Who Am I? Age: 42 Date de naissance: 25/05/44 Localisation: San Fernando Valley Birth place: Los Angeles Je suis: nerveux... Song: One Of My Turns - Pink Floyd
Sujet: Like Father... [PV Ian] Mar 26 Juin - 17:09
Like Father… ft. Ian V. Hunter
Je regardai l’enfant dans les yeux en tapant deux fois sur l’accoudoir de ma chaise pour lui signaler qu’il ne me restait plus qu’une carte. Une fois, il m’avait déjà eu en disant que ma victoire ne comptait pas parce que je n’avais pas tapé quand il ne m’avait resté plus qu’une carte.
Et il était hors de putain de question que je perde encore de la même façon.
Mais alors que j’étais sûr que, cette fois, j’allais l’avoir, le petit me ressortit un joker de nulle part ! Et j’étais bon pour piocher à nouveau cinq cartes ! Je grommelai dans ma barbe tout en piochant et en remettant les cartes entre mes mains.
Putain de jeu à la con.
J’étais même pas sûr qu’il existait, en plus… Toutes les règles avaient été établies par Ian lui-même ! Mais je lui laissais le bénéfice du doute parce que je ne connaissais aucun jeu de carte… Pas suffisamment pour pouvoir y jouer sans quelqu’un qui s’y connaîtrait mieux pour me rappeler toutes les règles.
Et évidemment, je me fis rétamer encore…
-Putain… ! C’est pas vrai ça !
Je comptai mes cartes pour lui dire combien de points j’avais… Et dans son jeu de merde, c’était celui qui avait le plus de points qui perdait… Mouais… J’étais pas sûr que je me faisais pas un tout petit peu arnaquer, moi…
-154 points…
Je le laissai noter fièrement sa nouvelle victoire en m’étirant après avoir balancé mes cartes sur la petite table entre nous et puis m’allumai une clope. Avant de me pencher vers lui et d’attraper ses mains pour voir ses manches. Avant d’annoncer, dépité…
-Et tu triches même pas, en plus…
C’était mon premier jour de tournage avec Ian Hunter et jusque-là, j’avais pas vu le monstre que tout le monde décrivait. Bon… après… je gagnais jamais aux cartes non plus contre ce Jimmy Reed miniature…
Je vis Dylan passer et l’interpellai pour lui demander quand on allait pouvoir tourner notre scène, celle où les services sociaux ramenaient ce gamin à mon personnage après le décès de sa mère qui n’avait été que l’une des nombreuses conquêtes de la star du baseball que j’incarnais. Mais Dylan m’assura que ce n’était pas pour tout de suite, Anatola Kay n’en n’ayant pas fini avec la scène où elle racontait à sa meilleure amies l’Enfer que c’était que de vivre avec moi… Enfin avec mon personnage, plutôt.
Je regardai Ian en faisant la moue.
-Ça devient sacrément long… Y a tant que ça à dire ?
J’avais envie de jouer, moi…
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Ian V. Hunter
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Sujet: Re: Like Father... [PV Ian] Ven 29 Juin - 15:31
Like Father... ft. Hank North
Toc toc
Je me retins de sourire quand Hank toqua sur la chaise pour me dire qu’il n’avait plus qu’une seule carte ! J’aimais bien jouer aux carte avec Hank parce qu’il était vraiment nul et que je gagnais tout le temps.
Je sortis, alors, fièrement un joker de mon jeu pour le poser sur le tas de carte. -Tu pioches !
Il râlait mais moi j’étais très content ! J’allais encore gagner parce que j’étais très fort ! Maman disait que j’étais le meilleur aux cartes et que jamais personne ne pourrait me battre.
Et je gagnai encore la partie !!!!! Je levai les bras, tout fier d’avoir encore gagné contre Hank North. J
-Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! J’ai encore gagné !!!!
J’avais un grand sourire aux lèvres. J’étais tellement content que j’en oubliais la très longue attente. Je voulais encore faire des parties et les gagner !
Hank conta ses cartes. Il avait 154 points ! Je souris et notai le chiffre et calculai le tout pour voir que je devançais largement Hank qui n’avait pas gagné une seule partie. Maman serait fière de moi !!
-J’ai 0 points et toi tu en as 1123. Tu es nul mais je t'aime bien!
Je souriais toujours et Hank commença à fumer comme Maman le faisait parfois… Puis, il attrapa mes mains. Je sursautai, surpris, avant qu’il ne déclare que je ne trichais pas. Je fis la moue.
