Who Am I? Age: 40 Date de naissance: 25/05/46 Localisation: Malibu Birth place: Los Angeles Je suis: épicurien Song: The Man Who Sold The World - David Bowie
Sujet: Last Will [PV Maritza & Axel (+Sonne?)][TERMINE] Jeu 9 Mai - 19:58
Last Will
ft. Maritza Cortez & Axel Moriarty
Maximo et Rosalyn semblaient se plaire ici. Le plus petit n'était venu qu'une ou deux fois en pleine nuit se glisser entre sa mère et moi en compagnie de Chewbacca. C'était une chose dont je n'avais pas l'habitude mais...peut-être était-ce dû à l'état d'esprit dans lequel j'étais depuis quelques jours... Mais le fait était que c'était quelque chose qui me plaisait. Je ne le disais certainement pas tout haut mais mon attitude envers les enfants de mon amante était probablement plus parlante que tout ce que j'aurais pu dire.
Je jouais avec eux, parlait avec eux...
Quant à Maritza, je ne l'avais jamais vue aussi heureuse. Enfin, peut-être dans l'Eastside, il y avait une éternité de cela, quand nous vivions volontairement coupés du reste du monde.
Avec elle également, j'étais moins méfiant, moins acerbe, moins exigeant. Surtout moins exigeant.
La raison était simple: je pensais que j'allais me finir par me faire tuer. Et un peu selon le même principe que le suicidaire qui a choisi la date de sa propre exécution, j'étais comme libéré de quelque chose. A ceci près que je ne savais juste pas quelle serait ma date d'échéance.
Je ne savais pas si Maritza sentait qu'il y avait quelque chose qui clochait. Ou si elle pensait juste naïvement que la présence des enfants m'avait adouci. Je ne dis pas que ça n'aurait pas été le cas si l'ombre de la Casa Nuova n'avait pas plané sur moi. Mais ça aurait été dans une moindre mesure.
Toujours était-il que nous vivions à nouveau coupés du monde. Imperceptiblement, j'évitais au maximum que Maritza ou moi ayons à nous déplacer. D'ailleurs, je n'étais pas retourné à la tour BSC, ni nulle part ailleurs, depuis que je savais quel danger nous attendait dehors. Je trouvais des manigances, des excuses, des contretemps, qui nous forçaient à rester entre les murs protecteurs de la villa, me reposant sur mon personnel pour le reste.
Mais le moindre objet qui tombait brutalement par terre me faisait sursauter.
Je n'avais pas l'esprit tranquille, comme un bruit de fond, que je dissimulais habilement (je crois) sous des sourires, des jeux, des conversations inutiles sur la pluie et le beau temps.
Seule ma mère semblait s'en rendre compte, me regardant les sourcils froncés. Mais elle ne posait pas de question.
Ne me pose pas de question... Et je ne te mentirai pas.
Mais elle, elle s'inquiétait, je le sentais.
J'étais en train de regarder Maximo qui, pour une raison qui m'échappait, se plaisait à investir mon bureau pour jouer avec ses figurines. Il ne me demandait pas systématiquement de jouer avec lui. Il avait son propre univers intérieur à faire tourner et Dieu savait qu'il était riche d'imagination.
Je le regardais donc, l'écoutais, suivais l'histoire qu'il se racontait, les aventures qu'il vivait, incapable de me concentrer sur des éventuelles tâches propres à BSC que j'aurais pu me trouver à faire. Et en même temps, je me racontais ma propre histoire, cherchant à anticiper le prochain coup de la Casa Nuova tout en élaborant plans sur plans, scénarios sur scénario, pour mettre Daniele et Tony en sécurité.
La seule chose que j'avais pris le temps de faire en cachette, bien à l’abri dans mon bureau et au téléphone avec mon notaire, c'était de rédiger un testament qui mette Maritza à l'abri, lui léguant suffisamment de mes biens pour pouvoir continuer plus que confortablement sa route, Maximo et Rosalyn compris. De quoi leur payer un bel avenir.
Le reste, et donc la majeure partie, je l'avais léguée à Anthony Ricci.
Olivia Hughes n'apparaissait pas dans ce document officiel. Maritza avait sa part, une fois qu'elle en aurait hérité, libre à elle d'en faire jouir notre fille. Mais je ne pouvais me résoudre à léguer une partie de ma fortune pour la faire tomber dans les mains de mes rivaux. Et puis...il y avait une autre raison...
Tant qu’Olivia n'était personne hormis la chanteuse talentueuse qu'elle était devenue par ses propres moyens, elle était protégée. Parce que personne ne pouvait la relier à moi. Par BSC, peut-être, mais pas affectivement.
Me restait une petite partie, bien que considérable tout de même, que je réservais encore...
La sonnette de la villa retentit une première fois et je levai les yeux vers l'horloge de mon bureau. Un sourire en coin apparut sur mon visage et je me levai de mon siège, tirant du même coup Maximo de sa transe, qui se leva à son tour pour courir vers moi et glisser sa main dans la mienne.
Main dans la main, j'allai à la rencontre de John qui avait fait entrer notre première invitée du jour à qui je souris.
-Bonjour et bienvenue à la villa Reed, Isabel. Tu es ponctuelle. C'est très bien.
La jeune fille avait encore le poignet dans le plâtre suite à sa rencontre avec Edward "Ward" Fleming. C'était une très jolie jeune femme qui ressemblait à s'y méprendre à Ritza lorsque nous nous étions rencontrés, les yeux bleus en moins. Ceux d'Isabel étaient bruns. Maximo lui fit un petit signe de la main en la saluant en espagnol et Isabel, qui avait l'air un peu tendue, se détendit automatiquement en lui répondant dans la même langue.
Je souris et m'adressai à John.
-Ce sera tout pour l'instant, Merci, John. Quand j'en aurai terminé avec Isabel, je te l'enverrai pour faire le tour du propriétaire et que tu lui expliques les différentes tâches qui lui incomberont.
Qui consistait en un peu de tout... A la fois du ménage, du babysitting, etc.
En travaillant pour moi, la jeune femme se verrait ainsi financièrement protégée, elle pourrait aussi faire vivre plus confortablement les Pequenas Manos et se verrait échapper au destin plus sombre qui l'aurait attendu dans l'Eastside au sein même des Los Diablos. Aucun doute qu'elle s'en serait très bien sortie dans ce monde-là, devenant sans doute une matriarche qui ne s'en serait pas laissé conter.
Mais c'était encore une fois dans mon optique de mettre mes affaires en ordre et de mettre du même coup certaines personnes à l'abri. Parce que même si je n'étais plus là, ma mère et Maritza auraient besoin de personnel.
-Tu vas te plaire ici. Nous ferons tout pour, en tout cas.
Puis, baissant les yeux vers Maximo:
-Trouve Maman.
Le petit me tira par la main, comme s'il savait exactement où trouver sa mère et ce fut le cas. Maritza était en compagnie de Rosalyn, dans notre chambre, installée avec la petite devant la coiffeuse que Ritza aimait particulièrement.
-Maritza, je te présente Isabel. Je l'ai engagée pour nous venir en aide avec la maison et les enfants quand ils sont ici.
Je savais que Maritza n'approuvait pas. Mais certaines choses n'avaient pas changé: je restais principal décideur de certaines choses, dont le fonctionnement de ma propriété.
Isabel salua poliment Maritza, c'était limite si elle ne lui fit pas une courbette quand mon amante se tourna vers elle. Et quand leurs regards se croisèrent, la jeune fille en fut bouche bée.
-Vous êtes la jolie femme des photos!
Je levai un sourcil, surpris... Apparemment, ce n'était pas une seule photo que Ritza avait oubliée dans le repaire des Pequenas Manos, mais tout un album. Mais je souris en coin.
-Si tu as des recommandations à faire à Isabel, des conseils à lui donner ou des souhaits à exprimer, Maritza, c'est le moment.
Je regardai ma montre avant de me tourner vers Isabel.
-Malheureusement, cela sera un peu expéditif pour toi, Isabel. Mais John sera là pour te dire tout ce qu'il y a à savoir.
Puis, à Maritza.
-Axel Moriarty ne devrait pas tarder. Il est grand temps que je rencontre James.
Billy Lighter
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Sujet: Re: Last Will [PV Maritza & Axel (+Sonne?)][TERMINE] Ven 10 Mai - 2:22
Last Will
ft. Axel * Sonne * Jimmy
Le bonheur dans lequel je nage en ce moment est indescriptible. Mes enfants m’avaient manqués plus que je ne voulais bien me l’admettre, sans doute pour justement atténuer la douleur de me trouver loin d’eux. Je profite au maximum de leur vacances ici non sans secrètement caresser un plan qui amènerait peur père à s’installer ici même à Los Angeles et faciliterait une garde équitable.
C’est beaucoup trop tôt pour en parler, même à Jimmy.
Surtout à Jimmy.
Mais ça n’empêche pas que, lorsque je suis installer sur le sol du salon et que je bâtis des tours de lego avec Maxim, ou quand je nage dans la piscine avec Rosalyn, je pense aux avantages et je dresse mentalement la liste des avantages que cette nouvelle vie aurait pour nous tous.
C’est autant plus facile de bercer mes pensées en ce sens vu comment les choses se passent entre mes enfants et mon amant. Ils s’adorent, même si Jimmy ne le dira pas vertement, ça ne fait aucun doute. Mes enfants réclament chaque soir que ce soit Jimmy qui leur lise une histoire. Si, le premier soir, cette requête m’a surprise, maintenant, elle m’amuse si ce n’est que pour entendre l’exercice qui prend des allures de véritables tortures pour Jimmy qui ne maîtrise pas toutes les subtilités de ma langue maternelle.
