The Baby North Project’s First Step [PV Hank North][TERMINE]
Bailey North
Invité
Sujet: The Baby North Project’s First Step [PV Hank North][TERMINE] Dim 01 Juil 2018, 18:15
-
The Baby North Project’s First Step ft. Hank North
Ce qui aurait pu prendre les allures d’une lubie passagère, devient, petit à petit, l’ébauche d’un vrai projet de vie. Sans en parler à toute heure du jour ou de la nuit, l’idée fait son petit bonhomme de chemin pour moi comme pour mon mari. Un petit bonhomme qui doit gravir tout un tas d’embuches pour arriver ne serait-ce qu’au premier échelon. Je suis lucide et complètement zen vis-à-vis la situation. Je ne me suis pas fait d’attente, non plus que je fasse comme ces femmes qui font une véritable fixation sur la maternité au point d’en devenir cinglées! Je le suis de base, alors inutile d’en ajouter, pas vrai ?
Tous les deux, Hank comme moi, avions besoin de quelques jours pour se faire mentalement à l’idée de ce besoin qui venait littéralement d’éclore en moi. Jauger les questions et dresser la liste des problématiques que mon état de santé mentale pourrait avoir comme répercussion sur une hypothétique grossesse.
Depuis que je me suis installé avec Hank, nous veillons tous deux à ce que je suis à la lettre mon traitement. Au début, je me laissais faire, docilement, laissant Hank gérer le dosage de mes pilules. Il n’est pas dit que j’aurais pu être tentée de toutes les avalées d’un coup. Avant d’entrer en cure, et même si je prétendais le contraire et que je me plaisais à vivre avec Hank, c’est le genre de choses que j’aurais pu faire. Sans songer aux conséquences. Céder à une impulsion d’abord, aviser ensuite.
C’est pendant ma cure, tenant de toute mes force grâce à la promesse d’une jujube à la pêche glissé au doigt de Hank que j’ai accepté certaines choses avec lesquelles je n’arrivais pas à faire la paix. Ces choses là même qui m’empêchais d’avancer, me tirant toujours vers le fond. Les nuits où mon fiancé ne parvenait pas à rester avec moi, en toute illégalité rendant la chose encore plus excitante, j’en ai versé des larmes ! Au début, chacune d’elles faisaient mal. Puis, lentement, elles me soulageaient d’un fardeau qui diminuait avec elles. Jusqu’à, sans dire une acceptation complète, je puisse vivre sans me sentir oppressée par mes erreurs passées.
Aujourd’hui, ma plus grande inquiétude réside dans le fait que je ne sais pas si ma sérénité ne tient qu’avec toutes les pilules que j’ingère au quotidien ou si je suis réellement devenue plus forte et sereine.
Voilà donc pourquoi nous avons décidé d’un commun accord, que, avant d’entreprendre quoi que ce soir, autant envers mon fils biologique que dans la conception d’un petit bébé North, le plus sage serait de parler directement avec mon médecin traitant. Je pu obtenir un rendez-vous la journée même de mon appel.
C’est donc sans attente réelle mais avec une liste infinie de questions que nous avons fait la route jusqu’à Malibu, rencontrer le Docteur Roberts à son cabinet du Snow White Detox Center.
Remettre les pieds là me donna le vertige, l’espace de quelques instants. Comme si mon esprit se refusait de repenser à ces heures de souffrances physiques et mentales que j’y ai vécues. Ma main dans celle de Hank, nous attendons patiemment d’être appelé à entrer dans le bureau. La nervosité commence à poindre en moi me faisant serrer de plus en plus fort la main de mon mari. Faut voir comment je sursaute quand on me nomme !
- Présente ! Heu… Je veux dire…
Nerveuse, je rigole en me levant, attendant que Hank en fasse tout autant avant de passer dans le bureau du docteur.
@ Billy Lighter
Hank North
Date d'inscription : 05/06/2017
Messages : 3397
Who Am I? Age: 42 Date de naissance: 25/05/44 Localisation: San Fernando Valley Birth place: Los Angeles Je suis: nerveux... Song: One Of My Turns - Pink Floyd
Sujet: Re: The Baby North Project’s First Step [PV Hank North][TERMINE] Lun 02 Juil 2018, 16:23
The Baby North Project’s First Step ft. Bailey North
Aussi bizarre que ça puisse paraître, Bailey semblait plus sereine que moi vis-à-vis de l’élaboration du plan « Baby North » comme elle l’appelait. Et plus on avançait, moins j’avais de doutes sur les capacités de Bailey à pouvoir s’occuper d’un enfant, mais pas que : endurer la grossesse, le choc de l’accouchement, la maternité qui suivrait, etc. (et tout ça une deuxième fois)…
Et plus je constatais qu’elle en était capable, plus je me demandais si, moi, je le serais.