-Non ! Je ne triche jamais ! Je n’aime pas les tricheurs.
Jimmy Reed trichait. J’aimais bien Jimmy mais je n’aimais pas comment il trichait quand il jouait aux cartes.
J’allais redistribuer les cartes quand Dylan passa et qu’Hank demanda quand on pourra tourner notre scène. Ça me sortit directement de mon jeu de carte pour me rappeler que j’avais très envie de tourner la scène et que j’en avais un peu marre d’attendre. Je regardai vers Dylan qui disait que ce n’était pas encore pour maintenant parce que l’autre scène n’était pas encore terminée. Je fronçai les sourcils et fit une moue très boudeuse. Hank fit pareil avant de me regarder et de dire que ça devenait très long.
J’avais envie de jouer, moi !!!
D’un coup, je jetai les cartes sur la table.
-Je ne veux plus attendre !!!
Mon visage se crispa et je regardai vers Dylan qui sembla, d’un coup, effrayé.
-Je veux jouer, maintenant ! J’ai jouer plein de parties de carte maintenant, je veux faire ma scène !!!
Dylan se mordis la lèvre.
-Elles ont bientôt fini, Ian… Encore un tout petit peu de patience…
Il parlait doucement mais je ne voulais plus attendre du tout. Je me levai de ma chaise et shootai dedans.
-Non ! Je veux jouer, maintenant ! Hank aussi veut jouer ! On veut jouer !!
Mon ton montait très fort et d’un seul coup. Je n’avais jamais attendu aussi longtemps sur tous mes autres films ! J’en avais marre !
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Hank North
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Who Am I? Age: 42 Date de naissance: 25/05/44 Localisation: San Fernando Valley Birth place: Los Angeles Je suis: nerveux... Song: One Of My Turns - Pink Floyd
Je perdais vraiment 1123 à 0 ?! Je renversai ma tête en arrière en grognant et en soupirant et en expulsant la fumée de mes poumons en même temps. Ça y était, je venais de comprendre pourquoi tout le monde disait que ce môme était un monstre. Mais n’empêche que je ne pus m’empêcher de ricaner quand il affirma que j’étais nul, mais qu’il m’aimait bien.
-C’est ça… Tu m’aimes bien PARCE QUE je suis nul, plutôt.
J’avais vérifié qu’il ne trichait pas, quand même. Et ça l’avait vexé, le petit, que je puisse penser que c’était un tricheur. En effet, il ne trichait pas ou au moins pas d’une façon qui se voyait. Ma clope dansant entre mes lèvres, je marmonnai :
-Ouais… j’aime pas les tricheurs non plus…
Enfin sauf Howard… J’aimais bien Howard. Mais je jouais jamais à des trucs contre lui parce que c’était qu’un sale tricheur et que ça avait le don de me mettre en rogne.
Dylan eut alors la merveilleuse idée de passer dans le coin et même s’il se faisait tout petit (il n’avait pas vraiment le choix, le pauvre), ni moi, ni Ian, on ne le rata.
J’en avais non seulement pleine le cul de perdre contre un môme de 12 ans, mais en plus, l’attente devenait longue. Je savais qu’Anatola Kay était un peu perfectionniste mais à savoir que c’était à ce point-là, je serais venu aux studios plus tard et j’aurais profité de la matinée avec Bailey. Pas que jouer avec Ian me dérangeait, loin de là, même si à la longue, me prendre des branlées aux cartes, j’en avais un peu ma claque, mais bon…
J’aurais plutôt du la prendre aux studios avec moi aujourd’hui… Sauf que cette fois, c’était Grace qui avait sauté sur l’occasion et avait invité mon épouse à la voir, elle, tourner.
J’avais donc demandé à Dylan pour combien de temps on en avait encore à attendre et apparemment, Dylan ne savait pas me donner un délai précis. Je grommelai alors que Ian, lui, jeta les cartes sur la table en affirmant qu’il ne voulait plus attendre et qu’il voulait jouer. Le visage de Dylan se décomposa et moi, je tirai sur ma clope en le regardant dire à Ian qu’il fallait qu’il patiente.
Le petit s’emballa encore, réitéra ses exigences, en criant, en se levant et en shootant dans sa chaise. Ça me donnait l’impression de râler par procuration, du coup. Dylan me regarda comme en proie à une détresse sans nom. Je ricanai :
-Aaah ! Me regarde pas comme ça. Je suis dans le camp du môme.