Qu’importe, il le fait et les enfants l’écoutent attentivement, s’esclaffant de temps en temps parce qu’un mot mal prononcé n’a pas la même signification mais ils en redemandent alors je crois qu’il a su gagner son auditoire sans trop de difficulté, hormis langagière.
À ce niveau, mes enfants qui sont de véritables éponges, retiennent de plus en plus d’anglais ce qui n’est pas sans me surprendre. Je soupçonne John et même ma belle-mère de leur inculquer quelques mots clés.
Si tout roule entre mes enfants et Jimmy et que mon couple semble flotté sur son petit nuage rose, je sens que quelque chose travail Jimmy mais qu’il ne désire pas me tracasser avec ça. Des soucis avec la tournée, ou ailleurs, chez BSC sûrement. Ça expliquerait peut-être pourquoi il n’a pas forcément envie de se rendre au bureau ces derniers temps. Je préfère ne pas le questionner, de toute façon. Pas de questions, pas de mensonges.
Maximo traîne quelque part dans la villa. Il est fort à parier que si je trouve Jimmy, je trouverai mon tout petit. Sinon, je n’aurai qu’à suivre les miettes de biscuits sur le sol ! J’en profite donc pour passer un petit moment avec ma fille, la laissant d’abord me coiffer puis je fais pareil dans ses cheveux maintenant si long. Elle ressemble à Olivia pour plusieurs choses, dont cette façon qu’elle a de plisser son petit nez quand elle réfléchi ou pour cette manie de toujours enrouler ses cheveux autour de ses doigts. Elle aussi aura un très fort caractère mais ça, c’est pareil pour toutes les femmes de la famille.
Elle commence à montrer de l’intérêt pour la musique, elle gratte un peu la guitare mais semble préférer le piano. Les rares fois où j’ai tenté d’aborder le sujet avec elle, Rosalyn l’a cependant fait dévier. Il faudra que je perce ce mystère, un jour où l’autre.
Je coiffais donc ma fille quand Jimmy entra dans la pièce, précédé par Maximo et en compagnie d’une jeune demoiselle dont le poignet était figé dans un plâtre. Je savais ce dont il était question et je sais que mon visage trahissait mon mécontentement.
En ma qualité de (presque) dame de la maison, puisque ce titre demeure toujours celui de Rachel Reed et surtout parce que Jimmy et moi ne sommes pas mariés, je me contentais d’hocher de la tête puis de regarder Jimmy d’un air pleins de sous entendus. Je suis loin d’être convaincu et ce n’est pas pour demain que je laisserai quelqu’un ramasser derrière mes enfants.
Il serait mal avisé de le contredire devant une domestique mais s’il désire qu’elle soit occupée, faire les poussières de l’immense bibliothèque de la villa lui prendra tout l’été. Mais quand elle s’exprima en disant que j’étais la ‘’ jolie femme des photos’’, j’en échappais la brosse a cheveux.
Visiblement, Jimmy n’avait pas prit soin de vider mon appartement, berceau de notre amour, quand il m’a expédié à Tijuana, sans cérémonie. Bien entendu, si j’avais eu le temps de remplir convenablement valises et cartons, rien de personnel à moi n’aurait été laissé là. Je ne vais pas ce soir réécrire l’histoire mais les faits sont ce qu’ils sont.
Mon opinion demeure que sur ce coup là, mon homme, aussi intelligent et prévoyant soit-il, l’a échappé celle-là !
Je me contentais d’un bref ‘’ Bienvenu’’ quand Jimmy me céda la parole.
Cette histoire de photo commence à m’énervée, pour une raison qui m’ignore et qui va bien au-delà du fait de trancher à savoir qui aurait dû vider ce fichu appartement.
Jimmy remercia Isabel puis me rappela que son ami et sa femme doivent venir nous rendre visite pour présenter leur fils, filleul de Jimmy.
- J’ai presque oublié, avec tout cela. , dis-je en allumant mon visage d’un magnifique et sincère sourire.
Rosalyn se leva et prit la main de son frère sans la sienne et l’entraîna hors de la jambe et, moi, je m’approchais de Jimmy, l’enlaçais et l’embrassais.
- Ne m’as pas tu dis que ton ami et sa femme avaient accueillis des triplés ? Une aide à domicile serait plus appréciée et justifiée pour son épouse que pour moi, ne crois-tu pas ?
Billy Lighter
Jimmy Reed
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Sujet: Re: Last Will [PV Maritza & Axel (+Sonne?)][TERMINE] Ven 10 Mai - 18:26
Last Will
ft. Maritza Cortez, Axel & Sonne Moriarty
Il ne me suffit que de voir le visage de Maritza pour comprendre qu’effectivement et comme je m’en doutais, elle n’approuvait pas mon petit recrutement. Mais ça ne m’empêcha pas de sourire. Ce n’était pas comme si cela me surprenait.
Et qui plus était, elle ne pouvait pas savoir que cette fonction qui allait être attribuée à la jeune Isabel, bien que plus que nécessaire à mes yeux, était aussi une couverture pour autre chose. Une protection invisible pour la jeune fille.
Si Maritza n’en voulait pas pour l’aider, libre à elle. J’étais sûr que John et ma mère lui trouveraient largement de quoi faire, à cette petite.
Mais quand Isabel la reconnut, Maritza laissa carrément échapper sa brosse à cheveux à terre, surprise.
Moi, je ne l’étais pas vraiment.
Et ce n’était pas très grave, de toute façon. Qui, lors d’un déménagement, n’oubliait pas quelques objets derrière lui? Quant à moi, j’avais été incapable, une fois que la voiture d’Alonso avait démarré avec une Maritza en larmes et qui m’insultait à l’intérieur, de retourner dans l’appartement. Je n’y avais pas remis les pieds… Sauf pour aller chercher le petit Jesse Stark quand Alonso m’en avait fait la demande.
Hormis la bienvenue, Maritza ne fit pas d’autre commentaire. Pas plus qu’elle n se montra sympathique, même pour la forme. D’accord. Cela commençait bien. Heureusement que John serait plus avenant. A ce train-là, même ma mère allait sembler chaleureuse, à côté de Maritza, du point de vue d’Isabel. Tant pis pour elle. Maritza allait apprendre bien vite que les domestiques avaient leur façon bien à eux de nous faire comprendre lorsque nous dépassions les bornes.
Je congédiai, avec plus de sympathie, la jeune fille qui s’en alla à la rencontre de John. Quant aux deux enfants, ils quittèrent la chambre pour aller je ne savais où, me laissant face à face avec Maritza qui avait retrouvé le sourire à l’évocation de la seconde visite planifiée de la journée, celle des Moriarty.
Elle s’approcha de moi, m’enlaça et m’embrassa. Elle savait qu’il était inutile de protester concernant Isabel face à moi… Pas en me confrontant directement, en tout cas. Je répondis donc à son baiser, fermant les yeux, appréciant le goût et la texture de ses lèvres, les laissant se caresser quand le baiser prit fin… avant de rouvrir doucement les yeux pour la regarder alors que sans réellement protester, elle chercha déjà à se débarrasser d’Isabel.
Je lui souris, amusé par la tentative, et glissai une main dans ses cheveux que j’écartai de son visage pour les glisser derrière son oreille. Et à ses questions, je répondis calmement, de ma voix profonde :
-Rien de ce que je fais n’est dénué de sens, Ritza.
Surtout en ce moment.
Mais je ne pouvais pas en vouloir à Maritza de ne voir que la partie émergée de l’iceberg, puisque c’était moi-même qui tenait volontairement le reste secret.
Isabel était ma responsabilité. Pas celle d’Axel Moriarty.
Je posai mon front contre le sien, la berçai contre moi et la sonnette retentit une deuxième fois, brisant cet instant de calme amoureux.
-Allons-y…
Je la pris par la main pour l’emmener dans le couloir, descendis le grand escalier menant au hall principal où John avait déjà fait entrer les Moriarty. Axel et moi étions liés par les vices de nos parents, n’était-ce pas merveilleux ?
Je souris.
-Axel !
J’avais lâché la main de Ritza dès que ce geste intime aurait pu être vu par nos invités et l’avais devancée légèrement pour aller serrer la main à Axel. Avant de m’approcher de Sonne que je connaissais puisqu’elle était la secrétaire de mon meilleur ami. Elle portait dans ses bras celui qui était mon filleul.
-Vous manquez à Daniele Ricci, Sonne. Je crois qu’il sera on ne peut plus ravi de vous avoir à nouveau à ses côtés.
L’enfant, lui, tourna son regard vers moi, me laissant interdit une seconde avant de me faire sourire.
-Quels yeux bleus tu as…
Le contraste avec ses cheveux noirs comme ceux d’Axel était surprenant.
Puis, je fis signe à Ritza de s’avancer.
-Je vous présente Maritza Cortez.
Puis, je leur désignai la direction du salon.
-Allons boire quelque chose dans le grand salon… Que je fasse connaissance avec James.
Billy Lighter
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Axel Moriarty
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Sujet: Re: Last Will [PV Maritza & Axel (+Sonne?)][TERMINE] Sam 11 Mai - 10:10
Last Will
ft. Jimmy Reed, Maritza Cortez & Sonne Moriarty
Les jours passaient et se ressemblaient. La vie avec quatre enfants était éprouvante et je devais avouer que passer du temps chez Guitar&Pen était parfois une bouffée d’air. Et ça même si j’aimais profondément tous mes enfants.
