No Good Trying (Septembre 1982) [PV Bailey] [TERMINE]
David McAvoy
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Who Am I? Age: 38 Date de naissance: 25/09/48 Localisation: Beverly Hills Birth place: Los Angeles Je suis: Schizophrène Song: Brain Damage - Pink Floyd
Sujet: No Good Trying (Septembre 1982) [PV Bailey] [TERMINE] Dim 19 Aoû - 20:34
La musique dans ma tête tourbillonnait en y foutant un bordel monstre… je tapais doucement des mains sur mes cuisses à un rythme qui n’en était pas vraiment un… Et je souriais, les yeux dans le vide…
Ça faisait comme une éternité que j’avais quitté cette session de groupe qui s’éternisait au son monocorde de la voix de Jill qui, de toute façon, racontait toujours la même putain d’histoire de tentacules sortant de son placard pour venir la prendre par tous les orifices possibles…
C’en était même plus excitant, à la longue…
Et puis qui avait jamais vu de tentacules, sérieusement… ?
Quand elles se baladaient pas toutes seules dans les couloirs…
On dit une tentacule ou un tentacule ?
Ça doit dépendre du sexe du poulpe à qui ça appartient…
Oh je sais pas, c’est sujet à débat, je pense…
-A toi, David.
J’arrêtai de frapper sur mes cuisses pour tourner lentement la tête vers le Docteur, le regardai pour lui sourire, ce qui chez moi signifiait toujours que j’allais super bien, nickel, que je pouvais leur écrire une putain d’encyclopédie de la main gauche et les yeux bandés avec un stylo sans encre, s’ils voulaient.
Je m’éclaircis la gorge et regardai devant moi… enfin la fille installée en face de moi. Elle était là depuis… un moment, mais pas aussi longtemps que moi. Bailey qu’elle s’appelait… Bailey et ses deux belles balafres encore rouges qui lui faisaient comme des bracelets aux poignets.
-Et ben… Mmm… Cette semaine a été… calme. J’ai fait de la peinture… J’ai fini un puzzle de 5 000 pièces avec des… Non… une plage et un coucher de soleil. C’était pas évident. Beaucoup de dégradés de couleurs…
Je marquai une pause et souris à Bailey.
-Le poulet de mercredi était pas terrible, mais le spaghetti de jeudi a rattrapé le coup. Et…
Quelque chose passa dans le coin de mon œil à toute vitesse et je tournai la tête vivement pour essayer de voir malgré mon cœur qui s’emballa de peur. Mais je ne vis rien, au final… Alors je regardai à nouveau Bailey. Mais j’étais sûr qu’il y avait un truc qui traînait dans le coin.
Juste au-dessus de Bailey, il y avait l’horloge. Encore deux minutes et ça sonnerait la fin de la séance. J’inspirai un grand coup en me concentrant sur les cheveux un peu en bataille de Bailey… Mais ses poignets commencèrent à saigner alors je fermai fort les yeux.
-David ?
Je secouai la tête.
-Ou-Ouais… une seconde.
Je respirai encore puis rouvris les yeux. Les poignets de Bailey ne saignaient plus.
-La… semaine a été cool. Et si je devais dire quelque chose que j’aimerais faire la semaine prochaine, je dirais : jouer du piano.
La sonnerie retentit et je me levai, tout raide, pour sortir de la salle, un peu plus vite que les autres zombies, ne m’autorisant à courir qu’une fois dans le couloir. Je n’allai pas bien loin, cependant, m’engouffrant dans les toilettes réservées aux hommes pour ouvrir le robinet et m’envoyer de l’eau à deux mains sur le visage, essayant d’éviter de croiser mon regard dans le miroir.
@ Billy Lighter
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Sujet: Re: No Good Trying (Septembre 1982) [PV Bailey] [TERMINE] Dim 19 Aoû - 22:39
No Good Trying ft. David McAvoy
Tic … Tac ! … Tic … Tac ! … Tic … Tac !
Mes ongles se cassent en grattant le bois de l’assise de ma chaise.
Tic … Tac ! … Tic … Tac ! … Tic … Tac !
Je m’enfonce une ellipse de bois sous l’ongle du pouce. Je me redresse sur ma chaise porte mon doigt au niveau de mes yeux, tire sur le minuscule bout de bois et l’envoie dans l’infinie en soufflant sur mes autres doigts. La douleur irradie dans mon pouce. Il y a un contraste de température entre mon pouce chaud et mes autres doigts glacés.
Le docteur toussote pour me ramener à l’ordre.
Elle disait quoi, déjà Jill ?
Ah ouais ! Les tentacules ! Moi chaque fois, son histoire elle me fait rigoler. Elle n’a rien de bien spécial cette histoire là ! Moi un soir je me suis fait trois mecs en même temps et croyez moi, autant de tentacules qu’elle en aura jamais eu en elle en même temps !
Je roule des yeux.
Je m’ennuis !
Y’a un moment que je n’ai plus entendu les voix dans ma tête, ce qui ne m’empêche pas d’avoir une conversation hautement intéressante avec moi-même sur la nouvelles coupes de cheveux du Docteur Martin. Il essai de cacher sa calvitie !
C’est laid !
- C’est vraiment très laid !
Je l’ai dit ou je l’ai pensé ? Merde ! Je l’ai dit ! Il me regarde, et l’autre, David me regarde aussi. Il a une tête de déjà vu. Ou j’imagine le connaître. Je sais pas. Je sais plus. Je suis prise d’un frisson incontrôlable quand il prend parole a son tour. Il y a quelque chose dans sa voix, une intonation je crois, qui me rappel les voix dans ma tête.
De la peinture, des puzzles.
Moi j’ai lu et j’ai fait des dessins.
Il y avait du poulet au menu cette semaine ? Je m’en souviens pas !
Son regard dévia et je le suivis du miens. Il a de ces tics nerveux. Et ça fait s’agiter les plus dingos du groupe. Le docteur tente de nous garder tous attentif en ramenant David à l’ordre qui prend bien tout son temps.
Est-ce qu’il me fixe ?
‘’ Arrête de me fixer ! Ne me regarde pas comme ça ! ‘’
Il me fascine autant qu’il m’effraie.
Et je sursaute quand la cloche sonne. Comme la fin des cours. La fin d’un autre supplice thérapeutique. Je ne compte plus les heures que j’i passé assise ici. Je sortirai peut-être bientôt. Peut-être pas.
Il parait que je nie encore beaucoup de choses.
Je ne nie pas.
Je ne sais pas de quoi ils parlent !
Je me lève, je gambade. Je sors de la salle et m’enfonce dans le corridor et vois David s’engouffrer dans la salle de bain des hommes.
Sourire aux lèvres, je vais m’adosser au mur juste à côté de la porte et, quand il sort, je ne trouve rien de mieux a faire que de m’exclamer :
- BOO!
Et je me trouve très drôle !
@ Billy Lighter
David McAvoy
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Sujet: Re: No Good Trying (Septembre 1982) [PV Bailey] [TERMINE] Lun 20 Aoû - 11:57
No Good Trying ft. Bailey Raphaël
Bailey Bailey Bailey…
Je sais pas si je t’ai déjà vu quelque part ou si c’est moi qui t’inclus dans mes souvenirs en les remodelant… Je peux faire ça. Ajouter des trucs dans mes souvenirs.
Et en retirer aussi… j’en retirais pas mal, des trucs dans le film de mes souvenirs.
C’était ce que le docteur disait.
De temps en temps, il fallait bien faire de la place, que je lui avais dit…
Mais Bailey disparut tout aussi vite de mes préoccupations quand la cloche sonna la fin de la séance, un peu comme le poulet pas terrible de mercredi.
Il me fallait moins de bruit… Parce que tout le monde autour parlait toujours en même temps, quand le docteur n’était pas là pour dire à qui c’était le tour.
Dans les toilettes, je trouvai un bref refuge, évitant mon propre regard…
Les caléidoscopes me donnaient la nausée. J’aimais pas ça.
Je préférais regarder les gouttes d’eau qui tombaient de mon menton dans le lavabo blanc avec un « plic ! plic ! plic ! » rapide d’abord, puis de plus en plus lent. Je respirais doucement.
Mon problème, c’était pas que j’étais fou. Ça, c’était ce que les autres croyaient.
Mon problème, c’était que les autres avaient pas une perception aussi fine que la mienne.
Puis les monstres m’en voulaient à moi, pas à eux.
Je passai une main à plat sur mon visage, fermant les yeux jusqu’à être complètement détourné du miroir pour sortir. J’ouvris la porte.
-BOO !
Je me sentis vaciller sur mes pieds comme si le sol venait de se craqueler sous moi, perdis l’équilibre brièvement et me rattrapai au chambranle de la porte des chiottes, le cœur battant à tout rompre, le visage appuyé contre…
-Putain !
