Sujet: Jimmy's Optional Family [PV Jimmy Reed][Terminé] Jeu 18 Avr 2019 - 20:37
Jimmy’s Optional Family ft. Jimmy Reed
Le voyage de retour en avion s’est agréablement déroulé. Je craignais que mes enfants ne partagent pas ma joie mais au contraire, ils font preuves d’une ouverture d’esprit qui me flatte l’ego, surtout que la situation est loin d’être évidente.
Jimmy est venu nous chercher à l’aéroport avec une voiture de location, puisque la sienne a un problème de moteur. J’aurais aimé déjà parler à Jimmy, essayer de voir ce qui le tracasse au-delà de ses ennuis mécanique mais les enfants n’ont cessé de poser des tonnes de questions tout en pointant ça et ça par la fenêtre.
- Los Angeles, c’est comme Disneyland pour eux en ce moment.
Ça m’amuse, d’autant plus que ça ne semble pas irriter Jimmy. Au contraire, il sourit en coin en les regardant, il leur parle aussi, avec son gros accent américain mais il se débrouille plutôt bien, assez pour se faire comprendre et ça impressionne grandement Rosalyn.
La maison aussi, ça impressionne les enfants qui la regarde bouche et yeux grands ouverts.
- C’est aussi grand que notre quartier à Tijuana, mamita !, s’exclame Rosalyn en sa langue maternelle.
Elle exagère, mais c’est vrai que la maison qui l’a vu naître pourrait entrer facile 4 ou 5 fois dans celle là. Nous entrons tous les bagages puis, enfin, je peux enlacer et embrasser l’homme que j’aime et de qui je me suis grandement ennuyé.
- On est vraiment bien qu’à la maison !
Blottis contre lui, je me retourne un peu que pour voir les enfants qui n’ont presque pas bougés d’un poil, sauf pour leurs têtes qui font des demi-rotations de temps en temps pour regarder tout autour d’eux sans vraiment bouger.
- Oliiiiiviaaaaa ?
- Elle n’habite pas ici, Maximo, tu te souviens ? Je t’ai dit qu’elle habitait avec Julian maintenant. , lui répondis-je en espagnol
Mon fils hoche de la tête et ose quelques pas puis, se paie un sprint jusqu’à la cuisine. En rigolant, je regarde Jimmy.
- Tu paris combien qu’il a aperçu l’immense jarre à cookie ?
Je ne veux pas que mes enfants n’osent pas être eux même ici, ça gâcherait leur séjour et à force, ils n’auraient plus envi de venir nous voir. Justement, Maximo revient les mains pleines de cookies et nous en offre chacun un. Impossible de résister d’autant plus qu’il est l’heure de prendre le petit déjeuner et que je meurs de faim.
- Qui serait partant pour une tournée de pancakes ?
Qu'importe la langue, je crois que tout le monde comprend le mot "pancakes" et vu la tête des enfants, je sais que j'ai visé juste.
Je regarde Jimmy, avec un sourire radieux et des étoiles dans les yeux. En ce moment, je me sens heureuse comme je ne l’ai pas été depuis longtemps. Mes enfants et l’homme que j’aime sont réunis. Il ne manque qu’Olivia pour que ce moment soit plus que parfait.
@ Billy Lighter
Jimmy Reed
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Sujet: Re: Jimmy's Optional Family [PV Jimmy Reed][Terminé] Ven 19 Avr 2019 - 13:53
Jimmy’s Optional Family ft. Maritza Cortez & Kids
J’étais allé chercher Maritza et ses enfants à l’aéroport moi-même. La Cadillac était restée à la maison. J’avais moi-même trafiqué le moteur afin qu’elle ne démarre plus et que ma manœuvre avec la voiture de location soit crédible. Un bon mensonge repose toujours sur un part de vérité et la voiture ne démarrait effectivement plus, ma mère et John en étaient témoins.
A l’aéroport, je n’avais pas trainé, embrassant brièvement Maritza, souriant et saluant les enfants et leur demandant en espagnol si ça leur disait d’aller tout de suite voir la grande maison où ils allaient résider pendant les vacances. Une grande maison avec une grande piscine, créant ainsi chez eux un enthousiasme qui fit que le petit garçon, Maximo, tira sa mère par la main en courant presque et en moins de deux, nous étions en route pour la villa.
Je fis des tours et des détours sur le chemin du retour, n’empruntant pas mon trajet habituel, prétextant de montrer un peu Los Angeles aux enfants qui s’exclamaient sur tout ce qu’ils voyaient. Leur présence était une diversion on ne pouvait plus efficace qui dissimulerait probablement mes inquiétudes un bon moment aux yeux de mon amante. Surtout si je m’évertuais en plus à faire un effort moi-même.
Une fois dans l’allée de la villa, John fut à son poste pour décharger les bagages. Par habitude, j’étais déjà sur le pas de la porte de ma demeure, sans même me soucier desdits bagages, avant de me rendre compte que Maritza et les enfants ne m’avaient pas suivi mais… aidaient John.
Je les regardais faire, perplexe, et quand John arriva à ma hauteur, je lui souris.
-Je serais toi, je craindrais pour mon job, s’ils ne se mettent pas vite à désapprendre à se débrouiller seuls.
Il me sourit en retour et répliqua.
-Je compte sur vous, Monsieur, pour les décourager de me rendre inutile…
Alors quand Maritza arriva à ma hauteur à son tour en portant l’une des valises, je la lui pris des mains et la passai à John, qui la prit avec un air reconnaissant. Et moi, maintenant que Maritza était débarrassée, je pus enlacer sa taille d’un bras en invitant les enfants à entrer dans le grand hall.
Ils s’exclamèrent. Je comprenais tout ce qu’ils se disaient bien que je me débrouillais moins bien pour leur répondre. Les phrases que je formulais étaient correctes, mais mon accent était une horreur et je ne manquai pas de sourire en secouant la tête à Maritza que je voyais bien rire intérieurement du coin de l’œil.
Je déclarai malgré tout en espagnole.
-C’est votre seconde résidence, désormais. Ou votre maison de vacances.
Maritza m’enlaça et je lui fis face, la regardant dans ses yeux étrangement bleu marine pour une latina et répondis à son baiser en laissant les enfants s’exclamer sur la maison tout autour de nous. Je mis doucement fin au baiser en entendant Maximo appeler Olivia. J’eus un frisson, de peur de voir de la tristesse dans les yeux de Maritza mais ce ne fut pas le cas puisqu’elle rappela à son fils que Livia vivait désormais avec Julian… Comme si elle avait un jour vécu ici. Et si elle avait eu le même pincement au cœur que moi, elle n’en montra pas plus de signe que moi-même.
Le petit ne s’en formalisa pas plus et courut vers une pièce dans laquelle je n’allais jamais : la cuisine. Je levai les sourcils et regardai Maritza, surpris :
-Nous avons une jarre à cookies ?
Quand je veux des cookies, John me les apporte sur une assiette avec du café… Je ne sais pas comment ça se présente en dehors de l’assiette…
-Il va falloir que j’engage du personnel en plus…
John n’allait pas pouvoir s’occuper de nous cinq à lui tout seul. Et les enfants auraient besoin de quelqu’un de plus enjoué pour s’occuper d’eux.
Mais en effet, Maximo revint avec ses mains pleines de cookies, probablement parce que John, qui nous avait précédés dans la cuisine après avoir déposé les bagages au pied de l’escalier dans l’attente de les monter, l’avait aidé à en prendre. Il s’approcha à nous et je lâchai sa mère pour m’abaisser à sa hauteur et le remercier pour le cookie qu’il me tendait, d’abord en anglais par réflexe, puis en espagnole.