Sonne était toujours en congé alors que Ricci, lui, était en tournée et avais pris Brooke Watson comme remplaçante le temps que le Sanitarium Tour se termine. Après ça, j’étais certain que ma femme allait vouloir reprendre du service auprès du manager italien. Est-ce que j’allais l’en empêcher ? Non… Je commençais à me rendre compte que je ne pourrais pas faire de Sonne une mère au foyer… Même si j’aurais voulu qu’elle ne reprenne du service que quand les enfants seront en âge d’aller à l’école. Mais fort était de constater que Sonne allait être malheureuse dans cette configuration.
Donc, une babysitter pourra s’occuper des enfants quand Sonne reprendra du service. Le seul problème restait définitivement James dont le comportement était toujours très inquiétant. Alan l’évitait comme la peste et on faisait en sorte qu’il ne soit jamais trop proche des deux fillettes qui, elles, s’entendaient à ravir. J’étais sûr qu’avec le temps elles deviendront inséparables.
On avait pris rendez-vous chez une pédopsychiatre pour James. Le rendez-vous était pour bientôt et j’espérais qu’elle pourra nous rassurer sur son cas… J’aimerais entendre de sa bouche que c’était Sonne et moi qui voyions le mal partout… Parce que j’espérais que ce n’était que ça et non qu’il soit atteint du même mal que mon cousin, River, qui était maintenant interné grâce à moi. Même s’il avait essayé de se faire passer pour la victime dans les colonnes de L.A.People.
Une tentative vaine. Et c’était tant mieux ! J’espérais qu’il allait y rester pour longtemps.
Sonne et moi étions n’avions plus que James comme sujet d’inquiétude. Et parlant de James, Jimmy Reed m’avait téléphoné il y a peu. Il voulait rencontrer son filleul. Il n’imaginait pas le bonheur que ça me faisait d’entendre sa voix. Ça faisait un moment que je ne l’avais plus vu tellement j’étais occupé avec mon travail et les enfants. Et savoir qu’il voulait rencontrer James me faisait très plaisir.
J’annonçai la nouvelle à Sonne. Je ne voulais pas forcément emmener tous les enfants avec nous pour voir Reed. Parce que se promener à deux avec quatre enfants était très compliqué. Je préférais n’emmener que James et laisser les trois autres au bon soin de ma mère qui venait souvent nous rendre visite depuis la naissance des triplés.
Le jour j venu, on avait préparé James pour qu’il soit présentable. C’était Sonne qui l’habillait en général parce qu’il n’était vraiment calme qu’en la présence de sa mère. De quoi me rendre parfois jaloux… Une fois qu’il fut prêt, on embarqua dans la voiture où je commençai à parler à Sonne.
-Je trouve ça bien que Jimmy veille voir James. Daniele Ricci, lui, n’a pas encore téléphoné pour venir voir Nelly. Mais j’imagine que c’est à cause de la tournée.
Non… Je ne faisais pas un concours de qui avait choisi le meilleur parrain… Ou peut-être que si ?
-Ça me fait penser qu’il faudra qu’on se décide pour Anna. Elle n’a toujours pas de parrain et de marraine officiels.
Sonne voulait que ça soit Jack Perry et moi Antonio Ricci. Antonio avait une fortune plus importante que Perry et Daniele et était proche de mon père. Assurer l’avenir financier d’Anna à travers Antonio me semblait une bonne idée. Mais Sonne, elle comptait sur l’affectif au cas où il nous arrivait quelque chose. Même si, voyons les choses en face… Si jamais il nous arrivait quelques choses, c’est à mes parents que reviendront l’éducation de nos quatre enfants. Les séparer n’étant jamais le premier choix que font les services sociaux.
On arriva quelques minutes plus tard à la villa Reed. Je le savais en couple et j’étais sûr que de le voir accompagné de la mère de Cortez me fera un pincement au cœur même si je sais que les sentiments que j’avais pour Reed ne seront jamais réciproque.
Sonne prit James dans ses bras, le seul endroit où il était calme… Et on sonna à la porte où on ne tarda pas à être accueilli par le majordome de Jimmy.
Je le saluai et il nous fit entrer. Reed ne tarda pas à arriver accompagné de sa petite-amie. Je lui offris un grand sourire.
-Jimmy ! Je suis content de te voir !
On se serra la main avant qu’il ne s’adresse à Sonne parlant de Ricci… Apparemment, même Reed poussait pour que Sonne reprenne du service, ce qui m’arracha un sourire un peu jaune. Je crois que j’allais devoir m’y faire.
Jimmy s’adressa ensuite à James qui le regardait avec intérêt. Il constata que son regard était bleu. J’affichai un pauvre sourire. Il ressemble à River comme deux gouttes d’eau que s’en était effrayant.
Il nous présenta, ensuite, Maritza. Je lui souris. -Bonjour, Maritza. Je suis heureux d’enfin vous rencontrer. Vous êtes ravissante.
On fut invité à rejoindre le salon. -Bien sûr, allons-y.
Je souris à Sonne et on suivit Reed et Maritza dans le grand salon. La villa Reed était immense. Je rêvais de pouvoir habiter un endroit pareil mais j’étais loin d’en avoir les moyens.
On s’installa et je souriais toujours regardant Jimmy. J’en profitais tant que je pouvais le voir.
-Voici, donc, James. Le petit dernier de la fratrie.
J’évitai de faire un commentaire sur son comportement me contentant de laisser Jimmy faire connaissance avec le cas…
Billy Lighter
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Sujet: Re: Last Will [PV Maritza & Axel (+Sonne?)][TERMINE] Sam 11 Mai - 21:38
Last Will
ft. Jimmy * Maritza * Axel
Présenter James à son parrain est à l’ordre du jour. Je ne peux pas dire que je saute de joie à l’idée de trimballer mon fils de chez moi à Malibu, non pas que je tienne à le cacher mais disons que je redoute toujours les réactions de James et que je me sente plus à l’aise chez moi. Dans le pire des cas, je peux prétexter aller l’endormir et m’enfermer avec lui dans sa chambre pour le bercer. Il est toujours très calme dans mes bras.
Toute cette histoire autour de mon dernier né est entrain de me rendre folle au point où je remets beaucoup de chose en question. Beaucoup, sauf mon couple. Ma relation extra conjugale n’est plus d’actualité, en ce moment. Je n’ai pas le temps de penser à Amon pour qu’il me manque et, étrangement, cette pensée me fait culpabiliser. Idem pour mon travail. Mon esprit est à ce point accaparé par toutes ces questions entourant James et le fardeau du quotidien que je ne vois même plus comment je pourrais me permettre de retourner auprès de Daniele.
Je suis heureuse auprès de ma famille. Me réveiller le matin dans les bras d’Axel, le combler au meilleur de mes capacités, prendre soin de mes filles et mes fils, concocter des menus équilibrer et repenser la décoration des pièces de la maison quand j’en ai le temps, c’est devenu, à force, ce que je crois pouvoir avoir de plus près comme carrière.
C’est comme si, d’avoir cédé ma place à Mademoiselle Watson pour un second tour, celui d’Australie, me faisait me résigner. Je ne me sens pas encore capable de le verbaliser, de crainte, je crois, de faire un petit peu trop plaisir à Axel.
Moi aussi, j’aimerais avoir à raconter autre chose que : ‘’Alan a fait pipi dans le petit pot, comme un grand garçon !’’ ou ‘’ Anna et Nelly ont découverts que ça fait très mal que de planter un doigt dans l’œil de sa sœur !’’. Avoir une vie sociale, respirer en dehors de la maison.
En route, James semblait dormir dans son siège pour bébé, ce que j’espérais puisque s’il dormait un peu, cela rendrait son humeur un peu moins diabolique une fois chez Jimmy Reed. Moi, je tortille nerveusement un pli de ma jupe entre mes mains, en hochant de la tête quand Axel prend la parole.
- Il a quand même mit du temps pour le demander. Alors que Daniele a déjà offert son cadeau à Nelly et qu’il demande de ses nouvelles chaque fois que je lui parle.
Je crois que le cadeau fut choisi par Maria Wason et ce fut peut-être l’une des dernières choses qu’elle aura faites quand elle était encore en couple avec mon patron. Et c’est faux de prétendre que mon patron demande des nouvelles de sa filleule, je le fais spontanément, parce que j’adore parler de mes bébés mais, je ne supporte pas les attaques perpétuelles d’Axel sur mon patron.
- J’allais justement t’en parler. Je crois toujours que Jack serait le meilleur choix d’autant plus qu’il est en couple avec ma remplaçante. Ils feraient de très bons parrains et marraines.
Je sais très bien qu’il a un tout autre choix en tête mais je n’attends tout simplement qu’il me revienne à la charge pour me vendre son idée de demander au père de Daniele pour lui mettre sous le nez que ce qu’il reproche le plus à Daniele sera cent fois pire venant d’Antonio Ricci. De ce que m’en a parlé Daniele, et l’échange fut très bref, j’imagine déjà que le père Ricci enverra quelqu’un signer les papiers à sa place !
Alors non, il est hors course en ce qui me concerne.
Arrivés à Malibu, nous descendons de voiture et je me charge de prendre James délicatement pour éviter de le réveiller alors qu’Axel se charge du bagage de bébé. J’avais insisté pour apporter le lit pliable au cas où ainsi que quelques jouets et bien évidement, une cargaison de couches, vêtements de rechanges, lait en poudre et eau stérilisée. Bref, plus que nécessaire quand nous l’avons avec nous mais indispensable quand nous l’oublions.