Ce n’était que Bailey mais ça aurait pu être n’importe quoi d’autre !
-Tu es folle ou quoi ?!
Ah ! C’était drôle ça, David !
Non. Le pire, c’est qu’il se croit drôle !
Non. Ce n’était pas une blague. Elle m’avait foutu la trouille !
Un œil caché par le chambranle contre lequel j’avais appuyé ma tête, mon deuxième œil bleu se braqua sur Bailey qui rigolait.
-C’est pas drôle !
Je me redressai, enfonçai mes mains profondément dans les poches de mon survêtement et fronçai les sourcils.
-Arrête de me fixer ! Ne me regarde pas comme ça !
Et j’entrepris de reprendre ma progression dans le couloir, la tête un peu rentrée entre mes épaules et les mains toujours dans les poches…
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Sujet: Re: No Good Trying (Septembre 1982) [PV Bailey] [TERMINE] Mar 21 Aoû - 20:19
No Good Trying ft. David McAvoy
David réagit au quart de tour quand je le surprends. Il s’accroche au cadre de la porte, son visage venant s’appuyer contre l’air complètement terrorisé. On dirait un enfant qui vient de voir sortir un clown d’une boîte à surprise.
- Ouais, j’suis folle ! Comme toi et l’ensemble des gens qui sont enfermés ici.
Je prends une moue faussement coupable alors qu’il continue de me dire que ce n’était pas drôle et qu’il m’ordonne de cesser de le fixer. Il se redresse et s’en va, les mains dans les poches et moi, je continue mon chemin en ricanant, fière de mon coup. Au bout du couloir, je croise Larry, le concierge qui me fait signe de le suivre. En jetant un coup d’œil par-dessus mon épaule, question d’être certaine que personne nous vois, j’entre à sa suite dans son placard, là où il range son bazar. Il ne lui fait pas plus qu’une demi-minute pour être en moi après m’avoir fait pencher vers l’avant. Je me retiens tant bien que mal contre une étagère sur laquelle des bidons de dissolvant et nettoyant industriel en tout genre son rangé Le petit symbole de la tête de mort me semble plus sympathique que Larry ne l’aura jamais été. Si je le laisse m’enfoncer sa queue entre les cuisses, c’est uniquement parce qu’il me donnera un peu de coke en échange.
Il hennit, carrément, ça en est effrayant !
Aujourd’hui, il me fait mal. Son sexe me donne l’impression d’une râpe et ses doigts potelés s’enfoncent dans mes hanches.
- Dépêche-toi !
Il n’en fini plus de finir. Il met une éternité pour se répandre et me libérer de son emprise. En vitesse, je remonte mon pantalon, me retourne et tends la main dans laquelle il place sa partie du marché. Larry tente de m’embrasser en m’empoignant par les cheveux mais je tourne la tête au bon moment et ses lèvres minces et sèches aboutissent contre mon oreille.
- P’tite garce ! Tu la trouveras ailleurs, ta dope !/
M’en fou, je sors bientôt !
Je dois patienter tout le reste de la journée avant de pouvoir consommer le contenu de mon petit sachet. Quand tout est redevenu calme, que les plus agités sont attachés à leurs lits, comme ce fut longtemps mon cas et quand le gardien de jour fait sa dernière ronde avant de laisser sa place à celui de nuit.
Je peux enfin sortir le sachet de coke de sa cachette. La surveillance est quand même assez étroite. Il arrive, rarement mais en cas de suspicion que nous subissions des fouilles. Pas comme en prison mais assez pour revirer nos poches et demander de relever un chandail ou baisser un pantalon. Alors, mon précieux petit sachet, je l’ai insérée là où théoriquement, ils n’ont pas le droit d’aller vérifier. Si je me fais surprendre à le récupérer, j’aurais l’air de rien de plus qu’une pauvre fille qui se masturbe dans son lit.
Je baisse mon pantalon, relève les genoux, glisse ma main entre mes cuisses au moment où des pas de course dans le corridor se font entendre.
De l’action ? Ici ? Tard le soir ?
Je roule sur le côté, me laisse tomber en bas de mon lit qui grince, remonte mon pantalon et m’approche de ma porte et regarde par le carré de vitre. Je ne sais pas qui court après qui mais ça semble pas être pour le plaisir. Le plus délicatement possible, je tourne ma poignée de porte et l’ouvre lentement. On ne m’enferme plus comme avant, je ne représente plus un danger pour les autres ou pour moi-même qu’ils disent. Je l’ai toujours su, ça !
Sans réfléchir, le longe le mur jusqu’au bout du corridor, je traverse l’aile des femmes puis tourne à gauche après le poste de réception après avoir attendu que Gloria, la garde de nuit se lève pour aller se chercher un café au percolateur de la salle des employé puis je continu vers l’aile des hommes. Il n’y a personne ? Ils nous font croire qu’un gardien est posté à chaque porte pour qu’on ne soit pas tenté de sortir, comme si nous étions des tueurs en série alors qu’en vérité, ils sont 4 sur l’étage ?
De porte en porte, en me hissant sur la pointe des pieds, je regarde au travers les minuscules carreaux de fenêtre pour voir qui s’y cache. J’ai envie de dormir avec un homme. Me sentir minuscule entre des bras virils.
Penser à lui… même si ce n’est pas lui.
J’entre dans une chambre, sans vraiment la choisir.
- Tu dors ?
A l’occupant, allongé sur le lit, les bras croisé derrière la tête, je murmure de nouveau ma question jusqu’à voir ses yeux se tourner vers moi. David ne laisse rien transparaître de ce qu’il pense de mon entrée ici. Ce mec me trouble autant qu'il me fascine.
- J’ai de la coke, t’en veux ?
@ Billy Lighter
David McAvoy
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Sujet: Re: No Good Trying (Septembre 1982) [PV Bailey] [TERMINE] Mer 22 Aoû - 18:36
No Good Trying ft. Bailey Raphaël
-Je suis pas fou. Je suis juste différent !
C’est vous qui êtes aveugles.
Fermés.
Protégés.
Ouais ! David ! Torpille-la à mort ! Tu peux le faire ! Tu peux le faire ! Tu peux le faire !
On ne veut pas !
Si.
Non ! Non ! Elle va te coller au basques sinon !
Tire-toi.
-Tire-toi.
Mais ce fut moi qui m’enfuis, mes mains dans mes poches, ma tête entre mes épaules. Encore un peu et j’allais faire la tortue. Entre les poulpes et les tortues, on resterait dans le thème comme ça.
Bailey pensait comme Timmy… Timmy m’avait dit qu’on allait voir un médecin et j’étais allé avec lui sans broncher parce que je n’étais pas fou et que le psy allait le lui dire. Qu’il allait lui dire que je n’avais pas de visions mais que j’étais capable de percevoir des choses au-delà de ce que les gens pouvaient voir.
Je n’étais pas fou, j’étais juste un tout petit peu plus sensible que la moyenne.
Alors j’étais entré ici avec Timmy… Puis Timmy était ressorti.
Pas moi.
Je traçai mon chemin jusqu’à la salle commune, là où il avait les tables de jeu, la télé… Une psychomotricienne essayait désespérément de faire lever les bras en l’air à la vieille Magdalena qui avait plutôt envie de tirer la langue à la place… Quelques-uns regardaient Wheel Of Fortune, d’autres faisaient des dessins, des puzzles…
Moi, j’allai m’affaler dans un fauteuil à côté de Frank pour regarder Gus et son merveilleux état catatonique, les yeux dans le vide, un filet de bave lui pendant de la bouche et s’allongeant, s’allongeant, s’allongeant, s’allongeant doucement d’une façon odieusement hypnotique.
Sans regarder Frank, je présentai ma main à plat devant ce dernier.
-Deux jetons que le filet de bave casse pas avant de toucher le sol.
Frank topa dans ma main.
Les jetons, c’était pour la machine à soda. On avait pas le droit de toucher à de l’argent, même si c’était le nôtre.
Et j’avais un paquet de biftons, dans une banque en ville.
Frank et moi, tout à notre pari, on riva nos quatre yeux sur Gus et sa bave en face de nous, tellement concentrés dans la même direction que nos tempes finirent pas se toucher.
Et le filet s’allongeait, s’allongeait, s’allongeait lentement. Et aucun de nous n’osait cligner des yeux.
-Comment ça va, David ?
Rebecca l’infirmière et son chariot de bonbons… J’avais reconnu sa voix, mais je ne pouvais pas lâcher des yeux la glaire de Gus parce que sinon, j’allais rater le moment où elle allait toucher terre sans que son filet de bave ne casse. Mais je répondis quand même à Rebecca :
-Ça va. Je n’aime pas le lundi.