Le réflexe que je n’eus pas fut de lui ébouriffer les cheveux… mais presque…
Chaque chose en son temps.
Je croquai le cookie en me redressant et Maritza proposa une tournée de pancakes et je ris de voir les étoiles dans ses yeux… plus de 16 ans que j’attendais de revoir ce regard… Et il m’avait suffi d’un « oui » à l’une de ses demandes les plus légitimes.
Je passai une main sur sa joue et souris…
-Bien sûr que je suis partant ! Nous allons demander à J…
Mais les enfants comme Maritza me plantèrent là pour s’enfuir vers la cuisine (où je n’allais décidément jamais) et l’investir alors que John en sortis avec un air hébété face à moi. Et moi, je le regardai en écartant les bras comme pour dire que je n’y comprenais pas plus que lui… Cependant, je me fiai à Maritza et…
Je soupirai en passant une main dans mes cheveux.
-Et bien… Tu peux… monter les bagages, par exemple… Merci, John… Ne t’en fais pas, je ferai toujours appel à tes services, je ne sais quand même pas faire une lessive…
John partit donc vers les bagages et moi, vers cette terre inconnue qu’était la cuisine où je retrouvai Maritza en train de fouiller dans les armoires et les enfants à genoux sur des chaises autour d’une table bien plus petite que celle de ma salle à manger.
Je savais que Ritza avait pour habitude de se faire à manger elle-même depuis qu’elle était ici… Elle nous préparait souvent des repas pour tous les deux, sauf lorsque j’arrivais à accaparer suffisamment son attention durant toute la journée pour qu’elle n’en ait pas le temps. Ce qui reléguait mon cuisinier à ne devoir préparer à manger que pour ma mère…
Je m’assis sur une des chaises inconfortable qu’il y avait là, à côté des enfants, regardant Maritza faire avec une curiosité perplexe.
-On ne va jamais y arriver… à faire des pancakes…
Je ne sais même pas ce qu’il y a dans un pancake.
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Sujet: Re: Jimmy's Optional Family [PV Jimmy Reed][Terminé] Dim 21 Avr 2019 - 22:41
Jimmy’s Optional Family ft. Jimmy Reed
Les efforts que déploie Jimmy pour accueillir mes enfants est significatifs pour moi. Il les met à l’aise, en parlant même en espagnol, malgré son accent handicapant. Lui qui aime avoir le contrôle absolue en tout, il fait preuve de résilience en ce moment, laissant de côté son orgueil et sa fierté et, ça fonctionne plutôt bien puisque mes enfants répondent avec enthousiasme.
Il nous a tous mis à l’aise en ne jouant pas de jeu. Je ne l’avais pas revu agir avec autant de spontanéité depuis l’Eastside. C’est ce qui manquait à notre couple et qui retire les boulets de mes chaînes. J’éprouve néanmoins un petit pincement au cœur quand Maximo appel Olivia, bien que je lui avais expliqué qu’elle demeurait maintenant avec Julian. Ce n’est cependant pas suffisant pour assombrir le moment et me faire éclater de rire quand mon dernier né part à la course en direction de la cuisine et que Jimmy s’exclame à savoir si nous avions vraiment une jarre à cookies.
- Pourquoi faire du personnel de plus ? Tout est sous contrôle mon amour, fais moi un peu confiance.
Je peux voir à mes enfants, les nourrir, faire leur lessive et nettoyer derrière eux, ce que toute mère se doit de faire, sans personne pour m’aider. Je ne travail plus, maintenant alors qu’avant, à Tijuana, je m’occupais de toutes ces tâches en plus d’un emploi à quarante heures par semaine.
Je sais que cette divergence d’opinion est encore un peu difficile entre Jimmy et moi mais je ne peux me résoudre à passer mes journées à prendre des bains de soleil sur la terrasse ou à remplir mon agenda de rendez-vous chez la manucure-pédicure et mise en pli. Il faudra trouver à nous ajuster là dedans, lui comme moi, un juste milieu, rien d’impossible.
Maximo, ses petites mains pleines de cookies, fait la distribution à chacun d’entre nous. Il est fier de son butin et plus encore quand Jimmy prend le temps de s’agenouiller pour être plus ou moins à la bonne hauteur. Cette à de quoi me réjouir encore plus si c’est possible et le bonheur, ça donne faim !
Je propose donc une tournée de pancake et nous filons tous à la cuisine. Enfin, tous sauf Jimmy qui a un temps de retard et qui semble confus, c’est le moins que je puisse dire, quand il entre dans la cuisine. Je le regarde du coin de l’œil, amusée de le voir inconfortable alors qu’il patauge jusqu’au coup dans ma réalité.
Alors, comment est-ce que l’on se sent, Monsieur Reed, quand les rôles sont inversés ?
- Bien sûr ! Il y a tout ce qu’il faut, c’est incroyable toute la nourriture qu’il y a dans les réfrigérateurs et les armoires ! À croire que nous vivons à trente ici !
Je sors donc du lait, du beure, de la farines et des œufs puis je ouille pour prendre un bol et j’amène tout ça à la table parce que s’il y a une chose que mes enfants aimons faire en famille, c’est bien la cuisine.
J’explique les consignes aux enfants en leur langue maternelle pour qu’ils comprennent bien et le reste de l’exercice se déroule aussi en espagnol, pour que ce soit plus facile pour eux et parce que je sais que Jimmy le comprend très bien. Quand les enfants repartiront à Tijuana, peut-être que son accent sera mieux maîtrisé ?
Maximo verse la farine que j’ai préalablement mesuré non sans en verser un peu à côté du bol puis en prend une pincée dans ses main qu’il souffle au visage de sa sœur. Il n’en fallait pas plus pour que cette dernière se venge à pleines poignées.
- Hey, les enfants ! Un peu de sérieux !
Pourtant, je ris de bon cœur. Ce n’est qu’un peu de farine qui partira après un petit coup de chiffon à poussière, rien de dramatique. Et cuisiner ne se fait pas sans quelques dégâts. Je verse le lait et Rosalyn tend un œuf à Jimmy pour qu’il le casse dans le bol.
- C’est meilleur quand on les cuisines tout le monde ensemble, tu verras !
Ma fille a bien raison. Et je me demande si Jimmy a déjà cassé un seul œuf de sa vie !
- Quand la pâte sera belle et bien mélangé, tu pourrais les faire tourner à la pôele, Jimmy, si tu veux !
Il n'y a rien de sorcier à tourner les pancakes sur le feu et les retirer quand ils sont bien doré et pour le voir aux casseroles, je suis prête à sacrifier les premiers pancakes qu'il fera certainement cramer !
@ Billy Lighter
Jimmy Reed
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Sujet: Re: Jimmy's Optional Family [PV Jimmy Reed][Terminé] Lun 22 Avr 2019 - 9:07
Jimmy’s Optional Family ft. Maritza Cortez & Kids
Savoir qu’il risque de m’arriver quelque chose un de ces quatre change complètement ma façon d’appréhender les choses. Mon esprit calculateur est dirigé sur un tout autre problème que celui de garder à tout prix le contrôle sur tout. Comme si j’étais obligé de devenir plus laxiste sur une part de ma vie pour reprendre la dominance d’une autre.
C’était le cas. Mais pas que…
Je vivais l’instant comme si c’était la dernière fois. Parce qu’à partir de maintenant et jusqu’à ce que j’aie réglé le problème Casa Nuova, ce serait potentiellement le cas.