On en parlait pas tout le temps, loin de là. Parfois, Bailey commençait une phrase par « quand Baby North sera là… », en général pour un aménagement ou l’autre dans la villa. Il y avait eu le problème de la voiture aussi… Bailey avait dit que « quand Baby North sera là… » il faudrait en acheter une deuxième et que je garde la Lotus pour m’amuser ou nos déplacements en couple pour la simple et bonne raison qu’il n’y avait que deux places dans la Lotus…
Et je crois que c’était à ce moment-là que j’avais vraiment réalisé qu’avec Baby North, ma vie, notre vie, allait changer radicalement. Pas que l’idée ne me réjouissait pas, d’autant que voir Bailey prendre de l’assurance à cette idée faisait plaisir à voir... Mais c’était aussi assez effrayant, comme idée… même sans tout ce qui touchait à la maladie de Bailey ou mon foutu caractère dont j’espérais que l’enfant n’hériterait pas, c’était effrayant.
Parce que toute notre routine, tout notre équilibre déjà si précaire et farouchement protégé par moi-même allait une nouvelle fois être sérieusement ébranlé, avec un bébé… Ça, c’était ce que je pensais quand je me faisais mes petites angoisses tout seul au milieu de la nuit…
Mais en pleine journée, quand le soleil inondait la villa et que j’imaginais des jouets éparpillés partout au sol, ou Bailey en train de lire une histoire à un petit môme dans le salon, ou encore un berceau sur un plateau de tournage… L’idée m’éclatait vraiment…
En clair… Je me faisais certainement toutes les angoisses normales de n’importe quel potentiel futur papa.
Potentiel… Parce que rien n’était fait et qu’au point où on en était, on ne savait pas encore si Baby North allait voir le jour, à moyen ou à long terme. Parce qu’on voulait tous les deux faire ça correctement, Bailey et moi et que ça passait par des étapes en plus pour nous, par rapport à un couple lambda. Parce qu’on ne voulait pas donner des gènes qui feraient l’effet d’une bombe à retardement à un enfant. Surtout que là, nous connaissant, ce serait impossible à gérer pour nous.
Sans compter que je ne perdais pas non plus de vue le désir de Bailey concernant Anthony Ricci.
N’empêche que… j’avais été marié trois fois… Et Bailey avait été la seule à manifester l’envie et le besoin d’avoir un enfant avec moi. Kate avait déjà Julian et je n’aurais de toute façon jamais accepté de lui faire un deuxième punching-ball, quant à Helen, j’avais appris pourquoi elle n’avait jamais émis le désir d’avoir un enfant via son interview dans L.A.People : j’étais déjà assez compliqué à gérer à moi tout seul, pour faire simple.
Et à vrai dire… Ce n’était pas tout à fait faux…
Sauf qu’avec Bailey, c’était différent, parce que… on devait se gérer l’un l’autre, en quelque sorte… Comme me l’avait déjà dit Stopher sans gêne aucune, mais pas dans le but de vexer non plus, analysant juste nos interaction à Bailey et moi comme il avait tendance à le faire, on avait trouvé une sorte… d’équilibre dans le « négatif ». Une sorte de « - x - = + »… Et plutôt qu’il y en ait un seul qui doivent porter l’autre à bout de bras ou qu’on se tire l’un l’autre vers le bas, on se tirait plutôt tous les deux vers le haut.
En tout cas, l’idée qu’on puisse avoir un enfant ne semblait pas effrayer Bailey autant qu’il avait effrayé Helen à l’époque.
Mais bon, comme je le disais… tout ça n’était pas pour demain, j’avais encore le temps de me faire à l’idée et, de toute façon, on ne ferait rien sans l’avis favorable du médecin qui avait suivi Bailey durant toute sa cure au Snow White… Parce qu’en plus de sa maladie mentale, on avait pas vraiment envie que la poly toxicomanie de Bailey ait des conséquences graves sur Baby North. Même si elle était clean depuis qu’elle était passée par la cure, il n’était pas dit que ses excès du passé n’aient pas de conséquences sur le futur.
C’était pour ça qu’on était dans la salle d’attente du Snow White, Bailey serrant ma main de plus en plus au fur et à mesure que les minutes passaient… Et la sérénité qu’elle avait affichée jusque-là me donnait l’impression de s’effriter… C’était compréhensible, je comprenais, mais je prenais aussi de plein fouet sa nervosité en pleine tronche et j’étais aussi nerveux qu’elle, du coup.
Une éponge que j’étais. On sursauta tous les deux quand on appela son nom… C’était assez étrange de l’entendre appeler « Madame North » et non « Mademoiselle Raphaël » comme la première fois que je l’avais amenée ici.
Bailey était certes nerveuse, mais pas au point d’en pleurer ou de se prendre un véritable fou rire incontrôlable comme aux heures les plus sombres de notre histoire… Non, là, elle avait seulement un petit rire nerveux et j’aurais bien fait de même mais je ne fis que déglutir en sentant mon cœur accélérer le rythme.
Elle se leva la première et je suivis le mouvement, gardant la main de Bailey dans la mienne.
Je m’installai en même temps qu’elle sur l’une des deux chaises installées en face du bureau du médecin et inspirai en grattant nerveusement ma barbe. Je ne relevai mes yeux bleu-vert sur l’homme, plus âgé que nous deux, que lorsque celui-ci demanda ce qui n’allait pas et ce qu’il pouvait faire pour nous après nous avoir félicités pour notre mariage…
Je m’éclaircis la gorge alors qu’il nous regardait tour à tour.