Elle me tendit un tout petit pot blanc avec mes médicaments dedans et je le pris sans la regarder, toujours concentré sur Gus.
-Mais… nous sommes vendredi, aujourd’hui.
Je haussai les épaules et gobai mes médocs.
-Ça ne change rien au fait que je n’aime pas le lundi.
Elle se figea une seconde. Ça leur fait toujours ça, quand on leur donnait l’impression que c’était eux qui déconnaient plein tube en leur sortant quelque chose de platement et désespérément logique.
Le filet de bave cassa. La glaire s’écrase comme une flatte au sol. Je me raidis avant de me détendre avec une moue boudeuse. Frank tendit sa main. Je fouillai dans ma poche et lui donnai deux jetons pour la machine à soda.
Bien joué, David !
On dirait Howard !
Beuh…
Le reste de la journée sa passa dans un brouillard psychédélique assez agréable dans lequel je somnolai jusqu’au souper.
Chicken nuggets.
Quant à la soirée, elle se passa entre Headhunters avec Hank North et Father Murphy. Ernesto râla pour la énième fois en disant que c’était de la merde et qu’il voulait regarder Keeping Our Lands… Mais on ne pouvait pas regarder Keeping Our Lands.
Ce fut à partir de ce moment-là que mon brouillard commença à se dissiper et que j’essayais désespérément qu’il reste bien là.
Parce que la nuit arrivait.
Peine perdue.
Couvre-feu.
Allongé dans mon lit, mes mains derrière ma tête, je regardais le plafond. Tout était à recommencer, chaque nuit, il fallait que je fasse mon lit.
Pas celui dans lequel j’étais couché. Mon autre lit. Celui dans lequel je serais en sécurité.
Il était une fois…
Le plafond blanc disait…
Il était une fois…
Il était une fois… Tout ce que je voulais.
Tu peux le faire, David !
Je suis Dieu.
Je fermai les yeux quand le « clac ! » signala la fermeture des lumières, sauf le petit rayon qui passait au travers de la petite vitre carrée de la porte de ma chambre.
Il était une fois…
-White Room.
…le plafond s’approfondit pour former une nouvelle pièce toute blanche…
Des petits yeux…
…mais pas d’un blanc sale comme le reste de murs de l’hôpital…
Des petits yeux brillants…
…d’un blanc lumineux qui devenait bleuté quand je décidais que la lumière n’existait pas…
Derrière la porte !
…il y avait un lit, une petite table, un panier plein de beaux fruits…
La putain de vraie porte, David !
Je regardai Bailey sans la voir, avec mes grands yeux bleus, faisant juste pivoter ma tête sur mes mains jointes à l’arrière de mon crâne.
-Tu dors ?
On est fermé !
Il n’y a plus personne !
-J’ai de la coke, t’en veux ?
Tire-toi.
Je retirai mon pied de la White Room, fermai tout, verrouillai mon sanctuaire, et une fois dos à la porte qui y menait, me projetai à nouveau en moi-même, sursautant sur mon lit brutalement avant de me redresser en position assise dans mon superbe, et tellement sexy, pyjama bleu à l’effigie du Hollywood Mental Health Center.
-Bailey !
Je regardai la jeune femme, puis derrière elle, la porte de la chambre… Je ne l’avais pas… vue entrer. Pour moi, il n’y avait personne et dans le plan d’après, elle était là.
Je parlai tout bas parce que les surveillants allaient rappliquer, sinon…
-Qu’est-ce que tu fais là ?!
Elle n’est pas censée être là !
C’est l’aile des hommes…
Tu es une femme, David ?
Non.
Je fronçai les sourcils en la regardant…
-Tu as dit… coke ?
OUAIS ! FAIS PETER LA COKE !
On lui donnera tout ce qu’elle voudra.
Non.
Je secouai la tête…
-Ils disent que c’est pas bon pour… ce que j’ai… La coke. Ce… qu’ils croient que j’ai… Les docteurs et tout…
Je penchai la tête, la regardant toujours, faisant un « o » silencieux avec ma bouche avant de me pencher un peu plus vers elle, la scrutant… la scannant.
-Est-ce que tu es… est-ce que tu es l’une d’entre eux ? Je veux dire… Est-ce que tu es… Réelle ? Ou pas ? Les autres te voient aussi, non ?
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Sujet: Re: No Good Trying (Septembre 1982) [PV Bailey] [TERMINE] Ven 24 Aoû - 20:16
No Good Trying ft. David McAvoy
La facilité avec laquelle je me faufile au travers des corridors du Hollywood Mental Health Center est à la fois déconcertante et complètement excitante. Je me sens un peu comme dans la Twilight Zone. Personne n’est là pour m’arrêter alors que je traverse le centre d’une aile à l’autre jusqu’à entrer dans celle des hommes, plongée elle aussi dans la noirceur du couvre feu.
Je passe de porte en porte en jetant un coup d’œil furtif au travers des vasistas, cherchant en sachant très bien que je ne le trouverai jamais, puisqu’il n’est pas ici. J’ai besoin de trouver du réconfort, me faire oublier Larry et ses mains grasses dont je peux encore sentir les griffes sur mes hanches.
Je jette mon dévolu sur la première chambre dont je teste la poignée et qui s’ouvre. Je n’ai vraiment pas besoin de plus d’arguments pour m’y engouffrer. C’est quand même comme un putain de gain à la loterie des cinglés que de constater que je me suis retrouvé dans la chambre de David.
Lentement, je m’approche avec toute l’excitation du moment qui papillonne dans mon ventre. M’est d’avis que nous pourrions nous offrir un putain de délire à nous deux en partageant ma coke.
David est surprit de me voir.
- Ouais, j’ai dit coke. T’en veux ou pas ?
Je m’installe en tailleur sur son lit alors qu’il se penche un peu vers moi comme s’il m’analysait comme pour savoir si je pouvais représenter un potentiel danger.
Pour lui ?
Non.
Je n’ai jamais été un danger pour les autres.
C’est pour moi que je suis dangereuse.
- Ce qui est mauvais selon eux ne l’est pas forcément selon nous. Faut juste pas que tu écoutes toutes les conneries qu’ils mettent dans ta tête.
Faut savoir se faire une carapace et laisser glisser leurs paroles sur nous sans qu’elles nous atteignent et nous fassent pourrir de l’intérieur. Quand nous y parvenons, le reste est plus facile. J’ai mis du temps à le comprendre et à le mettre en pratique mais quand je l’ai fait, j’ai commencé à naviguer au travers de leur système de merdre et à bouger dans leur codes d’évaluation jusqu’à me hisser en haut de la liste, vers la sortie.
- Je suis réelle.
Je prends sa main, au risque de me la prendre sur la gueule. C’est qu’il n’est pas très sociable, le beau David et qu’il a toujours conservé une espèce de distance, comme une bulle autour de lui. C’est du m oins comme ça que je l’ai toujours imaginé. Je place sa main sur mon épaule, puis je la fait glisser le long de mon bras et l’abandonne sur ma cuisse.
- Moi aussi, tu sais, je ne sais pas toujours ce qui est réel ou pas. Je préfère me fier à ce que je peux toucher.
C’est logique.
Si je peux toucher, c’est réel.
Si ça s’évapore sous mes doigts, ça ne l’est pas.
Et puis les voix dans ma tête ne hurlent plus. Sauf celle qui demeure, l’écho de la mienne. Il parait que celle là, on l’a tous. Donc je dois comprendre quoi ? Qu’on est tous un peu cinglé, au final ? Ouais, ça c’est aussi logique.
Y’en a des plus mal que moi qui sont encore en liberté ! Ils dirigent même notre beau pays !
- T’es pas obligé d’en prendre.
Sauf que moi j’en veux et tout de suite.
D’un mouvement de balancier, je me relève sur mes genoux et baisse mon pantalon et ma culotte puis extrait le sachet de drogue d’entre mes cuisses en y insérant mon majeur et mon index. Et une fois mon précieux gain extirper de sa cachette, je le brandis, victorieuse devant les yeux de David.
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Sujet: Re: No Good Trying (Septembre 1982) [PV Bailey] [TERMINE] Sam 25 Aoû - 17:54
No Good Trying ft. Bailey Raphaël
Bailey était là. Je ne savais pas comment elle était entrée parce que j’étais dans la White Room à ce moment-là. Je ne savais pas si elle pouvait faire comme les… choses qu’il y avait après moi et apparaître brusquement quand je tournais la tête ou si elle avait juste ouvert la porte.
C’était possible.
On ne fermait pas toujours ma porte. Seulement dans les périodes où j’essayais de fuir les monstres qui se tapissaient dans les coins les plus sombres de la chambre et que je ne pouvais voir que leurs yeux brillants…
Ou quand il y avait le feu.
Et que je courais dans les couloirs comme un dératé.