Et puis… Maritza ne m’avait jamais vu interagir avec des enfants, hormis le petit Stark. Mais le petit Stark et moi avions une relation particulière : je savais d’où il venait et j’agissais avec lui comme avec un petit Los Diablos encore à dresser.
Mais elle ne m’avait jamais vu avec Ian Hunter, par exemple.
Je n’agissais pas, avec les enfants, comme je le faisais avec des adultes.
Ritza éclata de rire en voyant Maximo débarquer avec des cookies et plus encore quand je demandai à savoir si nous avions vraiment une jarre à cookies. Je ne savais pas ce que contenait ma propre maison. Pas dans ce genre de pièce en tout cas.
Maritza me demanda, cependant, pourquoi nous aurions besoin de personnel en plus. Je la regardai tout en replaçant une mèche derrière son oreille.
-Et bien c’est pour moi l’occasion de fournir un emploi à quelqu’un. Je te fais confiance mais je suis un pourvoyeur d’emploi parce que j’ai de l’argent et je peux donner un salaire plus que décent et un emploi stable à une personne en plus dans cette maison. Alors pourquoi pas ? Tu passerais moins de temps à t’occuper des tâches ingrates et en aurait plus pour faire des activités avec tes enfants.
En réalité, en voyant les enfants, en les entendant parler espagnol et en repensant au coup de fil d’Alonso l’idée m’étais venue de récompenser la jeune Isabel des Pequeñas Manos pour tous les services qu’elle avait rendu depuis l’enfance. En venant travailler à mon service, elle pourrait fournir aux orphelins des Los Diablos une vie meilleure et elle-même échapperait au Destin qui ferait d’elle, dans un an ou deux, une véritable Los Diablos.
Et elle sera protégée. Elle a déjà fait plus que sa part pour son âge.
J’embrassai Maritza sur le front.
-Nous en reparlerons.
Entendez par là qu’un jour, j’allais lui présenter Isabel en tant que renfort dans la maison.
Armés d’un cookie chacun, nous entrâmes dans la cuisine, moi un peu à la traîne après avoir tant bien que mal réorienté le pauvre John que ce remue-ménage perturbait autant que moi, voire plus. Maritza était déjà une vraie tornade et au vu des regards des enfants, eux savaient exactement vers quoi on allait.
Moi pas… les pancakes naissent directement dans les assiettes, dans mon monde…
Je m’installai avec les enfants, à la place de l’élève, laissant Maritza prendre celle du professeur et je les observai, passif dans un premier temps. Même le plus petit des deux enfants savait exactement ce qu’il fallait faire et tout ce que je faisais, c’était le retenir par la ceinture de son pantalon quand il se penchait en avant sur la table à moitié debout sur sa chaise, parce que j’avais peur qu’il tombe.
J’éclatai de rire en voyant la tête de Rosalyn quand son frère souffla de la farine dans sa figure. Je me voyais déjà faire pareil avec Daniele, il faudra que j’y repense… Peut-être quand tout sera fini… A condition qu’on gagne la guerre qui se tramait.
En riant, je passai mes deux mains sur mon visage… Mon rire était à la fois amusé, dépassé et fatigué, un drôle de mélange.
Puis, alors que Maritza essayait de ramener le calme, je pris une pincée de farine à mon tour pour la disséminer dans les boucles de cheveux de Maximo qui protesta pour la forme, moitié criant moitié riant, en passant ses deux mains sur sa tête, étalant le tout.
Puis Rosalyn me passa un œuf qu’elle posa délicatement dans ma main. Je la regardai dans les yeux et me penchai vers elle.
-Et peux-tu me dire ce que je suis sensé faire avec ça ?
Elle m’expliqua que je devais le casser au bord du bol. Alors je tentai le coup.
Je tapai une fois l’œuf contre le bord du bol… Mais pas suffisamment fort. Il n’avait même pas une égratignure.
Je grommelai et tapai plus fort. Trop fort et l’écrasai au bord du bol plutôt que de le casser proprement.
-Merde…
Et Maximo de répéter, en anglais puisque je m’étais exclamé en anglais, et en riant :
-MERDE ! MERDE ! MERDE !
Et moi de rire aussi en m’adressant à Maritza…
-Il risque d’être bilingue avant la fin de la semaine.
Avant que…
-Mais qu’est-ce que c’est que ce raffut ?
…Rachel Reed ne fasse son entrée, les yeux écarquillés. Je crois qu’elle non plus n’avait jamais mis les pieds dans la cuisine.
-Jimmy qu’est-ce que tu fais là ?
J’avais 37 ans, j’étais à la tête de BSC et des Los Diablos… Mais on ne rigole pas avec Madame Reed. Je tendis la main vers elle pour l’inviter à entrer.
-Nous faisons des pancakes…. Enfin nous essayons.
Elle s’avança d’un pas prudent à l’intérieur de la cuisine et alla embrasser Maritza, lui demander si elle avait fait bon voyage. Ma mère aimait beaucoup Maritza, elle était la perspective d’avenir qu’elle n’espérait plus.
Puis elle se tourna vers les enfants.
-Ces petits anges sont-ils les enfants dont Jimmy m’a déjà parlé, Maritza ?
Je pris Maximo sur mes genoux…
-Je te présente Maximo et Rosalyn.
Puis en espagnol aux enfants :
-Je vous présente ma maman, Rachel.
Et ma mère de s’approcher d’eux pour les saluer avant d’aviser la farine éparpillée un peu partout et l’œuf que je venais de royalement éclater au bord du bol.
-Seigneur… Ce cher John va nous faire une attaque…
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Sujet: Re: Jimmy's Optional Family [PV Jimmy Reed][Terminé] Lun 22 Avr 2019 - 15:42
Jimmy’s Optional Family ft. Jimmy Reed
Jimmy a sa façon bien arrêté sur les choses et j’ai la mienne, plus souple mais bien là quand même ce qui fait que nous avons parfois, pour ne pas dire souvent, quelques divergences d’opinion sur certaines choses, comme en ce moment, au sujet du personnel de maison. J’ai toujours tenu maison toute seule, nourrit six personnes voir parfois une dizaine quand ils ramenaient des amis pour diner, je savais voir à tout. Ça n’a pas changé en m’installant dans une belle et somptueuse villa. En fait, c’est surtout que je ne veux pas que Jimmy voit mes enfants comme une charge supplémentaire alors que je sais ce qu’il peut ressentir de voir son univers bien ordonné envahit par deux enfants beaucoup trop curieux et touche à tout.
Il parle d’emploi à offrir comme si c’était son hobby en ajoutant que j’aurai ainsi plus de temps pour m’occuper des enfants. En proposant des pancakes, je veux lui montrer que je peux m’occuper de mes enfants et accomplir des tâches ingrates. Parce que c’est aussi ça la vie de famille.
Je préfère ne rien ajouter puisque de toute façon, il ne s’agit pas d’un litige épineux et qu’au bout du compte, il fera comme bon lui semble et je le respecterai comme il me laissera faire si j’ai envie de faire une lessive ou de nettoyer le carrelage à quatre pattes avec une éponge et un sceau d’eau.
La pagaille ne tarde pas à s’installer alors que Maximo souffle de la farine au visage de sa sœur et, moi, ce qui me fait sourire, c’est d’entendre le rire spontané de Jimmy devant cette scène. Je ne m’attendais pas non plus à ce que mon amoureux renchérisse en saupoudrant de la faine dans les cheveux de Maximo.
- Oh ! Et bien c’est que vous apprenez vite, Monsieur Reed !, dis-je en anglais pour que lui seul ne me comprenne, sur le ton de la rigolade.
