Sujet: Passion, Anger & Feelings [PV Daniele Ricci][Mars 1962][Hot][Terminé] Mar 13 Nov - 20:05
Passion, Anger & Feelings ft. Daniele Ricci
- Ne me tourne pas le dos quand je te parle ! Reviens ici… ARGHH !!!
J’enrage et accélère le pas pour rattraper puis tirer Daniele vers le bras pour le forcer à me regarder.
- T’es qu’un p’tit con qui se croit tout permis, tu le sais ça ?
En fait, c’est bien plus que ça encore. Je bouille comme un volcan sur le point d’entrer en irruption. J’ai envie de le frapper quand il se retourne pour me regarder avec son sourire qui me fait tant rager et fondre en même temps.
Et c’est plus fort que moi je le gifle. Sauf qu’il est plus rapide et m’attrape le poignet juste avant que ma main ne touche sa joue et me ramene à lui et m’embrasser rageusement, me faisant mal à la lèvre en même temps.
Toute ma colère s’envole instantanément et je me hisse à lui pour qu’il me soulève et l’embrasse avec encore plus de fougue. J’en ai rien à faire qu’on soit en pleine rue et que les gens autours de nous ralentissent pour nous regarder.
Il me fait perdre le souffle aussi facilement que la tête et, quand le baiser prend fin, loin de séparer nos lèvres je lui murmure… une dernière injure avant qu’il ne me repose les deux pieds sur le bitume.
Pourquoi nous sommes nous pris la tête déjà ? Je ne me souviens plus… et ça n’a aucune importance. Nous faisons ça aussi souvent que nous nous embrassons c’est comme devenu un jeu dans lequel nous excellons depuis un peu plus de deux mois.
Nous sommes tous deux fougueux et pleins de vie, pas étonnant que cela puisse faire quelques flammèches. Ni lui ni mois n’aimons faire de concessions même pas pour les beaux yeux de l’autre. Pourtant, il n’y a personne ici bas qui peut s’aimer autant que nous nous aimons en ce moment.
Depuis la nuit passée ensemble, nous ne nous lâchons plus.
Daniele fait le détour à tous les soirs après ses cours pour venir me chercher à mon école, et moi, tous les matins je marche tout le trajet uniquement pour l’embrasser et lui souhaiter bonne journée.
Les jours de congés, nous traînons à la plage, chez lui, dans sa chambre ou sur la terrasse. Nous marchons en ville, seuls ou avec des copains, plus pour se prendre au jeu du couple qui projette qu’autre chose parce qu’en fait, on en a rien à faire des autres. Enfin, presque tous les autres.
Mes parents voient plutôt d’un mauvais œil ma relation avec le fils d’Antonio Ricci.
‘’ Il joue avec toi, Samantha ! Il te laissera tomber dès qu’il rencontrera une fille de son rang, ne te fait pas d’illusion ! Tu es une belle fille, tout ce qu’il veut c’est voler ta vertu, dès qu’il l’aura eu, il s’en ira, tu verras !’’
J’aurais souhaité que mes parents acceptent Daniele à bras ouvert et lui laisse la chance de se faire valoir, comme il l’a fait avec moi. Il a su gagner mon cœur en montrant la face cachée de sa personnalité. Mais j’ai l’habitude de n’écouter que mon instinct et de laisser parler les autres. Ils s’épuisent de toute façon et leur opinion ne changera rien à mes sentiments.
Et que mes parents se rassurent, ma vertu est intacte et n'est pas prête à être offerte, malgré les bons arguments de Daniele qui demeure quand même patient, trop pour que ce ne soit qu'un jeu...
En route, Daniele arrête et achète des maritozzi. Il sait a quel point je raffole des pâtisseries. À peine a-t-il déballé la sienne que je la lui vole et y mord à belles dents avant de lui redonner un peu moins de la moitié du gâteau. Le regard de Daniele valait la peine. Il m’est difficile de ne pas rigoler en voyant la surprise, l’amusement et la stupéfaction dans ses yeux.
C’est justement pour ce que je vois dans ses yeux que je l’aime autant.
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Daniele Ricci
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Who Am I? Age: 43 ans Date de naissance: 24 juillet 1942 Localisation: Villa Ricci Birth place: Rome en Italie Je suis: le meilleur Song: Back In Black - AC/DC
Sujet: Re: Passion, Anger & Feelings [PV Daniele Ricci][Mars 1962][Hot][Terminé] Mer 14 Nov - 20:05
Passion, Anger & Feelings ft. Samantha Mancini
J’ai raison – tu as tort… Comme d’habitude. C’était ma pensée pendant que j’avais tourné le dos à Samantha pour continuer de marcher les mains dans les poches dans les rues du centre de Rome.
Elle ne voulait pas que je lui tourne le dos ? Je lui avais tourné le dos. Elle voulait que je revienne près d’elle ? J’avais continué ma marche. J’avais raison – point à la ligne.
Je suis un petit con qui se croit tout permis ? Je m’étais retourné un sourire aux lèvres. Oh Samantha – je suis tout permis. Je suis Daniele Ricci ! -Oh mais je suis tout permis. Je suis Daniele Ricci, dis-je en arborant toujours le même sourire.
Elle allait me frapper. Je savais qu’on était au point où je l’énervais tellement qu’elle allait m’envoyer sa main en pleine figure – c’était du tout cuit.
J’avais raison. Elle avait levé sa main et je l’avais rattrapé au vol. J’aimais le voir outrée, j’aimais la pousser à bout – je l’aimais tout court. Je l’avais approché de moi pour l’embrasser avec rage et passion. J’avais mordu sa lèvre au passage – comme chaque baiser que je faisais après nos échanges houleux mais que je me surprenais chaque fois à affectionner un peu plus.
Samantha s’était hissée sur moi et je l’avais soulevé du sol devant les yeux des passants qui n’hésitaient pas à s’arrêter – parfois – pour regarder. J’étais une figure connue de Rome en tant que fils d’Antonio Ricci et ma tête avait parfois été aperçue dans les journaux. On ne s’intéressait à moi que quand j’étais aux mêmes galas que mon père – c’est tout. Je n’étais qu’un héritier pour le commun des mortels. Ils verront, un jour, que je suis bien plus que ça.
Notre baiser dure et perdure – sans perdre en intensité et en rage. Il avait fallu qu’on soit à bout de souffle pour que nos lèvres se descellent. Elle m’avait insulté dans un souffle et ça m’avait fait frémir. Je lui avais rendu son injure à l’oreille d’une voix suave.
C’était du Ricci-Mancini – c’était comme ça depuis deux mois. Les deux mois les plus excitants de ma putain de vie.
Il n’y a pas un seul jour où je ne voyais pas Samantha – autant de jours où on s’aimait et où on s’engueulait. Il m’arrivait de sécher des cours pour aller la prendre à la sortie de son école en voiture de sport. De toute façon, en séchant, je risquais – uniquement – de ne pas sauter une année. J’étais bien au-dessus des autres depuis le début de mes études. Alors, j’avais profité de cet avantage pour passer du temps avec Samantha. On passait nos week-ends ensemble – on se pavanait ensemble devant nos « amis » respectifs. Je vivais dans un état de grâce à ne penser qu’à elle.
Vous vous demandez ce qu’en pense mon père ? C’est qui encore mon père ? Blague à part – Antonio Ricci n’en a rien à faire. Il sait que je fréquente Samantha – il m’a déjà croisé avec elle dans notre villa et ce plusieurs fois. Je crois que tout ce que Samantha avait entendu de mon père c’était de vagues « bonjour ». C’est à peu près tout ce que j’entendais de lui depuis ma naissance – bon, j’exagère un peu mais vous voyez l’idée. De toute façon, qui ne dit mots consent !
Erik – par contre – aimait beaucoup Samantha. Il avait bien cerné ses goûts et lui servait, quand elle venait, son dessert favori. Erik m’avait même dit un jour que je ne devais pas lui briser le cœur à celle-ci car il avait l’impression que c’était la bonne. Il devait avoir raison parce que je n’étais jamais resté aussi longtemps avec une fille malgré qu’elle ne veuille pas se donner entièrement à moi. Je voulais lui laisser le temps – je ne voulais pas casser ce qu’on avait en allant trop vite.
Je nous avais arrêtés à une pâtisserie pour acheter des bons maritozzi. Un des péchés mignons de Samantha – je savais qu’elle les adorait. C’était une façon de me faire pardonner ? Non, Daniele Ricci n’avait pas besoin de se faire pardonner. Je les avais achetés parce que j’avais faim ! J’avais déballé le mien et Samantha me l’avait volé des mains pour mordre dans mon gâteau – le MIEN !! -Oh la garce !, lâchais-je outré.
Elle m’avait rendu mon gâteau… Je n’aimais pas qu’on me tende des trucs, elle l’avait fait mais je ne voulais pas salir mes vêtements en laissant bêtement tomber la pâtisserie sur mes chaussures.
Elle riait. Il me fallait ma vengeance – il me la fallait tout de suite !
J’avais avalé d’un seul coup le reste de ma pâtisserie et j’avais fauché des mains celle de Samantha. -Viens la chercher, Samantha mia !, dis-je avec un sourire en coin et sur un ton joueur.
J’avais reculé assez vite jusqu’à une fontaine qui trônait au milieu du piétonnier. Je m’étais mis debout sur le rebord et j’avais levé le bras où se trouvait la pâtisserie de Samantha pour la mettre totalement hors de sa portée.
-Si tu me fais tomber, ta pâtisserie sera toute mouillée, dis-je avec un sourire en coin.
Ça ne risquait pas forcément de plaire aux policiers qui circulaient de temps à autre dans les rues parce que les fontaines étaient un patrimoine classé et hautement réglementé – mais j’étais Daniele Ricci alors je faisais ce que je voulais. -Grimpe sans tomber et viens la chercher, bella mia, dis-je sur un ton qui se voulait à la fois provocateur et sensuel.
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Sujet: Re: Passion, Anger & Feelings [PV Daniele Ricci][Mars 1962][Hot][Terminé] Ven 16 Nov - 2:45
Passion, Anger & Feelings ft. Daniele Ricci
De lui voler sa pâtisserie pour en dévorer plus que la moitié n’était rien de plus qu’une façon de plus de le provoquer et de continuer notre petite querelle mais sous une autre allure. Je savais pertinemment qu’il n’apprécierait pas et qu’il chercherait à se venger, ce qu’il fait en dérobant la mienne et en reculant rapidement jusqu’à nous distancer assez.
Lui comme moi, ne résistons jamais à jouer, à se provoquer, juste un petit peu plus. Et de l’entendre en plus m’inviter à venir récupérer mon bien attise d’avantage mon envie de jouer, bien que ça sente l’arnaque à plein nez !
J’aurais dû cesser d’avancer dès qu’il fut grimpé sur le bord de la fontaine, tenant à bout de bras au dessus de l’eau bien entendu, mon maritozzi. Qu’importe, l’avenir d’une pâtisserie est en jeu ! Je grimpe donc à mon tour sur le rebord de la fontaine et m’avance tranquillement jusqu’à être assez proche de Daniele qui tient toujours hors de ma portée mon précieux bien.
- Tu vas me faire tomber à l’eau, cretino !
Daniele sait que je n’aime pas avoir le vide sous mes pieds et que de marcher sur le rebord étroit joue sur mon équilibre.
Je le fixe lui.
Je lui souris en avançant tout doucement.
Et quand enfin je peux m’accrocher à lui, plutôt que de tenter d’attraper la pâtisserie, c’est son visage que je viens chercher de mes deux mains pour l’approcher au mien et l’embrasser tendrement. Un baiser qui goûte encore la crème et le sucre et qui… est interrompu par une voix grasse et bien portante qui nous intime de descendre immédiatement de notre perchoir.
J’éclate de rire contre les lèvres de Daniele avant de lentement tourner la tête vers la voix qui nous interpelle. Un gendarme aussi large que le colisée s’approche de nous tout en brandissant le poing et à force de s’égosiller, est aussi rouge qu’une tomate.