J’avais failli mourir plusieurs fois, déjà.
Peut-être que je devrais me laisser brûler, hein ouais ?
Non, David…
BAILEY A DE LA COKE !
Elle s’installa sur mon lit et je repliai mes jambes contre moi. J’étais toujours pas sûr si elle était réelle ou pas. Alors j’étais pas sûr de pouvoir prendre sa coke, même si j’en avais vraiment envie.
J’en avais besoin.
Mais ce n’était pas bon pour ce que j’avais.
Ouais mais... t’as rien, David.
Et écoute pas toutes les conneries qu’on te met dans la tête !
Alors autant lui demander, si elle était réelle. Ce que j’avais fait en la regardant de haut en bas. Si c’était juste le monstre qui avait changé de visage ? Parce que lui aussi adorait s’installer en tailleur sur mon lit et me ricaner à la gueule pendant que je hurlais et que personne ne m’entendait.
Ou ne voulait m’entendre.
Ou se disait que c’était tout à fait normal que j’hurle comme un damné vu que j’étais cinglé !
Sûr ! J’adorais hurler à m’en déchirer les cordes vocales… Je faisais ça pour le fun.
Non, mais c’est pas vrai ça…
-Je suis réelle.
Je fis la moue, sceptique, la scrutant toujours. Ce n’était jamais facile à dire. Et d’ailleurs, « réel » n’était pas le bon terme. Tout était réel.
Je n’ai pas de visions.
Ce que je voulais savoir, c’était si elle était une arnaque ou non.
Je me raidis quand elle prit ma main et la posa sur son épaule toute chaude au travers de son pyjama. Puis elle la fit glisser sur son bras bien que j’étais un peu réticent, que je contrais un peu le mouvement. J’étais toujours sceptique.
Ouais, je peux la toucher, et alors ?
Je peux aussi sentir l’odeur des monstres.
Je peux les sentir quand ils m’attrapent les chevilles ou les poignets en pleine nuit.
Donc…
Donc Bailey disait que ce qu’elle pouvait toucher était réel.
-Donc. Je suis pas fou.
Parce qu’ils peuvent me toucher.
Je déteste ça.
Mais tu détestes pas toucher Baley, hein, David ?
Pas vrai !
Pourquoi tu laisses ta main sur sa cuisse, alors ?
Je retirai ma main en me rendant compte que je la laissait traîner n’importe où et Bailey dit que j’étais pas obligé d’en prendre.
-Prendre… Quoi ?
LA COKE ! LA COOOOOOKE, DAVID !
-Oh… Ouais. La coke.
Je… ne compris pas trop ce qui se passa ensuite. Pas dans l’immédiat en tout cas. J’eus un petit doute quant à savoir, au final, si elle parlait de prendre de la coke…
Prends-la… prends-la !
…ou la prendre elle…
Prends les deux, alors.
…parce qu’elle baissa son pantalon de pyjama et aussi ce qu’il y avait en dessous et je… ne pouvais pas m’empêcher de regarder…
Avant de tendre une main vers elle comme pour lui intimer d’arrêter tout de suite ce qu’elle faisait.
-Wow hey… Tu… non… Bailey…
Elle avait… mis ses doigts en elle et… je sais pas… par décence ou tabou ou… enfin bref, je plaquai une main sur mes yeux en sentant malgré moi une tension dans mon bas-ventre.
-Putain… !
Oooh mais comme c’est interdit ça !
Ouais mais c’est vachement excitant aussi !
J’écartai deux doigts, laissant un de mes yeux libre de voir ce que Bailey faisait. Mais en fait, elle fit apparaître…
LA COKE !
Je frottai mon visage à deux mains, constatant que je transpirais sans savoir si c’était à l’idée de prendre de la coke.
Ou de prendre Bailey.
Puis, je me mis à rire. Pas un rire de fou, juste un rire normal. Le rire du gars qui est un peu excité, un peu stressé et qui a aussi un peu peur de se faire prendre. Mais qui adore ça tout en même temps.
-Magique !
Je tendis la main vers la sainte cocaïne. Je me mordais la lèvre.
Non !
Ça va les attirer.
Si !
On fera ce qu’elle voudra. Ce que tu voudras.
NON !
Mes yeux bleus se rivèrent sur Bailey et j’attrapai ma main avec l’autre, la ramenant vers moi.
-Non… je… je vais juste te regarder… Faire…
Je passai ma langue sur mes lèvres. Jamais je résisterais en la regardant faire.
J’éclaircis ma gorge et lui parlai tout bas.
-Ta culotte est toujours baissée… Juste… pour info…
J’ai envie de la toucher encore.
Faut vérifier qu’elle est toujours réelle.
C’est… n’importe quoi…
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Sujet: Re: No Good Trying (Septembre 1982) [PV Bailey] [TERMINE] Dim 26 Aoû - 21:56
No Good Trying ft. David McAvoy
J’ai extirpé le sachet de coke de sa cachette de fortune et le brandis devant les yeux de David qui après s’être momentanément caché les yeux d’une main, se frotte maintenant le visage comme s’il ne savait plus où se mettre ou quoi penser. Pauvre petit, il a l’air d’un daim effrayé par la vilaine fille que je suis. Et ça m’amuse de le torturer de la sorte, de voir qu’il mène un putain de combat interne entre ses différentes facette. Il veut la coke, mais il a peur. Il est tenté, mais il résiste.
J’hausse des épaules. Il veut que me regarder.
Me regarder faire.
Faire quoi ?
Davis me fait remarquer que ma culotte est toujours baissée. Effectivement, je me tiens encore debout sur mes genoux, mon pantalon de pyjama et ma culotte à mi cuisses.
- Je sais… Ça te fait quoi, David ?
C’est pour moi un jeu qu’il vient de lancer. On peut sortir une fille de la rue mais au fond, elle restera toujours qu’une pute. Tenant le sachet de coke entre mes doigts, je remonte le haut de mon pyjama qui n’est rien de plus qu’un t-shirt blanc sur lequel ils ont imprimés le nom de l’établissement, des fois que nous oublierions où nous sommes. Je m’en débarrasse, le laisse tomber sur le lit puis me penche pour m’allonger sur le lit, aussi étroit soit-il et fait la même chose avec mon pantalon et ma culotte.
- Tu as dit que tu voulais me regarder faire, non ?
Je fais tourner le sachet entre mes doigts puis je l’ouvre et en verse un peu sur ma main. La poudre me donne l’impression qu’elle brille dans l’obscurité de la pièce. Je m’en passe la langue sur les lèvres avant de lentement approcher ma main de mon nez puis d’en sniffer la ligne que j’y avais formée. Larry ne s’est pas forcé sur la quantité mais j’ai quand même de quoi me faire un beau petit party avec David s’il est partant.
- Ça fait du bien ça !
Je fais bouger ma tête et mes pieds, comme si venait avec cette ligne de coke, une musique entraînante. C’est bon de sentir l’effet instantané raviver mes sens, comme si je m’étais fanée et qu’on venait de me placer au soleil. Concrètement, ce que je ressens pourrait ressembler à des milliers de petites bulles qui viennent éclater au travers mon corps en parcourant mes veines. Un peu comme une gorgée de boisson gazeuse qui remonte par les narines. Ça pétille de partout jusqu’à venir éclater dans mon cerveau, me donnant un coup de fouet.
- Est-ce que tu me trouve belle, David ?
Je tourne le regard vers lui. Ma question n’a rien d’innocente. Je sais que je suis belle. Pas plus qu’une autre. Pas moins non plus mais je sais que je ne suis pas dégueulasse à regarder j’ai juste envie qu’il me le dise. Et aussi, j’ai envie de jouer.
Le sachet de coke refermé et de nouveau coincé entre mes doigts comme un bien précieux que je garde jalousement, je passe mes mains sur mes seins, les bombant en les prenant en coupe puis en les ramenant l’un contre l’autre. Et puis ensuite, je joue avec mes tétons en les pinçant un peu, tirant dessus.
- Ils sont si doux…
L’excitation de ce jeu de séduction, loin d’être subtile, me gagne rapidement. Aussi rapidement que ma main qui ne tient pas le sachet glisse de ma poitrine jusque sur mon montre pour y trainer un moment, traçant des lignes imaginaires autour de mon nombril. Puis entre mes cuisses.
- Ça te manque, le sexe ?
Parce que moi, j’y pense tout le temps.
Et je ferme les yeux.
Quand je me masturbe, dans mon lit, je l’imagine. Pas David, mais l’autre. Il vient me rejoindre dans ma chambre. Parfois, il me fait l’amour alors que je suis attachée sur mon lit. Comme au début. Mais d’autre fois, il se montre tendre. Il n’est pas brutal comme il l’a été. Il est doux et il me dit des choses tout aussi douces.