-Et bien… Ça va plutôt pas trop mal et c’est un peu pour ça qu’on est là… On aurait besoin de quelques renseignements.
Le médecin eut un air amusé, m’encourageant d’un regard à poursuivre mon idée jusqu’au bout. Je me mordis la lèvre, regardai Bailey et continuai sur un ton un peu hésitant en passant une main dans mes cheveux.
-On… On voudrait savoir… si ce serait possible pour nous de faire un enfant… Et qu’il soit relativement normal…
Comment vous vouliez que j’explique ça d’autre ?
@ Billy Lighter
_________________
Invité
Invité
Sujet: Re: The Baby North Project’s First Step [PV Hank North][TERMINE] Mar 03 Juil 2018, 00:42
The Baby North Project’s First Step ft. Hank North
Il y a mon cœur qui bat jusque dans mes tympans suivant la trotteuse de l’horloge accroché en haut du mur devant lequel nous sommes assis, sur des chaises inconfortables. Je ne me souvenais pas vraiment de cette salle d’attente y ayant été qu’au moment de mon inscription avant d’entrer en cure et, par la suite, n’y ayant pas eu accès avant le jour de mon départ. Les résidents devant passer par une autre porte pour avoir accès à l’extérieur, soit la cours arrière sous surveillance, bien entendu. Avec des affiches prônant la liberté du corps et de l’esprit, ça faisant tout de même une belle contradiction qu’on s’amusait tous un peu à pointer dans nos conversation de groupes.
Je passe mon stress en serrant la main de Hank sans vraiment me rendre compte que je le fais de plus en plus fort au fur et à mesure que l’attente semble s’éterniser. Je me dis que si je lui faisais mal, il viendrait prendre ma main de son autre main et me ferait doucement lâcher prise.
Quand on nous appels, je bondis sur mes deux pieds, nerveuse mais pas au point de reculer comme j’aurais pu le faire avant. J’arrive à rester solide sur mes pieds même si j’appréhende une déception. J’ai envie de voir le projet Baby North grandir dans mon ventre et je sais que j’aurai du mal à accepter un non, même si je n’aurai d’autre choix que de le faire.
C’est donc en ayant la gorge complètement sèche alors que le reste de mon corps est humide de transpiration que je prends place, tout comme Hank, sur des chaises beaucoup plus confortable que celle dans la salle d’attente, placées devant le bureau du docteur.
Le docteur Roberts nous demande d’amblé ce qui nous amène et, Dieu merci, c’est mon mari qui prend sur lui de répondre aux premières questions, pourtant, les plus simples. Mon cerveau fait un court circuit en ce moment, c’est comme l’écran à la fin des diffusions des chaînes à la télé… on sait que ça va revenir mais pour l’instant, rien de sert de frapper dessus, y’a rien qui va se passer.
The Question ! Hank largue la bombe, Docteur Roberts se recule sur son siège le faisant légèrement grincer, porte ses deux index en pointes contre son menton et hoche de la tête non pas pour répondre à l’affirmative à la question mais pour faire signe qu’il vient de comprendre ce qui motive notre démarche.
Il ouvre alors mon dossier, y jette un œil, toussote, ou plutôt il fait ce son horrible qui me met toujours très mal à l’aise c’est un espèce de raclement de fond de gorge, comme s’il dégageait ses muqueuse puis qu’il s’obligeait à ravaler ne pouvant cracher devant nous. J’ai déjà eu un client qui faisait ça… mai sil crachait partout lui… enfin, ça c’était dans mon autre vie.
- À proprement parler, vous êtes tout à fait capable d’avoir un enfant. L’inconnu demeure la question génétique, je suppose que c’est pour cette raison que vous vous êtes donné la peine de venir me voir ?
Il abaisse alors son regard sur nous, ses lunettes glissant sur son nez aquilin.
Je tourne la tête vers Hank, et, Dieu qu’il est beau ! Ça me fait sourire de le voir dans cet état parce que malgré toutes les questions et le stress que nous avons, il est là. Il le fait, pour moi, et probablement aussi un peu pour lui puisque le connaissant, si le Baby North Project ne l’intéressait pas, il n’aurait pas daigné venir et aurait probablement tout fait pour m’en dissuader.
Toujours en regardant Hank, j’amorce ma réponse avant de tourner la tête de nouveau vers le spécialiste.
- Voilà… Ma médication et les répercussions qu’elle peut avoir sur ma grossesse sont les plus gros points sombres de notre démarche. Je prends beaucoup de trucs et je suis inquiète aussi qu’une diminution de mes doses puisse me faire…
Je cherche mes mots rendus là. Je lève mes mains au niveau de ma tête les tournant pour faire comprendre que je crains en fait de renouer dans l’était un état de folie comme ce fut le cas après avoir donné naissance, la première fois.
