Who Am I? Age: 31 ans Date de naissance: 6 février 1955 Localisation: Dans la mer avec les dauphins Birth place: Lafayette, Indiana Je suis: Instable, possessif, sensible, perfectionniste Song: Guns N'Roses - Estranged
Sujet: A New Beginning [PV Madison] Sam 18 Aoû - 14:23
Le temps s’était arrêté… Il avait arrêté son cours au moment où j’étais revenu de chez Apolline… Où elle avait accepté d’être la fille de Be Mine !
Il s’était arrêté d’un seul coup…
Sans prévenir…
Pourquoi ? Je ne sais pas… Un changement soudain… Une pensée parasite qui m’a reclus à nouveau dans les murs de ma villa. Un passage de la pensée la plus positive à la pensée la plus négative… Sans raison… Sans origine.
Et j’y étais resté… J’étais resté dans ses murs pendant… Je ne sais pas… Des heures ? Des mois ? Des années ? Des siècles ? Personne n’était venu… Sauf le livreur… Le livreur venait… Déposait la nourriture… S’en allait… Pas un mot… Pas de traces de Liam… Liam s’était envolé vers une destination quand Maria était venue.
Et Cash…
Où était Cash ? Est-ce que The Lightening existait toujours ? Est-ce que le monde même existait toujours ?
Et si le monde n’existait plus… Qu’est-ce que j’étais alors ?
Est-ce que je voulais vraiment le savoir ? Oui… Et non… Je me posais des questions sans avoir les réponses et sans les vouloir vraiment. Je passais mes journées à les poser sous forme de notes de musiques sur le piano de mon living. Je composais sans fin… Sans but… Avec comme seul guide des questionnements existentiels qui ne trouveraient jamais de réponses. Les mélodies étaient fades. Plus aucun sentiment ne m’animait. Il n’y avait que les questions et le néant.
Puis… Il y avait eu ce coup de fil…
Quelqu’un m’annonça que Maria renonçait à nous manager. Qu’elle avait besoin de repos… Quelle retournait au Texas… Que, désormais, notre manager était Madison Dekkers… Nuclear Fire… Je connaissais… C’était une jeune maison de disques située sur Beverly Hills.
Ce coup de fils avait provoqué, en mois, une tempête. Le temps s’était remis en marche. La réalité avait refait surface. Le clip… Cash… Toutes ses choses qui se trouvaient de l’autre côté de remparts de ma villa.
J’avais accepté… J’avais raccroché… J’avais cherché à savoir le sens de tout ça avant qu’une pulsion me fasse sortir de chez moi pour me rendre à Bervely Hills. Sans rendez-vous… Sans rien… Mon nouveau manager se trouvait là-bas… Le énième second souffle de The Lightening se trouvait là-bas. Je n’avais pas hésité.
Le soleil tapait sur mes lunettes de soleil quand je suis sorti. Je ne savais pas quel jour on était. Je ne savais même pas quel mois on était. Je n’étais même pas sûr de l’année. Tout ce que je savais c’était que The Lightening pouvait revivre et que le point de départ était Beverly Hills.
Je pris ma Lamborghini et roulai jusqu’aux locaux de Nuclear Fire. Je m’arrêtai devant. J’y entrai et me présentai à la réception des locaux avec comme seule demande : -Je veux voir Madison Dekkers, s’il vous plait.
De ma voix grave qui, non entrainée par les jours de réclusions et de mutismes, était étrangement éraillée.
L’une des hôtesses d’accueil de Nuclear Fire venait de comprendre à qui elle avait à faire simplement en plongeant son regard dans celui de l’homme qui venait de lui adresser la parole.. Devant elle se tenait le chanteur Billy Lighter du groupe The Lightening. Elle avait été embauchée il y a 1 mois. Les travaux qui constituaient à créer tout le domaine privé de Nuclear Fire avaient touché à sa fin à la même époque et à parti de ce moment-là, la société recherchait du personnel. Son entrevue avec l’assistant de direction avait été rude, mais elle avait vite compris qu’ici, il n’y avait que les meilleurs. Nuclear Fire était une jeune maison d’à peine 4 ans. Elle était connue principalement en Angleterre et en Allemagne là où était le berceau du rock et du métal. Aujourd’hui, elle s’implantait aux USA et comme on lui avait bien précisé, elle verrait beaucoup de stars aller et venir dans les couloirs.