- Je crois… qu’il veut qu’on descende de là…
Ce que je fais quand il est assez près de moi et qu’il me fasse presque peur que je préfère sauter de moi-même plutôt qu’il ne me tire vers le bas.
- Voilà, ok ! Ok ! Nous descendons… ! Cazzo…
Je l’ai dit assez bas pour que ça puisse sembler être un mal entendu mais pas encore assez pour qu’il ne me dévisage pas.
- Je vous conseil jeune homme de mettre une muselière à votre petite amie quand vous la promenez en public !
Je suis outrée !
Scandalisée !
Mais quelque part, quand même un petit peu fier.
Je prends le bras de Daniele, comme pour me protéger derrière lui, ne sachant trop s’il va laisser couler ou s’il va riposter au conseil déplacé du gendarme.
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Sujet: Re: Passion, Anger & Feelings [PV Daniele Ricci][Mars 1962][Hot][Terminé] Ven 16 Nov - 20:44
Passion, Anger & Feelings ft. Samantha Mancini
Elle avait osé monter sur le rebord de la fontaine ? Dio mio – elle devait en avoir vraiment envie de sa pâtisserie pour se risquer à ça. Parce que Samantha avait le vertige. Elle détestait être au bord du vide même si ce n’était pas haut. J’aimais quand elle se dépassait pour un petit défi.
Elle avait dit que j’allais la faire tomber à l’eau. -J’aime quand tu es toutes mouillée, dis-je avec un petit sourire et en assumant totalement le sous-entendu possible.
Ça allait la faire réagir ? Peut-être – c’est à voir. En tout cas, elle ne renonçait pas à avancer vers moi. Elle était tout proche – mais elle devra se mettre sur la pointe des pieds voir sauter un peu pour récupérer sa pâtisserie. Seulement, elle était douée et elle avait choisi une toute autre tactique.
Elle m’avait embrassé. Je m’étais laissé faire – j’appréciais ces baisers passionnés qu’on s’échangeait souvent. J’avais un peu baissé le bras. La pâtisserie allait bientôt être à sa portée. Seulement, les cris et vociférations d’un des gendarmes qui patrouillait dans les rues de Rome nous étaient tout droit adressé. Il n’avait pas l’air très content qu’on soit ainsi debout sur rebord de la fontaine – putain, cette ville et ces fontaines, je vous jure…
Il fallait qu’on descende et ça avait fait rire ma Samantha tout contre mes lèvres. On ne peut pas simplement ignorer ce type ? Non, il voulait qu’on descende sto’ cazzo.
-Apparemment oui, il le veut, dis-je en souriant contre ses lèvres.
Le gros gendarme – oui, il était énorme – s’était approché de nous et Samantha était descendue de notre perchoir. Je l’avais suivi dans son mouvement. Samantha avait parlé au gendarme et avait ponctué sa phrase d’un délicieux « cazzo ». Mamma mia – qu’est-ce que je l’aimais quand elle jurait. Surtout que l’insulte était tout droit dirigée sur le gendarme même si Samantha avait pris la précaution de le dire bien bas. Ce n’était pas assez pour que je ne l’entende pas. Je m’étais retenu de pouffer de rire. Seulement, le gros lard avait entendu aussi – sa tronche le montrait. Mamma mia, on va avoir des ennuis – j’adorais ça !
Seulement, je ne m’attendais pas à ce que le gendarme me sorte une réplique pareille. Che cazzo ! Lui mettre une muselière quand je la promenais en public ? Il y allait fort sto’ cazzo de gros lard ! Samantha s’était accrochée à mon bras et se cachais un peu du flic. -Tu vois, Sammy… Ça c’est la phrase typique de l’homme qui, chez lui, est à la botte de sa femme. Du coup, il se venge sur toutes les autres mais n’a pas assez de couilles que pour défier sa commère, lâchais-je à Samantha.
Le gendarme était déjà rouge – maintenant c’était pire. Il n’avait qu’à pas jouer aux cons.
-Au lieu de donner des conseils stupides aux gens dans la rue, Signore…, dis-je avant de regarder un peu mieux sa nominette. Signore Giordano. Vous feriez mieux de vous atteler à faire un régime sur le champ avant que votre rombière ne vous jette définitivement dehors, rajoutais-je sûr de moi.
Il m’avait cherché – il m’avait trouvé.
Le gendarme était furieux et il avait sorti un stylo et son petit carnet. -Jeune homme ! Vous n’allez pas vous en tirer comme ça ! Je vous donne une amende pour outrage à agent !,lâcha-t-il tellement furieux que son visage ne semblait plus pouvoir reprendre sa couleur d’origine. Donnez-moi votre carte d’identité sur le champ !
J’avais fait mine de soupirer et j’avais regardé Samantha.
-Il est susceptible tu ne trouves pas, Samantha mia ?, dis-je en jetant un œil à ma Sammy avant de lui rendre sa pâtisserie pour avoir une main libre – l’autre bras je le laissais tout à Samantha.
De ma main libre j’avais sorti mon portefeuille et ma carte d’identité. -Vous allez avoir de gros ennuis, Signore…,dit-il avant de regarder ma carte, de me regarder encore, de regarder à nouveau ma carte, de blêmir et de – en fin de compte – reprendre la parole trois tons en dessous. Ricci…
Il venait de passer du rouge au blanc d’un seul coup – c’est l’effet Ricci. Le nom associé à mon prénom et à ma figure avait – enfin ! – fait réagir l’agent. Je savais son nom. Je le lui avais bien fait comprendre et maintenant qu’il savait qui j’étais il n’était plus du tout sûr de lui. Il s’était raclé la gorge et m’avait rendu ma carte d’identité. -Je… Oubliez l’amende. Vous pouvez circuler…,dit-il en butant sur les mots.
Je l’avais regardé – je n’étais pas encore satisfait.
-Attendez, Signore Giordano. Je crois que vous avez oublié quelque chose avant de partir, dis-je en me décalant un peu pour qu’il puisse mieux voir Samantha qu’il avait blessé tout à l’heure.
Je voulais qu’il s’excuse !
-Oui… Veuillez m’excuser Signorina. Je n’aurais pas dû vous parler de cette façon, dit-il avant de nous souhaiter une bonne journée et de s’en aller.
C’était trop facile – mon simple nom les faisait tous trembler. Rome était le terrain de jeu de mon père et tout le monde le craignait d’une façon ou d’une autre. L’influence qu’avait Antonio dans cette ville dépassait l’imagination – même la mienne, c’est dire… -Affaire réglée, dis-je en serrant Sammy contre moi. Il saura, maintenant, qu’on ne traite pas une femme de cette façon. Surtout quand c’est la petite amie de Daniele Ricci, rajoutais-je avant de l’embrasser.
J’avais laissé le baiser perdurer – j’aimais bien trop ça. Le baiser s’était arrêté quand nous étions à bout de souffle.
-Alors, bella mia ? Ce gendarme t’a sauvé de la noyade, non ? Parce que tu savais que j’allais gagner, hein ? Tu savais que tu ne l’aurais pas récupérée, ta pâtisserie, s’il n’était pas intervenu, rajoutais-je joueur et parce que j’aimais me dire que j’avais gagné – même si on ne saura jamais qui aurait été le gagnant.
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Sujet: Re: Passion, Anger & Feelings [PV Daniele Ricci][Mars 1962][Hot][Terminé] Sam 17 Nov - 3:11
Passion, Anger & Feelings ft. Daniele Ricci
Daniele sait comment jouer avec moi en forçant mon orgueil et mes craintes. À savoir que la première surclassera toujours n’importe qu’elle autre facette de ma personnalité, je n’hésite pas à le rejoindre sur le bord de la fontaine, marchant avec un équilibre incertain. Je suis presque certaine qu’il me fera tomber à l’eau dès que je serai assez près de lui ce à quoi il réplique qu’il m’aime bien quand je suis toute mouillée.
Le regard que je lui lance ne laisse aucun doute que j’ai très bien compris le sens de sa phrase mais la langue que je lui tire pourrait se traduire par un ‘’ cours toujours ! ’’. Je fini par me rendre non sans quelques chatouillements de frayeurs qui m’ont parcouru l’échine mais au lieu de tenter de récupérer ma pâtisserie, c’est le visage de Daniele que j’attire vers le miens pour l’embrasser amoureusement.
Un baiser qui aurait pu nous faire chavirer dans la fontaine si nous n’avions pas été interrompu par un gendarme pas commode pour deux cennes qui n’apprécies visiblement pas se faire dire ses 4 vérités en plein visage.
Si je n’apprécie pas me faire presque comparer à une chienne enragée, ça ne plaît pas non plus à Daniele qui le remet rapidement à sa place alors que je me tiens légèrement en retrait derrière mon petit-ami. Je le trouve horriblement sexy quand il parle avec autant d’assurance… jusqu’à ce que la carte Ricci sorte de son jeu comme un As qui joue les troubles fêtes.
Ça… j’aime moins.
Beaucoup moins.
Parce que rien ne m’attire dans le gosse de riche qui se croit au dessus de tout parce qu’il est assit sur la bonne branche du bon arbre. Si je suis tombé amoureuse de lui, c’est pour l’ouverture honnête qu’il a démontré en reconnaissant justement qu’il ne voulait pas n’être qu’un Ricci.
Mais je ne dis rien.
J’observe.
Parce que pour être complètement honnête, j’éprouve quand même une grande satisfaction à voir le visage du gendarme Giordano se décomposé quand il se rend compte qu’il ne s’en ait pas prit à la bonne personne. Qui plus est, j’ai droit à des excuses en règle. Et quand il s’éloigne, la queue entre les deux jambes dans tous les sens du terme, Daniele se tourne pour m’enlacer et y aller d’une petite pointe de vantardise avant de m’embrasser, un baiser aussi long qu’étourdissant qui me met des étoiles dans le cœur mais pas encore assez pour me faire perdre le nord.
- Tu m’aurais sauvé sans ton nom, tu crois ?
Un nom dont il est incapable de se défaire pour se forger sa propre personnalité. Parfois, il m’arrive de penser que je me suis trompé sur lui et qu’au fond, il est comme les autres gosses de riches : un fils à papa.
Du bout de mon index, je caresse son visage tout en l’écoutant se glorifier d’avoir eu gain de cause dans cette histoire de pâtisserie alors qu’en fait, ni lui ni moi ne saurons jamais comment cela se serait terminé. Mon petit ami aime se gargarisé de bons mots et s’auto flatter son égo et c’est aussi bien qu’il le fasse lui-même car ce n’est certainement pas moi qui le ferai ! Sur le coup, j’ai presque failli lui avouer que j’ai cru voir son père parler au gendarme. Je préfère garder cette réflexion pour moi-même parce que d’abord et avant tout, je l’aurais blessé.
- Tu es trop fort pour moi et jamais je n’aurais récupéré cette pâtisserie… c’est pour ça que j’aurais provoqué notre chute dans l’eau, comme ce fameux soir, dans la mer.
Parce que ce n’est plus un secret.
J’ai délibérément provoqué notre chute à l’eau pour le plaisir de la chose et pour me retrouver encore plus dans ses bras. Ça m’a valu une solide remontrance de la part de mes parents qui m’ont bien puni pour la cause et un rhume carabiné. Mais par-dessus tout, la plus belle histoire d’amour jamais vécu à Rome !
Mes yeux dans ses yeux, nous serions encore là à s’admirer si les cloches de la Basilique ne nous avaient pas ramenés à l’ordre.
- Oh ! Les copains ! Ils vont nous attendre, encore !
Je n’aime pas être en retard.
Daniele aime se faire désirer !
Je glisse ma main dans la sienne non pas pour le côté mignon du geste mais pour le tirer à ma suite au travers les gens, accélérant le pas pour refaire tout le chemin en sens inverse jusqu’à nous rendre complètement à l’autre bout de la place centrale et emprunter les plus petites rues jusqu’à nous retrouver sur la plage où, au loin, nous pouvons déjà apercevoir la bande déjà arrivée.