Je vais chercher un chiffon et en passe un coup rapidement sur la table que pour retirer l’excédant de farine, si je peux dire ainsi, alors que ma fille, connaissant bien les étapes, passe un œuf à Jimmy. La tête qu’il tire en regardant l’œuf bat des records. C’est à se demander s’il en a déjà prit un dans ses mains. Pourtant, fut une époque, il me réveillait avec un plateau bien garni de tout ce que je pouvais rêver pour le petit déjeuner. À moins que ce ne fût qu’un leurre comme notre souper de Noël alors qu’il avait tout planifié dans mon appartement sans même me connaître.
Sa débrouillardise aura toujours eu le dernier mot.
Je l’aime autant pour cela que pour bien d’autres choses.
Au premier essai, l’œuf demeure intact ce qui fait Maximo s’appuyer le front dans la sa paume et secouer la tête de gauche à droite mais quand Jimmy, soucieux de réussir, j’imagine, écrase littéralement l’œuf contre le bowl et que ce dernier éclate faisant gicler son jaune autant sur les doigts de Jimmy que sur la table, j’éclatai de rire alors que mon fils, lui, trop impressionné, s’exclama autant de fois du même juron que son beau-père.
- Je le crains ! Peut-être qu’ensuite, tu pourrais lui apprendre quelque chose de plus passe-partout, non ?
Je ne suis pas fâché, je ris même tout autant qu’eux alors que je tends le chiffon à Jimmy pour qu’il s’essuie les doigts tout en jetant un œil dans le bol ou règne un mélange de farine, d’œuf et sa coquille. Le mélange est irrécupérable, je le crains !
Je sursaute presque en entendant la voix de ma belle-mère, arrivée par derrière moi et s’exclamer à la fois pour le raffut et la présence de Jimmy. Serions-nous dans un temple sacré à on insu ? Je vais finir par le croire.
L’explication de Jimmy est juste.
Nous essayons de faire des pancakes. Normalement, ils seraient déjà entrain de cuire mais il semble que de mêler un grand enfant de 37ans à lap réparation était la pire des meilleures idées que nous ayons eu. Ça ne fait rien. Le plaisir que nous avons eu à massacrer la recette en valait largement la peine.
Rien ne peut valoir ce genre de moment en famille.
Rachel vient m’embrasser et je lui rends la bise à mon tour, heureuse de la revoir. Cette femme m’intimidait beaucoup au tout début puis, lentement, nous nous sommes apprivoisées pour devenir, je n’irai pas jusqu’à dire complice mais jusqu’à un certains point, amie et c’est un plus que de pouvoir passer des moments dans ma journée avec elle, à bavarder tout en prenant le thé.
Quand je la regarde, c’est comme si je pouvais transposer le visage d’Olivia sur le sien. Mon aînée ressemblera énormément à sa grand-mère, plus tard.
- Oui, ce sont eux. Ils sont un peu excité à cause du voyage…
Ils sont excités parce que c’est de leur âge et que je n’ai jamais cru bon de freiner un enfant de s’exprimer sous prétexte de cadrer dans un moule. Ils sont bien élevés, polis et courtois mais ils sont aussi spontanés, francs et sincères.
Maximo sourit de toutes ses dents, fier qu’il est de se retrouver sur les genoux de Jimmy et fait un salut de sa main à la Dame qui vient d’entrer. Rosalyn, qu’en a elle, plus timide, joue nerveusement avec une mèche de ses cheveux, gestes que nous répétons de mère en filles chez les Cortez-Lopez il semblerait.
- Oh, oui, en fait, les enfants et moi allons tout nettoyer.
Je crois qu’il serait plus sage de ranger le barda et d’aller prendre le petit déjeuner dans un restaurant de Beverly Hills ainsi donc, nous pourrions faire un peu de shopping puisque j’ai dit à Enrique que je me chargerait des effets scolaires qu’aura besoin de Rosalyn pour sa première grande rentrée.
Je n’ai besoin que d’un geste de la tête pour que ma fille replace le couvercle que la boîte d’œufs et qu’elle ne referme le sac de farine mais Maximo lui, allonge ses bras sur la table et les frotte au travers de la farine en n’en mettant partout.
- Oh ! Maximo, regarde, tu en as mis partout sur le pantalon de Jimmy. , lui dis-je pour qu’il me comprenne.
Le petit prend un air faussement triste avant de se tourner la tête et d’enfouir son visage contre le torse de Jimmy et je reste là, à attendre de voir si ce dernier tombera dans le piège.
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Sujet: Re: Jimmy's Optional Family [PV Jimmy Reed][Terminé] Mar 23 Avr 2019 - 21:07
Jimmy’s Optional Family ft. Maritza Cortez & Kids
Je souris à Maritza quand elle s’exclama que j’apprenais vite alors que Maximo, lui, hésitait entre prendre un faux air vexé et rire tout en frottant à deux mains ses cheveux parsemés de farine.
-C’est une erreur que de me sous-estimer, Ritza.
Il n’y avait aucune menace dans ma voix, plutôt une douce rigolade.
Mais c’était vrai quand même.
Je passai une main en souriant dans les cheveux du petit tout en continuant en anglais à l’attention de sa mère.
-Je suis toujours là où on ne s’attend pas.
Mon amante essaya de limiter le carnage en passant un coup de chiffon sur la table tandis que j’échangeais des regards et des sourire avec les deux enfants… mais question de prendre les gens par surprise, la petite Rosalyn ne se défendait pas mal. En me tendant un œuf, elle augmenta le niveau de difficulté à soumettre à mes capacités d’apprentissage.
Parce que jusque-là… j’avais toujours tout fait livrer… Même dans l’Eastside, je faisais venir des produits des meilleures boutiques de Los Angeles… Une fois que la commande arrivait et que Maritza dormait encore, il me suffisait de mettre le tout en scène en disposant sur un plateau et le tour était joué.
Et ma première tentative se solda par un échec qui fit Maximo se frapper le front d’une main en une expression qui me fit faire la moue. Mon deuxième essais fut encore pire, un véritable carnage… Comme l’exprima haut et fort et à répétition le petit garçon. « Merde ». Il n’y avait pas d’autre mot pour ça.
Maritza aurait préféré quelque chose de plus passe partout, je la regardai, appuyant mon menton dans une main…
-Diantre…
Ça faisait un bail que je n’avais pas vu Maritza rire comme ça. Alors je ne me privais pas pour en rajouter une couche.
Ma mère fit alors son entrée, j’eus droit à un « qu’est-ce que tu fais là ? » aussi affectueux pourtant que la bise qu’elle fit à Maritza ou le surnom qu’elle donna aux deux enfants. Mais cela ne fut pa suffisant pour lui faire oublier que nous venions de mettre le souk dans cette pièce qui, jusqu’à ce jour, m’étais encore inconnue et probablement qu’à elle aussi, d’ailleurs.
Maximo sur mes genoux, une main sur la tête de Rosalyn qui jouait avec une mèche de ses cheveux en baissant les yeux, je regardai ma mère alors que celle-ci affirmait que notre majordome allait faire une attaque.
Ce à quoi Maritza s’empressa de répondre que les enfants et elle allaient tout nettoyer et les enfants qui s’étaient instantanément mis à ranger.
Seigneur, qu’est-ce qu’elle leur avait fait pour leur apprendre à faire ce genre de chose ?!
Ma mère et moi avions les yeux comme des soucoupes, exactement le même regard…
-Maritza, vous venez de rentrer à la maison, ce n’est pas pour vous voir jouer les souillons ! John sera ravi de se rendre utile.