Le majordome de la villa Reed nous pria d’entrer et, immédiatement, derrière lui, Jimmy et Maritza Cortez, dont j’avais déjà eu le plaisir de faire la connaissance en tournée arrivèrent. Ils forment un très beau couple, ça, ça ne fait aucun doute bien que je me serais attendu, allez savoir pourquoi, à les voir se tenir la main ou Jimmy tenir la belle par la taille comme le font les jeunes couples amoureux fou au tout début. Le couple a peut-être envie de ne pas s'afficher trop ouvertement pour ne pas voler la vedette à James qui est la raison de notre visite ici.
De les regarder l’un l’autre à la lumière du jour me ramène toujours à cette pensée plutôt loufoque comme quoi la jeune Diva de BSC ressemble beaucoup plus au petit ami de sa mère qu’à sa mère elle-même. Et comme à chaque fois où j’ai cette pensée, je me promets d’en faire part à Axel, question de rigoler et de le troubler vu l’admiration qu’il porte à son ami. Ça attendre, le moment était plus qu’inopportun pour balancer des hypothèses complètements loufoques.
- Mon travail me manque tout autant. Travailler pour un homme tel que Daniele est une chance incroyable.
Il m’est difficile d’ignorer le léger pincement que je ressens au cœur qui me retient de dire que je risque fort bien de céder ma place. C’est la remarque de Reed sur les yeux de mon fils qui me ramène à la conversation. Je n’avais pas remarqué que James se tenait la tête bien droite et fixait l’homme d’affaire. Ça surprend, je sais l’effet que ça fait en général sur les gens, le genre de regard qu’à James.
Reed, lui, passe de James à Maritza qu’il nous présente officiellement. Je lui tends la main, tenant mon bébé de biais, comme pour l’éloigner d’elle. Ce n’est pas forcément le cas mais plutôt une habitude qu’Axel et moi avons prit.
- J’ai eu le plaisir de vous rencontrer avant mais malheureusement, nous n’avons pas eu l’occasion de discuter. Je suis heureuse de vous revoir, Maritza.
Les formalités d’usages échangées, nous passons au salon ou nous attend le majordome, droit comme un ‘’I’’ comme s’il attendait de prendre nos commandes. Je m’installe sur un grand fauteuil faisant face à un autre grand fauteuil identique, aux côtés d’Axel qui semble tellement plus détendu que je ne suis.
- Oui… le petit dernier définitif !
Parce qu’après quatre, je crois avoir fait ma part mais surtout que même si James avait été notre seul et unique, ça aurait été suffisant pour me faire renoncer à l’envie d’en avoir un autre comme lui !
Billy Lighter
Dernière édition par Sonne Moriarty le Lun 13 Mai - 13:38, édité 1 fois
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Sujet: Re: Last Will [PV Maritza & Axel (+Sonne?)][TERMINE] Lun 13 Mai - 0:22
Last Will
ft. Jimmy * Axel * Sonne
Nous quittons notre chambre main dans la main quand le carillon de l’entrée se fait entendre, nous annonçant l’arrivée du couple Moriarty et de leur fils, filleul de mon aimé. C’est la première fois que nous accueillons des gens ici ce qui ne risque pas de nous faire de tord. J’ai l’impression que Jimmy cherche à nous emprisonner dans cette petite bulle confortable qu’est notre villa. Loin de m’en plaindre, au contraire, voir des gens apportera un vent de fraîcheur venu de l’extérieur de nos murs.
Le couple qui se présente à nous semble plutôt en forme pour des parents de triplés. Je ne sais pas à quoi je m’attendais, peut-être que pour avoir eu des bébés qui adoraient me tenir réveiller la nuit, je m’imaginais de voir deux zombies cernés jusqu’aux chevilles mais ce ne semble pas être leur cas.
J’ai été lente à donner le change mais je n’avais pas fait le lien entre l’épouse Moriarty et celle qu’appelait affectueusement Mademoiselle Ferguson, Daniele Ricci en début de tournée. La secrétaire de l’italien, est ravissante dans sa robe cintrée qui ne laisse aucunement voir les disgrâces d’une grossesse. Je leur souris, mais c’est sur le petit que se porte mon regard.
Cet enfant me semble bien éveillé, dans les bras de sa mère, avec ses grands yeux bleus et sa tignasse foncé. Il est mignon comme tout.
- Le plaisir est partagé, Axel ! , puis, en regardant la jeune maman, effectivement, nous n’avons pas eu le plaisir de bavarder, nous remédierons à cela aujourd’hui.
J’imagine bien qu’après le premier tour de conversation, les hommes parleront affaires pendant que nous discuterons bébés et chiffons.
C’est justement au salon que nous dirige Jimmy qui semble empressé de faire plus ample connaissance avec le bébé. Je ne lui connaissais pas cette attirance pour les jeunes bambins et la peur de l’entendre me demander un jour de lui donner un fils me prend à revers. De jouer le beau-père attentionné avec Maximo et Rosalyn aurait-il suffit à éveiller la fibre paternel ?
Je m’installe sur le fauteuil faisant face au couple, croisant mes jambes, le dos droit, admirant de là où je suis le parfait agencement du vernis à ongle de l’épouse Moriarty, avec ses chaussures. On ne peut pas dire que cette jeune femme n’a pas le souci du détail.
- Quatre enfants, vous avez fait plus que votre part. Je suis très heureuse pour ma part de voir mon ‘’bébé’’ gagner en autonomie. Vient un temps où on a bien hâte de ne plus crouler sous les couches.
Serais-je entrain d’essayer de passer un petit message subtil ?
Si Jimmy caresse des rêves dont il ne m’a pas encore fait mention, il saura à quoi s’en tenir et, si, au contraire, il a peut de me voir songer à renouveler l’expérience avec lui, il pourra s’en rassurer.
J’ai besoin d’un remontant, je crois et, sans attendre que John nous propose un pichet de limonade ou n’importe quoi d’autre, je me lève pour me remplir un verre de glace et y verser du cognac.
Je sais !
Un sacrilège de mettre de la glace dans un alcool aussi raffiné mais je ne veux pas non plus me saouler, moi qui ne tolère pas si bien l’alcool. Mon verre en main, je reprend ma place, l'air de rien, en espérant quand même ne pas avoir manque de décorum.
- Il est très éveillé pour un si jeune bébé. Regarde, Jimmy, comme il est curieux et regarde tout autour de lui.
Je ne veux plus de bébé, ça ne m’empêche pas de m’extasier devant ceux des autres…
Billy Lighter
Jimmy Reed
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Sujet: Re: Last Will [PV Maritza & Axel (+Sonne?)][TERMINE] Lun 13 Mai - 15:35
Last Will
ft. Maritza Cortez, Axel & Sonne Moriarty
Je souris, assez fier, quand Axel affirma que Maritza était ravissante. Le compliment restait dans les limites imposées par le contexte de cette rencontre mais le mot était faible pour la décrire, en réalité. Je ne poussai cependant pas le vice jusqu’à renchérir malgré que je n’en pensais pas moins. Axel et Sonne Moriarty savaient parfaitement bien qui était qui ici et nous afficher n’aurait rien apporté de plus qu’un trait de vulgarité que les petites gens appelaient « romantisme » sans probablement savoir ce que le mot signifiait.
Pas que je détestais le romantisme mais selon moi, tout comme la religion de chacun, celui-ci devait se vivre dans l’intimité du foyer et non pas être exposé.
Quant à Sonne, elle semblait se languir de son travail auprès de Daniele. Elle était consciente de la chance qu’une telle place représentait.
-Daniele sera content d’apprendre que vous vous plaisiez à son service.
Je lui souris, ravi qu’elle ait pu s’épanouir en tant que secrétaire de mon meilleur ami, avant de poser mon regard sur son mari.
-Cependant, désormais, votre place prioritaire en tant que mère et épouse doit bien sûr se trouver au foyer. L’éducation de la nouvelle génération ne va pas se faire toute seule.
Par là, je ne niais pas son efficacité en tant que secrétaire, mais replaçait tout bien à sa place aussi consciencieusement que je ne faisais ranger la maison par mon personnel.
Maritza se présenta à son tour avec bien plus de spontanéité et moins d’appréhension que je n’avais pu lui en voir jusqu’ici dans ce genre de rencontre. Et ça me faisait plaisir de la voir perdre cette froideur. Il semblait qu’elle commençait à savoir doser les choses pour un accueil chaleureux sans faire non plus totalement le show. Elle fit tout simplement part nos amis de son plaisir de les recevoir et de celui qu’elle aurait à faire plus ample connaissance.
Juste parfait.
Et très classe. J’en regrettais presque que les circonstances actuelles ne nous permettent pas de prendre part à l’un ou l’autre gala où j’aurais eu plaisir à la regarder s’affirmer encore plus comme la potentielle nouvelle Madame Reed… Une idée que je chassai direct, un tic caractéristique me prenant brièvement à l’œil… Pas que je n’avais pas envie d’épouser Maritza, bien que l’idée me fasse encore un peu peur pour des raisons qui m’échappaient.
Mais ma question était plutôt : en aurais-je le temps ?
J’invitai donc tout ce beau monde à entrer dans le grand salon et à s’installer dans les divans qu’il y avait là. Je pris place à côté de Ritza, sans la coller, passant un bras par-dessus le dossier, par derrière elle… Un peu comme si je passai mon bras autour de ses épaules, mais sans la toucher.
Et Axel de me présenter officiellement son fils, dernier de la fratrie mais pour ce que j’en savais, seul garçon légitime. Mon regard passa du journaliste à l’enfant dans les bras de sa mère. De grands yeux éveillés marquant une certaine forme d’intelligence déjà pour un si jeune âge. Un peu comme s’il était sur le qui-vive.