Il est encore tôt mais ils sont déjà allumé un feu et il semble que ce sera le programme de la soirée.
- Hey ! Pardon, encore en retard ! Mais Daniele était occupé à explique à un gendarme comment faire son boulot correctement.
Mon job, c’est d’accrocher l’audience et quand elle est suspendu à ses lèvres, ne lui reste plus qu’à raconter son histoire et récolter l’admiration de Davide. Lui, il boit les paroles de mon petit ami comme s’il s’agissait es plus grand secrets de l’univers.
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Sujet: Re: Passion, Anger & Feelings [PV Daniele Ricci][Mars 1962][Hot][Terminé] Dim 18 Nov - 18:10
Passion, Anger & Feelings ft. Samantha Mancini
Le gendarme avait eu peur d’un nom… Il n’était pas le seul dans cette ville à blêmir devant le nom « Ricci ». Je m’étais vanté d’une certain façon devant Samantha – j’aimais m’envoyer des fleurs. Seulement, sa question m’avait ramené sur Terre. Est-ce que je l’aurais sauvé sans mon nom ? C’était une putain de question qui soulevait pas mal de putains de problème. J’aurais voulu me sortir de ce pétrin et fanfaronner devant le gendarme sans avoir recours à mon nom – je l’aurais fait s’il ne m’avait pas demandé ma carte d’identité.
Seulement, même si je ne voulais pas user de mon nom – même si je voulais me forger le mien – j’étais déjà bien trop connu dans cette ville à travers mon père que pour avoir l’occasion de montrer à Sammy que mon bagou dépasse largement mon statut de Ricci.
-Je t’aurais sauvé sans mon nom de famille. J’aurais peut-être eu une amande mais je t’aurais sauvé quand même, dis-je avec un sourire sûr de moi.
Un jour les gens sauront qui est Daniele Ricci. Ils sauront que je ne suis pas simplement le fils d’Antonio. Bientôt, c’est Antonio qui aura tous les avantages de dire qu’il est le père de Daniele Ricci.
Je rêvais que ce jour arrive !
Je n’avais pas terminé de me lancer des fleurs. Je m’étais déclaré vainqueur par défaut de notre petite bagarre autour de la pâtisserie. C’était d’une évidence que j’aurais gagné ! J’avais frémi à sa caresse sur ma joue mais aussi au début de sa phrase où elle témoignait de ma possible victoire – parce que j’étais plus fort qu’elle. Seulement, si je croyais que Samantha allait me donner raison pour la première fois depuis deux mois et bien je m’étais complètement trompé. Elle m’aurait jeté à l’eau – comme à notre première rencontre – pour m’empêcher de gagner. Mamma mia, je la reconnaissais bien là. -Décidément tu ne t’avoueras jamais vaincue, dis-je avec un sourire en coin.
C’est certainement pour ça que je l’aimais. Parce qu’au fond elle avait l’orgueil d’une Ricci – même si elle n’aimait pas ce nom.
Nous nous perdions dans le regard de l’autre jusqu’à ce que les cloches de la Basilique bien au loin nous avaient rappelées à l’ordre. Je savais qu’on devait rejoindre les autres sur la plage – seulement, j’aimais me faire attendre. Pas Samantha – elle aimait être à l’heure elle. -Oh mais ils aiment attendre, dis-je avec un sourire en coin.
Seulement, Samantha ne m’avait pas laissé le choix. Elle m’avait tiré par la main et j’avais suivi le mouvement. On avait quitté la place pour nous diriger vers les petites rues qui menaient à la plage.
Les autres étaient déjà là et ils avaient déjà allumé le feu. On les avait rejoint et Samantha s’était excusée de notre retard et en avait expliqué les causes. Je pouvais toujours compter sur ma Sammy pour accrocher l’audience. Elle était douée pour ça. -Un gendarme ? Comment tu as fait ?, demanda Davide déjà très impressionné. Explique on veut savoir !
Dans le sable où étaient assis nos amis communs, il y avait de l’alcool – du vin et du whisky. Je m’étais installé dans le sable et j’avais invité ma Samantha à prendre place entre mes jambes pour que je puisse la serrer contre moi.
J’avais commencé à raconter notre aventure avec le gendarme – Davide buvait mes paroles comme si elles étaient l’Evangile. Pendant ce temps, Lorenzo nous préparait un joint qu’on allait se partager les uns avec les autres.
-Et à un moment, le gendarme me demande ma carte d’identité, dis-je avec une grande élocution. C’est là que je lui sors et qu’il se met à passer du rouge au blanc d’un seul coup, rajoutais-je en prenant le joint que Lorenzo venait d’aller – comme quoi, il y a certaines choses qu’on me tend et que je prends quand même.
J’avais arrêté mon récit pour tirer sur le joint avant de le passer – machinalement - à Samantha. -Je parie qu’il est parti en courant après, disait Davide en rigolant. -Non, il m’a juste dit que je n’aurais pas d’amende mais avant qu’il ne parte je lui ai demandé de s’excuser. On ne parle pas à ma petite amie comme ça, hein, Samantha mia ?, dis-je en posant un baiser tendre sur sa joue.
J’avais pris la bouteille de whisky et je l’avais ouverte pour en boire un coup. -Waw ! Bravo Ricci ! Tu as réussis à faire peur à un gendarme rien qu’avec ton nom !
Cette voix venait de derrière - elle n’émanait pas de notre petit groupe. C’était la voix de Paolo Piola. Vous ne savez pas qui c’est ? Un petit connard de 23 ans, fils d’un petit millionnaire local et laziale de surcroit. Il était là avec sa bande d’amis à venir s’incruster dans notre petit meeting. -Avoue que sans ton nom, tu serais entrain de pleurer après ta mère parce que tu t’es fait remonté les bretelles par un agent de police, lâcha-t-il avec un grand sourire sournois alors que ses larbins rigolaient. Ah non, qu’est-ce que je raconte… Tu n’as pas de mère…,rajouta-t-il en éclatant d’un rire sarcastique. Elle est morte parce que ton père s’est crashé en voiture avec elle tellement il était bourré.
Aïe… C’était plus douloureux que ça en avait l’air ça.
-Dégage, cazzo, lâchais-je à Paolo.
Il regardait Samantha de haut en bas l’enfoiré de connard de merde !!
-C’est ta petite amie, Ricci ?, demanda Paolo avec le même sourire. Tu ne devrais pas rester avec le petit Ricci, il va te jeter comme toutes les autres. Tu mérites mieux. Tu devrais venir avec nous. Le reste de notre petite bande est là-bas, lâcha-t-il à Samantha et en montrant du doigt un feu situé un peu plus loin.
Cet enfoiré essayait de me voler ma copine ? Je le tue maintenant ?
Spoiler:
J'espère que je n'en ai pas trop mis et que je n'ai pas avorté - sans le vouloir - une de tes idées.
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Dernière édition par Daniele Ricci le Lun 19 Nov - 17:48, édité 1 fois
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Sujet: Re: Passion, Anger & Feelings [PV Daniele Ricci][Mars 1962][Hot][Terminé] Dim 18 Nov - 22:10
Passion, Anger & Feelings ft. Daniele Ricci
Il ne m’avait fallu qu’une toute petite entrée en matière pour assurer une audience à Daniele bien qu’avec ce genre d’amis, suffit pas de grand-chose pour les impressionner. Nous aurions pu nous arrêter à l’histoire de la pâtisserie eue ça en aurait fait l’histoire de l’année !
Qu’importe, ça amuse Daniele contre qui je suis adossée, assis tous les deux dans le sable. L’histoire est tout de même plutôt drôle raconter comme le fait Daniele qui ne ménage pas ses effets pour entretenir l’intérêt et surtout, l’admiration de Davide, son plus fidèle admirateur. Si je reproche à Daniele de vivre une vie par procuration en se cachant derrière le nom et la réputation de son père, Davide, lui fait carrément la même chose mais en prenant mon petit ami comme modèle. Ça en est presque ridicule.
Les bouteilles s’ouvrent et circulent parmi notre petit cercle, installé autour du feu puis Lorenzo allume un joint et l’envoi à la ronde pour le partager avec tout le monde, en commençant bien entendu par Daniele qui, après une bouffée, me le passe et que moi, je me contente de l’envoyer au suivant non sans songer l’écraser dans le sable. Il m’arrive de fumer, de temps en temps mais je n’aime pas vraiment l’effet que ça procure. Et je n’aime franchement pas quand Daniele en fume trop et il le sait.
Je relève la tête pour le regarder alors qu’il complète son histoire et je ferme les yeux, un sourire sur les lèvres quand il sur la joue. Il fait ce genre de petite chose qui me rende complètement dingue de lui et qui, forcément me prouvent même si je ne veux pas trop y porter foi, qu’il a changé.
Quelque part au fond de mon cœur, je sais qu’il est le bon. Il est l’homme avec lequel je vais bâtir une famille et couler des jours heureux. Ici ou ailleurs peu m’importe tant que je dors toutes les nuits de ma vie dans ses bras. Il n’est pas du genre patient et s’il n’avait pas été sincère, il m’aurait déjà jeté.
Jamais il n’a demandé ou insisté pour qu’on finisse au lit. Il y a bien eu plusieurs caresses, des baisers qui ne voulaient pas s’éteindre. Mais jamais, quand je m’extirpais de ses bras, il n’a démontré un quelconque agacement.
Une voix nasillarde et hautaine au possible s’élève derrière nous, m’arrachant à mes pensées et mettant un terme au récit de Daniele.
Les insultes volent très bas, et très vite je comprends que le mec derrière nous, Paolo, est l’ennemi de mon petit ami.
La façon dont il me regarde me dégoûte mais pas autant que son invitation qui manque de classe.
- Non, merci, j’ai passé l’âge de changer des langes. Je préfère les hommes, les vrai !
Et pour être bien certaine de me faire comprendre, je tourne le visage de Daniele vers moi et l’embrasse fougueusement.
C’était peut-être un peu stupide de croire que ça aurait suffit à clouer le bec de Paolo qui est vite rejoins par quelques uns de ses copains.
- Ton p’tit copain ne sait rien faire d’autre que de parler. Des mots c’est pas ce qui garde au chaud. Tandis que moi, si tu venais, tu verrais vite ce qu’est un vrai homme !
Rapidement, les esprits s’échauffent. Je ne sais pas de qui s’est venu mais Davide fonce sur l’un des acolytes de Paolo alors que se dernier fouille dans sa poche pour en sortir une lame avec laquelle il pointe Daniele. Je me lève d'un bon mais reste collée à Daniele. Je ne sais pas ce que l'autre à dans la tête mais disons que ce n’est pas ce à quoi je m’attendais comme soirée entre copain.
- Et là, ton nom, il va t'aider comment tu crois ?
@ Billy Lighter
Spoiler:
Moi ça me va parfaitement.... mon cerveau est partit en free style avec ma réponse
Daniele Ricci
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Who Am I? Age: 43 ans Date de naissance: 24 juillet 1942 Localisation: Villa Ricci Birth place: Rome en Italie Je suis: le meilleur Song: Back In Black - AC/DC
Mon histoire avait plu à mon assemblée – notre assemblée à Samantha et à moi. Seulement, je ne m’attendais pas à ce que le plus grand trouble-fête de cette ville ne vienne s’incruster dans notre petite assemblée. Entre Paolo et moi c’était la guerre depuis toujours. On a fréquenté les mêmes fêtes et les mêmes écoles – même s’il est légèrement plus âgé que moi, il est arrivé à tomber dans la même classe, je vous laisse savoir comment. Ce n’était pas vraiment une rivalité qu’il y avait entre nous – c’était juste qu’on ne s’aimait pas. Paolo n’avait aucun talent et sa richesse ne l’empêchait pas de jouer au pseudo bad boy.