J’y pense… j’y rêve.
Même en ce moment, je le sens lécher mes lèvres intimes délicatement, il provoque des chatouillements qui se répercutent partout dans mon bas ventre.
Mais j’ouvre les yeux.
Et ce sont mes doigts qui glissent entre mes jambes.
- Tu as envie de moi, David ?
Et encore, je brandis le sachet de coke devant ses yeux avant d’en étaler une petite quantité sur mon pubis.
- Ou bien tu as envie de ça ?
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Sujet: Re: No Good Trying (Septembre 1982) [PV Bailey] [TERMINE] Lun 27 Aoû - 16:17
No Good Trying ft. Bailey Raphaël
Elle… Bailey... avait toujours sa culotte baissée alors… Au cas où ce ne serait pas voulu, je m’étais quand même penché un peu vers elle pour le lui signaler, sur le ton de la confidence. Parce que parfois, Jill oubliait aussi de remonter son pantalon après être allée aux chiottes et là c’était un peu gênant…
Surtout pour marcher en fait.
David…
-Quoi ?
J’avais regardé vers un coin de ma chambre et quand j’avais vu deux points brillants, comme des yeux, j’avais vite retourné mon regard sur Bailey pour ne plus les voir.
Bailey avait posé une question, non ?
C’était quoi encore ?
-Ça te fait quoi, David ?
Ça ressemblait au genre de question que les psys posaient aussi.
Ça te fait quoi David ?
Ben j’hésite entre rire et pleurer.
Ou entre fuir et lui sauter dessus.
Prend-la ! Prend-la !
Mais QUI ? Putain !
Bailey ! LA COKE !!
-Heu… Ça me…
Ça m’excite à mort !
Je pinçai mes lèvres et ne répondis pas plus avant. Mon regard cherchait parfois après les yeux dans les coins sombres de la chambre… Un rire retentit et un index rachitique se pointa sur moi je suivis du regard la direction pointée qui me dirigea vers la bosse dans mon pantalon de pyjama au niveau de mon entrejambe.
Et quand mon regard se porta à nouveau sur Bailey, elle était toute nue sur mon lit trop étroit.
Je hochai la tête quand elle dit que j’avais dit que je voulais la regarder faire. Ouais…
-Je parlais de… prendre de la coke… On parlait bien de prendre de la coke ?
J’étais plus trop sûr.
Je passai ma langue sur mes lèvres quand Bailey ouvrit le sachet pour mettre un peu de coke sur sa main. Je ne me rendais même pas compte que le moindre de mes muscles était tendu… Bailey aspira la coke par son nez et la poudre disparu.
Prends-en ! Prend-la !
La tête de Bailey se mit à bouger, avec ses pieds en rythme et je pouvais entendre la musique dans sa tête :
Alors je bougeai ma tête au rythme de la musique avec Bailey en rigolant doucement.
Jusqu’à ce qu’elle me pose encore une question qui me fit arrêter de faire danser ma tête.
Est-ce que je la trouvais belle ?
-Bien sûr.
Surtout complètement à poil dans mon lit…
Je passai encore ma langue sur mes lèvres. Surtout que Bailey se mit à… jouer avec sa poitrine.
Non, c’est avec toi qu’elle joue, David !
Elle va te bouffer tout cru que t’aura rien vu !
Miam miam.
Ma bouche s’entrouvrit, mon regard faisait seins-coke-seins-coke-seins-coke sans trop savoir ce que mes mains avaient le plus envie de toucher.
Je déglutis et mordis ma lèvre quand Bailey demanda si le sexe me manquait.
UN PEU OUAIS !
J’étais une rockstar y a pas longtemps, qu’est-ce que tu crois.
-Ouais…
Pas un moine !
Maintenant, j’étais un moine.
Non, t’es juste cinglé, David. Dieu sauve les moines mais pas les cinglés.
LA COKE aussi me manque.
Oh-oh…
Bailey avait glissé ses doigts entre ses cuisses, juste là devant mes yeux. Mais c’était interdit de… faire ce que j’avais envie de faire.
Tu as envie de moi, David ?
Dit le monstre dans le coin de la chambre…
-Tu as envie de moi, David ?
Mon regard rivé sur Bailey, je hochai la tête. Positivement, la tête…
Lâche prise…
Laisse aller…
Bailey mit un peu de coke juste sur son sexe.
-Prends-les !
Je bondis d’un coup, mon nez allant se perdre juste là où elle avait déposé la coke et j’inspirai fort pendant qu’un rire étrange, énorme et effrayant retentissait dans la chambre.
J’ai gagné !!
Ils avaient gagné.
Je gémis en inspirant la coke. Quelque chose explosa dans ma tête et les yeux grands ouverts, mes deux mains passées sous les fesses de Bailey, je me mis à la dévorer à pleine bouche, tous mes muscles tendus. Ma langue trouva son chemin entre ses lèvres intimes, mes dents les mordillèrent et quand j’eus trop chaud, je me redressai pour enlever le haut de mon pyjama avant de replonger vers elle. J’embrassai sa bouche avant de plonger mes yeux bleus dans ses yeux sombres.
-Encore !
Le monstre n’était plus dans le coin de la chambre.
J’étais le monstre.
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Sujet: Re: No Good Trying (Septembre 1982) [PV Bailey] [TERMINE] Mar 28 Aoû - 17:26
No Good Trying ft. David McAvoy
C’est plus qu’un simple jeu de séduction auquel je gagne toujours de toute façon. C’est viscéral, j’ai besoin qu’on m’aime et pas que mon corps et qu’on me prenne, qu’on me fasse du bien. J’arrivais parfois à me faire croire, dans la rue, que le mec qui arrêtait sa voiture pour me parler me trouvait jolie et me voulait moi et non que mon cul. Le truc c’est qu’une fois terminé et qu’ils me filent leur pognon en remballant la marchandise, ça me tue un petit peu plus à chaque fois.
Alors je recommence.
Parce que pour moi, c’est normal.
C’est facile.
Ce soir, j’ai vu ma chance de pouvoir retrouver ma zone de confort, de m’évader et me bercer d’illusions. Et ma chance c’est vu bonifiée quand c’est dans la chambre de David que je me suis retrouvée.
C’est facile.
De le tenter, de lui faire lâcher prise. J’exhibe mon corps sous ses yeux brillant d’excitation et de peur. Je me caresse, lui montrant tout c dont il pourra jouir s’il consentait à s’abaisser à mon niveau. La cocaïne accroit mes sens, explose dans ma tête, me donne l’impression de renaître et me rends quasi invincible. Je pourrai obtenir tout ce que je voudrai.
C’est David que je veux.
Et c’est facile de l’obtenir.
Il ne suffit que d’un peu de coke sur mon sexe pour le voir s’élancer sur moi, sniffer et lécher mon intimité, en faire qu’une bouchée. Je porte mes mains à ma bouche, étouffant mes cris de plaisir. Ce serait bête de se faire prendre en si bon chemin. Pourtant c’est si bon, trop bon même ! David me fait jouir une première fois avec sa langue.
Il en veut encore.
Je lui en donne encore.
C’est sur mes seins que je choisis d’étaler la coke, juste assez pour faire durer la fête, et je prends le reste pour moi. Elle monte vite au cerveau. Larry l’a couperait à l’Ajax que je n’en serais pas surprise. L’enfouaré ! Me baiser plus en m’en donnant moins.
Je tiens David contre moi, le temps d’un baiser, le temps que nos langues se chassent puis s’enlacent.
Je lui mords sa lèvre inférieure, mettant un terme brutale à notre baiser, pour m’extirper de sous son corps pourtant svelte mais si pesant. Je chute en bas du lit, ma cheville craque mais je m’en fou. En me relevant, je tire sur son pantalon, dégageant son érection.
- Tu veux que je te suce, hein ? Tu veux, David ?
J’en ai pas besoin de sa réponse pour le prendre dans ma bouche. J’y vais fort, mais pas longtemps. Il doit pas avoir levé le pavillon depuis un bail que je ne voudrais pas qu’il m’explose en bouche et ne soit plus capable de me faire jouir de nouveau. Ils sont fragiles, ici les mecs. Trop longtemps sans voir de femme, ça fait des dégâts inestimables.
Je le suce. Je le branle. Mes lèvres glissent sur son membre dur et gorgée de plaisir jusqu’à ce que je le sente tressaillir.
- Tout doux, chéri… doucement… faudrait pas en finir trop vite !
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David McAvoy
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Sujet: Re: No Good Trying (Septembre 1982) [PV Bailey] [TERMINE] Mer 29 Aoû - 18:21
No Good Trying ft. Bailey Raphaël
Ton menton est tout mouillé, David !
Merde ! Je bave ?
Non. Non, c’est Gus qui bave.