Bien qu’elle avait tout en tête, le fameux règlement strict de la société : il ne fallait pas dévisager les stars, ni leur sauter aux cous ni encore moins les déranger ou leur demander des autographes, tel était le protocole de Nuclear Fire, la jeune hôtesse se mordit la lèvre en voyant l’une de ses idoles face à elle. Elle aurait pu le toucher. Il était si près. Il n’y avait que le comptoir qui le séparait de lui. Elle se reprit bien vite en puissant dans son rôle qu’on lui avait confié.
- Je vais vous annoncer auprès de Mademoiselle Dekkers. Un instant, je vous prie.
Elle décrocha son téléphone et appuya sur la première touche. Une voix au bout du combiné se fit entendre.
- Mademoiselle Dekkers, excusez-moi e vous déranger, une personne demande à être reçue. Il n’a pas de rendez-vous. C’est Monsieur Lighter.
La voix de sa patronne lui donna les informations nécessaires puis elle raccrocha immédiatement. Elle se leva de son haut tabouret, fit le tour du comptoir et se rapprocha du chanteur.
- Monsieur Lighter, Mademoiselle Dekkers va vous recevoir. Veuillez me suivre, s’il vous plait. Son bureau est au bout du couloir.
****
On toqua à ma porte et je fis pivoter mon fauteuil pour me redresser et aller à la rencontrer du chanteur du groupe que l’on m’avait attribué et que j’avais accepté de manager à partir de maintenant. J’étais arrivée aux USA il y avait tout juste deux semaines. Les locaux étaient fin prêts pour recevoir les groupes et les chanteurs que j’aurais en charge, ici ou en Europe. Être manager n’était pas un emploi de tout repos et cela ne se résumait pas à être assise derrière un bureau et à apposer sa signature sur tout un tas de contrat.
Être manager, c’était assister et gérer le suivi et la carrière de mes poulains. Prendre pour eux et avec eux les meilleures options pour de futurs contrats en rapport avec sa carrière, promouvoir les concerts, les apparitions, gérer leur agenda face aux médias avec les différentes interviews. Je devais avoir un œil sur tout en collaboration avec chacun. Je n’étais pas fermée à l’écoute des envies et des propositions de chaque star qui signait sous le label de Nuclear Fire. Au contraire, j’aimais écouter leur désir et obtenir le meilleur pour eux.
La porte de mon bureau s’ouvrit avec une hôtesse écarlate et totalement sous le charme de Billy Lighter. Mes talons aiguilles frappèrent harmonieusement le carrelage et j’avançai vers lui en tailleur-jupe blanc rehaussé d’un chemisier aussi rouge que le sang. Je lui tendis la main pour me présenter.
- C’est un plaisir de vous voir Monsieur Lighter, entrez je vous en prie. Ça sera tout Mademoiselle, merci.
Au grand regret de l’hôtesse, elle se retira et ferma la porte derrière elle.
- J’allais justement vous faire envoyer un courrier pour qu’on puisse discuter de l’avenir de votre groupe et voir quelles sont les différentes options que vous envisagez, vous et les autres membres.
Je lui présentai l’un des fauteuils qui étaient placés devant mon bureau et je me réinstallai dans le mien, croisant mes longues jambes hâlées.
- J’aurais bien aimé que les autres membres soient présents, mais nous ferons un débriefing entre nous, pour le moment. Comme vous le savez, vous êtes dorénavant placés sous le logo de Nuclear Fire et je suis votre nouvelle manager. Nuclear Fire est très connu en Europe et c’est pour cela que j’ai accepté de vous prendre sous mon aile. Je veux agrandir l ‘aura de Nuclear Fire aux USA.
Mon petit topo de fait, il me fallait maintenant en savoir davantage sur le chanteur.
- Monsieur Lighter, ce n’est pas facile de changer de manager, je vous l’accorde, mais je suis là pour vous aider et relancer The Lightening. Nous allons travailler ensemble sur des propositions. Je suis là pour écouter vos projets.
@ Billy Lighter
Billy Lighter
Date d'inscription : 24/09/2013
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Sujet: Re: A New Beginning [PV Madison] Sam 25 Aoû - 20:45
J’y étais… A l’aube d’un nouveau départ… La réceptionniste était derrière le comptoire… Elle me regarda… Hésita… Avant de dire qu’elle allait m’annoncer à Dekkers. J’approuvai de la tête et la laissai téléphoner.
Je n’avais pas de rendez-vous. Je n’avais pas besoin de rendez-vous pour voir mon manager. Ce n’était pas un caprice de star mais je savais que ça pouvait être interprété de la sorte. C’est juste que quand je devais faire quelque chose, il fallait que je le fasse. Or prendre des rendez-vous était néfaste… Qui me dit que je serais prêt au moment du rendez-vous ? Qui me dit que je n’aurais pas l’idée de le reporter indéfiniment. Non… Je préférais y aller quand j’étais prêt.