Dylan soupira.
-Oh non… S’il te plait, Hank. Ne nous fait pas ça… T’as pas 12 ans, toi.
Je haussai les épaules en le regardant en fronçant les sourcils.
-Pas moi qui ait eu la merveilleuse idée d’engager Kay pour ce rôle.
Ce n’était qu’un foutu caprice de Ricci !
Dylan abdiqua :
-Ok, je ferai passer le message à Christopher. Mais nom de dieu, ne cassez rien !
Le petit bonhomme partit en trottinant et je regardai Ian avec une moue.
-Tu veux jouer ? On va jouer. Viens avec moi.
Je me levai et me dirigeai vers le plateau en standby où on était censé être déjà en train de tourner. Le plateau était aménagé pour représenter le salon d’une villa luxueuse, un peu à l’image de la mienne. Je désignai la demi fausse pièce à Ian.
-Va dedans.
Pendant ce temps-là, moi, je me plaçais derrière une caméra que j’allumai. Je plaçai un œil dans le viseur de la caméra et lançai à Ian.
-C’est parti pour Homerun – Deleted Scenes, qu’est-ce que tu en dis ? Tu es tout seul à la maison, je viens de partir après t’avoir engueulé comme une merde pour une connerie. Tu fais quoi ?
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Ian V. Hunter
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Sujet: Re: Like Father... [PV Ian] Jeu 5 Juil - 13:07
Like Father... ft. Hank North
Non ! Je n’aimais pas juste Hank parce qu’il était nul ! Je l’aimais parce qu’il jouait avec moi. Mais c’était mieux s’il était nul, oui… Je fis la moue. -Non ! J’aime les gens qui jouent avec moi !
Je n’avais pas aimé, par contre, qu’il croie que je trichais. Je n’aimais pas du tout les tricheurs. C’était des méchants, les tricheurs ! Ils ne méritaient pas de vivre sauf Jimmy Reed parce qu’il faisait d’autres trucs biens comme me donner des bonbons ! Hank disait qu’il n’aimait pas les tricheurs non plus. J’hochai la tête de haut en bas.
-Les tricheurs méritent de mourir !
Je m’amusais bien ! Jusqu’à ce que Dylan arrive et me rappelle que je devais encore attendre avant de jouer ! Mais je n’avais plus envie du tout d’attendre ! Je voulais jouer mes scènes maintenant !!! Mais Dylan continuait à dire que je devais attendre ! Non !!! Je ne voulais pas !
Je commençai à crier et shooter dans ma chaise. Je n’avais jamais autant attendu dans ma vie plus qu’aujourd’hui et ça commençait à bien faire ! Je croyais que travailler pour Christopher North serait cool et me permettrait de ne pas attendre mais je m’étais trompé et j’étais triste et en colère de m’être trompé ! Je continuais de dire que je voulais jouer alors qu’Hank disait qu’il était d’accord avec moi. Lui au moins c’était quelqu’un de gentil et de bien !
Dylan finit par dire qu’il allait faire passer le message à Christopher mais qu’on ne devait rien casser. Avant qu’il ne prenne la fuite je l’avais regarder avec un regard noir.
-Je casse ce que je veux !!!
Je faisais une moue qui tremblait un peu parce que j’étais sur le point de pleurer de colère. Dylan finit par partir et j’allais continuer ma crise mais Hank me parla pour me demander si je voulais jouer. Je m’arrêtai de crier et le regardais.
-Oh oui, je veux jouer !
Mon sourire revint alors qu’Hank m’emmena sur le plateau là où on était censé jouer notre prochaine scène. Il me dit d’entrer dans le décore ce que je fis avec un très grand sourire. J’aimais jouer ! C’était la meilleure activité du monde.
J’avais déjà oublié que j’attendais depuis longtemps quand Hank me donna une scène à jouer. Il alluma la caméra pour faire moins « pour du beurre ». Je me mis alors dans mon personnage. Je suis Jonathan… Je vis maintenant avec mon père que je ne connais même pas… Ma mère est morte…
Je pris un air triste… Mon père vient de m’engueuler alors que j’ai juste cassé la fenêtre en jouant à la balle à l’intérieur… Je m’installai dans le divan le visage crispée par la colère parce que c’était injuste et par le chagrin.