Il avait commencé à me rabaisser jusqu’à toucher là où ça faisait mal en rappelant l’accident malheureux qui m’avait rendu orphelin de mère. Seulement, ce qui m’agaçait le plus c’était qu’il regarde Samantha de cette façon. Il n’avait pas à lorgner comme ça sur ma copine ! Il avait encore moins le droit de l’inviter comme il le faisait sto’ cazzo !
Je ne craignais rien – je savais que Samantha n’allait pas rejoindre cet enfoiré de Paolo. Je savais – aussi – que Samantha aurait assez de répliques que pour le lui faire comprendre. Samantha savait se faire comprendre. Je l’avais déjà remarqué à mes dépends – et le pire, c’est que j’aimais ça. Je n’avais pas été déçu. Samantha avait répliqué d’une belle manière et avec un baiser en prime. J’en avais profité et j’avais même prolongé pour bien montrer à Paolo qu’il ne touchera jamais à un seul cheveu de ma petite amie. Paolo qui – au fil des secondes – avait de plus d’acolytes. Putain, ce type avait beaucoup de larbins…
-Tu as entendu, Paolo… Laisse tomber et dégage, dis-je encore sûr de moi malgré le nombre de personnes qui accompagnaient Paolo.
Seulement, Paolo n’avait pas lâché l’affaire – mamma mia quel chieur. Il avait dit être un homme – une vrai. -Un homme… Un vrai… Qui s’amène avec toute une armée pour être sûr de ne pas recevoir un coup perdu, dis-je en montrant d’un signe circulaire du doigt les acolytes de Paolo. Un petit couillon, oui, rajoutais-je avec un sourire en coin.
Le ton était monté… Pas seulement entre Paolo et moi mais entres mes amis et les siens. C’est Davide qui – après un moment – avait chargé sur le meilleur ami de Paolo.
Les autres regardaient la bagarre et Paolo avait sorti de sa poche une lame avec laquelle il me pointait. Dio mio – il est sérieux là ?
Samantha s’était levée et j’avais fait la même chose. Elle était restée collé à moi pendant que Paolo demandait à quoi allait me servir mon nom ici. Je m’étais reculé et j’avais fait reculer Samantha en même temps. Il n’allait quand même pas nous poignarder avec ça ? Il n’oserait pas ?
Les autres étaient trop occupés à regarder ce qu’il se passait ou à se taper dessus que pour venir m’aider… -Déconne pas, Paolo, dis-je en faisant un signe d’apaisement. Si tu blesses quelqu’un tout le monde saura que c’est toi !
Il n’allait pas aller jusque-là, n’est-ce pas ? J’avais glissé ma main dans celle de Samantha pour essayer de la rassurer – seulement, je n’étais pas rassuré moi-même… -Je m’en fous, Ricci. Montre que t’es un homme comme elle l’insinue,dit-il avant de se ruer vers nous.
Merda !
-Recule !, criais-je en écartant Samantha de la trajectoire alors que Paolo m’avait poussé nous entrainant – lui et moi – au sol.
La chute n’était pas lourde grâce au sable. Sur le dos – Paolo sur moi – j’avais balancé mon poing à l’aveuglette et j’avais touché sa figure. Il avait grogné et on avait roulé sur le sable en se donnant des coups – souvent sans succès – et d’une façon désorganisée parce que je ne regardais pas vraiment ce que je faisais. Je ne faisais plus attention au couteau qu’il ne semblait pas avoir vraiment les couilles d’utiliser. J’avais mal à cause des coups de Paolo qui gagnaient parfois sa cible et - au moment au Paolo avait repris le dessus – j’avais entendu l’un de ses acolytes se manifester. -Paolo ! Faut qu’on s’en aille ! Vite ! Faut qu’on dégage, lâcha l’ami de Paolo d’un seul coup.
Paolo s’était relevé d’un coup. -Ouais ! On se casse,avait dit Paolo avant de se barrer d’un seul coup avec sa bande d’amis – qui avaient cessés de se battre à leur tour.
Ils se cassent ? J’avais secoué la tête encore un peu secoué par la petite bagarre. Je m’étais remis assis.
-Ils se cassent ? J’ai gagné ?, demandais-je en essayant de trouver le regard de Samantha avant qu’une vive douleur n’irradie mon torse. Aïe !!
J’avais baissé le regard sur mon torse ma chemise blanche était rouge. -Mais qu’est-ce que…, lâchais-je alors que ma tête tournait un peu à cause de la douleur et du sang.
Le couteau – Paolo m’avait coupé dans la bagarre voilà pourquoi il s’était barré en courant.
-Merda, lâchais-je dans un souffle en me laissant retomber sur le dos dans le sable.
C’était la fin – j’allais mourir. C’est ce que je pensais sans savoir qu’en réalité la longue coupure que j’avais sur le torse était plus superficielle que ça n’en avait l’air.
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Je ne connais pas ce Paolo. Daniele ne m’en a jamais parlé auparavant et je n’ai aucune idée de ce qui peut avoir créé autant d’animosité entre eux mais une chose est certaine, c’est que ce soir, je risque fort d’être témoin d’une altercation plutôt violente si j’en juge par la lame que Paolo vient de sortir de sa poche et brandit en désignant Daniele de sa pointe.
Je ne suis pas le genre de fille qui va se sauver, ou se laisser sauver. Si mon petit-ami a des ennuis, je vais faire front avec lui et c’est ce que je fais en me levant et en me tenant tout contre lui, à ses côtés. Et quand il glisse sa main dans ma mienne tout en nous faisant reculé, je la serre juste un petit peu plus fort pour qu’il sache que je reste avec lui.
La voix de Daniele tremble légèrement quand il tente de calmer l’autre, ou est-ce moi qui croit l’entendre trembler parce que je commence à avoir vraiment peur. Assez pour sentir mon cœur battre très vite dans ma poitrine et craindre que mes jambes ne me lâchent quand mes genoux auront finis de claquer entre eux.
Paolo n’en a rien a foutre de la mise en garde de Daniele puisqu’il se rut sur nous, comme un enragé, brandissant son arme blanche. Je n’ai pas le temps de reculer comme me l’ordonne Daniele puisqu’il me pousse dans le mouvement quand Paolo se jette dessus et que tous les deux se retrouvent au sol, échangeant coups pour coups.
À partir de là, tout va très vite.
Je balaie la plage des yeux pour trouver de l’aide, sauf que tout le monde à son propre adversaire me forçant à chercher ailleurs, une branche, une pierre, n’importe quoi à balancer à la tête de Paolo. C’est la bouteille de whisky que je prends et lève à bout de bras avec l’intention d’assommer Paolo avec au moment où l’un de ses larbins cris qu’ils doivent fuir.
Tout ceci n’aura duré que quelques petites minutes alors que j’ai cru voir défiler un film interminable sans avoir le pouvoir de bouger.
Je me laisse tomber à genoux tout près de Daniele qui, malgré tout, trouve encore le moyen de se croire vainqueur.
- Stupido ! Tu n’as rien de mieux à penser qu’à ta victoire ?
Il ne changera jamais !
Tant mieux… je l’aime ainsi !
- Quoi ? Daniele ? …
Il se laisse tomber sur le sol et je remarque tout juste que sa chemise est imbibée de sang. Je lâche un cri en tirant sur les pans de sa chemise pour découvrir une longue coupure qui lui traverse le ventre.
- Davide ! Davide aide-moi !
La panique grimpe.
J’ai peur du sang… je n’aime pas ca du tout… Et encore moins quand c’est celui de l’homme que j’aime qui se répand sur le sable. Précautionneusement, il m’aide à relever Daniele et nos remontons, par je ne sais trop quelle force qui tient du miracle, le long du sentier qui mène jusqu’à la Villa Ricci.
Je ne crains pas de tomber sur Monsieur Ricci, si je l’ai vu 4 fois depuis le depuis de notre relation, c’est beau ! Il n’est jamais là. Par contre, Erik lui est là et il prend la suite des choses en mains.
- Je veux rester avec lui !
Je n’ai pas besoin de supplier pour qu’il m’accorde un droit presque acquis. Je sais qu’il m’aime bien et c’est réciproque.
Daniele semble vraiment mal en point ou alors il joue bien la comédie mais quoi qu’il en soit, je reste allongée avec lui sur son lit, ma main dans la sienne et j’embrasse de temps en temps sous visage tout en lui jouant dans les cheveux.
- J’ai eu peur, mon amour. Vraiment très peur !
Il aura fallu l’intervention d’une brute de Satan pour me faire réaliser ce que je savais pourtant déjàmais que je ne voulais pas admettre. C'est avec quelques larmes coulant le long de mes joues que je lui demande d'une toute petite voix :
- Nous deux, c’est à la vie, à la mort, t’es d’accord ?
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Daniele Ricci
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Sujet: Re: Passion, Anger & Feelings [PV Daniele Ricci][Mars 1962][Hot][Terminé] Mar 20 Nov - 19:21
Passion, Anger & Feelings ft. Samantha Mancini
Paolo était parti ! Est-ce que ça signifiait que j’avais gagné ? Sans doute – je ne pouvais pas perdre contre quelqu’un qui supporte une équipe de Serie B. Seulement, mes préoccupations m’avaient attirées les foudres de ma belle Samantha qui s’était mise à genoux près de moi.
J’aurais pu en rire et répliquer mais la douleur était venue jouer les trouble-fête et je m’étais rendu compte de la gravité de la situation. Paolo avait réussi son coup – il m’avait poignardé ! Je m’étais couché – à nouveau – dans le sable. Samantha était désemparée. Moi, j’étais sûr que j’allais mourir – je gémissais en ce sens.
-Je… Je me sens pas super bien, murmurais-je à Samantha juste avant qu’elle ne crie et qu’elle ne découvre les dégâts fait pas Paolo.
Elle avait demandé de l’aide à Davide. Mon admirateur – qui avait des bleus plein la figure – s’était approché et avait aidé Samantha à me relever. J’avais la tête qui tournait.
Soutenu par ma petite amie et Davide, on avait réussi à rejoindre ma villa. Putain, je ne savais pas comment j’avais fait ça sans mourir vu le sang qui maculait ma chemise. Ce que je savais – en tout cas – c’est que la douleur était intense.
Davide avait ouvert la porte et c’est Erik qui nous avait intercepté à peine on avait fait deux pas dans la villa. -Que s’est-il passé ?, demanda-t-il la surprise sur son visage.
David avait vaguement raconté ce qu’il s’était passé et Erik avait pris les choses en main et m’avait allongé sur le fauteuil. Il avait envoyé Davide cherché de quoi soigner la blessure. Erik était blême mais il avait repris des couleurs après m’avoir enlevé ma chemise. J’avais encore gémi comme si j’allais mourir. -Je vais mourir, Erik ?, demandais-je les yeux mi-clos alors que Davide était revenu avec de quoi me soigner.
-Pas aujourd’hui, Monsieur Ricci,dit-il avec un petit sourire. Cette blessure est impressionnante mais elle ne devrait pas vous tuer.
Il avait nettoyé, désinfecté et mis un bandage sur la blessure – putain, ça faisait mal ce putain de désinfectant. Il s’était tourné vers Davide et Samantha.
-Monsieur Ranucci, vous devriez rentrer chez vous. Vos parents risquent de s’inquiéter, dit Erik à Davide.
Mon admirateur avait obtempéré – Davide avait un respect incroyable envers Erik – et s’en était allé. Samantha – elle – avait demandé à rester avec moi. J’avais souri les yeux fermé sur le canapé. -Très bien, Mademoiselle Mancini, dit-il en souriant. Allez avec Monsieur Ricci dans sa chambre. Il y sera plus à l’aise. Moi, j’ai quelques coups de fils à passer à Monsieur Antonio Ricci et aux parents de Paolo Piola.
Que ma Samantha veuille rester me faisait du bien. Je l’avais vu inquiète tout à l’heure – je crois que je ne l’avais jamais vu comme ça avant.