Et j’étais prêt.
Je regardais la réceptionniste alors qu’elle reposa le combiné du téléphone. Mon manager allait me recevoir. J’approuvai de la tête sans rien dire et je la suivi.
Elle m’emmena vers le bureau. Je ne savais pas du tout à quoi ressemblait Madison Dekkers. Je ne savais rien d’elle… Rien…
Mais quand la porte s’ouvrit sur elle, je pu voir un peu plus à qui j’avais affaire. Madison était grande. Plus grande que moi. Elle avait des cheveux roux. Plus froncés que les miens. Elle dégageait de l’élégance mais aussi, une pointe d’ambition. Elle n’était pas tout à fait comme Maria dans la posture… Mais je savais, d’avance, qu’elle était à des années-lumière du manager qu’était Lenny Knowles. Elle ne sera pas comme lui.
Je le sentais…
Je m’avançai dans la pièce et Madison Dekkers s’approcha de moi. Elle me tendit la main pour me saluer et congédier sa réceptionniste.
-Bonjour….
Ma voix était caverneuse, éraillée, endommagée. Je n’avais pas beaucoup parlé en quelques mois.
Madison Dekkers parla… Elle déclara qu’elle allait m’envoyer un courrier. Elle voulait savoir ce qu’on envisageait de faire moi… Et les autres… The Lightening… Cash et moi. Car c’est à ça que tous résumaient The Lightening. Était-ce vrai ? N’étions-nous que ça ?
Je m’installai dans le fauteuil qu’elle me présenta approuvant de la tête. Ce qu’on envisageait de faire… Le clip… Un album… Les chansons trainaient dans ma tête. Elles étaient imparfaites.
Il me manquait Cash pour les finir.
Je toisai mon manager qui déclara qu’elle aurait voulu qu’on soit tous présent. Cash… Moi… Et les autres… Je fronçai les sourcils. Rassembler tout le monde impliquait un rendez-vous. J’ai déjà parlé de ce que je pensais des rendez-vous.
Elle m’expliqua que ce n’était pas grave ce qui adoucis mon regard. Elle m’expliqua qu’elle était notre nouveau manager chose que je savais déjà. Elle m’expliqua que sa boîte voulait agrandir son aura aux USA. The Lightening allait l’aider à ça, je le savais… Je n’étais pas dupe. Je savais comment le business fonctionnait. Mais ce n’était pas ça qui m’intéressait… Je voulais juste faire le clip… Il fallait qu’il sorte de ma tête ! Je me contentai, donc, d’approuver de la tête signifiant que j’avais très bien compris.
Et elle en vint à ce qui était intéressant. Elle voulait nous aider à relancer The Lightening. The Lightening stagnait encore et toujours. Madison Dekkers était là pour nous aider à relancer. J’approuvai de la tête alors qu’elle ouvrit la conversation sur nos projets. -On a un clip à faire. Celui de la chanson Be Mine. On a les acteurs… Apolline Mclagan et River Moriarty. Je veux que le clip soit fait le plus vite possible. J’ai le scénario. Tout est là.
Je montrai ma tête du doigt avant de reprendre :
-Après ça, j’aimerais entrer en studio. Faire un nouvel album. Pas de tournée. Je ne veux pas de tournée pour le moment.
La dernière avait fini en émeute. Je n’étais pas remonté sur scène depuis.
-Il me faut un garde du corps aussi… J’en ai besoin… Mon ancien garde du corps est toujours affilié à MTI. J’aimerais qu’il redevienne mon garde du corps. Il s’appelle Liam Taylor. Je veux qu’il revienne à mes services.
Sans Liam… Je n’arriverais pas à sortir de chez moi. J’avais tenté plusieurs fois. Sans succès. Hormis aujourd’hui où j’avais réussi.
-Vous pouvez concrétiser tout ça ?
Mes exigences étaient sorties les unes après les autres sans transition. C’était un peu brusque mais je devais savoir si Madison Dekkers était la bonne personne. Si elle acceptait de réaliser ces trois choses… Alors, je savais qu’elle saurait gérer The Lightening.
Je ne m’étais pas embarquée dans cette histoire de reprise de ce groupe à l’aveuglette. D’ailleurs, je ne faisais rien sans avoir toutes les informations à ma disposition. Si j’avais accepté de prendre le management de The Lightening, c’était parce que je croyais en ce groupe, que ses membres avaient le potentiel pour briller encore et toujours plus. J’aurais pu choisir un autre groupe, une autre célébrité. J’avais eu un choix très large pour explorer le coté international et américain de Nuclear Fire. Mais, j’avais choisi ce groupe et j’allais m’employer à ce que The Lightening renaisse de ses cendres et que les flammes de Nuclear Fire brillent sur eux.