Maritza, elle, désigna mon pantalon à Maximo. Je baissai le regard sur mon pantalon et la scène me rappela le petit Jesse Stark et son chocolat chaud. Je roulai des yeux en soupirant avant de croiser le regard triste de l’enfant et de lui sourire.
Et je tentai ma chance pour que tout le monde échappe à la corvée de rangement et de nettoyage. Je me penchai vers Maximo pour lui chuchoter à l’oreille en espagnol alors qu’il était blotti contre moi.
-Tu préfères ranger… ou aller voir ta toute nouvelle chambre ?
L’enfant releva les yeux, un grand sourire aux lèvres maintenant et hocha vigoureusement la tête avant de descendre de mes genoux pour me tendre le main afin que je lui montre le chemin, interpellant sa sœur :
-Viens ! Viens Rosalyn ! On va voir notre chambre !
Je me levai à mon tour et souris à Maritza, fier de mon coup.
-Et adieu nettoyage…
Je passai, les deux enfants me tenant chacun une main, devant ma mère qui avait les bras croisé et me regardait en secouant lentement la tête, mais en arborant tout en même temps un sourire fier.
J’accompagnai les enfants jusqu’à l’étage, Poussant la porte de la chambre que John avait spécialement, et en urgence, aménagée pour l’arrivée des enfants. Il y avait là un tout nouveau lit superposé, et des jouets comme si j’avais essayé de rattraper tous leurs anniversaires depuis leur naissance, d’un seul coup.
Maximo partit devant en s’écriant de joie en découvrant tout ça alors que Rosalyn restai accrochée à ma main, appuyée en partir contre ma jambe.
Je baissai mon regard vers elle…
-Tu peux y aller, tu sais….
Je volai un baiser à Maritza qui venait de nous rejoindre avant de m’écarter de la porte pour qu’elle puisse découvrir elle aussi où allaient dormir ses enfants.
-Nous avons pensé, John et moi, qu’étant donné que les enfants sont dans un nouvel environnement, ils seraient plus à l’aise et plus rassurés de dormir ensemble…
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Sujet: Re: Jimmy's Optional Family [PV Jimmy Reed][Terminé] Mer 24 Avr 2019 - 2:38
Jimmy’s Optional Family ft. Jimmy Reed
Il s’installe une chimie toute naturelle entre Jimmy et mes enfants alors que dans l’avion, je redoutais un fossé immense dû a un tas de barrières qui se sont dissipées d’elles mêmes aussitôt le premier contact. En ce moment, je suis une femme, une mère et une amoureuse comblée.
Quand Rachel Reed fait son entrée dans la cuisine, sans dégonflée complètement l’euphorie légère du moment, replace ce qui doit l’être. Or, je ne dois pas me fatiguée à nettoyer le dégât que j’ai moi-même initié et laisser quelqu’un d’autre qui a déjà sans doute beaucoup à faire, le faire à ma place.
Pour cette fois, et cette fois uniquement, je préfère abdiquer que d’amorcer un conflit de génération avec ma belle-mère. Surtout que je constate que Maximo a balayé la table pleine de farine avec ses bras pour ensuite poser ses mains sur les cuisses de Jimmy, y laissant de belles traces blanche.
Loin de le gronder, puisque je sais bien que ce n’était pas volontaire de sa part comme un geste d’inattention, Maximo cherche quand même la sympathie de Jimmy en cachant son petit visage contre son torse. La scène mériterait presque d’être immortalisée sur polaroïd.
- Tu incites mes enfants à la mutinerie, si je comprends bien ?
Tant pis !
Et qu’ils en profitent donc un peu ! Après tout, ils sont ici en vacances et j’ai trop envie de leur rendre ce moment le plus facile que je le peux. Maximo bondit des cuisses de Jimmy, interpellant sa sœur qui le suit pour ensuite prendre la main de Jimmy et tous trois quittèrent la cuisine.
Têtue que je suis, je prends tout de même quelques secondes pour ranger quelques articles et placer les bols et cuillères sales dans l’évier de la cuisine puis je file en douce tout en passant mes mains sur mon ventre et mes cuisses pour en retirer la farine qui s’est collée à moi.
Je n’ai qu’à me diriger au son pour retrouver Jimmy et les enfants et découvre avec autant d’émerveillent, la pièce aménagée pour eux.
- Jimmy…
Rien de ce que je vois ne se trouvait là avant. Un lit superposé, des coffres qui débordent de jouets, une décoration aux goûts des enfants : Bisounours et Stars Wars, comme si quelqu’un avait prit le temps de discuter avec eux pour bien les connaître et s’assurer que l’endroit soit à leur image.
Je suis émue.
Sans voix.
J’avance lentement dans la pièce alors que mes enfants, si au départ ils étaient timide, probablement parce qu’impressionnés, vont et vient en tous sens en s’extasiant lâchant des ‘’ Oooh! ’’ et des ‘’ Aaaah ! à mesure qu’ils découvrent leur nouvelle chambre.
D’un côté, je ne peux m’empêcher de me demander pourquoi il fait tout ça pour eux alors qu’Olivia souffre en silence… puis j’en reviens à la théorie que c’est toujours plus facile, quand les enfants ne sont pas les notre.
Les bagages ont déjà été rangés, les vêtements suspendus à des cintres dans l’armoire et les souliers, tous bien enlignés sur le sol de la garde-robe. Comme si les enfants rentraient chez eux, et non pas l’inverse.
- Tout est… parfait ! Jimmy, tout est absolument parfait !
Je me retourne, l’enlace et l’embrasse doucement mais non pas moins passionné. Notre étreinte prend fin alors que Maximo, un sourire difficilement plus grand s’approche avec dans les mains, devinez quoi, de nouvelles figurines Stars Wars, lui qui en a jamais assez, le voilà au paradis. Il les tend fièrement pour que je les regarde puis vers Jimmy et lui demande avec toute sa candeur d’enfant de jouer avec lui.
- C’est sa passion, tu ne t’en sortiras pas, crois moi c’est comme un rite d’initiation.
Je ne peux m’empêcher de rire en repensant à comment Maximo avait justement abordé Jack avec ses figurines et ne lui avait guère laissé le choix de s’installer à même le sol pour jouer ensemble.
Ce qui me fait penser que…
- Oh, justement, mon amour, je dois te parler de quelques choses, quand les enfants te libéreront.
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Sujet: Re: Jimmy's Optional Family [PV Jimmy Reed][Terminé] Ven 26 Avr 2019 - 20:19
Jimmy’s Optional Family ft. Maritza Cortez & Kids
La chambre sembla plaire aux enfants de Maritza qui, d'abord hésitants, finirent par se laisser aller à explorer les lieux et découvrirent les jouets qui leur firent apparemment bien vite oublier qu'ils étaient dans une maison qu'ils ne connaissaient pas. Je ne me rendais même pas compte qu'en plus de ça, la villa devait leur sembler énorme. Pourtant, j'avais moi-même vécu l'inverse au début de ma relation avec Maritza, dans l'Eastside, et également à chaque fois, bien que ce fut rare, que j'entrais chez Alonso.
Maritza ne mit pas longtemps à nous rejoindre pour voir la pièce aménagée spécialement à l'occasion des vacances scolaires puisque c'était ce qui semblait être prévu entre mon amante et son ex-mari.
Alors, je sus que j'avais visé juste, ce qui n'avait pas été bien difficile. Olivia était une artiste de BSC et était très bien entourée au sein de ma maison de disque. J'avais imaginé que la jeune femme devait bien avoir quelques confidents parmi eux. Sur la liste, il y avait bien évidemment Jack Perry mais ce n'était pas à lui que je m'étais adressé. Quelque chose me disait que la question aurait été mal perçue.