Je serrai les poings pensant à mon père qui venait de partir me laissant tout seul. -C’est pas juste… Je le déteste !
Je lâchai ça dans le silence de la pièce. Cet homme ne me comprenait pas… J’avais envie de retrouver ma maman… Mais ma maman ne reviendra jamais. J’étais coincé avec ce sale type maintenant !
Je pensais à ma maman et les larmes commencèrent à couler. Je me recroquevillai sur moi-même mes genoux contre mes torse. Je lâchai d’une toute petite voix teintée de tristesse :
-Maman… Pourquoi tu es morte ? Je veux que tu reviennes… Je ne veux pas rester avec lui… S’il te plait…
Les larmes coulaient de plus en plus. J’étais dans mon personnage. Et je m’y enfonçai de plus en plus jusqu’à ne plus faire la différence entre ma maman et celle de mon personnage. Je fus du coup pris d’un grand élan de panique et je me mis à pleurer très fort et à chaudes larmes. -Nooon !!! Je ne veux pas que maman soit morte ! Je veux qu’elle revienne. Maman, reviens s’il te plait !! Je veux ma maman !!! Je veux pas être tout seul ! J’ai peur !!!
Je pleurais et criais sans m’arrêter toujours assis sur le fauteuil.
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Hank North
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Sujet: Re: Like Father... [PV Ian] Mer 11 Juil - 16:28
Like Father… ft. Ian V. Hunter
Je rigolai, regardant Ian alors qu’il disait qu’il m’aimait bien parce que je jouais avec lui, pas parce que j’étais nul et que je perdais tout le temps…
-Qui a dit que t’étais sans cœur… ?
Ouais bon, après, il affirma que les tricheurs méritaient juste de mourir. Ce qui me fit sourire de plus belle. Bon… Ok, il était peut-être un peu radical sur les bords quand même. Bien que j’aimais pas non plus me faire baiser… enfin pas dans ce sens-là.
-T’as raison, Roi Damon.
Enfin, en l’occurrence, c’était un peu lui qui était mort et d’une sale façon, en plus… Robin m’avait montré la scène sur une VHS en avant-première et c’était tellement pas beau à voir, cette scène avec Moriarty qui assurait à mort, que je me demandais commet le réalisateur de Keeping Our Lands allait encore s’en sortir avec la censure…
On s’amusait bien, mais l’arrivée de Dylan nous rappela à tous les deux qu’on était quand même ici pour tourner et pas vraiment pour jouer aux cartes. Le petit se mit en rogne qu’on aurait presque dit moi, shootant dans sa chaise et affirmant à Dylan qu’il cassait ce qu’il voulait…
Et moi, en très bon exemple que j’étais, je trouvais rien de mieux à faire que de ricaner en disant qu’il avait raison, encore une fois, le môme. Pas que ça commençait à me casser les couilles d’être là pour rien, surtout en sachant que c’était Anatola Kay qui monopolisait l’espace de jeu et que je ne l’aimais pas, mais c’était tout comme.
Enfin bref, comme j’en étais au bout de ma patience et que Ian avait carrément les larmes aux yeux, ce qui risquait de démolir son maquillage, je trouvais une espèce de compromis en attendant que Dylan ne dise à Stopher qu’il était temps d’arrêter les frais avec Kay et de laisser les vrais pros bosser.
Le petit et moi, on se dirigea donc vers le plateau, j’allumai une caméra et lui donnai une petite scène à faire, en lien avec le scénario de base. Et si c’était bon, ça pourrait toujours faire partie d’une version longue du film ou des scènes coupées dont les collectionneurs s’arracheraient les quelques copies qui en seraient faites.
Bon, j’étais réaliste et je savais que ce film remporterait pas un Oscar. Mais c’était pas toujours le but non plus, fallait dire. Ici, le but, c’était plus de faire remonter ma cote de popularité que Kate avait démolie qu’autre chose. Factory War avait fait une partie du job, et j’espérais que ce film, qui serait le genre de comédie dramatique qui passerait chaque année à la télé à Noël, allait faire le reste, surtout combiné au dernier coup d’éclat de Kate à mon mariage avec Bailey.
J’étais un bon acteur, mais je savais aussi avouer quand je faisais un film par pur intérêt, que ce soit financier ou, comme ici, pour redorer mon blason que j’avais tendance à ternir tout seul…
Ce qui n’empêchait pas, pour ce film comme pour les autres, que je me donne à fond, par pure passion pour l’acting.