Billy Lighter me laissa parler et me présenter, même s’il savait déjà qui j’étais, je préférai mettre à plat les bases de notre rencontre pour bien débuter cette nouvelle alliance. J’étais ainsi et c’était ce qui me caractérisait. Je ne pratiquais pas non plus la langue de bois. Au contraire, j’étais directe dans mes mots et mes idées, que cela plaise ou pas. Cela permettait aussi à tout le monde de ne pas perdre de temps à tergiverser. J’avais horreur de ça.
Puisqu’il était venu dans les locaux de NF tout seul, ce qui était bien dommage, j’allais tout de même profiter de sa présence pour dépoussiérer les projets du groupe et surtout si leur chanteur avait la hargne de recommencer pour se hisser parmi les étoiles et ne plus retomber dans l’obscurité. Je ne supportais pas les mauviettes, ceux qui se plaignaient sans cesse pour tout et n’importe quoi et surtout ceux qui pensaient que leur notoriété était synonyme de passe-droit pour tout.
J’avais repris ma place derrière mon bureau et face à moi, Billy Lighter commença à répondre à ma question sur les futures idées du groupe. J’allais enfin savoir si j’avais devant moi, une énième star qui était incapable de se sortir les doigts du cul et qui piaillait à tout va, ou bien une célébrité qui avait la rage chevillée au corps et une envie dévorante de conquérir à nouveau le monde. La balle était dans son camp.
Sa première idée à mener à terme et qui était bien précise et claire dans sa tête, était le clip de leur chanson Be Mine. Je connaissais les noms des deux acteurs qu’il énonça, mais quelque chose allait peut-être gripper ce beau mécanisme. Pour le moment, je gardais mes réponses pour ne pas le couper dans ses explications. Il désirait ensuite entrer en studio le plus vite possible pour faire un nouvel album, mais sans avoir l’épée de Damoclès d’une prochaine tournée au-dessus de sa tête. J’avais étudié le groupe et leur précédente tournée avait provoqué des émeutes. Je hochai de la tête sans pour l’inviter à poursuivre.
Son dernier point concernait son garde du corps et là, un sourire s’esquissa sur mes lippes gourmandes.
- Bien, Monsieur Lighter, je vais répondre à toutes vos demandes et par ordre. Concernant votre clip Be Mine, nous avons un excellent réalisateur qui fait des clips pour différents groupes de Nuclear Fire depuis ces deux dernières années. C’est Marco Herrion. Je vous le présenterai. Vous pourrez discuter du décor et du lieu pour réaliser votre clip … Ce qui me gêne … C’est que Mademoiselle Apolline Mclagan est sous le label de MTI. Tout dépendra ce que son manager nous laissera ou pas l’autorisation de récupérer Miss Mclagan pour votre clip et quels seront ses obligations.
Il était toujours très délicat de négocier avec une autre maison de disque, mais je ne fermais aucune porte aux négociations.
- Les studios de Nuclear Fire sont à votre disposition. Certains sont déjà pris par mes autres poulains, mais il y a assez de salles pour que vous puissiez enregistrer. Je vous mettrai en collaboration avec un très bon producteur qui fait de vraies petites merveilles lorsqu’il s’agit de mettre en forme tout un album. C’est Franz Ludwig. C’est un Allemand qui m’a suivie jusqu’ici.
Il suffisait qu’il choisisse une salle et elle serait à leur entière disposition jusqu’à la fin de leurs enregistrements.
Quant à sa dernière requête, elle était certainement la plus rapide à mettre en place. Je tapotai doucement un dossier que j’avais soigneusement posé devant moi.
- J’ai déjà là le contrat de Liam Taylor que j’ai longuement étudié. Je lui offre le double de son salaire qu’il perçoit aujourd’hui. S’il est d’accord, il n’aura qu’à venir ici pour signer son nouveau contrat et vous l’aurez avec vous.
Je me penchai vers lui, les deux coudes en appui sur les accoudoirs de mon fauteuil, les mains croisées devant moi.
- Monsieur Lighter, je veux bien accéder à toutes vos demandes, mais je veux en retour du travail, de la collaboration et moins d’excès à tous les niveaux. Je ne suis pas magicienne. Le résultat final et votre succès ne dépend que de vous tous. Moi, je vous donne les bases pour bien repartir. Les médias vont se mêler à votre retour. Mesurez vos propos et ne donnez pas toutes les informations. Il faut garder une part de mystère. C’est ce qui rend les fans impatients d’en découvrir plus.