On était monté dans ma chambre et on s’était allongé sur mon lit. J’avais encore très mal et j’avais encore des frissons à cause de la bagarre. Seulement, avoir Samantha allongée à côté de moi à m’embrasser de temps à autre, c’était le meilleur des pansements.
Elle avait eu peur. -Je suis désolé… Je ne savais pas qu’il irait jusque-là, soufflais-je à Samantha alors que j’étais couché sur le flanc face à elle.
J’avais eu peur aussi – ça aurait pu très mal finir.
Seulement, je ne m’étais pas attendu à ce que ma Samantha verse des larmes. Ce n’était pas une fille qui pleurait facilement. Elle m’avait demandé si, nous deux, c’était à la vie et à la mort. Sa petite voix, ses larmes et le pincement au cœur que j’avais de la voir ainsi était une preuve – s’il m’en fallait encore – que je l’aimais. -Oui… A la vie, à la mort, Samantha mia, dis-je en écrasant ses larmes du bout de mes doigts. Rien ne pourra nous séparer.
Je l’avais embrassé pour conclure ma phrase qui était sincère. Samantha était l’incarnation de tout ce que j’aimais chez une fille. La voir tellement inquiète pour moi m’avait fait quelque chose d’inexplicable – ça m’avait fait l’aimer encore plus. Peut-être parce que c’était la preuve qu’elle m’aimait aussi. Car si les filles pouvaient – souvent et légitimement – douter de la sincérité de mon amour, je doutais parfois aussi de la sincérité de leur amour pour moi. Je ne leur disais jamais mais le doute était réel.
Il ne l’était plus pour Samantha – dans un sens ou dans l’autre.
-Maintenant, on est en sécurité, dis-je après ce baiser et en séchant ses dernières larmes.
Paolo allait se prendre une branlée – je savais qu’Erik allait faire en sorte que ça arrive. Ici, il ne pouvait rien nous arriver.
Nous avions repris nos embrassades et quelques caresses. J’étais resté aux caresses et baisers qu’on avait l’habitude de s’échanger. Je connaissais les limites par cœur maintenant et mes gestes devenaient instinctifs.
-Je t’aime, avais-je murmuré dans un souffle entre deux baisers.
@ Billy Lighter
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Sujet: Re: Passion, Anger & Feelings [PV Daniele Ricci][Mars 1962][Hot][Terminé] Mar 20 Nov - 20:01
Passion, Anger & Feelings ft. Daniele Ricci
La façon dont Erik prend les choses en main me rassure bien que de voir le visage de Daniele se contorsionner de douleur me laisse encore nerveuse. Il a beaucoup saigné sur la plage et alors que nous remontions le long du sentier, mais est-ce assez pour craindre le pire ? Combien de litre faut-il perdre pour tomber dans les pommes ? Et la lame de Paolo a coupé quoi avant la peau de mon petit ami ?
Je garde quand même pour moi mes réflexions surtout qu’Erik désinfecte bien la plaie et fini par couvrir le totu d’un bandage propre. Daniele a maintenant besoin de se reposer mais, à ma demande, j’ai le droit de rester et veiller sur lui.
Je ne me sentirais pas la force de retourner chez moi avant d’être certaine qu’il va bien et qu’importe les conséquences punitives que ma mère imaginera pour avoir outrepassé les règles de la maison.
C’est bon de nous retrouver que lui et moi, dans le calme de sa chambre mais ça n’empêche pas aux images de la soirée de tourner en boucles dans ma tête, faisant couler des larmes silencieuse sur mes joues. Je ne suis pas fille à pleurnicher pour un oui ou pour un non mais je crois que de le faire, maintenant, me permet d’évacuer le stress que cette altercation m’a fait vivre.
J’ai eu vraiment peur pour Daniele.
Nous deux, c’est à la vie, à la mort.
C’est bien ce qu’il me confirme en essuyant mes larmes puis en m’embrassant tendrement. C’est lui qui souffre et c’est moi qui aie besoin de se faire rassurer… Je me sens horriblement coupable en ce moment. Coupable de n’avoir su l’aider, d’avoir besoin de me faire rassurer, d’avoir pleuré…
Je me presse d’avantage à lui en prenant garde de ne pas appuyer sur son ventre. Daniele me caresse là où il sait en être autorisé. Sous mon chemisier, par-dessus mon soutien-gorge, mon dos et mes fesses, le territoire non restreint par mes craintes de me tromper.
Entre deux baisers, il me souffle les mots qui vont tout changer.
C’est la première fois qu’il me les dit… et que j’y crois.
Quand Daniele me les disait, les autres fois, c’était surtout pour mettre fin à une querelle ou pour en provoquer une. C’était un jeu, ses paroles étaient dites mais jamais je n’ai sentis avant maintenant qu’il ait pu sincèrement les penser.
J’en ai les yeux qui se révulsent presque tellement ce fut doux et bon de les entendre.
Et quand il retire ses mains, probablement comme chaque fois, parce que je serais sur le point de lui demander de cesser ou bien parce que lui-même à besoin de se reprendre pour éviter d’aller trop loin, je replace ses mains là où elles étaient, sous mon chemisier, sur mes seins.
- Je n’ai pas envie que tu arrête, Daniele.
Je crois que je me sentirais… esseulée s’il devait arrêter et ce même si je dors dans ses bras, la tête au creux de son épaule. J’ai besoin de plus. Je suis… je crois être prête pour plus. Et pour qu’il le comprenne bien, je défais un a un les boutons de mon chemisier puis je passe un bras derrière mon dos pour faire sauter l’attache de mon soutien-gorge qui, devenu lâche, glisse un peu de mes seins les dévoilant pour la première fois à Daniele.
Mon cœur bat soudainement très vite, je crois en avoir les joues maintenant teintées de rose. Je me sens prête à plonger. Ramenant ma main par devant moi, sur celle de Daniele, je la place sur la peau délicate de ma poitrine puis de mon autre maint, ramène son visage au miens pour l’embrasser amoureusement.
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Daniele Ricci
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Sujet: Re: Passion, Anger & Feelings [PV Daniele Ricci][Mars 1962][Hot][Terminé] Mer 21 Nov - 19:52
Passion, Anger & Feelings ft. Samantha Mancini
Samantha avait eu peur et laissait couler ses larmes de décompression. J’avais toujours mal mais j’avais à cœur de la rassurer. Sécher ses larmes et confirmer ses paroles – c’est ce que j’avais fait pour ça. Erik avait dit que je n’allais pas mourir et – même si la blessure me faisait très mal – je pouvais me centrer sur Sammy qui avait encore eu plus peur que moi.
On s’était rapproché et j’avais caressé ma Samantha dans tous les endroits où j’étais autorisé à la caresser – je savais parfaitement où étaient les limites depuis le temps. Les rares fois où j’avais tenté quelque chose, je m’étais fait rappeler à l’ordre. Samantha était une vraie Italienne – caractère compris – et je ne vous raconte pas ce que c’est de se faire rappeler à l’ordre par une vraie Italienne.
J’avais soufflé que je l’aimais – ce qui était incontestable. Deux mois, c’est ma relation la plus longue. C’était la plus intense de toute ma vie pourtant on avait encore rien consommé du tout. Seulement, j’avais accompagné mes paroles de l’arrêt de mes caresses. Je savais que si je continuais, je ne pourrais plus m’arrêter – et je ne pouvais pas le faire sans son autorisation.
Au moment où j’avais retiré – doucement – mes mains, Samantha avait arrêté mon geste et avait replacé mes mains sur son soutien-gorge. Elle n’avait pas envie que j’arrête. Je pouvais – très facilement – déduire qu’elle était prête. Est-ce que je devais déduire – aussi – qu’il suffisait que je me fasse poignarder pour que Samantha me cède ça ? Je pouvais le croire mais j’étais sûr que la vérité était plus complexe.
Elle avait défait les boutons de son chemisier et avait détaché son soutien-gorge. Ses seins m’étaient dévoilés pour la toute première fois. Samantha avait placé ma main sur sa poitrine nue et m’avait embrassé avec toute la tendresse du monde. Elle était prête – je savais qu’il fallait que j’assure. Notre baiser s’était prolongé jusqu’à ce que notre souffle ne nous permette plus de faire durer les choses.
Après, j’avais décidé de prendre les choses en main mais prudemment quand même. D’abord avec des caresses – sur ses seins, sur son ventre, sur ses cuisses et sur son visage – agrémentés de baisers langoureux. Elle avait la mainmise sur ses propres caresses sur mon corps. Elle savait qu’elle n’avait aucune limite – je ne lui en avais jamais donné aucune. Sauf l’endroit où j’avais été blessé parce que ça tirait et ça faisait mal.
D’un regard – de temps en temps – je cherchais à savoir si je pouvais aller plus loin. Quand j’avais obtenu l’autorisation, ce n’est plus de caresses que j’avais couvert son corps mais de baisers. Ça avait le don d’emballer nos ébats surtout quand j’avais dévêtu entièrement Samantha après un baiser sur son ventre.
Nos soupires de plaisir se mêlaient à nos frissons – sa peau délicate se hérissait au passage de mes lèvres. Après plusieurs minutes, mes lèvres étaient passées partout sauf sur son sexe. C’est ma main qui s’y était risquée en premier. On était nu tous les deux.
-Ça va ?, soufflais-je en commençant des caresses osées et intimes.
Ce n’était pas facile de rester patient et – très – doux alors que l’envie grimpait en flèche en mon for intérieur. Je l’avais embrassé mais ma caresse ciblée n’avait cessée de devenir plus intime. Je n’avais pas peur de me faire repousser – j’avais juste peur que ça aille trop vite pour elle.
Seulement, j’étais jeune aussi – et fougueux – alors il n’avait pas fallu grand-chose avant que je ne sois sur Samantha à échanger des baisers et à frotter nos sexes l’un contre l’autre sans pour autant aller plus loin. J’en avais envie – seulement, je savais ce qui risquait d’arriver… Comment ? Parce que j’avais déjà eu la blague un jour avant une autre fille – ça n’avait pas été une bonne expérience ni pour elle, ni pour moi. J’avais essayé d’effacer ça de ma mémoire surtout que je n’avais que 16 ans à l’époque.
-Je…, commençais-je après avoir brisé un baiser. Vais faire doucement…
Essayer en tout cas – l’intention y serait.
J’avais commencé à – très doucement – nous unir par des toute petite allées et venues.
-Ça va, chérie ?, demandais-je dans un souffle à son oreille.
Une bonne question à l’instant où je nous avais uni pour de bon.
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Sujet: Re: Passion, Anger & Feelings [PV Daniele Ricci][Mars 1962][Hot][Terminé] Mer 21 Nov - 20:43
Passion, Anger & Feelings ft. Daniele Ricci
Il aura fallu de ce que je peux qualifier un choc nerveux pour provoquer un déclic dans ma tête vis-à-vis de Daniele et de la durabilité de notre relation. Sur la plage, je l’ai sentit comme jamais auparavant, près à tout risquer pour moi. Et lorsque nous fûmes sur son lit, dans sa chambre, son ventre fraîchement couvert d’un bandage, je n’eu plus aucun doute.
Ce ne fut donc pas le geste même de Paolo mais les paroles de Daniele qui ont suivis qui m’ont donné le courage de lui avouer que je ne voulais pas qu’il arrête ses caresses sur mon corps. Je ne sais pas si je suis vraiment prête, mais mon cœur et mon corps me laissent croire que oui.
Je crois que l’expression sur son visage, un doux mélange de surprise et d’amour, effaçant pour de bon ses traits tirés par les mauvais souvenir de notre soirée gâchée sur la plage, m’ont vite rassurés. Je ne me voyais pas sortir du lit, me dévêtir et le rejoindre je… ça aurais été trop pour moi alors je préfère me dévoiler petit à petit tout en restant contre lui.
Mes gestes sont lents, nerveux. Je crois même que je tremble un peu.