De nouveau, docteur Roberts émet ce son hautement désagréable puis se repenche vers l’avant sur son bureau, tournant les pages de mon dossiers puis, retirant ses lunettes, passe de moi à Hank, de Hank à moi avant de remettre ses lunettes et de s’envoyer vers l’arrière sur son fauteuil en cuire rouge qui de nouveau, grince.
De toute évidence, il me test ! Ou plutôt il nous test ? Parce que franchement il joue avec mes nerfs à force de se balancer comme ça sur son fauteuil et à jouer avec sa glotte de la sorte !
- Il n’y a aucune preuve scientifique qui prouve, hors de tout doute que le trouble de personnalité limite et la bipolarité puissent être génétiquement transmissible. Cependant, les cas d’enfants atteints sont plus nombreux quand l’un des deux parents, en l’occurrence la mère en est atteint.
Premier choc.
Et ça fait mal. Mais je ne me démonte pas. Je l’encaisse parce que ce n’est que le début et que si je dois craquer tout de suite, aussi bien oublier le projet.
- En premier lieu, il serait plus avisé de diminuer graduellement la médicamentation prescrite puis qu’elle est à risque d’engendrer des malformations cardiaques chez le fœtus.
Second choc.
Avec celui là, je n’arrive pas à retenir un soupire triste. Je suis presque prête à lâcher prise. Mais je continu de me battre. Je ne sais pas ce qui se passe dans la tête de Hank en ce moment mais au moins, il ne s’est pas levé pour fuir, jambes à son cou.
C’est déjà ça !
- Mais en diminuant ma médication, ce risque là, il devient moins grand ? Nul ?
- Le risque diminue mais demeure. Dans tous les cas, une grossesse chez une femme traitée pour un trouble bipolaire est considérée comme à risque. Elle doit être prise en charge par une équipe spécialisée. Des mesures particulières peuvent être mises en place: dosages plus fréquents des concentrations des médicaments dans le sang, surveillance accrue du développement du fœtus et supplément en acide folique.
Donc en gros c’est un coup du sort. Ça passe ou ça casse. Je pourrais mettre au monde un enfant en parfaite santé mais le pourcentage de chance d’avoir un enfant avec le même pattern psychologique que le miens est plus élevé.
Alors nous faisons quoi?
Encore, je me tourne vers Hank avec des points d’interrogations énormes dans les yeux. Oui je veux avoir un enfant mais pas a n’importe quel prix. Passer par une mère porteuse ou l’adoption pourrait être envisageable mais… non. Je crois préférer mettre une croix sur le projet que de passer par là. Ce que je veux, c’est un enfant qui sera de moi et de Hank. Porter le fruit de notre amour…
Égoïste ? Possible.
- Peut-être que je pourrais commencer par une diminution et déjà, là, voir comment je gère, t’en penses quoi Hank ?
La pointe de l’iceberg me semble déjà plutôt titanesque, sans faire de mauvais jeux de mots. Parce qu’il demeure encore la question des drogues que j’ai longtemps ingérées sous autant de formes. Est-ce que ça peut aussi avoir des répercussions sur le développement du bébé ? Quoi que, quand je pense à Anthony, il n’a pas l’air d’un attardé. Il est en santé, les médecins nous l’ont certifié à Delfino et moi avant que nous quittions l’hôpital. Tous les tests que le petits a passé suite à son arrivé dans ce monde de façon peu banal. Et Dieu sait que je ne carburais pas à l’acide folique et à la vitamine C en début de grossesse !
Est-ce que je pourrais avoir autant de chance, une seconde fois ?
Je veux y croire.
- Madame North, je lis ici la liste de vos prescriptions et je suis surpris d’y voir qu’un contraceptif oral y figure puisque les régulateurs prescrits rendent pratiquement nul son efficacité.
- Je ne suis pas certaine que je comprends exactement ce que vous voulez dire.
- Il n’y a rien d’inquiétant à première vu, vous n’êtes simplement pas tombée enceinte malgré l’absence de contraception. Sauf si vous doubliez les précautions, il serait intéressant de vous faire passer à tous les deux des tests de stérilité. Certains couples ne sont tout simplement pas compatible. Ceci étant dit, il ne faut pas vous alarmez inutilement avec tout cela.
Troisième choc.
Si moi j’ai déjà eu un bébé, est-ce que ça voudrait dire que de son côté, mon mari serait stérile ? Il est profond de combien encore, ce putain d’iceberg ?
@ Billy Lighter
Dernière édition par Bailey North le Mer 04 Juil 2018, 01:33, édité 1 fois
Hank North
Date d'inscription : 05/06/2017
Messages : 3397
Who Am I? Age: 42 Date de naissance: 25/05/44 Localisation: San Fernando Valley Birth place: Los Angeles Je suis: nerveux... Song: One Of My Turns - Pink Floyd
Sujet: Re: The Baby North Project’s First Step [PV Hank North][TERMINE] Mar 03 Juil 2018, 21:47
The Baby North Project’s First Step ft. Bailey North
Quand faut y aller… faut y aller… Avoir un enfant m’effrayait un peu, comme tout homme normalement constitué, mais devoir encaisser le fait que ce serait peut-être impossible, ou qu’il serait mieux pour tout le monde de renoncer à l’idée me semblait encore plus difficile, pour le coup. Parce que je savais que ce serait à Bailey de faire le deuil de ça et à moi de le faire une deuxième fois, puisque Bailey m’avait fait penser pendant un temps que ce serait hors de question.