@ Billy Lighter
Billy Lighter
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Sujet: Re: A New Beginning [PV Madison] Jeu 30 Aoû - 17:53
J’avais dicté à notre nouveau manager tous les projets à venir. Ils étaient simple : une clip, un album et, surtout, je voulais récupérer Liam Taylor. Sans lui… Sans lui, les autres choses me semblaient irréalisables. Il me fallait Liam pour pouvoir sortir de chez moi. Il me fallait Liam pour sortir de l’engrenage dans lequel j’étais pris depuis quelques mois. Il me fallait Liam pour remettre mon humeur au beau fixe et l’empêcher de fluctuer entre deux extrêmes en l’espace de quelques minutes… Des minutes trop courtes pour que je puisse passer de l’autre côté du mur installé dans mon esprit.
Dekkers répondit par ordre. Un ordre simple… Demande par demande. Elle commença par le clip. Elle avait en tête un réalisateur. Elle me donna son nom. Elle allait me le présenter. J’approuvai de la tête. Il me fallait un réalisateur capable de pouvoir mettre en scène ce que j’avais dans la tête de façon précise. Il faudra que je rencontre de Marco Herrion pour me faire une idée de ses capacités.
La seule chose qui la gênait c’était qu’Apolline soit chez MTI. et qu’elle devra négocier avec le manager de Mclagan pour avoir l’autorisation de faire apparaitre la guitariste dans le clip. Je fronçai les sourcils avec un air déterminé.
-Vous arriverez à négocier ça. On m’a dit que vous étiez un très bon manager. Il me faut Apolline. C’est la fille de Be Mine !. Il n’y en a pas d’autres.
Non… Je ne voulais pas entrer à nouveau dans des auditions. Je voulais que le tournage commence au plus vite. Et je voulais Apolline. Elle était la seule qui pouvait tenir tête à River. Gaïana était morte… Il ne pouvait en être autrement.
Pour l’album, on avait à notre disposition les studios de Nuclear Fire. Dekkers avait même pour nous un producteur. Lui aussi, il faudra que je le rencontre.
-D’accord. Je veux bien rencontré cet homme aussi. S’il est bon, il pourra nous aider à mettre en forme notre musique.
Jusqu’ici, tout semblait aller. Mes projets pourraient prendre vie. On pourra, bientôt, tous se rassembler pour créer. Mais il me restait une condition sine qua non à remplir et c’était celle de récupérer Liam. Pour ça, Madison Dekkers avait déjà pris les devants. Elle avait le contrat de Liam sous les yeux. Il ne lui restait à signer s’il acceptait. J’étais rassuré. Pour moi, les choses étaient déjà dans la poche.
-Merci ! Il acceptera. Il n’y a pas meilleur garde du corps que lui.
Je n’en voulais pas un autre ! Je voulais Liam. Ça faisait plusieurs années qu’il était mon garde du corps et je n’acceptais pas en avoir un autre.
Madison avait ses propres conditions elle aussi et elle se pencha un peu plus en avant pour me les dires. Je fronçai les sourcils quand elle demanda moins d’excès à tous les niveaux. C’était vague et ça laissait sous-entendre beaucoup de chose. Quant aux médias, rien que d’entendre parler d’eux me fit frissonner. Madison parla de garder un part de mystère.
Je me crispai un peu devant son regard mais je le soutenais toujours. -Nous ne faisons pas d’excès. Je ne me drogue pas !
Je ne me droguais plus depuis que j’avais atteint la célébrité en 1979. Cash et les autres, ils savaient qu’ils ne pouvaient pas prendre de la drogue devant moi. Je ne savais pas qu’elles étaient les autres excès.
-Je garderais le mystère pour les médias… Mais je ne veux pas trop d’interviews… Le moins possible. Je déteste avoir les médias dans les pattes en plein phase créative. Et je ne veux pas d’interview avec Axel Moriarty. J’accepte les autres mais pas lui.
Je regardais Madison droit dans les yeux.
-Quelles informations est-ce que je peux donner aux médias ? Ils attendent tous les clips… Tous dehors…
Mon regard se porta sur la fenêtre… Un regard angoissé. Ils m’attendent tous… Ils attendent le clip… Je secouai la tête cherchant à faire disparaitre les images que j’avais en tête. Celle de mes fans assoiffé de sang qui réclamaient le clip…