Ouais mais toi aussi des fois.
Ah non c’est pas moi…
Non… Ce n’était que Bailey qui adorait que je sniffe et lèche la coke qu’elle avait mis sur elle… Sur son intimité.
Et j’adorais le faire aussi…
Ça faisait longtemps, hein, David !
-Oh putain, ouais !
J’étais remonté vers elle et elle m’avait attrapé pour me serrer contre elle. J’étais pas de ceux qui aimaient pas qu’on les touche. Pourtant, il y en avait beaucoup, ici, à Hollywood. Moi, c’était pas que j’aimais pas ça. Les gens avaient pas besoin de me toucher pour m’emmerder.
Ils pouvaient être de l’autre côté des murs ça empêchait rien.
Ma langue trouva celle de Bailey et je m’autorisai à fermer les yeux, me détendant un peu…
Mon cœur battait très vite. Trop vite.
C’était à cause de la coke !
Non, c’était à cause des médicaments. Les médicaments vont me tuer.
Il fallait qu’elle me lâche parce que je voulais la coke qu’elle avait mis sur ses seins maintenant.
Quand elle le fit, je redescendis un peu sur elle pour sniffer tout ce qu’il y avait et à chaque fois ça faisait comme des feux d’artifices dans ma tête.
Fireworks.
Je revins l’embrasser tout en attrapant sa main où il y avait le sachet de coke.
Vide.
Meeeerde !
-AAW ! Aïe !
Je m’étais redressé quand elle avait mordu ma lèvre, la regardant, complètement interloqué.
Pourquoi elle a fait ça ?!
Puis elle voulait s’enfuir maintenant ?
Va falloir finir tout seul, David !
Mais non, Bailey revint vers moi et attrapa mon pantalon pour le baisser et je ne pouvais plus rien cacher de ce que ça me faisait.
Oh-oh…
Moi j’étais debout sur mes genoux, sur mon lit, mon sexe dressé en l’air et elle, à terre et assez surélevée pour…
Elle va te bouffer, David !
… mettre mon sexe dans sa bouche.
Je me raidis et gémis… Mais de trouille que je gémissais, m’attendant à sentir ses crocs se refermer sur moi.
Et ça, ça risquait de faire vraiment mal…
Je fermai fort les yeux mais Bailey ne me mordit pas.
Oh ouais c’est bon !
J’enfouis mes mains dans les cheveux de Bailey, la caressai… Mes yeux se révulsèrent de plaisir et quand un long râle de satisfaction franchi mes lèvres, je portai brusquement une de mes main à ma bouche pour étouffer le son…
Oh putain !
On va se faire choper !
Ça va trop vite !
Trop fort !
C’est trop bon !
-Je vais… !
J’expirai longuement quand Bailey s’arrêta de faire tout ce qu’elle faisait…
Doucement.
Tout doux…
Je parlai tout bas, complètement essoufflé.
-Mais c’est toi qui y vas fort…
C’est la coke qui les rend plus forts !
On arrive, David !
Oh non ! Oh non non !
J’attrapai Bailey pour la remonter vers moi, sur le lit, et l’embrasser avidement. Mes mains se plaquèrent sur ses fesses et d’un coup de rein, je plaçai mon sexe entre ses cuisses.
-Grouille ! Ils arrivent !
Y eut comme un déséquilibre et on tomba tous les deux sur le lit.
David !
Yoooouhooou !
Je fis rouler Bailey sur le dos et bloquai ses mains dans les miennes pour la prendre d’un coup puissant, sans ménagement.
Ouais mais je suis pressé !
Faut que je finisse avant qu’ils arrivent…
Alors j’y allais vite et fort et Bailey tressautait sous mes mouvements. Mon cœur allait lâcher, mais c’était pas grave.
J’espérais qu’il lâche.
Qu’il lâche avant qu’ils arrivent.
Meure, David ! Meure !
Mais je mourrais pas, non. J’étais en train de prendre un pied d’enfer et tellement que j’arrivais plus à étouffer mes gémissements et mes grognements.
Je grondai :
-Bailey, il faut….. Haaaaan putain ! Faut que tu m’empêche de crier !
Ouais parce que je pouvais plus plaquer mes mains moi-même sur ma bouche.
Pour finir, j’enfouis mon visage dans le creux de son épaule, sans cesser d’aller et venir en elle. Je criais, mais c’était étouffé par le corps de Bailey. Je criais beaucoup et fort.
Personne t’entend jamais, t’façon.
Personne te voit, David.
Personne te rend visite !
Tu es tout seul.
Je pris ça comme une provocation et me montrai encore plus avide et Bailey avait intérêt à placer ses mains vers le haut si elle voulait pas se cogner à la tête de lit et perdre encore des neurones.
Tout ça dura pas longtemps, en fait.
Deux ? Trois minutes ?
Assez pour que je morde son épaule en venant en elle. Je m’arrêtai pas tout de suite mais quand elle commença à crier, je plaquai ma main sur sa bouche à elle pour pas qu’on l’entende !
-Ssshhhhhhhhhh Shhhhhh !!!
Calme…
Tout doux, David…
Je suis tout mouillé maintenant.
Mon cœur va lâcher !
Non.
Il va exploser !
J’étais essoufflé au point que ma respiration sifflait…
Et maintenant, je bavais…
Mes muscles étaient contractés à mort alors qu’ils auraient dû se détendre.
C’est la COKE !
Je me redressai un peu, pour ne plus être étouffé par le coussin et regardai Bail…. !!!
-AaaaaahHAHHAHAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAArgh !
Je me redressai, me retirant brusquement, reculant, tombant du lit et me trainant en arrière en essayant de remonter mon pantalon, jusque dans un coin de la chambre en criant de terreur, les yeux rivés sur le monstre qui avait pris la place de Bailey.
Je t’ai bien eu, Daaaaavid !
Je t’ai eeuuuuuu !
Je plaquai mes mains sur mes oreilles et hurlai de rage et de terreur mêlées vers le monstre sur mon lit. Les larmes coulaient sur mes joues.
La coke, c’est pas bon pour ce que t’as, David !
-NON ! NON ! TIRE-TOI ! TIRE-TOI ! APPROCHE PAS !!
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Sujet: Re: No Good Trying (Septembre 1982) [PV Bailey] [TERMINE] Dim 2 Sep - 20:01
No Good Trying ft. David McAvoy
Si je continu a le sucer, David explosera dans ma bouche c’est aussi certains que demain viendra. Pourtant, c’est si bon de l’entendre prendre son pied, sentir sa main dans mes cheveux. Je me sens puissante, comme si je tenais le destin de David entre mes lèvres. Je pourrais en un battement de cils, tout faire basculer. Mais je ne le ferai pas. Il est le seul ici à ne pas avoir essayé de me mettre la main au cul. Il est le seul aussi à me montrer comme un espèce de respect en me laissant tranquille et c’est peut-être pas un hasard si, finalement, je me suis retrouvée dans sa chambre, même si je ne le cherchais pas lui.
Ou alors je le cherchais sans le savoir.
Quand je le sens sur le point d’éjaculer, je l’extirpe de ma bouche. Vaut mieux prendre notre temps, même si à tout instant, on risque de se faire prendre. Mon petit doigt me dit qu’on ne risque pas de simplement se faire dire que ce n’est pas bien, ce que nous sommes entrains de faire. On risque de se faire mettre dans une chambre capitonnée pour le simple plaisir de nous humilier.
C’est la spécialité de la maison.
Et après, quand nous sommes tous bien cassé, le regard vide, le cerveau mort, on nous installe sur des chaises devant les grandes fenêtres de la pièce commune et on nous y oublie.
Ça ne m’est pas arrivé.
Mais je l’ai vu.
Y’a longtemps que je ne les avale plus, les comprimés qu’ils me forcent à prendre. J’ai développé ma technique et même quand ils me font ouvrir la bouche pour vérifier et que je tire la langue, j’arrive à bien les cacher.
David me fait remonter jusqu’à lui, m’embrasse comme il y a longtemps qu’on ne m’a pas embrassé jusqu’à ce que nous perdions l’équilibre et que je me retrouve sous lui, sur son lit étroit.
- Putain ! Y’a de la vie dans ce p’tit corps !
Davis est déchaîné, bestial. Je m’en mords l’intérieur de la joue, jusqu’au sang tellement je me retiens de gémir, de hurler même. Il me tient fermement les mains au dessus de ma tête et fait mon corps se cambrer un peu plus a chacun de ses assauts.
Si j’avais su.
Je n’aurais pas attendu aussi longtemps pour me le faire !
- David ! C’est bon ! C’est trop bon !
Et il veut que je l’empêche de crier ?
- Étouffe tes cris dans mes seins, j’sais pas moi !