Pour faire simple, mes émotions jouaient au yo-yo et ça n’arrangeait en rien ma nervosité.
Du coup, quand le Dr. Roberts nous avait demandé ce qu’il pouvait faire pour nous, j’y étais pas allé par quatre chemins. Parce que le suspens, c’était bien dans les films, mais en dehors de ça, j’aimais pas spécialement ça.
Le médecin se recula, nous regarda comme si on était deux gosses chez le directeur de l’école, se ravança, ouvrit le dossier, se racla la gorge, toussota…
Combien de temps avant que je ne lui ENCASTRE sa tête dans la table à votre avis ?
Et le pire, c’est qu’il reformula ma question par un : « À proprement parler, vous êtes tout à fait capable d’avoir un enfant. L’inconnue demeure la question génétique, je suppose que c’est pour cette raison que vous vous êtes donné la peine de venir me voir ? »
Je ricanai nerveusement…
-C’est ce que je viens de dire…
Ducon.
Il nous regarda à nouveau remettant ses lunettes en place et moi, je passai ma main sur mon visage et dans mes cheveux.
Je vais l’atomiser.
Heureusement, ce fut mon épouse qui répondit, comme si on se passait le relais assez naturellement. Et elle exprima très bien nos craintes en trois points importants. Ça me semblait tout à fait juste, un bon résumé de la situation.
Le Dr. Roberts fit encore un petit tour en passant tous ses tics en revue et en faisant grincer son siège et j’avais foutrement envie de lui dire que lui aussi ferait bien de se faire soigner. Je grattai encore ma barbe parce que ses tics à lui engendraient un tas de tics nerveux chez moi.
Et ce suspens qui me tuait !
Ok. Première réponse : on avait plus de chance d’engendrer un enfant bipolaire ou limite que d’autres couples. Ouais, ça, c’était à prévoir… Je m’en doutais un peu, c’était pas vraiment un choc. Mais j’entrelaçai mes doigts avec ceux de Bailey parce qu’elle m’avait déjà fait comprendre que ce n’était pas parce que quelque chose ne me faisait ni chaud ni froid à moi que ça faisait ni chaud ni froid à tout le monde.
Deuxième truc : il allait falloir diminuer le traitement de Bailey parce qu’il y avait des risques de malformation chez le fœtus. Ok… Et la drogue, ça en faisait pas ? Parce que ça me ferait mal et je trouverais salement injuste que mon môme à moi soit en mauvaise santé à cause d’un traitement alors que celui de Ricci était en super forme alors qu’il avait été conçu à une époque où Bailey carburait à un tas de saloperies. Ce serait pas juste ni pour elle, ni pour moi.
Je caressai la main de Bailey de mon pouce et la regardai…
-C’est que des putains de pronostiques… Y a rien de sûr là-dedans.
Puis, à l’attention du médecin, en haussant les sourcils.
-C’est la putain de loterie, votre truc.
Bon, ok, c’était pas sa faute, au toubib. On ne faisait que payer les excès d’une vie révolue et les désagréments d’une maladie que personne avait demandée.
Bailey tourna son regard vers moi et je fis de même, croisant son regard plein d’interrogations. Ouais… Mais j’étais pas sûr d’avoir les réponses à tout, moi…Mais sa question restait quand même logique, celle qu’elle formula tout haut, je veux dire…
Je soupirai.
-J’en pense que ce serait déjà pas mal de voir ce que ça donne, ouais… Si ça se passe bien, on pourra se dire qu’on pourra au moins affronter la grossesse de façon plus sereine…
Enfin aussi sereine que Bailey et Hank North pouvaient l’être quoi…
Ce fut le médecin qui interrompit notre petite conversation en mentionnant que Bailey prenait la pilule. Bah ouais, c’était mieux, non ? Mais alors qu’il continuait, je faillis m’étrangler tout seul avec ma propre salive. D’abord une fois en comprenant que sa pilule n’avait en fait jamais fonctionné depuis… depuis qu’on était ensemble et qu’on arrêtait pas… Jamais… de se grimper dessus… Sauf les jours, une fois par mois, où Bailey décrétait la zone interdite (et encore…)…
Bailey, elle, lui demanda de s’expliquer, au doc.
Et là, mes yeux s’écarquillèrent littéralement quand il… quand il dit que l’un de nous devait être stérile du coup… Et comme Bailey avait donné naissance à Anthony Ricci… Et ben ça devait forcément être moi.
-Oh p… Pffffffffff !
Je passai encore ma main sur mon visage dans mes cheveux, avant de gratter ma barbe… Quelque chose venait de se tortiller en moi… Mais non, rien de grave, c’était juste ma fierté qui agonisait…
Ne pas m’alarmer inutilement. Je t’en foutrai, moi !