Alors j'avais jeté mon dévolu sur Eddy Cort, qui devait bien détenir quelques informations au fin fond des barils de bière qu'il descendait avec son groupe. Je n'avais bien évidemment pas contacté Eddy Cort moi-même, c'était Frances qui avait contacté le chanteur et lui avait gentiment demandé s'il savait, étant donné le deuil que vivait la famille de Livia, ce qui ferait plaisir à ces petits frères et sœurs afin de leur envoyer un cadeau de consolation de la part de BSC. Par chance, Livia avait dû parler maintes et maintes fois de Maximo et Rosalyn au grand blond qui n'avait pas été avare en informations.
Informations qui s'avéraient aujourd'hui, vu la satisfaction affichée de Maritza.
Cette dernière se retourna vers moi et je répondis tendrement à son baiser, mes mains remontant le long de son dos.
-Je suis ravi que cela convienne...
J'allais l'embrasser encore, tant son regard brillant m'attirait, mais nous fûmes interrompus par Maximo et ses figurines Star Wars. Je lâchai Maritza pour m'accroupir à la hauteur du garçon, mon pantalon noir toujours couvert de farine, puis souris à Maritza.
-Je devrais m'en sortir pas trop mal avec Dark Vador.
Puis, mon attention fut toute à Maximo et je ne répondis que par un vague "d'accord" à la requête de Maritza. Cependant, ladite requête avait bien été enregistrée. Mon manque d’enthousiasme ne venant que de l’expectative d’un nouveau problème qui n’attendait que d’être énoncé… Et bien il allait attendre encore un peu.
Je laissai Maximo guider le jeu, m'expliquer, puis me mis à jouer. Pas tellement naturel au début. Je n'avais jamais eu de frère et sœur et même enfant, j'avais pour habitude de jouer seul, le plus souvent à des puzzles ou autres jeux de construction et de logique, voire tout simplement lire, mon père exigeant le silence la plupart du temps. Tout du moins lorsqu'il était présent.
Il n'y avait que dans la vraie vie que j'étais un acteur qui s'ignorait. Au point que je m'y étais perdu moi-même...
Je ne sais pas combien de temps nous jouâmes, Maritza en spectatrice attendrie et Rosalyn finissant par se joindre à nous. Puis finalement, Maritza aussi.
Jusqu'à ce que Dark Vador meurt brutalement assassiné par la princesse Leia...
Ce n'était pas mon idée, mais celle de Rosalyn. Cette petite ira loin.
Alors, je pris gentiment congé des enfants, leur disant qu'ils pouvaient continuer à jouer ensemble et que s'ils avaient besoin de quelque chose, John était à leur disposition.
Je pris doucement la main de Maritza dans la mienne et l'emmenai dans le couloir où je n'attendis pas plus avant de l'embrasser et de passer une main dans ses cheveux.
-Allons parler du sujet qui te tracasse dans notre chambre...
Je baissai les yeux et soupirai avant de lui sourire.
-Il faut aussi que je change de pantalon...
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Sujet: Re: Jimmy's Optional Family [PV Jimmy Reed][Terminé] Ven 26 Avr 2019 - 23:55
Jimmy’s Optional Family ft. Jimmy Reed
Puis-je souhaiter quelque chose de mieux que ce moment plus que parfait que je suis entrain de vivre ? Je ne crois pas. Jimmy a mit la barre haute afin que mes enfants se sentent aussi confortable que possible pendant leurs séjours ici. Je suis comblée et attendris devant autant d’effort alors qu’il aurait très bien pu se contenter de leur préparer une simple chambre d’amis quelque part dans cette immense maison et se fier sur le fait que les enfants viendraient avec leurs propres jouets et autres distractions.
Évidement qu’ils ont apportés certains indispensables mais tout ce qu’ils ont en plus ici, pour eux, ce doit être comme de se retrouver dans la caverne d’Ali Baba. J’ai le cœur aussi léger que le leur, j’en suis certaine. Je ne saurais jamais trouvé de mots assez justes pour que Jimmy sache à quel point je suis reconnaissante pour ce qu’il a fait.
Et ce sentiment quadruple quand Maximo vient lui demander, ou plutôt lui ordonner de jouer avec lui avec ses figurines de Stars Wars toutes neuves. Je fonds d’un rire sincère et amoureux alors que Jimmy affirme qu’il devrait s’en sortir plutôt bien dans le rôle de Dark Vador. Je pourrais les regarder jouer comme ça pendant des heures, voir, toute la soirée tellement la scène est magnifique. Est-ce que quelqu’un d’autre que mes enfants et moi avons eu cette chance de voir Jimmy Reed complètement hors de sa zone de confort et ne pas s’en formaliser plus que ça ? Si oui, ces gens doivent se compter sur les doigts d’une seule main ou alors, ils ne sont tout simplement plus ici pour en témoigner…
Jimmy se retire du jeu quand sa figurine de Dark Vador trouve la mort aux mains de celle de Rosalyn sous les traits de la princesse Leia. Ainsi va la vie, même dans les jeux innocents des enfants. C’est dans notre chambre que nous retrouvons un peu de notre intimité, surtout pour aborder ce sujet délicat que Jack à laissé reposer sur mes épaules. J’admets que je m’en serais bien passé. Tout ce que brasse Jimmy en dehors de notre vie privé, moins j’en sais, mieux je me porte.
Je me dirige vers le dressing et lui sort un nouveau pantalon et le lui tends pour qu’il puisse se changer.
- C’est trois fois rien, mais je suis resté avec une drôle d’impression alors je préférais t’en parler. Ça concerne le petit Jesse.
Je me charge moi-même de prendre le pantalon poussiéreux de farine et de le mettre dans le panier pour la lessive placé à même le dressing. En fais, je prends mon temps parce que je n’ai pas vraiment réfléchis à comment j’allais éviter d’impliquer Jack dans cette histoire de photo, même que je vois mal comment je pourrais le faire.
- Le petit accompagnait Brooke et Jack aux funérailles de mon père, ce qui est logique d’un côté. Maximo et lui sont devenus très vite de grands amis. Je crois que c’est la première fois que mon fils à un ami de son âge…enfin, plus ou moins son âge.
Je m’égare dans ce que je raconte alors que je sais que je devrais aller droit au but.
- Jack a trouvé une photo de moi en visitant l’endroit où vivait Jesse et je trouvais…enfin nous trouvions ça étrange qu’une photo de moi traînait là-bas depuis tout ce temps. Si ça n’a pas semblé piquer la curiosité de Jack, je t’avoue que la mienne l’est.
Pour le moment, je préfère jouer franc jeu sauf pour ce qui est de la curiosité de Jack puisque je sais pertinemment que le manager de mon aîné est on ne peut plus curieux de savoir pourquoi cette photo de trouvait là, vu ce qu’il m’a chuchoté et surtout ensuite, quand il m’a dit ‘’ qu’il ne balancerait pas Jimmy ’’, c’est comme s’il craignait des représailles.
Bien qu’elle soit légèrement inquiétante, cette histoire là ne suffit en rien à atténuer le bonheur sur lequel je suis transporté depuis mon retour à Los Angeles. Suffit que de tirer ça au clair, après tout !
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Sujet: Re: Jimmy's Optional Family [PV Jimmy Reed][Terminé] Sam 27 Avr 2019 - 20:57
Jimmy’s Optional Family ft. Maritza Cortez & Kids
Une fois dans la chambre, les petits temporairement laissés sous la supervision de John au cas où, Maritza commença à m’exposer ce dont elle voulait me parler. Je m’assis sur le lit tandis qu’elle fouillait dans le dressing, la regardant comme si je voulais imprimer chaque courbe de son corps, sa façon de bouger dans ma mémoire. Pourtant, je la connaissais déjà par cœur. Mais je ressentais le besoin de le faire encore.