Je ne peux quand même pas lui plaquer un oreiller dans le visage ! Il ne me lâche déjà pas les mains !
Ça y’est !
Il me fait jouir, et fort. Et lui aussi, il se lâche, dans tous les sens du terme. Il se répand en moi, souffle dans mon cou, grogne comme une bête.
On va se faire prendre, ce n’est qu’une question de minutes. De secondes.
Je le sens !
Et quand il relève la tête, il se met à hurler, comme un grand connard, effrayé par je ne sais pas quoi, je ne sais pas qui, et tombe en bas du lit pour aller se réfugier dans le coin de sa chambre, nu, la queue encore bien dressé. La scène est surréaliste.
Je fouille, je cherche mon pyjama dans la noirceur alors même que j’entends déjà les pas qui se rapproches de sa chambre.
- Ils s’en viennent, connard ! Putain ! T’es vraiment con, David !
Je ne veux pas me faire prendre. Non !
Je ne veux pas risquer de voir ma sortie compromise parce que j’ai été assez conne pour m’envoyer en l’air avec lui.
Sans réfléchir, je prends les oreilles de Davis, ses fringues et je fous tout ça sous les draps comme pour former l’illusion de son corps recouvert par-dessus la tête. Je n ‘ai eu le temps que d’enfiler le haut de mes vêtements et de rejoindre David dans le coin de sa chambre en lui plaquant ma main sur le bouche pour l’empêcher de crier de plus belle.
- Ferme là ! T’entend ! Tu la fermes sinon ils vont nous voir ! Shhh !
Un faisceau de lumière balaie sommairement la pièce et passe juste au dessus de nos têtes avant de rapetisser puis disparaître, et qu’on referme la porte de la chambre. On l’a échappé belle.
- Ils ne nous ont pas vu !
Je plonge mon regard dans celui de David, sans trop savoir si je dois me risque de retirer ma main et de le laisser aller.
- Ne cris plus. C’est moi, Bailey. Ok ? Bailey ! Bailey ! Baileeeeey ! Alors… tu ne cris pas. À 3… 1…2…3…
Et je retirais ma main de sa bouche…
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Sujet: Re: No Good Trying (Septembre 1982) [PV Bailey] [TERMINE] Lun 3 Sep - 17:11
No Good Trying ft. Bailey Raphaël
Il y avait eu comme une grande explosion dans tous les sens…
Ouais surtout sous ma ceinture, en fait.
Je m’étais senti suuuuper bien.
Puis super mal.
Et pour cause : je venais de me faire avoir comme un bleu, piégé par les traits gentils, doux et beaux de Bailey.
Par ses lèvres et sa langue.
Mais ce n’était pas Bailey !
Non !
Bailey n’était pas réelle ! Le monstre l’était !
Non ! C’est l’inverse ! C’est l’inverse !
Le monde partit cul par-dessus tête, à moins que ce ne soit moi.
Puis j’avais été coincé par le coin de la chambre avec le monstre qui approchait de moi. Avec ses yeux orange et sa peau toute blanche.
Connard ! Putain ! T’es vraiment con, David !
Il plaqua sa main sale et moite sur ma bouche et appuya fort, étouffant mon cri d’effroi.
Mes yeux tournèrent vers la lumière qui balaya la chambre et je pleurais fort.
Mais pas si fort parce que mes sanglots s’étouffaient dans ma bouche parce que Bailey plaquait sa main dessus.
Bailey…. Baileeeeey !
La main de Bailey.
Je cherchais de l’air, ma tête commençait à tourner et je vis Bailey qui comptait.
3… 1… 2… 3…
Mon torse se soulevait et s’abaissait encore très rapidement, mais j’étais épuisé par la coke, par la peur et mon cerveau était sollicité dans tous les sens. Des étoiles volaient un peu partout. Je ne me focalisais pas vraiment sur Bailey.
Je ne criais plus.
T’as plus de forces, David !
Elle les a aspirées avec le reste…
Ma respiration sifflait un peu, mes yeux bleus partaient dans tous les sens… Des larmes silencieuses coulaient sur mes joues.
Je tremble.
J’ai froid.
Je déglutis…
-J’ai froid…
J’essuyai ma bouche d’un revers du bras, tout recroquevillé sur moi-même que j’étais. Je parlais tout bas uniquement parce que Bailey parlait tout bas.
Je regardai mon bras tout brillant de bave.
J’ai honte…
-Oooh… J’ai bavé… Désolé…
S’il y avait bien un truc que je ne supportais pas, c’était baver.
Je cachai mon visage entre mes genoux.
Parce que j’avais honte.
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Sujet: Re: No Good Trying (Septembre 1982) [PV Bailey] [TERMINE] Lun 3 Sep - 18:32
No Good Trying ft. David McAvoy
Il vient de me faire quoi là ? Un putain de délire psychopathe et nous sommes complètement nu dans sa chambre et à deux doigts de se faire prendre par le gardien de nuit. Je panique grave en cherchant vite comment nous sauver tous les deux le cul, même si j’ai envie de le laisser seul a vivre sa petite crise psychotique.
Tout ce que je trouve à faire c’est de créer l’illusion qu’il est endormi dans son lit, tête sous les couvertures puis de me jeter sur lui en lui plaquant une main sur la bouche pour pas qu’on l’entende crier tout en le tenant contre moi. Je le berce, comme un gamin qui vient de se faire prendre sa sucette par plus fort que lui.
Heureusement pour nous, le manque d’effective et de professionnalisme fait en sorte qu’on ne fait que balayer un peu la lampe torche dans la chambre sans prendre la peine de vérifier si le patient va réellement bien.
Je pousse un soupire de soulagement quand la porte est refermée.
Le truc c’est que je ne pourrai probablement pas sortir d’ici cette nuit sans risquer de me faire prendre et que demain, je ne serai donc pas dans ma chambre quand on viendra porter mes pilules et tout.
Tant pis… on verra rendu là.
Pour le moment, je libère David après l’avoir prévenu de mon intention en comptant jusqu’à trois.
Il ne cri plus.
Il fait pitié en fait. Il tremble pour ne pas dire qu’il grelotte carrément et même, il me donne l’impression d’être sur le point de chialer comme un gamin.
- Tu es nu, dans le coin de ta chambre.
Pas étonnant que tu ai froid… Moi-même, vêtu que de mon haut de pyjama, j’ai mes orteils gelés et mes seins pointent, et ce n’est pas d’excitation.
- Viens, je vais t’aider à te remettre dans le lit. Tu veux ?
Je préfère demander, question d’éviter une nouvelle crise et d’attirer encore le surveillant ici.
- Hein ? T’as quoi ?
Il a bavé. Et alors ? Y’a pire dans la vie que de baver. Mais bon, lui, ça semble être un truc vraiment vilain. S’il savait que des mecs ont payés pour me baver dessus, et pas que, il n’en ferait pas tout un drame.
Je l’aide à se remettre sur pied et le traîne jusqu’à son lit, fouillant les draps pour trouver ses vêtements. J’ai l’impression de m’occuper d’un grand gamin en lui enfilant son caleçon et son pantalon.
Quand enfin il est vêtu, je lui fais allonger les pieds dans son lit et je grimpe avec lui. L’espace n’est pas prévu pour deux corps mais comme je suis coincée ici, nous devrons nous en accommoder, hors de question que je dorme sur le sol froid.
Fixant le plafond, ma tête contre le creux de son épaule, je n’ai pas sommeil.
- Il se passe quoi dans ta tête, David ?
S’il savait tout ce que la mienne a vu défiler, il se croirait peut-être pas aussi fou. Et puis y’a que les fous qui peuvent se comprendre, entre nous, faut bien se tenir.
- J’ai fait un truc vraiment moche, à cause des voix dans ma tête. Elles sont parties maintenant mais le truc moche lui, il sera toujours là.
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Who Am I? Age: 38 Date de naissance: 25/09/48 Localisation: Beverly Hills Birth place: Los Angeles Je suis: Schizophrène Song: Brain Damage - Pink Floyd
Sujet: Re: No Good Trying (Septembre 1982) [PV Bailey] [TERMINE] Mar 4 Sep - 18:50
No Good Trying ft. Bailey Raphaël
Oh arrête de chialer, tu veux ?...
La main de Bailey… Faut qu’elle enlève sa main, je suis en train d’étouffer.
Je tournais de l’œil, déjà, un peu, en fait. J’avais le nez bouché et j’arrivais plus à respirer par la bouche.
Alors j’avais arrêté de chialer.
Le monstre avait laissé place à Bailey et quand je l’avais reconnue, je m’étais laissé bercer un peu.
Je pèle de froid.
Ouais mais t’es à poil aussi, mon grand…
Bailey avait retiré sa main. J’avais plus pleuré, ni crié, je gémissais juste tout bas en balayant la chambre trop noire des yeux mais tout avait disparu.