Je souris en coin.
-J’imagine que le prénom n’a pas été choisi par hasard.
Il s’agissait également de mon prénom officiel, bien que jamais personne, hormis mon père, ne m’ait jamais appelé « James ». Du coup, je ne m’étais jamais présenté en tant que « James » non plus, quitte à vulgariser mon prénom uniquement dans le but de faire enrager Charles Reed.
L’épouse d’Axel, elle, avait souligné qu’il s’agissait du petit dernier, définitivement. J’approuvai de la tête quand Maritza embraya en affirmant que la jeune mère des triplés avait fait plus que sa part. Ma jolie latina, elle, n’était qu’à un enfant près du même score…
Et déclara pas si subtilement que ça qu’elle ne l’égaliserait jamais. Message reçu. De toute façon, un peu comme pour le mariage, je ne savais pas si nous aurions le temps de parler de tout cela. Je ne savais même pas quel était mon propre désir à ce niveau-là, d’ailleurs. Et pour ce qui était de l’héritage, à l’instant T, tout était déjà plié en vue d’une mort prématurée.
Ce n’était pas tant avec moi qu’elle risquait d’être confrontée à ces questions et un éventuel empressement d’engendrer un véritable héritier Reed, ma pauvre Maritza, mais avec ma mère.
Je souris et regardai tour à tour Sonne et Axel.
-Ce que Maritza ne vous dis pas, c’est qu’elle a déjà trois enfants elle-même. Il y a bien sûr Olivia que vous connaissez pour l’avoir vue sur scène. Mais également deux adorables galopins plus jeunes qui doivent être en train de faire connaissance avec leur nouvelle nounou.
Je regardai vers Maritza qui s’était levée pour se servir un verre de cognac odieusement rempli de glace. Mais je ne fis pas de commentaire, ce n’était quand même pas moi qui le boirai. Je lui fis un clin d’œil qui ne pouvais être vu que d’elle.
-Elle a donc elle-même fait plus que sa part.
Message reçu, mon amour.
Maritza se servit un verre. Forcément, John ne pouvait pas faire à la fois le tour du propriétaire avec Isabel et les enfants et s’occuper du service. Je m’étais attendu à ce que Maritza, puisqu’elle y était, propose à boire d’emblée aux invités au lieu de quoi elle revint s’asseoir en étant seule un verre à la main.
Je me levai alors pour prendre le relais et essayer de palier le plus vite possible à son manquement ou à sa distraction alors qu’elle était de nouveau obnubilée par l’enfant. Me dirigeant vers le bar, je répondis à sa remarque…
-En effet, il a l’air d’être déjà très intelligent pour son âge. Le genre à qui rien n’échappe.
Je marquai une courte pause avant d’enchaîner :
-Excusez-nous pour le manque de service, John est malheureusement occupé à faire connaître la maison à un tout nouveau membre du personnel et je n’ai pas encore découvert comment le cloner.
Je demandai au couple ce que je pouvais leur servir, leur portant leur verre l’un après l’autre avant de déposer mon propre verre sur la table à côté du divan que Maritza et moi occupions afin d’avoir les mains libres pour m’approcher de Sonne.
-Puis-je le prendre vous aurez ainsi les mains libres pour vous désaltérer ?
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Sujet: Re: Last Will [PV Maritza & Axel (+Sonne?)][TERMINE] Mar 14 Mai - 17:11
Last Will
ft. Jimmy Reed, Maritza Cortez & Sonne Moriarty
Sonne défendait son patron et restait sur ses positions concernant Perry. Je me voyais bien lui proposer de couper la poire en deux : faire de Brooke Watson la marraine d’Anna et d’Antonio Ricci le parrain. Ainsi Jack Perry pourra être une sorte de « parrain » au travers de Brooke qui semblait s’entendre avec Sonne.
Mais je gardais ça pour moi me disant que ça sera une conversation qu’on pourra toujours finaliser plus tard. En attendant, je me contentai d’hocher la tête pour dire que j’avais bien reçu le message et qu’on pourra en parler plus tard, tout ça en souriant malgré le léger désaccord sur ce sujet.
On arriva chez Reed et je sortis de la voiture toutes les affaires qu’on avait prises avec nous pour James. Il y avait de quoi rester tout un séjour entier mais je ne pouvais pas reprocher à Sonne d’être prévoyante.
On entra et je fis rapidement la connaissance de Martiza Cortez qui avait la grande chance de partager sa vie avec Jimmy. Elle était ravissante. Je ne mentais aucunement là-dessus. Ma femme ainsi que Cortez se connaissaient déjà de vue et étaient ravies l’une et l’autre de pouvoir faire plus ample connaissance. Je savais que la conversation, aujourd’hui, serait plaisante la seule inconnue, et pas des moindres, étant James...
Sonne et Jimmy parlèrent de Daniele, lui lançant tous deux des fleurs… La grande amitié entre l’Italien et Reed étaient connues de tous. J’en étais même parfois jaloux même si j’étais dans les très bonnes grâces de Jimmy. Et comme ça parlait travail, Reed déclara quand même que le nouveau rôle de Sonne, celui de mère au foyer, était prioritaire sur tout ce qui, intérieurement, me faisait sourire. J’étais content de voir que des gens partageaient largement mon avis.
Et pas des moindres vu que c’était Jimmy Reed en personne !
Mais je ne rajoutai rien sachant déjà le sujet très épineux dans notre couple que pour étaler ça ici. Surtout que je commençais à me faire à l’idée au fait que Sonne reprendra le travail bien vite.
On fut invité au salon où on prit place, Sonne tenait toujours James qui, pour mon plus grand bonheur, se tenait bien pour le moment. Je le présentai à son parrain qui déclara que son nom n’avait pas été choisi par hasard. Je souris.
-Non. Il n’a pas été choisi par hasard. C’est une marque d’admiration mais aussi une façon de montrer à James qu’il peut aller loin dans la vie.
Je voulais montrer à Jimmy tout le respect que j’avais pour lui et sa puissance. Il était bien plus charismatique que ne le sera jamais mon père. Reed est quelqu’un qui impose le respect et qui est loin de me laisser indifférent…
Sonne, elle parla avec Maritza d’enfants. Ma femme disait que James était le dernier définitif et j’approuvai de la tête en souriant. Quatre enfants c’était bien assez pour nous deux. C’était un nombre plus qu’acceptable surtout que trois à la fois ça demandait un travail et une organisation considérable.
Maritza semblait d’accord avec Sonne et semblait, elle aussi, avoir eu assez d’enfants. Je la savais mère d’Olivia Cortez mais je ne savais pas qu’elle avait deux autres enfants, ce que nous appris Jimmy.
-Trois enfants, c’est du travail. Je connais un peu votre fille pour l’avoir eu en interview. C’est une jeune femme très intelligente.
Elle l’était mais elle était aussi jeune et je l’avais remarqué en interview. J’aurais pu en faire une bouchée si je l’avais voulu mais elle était de BSC et le but était de faire briller BSC et donc Olivia.
Martiza se leva pour se servir un cognac avant de revenir et dire que James était très éveillé… Vous n’imaginez pas à quel point… Il en est effrayant parfois et pas dans le bon sens du terme. Jimmy se leva et confirma les dires de sa petite-amie.
-Oui… Il est… Oui, très vif, c’est le bon mot.
Il est effrayant…
Jimmy s’excusa ensuite parce que son majordome était occupé ailleurs et ne pouvais pas se trouver au four et au moulin. -Ce n’est pas grave. Tu es tout excusé.
J’aimerais bien avoir une majordome mais c’était hors de mon budget. Dommage, ça donnait de la classe à un endroit un majordome. Mes parents en avaient un, eux…
Je demandai à Jimmy pour avoir un verre de whisky laissant Sonne choisir ce qu’elle voulait. Il nous servit et revint parmi nous demandant s’il pouvait prendre James. Je regardai vers Sonne lui faisant un signe de tête qu’elle pouvait le lui passer me mordant quand même la lèvre parce que j’appréhendais un peu la réaction de James.
Je bus ensuite un coup de whisky anticipant le pire.
-J’espère qu’il ne va pas pleurer… Il a parfois du mal avec les inconnus. Il est très attaché à Sonne.
Je souris pour me donner du courage mon regard maintenant braqué sur James. Pourvu que tout se passe bien…
Billy Lighter
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Sujet: Re: Last Will [PV Maritza & Axel (+Sonne?)][TERMINE] Dim 19 Mai - 2:28
Last Will
ft. ‘aritza *Jimmy * Axel
Les compliments et les sous entendus pleuvent, c’est le moins que je puisse dire. Passant de l’entrée au salon, toujours en tenant James contre moi comme si j’avais peur qu’il se téléporte quelque part pour y mettre le feu (je sais, je donne beaucoup trop de crédit à mon imagination depuis la dernière visite de River Moriarty), je reste détendue autant que possible alors que Reed parle du choix du prénom de mon fils.
Disons que je ne me serais pas exprimée de la même façon qu’Axel le fait, bien que c’est un peu en ce sens que nous avons été inspiré, enfin, lui plus que moi, pour le prénom de notre fils, puisqu’il me semble que la connotation fait un peu ‘’Tu as vu, nous voulions vraiment flatter ton égo !’’ Il me semble évident que le personnage n’a pas besoin d’un tel honneur pour voir son égo surdimensionné flatté mais ça semblait tenir à cœur à Axel et moi, je trouvais ça joli comme prénom.
Ce qui revient ensuite et qui semble être le plus grand point en commun entre moi et Maritza Cortez, c’est l’idée que notre famille est complète. Je l’envie même d’apprendre que son ‘’bébé’’ est rendu assez grand pour gagner en autonomie et dire adieu aux corvées des couches ! Je rêve d’une journée complète sans un seul changement de couches. J’ai quatre enfants qui en portent, vous n’imaginez même pas combien de fois en une seule journée Axel et moi passons par cette case. Je ne veux même pas penser aux nombres que ça pourra signifier quand tous nos enfants seront propres, ni même à l’argent qui, dit platement, aura servit pour uniquement mettre la merde aux ordures. C’est un peu, même beaucoup déprimant comme réflexion.
J’en perds un peu le fil, perdue que je suis dans mes réflexions, mais je rattrape la conversation au vol au moment ou Maritza s’étonne sur la façon étonnante avec laquelle mon fils semble être allumé. En effet, il se tient la tête bien droite et fixe devant lui le couple Reed.
- Un bébé très curieux… il nous étonne de jour en jour.
J’en suis presque reconnaissante à Maritza qui semble avoir légèrement irrité son compagnon en se servant un verre, sans prendre la peine de nous en offrir un. Je ne m’en offusque pas le moins du monde, à vrai dire, ça ne m’a même pas effleuré l’esprit. Et avec James dans les mains, je n’aurais pas su boire, ayant peur qu’il tire sur le verre et le fracasse au sol.
Mon imagination, je sais…
- Il n’y a pas de faute ! , répondis-je en écho à Axel. Un iced-tea, si vous en avez, merci.
Je me devais de rester en pleine possession de mes moyens autrement je pourrais risquer de faire comme Maritza et me prendre un verre plein, avec de la glace, uniquement pour sentir la fraîcheur momentanée et vite remplacée par la chaleur que diffuse l’alcool dans le corps.
Nos verres posés devant nous, je retiens mon souffle quand Jimmy demande s’il peut prendre le petit. Je ris, nerveusement, alors que mon mari cherche la parade à une éventuelle crise en disant que James est très, très attaché à moi et, ne voyant pas comment refuser une requête aussi souveraine, je laisse Jimmy prendre le petit, non sans une légère bouffée d’anxiété. Mais contre toute attente, James réagis plutôt bien, en tous les cas, c’est loin d’être la crise anticipé de par son père et moi.
Je ris, nerveusement avant de souffler et de m’emparer de mon verre que je vide à moitié, soulagée mais non pas pour autant complètement détendue. Je surveille le moindre petit geste alors que le parrain et le filleul font connaissance.
Billy Lighter
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Sujet: Re: Last Will [PV Maritza & Axel (+Sonne?)][TERMINE] Dim 19 Mai - 2:30
Last Will
ft. Jimmy *Axel*Sonne
Je manque au décorum le plus élémentaire en allant me servir un verre sans penser en offrir un aux invités de mon amant. J’ai été ébranlé, je le crains, par la perspective d’une demande que Jimmy ne m’a pas encore fait, sans même être certaine qu’il puisse en avoir eu envie. Je ne me sens pas la force de recommencer la valse des nuits blanches sauf si ces nuits sont synonymes d’amour et de jeux consentants. D’un autre côté, pourrais-je lui refuser le projet de paternité, même tardive, d’avoir un héritier Reed reconnu ? Si nous avions un fils ? Il pourrait être pleinement comblé… mais si nous devions avoir une fille, devrais-je m’attendre au même tableau que ce que nous vivons actuellement avec Olivia, de qui il essaie de nous distancer le plus possible ?
Tout est possible.
Rien n’est certains.
Sauf peut-être le fait que je ne désire pas plus que ça de remettre ça pour une quatrième fois, surtout quand je vois combien le couple Moriarty semble tendu et sur la corde raide. Je sais ce qu’un bébé peut faire sur un couple qui fonctionne bien. Avec Enrique, je l’ai vécu deux fois, je pourrais presque dire trois puisqu’il était là à la naissance d’Olivia, mais ce que je veux dire c’est que nous avions planifiés avoir d’autres enfants et que chacune de ces naissances n’ont pas été facile pour notre couple, les premières semaines, voir premiers mois. La période d’ajustement, les nuits blanches, le débalancement hormonal, le retour de couche, tous ces petits facteurs qui rendent dingue à la longue. Un couple doit être fait fort pour passer au travers tout ça sans s’arracher la tête.
Je doute que Jimmy et moi sommes arrivés à ce stade.
Je doute qu’on y arrive vraiment un jour.
N’empêche que, de le voir observer l’enfant avec une certaine fascination me charme, comme si je pouvais m’imaginer le voir regarder Olivia, bébé, et faire sa connaissance pour la toute première fois. Et puis, petit à petit, ma rêverie éphémère me montre Jimmy, prenant son fils nouveau-né, notre bébé, dans ses bras pour la toute première fois. La fierté que ce moment riche en émotion et comparable a absolument rien d’autre me fait presque réviser ma position.
- Je manque à mon devoir d’hôtesse, pardonnez mon étourderie.
Je rattraperai l’impair en allant chercher quelque chose à la cuisine pour accompagner les verres, dès que l’occasion se fera sentir. Pour le moment, je ne voudrais pas ajouter à la maladresse en quittant la conversation qui démarre à peine. Puis Jimmy reprend le collier là où je l’ai échappé en offrant le service désaltérant puis en parlant de ma propre progéniture, en commençant bien entendu par Olivia dont il me semble de plus en plus évident qu’il taira à jamais son lien véridique avec l’adolescente, puis en ajoutant que les deux autres gambades quelque part dans la villa.
Ils ne tarderont certainement pas à ce pointer le bout du nez, j’en suis certaine.
Ce qui est frappant chez ce petit être absolument mignon, c’est la force avec laquelle il tient sa tête et regarde, avec de très grands yeux, d’un bleu époustouflant, tout autour de lui avant de fixer en notre direction, comme s’il nous analysait. Il doit s’être perdu dans sa tête, je veux dire, un bébé si jeune n’analyse pas ni les gens, ni les lieux, ou alors les miens avaient tous trois un très grand retard !
Je souris en coin, quand, dans toute la candeur qu’il désir se donner en ce moment, il avoue ne pas savoir pallier au manque de son majordome, occupé à faire visiter la maison et probablement répondre à tous les interrogations que ce nouveau membre du personnel pourrait avoir. La perche est tentante mais je résiste à la prendre et à ajouter à l’intention de nos invités que j’avais pourtant été contre cet embauche mais qui suis-je pour faire changer d’idée mon amant ?
Le désaccord concernant Isabel est minime et ne vaut pas la peine de déconstruire ce que nous peinons à construire ensemble. Je ferai comme bon me semble, lui confiant le reste de la maison, tant qu’elle ne me marche pas sur les pieds, tout ira bien et si elle peut de temps en temps amuser les enfants quand je ferai autre chose, je ne suis pas contre, je suis prête à jouer le jeu.
Jimmy demande alors à prendre le petit et, allez savoir pourquoi, je ressens le malaise, pour ne pas dire la réticence, bien que très légère, du couple mais qui accepte tout de même. Le petit passe donc des bras de sa mère à ceux de Jimmy sans sourciller. Au contraire, il fixe plus que jamais Jimmy, droit dans les yeux et, c’est plus fort que moi, je laisse aller mon regard du petit a ses parents, de ses parents au petit.
- Que de détermination dans un si jeune regard ! Il doit déjà tout régenter à la maison je paris !
Comment l’exprimer autrement ?
Billy Lighter
Jimmy Reed
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Sujet: Re: Last Will [PV Maritza & Axel (+Sonne?)][TERMINE] Dim 19 Mai - 16:34
Last Will
ft. Maritza Cortez, Axel & Sonne Moriarty
Bien sûr que non, le prénom de James n’avait pas été choisi au hasard. Axel et moi savions exactement dans quelle cour nous jouions, alors que nos femme et compagne respectives semblaient n’en être encore qu’à tenter de décoder et de se dépatouiller avec les bases d’un mode de vie dans lequel Axel et moi étions tous deux nés.
-Tu m’en vois flatté, Axel.
Aucun doute que si lui et moi nous serions retrouvés immergés au sein de nos belles-familles, nous aurions été aussi, voire plus perdus qu’elles ne l’étaient en ce moment même. Bien que Ritza et Sonne semblaient toute deux apprendre plutôt vite : l’épouse d’Axel montrait un goût plus que certain dans sa façon de s’apprêter et semblait avoir gardé toute sa prestance malgré la naissance encore relativement récente de ses triplés.
Quant à Maritza… Maritza avait peut-être été perturbée par quelque chose qui m’échappa sur le moment, mais beaucoup moins quand elle insinua clairement ne plus vouloir d’enfant. Ne sachant pas moi-même où j’en étais à ce niveau-là, je me rangeai à l’avis de celle qui savait, soit Maritza.
Par contre, ma compagne semblait savoir désormais jusqu’où ce genre de conversation pouvait aller, tous comme me contredire en public n’était pas une chose à faire. Et c’était là tout ce que je demandais.
Axel, lui, y alla d’un compliment sur Olivia, destiné bien évidemment à Maritza qui était sa mère. Mais que j’accueillis avec un sourire quand même.
Nous y allâmes de quelques commentaires sur le petit James alors que je servis nos invités un peu laissés pour compte par Maritza qui s’empressa de s’excuser. Et pour lui montrer que j’appréciai la chose, même si Axel et Sonne ne se formalisèrent pas du tout de son oubli, je justifiai son étourderie en repassant par derrière elle, avec le verre d’Axel en main et en laissant courir brièvement ma main sur sa nuque au passage. Très petit et bref signe d’affection qui n’était fait que pour signifier que nous regardions tous deux dans la même direction, tant à son égard que pour que nos invités le comprennent.
-Entre la tournée qui entre dans sa dernière ligne droite et l’arrivée des jeunes Maximo et Rosalynn, je crois qu’aucun de nous n’est sur l’une ou l’autre étourderie en ce moment…
Sans compter cette saloperie de Casa Nuova… en ce qui me concernait.
Une fois tout le monde servi, je m’approchai du bébé et de sa mère. L’enfant avait un port de tête qui lui donnait un air crispé et nerveux, tout autant que ses grands yeux bleus. Mais cette même nervosité qu’il semblait transmettre à ses parents par une véritable contagion lui donnait un regard extrêmement intelligent qui, personnellement, me fascinait.
Tant Axel que Sonne semblèrent réticent lorsque je demandai à prendre l’enfant. Pas envers moi, ce qui me sembla bizarre, mais plutôt envers James lui-même. Je tentai de les rassurer d’un sourire.
-J’ai déjà tenu Ian Hunter dans mes bras… Je ne vais pas mourir pour quelques pleurs…
Vicky Hunter, elle, ne s’était jamais tracassée de me refiler son bébé en n’importe quelle circonstance, que ce soit en plein milieu d’un gala mondain, d’une remise de prix, ou tout simplement chez elle après une nuit torride… Si elle avait besoin de ses deux mains, que je sois Jimmy Reed, Mickey Mouse ou la Reine d’Angleterre n’avait pas d’importance ! Elle se tournait vers moi et ne me laissait pas le moindre choix. Et c’était comme ça que, souvent, je m’étais retrouvé avec, sur les bras, un petit Ian Hunter hurlant à la mort, ce qu’il semblait faire, à l’époque, sans discontinuer.
J’étais sûr que ce petit emmerdeur ne pouvait être que le fruit de ses petits jeux avec Sniper.
Et il faut croire que je n’ai pas perdu la main… Ou peut-être que ça ne se perd jamais. Parce que je sus exactement comment placer mes mains pour prendre le petit pour qu’il soit confortablement installé dans mes bras. Il ne me quittait pas des yeux et je ne le quittai pas des yeux non plus.
-Bonjour, James…
L’enfant sourit, réagissant au son de ma voix. Je m’assis sur la table basse pour qu’il puisse à la fois me voir et voir sa mère… pour ne pas qu’il pense que je veuille l’en éloigner.
Je souris en retour au petit et de ma main libre, lui offrit un de mes doigts qu’il attrapa, en serrant très fort.
-Viens voir, Ritza…
Je souriais toujours à l’enfant alors que j’attendais que Maritza se rapproche de moi et ensuite, m’adressai au couple Moriarty.
-Je tenais à voir cet enfant… Comme tu le sais mieux que quiconque, Axel, en acceptant d’être le parrain de ton fils, je me devais de remplir ce devoir de façon conséquente.
Je relevai les yeux vers Axel.
-Il bénéficiera donc à partir de maintenant, d’un versement mensuel de 300$ chaque mois et ce jusqu’à sa majorité. Et en cas de décès…
Je tiquai légèrement.
-De mon décès… Il figure d’ors et déjà en tant qu’hériter d’une somme non négligeable de ce qu’il y aura à partager. Il n’en est bien évidemment pas l’héritier principal mais disons que s’il souhaite faire de belles études, il sera à l’abri de tout tracas, financièrement parlant.
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Axel Moriarty
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Sujet: Re: Last Will [PV Maritza & Axel (+Sonne?)][TERMINE] Lun 20 Mai - 10:11
Last Will
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Reed était flatté par l’hommage qu’on lui avait fait en appelant notre fils James. J’étais ravi qu’il le prenne que ça car c’était le but. Dans la haute société, ce genre d’hommage est prisé. Je souris d’un large sourire alors que la conversation tourna sur nos enfants. Maritza avait ses propres enfants mais, apparemment, ni elle, ni Sonne n’était prête à remettre le couvert ce que je pouvais comprendre avec trois et quatre enfants.
C’était bien assez !
Surtout pour nous qui avions James. Il aura besoin de beaucoup d’attention et d’un suivi alors c’était inutile de nous rajouter des bébés en plus surtout qu’on devait aussi s’occuper des trois autres qu’il fallait ne surtout pas délaisser.
Etre parent, c’était un travail bien plus éprouvant que d’être journaliste.
Maritza parla brièvement de James et de son air vif et Sonne rétorqua que c’était un bébé curieux qui nous étonnait tous les jours. Ça pour nous étonner, il nous étonnait ! Mais pas dans le bon sens du terme, hélas. J’approuvai tout de même de la tête en souriant pour donner du poids à ce que venait de dire Sonne.
Maritza s’était servi un verre avant que Jimmy ne reprenne le relais pour nous servir nous. La petite-amie de Reed s’excusa et Sonne ne lui en tint par rigueur plus que moi. Jimmy expliqua ça par la fatigue causée par la tournée et l’arrivée des enfants de Maritza. J’approuvai de la tête.
-C’est sûr qu’une tournée pareille doit fatiguer tout le monde. Elle remporte un grand succès en tout cas.
Autant The Burning Fire a subi pas mal de couac avec Mclagan et, surtout, Stone. Autant Roadtramp et Olivia s’en sortait particulièrement bien. Sans aucun accro !
Je bus une gorgée de ma boisson avant que Jimmy ne demande à pouvoir prendre James dans ses bras. Je crois que Sonne et moi avons eu la même expression au même moment. On savait tous les deux que James pouvait avoir des réactions étranges surtout entre les bras d’inconnus. Même la babysitter l’avait remarqué ce qui était encore plus inquiétant. Reed disait, lui, qu’on ne devait pas s’inquiéter pour lui parce qu’il avait déjà tenu Ian Hunter dans ses bras.
-Effectivement… Ian Hunter, c’est du gros calibre…
L’enfant était réputé pour être une vraie diva… Et, apparemment, c’était déjà le cas quand il était plus petit vu les paroles de Reed.
Maritza fit, elle, un commentaire sur le regard de James. Je me forçai un petit sourire alors que Sonne riait nerveusement.
-Je ne vous le fait pas dire… Il sait comment attirer l’attention en tous cas.
Et Jimmy prit le petit dans ses bras une fois que Sonne le lui céda. Contre toute attente, James ne pleura pas. Il semblait plutôt fasciné par Reed ce qui arracha un autre rire nerveux à ma femme. Pour moi, il était encore trop tôt pour manifester mon soulagement.
Reed salua James qui… Lui sourit ce qui ne manqua pas de m’arracher un air un peu surpris. Mon regard se tourna vers Sonne à qui je montrais ma surprise avant de le reposer sur Jimmy et James. Il donna son doigt au petit qui commença à le serrer comme il avait l’habitude de le faire. Parfois, il serrait si fort qu’on aurait dit qu’il voulait le casser. Mais là, ça ne semblait pas troubler Reed qui s’adressa, ensuite, à nous.
Je l’écoutai et il finit par nous dire qu’en tant que parrain, il avait un devoir à remplir. Ce prélude me fit l’écouter encore plus attentivement. Il déclara alors qu’il allait verser un somme mensuelle à James. Je ne cachai pas mon agréable surprise mais ce n’était pas fini… En cas de décès de Reed, ce que je n’espérais pas, James gagnera une partie de son héritage.
Sur mon visage ce marquait une grande reconnaissance.
-Je ne sais que dire hormis merci à toi. L’apport mensuel servira entièrement à James, tu en as ma parole.
On allait devoir payer le psychiatre… Les 300 dollars n’allaient pas être de trop.
Je me demandais bien qui était l’héritier principal. Par pure curiosité bien sûr mais j’étais assez bien placé que pour savoir que ce n’était pas une question à poser.
-James fera bon usage de cet argent. Mais…
Mais je doutais vraiment qu’il hérite avant ses études… Ou alors ça signifierait que Reed allait mourir avant 18 ans ce qui le ferait mourir bien jeune. Je penchai légèrement la tête sur le côté plissant un peu les yeux.
-Mais j’espère tout de même qu’il n’héritera pas avant ses études supérieures… C’est un peu tôt, quand même. Je suis certain que tu auras une longue vie, Jimmy.
Lui pas, sinon il n’aurait pas pensé de la sorte, si ? J’étais journaliste. J’avais l’art d’analyser tout ce que j’entendais… Et la phrase de Reed était bizarre. A moins que ça ne soit une simple erreur de calcul…
Le petit, lui, n’avait toujours pas bronché. Il se contentait de regarder son parrain avec ses grands yeux bleus.
Billy Lighter
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Sujet: Re: Last Will [PV Maritza & Axel (+Sonne?)][TERMINE] Lun 20 Mai - 23:28
Last Will
ft. ‘aritza *Jimmy * Axel
Il serait bien mal avisé de ma part de tenir rigueur à Maritza pour ce qu’elle nomme elle-même une étourderie. La liste des miennes est interminables, avec quatre bébés à la maison, il arrive souvent qu’Axel retrouve le porte document qu’il m’a demandé de lui apporter dans la salle de lavage, rangé au travers des jouets au salon et même une fois, dans le réfrigérateur ! Si, pour la tendre moitié de Reed, c’est un manquement à son rôle d’hôtesse, moi, j’y vois surtout, et comme le dit si bien son compagnon, le reflet de la fatigue des derniers mois passer en tournée additionné aux retrouvailles avec ses jeunes enfants qui ont dû s’être profondément ennuyés de leur maman et le lui font comprendre.
Bref, tout ceci pour moi n’a aucune véritable importance puisque mon centre d’intérêt est vite reporté sur l’attention que démontre le magnat de ma musique envers mon fils, en demandant de le prendre. Je me vois mal lui sortir une excuse montée de toute pièce pour éviter ce transit de bras ce qui aurait pour effet, sans doute, de choquer légèrement.
Alors, après un bref échange muet avec mon mari, je passe James aux bras de Jimmy et me recule, non sans avoir instinctivement les mains légèrement portées vers l’avant comme si j’étais prête à réagit, au cas où cela serait nécessaire.
Contre toute attente, le courant semble bien passer entre le parrain et le filleul. Qui se ressemble, s’assemble ? Je secoue la tête discrètement mais non sans être déterminé à chasser cette vilaine pensée. Je dois cesser de voir de mauvaises intentions en tous ceux qui nous entourent sous prétexte que mon mari a un psychopathe comme cousin.
Jimmy interpelle Maritza qui s’installe à ses côtés avant de nous parler… d’argent ?
Oui, c’est bien dont il est question. Je suis extrêmement mal à l’aise, bien que je reconnaisse le geste comme étant d’un élan de générosité incroyable. C’est une somme considérable qui sera déposé mensuellement pour notre fils et, si la tendance se maintient, nous aurons clairement besoin de fonds supplémentaires pour les séances avec la thérapeute.
- Je joins ma voix à celle de mon époux. Votre offre est très généreuse et permet déjà un bon départ dans la vie pour notre fils.
Que dire de plus ?
Que nous flamberont probablement la totalité des fonds dans la prochaine année en thérapie ou autre investigation pour comprendre ce quine tourne pas rond chez mon bébé ?
Et puis, je trouve un peu de mauvais goût de parler d’éventualité aussi morbide. Je comprends qu’il faut parfois dire les choses telles qu’elles sont et que le mieux pour Jimmy Reed à ce moment si, était de le faire en notre présence ainsi que devant la femme qu’il aime pour éviter un quelconque quiproquo si, par malheur il devait mourir prématurément mais ce genre de discussion me met toujours extrêmement mal à l’aise.
Billy Lighter
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Sujet: Re: Last Will [PV Maritza & Axel (+Sonne?)][TERMINE] Mar 21 Mai - 0:09
Last Will
ft. Jimmy *Axel*Sonne
Le moins que je puisse dire, c’est que le dernier né du couple Moriarty sait comment captiver son publique. Par ses grands yeux brillants et d’une couleur, ma foi, ensorcelante, il est difficile de ne pas soutenir son regard. On pourrait presque croire qu’il analyse la scène, qu’il comprend et place dans sa petite tête de bébé, ses prochaines actions, qu’il réfléchit à ses options.
Une drôle de pensée que je chasse d’une gorgée de whisky.
Jimmy demande à prendre l’enfant, ce que ne lui refuse pas sa mère et je m’approche, quand il me dit de le faire, m’installant même à côté de lui sur la table pour voir de plus près l’enfant, passant ma main délicatement dans ses cheveux d’une douceur déconcertante avant d’effleurer sa joue.
Bon, je l’avoue, d’être en contact avec un si bel angelot me donne presque le goût d’envoyer valser mes principes et de faire un petit Reed qui égaillera nos journées.
Presque !
S’il pique une crise où qu’il venait qu’à nous gratifié d’une odeur singulière, je me rappellerai que je suis bien heureuse que Maximo sache enfin lasser ses chaussures par lui-même.
Et puis voilà que Jimmy parla d’argent, d’héritage plus précisément. En sa qualité de parrain, il prouvait qu’il acceptait ce titre et les responsabilités qui venaient avec. Je reconnais en ses paroles, son côté généreux que peut de gens vois ou ont la chance de voir. Cet enfant ne manquera de rien tout au long de sa vie, à condition que ses parents utilisent judicieusement l’argent mensuellement versé.
Je place ma main sur celle de Jimmy pour lui montrer, sans même avoir à parler, que je le seconde et que je trouve son cadeau formidable. Je fais même abstraction lorsqu’il parle de son possible décès prématuré, non plus que je ne bronche au sujet de l’héritier principal. Soit il espère secrètement connaître les joies de la paternité, soit il a depuis longtemps trouvé l’aspirant au titre, mais ça m’importe peu.
Je n’en ai pas pour son argent, non plus que j’espère me retrouver coucher sur ce bout de papier. L’argent ne sera jamais comparable à l’étreinte de ses bras. Mon regarde se porte sur celui de Jimmy, espérant qu’il puisse lire dans mes yeux, combien je l’aime.
Le petit éternue, plisse du nez et gazouille et c’est absolument craquant. Il attrape ensuite mon index d’un geste plutôt vif et surprenant.
- Il a des réflexes plutôt aiguisé ! Il a combien de mois, déjà ?
Je tire légèrement, sans forcer sur mon doigt mais James le retient avec une détermination olympienne. Je me vois mal me débattre contre le petit mais en même temps, c’est légèrement flippant surtout qu’il tourne la tête et me regarde en esquissant un sourire… faut le voir pour le croire. Et quand enfin il me lâche, je replace sagement mes mains en prière sur mes cuisses avant de proposer d’aller chercher quelques choses à grignoter.
- Des churros, vous aimez ?
Billy Lighter
Jimmy Reed
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Sujet: Re: Last Will [PV Maritza & Axel (+Sonne?)][TERMINE] Jeu 23 Mai - 22:05
Last Will
ft. Maritza Cortez, Axel & Sonne Moriarty
Entre Livia qui, comme le soulignait Axel, remportait un énorme succès à travers le monde alors qu’elle n’était qu’en première partie et le petit James qui savait comment quémander de l’attention rien qu’en posant son regard sur les gens, sans compter Tony Ricci qui, avec ses gènes et mon argent, irait loin, et Maximo et Rosalynn qui n’avait de cesse de nous surprendre…
Je pensais que notre fin était proche… En dehors de la Casa Nuova, en dehors de la mort elle-même, c’étaient ces enfants, cette nouvelle génération qui allait finir par nous supplanter, qui représentait notre fin à tous.
Et le pire, c’était que quelque chose en moi ne pouvait s’empêcher de leur donner les armes pour le faire. Peut-être en me disant qu’ainsi, il y aurait une part de moi dans tout ce qui se ferait à l’avenir. Je n’en savais rien. Mais les enfants étaient aussi fascinants qu’effrayants, dans un sens. Et ils étaient aussi ceux que je tenais par-dessus tout à protéger, directement ou indirectement.
Le petit James dans mes bras, et alors que Maritza venait me rejoindre sur la table basse, j’expliquai à Axel et Sonne ce qu’il en serait de mon rôle auprès de leur fils. Je ne serais certes pas le parrain qui allait emmener son filleul au zoo ou des choses du genre… Mais il ne serait pas oublié. Loin de là.
Le couple fut ravi du cadeau et moi, heureux qu’ils l’acceptent et l’apprécient. Dans un sens, je n’avais pas grand-chose à offrir. L’argent était la seule chose que j’avais… La seule chose que j’avais et que je pouvais partager. Sinon, j’avais l’amour de Ritza et celui de ma mère, mais ces choses-là ne se partagent pas.
Axel attira sur lui un regard surpris de ma part, cependant, quand il affirma qu’il espérait que je ne mourrais pas aussi vite. J’étais surpris surtout parce que je ne pensais pas manquer à quelqu’un, pas même à Maritza, à la limite. Je ne réalisais pas que je puisse manquer à Maritza.
Je souris à Axel qui espérait que j’aie une longue vie.
-Espérons que tu aies raison.
Maritza avait posé sa main sur la mienne après avoir caressé le bébé qu’elle regardait par-dessus mon épaule, son menton presque appuyé dessus. Je ne la repoussai pas, au contraire. D’autant plus que c’était moi qui lui avait dit d’approcher. Je tournai mon regard vers elle et lui souris.
Puis le petit éternua, attirant à nouveau notre attention. Et il attrapa alors l’index de Maritza comme s’il n’attendait qu’une chose : qu’elle l’approche assez près. Et ses petits doigts devinrent blancs tant il serrait, ses grands yeux rivés sur le doigt de Maritza. Je fronçai brièvement les sourcils, mais sans plus…
Maritza, elle, se demanda combien de mois il avait.
-Il a 7 mois… Il est né le 25 février…
Je le savais… j’avais retenu la date, tout comme je me souvenais d’énormément de choses, des détails, des dates, des évènements, des noms… Mon cerveau ne demandait qu’à faire des liens. Des liens qui me permettaient en général d’anticiper les mouvements de mes ennemis.
Mais cette fois, je n’étais pas sûr que cette capacité naturelle suffirait.
Le petit lâcha l’index de Maritza et cette dernière me sortit de mes pensées en proposant des churros.
Je souris à nos invités, avant de me lever pour rendre l’enfant à sa mère.
-Qui n’aime pas les churros, Maritza ? Qui plus est, elle les a faits elle-même. J’ignore toujours comment elle accomplit ce genre de miracle, mais ça vaut le détour.
Et quand Maritza ouvrit la porte pour aller chercher les churros, elle eut droit à des renforts en les personnes de Rosalyn et Maximo qui nous rejoignirent ensuite, éloignant le spectre morbide que cette première partie de la conversation avait fait planer sur nous.
Billy Lighter
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