Et le prénom de Jesse sortit. Alors, je cessai une seconde de respirer, avant de soupirer. Mon cœur reparti pour un petit tour de montagnes russes, même si j’essayais de garder les apparences. C’était trois fois rien, disait Maritza… Mais pour l’instant, il n’y avait rien touchant de près ou de loin aux Los Diablos qui puisse me sembler être trois fois rien.
Je ne dis rien, la laissant parler, prenant mon pantalon propre entre me mains quand elle me le tendit, pour le poser à côté de moi, simplement… Je me contentai de l’écouter pour l’instant, je n’aurais pas su faire deux choses à la fois.
Jack, Brooke et Jesse étaient allé à Tijuana. C’était à prévoir. Il s’était lié d’amitié avec Maximo. Tant mieux.
Où veux-tu en venir, Ritza, mon amour ?
J’aurais pu le dire tout haut. Je l’aurais dit tout haut et avec un brin de sarcasme il y avait de ça encore 48 heures. Pour la recadrer, pour la ramener à ce qu’elle voulait vraiment dire. Mais aujourd’hui, à l’instant T, je ne fis rien. Je ne dis rien. Me contentant d’endurer le suspens.
Que se passait-il avec Jesse Stark ? Parce que ma liste de gens à protéger s’allongeait d’une façon incroyable au moment-même où j’aurais voulu être encore aussi seul qu’en 1981.
Maritza ne posa pas de question. Pas sous la forme de question. Peut-être parce que je l’avais trop habituée au mantra silencieux : « Ne me pose pas de questions, et je ne te mentirai pas. »
Quand elle eut fini de parler, je la regardai quelques secondes, droit dans les yeux. Pour finir par tendre la main vers elle.
-Viens près de moi…
Je l’enlaçai une fois qu’elle approcha, la faisant asseoir sur mes genoux et posant mon menton sur son épaule. Peut-être qu’ainsi enlacés, elle pouvait sentir mon cœur qui cognait fort dans ma poitrine. Mais pas du fait des révélations que j’allais faire, ce n’était pas comme si je ne l’avais pas déjà mise au courant du principal : elle me savait maître des Los Diablos.
Alors je me mis à raconter de ma voix profonde, doucement, dans un murmure, comment cette photo avait pu se trouver là.
-Si ta photo se trouvait là où a vécu Jesse Stark avant que je ne le mette entre les mains de Perry… C’est tout simplement parce que tu l’as laissée là, Ritza. Parce que tu as du l’oublier là.
J’embrassai son cou doucement… Soupirai, puis inspirai son odeur en fermant les yeux avant de continuer.
-Parce que Jesse Stark vivait là où notre amour est né… Dans ton ancien appartement… Devenu un refuge pour les orphelins des Los Diablos.
Je redressai la tête, rouvris les yeux et cherchai son regard.
-Et si Jesse a guidé Perry jusque-là. Alors Perry n’est pas curieux tout simplement parce qu’il sait ce qu’il y a à savoir.
C’était un risque que j’avais pris, consciemment, quand j’avais sorti Jesse de l’Eastside. Ce n’était pas un bébé, c’était un enfant plus que débrouillard. Je savais que cela pourrait arriver.
-La question est : qu’est-ce que le manager compte faire de cette information ? Tu le sais ?
Parce que si Jack l’avait mise au courant qu’il avait trouvé la photo là où Jesse résidait… Alors il y avait quelque chose qu’elle ne me disait pas.
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Sujet: Re: Jimmy's Optional Family [PV Jimmy Reed][Terminé] Dim 28 Avr 2019 - 2:33
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Jimmy est l’homme de ma vie. Celui que j’ai choisis et derrière qui je me rangerai quoi qu’il arrive. Je connais ses secrets les plus sombres, et, sans les accepter, j’ai décidé de les ranger dans ma tête et de m’en tenir loin. Je n’ai pas à intervenir dans ses histoires, ni même de m’y intéresser mais quand elles me tombent entre les bras et qu’on me demande d’y voir, je ne peux pas simplement ignorer.
Jack Perry détenait une photo de moi, retrouvé alors qu’il visitait l’endroit où vivait jadis Jesse Stark. Là où Jimmy est allé le chercher. J’estime être en droit de savoir comment cette photo, maintenant en ma possession, s’est retrouvée là.
Est-ce que ça me rend nerveuse ?
Bien sûr que oui ! Jimmy est tel un coffre de pandore. Une fois ouvert, on ne peut jurer de rien et ses réactions, parfois vives, me font toujours un peu peur. Nous venons de vivre un moment magique avec mes enfants, je serais amer de le voir se dissiper pour une histoire de photo. Je vais donc aussi droit que possible au but empruntant tout de même une toute petite courbe de rien du tout jusqu’à en venir au fait.
Je m’approche de Jimmy lorsqu’il me demande et le regarde, attendant l’explication qui fera la lumière sur toute cette histoire. J’en suis certaine, c’est une histoire de rien du tout.
Et ça en est une.
Plus ou moins une, en fait.
Selon Jimmy, je l’ai tout simplement laissé là-bas. Je fronce un peu des sourcils, me gardant bien de lui faire remarquer qu’à l’époque, je n’ai pas forcément eu le temps de faire mes cartons et que j’ai dû prendre l’essentiel tout en gérant une immense peine d’amour qui venait de m’exploser au visage sans crier gare et une colère titanesque. Avec les années, je ne m’étais jamais arrêter de savoir ce qu’il aurait bien pu faire de mes meubles et autres effets que j’avais été forcée d’y abandonner. Ça n’a aucune importance en ce moment.
- Mon appartement ? Tout l’immeuble, non ? Tu en as fait un refuge pour les orphelins des Los Diablos ?
Je trouve ça franchement admirable. Bon si nous partons du principe que certains de ses enfants y sont probablement parce que leur parents ont été tués dans une guerre de gang, c’est beaucoup moins glorieux. N’empêche que rien n’obligeait Jimmy à leur fournir un toit. Je doute qu’ils y vivent dans le luxe, comme pour la chambre qu’il a fait aménager pour mes enfants mais il a tout de même fait en sorte que ces enfants soient d’une certaine façon, sous sa protection et il ne peut qu’avoir mon respect pour cela.
Et je le respect aussi pour sa grande perspicacité. Bien évidement, ça ne lui échappe pas que Jack Perry puisse s’y être également intéressé. Je me souviens encore des paroles du manager puis de son ajout, presque sur le ton du désespoir afin d’éviter de lui faire courir, à lui ainsi qu’à sa nouvelle petite famille, le moindre risque.
- Il n’a aucunes mauvaises intentions. Je crois surtout qu’il ne s’attendait pas à ce qu’il a vu là-bas. J’imagine que ça doit prendre au cœur.
La misère humaine chez les enfants, aucun humain doté d’un cœur ne pourrait s’y plonger sans en ressortir troublé.
Mon front contre celui de mon aimé, de passe ma main sur sa nuque, le caressant tout en entremêlant mes doigts dans la naissance de ses cheveux.
- Disons que s’il pouvait obtenir les papiers nécessaires à ce que lui et Mademoiselle Watson puisse adopter légalement le petit, ça l’aiderait à oublier ce qu’il ne sait pas…
C’est un marché respectable et tout à fait justifiable.