Mo cœur va éclater.
Ooouh c’est la fiesta là-dedans.
Je crois qu’il y a 20 000 000 de neurones morts au-dessus aussi ! C’est un putain de carnage.
C’est la COKE !
Bailey parla doucement, tout bas. Elle aussi disait que j’étais nu. Je m’étais écarté un peu.
Tu l’as baisée, David !
Non. Non, je…
Je l’ai baisée ?
Non, c’était pas réel.
C’était que dans ma tête…
Je hochai la tête en essayant mes yeux quand elle me demanda si je voulais bien qu’elle m’aide à aller dans mon lit… Mais je me rendis compte que j’avais bavé.
J’aimais pas baver…
Ouais t’as vraiment l’air d’un attardé quand tu le fais.
Je suis pas attardé !
Ah non ? Pourquoi t’es là alors ?
Parce que… je suis télépathe.
Ah ah, très drôle. Faut que t’arrête les comics.
Prends de la coke à la place.
Non.
J’ai honte… Je me cache, mais quand Bailey tire sur mon bras pour me relever, je le fais quand même.
Je pèle trop de froid.
Bailey m’aida à enfiler mon pyjama et je cachai mon sexe de mes deux mains pendant qu’elle me faisait lever une jambe, puis l’autre pour enfiler mon slip et mon pantalon… Une fois couvert, mes tremblements se calmèrent un peu.
Je m’allongeai dans mon lit et Bailey m’aida aussi… Je regardais parfois les trucs qui passaient dans le coin de mes yeux, dans le coin de la chambre.
Mon cœur battait toujours beaucoup trop vite !
C’est la COKE !
Ça va passer.
C’est pas la première fois.
Tu connais la coke, David…
Ouais… je vais me faire ramasser au test d’urine demain…
Et tu diras quoi ?
Je-vais-bien.
Bailey fit revenir mon attention sur elle, alors que je partais complètement. Elle s’était couchée près de moi.
C’est pas sa chambre !
C’est pas son lit !
Elle a bien chaud.
Elle n’est pas dangereuse.
Je crois…
Il se passe quoi dans ta tête, David ?
Je secouai la tête, faisant la moue en regardant le plafond comme elle. Il y avait des petits points qui y dansaient…
-Je sais pas…
C’est la fiesta totale.
L’Apocalypse ?
Je suis télépathe.
Je suis complètement malade…
Je suis même pas sûr que j’existe.
Les monstres existent.
Je me tournai sur le côté, blotti contre elle, les yeux toujours grands ouverts.
Bailey parlait aussi des voix, au début…
Bailey parlait de sang.
De peur.
Du bébé…
-Le bébé va bien…
Et je me mis à chanter dans un p’tit murmure :
-« A place to stay Enough to eat Somewhere old heroes shuffle safely down the street Where you can speak out loud About your doubts and fears And what’s more no-one ever disappears You never hear their standard issue kicking in your door. You can relax on both sides of the tracks And maniacs don’t blow holes in bandsmen by remote control And everyone has recourse to the law And no-one kills the children anymore, And no one kills the children anymore. »
Sujet: Re: No Good Trying (Septembre 1982) [PV Bailey] [TERMINE] Mar 4 Sep - 22:06
No Good Trying ft. David McAvoy
Il n’y a même pas 5 minutes, c’était l’euphorie.
David et moi baisions, c’était bon, c’était intense puis tout a foutue le camp aussi vite qu’il s’est vidé en moi.
Ila prit peur, de qui, de quoi, je ne le sais pas mais il s’est en allé se recroquevillé dans un coin en hurlant comme un grand connard au point qu’il allait alerter tout le bâtiment et même, la ville en entier s’il ne s’arrêtait pas.
Il m’a fichu la trouille.
Hors de question de me faire pincer dans la chambre d’un autre fêler du cerveau comme moi et risquer de me faire enfermer dans une chambre capitonnée. Il est grave, David ! Il n’a clairement pas pensé à ça en se mettant à hurler puis brailler comme un veau. Jamais encore ça lui est arrivé sinon il aurait ravalé ses cris comme un grand garçon.
Le surveillant de nuit balaie la chambre et le faisceau de sa lampe passe par-dessus nos tête tant nous sommes roulés en boule dans le coin.
Je pousse un soupire de soulagement avant de l’aider à se remettre au lit.
Il ressemble à un gamin apeuré, les draps remontés jusqu’à son nez. Je grimpe dans son lit et m’installe contre lui et je fixe le plafond. Je n’aime pas le calme qui règne maintenant dans la pièce même si c’est quand même foutrement mieux que sa crise de nerfs psychotique.
C’est peut-être la fatigue ou la coke, ouais, c’est surement la coke mais j’hallucine des points qui dansent au plafond. Comme des étoiles filantes sauf que même si je faisais un vœu, rien qu’un seul, jamais l’une d’elles serait assez futée pour me l’exhausser.
Et comme à chaque fois où je me retrouve seule dans ma tête, Dany vient, comme s’il me narguait, pour me mettre le nez dans l’horrible évidence.
J’en parle jamais.
Je ne peux pas. Je ne veux pas.
Ou alors, comme maintenant, à mots couverts.
Le truc moche que j’ai fait, c’est de l’avoir abandonné… ou de lui avoir donné la vie. Il méritait mieux que moi cet enfant là, qui voudrait de moi comme mère de toute façon ?
Jesse ?
Il devient quoi, d’ailleurs, Jesse ?
Je n’ai plus eu de nouvelles de lui et de Jewel depuis…
Une larme silencieuse coule le long de ma joue quand David me dit, avant de commencer à chanter, que le bébé va bien.
Il va bien.
Et moi je vais mal.
Je me tourne un peu plus sur le côté pour cacher mon visage dans le torse de David.
Puis je m’endors, dans ses bras.
Je me réveil en sursaut, quand je passe près de tomber en bas du lit. Je me raccroche de justesse, complètement dans les vapes. Il me faut un moment pour me souvenir. La coke de mauvaise qualité, la baise avec David, sa crise.
Il semble dormir, je l’espère. Je retiens presque mon souffle avant de l’embrasser, de quitter son lit puis je sortir de sa chambre sur la pointe des pieds en prenant soin de vérifier que le champ est libre. Je m’en vais, pieds nus, gambadant d’un pas léger, fière d’avoir passer inaperçue.
C’était avant d’arrivé à ma chambre et de voir l’infirmière perplexe de ne pas m’y trouver. Et moi , j’hausse des épaules en passant devant et en lui souhaitant bon matin avant de sauter dans mon lit et de tirer mes couvertures par-dessus ma tête.
@ Billy Lighter
David McAvoy
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Sujet: Re: No Good Trying (Septembre 1982) [PV Bailey] [TERMINE] Jeu 6 Sep - 15:17
No Good Trying ft. Bailey Raphaël
Y a un truc qui va pas.
DEBOUT LA-DEDANS !
Ça tremble.
Y a un tremblement de terre, peut-être.
Je vais me réveiller ?
Non.
Tant mieux.
DEBOUT !
CLAC !
Aw…
Mon cœur va exploser !
C’est la COKE !
Bailey est un monstre.
Bailey n’est pas réelle !
Clac !
ALLEZ NOM DE DIEU !
Je sens encore ses lèvres sur ma bouche…
J’ouvris les yeux pour découvrir que ce n’était pas les lèvres de Bailey qui étaient sur ma bouche mais celle d’un aide-soignant qui me faisait du bouche à bouche. Mes yeux se firent tout ronds et je me raidis d’un coup, aspirant malgré moi l’air qu’il soufflait dans mes poumons avant de me mettre à tousser quand il lâcha.
-Putain de bordel ! C’est bon, il est revenu.
Il passa son avant-bras sur sa bouche avec un air dégoûté. Moi, je savais plus trop où j’étais.
T’es dans ta chambre, David…
L’aide-soignant, et plusieurs médecins étaient là et me regardaient l’air soulagé. Puis, un des docteurs me désigna un petit sachet vide… avec juste encore un tout petit peu de poudre dedans.
-Où as-tu trouvé ça, David ?
Je me mordis la lèvre, regardai tout le monde l’un après l’autre.
C’est Bailey qui l’a amené !
Non ! Bailey était un rêve !
C’était le monstre…
-Je…
J’ai baisé avec Bailey, cette nuit, ou pas ?
Je me frottai les yeux, tremblant un peu…
-Je sais pas… Je sais plus…
And What Exactly Is A Dream… ? And What Exactly Is A Joke… ?
@ Billy Lighter
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Sujet: Re: No Good Trying (Septembre 1982) [PV Bailey] [TERMINE]
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No Good Trying (Septembre 1982) [PV Bailey] [TERMINE]
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