langoureusement, avant d’ajouter à son oreille.

-Et quand on a fini chacun de notre côté… On se rejoint dans notre chambre.

Spoiler:

@ Billy Lighter

Quand Grace passe en faisant comme si de rien était, je comprends qu’il n’y a plus aucun espoir pour Hank et moi, dans l’immédiat, de se retrouver seuls quelques part. Vaut mieux se résigner et accepter ce fait, être bons joueurs et retourner auprès de nos invités jusqu’au prochain regard complice que nous échangeront.

Robin, jugea probablement que le moment était choisit pour lui de nous laisser puisqu’il n’y avait plus rien à interrompre. Le pauvre ! La situation n’en fut que plus drôle et fera une belle anecdote à se remémorer dans un an quand nous célébrerons notre premier anniversaire de mariage.

Il confit donc les précieuses bouteilles à Hank avant de s’en aller rejoindre Holly Bones et tâter le terrain à savoir si de l’accompagner au concert de The Burning Fire lui plairait. Je souhaite sincèrement qu’elle accepte. Non pas que ça ne me plairais pas de l’accompagner mais  ce serait bien de ne plus être le nouveau petit couple tout mignon tout beau de la famille et de pouvoir taquiner légèrement Robin.

Ce serait… un retour de balancier, en sommes.

L’idée me fait sourire et, aussitôt le jeune homme partit, aussitôt l’envie de m’envoyer en l’air avec mon homme me reprend mais… Grace repasse de nouveau.

- C’est pas vrai !

Ça me fait tout de même bien rigoler. On finira bien par se retrouver mais visiblement pas tout de suite puisque mon beau-frère et mini-homme veulent discuter boulot avec mon mari.

- Parler travail le jour de son mariage ?  Ce n’est pas un tout petit peu intense ?

Mais ça aussi, ce n’est que pour rigoler surtout parce que  cette demande vient anéantir toute chance possible de s retrouver à l’horizontale dans l’immédiat.

Aussi résigné que moi, Hank me donne les bouteilles de vodka et me propose  d’aller les porter moi  même à Howard puisqu’on le demande ailleurs.  Un baiser des plus chauds plus tard et une proposition à retenir, je passe devant lui non sans remuer du cul que pour le titiller encore plus et j’éclate de rire quand il me claque une fesse alors que nos chemins se séparent. Moi, me dirigeant vers le bar et lui, rejoindre son frère.

- Vodka… qui veut de la voooodka !

@ Billy Lighter