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Sujet: Re: Jimmy's Optional Family [PV Jimmy Reed][Terminé] Dim 28 Avr 2019 - 17:41
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J’avais dit à Maritza ce qu’elle voulait savoir. Sans aucun détour en ce qui me concernait. J’avais bien vu une ombre de reproche poindre dans son regard quand j’avais dit qu’elle avait dû oublier sa photo là-bas. Mais de ma part, par contre, ce n’était pas dans l’intention de lui faire un reproche, mais de lui faire comprendre d’entrée de jeu où Perry avait trouvé cette photo. Simplement où elle l’avait laissée. Chez elle.
Mais j’avais tout de même étoffé ma réponse, qui avait aboutît à d’autres questions. Son appartement ? Tout l’immeuble, non ? Un refuge pour les orphelins des Los Diablos. C’était exactement ce que je venais de lui dire, mais elle avait besoin, semblait-il, d’encaisser l’information.
Alors je ne fis que confirmer silencieusement à chaque question, d’un hochement de tête. Il se passa quelques secondes de silence durant lesquelles je me contentai de respirer au creux du cou de Maritza, la gardant enlacée contre moi. Puis elle sembla revenir à elle pour répondre à mes questions à son tour.
Perry n’avait selon elle aucune mauvaise intention mais avait dû être choqué par ce qu’il avait vu dans l’Eastside. Je secouai la tête alors que Maritza affirma que ça devait prendre au cœur.
-Je ne sais pas.
J’avais été cherché le petit Stark là-bas. Ce qui m’avait le plus surpris et amusé, ça avait été de me retrouver avec la pointe d’une lame dans le dos à peine avais-je mis les pieds dans l’endroit. Si Perry avait eu droit au même accueil, aucun doute que le manager avait dû être on ne pouvait plus choqué, si peu que je le connaissais.
Mais êtes ce que j’avais eu pitié des Pequeñas Manos ? Non… pas vraiment. La plupart d’entre eux auraient vécu bien pire s’ils s’étaient retrouvé sans groupe et sans refuge.
Maritza posa son front contre le mien et je fermai les yeux, respirant plus calmement, mon cœur s’apaisant un peu de savoir que finalement, ce n’était que ça, ce que Maritza voulait me dire. Elle ne subissait pas de pression, pas de menaces, de la part de la Casa Nuova comme la potentielle petite-amie de Daniele.
Mes mains glissèrent dans le dos de mon amante alors que je frissonnai sous la caresse de ses doigts dans mes cheveux et sur ma nuque. Combien de moments comme celui-ci avions-nous eu depuis nos retrouvailles ?
Trop peu, me disais-je, maintenant que j’avais dans la tête le tic-tac glauque d’une horloge qui voulait me faire penser que mon temps était compté.
Alors quand Maritza me fit passer la requête de Perry pour oublier ce qu’il avait vu, je répondis dans un souffle :
-Considère que c’est déjà fait.
Je rouvris les yeux, redressai la tête, fis glisser mes mains jusqu’à son visage pour l’attirer à moi et l’embrasser avec une extrême tendresse… plusieurs fois, prenant le temps de goûter à ses lèvres. Puis, ce fut le creux de son cou que je redécouvris lentement, la laissant se cambrer en arrière sur mon passage.
-Laisse-moi t’aimer maintenant…
Mes deux mains glissèrent de son visage pour la caresser sur leur passage, jusqu’à pouvoir caresser ses hanches puis relever légèrement son haut le tout avec une douceur aussi intense que ne l’étaient mes sentiments pour elle à ce moment où je savais que chaque seconde ensemble pouvait être la dernière.
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Sujet: Re: Jimmy's Optional Family [PV Jimmy Reed][Terminé] Lun 29 Avr 2019 - 2:10
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Dans mon souvenir, l’appartement que j’occupais jadis était tout situé tout en haut d’un édifice en grand manque d’amour. Sans être un taudis, puisque mon appartement était plutôt confortable, disons que les fenêtres auraient eu besoin d’être changées, le toit fuyait dans certains appartement et que la tuyauterie laissait à désiré. On m’aurait dit que l’endroit avait été rasé quelques années après mon départ que je n’en aurais pas été surprise.
D’apprendre qu’il a été reconverti en squat pour les orphelins des Los Diablos me surprends mais après une courte réflexion, vaut mieux ça que d’être dans la rue et laissé à eux même, à savoir comment et par qui il est géré car je doute que se soit Jimmy qui va leur raconter une histoire avant d’aller au lit !
Qu’importe, je voulais savoir ce que ma photo faisait là et comment elle avait pu se retrouver entre les mains de Jack Perry. Sans être complètement convaincu de sa réponse, je préfère tout de même, et de loin l’acheter telle quelle et oublier que mon amant est le chef de gang du crime organisé. Disons plutôt qu’il est un philanthrope offrant un toit à des orphelins.
Mon front contre le sien, je reste silencieuse un court moment, le temps de profiter du temps qui passe et du bonheur que d’être de retour à la maison. Oh, ça me surprend encore de considérer cette villa comme étant ma maison mais mes enfants y étant installés, je crois que c’est on ne peut plus vrai.
C’est Jimmy qui brise le silence en me demandant de poursuivre, se doutant bien qu’il y avait plus que cette photo. Le souhait de Jack et Brooke est on ne peut plus noble et mérite d’être aidé par quelqu’un d’influent. Je savais que Jimmy ne pourrait pas refuser cette demande d’autant plus que d’offrir une famille à ce gamin coupe court toute investigation un peu trop curieuse qu’aurait pu avoir le jeune manager. C’est un win-win situation.
- Ils en seront ravis !
Nous pouvons maintenant mettre tout ceci derrière nous et recommencer à vivre. De petites caresses, naissent quelques baisers et de ces baisers, une envie grandissante de ce donner plus que cela. J’ai envie de lui, de l’aimer de la plus belle et intime des façons. Il ne fait pas longtemps pour que nos corps, tout aussi en manque que nous, ne se retrouvent, nu, sur le lit, roulant au travers des draps avant de s’unir.
C’est si bon de le retrouver enfin, comme j’en ai rêvé les dernières nuits. Jimmy a toujours été un amant exceptionnel mais cette fois, il y a quelque chose d’encore plus intense dans ses gestes, comme si nous le faisions pour la toute première fois et qu’il veut s’assurer que jamais je n’oublie. Et il s’en est assuré deux fois plutôt qu’une.
Entrelacés dans les bras l’un de l’autre, ma tête contre son torse, je joignis nos doigts d’une main en prière avant de m’assoupir. Je n’ai pas beaucoup dormis ces dernières nuits. Les funérailles de mon père et tout le chagrin venant avec, avait suffit à me faire faire de l’insomnie.
Quand j’ai ouvert les yeux, j’étais allongée sur mon flanc, Jimmy derrière moi, son torse contre mon dos et son souffle lent et régulier me chatouillant le cou. Quand avons-nous fait une sieste en pleine journée pour la dernière fois ? Jamais, si ma mémoire est juste.
Je m’étire paresseusement puis, précautionneusement, je me retourne pour pouvoir regarder Jimmy et l’embrasser autant de quoi qu’il en sera nécessaire pour qu’il se réveil… à moins qu’il ne dorme pas vraiment et qu’il ne fait que se jouer de moi.
Et, qu’est-ce que je vois, posé sur nous ? Un dessin représentant, je crois, Jimmy, Rosalyn et Maximo avec ‘’ Gracias’’ inscrit dessus. Celui là, il faudra le mettre dans le bureau de Jimmy !
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Sujet: Re: Jimmy's Optional Family [PV Jimmy Reed][Terminé]