N’empêche que ça expliquait pas mal de truc… Genre… Pourquoi, sans jamais me protéger, sans jamais faire attention et en papillonnant pourtant plus de fleurs qu’il n’y en avait depuis mes 16 ans, jamais, JAMAIS, je n’avais eu un quelconque problème. Jamais j’avais mis aucune de ces filles enceinte…
Ah ouais… Normal si j’étais stérile…
Et il voulait que je fasse un test en plus.
Je vis… clairement… qu’il allait refaire, à ce moment-là, le tour de tous ses PUTAINS de tics, du raclement de gorge jusqu’au siège qui grince.
Sauf que là, je me raidis sur mon siège et le pointai de l’index.
-Aaaahaah ! Non ! On ne bouge plus. Vous recommencez ça et je vous imprime la tronche dans le dossier de ma femme.
@ Billy Lighter
_________________
Invité
Invité
Sujet: Re: The Baby North Project’s First Step [PV Hank North][TERMINE] Mer 04 Juil 2018, 20:26
The Baby North Project’s First Step ft. Hank North
Avant même d’entrer dans le bureau du docteur Roberts, alors même que nous ne faisions qu’en parler, Hank et moi, je savais que je risquais d’en prendre plein la gueule. Malgré ça, je tenais à amorcer le Baby North Project de la bonne façon en commençant par un rendez-vous avec le docteur qui m’avait suivi en cure et ma psychose. J’avais envisagé que le Docteur nous déconseille fortement de nous engager là dedans. J’aurais pu me faire à l’idée, doucement, parvenir à accepter que ce n’étais pas pour moi et me contenter d’espérer que Daniele Ricci accepte de me permettre de temps en temps de prendre Anthony avec moi.
Ma vie avec Hank va bien. Je ne manque d’absolument rien non plus que je ne trouve le temps long. Au contraire. Nous avons toujours un truc à (se) faire, de la famille a visiter ou a recevoir, des films à regarder blottis, au lit. J’aime le voir bricoler pendant des heures, sans dire un mot, ou le distraire en lui filant le mauvais outil. Mettre de la sauce partout quand il me montre a cuisiner et finir par faire coller l’eau au fond du chaudron parce que on a fini sur le plancher de la cuisine… Faire un bébé avec lui serait surtout la concrétisation d’un tout. Une façon encore plus intense de vivre notre amour et de le partager avec une autre personne.
J’étais prête à deux éventualités.
À celle d’un non catégorique et celle d’un oui avec quelques consignes pour y parvenir.
Je n’avais cependant pas pensé que nous serions plongés en pleine zone grise. Ou comme le fait si bien remarquer mon mari, à jouer au loto. Je ne suis pas certaine que je veux jouer de chance avec quelque chose d’aussi important que la santé d’un bébé.
Mon bébé !
Ce qui me semble le plus sage, alors que je me sens un peu étourdis par les informations encaissées, c’est de proposé à mon mari qu’on commence par une réduction de mes doses et déjà, de voir comment je m’en sors au quotidien. Si je flanche, déjà, on saura que c’est inutile de persister au-delà.
Sauf que…
Je n’avais pas non plus songé une seule minute au troisième choc qui lui, me renverse comme une gigantesque vague. Je demande même au Doctor d’être un petit peu plus clair parce que l’information tourne en boucle dans ma tête comme une petite voix malsaine qui me répète que plus fort, une fois que le spécialiste a précisé sa pensée : « Tu as mis au monde un enfant, c’est pas toi qui est stérile ! ».
Hank aussi semble mal percuter suite à ça. Nous sommes montés à bord du même putain de manège et il va drôlement vite, soudainement.
J’en suis à me répéter encore et encore, cherchant à me convaincre qu’il y a forcément une toute autre raison que l’infertilité de mon mari pour expliquer que je ne me sois pas retrouvée avec un p’tit pain au four plus tôt.
- Mais…
Mais rien puisque Hank s’écrit à l’intention du médecin de ne plus bouger sans quoi il lui imprimerait le visage à même mon dossier. Une autre preuve que nous sommes faits l’un pour l’autre puisque les tics de l’homme m’agressent tout autant.
La surprise se lit sur le visage du Doctor qui bafouille, se redresse mais évite de se racler la gorge, prenant mon dossier en ses mains pour replacer les feuilles. Si je n’étais pas autant ébranlée, je me serais amusée de la situation. Le choc plus ou moins passé pour tout le monde, je me risque à reprendre la parole.
- Mais… est-ce que si les stabilisateurs ont annulés ma pilule, est-ce qu’ils peuvent aussi m’avoir rendu stérile ?
Dans ma tête, c’est normal que les soucis viennent de moi, à cause de moi. J’ai bien de la difficulté à concevoir que mon mari puisse être stérile. C’est une équation quine se fait tout simplement pas.
- Écoutez… Tout est possible et c’est pour cela que je préfère vous faire passer à tous les deux un test.