Et niveau passion, j’avais devant moi un petit môme de 12 ans qui avait rien à envier aux plus grands. Je le regardais jouer de derrière la caméra que je braquais sur lui, faisant les réglages qu’il fallait, zoomant, changeant le cadrage… Jusqu’à ce que le regarder jouer m’absorbe totalement, me replongeant dans l’histoire que je connaissais par cœur, dans mon personnage aussi.
Je le regardais en fronçant les sourcils parce que… il était en train de faire du method acting ? Si ça n’en était pas, ça y ressemblait vraiment. C’était ça, ou alors il était surdoué. Je savais qu’il pouvait avoir des influences de method acting parce qu’il avait joué avec River Moriarty qui était un grand fan de cette technique au point que c’était à se demander s’il ne faudrait pas le faire surveiller avant qu’il ne fasse plus du tout la différence et se mette à tuer quelqu’un…
Mais concernant Ian… C’était comme un mélange des deux… Un peu comme ce que je faisais moi : la capacité à être totalement dedans quand la caméra tournait et de redevenir complètement moi ou presque dès qu’on criait « coupez ! ».
Et Jonathan pleurait vraiment… J’étais à peine à quelques mètres de la maison que je l’entendais par la fenêtre qu’il avait cassée avec une de MES balles de baseball. Je m’arrêtai de marcher et soupirai… J’y étais peut-être allé un peu fort avec ce gosse.
Combien de vitres j’avais pas éclatées, moi, en jouant dans le jardin… Quand c’était pas carrément celles des voisins… ? Avant de devenir un champion…
Puis il venait de perdre sa mère et ça, j’avais tendance à l’oublier… Un peu comme le grand con que j’étais avait tout simplement oublié le visage de cette fille que j’avais mise enceinte il y avait 12 ans de ça, parce qu’elle n’était qu’une parmi d’autres… Bien sûr que j’avais demandé un putain de test de paternité, quand les services sociaux m’avaient amené ce petit gars…
Et je m’étais fait prendre à mon propre jeu parce que Jonathan était bien mon fils. Et ça, c’était la merde… Vraiment la merde, parce que Julia m’avait quitté quand elle l’avait appris… Allez savoir pourquoi, d’ailleurs parce que j’étais même pas avec elle à ce moment-là…
Ouais, ok, bon, c’était la goutte qui avait fait déborder un vase qui, en fait, faisait déjà que déborder depuis plus d’un an… Parce que j’avais jamais arrêté d’aller voir ailleurs, en fait… Pourtant, je l’aimais, Julia…
Jonathan pleurait plus fort alors je revins sur mes pas, rentrai dans la maison, me dirigeai dans le salon où j’entrai doucement (de même que dans le champ de la caméra), pour aller me laisser tomber dans le divan où l’enfant pleurait, son visage enfouis dans un coussin. Il ne m’avait pas vu entrer… Il hurlait après sa mère, hurlait qu’il avait peur.
Je pinçai les lèvres parce que j’avais aucune idée de ce que je devais faire… Allez, Kirk… Dis un truc intelligent, tu peux le faire… Je posai une main sur le talon de la basket de Jonathan pour lui signifier que j’étais là…
-Arrête… Arrête ça, tu veux ?... Je sais que ta mère te manque… Et je comprends que ça te fasse peur parce que tu me connais pas… Et je te connais pas non plus d’ailleurs… Et j’ai aucune idée de ce que je dois faire avec un grand garçon comme toi…
Je soupirai et renversai la tête en arrière.
-Puis y a Julia qui est partie… Elle, elle aurait su comment faire. Mais comme je suis qu’un gros con, elle m’aime plus, tu vois… Pas qu’elle aurait pu remplacer ta mère, personne pourra jamais le faire. Mais elle… je sais pas… Elle t’aurait pas engueulé comme je l’ai fait, déjà…
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Ian V. Hunter
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Sujet: Re: Like Father... [PV Ian] Ven 13 Juil - 14:00
Like Father... ft. Hank North
J’aimais encore plus Hank après qu’il ait dit que j’avais raison en m’appelant Roi Damon. C’est vrai que le Roi Damon aurait tué tous les tricheurs de son royaume. Il les aurait décapités parce que c’est tout ce qu’ils méritent !
Et Dylan méritait le même sort ! Il disait qu’on ne pouvait pas encore jouer parce que les scènes des autres n’étaient pas finies ! Mais je voulais absolument jouer !! J’en avais envie maintenant et pas plus tard ! Je shootai dans tout pour me faire entendre parce que Dylan ne semblait pas comprendre que j’avais envie de jouer maintenant !
Et il s’enfui en courant comme le méchant vilain pas beau gnome qu’il était. Il fuyait le grand Roi Damon !!! Moi, je voulais jouer !!! Et Hank répondit à mon désir en m’emmenant vers un plateau. D’un seul coup, je retrouvai le sourire. Hank voulait jouer aussi et avait une solution pour qu’on joue. IL alluma une caméra et me donna un petit scénario. J’étais prêt à jouer ! J’étais prêt à retrouver Jonathan et son monde.
J’entrai dans le décor commençant à jouer la scène. J’étais triste, très triste. Ma mère est morte et le Monsieur qui était mon père et que je ne connaissais pas m’avait engueulé pour rien. Je ne connaissais pas cette maison… Je ne voulais pas vivre ici. Je voulais retrouver Maman.
Mais Maman était morte…
Et je fondis en larmes parce que Maman était morte et que je ne voulais pas qu’elle soit morte. J’avais peur ! Très peur parce que sans Maman j’étais perdu ! Je me perdais dans mon rôle confondant la mère de Jonathan et la mienne. J’imaginais ma propre vie sans Maman et j’accrochais cette pensée à la vie de Jonathan. Du coup, je pleurai et criai ma peur.
Je me recroquevillai sur le divan enfouissant ma figure dans un cousin ce qui couvris un peu mes pleurs. Je ne voyais pas grand-chose à causes des larmes. Je ne vis par mon père s’installer dans le fauteuil. Je ne sentis qu’il était là que quand il posa sa main sur ma basket et qu’il se mit à parler. Sa voix me fit doucement oublier la peur que je venais de ressentir. Mais j’étais toujours triste !! Ma Maman était morte et je n’avais plus personne !
Mon père parla de ma Maman. Il savait qu’elle me manquait. Je reniflai un peu. Il disait qu’on ne se connaissait pas et qu’il ne savait pas quoi faire. Je voulais qu’il ramène ma Maman mais personne ne le pouvait. Puis il parla de Julia. Il disait qu’elle aurait su comment faire mais qu’elle l’avait quitté parce qu’il était con. Mon menton tremblait toujours mais je ne pleurais plus à chaudes larmes. Je me redressai un peu pour me mettre assis. -Je ne voulais pas casser cette vitre… J’ai juste raté mon lancé.
Je frottai mes yeux ma voix toujours tremblante de chagrin. J’étais désolé mais j’étais toujours triste parce que j’avais envie de revoir ma mère.
-Maman me manque… C’est pas juste ce qui est arrivé.
Je reniflai et levai mes yeux bleus sur mon père. Je savais que je n’avais plus le choix et que je devrais vivre avec lui.
-Je suis désolé pour la vitre… Je ferais attention la prochaine fois. Maman aussi n’aurait pas été contente si j’avais fait la même chose chez nous.
Mon ancien chez moi. Maintenant mon chez moi c’était ici. Je regardais autour de nous avant de reposer mon regard sur mon père. J’avais plein de questions depuis qu’on m’avait envoyé chez mon père. Et j’avais envie d’avoir les réponses.
-Pourquoi Maman ne m’a jamais parlé de toi ? Pourquoi elle m’a toujours dit qu’elle ne savait pas qui était mon papa ?
Mon regard brillait encore de larmes mais c’était des questions qu’on pouvait, aussi, voir dedans.
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Sujet: Re: Like Father... [PV Ian] Jeu 19 Juil - 20:35
Like Father… ft. Ian V. Hunter
J’essayais… Kirk Silas essayait… d’apaiser la situation avec ce môme sorti de nulle part qui était un peu tombé comme un cheveu dans la soupe, chamboulant une situation qui n’était déjà pas forcément stable à la base de par les frasques à répétition dont j’étais friand.
Depuis que j’avais annoncé la fin de ma carrière professionnelle de joueur de baseball, j’étais déjà à cran, par manque d’adrénaline, de compétition… de sport, tout simplement. J’avais pris cette décision par amour, pour justement essayer de sauver ce qu’il restait à sauver de mon mariage avec Julia.
Et juste au moment où j’avais cru la partie gagnée, les services sociaux, sous la forme de deux assistants sociaux, s’étaient ramenés avec entre eux cette petite crevette de 11 ans qu’ils avaient prétendu être à moi… Un petit gars qui venait de perdre sa mère, qui n’avait pas de famille en dehors de… moi. Et la dernière volonté de sa mère avait été, pour bien faire, que ce soit moi qui me le coltine.
Juste retour des choses, vous me direz.
Mais je maintenais que tout aurait été plus simple si Julia n’avait pas considéré un écart de conduite qui s’était produit 11 ans plus tôt, comme la goutte qui faisait déborder le vase. Elle avait fait ses valises dès les assistants sociaux sortis de la maison alors qu’ils m’avaient largué l’enfant là, en plein milieu de mon foutu salon ! Et moi, plutôt que de faire attention au gamin, j’avais poursuivi ma femme à travers la maison pour essayer de me justifier, ma meilleure arme restant que comme elle avait 28 ans, je n’étais MÊME PAS en couple avec elle à ce moment-là !
Ce à quoi elle m’avait renvoyé à la tronche : « Et combien d’autres on va nous en ramener, Kirk ?! Combien d’autre de petits de un an, deux ans, ou même quelques mois ! A en croire les magazines, c’est fort possible ! Je me casse ! »
Et là… c’était compliqué de répliquer parce que… ben parce que je ne voulais pas mentir et prétendre que la presse racontait des conneries puis que, dans deux jours, on me dépose un môme de 1 mois devant la porte dont le test de paternité serait positif (et ça, c’était juste parce qu’une gestation prenait 9 mois de temps)… Et à ce moment-là, je ne savais même pas encore que celui que je comptais faire pour me débarrasser de Jonathan allait aussi être positif…
Putain…
Bref… Notre relation à ce gamin et moi, un peu contrainte pour tous les deux, avait assez mal commencé…
Alors la vitre cassée, ça m’avait juste fait péter les plombs… D’un coup, sans prévenir.
Pendant que je parlais, Jonathan s’était tout doucement calmé. Et quand j’eus fini, il n’était plus couché et le visage caché dans le coussin, mais bien assis à côté de moi, ses yeux bleus, les mêmes que sa mère, braqués sur moi… Pas la mère du film, enfin, je crois pas, j’en savais rien en fait parce que l’actrice qui était sensée jouer sa mère dans des scènes flashback avait dû être hospitalisée (la drogue, c’est mal), mais du coup, j’imaginais la mère de Jonathan comme étant Vicky Hunter, soit la vraie mère de Ian.
Et à vrai dire… Faudrait que j’en parle à Stopher mais… Pourquoi ne pas engager Vicky Hunter pour le rôle ? C’était un tout tout petit rôle, l’histoire de deux ou trois scènes mais… pourquoi pas ? Vu que Daniele Ricci était le producteur de Homerun, ça ferait un lien visible avec BSC…
Puis Ian était quand même son putain de clone… Pas étonnant qu’elle ait eu aucun mal à cacher qui était le père de ce gosse…
Je soupirai, puis souris à Jonathan qui affirmait qu’il avait pas fait exprès pour la vitre mais qu’il avait raté son lancer.
-T’en cassera d’autres avant de faire vraiment d’excellents lancés, morpion. Mes parents à moi ont dépensé une sacrée fortune rien qu’en fenêtres… Et je me faisais aussi sacrément engueuler.
Je souris en coin.
-Et je suis devenu un champion, alors ça valait le coup de casser quelques vitres, tu crois pas ?
Le menton du môme tremblait, mais il essuya ses larmes… Et je le regardai faire non sans un immense soulagement. Je passai ma main sur sa tête, un rien hésitant, comme pour lui signaler que c’était bien qu’il se soit calmé. Un geste que mon père, Terry North, avait eu plus que souvent pour moi quand j’étais gosse et que j’avais reproduit sans réfléchir.
Jonathan était vachement triste et je m’en rendais compte que maintenant… Par contre, je ne me rendais plus du tout compte de ce qui se passait en dehors du plateau que mon cerveau avait comme complété pour fermer la pièce, créer les pans de murs qui laissaient place au caméras. Et que je n’avais pas vu Dylan et Stopher qui nous regardaient jouer, mon frère ayant pris place derrière la caméra que j’avais laissée braquée sur nous.
Je renversai ma tête en arrière, rompant le contact visuel avec Jonathan.