Je l’avoue.
J’ai peur de ne pas être à la hauteur, de le décevoir. De ne pas être comme il coryait et qu’il m’en veuille de l’avoir fait attendre pour ‘’ si peu’’.
Daniele part à l’exploration de mon corps, en commençant par cette toute nouvelle zone que je lui autorise avant de prendre soin d’endroits auxquels je l’ai habitué et, c’est rassurant de le voir prendre le temps et non pas ‘’sauter’’ sur l’occasion. Je ne me sens pas comme une marchandise entre ses mains, non plus comme une fille parmi tant d’autres. Mais comme la sienne, celle qu’il prend plaisir de découvrir en douceur et avec passion.
Il n’est pas non plus dépourvu de caresses puisque de mon côté, je laisse courir mes doigts sur son corps, là où je ne suis jamais allé avant, tout en évitant soigneusement son ventre parce que… ça serait bête de nous voir brusquement interrompu parce que maladroitement, je ravive la douleur de sa blessure.
À force de baisers et de caresses, et sans vraiment m’en rendre compte, c’est dire que je lui fais confiance en ce moment, nous nous retrouvons tous les deux nus, plus avides que jamais de s’en donner encore plus. J’apprends, je découvre et j’adore ça. Il fait naître de nouvelles sensations en me caressant entre les cuisses, sur mon sexe vierge et fragile.
- Oui…
Je lui souffle un petit oui à sa question à savoir si je vais bien. Tout va bien mais que je le veuille ou non, je redoute un peu le moment où il nous sera impossible de faire marche arrière.
Daniele est d’une douceur assumée quand je sens son sexe pousser contre le mien. Je ne sais pas comment me placer, je me sens perdue et franchement pas douée. Tout ce que je trouve à faire est de l’enlacer pour l’embrasser, le tenir le plus possible contre mon corps et quand il s’inséra complètement en moi, brisant toutes mes barrières, je ne pu retenir un cri de surprise et de douleur.
Je crois même avoir planté mes ongles dans son dos, par réflexe. Ses premiers mouvements en moi ne sont pas agréables. Je gémis, me retenant à lui jusqu’à ce que, lentement, et à force d’aller et venir, la douleur s’estompe et laisse place à quelque chose de nouveau.
- Daniele… Oh ! Aaaah !
Je cherche à enfouir mon visage dans son cou, je veux le mordre, l’embrasser mais Daniele va de plus en plus vite, son plaisir semble plus intense que le mien au point ou je me demande si j’ai mal compris un truc, un signal, quelque chose qui m’aurais permis d’atteindre la même extase que lui…
Et quand il s’arrête, et que je comprends que c’est fini, j’avoue que je suis un peu déçue. Je m’attendais à vivre un grand feu d’artifices, riches en couleurs… alors la seule chose qui me vient en tête c’est :
- On recommence ?
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Who Am I? Age: 43 ans Date de naissance: 24 juillet 1942 Localisation: Villa Ricci Birth place: Rome en Italie Je suis: le meilleur Song: Back In Black - AC/DC
Sujet: Re: Passion, Anger & Feelings [PV Daniele Ricci][Mars 1962][Hot][Terminé] Jeu 22 Nov - 20:18
Passion, Anger & Feelings ft. Samantha Mancini
J’avais essayé de ne pas aller trop vite ou trop fort – de peur que les choses se passent mal et ne coupent court. Ce n’était pas facile à gérer… J’avais l’habitude des filles expérimentées et il commençait à être loin le temps de mes premières fois. Seulement, j’avais mis du mien et – surtout – beaucoup de tendresse dans mes gestes parce que j’aimais Samantha et qu’elle ne méritait pas que je me rue dessus pour prendre mon dû. Je voulais que ça soit agréable pour elle aussi…
Ça semblait aller – aux premiers abords – quand j’avais caressé son sexe. Je le lui demandais de temps en temps pour en être sûr parce que c’était la première fois que je découvrais entièrement son corps.
C’est ainsi que j’avais fait tout mon possible pour entrer – très – doucement en elle. Seulement, ça n’était pas assez pour qu’elle n’ait pas mal à mon passage. Elle avait crié de douleur – moi aussi mais d’une façon plus étouffée à cause de ses ongles qui s’étaient plantés dans ma chair. Je croyais avoir été trop fort et que je devais arrêter tout de suite mais elle ne m’avait pas arrêté. Le plus dure était fait… Seulement, j’étais intimement sûr qu’elle n’avait pas aimé ça.
J’avais quand même continué à aller et venir – sans y aller trop fort. Elle gémissait mais je ne savais pas si c’était de douleur ou de plaisir. J’avais essayé de rester attentif au moindre de ses mouvements mais mon plaisir augmentait aussi ne me rendant plus vraiment maitre de ce que je voulais faire. J’avais soupiré de plaisir – plus fort – jusqu’à aller et venir une dernière fois avant l’explosion finale qui avait électrifié mon corps. Seulement, je n’avais pas senti Samantha se cambrer ou même frémir plus fort.
Je m’étais arrêté de bouger et j’avais essayé de déchiffrer quelque chose sur le visage de ma Sammy – quelque chose qui permettrait de me rassurer sur ce que je venais de faire. C’est de ses paroles qu’était venue ma délivrance.
-Oui..., dis-je en riant un peu parce que je ne m’attendais pas à ça. Laisse-moi juste quelques secondes, rajoutais-je un peu essoufflé par les efforts que j’avais faits.
Je m’étais doucement retiré. Je m’étais placé à côté de Sammy et j’avais caressé son ventre.
-Je sais… Ce n’était pas du grand art, dis-je pour qualifier ce qu’on venait de faire mais en ne remettant la faute sur personne.
Une première fois dans toute sa splendeur. Il fallait que la deuxième – qu’elle me demandait – soit meilleure. J’étais Daniele Ricci, j’avais le pouvoir de faire ça…
Après quelques minutes, j’avais repris mon souffle – c’était le temps qu’il fallait aussi pour remettre la machine en marche... J’avais embrassé Samantha à nouveau lui donnant le signal de départ pour le second tour. Je l’avais laissé maitre de ses caresses sur ma peau – moi, je me centrais sur celle que je lui procurais sur toutes les parties de son corps. Seulement, je n’avais pas arrêté nos embrassades sensuelles et électriques. J’avais rendu nos baisers aussi intense que notre relation – une bagarre pleine d’ego et d’amour. C’était ça que j’aimais chez nous. Ce doux mélange.
Ces embrassades mélangées aux caresses osées avaient durés un moment. C’est ensuite moi qui avais pris les choses en mains. J’avais déjà eu ma part de plaisir – il était temps de lui rendre la pareille. Ma bouche avait fait le tour de son corps en y laissant des baisers et s’était arrêtée sur son sexe. J’avais embrassé cette partie langoureusement. Je changeais de rythme par moment – je voulais lui laisser le temps de savourer, de se reprendre voir de pouvoir reprendre le dessus et la laisser mener les choses en marquant des temps d’arrêt.
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Sujet: Re: Passion, Anger & Feelings [PV Daniele Ricci][Mars 1962][Hot][Terminé] Ven 23 Nov - 15:51
Passion, Anger & Feelings ft. Daniele Ricci
Je reste sur ma faim suite à cette première expérience. J’avais beaucoup d’appréhension vis-à-vis ce moment qui ne reviendra jamais. Il n’y aura jamais une seconde première fois et bien que ce ne fût pas une explosion de sensation délicieuse, je suis heureuse de l’avoir vécue avec Daniele. De m’être donné à lui-même si notre relation est encore toute jeune, j’ai confiance en lui, je l’aime et je sais que son amour est réciproque.
De le sentir entrer en moi fut douloureux, puis lentement, c’est devenue beaucoup plus agréable mais je sais de par ses gémissements que nous n’avons pas partagé le même plaisir. Le sien, et peut-être est-ce parce que lui il a plus d’expérience que moi, semble l’avoir propulsé bien haut. Son corps est chaud, légèrement en sueur et sa respiration beaucoup plus saccadé alors que moi, je suis surprise, je sais que ça ne peut pas être ‘’ que ça ’’ autrement… pourquoi les gens en feraient une fixation ?
Et comme je ne suis pas du genre à acheter une première version sans chercher à savoir plus, quand Daniele cesse complètement de bouger et qu’il me regarde avec toutes les interrogations possibles du monde dans les yeux, je lui demande si on recommence.
Je grimace avec la sensation de corps quittant le mien. J’étais bien sur la final, à le sentir en moi-même si au tout début je n’aurais pas dit la même chose. Et puis quand il s’allonge, je me tourne pour le regarder, le caresser avec tendresse par de légers effleurements.
- Je m’en remet au chef d’orchestre…
Daniele m’embrasse et reprend ses caresses. Je me sens moi-même plus en confiance et explore son corps en passant mes mains le long de ses flancs puis sur ses fesses. J’adore les lui caresser, les masser. Stimulés par nos caresses, nos baisers en sont que plus fougueux. Il n’avait pas fallu de beaucoup pour qu’il revienne sur moi mais alors que je m’attendais à le sentir de nouveau trouver son chemin en mon intimité, il glisse plutôt sur mon corps, le parsemant de baisers. Chaque fois que ses lèvres touches ma peau, c’est comme un éclair de plaisir qui me traverse.
- Daniele…
Je l’appel, j’ai envie de l’embrasser encore. Mais Daniele descend encore sur moi jusqu’à venir m’embrasse… là où je ne pensais pas qu’il le ferait.
Je me redresse vivement sur mes coudes pour le regarder à la fois amusée et choquée, enfin pas tant choquée mais… je ne m’y attendais pas. Et c’est bon ! Vraiment bon au point où il me fait presque perdre la tête. J’ai chaud et j’ai froid, je ris et gémis. C’est la confusion la plus total dans ma tête.
Ma tête se renverse vers l’arrière et j’enserre les draps du lit vraiment très fort alors que mes orteils vont en tous les sens. Ce qui se passe entre mes jambes n’a rien à voir avec ce que j’ai pu connaître avant. L’exploration solitaire, ne m’a jamais amené si loin… Daniele sait s’y prendre il n’y a aucun doute possible à avoir. Mes seins même pointent et ma peau se hérisse graduellement comme si elle suivait l’espèce d’onde naissante qui devient de plus en plus forte. Tellement forte que je fini par me laisser tomber sur le dos en gémissant très fort.
Je ne sais pas ce qui vient de m’arriver… enfin, si j’en ai une petite idée.
- Remonte… Daniele… je… viens m’embrasser !
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Daniele Ricci
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Sujet: Re: Passion, Anger & Feelings [PV Daniele Ricci][Mars 1962][Hot][Terminé] Sam 24 Nov - 19:53
Passion, Anger & Feelings ft. Samantha Mancini
Elle me prenait pour un chef d’orchestre – ce que j’étais étant donné que j’étais celui qui avait le plus d’expérience en la matière entre nous deux. Ça me donnait une certaine pression mais j’aimais ça. Surtout que la première fois était passée – les autres ne pouvaient pas être pires.
Le temps de reprendre mon souffle, j’étais reparti à la conquête de son corps. J’avais encore chaud de nos ébats précédents – un peu plus que Samantha qui ne devait pas avoir ressenti la même chose que moi. C’est un peu pour me rattraper de ça et lui laisser une meilleure impression que je faisais passer son plaisir avant le mien cette fois-ci.
Seulement, Samantha me procurait sa part de caresses – elle passait ses mains sur mes fesses ce qui avait l’art de me faire frissonner agréablement. Elle n’avait pas peur et n’était pas fébrile. Elle faisait l’amour pour la première fois et avait pas mal d’assurance. J’avais échoué entre ses cuisses – c’est là que je voulais lui procurer tout le plaisir qu’elle n’avait pas pu avoir des minutes plus tôt. Elle m’avait fait frémir rien qu’en disant mon nom.
Samantha s’était redressée. Est-ce que je l’avais surprise ? J’avais souris contre ses lèvres intimes. Daniele Ricci aimait surprendre. Seulement, ce qui était encore plus doux à mes oreilles c’est quand elle s’était laissé aller pour gémir et rire. J’avais peut-être été trop loin parce qu’elle avait presque crié de plaisir à un moment. Loin de me dire d’arrêter, elle voulait m’embrasser.
J’étais remonté vers sa bouche. -A tes ordres…, soufflais-je contre sa bouche avant de l’embrasser tendrement.
Je m’étais pressé contre elle – mon torse contre sa poitrine. Ce n’était qu’un baiser – d’autres tout aussi bons avaient suivis. On était concentré là-dessus et sur des caresses douces et sensuelles. Nos intimités se cherchaient mais j’avais essayé de nous faire patienter en évitant de nous unir tout de suite. Pourtant, je savais que Samantha était prête. C’était sûrement moi qui n’avais pas envie que ça s’arrête. J’étais bien – je ne sentais même plus la douleur de ma blessure.
Seulement, ce n’était pas simple de sentir l’excitation augmenter sans s’emballer. J’avais de l’expérience mais ce n’était pas suffisant pour avoir la maitrise de tout. C’est ainsi qu’avec douceur je nous avais uni à nouveau. J’avais frémi et gémi – j’avais fait des allées et venues sensuelles en embrassant ma Samantha.
-Sammy…, lâchais-je dans un souffle en continuant de marquer le rythme.
J’étais plus assurés dans mes gestes par rapport à tout à l’heure – j’avais moins peur de lui faire mal – alors c’était beaucoup plus agréable même pour moi.
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Sujet: Re: Passion, Anger & Feelings [PV Daniele Ricci][Mars 1962][Hot][Terminé] Sam 24 Nov - 22:02
Passion, Anger & Feelings ft. Daniele Ricci
Immédiatement, ce que Daniele me prodigue entre mes cuisses de ses lèvres charnues est beaucoup mieux définie et synonyme d’un plaisir inimaginable. Je découvre du bout de sa langue des sensations inavouables qui se répercutent en mon âme et mon corps. Rien ne peut être comparable à ce que je ressens en ce moment.
Je bouge du bassin, je cambre des hanches et me retiens aux draps du lit en les serrant très fort entre mes mains qui tremblent. Si je me laissais vraiment aller… je hurlerais de plaisir… au lieu de ça et parce qu’en fait je ne sais pas si j’ai envie ou même la force de crier à plein poumons, je gémis.
Encore, et encore plus fort.
Jusqu’à ce que les baisers de mon petit ami sur mes lèvres intimes ne deviennent à ce point torrides que je ne puisse plus répondre de moi, je fini par lâcher prise et je me retrouve sur le dos, haletante et dévorées de la tête aux pieds d’ondes foudroyantes d’un plaisir encore plus puissant.
Il faut que ça cesse !
Mais que ça continue…
Autrement et maintenant !
Alors je lui demande de remonter et de m’embrasser. Il faut que je l’embrasse ! Que je m’abreuve à ses lèvres et que je puisse lui insuffler autant de plaisir qu’il vient de m’en procurer. J’en reviens tout simplement pas d’avoir pu attendre aussi longtemps avant de goûter aux plaisirs de la chair et, croyez moi, maintenant que je sais à côté de quoi j’ai passé tout ce temps, je ne risque pas de m’arrêter maintenant !
J’encadre le visage de Daniele en posant mes mains sur ses joues et je l’embrasse tout en cherchant son sexe du mien en me frottant à lui. J’apprends, tout ceci est nouveau pour moi mais l’appel du corps semble bien plus inné que ce à quoi j’aurais pu penser. Déjà, je relève une cuisse pour venir l’appuyer contre sa hanche et de nouveau, mes mains parcourent son dos jusqu’à finir leur course sur ses fesses.
Quand il entre en moi, pour la seconde fois, j’ai l’impression qu’il est plus doux. Ou est-ce parce que je n’ai plus à craindre la douleur de la première fois.
Ça, je m’en souviendrai toute ma vie !
Je cherche toujours à l’embrasse, si ce n’est pas sur ses lèvres saveur de miel, sur son visage, au creux de son cou.
Partout.
J’ai plus confiance en mes propres gestes. En fait, c’est Daniele qui me met en confiance en me guidant sans vraiment le faire. Je ne fais que me laisser aller, c’est facile quan don aime et qu’on est aimé.
Quand il souffle mon nom, j’en frissonne, je ris, aussi.
- Ahaaaan ! Oh ! Daniele !!
Plus il bouge en moi, plus le plaisir grimpe en flèche, tout comme lorsqu’il m’embrassait entre les cuisses. Et plus le plaisir devient fort, plus je gémis fort et lui aussi. C’est comme un concours de celui qui criera le plus fort.
Sauf que, orgueilleux comme nous le sommes, ni lui ni moi ne voudrons laisser l’autre l’emporter. C’est peut-être pour ça que quand la même sensation foudroyante m’envahit, je plaque mes lèvres aux siennes étouffant nos gémissements dans un baiser brûlant.
Cette fois, il n’est pas le seul à avoir le corps couvert de sueur et le souffle court.
J’ai la tête qui tourne de la plus agréable des façons.
Ma gorge est sèche, ma voix déraille et je passe la main dans mes cheveux indisciplinés après un tel exercice pour les ramener derrière ma tête, je parviens à m’exclamer :
- Encore !
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Daniele Ricci
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Sujet: Re: Passion, Anger & Feelings [PV Daniele Ricci][Mars 1962][Hot][Terminé] Dim 25 Nov - 17:23
Passion, Anger & Feelings ft. Samantha Mancini
Samantha aimait ça – je n’avais pas besoin qu’elle me le dise pour le savoir. C’était beaucoup mieux que tout à l’heure. Quelque part, j’étais content qu’elle ait décidé de recommencer tout de suite. Ainsi, les problèmes liés à la première fois pouvaient tout de suite s’envoler.
C’est dans une autre embrassade que j’avais cessé de jouer entre ses cuisses. Tout était mieux tout à coup. Samantha était plus entreprenante – son sexe cherchait le mien. Elle était insatiable dans ses baisers sucrés et dans ses caresses sensuelles. J’avais contre moi une femme qui apprenait les choses à la vitesse de la lumière – une partenaire comme j’aimais en avoir.
Rassuré et assuré, je nous avais unis. Ça s’était passé sans douleur cette fois – Samantha avait l’air d’avoir apprécié. J’allais et venais pendant que ma Samantha me procurait des baisers qui ajoutaient beaucoup à nos ébats. Je n’avais presque plus besoin de la guidé ce qui faisait que je profitais autant qu’elle. J’avais soufflé son nom – elle avait gémi le mien. C’était assez pour que je n’arrive plus à décélérer et doser mes allées et venues en elle. On ne s’était pas arrêté de gémir quitte à ce qu’Erik entende toute la trame sonore – ce n’était pas l’habitude qui lui manquait… Seulement, entre Samantha et moi, c’était même une bataille de celui qui gémira le plus fort. On ne pouvait pas s’en empêcher en amour comme dans la vie.
L’orgasme était venu nous prendre tous les deux. C’était moi qui allais gémir le plus fort ! Seulement – au moment où j’allais gémir – Samantha m’en avait empêché en m’embrassa tellement fort que mon gémissement avait été étouffé ainsi que le sien. C’était un savoureux match nul.
Mon corps en sueur s’était posé contre le sien. J’étais resté encore un peu en elle avant de me retirer doucement pour reprendre mon souffle à ses côtés. Je transpirais tellement que ça picotait au niveau de ma blessure mais faire l’amour était un parfait anesthésiant pour toute douleur – j’étais sur un nuage.
Samantha en voulait encore.
-Waw, soufflais-je avec un sourire en coin. Tu… Tu en veux encore ?, demandais-je sachant très bien que la réponse était « oui ».
Ma Samantha y avait pris goût – elle était accro. C’était moi – cette fois – qui devait faire aveu de faiblesse.
-Je… Ok…, dis-je en reprenant mon souffle. Seulement… Il va falloir attendre un peu parce que… Je te passe les détails, rajoutais-je en riant un peu.
Je ne pouvais pas enchainer comme ça sans avoir quelques minutes. Pourtant, j’en avais autant envie qu’elle.
-Tu es devenue accro ?, demandais-je joueur et en me mettant sur le flanc pour caresser son ventre et ses seins. On a toute la nuit pour s’amuser…,
Je n’avais pas envie qu’elle rentre ce soir – Erik n’avait qu’à s’occuper de prévenir les parents de Samantha. En espérant qu’il ne débarque pas ici…
Je l’avais embrassé sur la bouche – histoire d’y aller doucement pour que je puisse me reprendre. Je l’avais beaucoup guidé dans ces premières fois. C’était le moment de lui céder la main.
-Vas-y…, dis-je avec un air un peu provocateur. Montre-moi ce que tu sais faire.
Ma Samantha pouvait parfois être joueuse – je voulais savoir si elle allait l’être ici.
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J’en veux encore. Je veux découvrir plus, l’aimer encore plus. Il a fait naître en moi des pulsions que je ne me connaissais pas, et que j’ai envie d’approfondir.
Daniele se retire et reviens s’allonger à côtés de moi, sur le flanc, tout comme il l’a fait la première fois. Ça me fait un peu rire de le voir reproduire les mêmes gestes, inconsciemment j’en suis certaine. N’empêche c’est dans des moments comme celui là que je le trouve le plus beau.
J’hoche de la tête quand il me dit qu’il a besoin de quelques instants pour reprendre son souffle, je ne dirai certainement pas non à un petit répit. Cette seconde fois m’a laissé complètement essoufflée et mon cœur bat encore vraiment très vite.
- Accro… peut-être. Mais en fait j’ai un raisonnement logique.
Je me retourne sur le flanc pour lui faire face alors qu’il caresse toujours mon ventre et mes seins.
- La première fois… était… pas terrible et cette seconde fois était incroyable. La troisième fois devrait tranché et je saurai si tu es vraiment un amant d’exception !
J’ai du front de lui dire une telle chose et ça me fait vraiment rigoler. Je sais que de jouer avec son ego le fera prendre ma demande comme un challenge personnel et qu’il fera en sorte que je ne puisse le contredire d’aucune façon.
Et puis, comme il dit, nous avons toute la nuit pour s’adonner à cette nouvelle activité de couple, puisque je ne compte pas rentrer à la maison cette nuit. Je sais que ça va rendre ma mère complètement folle de rage et qu’elle réfléchira à toutes sortes de façon de me punir mais je m’en fou. Avec ou sans sexe, je n’aurais pas quitté le chevet de Daniele !
Mon petit ami s’approche et m’embrasse avec douceur et tendresse mais contrairement ;a précédemment, il garde superficielle ses caresses puis me demande de lui montrer ce que je sais faire.
Ne suis-je pas dans ce lit pour justement apprendre du meilleur ?
J’ai confiance en moi et ses sentiments et c’est probablement par la force de ses sensations que je me laisse aller et prends des initiatives que je ne m’imaginais jamais prendre.
Je me penche vers lui alors que l’on s’embrasse jusqu’à le faire s’allonger sur le dos et j’embarque sur lui en prenant soin de ne pas m’appuyer sur son ventre. Et par cette précaution, nos sexes se retrouvent immédiatement à se frotter l’un à l’autre. Je penche la tête pour regarder… je ne sais ou en fait puis je le regarde dans les yeux, cherchant ses mains des miennes et lorsque je les tiens, je le fais se redresser pour l’enlacer et l’embrasse.
Ce mouvement provoque presque notre nouvelle union et je m’en mords la lèvre inférieure. Il n’en faudra pas beaucoup pour y arriver. C’est yeux dans les yeux que je commence à bouger, sans trop savoir s’il y a un sens correct ou une vitesse a adopter mais je me fis à ses gémissements et aux sensations que mes mouvements me procurent.
Puis je ne suis pas non plus complètement stupide… j’ai une petite idée de comment m’y prendre.
À nouveau, je l’embrasse, lui mords la lèvre sur la fin et soulève juste ce qu’il faut mes fesses pour mieux m’installer sur lui et le laisser entrer en moi pour la troisième fois ce soir. J’ai le contrôle et découvre comment m’en servir. Je le sens se raidir, me retenir. Je suis encore hyper excité de la seconde fois ce qui fait que mes ondulation du bassin menacent déjà de me faire atteindre le plus haut sommet du plaisir.
- Je… Daniele… Je t’aime !
Mon front contre le sien, je n’en peux déjà plus. Ma respiration est saccadée, entrecoupée de nombreux et puissants gémissements. Puis je cambre des hanches, renversant ma tête vers l’arrière en criant plus fort jusqu’à ce que, n’y tenant plus je nous laisse retomber sur le lit, sur nos flancs, lui, encore en moi.
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Sujet: Re: Passion, Anger & Feelings [PV Daniele Ricci][Mars 1962][Hot][Terminé] Mar 27 Nov - 20:29
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Encore – c’était le mot qui sortait de la bouche de Samantha. Seulement, je m’étais laissé un moment pour reprendre un peu de souffle avant de repartir à l’assaut. Elle me l’avait laissé – ça lui laissait le temps pour elle aussi.
J’avais dit qu’elle était devenue accro. Ce n’était pas une mauvaise maladie – si elle aimait faire l’amour, c’était qu’on était encore plus fait pour être ensemble. Samantha avait un raisonnement logique pour m’expliquer son appétit pour cette activité qui était nouvelle pour elle.
-Tu me mets la pression, dis-je en souriant. J’adore ça !
J’étais un amant d’exception – j’étais Daniele Ricci. Je n’avais aucun doute sur mes compétences en sexe. Seule la fatigue était mon pire ennemi au moment d’enchainer les ébats. Seulement, j’avais de la ressource !
La troisième fois allait encore être meilleure – foi de Daniele Ricci ! Seulement, je l’avais aussi mise au défi. C’était à elle de mener la danse et de me monter ce qu’elle avait appris. Je savais que Samantha apprenais très vite.
J’avais quand même lancé les choses – j’avais embrassé et caressé ma Samantha. Seulement, ça c’était arrêté à des caresses très superficielles. J’attendais d’elle qu’elle prenne des initiatives. Elle n’allait pas me décevoir. Elle avait rendu notre embrassade plus excitante et je m’étais laissé embarqué jusqu’à être couché sur le dos. Elle prenait l’initiative de venir sur moi – c’était bon de se sentir à nouveau contre elle.
Je m’étais redressé quand elle m’avait tiré contre elle. Encore un peu et nous nous unissions à nouveau. C’était limite et ça m’avait fait soupirer de plaisir. Samantha avait bougé lentement et sensuellement – elle avait facilement capté les mouvements qui me faisaient bien trop de plaisir. Je n’avais pas cessé de la regarder. Elle était trop belle. Bientôt, je n’avais plus la force de tenir son regard – j’avais renversé ma tête en arrière gémissant mon plaisir. Tous mes musclent se contractaient.
Une autre embrassade avait étouffé mes plaintes de plaisir. Samantha avait pris l’initiative de me faire glisser en elle. Je m’étais raidi – parce que j’essayais de ne pas me laisser aller trop vite. Elle maitrisait au-delà de mes expectatives. Elle avait encore bougé – j’avais fait la même chose ne tenant plus. J’avais caressé son dos et ses fesses.
Elle avait dit qu’elle m’aimait.
-Je… T’aime encore plus, dis-je avant de gémir.
Même ici je ne pouvais me résoudre à lui laisser le dernier mot – à faire moins qu’elle. Il fallait toujours que je fasse plus et que je sois meilleur. De toute façon, on n’arrivait plus à articuler des choses intelligibles. Il ne restait que des gémissements et nos respirations rapides. Samantha avait crié – bien plus fort que moi – au moment de l’orgasme et nous étions retombé sur le flanc. J’avais encore bougé en elle. J’avais continué à la caresser jusqu’à tressaillir de plaisir encore un peu. Je m’étais arrêté mais sans changer de position – j’étais trop bien.
La suite n’était que des embrassades entrecoupées par nos respirations. Je savais qu’elle allait en redemander… Elle savait que j’allais demander une pause. En attendant, on avait profité de la chaleur de l’un de l’autre, l’un contre l’autre.
La suite de la nuit avait été semblable. Entre nos rires, nos élans d’amour passionnés, nos défis et nos ébats – une nuit merveilleuse passée avec la fille que j’aimais. C’est le sommeil qui était venu nous empêcher de continué sans s’arrêter – à quatre heures du matin alors que la villa dormait déjà depuis des heures.
Je m’étais endormi – Samantha sur moi – du sommeil le plus doux qu’il soit.
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Sujet: Re: Passion, Anger & Feelings [PV Daniele Ricci][Mars 1962][Hot][Terminé] Mer 28 Nov - 16:24
Passion, Anger & Feelings ft. Daniele Ricci
J’ai besoin de respirer. Il me faut absolument reprendre mon souffle pour réclamer, encore, un peu plus de Daniele. Je suis insatiable, fort probablement mais je veux lui montrer que l’attente en valait la peine et qu’il ne sera jamais déçu ensuite. De faire l’amour avec Daniele est une décision que j’ai prise sur un coup de tête, sous le coup des émotions et bien que je ne le regrette pas, je veux être certaine de ne pas le regretter ensuite.
À force, je me prends à mon propre jeu.
J’en veux encore, une quatrième fois, une septième… je ne sais plus a combien nous en étions quand nous avons fini par abdiquer, corps et âmes épuisés.
Mais quand j’ouvre les yeux, il fait déjà jour.
C’est le matin… ou l’après-midi, c’est possible. Le ciel s’éclaircissait déjà quand nous avons abandonnés. Daniele dort paisiblement, sous moi. Je me relève lentement, espérant ne pas le réveiller puis je roule sur moi-même pour sortir du lit, ne prenant même pas la peine de m’habiller je sors sur la terrasse pour embrasser le jour.
Face au soleil qui me couvre de ses chauds rayons, je m’étire et les courbatures de mon corps me rappel la gymnastique de la veille. Je découvre que mon corps est composé de muscles dont je ne soupçonnais pas l’existence. J’ai ‘’mal’’ a des endroits où je ne pensais pas pouvoir avoir mal.
Daniele bouge dans le lit et je reviens m’y réfugier, voulant être témoin de son réveil. Être le premier visage qu’il verra dès qu’il ouvrira les yeux. Tout en douceur, je trace des chemins imaginaire sur son torse avant de m’y pencher et de semer des baisers partout où mes doigts l’ont effleurés.
- Bonjour, Daniele mio
J’ai envie de lui demander de reprendre là où nous en étions… mais j’ai faim. Et j’ai envie d’une douche aussi. Une très longue douche, chaude et… avec lui s’il en a envie.
Puis j’ai une autre question qui me vient en tête.
- Tu crois qu’on s’aimera toujours autant quand je serai grosse d’avoir enfanté nos 8 enfants ?
Je veux une grosse famille.
Des gamins qui courent partout, qui jouent et qui cris ! Une maison animée, pleine d’amour et de gaité. Grandir toute seule m’a été pénible. C’est mon plus gros chagrin de n’avoir aucun frère et sœur avec qui partager mes souvenirs d’enfance.
Je veux une belle et grande famille heureuse et je la veux avec Daniele.
Nous avons bien le temps d’en reparler. Pour tout de suite je veux simplement savoir s’il m’aimera encore quand je ne serai plus aussi belle que maintenant, parce que la vie aura laissé sa trace sur mon corps.
Je ramène le drap sur moi pour me couvrir mais ça devient rapidement un jeu, une façon de recréer la nuit pendant laquelle nous nous sommes tant aimé.
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Sujet: Re: Passion, Anger & Feelings [PV Daniele Ricci][Mars 1962][Hot][Terminé] Jeu 29 Nov - 19:41
Passion, Anger & Feelings ft. Samantha Mancini
J’avais dormi d’un sommeil extrêmement bon et réparateur – ce qui faisait vraiment du bien. Seulement, la chaleur dont j’étais enveloppé s’était envolée d’un coup. Ça m’avait fait grogner dans mon lit pendant que j’étais encore dans le gaz. Je m’étais retourné – je gigotais un peu pour essayer de retrouver cette chaleur.
Pour finir, j’avais ouvert – très – doucement les yeux. Ma mine matinale s’exprimait par des petites grimaces à cause de soleil qui venait m’éblouir. Seulement, quand mes yeux s’étaient ouverts entièrement, c’était sur Samantha qu’ils étaient tombés. La chaleur était revenue avec sa présence et avait grandi avec le parcours que faisaient ses doigts – puis sa bouche – sur mon torse.
Je retrouvais toutes les sensations de la veille – c’était un merveilleux réveil. -Bonjour, bella mia, dis-je avec un sourire sur le visage.
Elle était magnifique même après une longue nuit à s’aimer. J’avais effleuré son visage de mes doigts. Les évènements de la veille me semblaient déjà bien loin – ce qui n’était pas plus mal.
J’avais envie de plein de choses dont celles de rester encore un peu au lit avec Samantha ou de filer sous la douche avec elle. Putain, j’avais envie de passer toute la journée au lit avec elle – comme on l’avait fait cette nuit. C’était trop demandé ? Pas quand on s’appelait Daniele Ricci bien qu’ici tout ne dépendait pas que de moi.
Seulement, comme tous les lendemains de nuit torride, il y avait les questions existentielles. Celle de Samantha m’avait saisi – pas sur le fond mais sur la forme. -Huit gosses ?!, lâchais-je choqué par le nombre.
Putain – déjà un ça me semblait bien trop énorme alors huit… Je me voyais mal avec huit mômes dans les pattes ! J’avais essayé de digérer ce nombre – elle exagérait, c’était sûrement une façon de parler. Surtout que le fond de la question n’était pas là.
-Mais… Euh…, dis-je avant de reprendre contenance. Bien sûr qu’on s’aimera toujours, Samantha mia. Je ne t’aime pas pour tes belles courbes. Je t’aime pour bien plus que ça. Puis, il parait que le temps renforce l’amour. Je veux croire à ça, dis-je sincèrement et en souriant avec de l’embrasser doucement.
Si elle ne fait pas huit gosses, elle aura encore la ligne – en plus. -Tu seras belle pour moi quoi qu’il arrive, rajoutais-je avant qu’elle ne ramène les couvertures sur nous.
Je n’osais pas nous imaginer vieillir – c’était une chose à laquelle je ne préférais pas penser. Vieillir, c’était un truc que je ne voulais pas faire et pourtant je savais que c’était inévitable.
Je m’étais serré à elle pour revenir – doucement – aux sensations d’hier. Seulement, après les premières caresses et les premiers baisers, Erik avait toqué à la porte sans entrer toutefois.
-Mademoiselle Mancini ?, dit la voix du majordome familiale. Vos parents viennent d’appeler… Ils souhaitent que vous rentriez tout de suite chez vous.
J’avais soupiré – putain, déjà ?
-Oh non, Erik…, lâchais-je sur un ton déçu et assez fort pour que le majordome entende. -Je suis désolé, Monsieur Ricci mais ils insistent. Ils sont inquiet surtout qu’il est déjà presque midi, rajouta Erik sur un ton désolé.
Moi qui avais prévu plein de chose à faire…
-Les parents, c’est chiant, lâchais-je en soupirant à Samantha avant d’enfouir ma figure dans son cou.
J’aurais voulu qu’elle reste encore – seulement, ça semblait compromis.
Spoiler:
J'espère que ça va ce que j'ai mis sur les parents de Samantha.. Sinon, je peux éditer
@ Billy Lighter
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You're never gonna die, you're gonna make it if you try, they gonna love you - Pink Floyd