Je refuse de voir ça comme un signe d’espoir et de m’y accrocher. Si, ce matin en me levant, je voyais ça comme un pile ou face, là, alors que le médecin nous rédige des prescriptions pour consultation avec des spécialistes en procréation, je me sens comme plongée dans le brouillard plus que jamais…
@ Billy Lighter
Hank North
Date d'inscription : 05/06/2017
Messages : 3397
Who Am I? Age: 42 Date de naissance: 25/05/44 Localisation: San Fernando Valley Birth place: Los Angeles Je suis: nerveux... Song: One Of My Turns - Pink Floyd
Sujet: Re: The Baby North Project’s First Step [PV Hank North][TERMINE] Jeu 05 Juil 2018, 20:44
The Baby North Project’s First Step ft. Bailey North
Voilà… C’est ça. Arrête avec tes putains de tics, Docteur de mes deux… Et moi aussi, je resterai calme…
Enfin, aussi calme que je pouvais parce que ma fierté venait d’en prendre un sacré coup. Ça faisait… presque 6 mois qu’on était ensemble, Bailey et moi maintenant et que notre hobby préféré était le sexe à toute heure du jour et de la nuit… Et elle était en traitement pratiquement depuis le début puisque ça avait été l’un des premiers désirs de Bailey que de se défaire de son addiction aux drogues mais aussi, d’enfin soigner cette foutue maladie mentale qui la rongeait.
6 mois… Où on avait donc eu 100% de risques qu’elle tombe enceinte.
Et… rien. Que dalle. Nada.
Pas même une petite frayeur, pas une petite fausse alerte.
Rien. Le Néant.
Quand Ricci, lui, avait limite claqué des doigts et se retrouvait avec un petit môme en super forme.
Et ce n’était pas tellement le fait qu’on nous dise, en gros, que notre souhait d’avoir un enfant voyait ses chances d’aboutir plus qu’amoindrie qui, sur le coup et à chaud, me faisait le plus mal. Non, c’était ma fierté de mâle qui était blessée. Et ça faisait super mal, putain.
Maintenant que j’avais engueulé le Docteur Roberts et qu’il ne me donnait aucune raison de péter vraiment mon plomb, j’étais en train de me ratatiner sur mon siège, une main plaquée sur ma bouche, dans ma barbe comme pour ne pas hurler. C’était un peu exagéré comme image, peut-être mais c’était quand même vraiment l’impression que j’avais.
J’avais honte, surtout… C’était un peu comme se faire amputer…
Heureusement que c’était pas le cas !
Toutes ces idées étaient en train de me tourner dans la tête quand Bailey prit la parole pour s’accuser elle-même… Ou plutôt, accuser la médication, ce qui ne rendrait pas notre stérilité, en tant que couple, définitive mais bien avec l’espoir qu’en diminuant les doses de ses médicaments, tout pourrait redevenir normal.
Ouais… Ça n’expliquait quand même pas le fait que je n’aie jamais eu de problème avant… Dans le sens où je n’avais même pas failli mettre une de mes partenaires sexuelles enceinte. Bon, jusque-là, ça avait été bien utile, merci beaucoup. Mais si mes têtards pouvaient se réveiller un peu maintenant, ça m’arrangerait…
Et le docteur qui disait qu’il en savait rien, au final et que moi, je commençais à me demander pourquoi on était venu le voir puisque de toute façon, il ne nous avait donné aucune foutue réponse ! Et la seule chose qu’il osait dire clairement, c’était que j’étais stérile ?!
Howard a raison. In Vino Veritas. La vie est nulle.
Et même pire que ça.
Je regardais plus Bailey, ni le doc, je regardais juste mes baskets… Et un peu le sol aussi.
Mais ouais ! C’est ça ! Allons passer un putain de test ! Histoire que ce soit officiel…
Je ne dis plus rien, à partir de là, tout renfrogné sur mon siège que j’étais. Je laissai le médecin faire son job et nous prescrire des tests (où j’avais quand même un peu peur de ce qu’on allait me faire)… J’osais même pas prendre la main de Bailey, même si j’en avais envie, pour trouver du réconfort, parce que… ben parce que j’estimais que je ne le méritais pas. J’étais plus vraiment un homme, si j’étais stérile, voilà ce que je pensais vraiment.
Je laissai le soin à Bailey d’embarquer tout ce qui était paperasserie et tout et, comme j’étais de très mauvais poil, je ne serrai pas la main du médecin en sortant, grommelant juste un truc inarticulé pour au revoir.