-Ouais. T’as raison. C’est pas juste.
Je regardai à nouveau mon fils.
-Et t’en fais pas pour cette connerie de vitre… Je la ferai remplacer… Une mère, ça se remplace pas, par contre. Alors c’est moi qui devrais être désolé pour toi, pas l’inverse.
Puis là, l’enfant me posa une question qui me laissa comme perplexe dans un premier temps, pensif ensuite… J’avais presque envie de lui demander si c’était une vraie question. Ou s’il jouait toujours… Enfin non, pas vraiment si sa question était vraie en entier, mais s’il se demandait vraiment pourquoi sa mère, Victoria Hunter, ne lui avait jamais parlé de son père.
Je finis par secouer la tête, replongeant dans mon rôle.
-Heu… Je sais pas…
Je m’en rappelais même pas, de sa mère. Elle avait été un coup d’un soir, peut-être même un parmi d’autres… J’étais un champion, j’avais besoin que de claquer les doigts et je pouvais sauter sur tout ce qui bougeait…
-Probablement parce que j’en valais pas le coup. Je fais que courir, taper des balles et les rattraper, après tout…
Je haussai les épaules.
-Au baseball, je gère, mais avec les femmes, c’est pas trop ça…
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Ian V. Hunter
Date d'inscription : 08/12/2017
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Who Am I? Age: 15 ans Date de naissance: 13 mars 1971 Localisation: Beverly Hills Birth place: Los Angeles Je suis: un tyran Song: I Want It All - Queen
Sujet: Re: Like Father... [PV Ian] Mar 7 Aoû - 16:52
Like Father... ft. Hank North
Je n’aimais pas cette maison. Je n’aimais pas mon père. Je voulais ma mère et rien d’autre. J’aimerais juste me réveiller et découvrir que tout ça n’était qu’un vilain cauchemar.
Mais ce n’était pas possible et j’étais vraiment triste et j’avais vraiment mal à cause des cris de mon père qui avaient résonnés partout tout à l’heure pour une bête petite histoire de vitre cassée. Je l’entendais encore crier. Il criait très fort.
Mais là, j’essayais d’expliquer que j’avais raté mon lancé. Et il comprit. Je clignai deux fois des yeux parce que j’avais cru qu’il allait m’engueuler encore. Mais non. Il disait juste qu’il avait fait la même chose quand il était petit avant de devenir un champion. J’eus un petit sourire. -Oui, ça valait le coup.
J’allais devenir un champion ? Maman disait que j’en avais les capacités mais qu’elle préférait que je me concentre sur l’école. Mais je n’aimais pas l’école.
Je finis par essuyer les larmes. Même si j’étais toujours triste. Pas pour l’engueulade mais parce que je voulais Maman mais qu’elle n’était plus là. Mon père passa une main dans mes cheveux. Je le regardais levant les yeux vers lui. Je le regardais confirmer que tout ça était injuste. Mon menton trembla à nouveau un peu alors que mon père disait que ce n’était rien pour la vitre. Et que c’était lui qui était désolé pour moi. J’approuvai reniflant un peu pour essayer que les larmes ne coulent plus mais c’était difficile…
J’étais totalement dans le rôle de Jonathan et je ne voyais pas les gens qui nous regardaient jouer. Je n’étais plus Ian Hunter. J’étais juste Jonathan et j’étais triste que ma mère soit morte.
Triste qu’elle ne m’ait rien dit sur mon père… Je voulais savoir si mon père savait pourquoi ma mère m’avait caché ça. Il prit un air perplexe et déclara qu’il ne savait pas. Je penchais la tête sur le côté avec un air interrogateur. Il expliqua que c’était parce qu’il ne valait pas le coup. Qu’il n’était qu’un joueur de baseball. Mon air interrogateur ne disparut pas. Pourquoi Maman aurait eu honte que mon père soit joueur de baseball ? C’est bien le baseball. Mais mon père s’expliqua mieux. Il disait qu’il gérait le baseball mais pas les femmes. Je le regardais toujours avec mon regard bleu mais les larmes avaient disparues. Mon père ne gérait pas avec les femmes… Ouais mais…
-J’aurais quand même voulu savoir…
C’est ce que je dis à mon père dans un souffle avant d’entendre Christopher souffler :
-Coupez…
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Sujet: Re: Like Father... [PV Ian]
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Like Father... [PV Ian]
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