Je marchai dans les couloirs à côté de Bailey, sans toujours rien dire, mes mains dans mes poches. Mais une fois dehors, la première chose que je fis fut d’allumer une clope avant de me diriger vers la Lotus. Une fois dedans, je mis la clé dans le démarreur…
Puis laissai tomber mon front contre le volant, fuyant toujours le regard de Bailey…
-Bon ben… Je crois qu’on a la réponse…
Je me laissai aller en arrière sur mon siège mais regardai par ma fenêtre, toujours pas Bailey… Peut-être aussi parce que je commençais à avoir les yeux humides maintenant et que je ne voulais pas qu’elle le voit mais là, ce n’était plus pour une question de fierté mais bien de la vraie tristesse de ne pas pouvoir lui offrir ce qu’elle voulait… Ce qu’on voulait…
Je déglutis…
-Je suis désolé, Bailey…
@ Billy Lighter
_________________
Bailey North
Invité
Sujet: Re: The Baby North Project’s First Step [PV Hank North][TERMINE] Ven 06 Juil 2018, 02:40
The Baby North Project’s First Step ft. Hank North
Ne me demandez pas comment nous sommes sortit de ce bureau de merde, je n’en ai aucun souvenir. Je sais simplement que j’ai ramassé les papiers de demandes de tests et les prescriptions pour mes nouveaux dosages mais à partir de là, tout est comme un immense flou. Je ne saurais même pas répété les dernières recommandations du Doctor Roberts. Dès que j’ai eu les papiers en mains, c’est comme s’il y avait eu une coupure dans mon esprit jusqu’au moment où je refasse surfasse, assise dans notre voiture, les papiers sur mes cuisses, mon coude appuyé en angle sur le rebord de la fenêtre baissée au complet. Hank, le front contre le volant, marmonne que nous avons notre réponse.
Je sais exactement, suite à la réflexion du Doctor, quelles furent les pensées de mon mari sans même qu’il n’ait besoin de les exprimer. Je le connais, comme le fond de ma poche. Comme si je l’avais tricoté comme dirait sa mère. C’est pour ça que j’ai questionné, à savoir si le possible problème d’infertilité ne viendrait pas de moi. Avec tout ce que j’ingurgite pour me garder lucide et de bonne humeur, si c’est assez puissant pour annuler les effets d’un contraceptif oral, alors c’est que forcément, ça pouvait être assez puissant pour faire crever mes œufs avant qu’ils ne soient en contact avec les spermatozoïdes de Hank. Il me semble que c’est plus probable que de penser que le problème puisse venir de mon mari.
Mais quand il me dit, d’une voix blessée, qu’il était désolé, ce fut trop. Trop de tout. Depuis le début de cette rencontre que j’encaisse des chocs et que je me dis que finalement, c’est pas pour nous les enfants, qu’on devra se contenter de ceux des autres. Espérer qu’Howard nous fasse un filleul qu’on traînera des weekends avec nous en camping où avec qui nous feront des feux dans le jardin pour faire griller des marshmallow. Avec un peu de chance, Daniele acceptera de faire un arrangement pour qu’Anthony puisse venir de temps en temps, un peu comme pour Julian Hughes.
Je cherche mes mots, mais rien ne sort. Je ne sais que jouer avec les feuilles, lisant sans rien vraiment comprendre le charabia médical gribouiller dessus. Tout ce que je sais c’est que mon rendez-vous est prévu à la fin de la semaine, avant Hank qui lui, devra se présenter en début de semaine prochaine.
- On n’a qu’à pas les faire, les tests ! Et puis on le savait, pas vrai ? C’est pas comme s’il n’y avait pas de risque alors aussi bien… oublier tout ça et simplement reprendre là où nous en étions.
J’ai passé l’attente entre le moment où j’ai avoué mon désir de fonder une famille et aujourd’hui à me faire des scénarios tous plus effrayant les uns que les autres. J’avoue cependant que mon imagination n’avait jamais effleuré la possibilité que Hank ne puisse avoir d’enfant. Ou alors, peut-être est-ce Daniele Ricci qui a un sperme ultra performant ?! Il a été mon seul et unique accident de travail alors que je me suis prostitué pendant des années et que très rarement protégées ! Si ça se trouve, je ne produit qu’un seul ovule champion dans un an et il a été chanceux… ou malchanceux ça dépend du point de vu.
- Tu sais ce qui me ferait vraiment très plaisir, là ?
Je ravale mes larmes et chasse aussi fort que possible tous les trémolos dans ma voix pour passer par-dessus cette putain de montagne de brisques qui vient de nous tomber dessus , alors que je me tourne sur mon siège en m’y agenouillant pour venir enlacer Hank alors qu’il a toujours la tête tournée vers la fenêtre conducteur.
- C’est qu’on accepte l’invitation à dîner de ta mère et qu’on regarde ces vieux films de famille dont me parle sans cesse ton père. Tu veux bien ?
De se retrouver en famille est probablement mieux que de rentrer et percuter ça, chacun dans notre coin, en ruminant. Ça nous tue tous les deux ce genre de situation merdique et je ne serai pas capable de faire comme si de rien était en voyant dans ses yeux qu’il en a prit lui aussi pour son grade. En allant chez mes beaux-parents, c’est peut-être de se foutre la tête dans le sable comme deux putains d’autruches mais si c’est pour éviter qu’on explose tous les deux, ça vaut la peine de faire le chemin jusque là.
Revenant sur mon siège, je plis les feuilles et les fourre dans le coffre intérieur de la voiture. Demain, il sera encore temps de réfléchir à tout ça mais pas maintenant.
@ Billy Lighter
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: The Baby North Project’s First Step [PV Hank North][TERMINE]
Page 1 sur 1
The Baby North Project’s First Step [PV Hank North][TERMINE]
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum