Who Am I? Age: 37 ans Date de naissance: 9 juillet 1948 Localisation: Dans l'appartement de mon ex à Downtown Birth place: Eastside, Los Angeles Je suis: un psychopathe Song: Bloody Valentine - Good Charlotte
Sujet: Territory Matters (1979)[PV Bailey][TERMINE] Dim 12 Mai - 13:46
Territory Matters ft. Bailey Raphaël
La soirée était relativement monotone. Je venais de vendre pas mal de came à des petits consommateurs… Je crois qu’aujourd’hui, c’est moi qui avais vendu le plus étant donné que je n’avais plus la moindre came sur moi. Je savais que ça ne me permettrait pas d’obtenir une augmentation.
Reed ne me donnera jamais une augmentation. Mais je n’allais pas aller lui lécher les pieds pour en avoir une… Je préférais développer mon petit trafic en dehors des frontières de l’Eastside et à mon propre compte plutôt de venir demander des thunes en plus.
Et ça même si je les méritais largement.
Je venais de terminer mais je n’avais rien de bien intéressant à faire. A.J. m’avait quitté pour de bon pas plus tard qu’hier et il n’y avait donc personne d’intéressant à aller voir chez moi. J’arpentais donc les rues en voiture. Je ne roulais pas vite et je me dirigeais vers le Dizzy où je pourrais sniffer une ou deux lignes histoire de rendre la soirée plus intéressante.
Mais alors que je n’étais pas loin d’un bar, je repérai au bord de la route, deux prostituées. C’était assez courant de voir des prostituées tenter d’attirer des clients dans les rues de l’Eastside. Mais ce qui m’arracha un sourire c’est que je savais que ces deux-là faisaient partie du petit business des South Panthers. Ils avaient l’art d’envoyer leurs filles sur notre territoire… Une pas tellement mauvaise idée parce que la plupart des Los Diablos préféraient avoir recours à leurs services plutôt que de les faire déguerpir pour qu’elles rentrent sagement à South L.A.. Du coup, Los Diablos et prostituées South Panthers avaient l’art de cohabiter. Surtout qu’elles consommaient de la drogue et n’empiétaient par sur le trafic…
L’une des deux filles embarqua dans une voiture. Elle venait surement de trouver un client. Il n’e restait plus qu’une que je reconnus comme étant Bailey. Je n’avais jamais eu recours à ses services mais je la connaissais de vue et de réputation.
Je m’ennuyais… Alors l’idée de faire un peu peur à Bailey en rappelant, en même temps, aux South Panthers que leur territoire n’était pas ici, me tentait vraiment.
J’ouvris ma fenêtre faisant croire, à première vue, que j’étais un client potentiel et je m’arrêtai juste devant Bailey que je regardai dans les yeux avec un air sévère. -Alors Bailey… Qu’est-ce que tu fais dans l’Eastside ? Votre territoire, ce n’est pas South L.A. par hasard ?
Je connaissais sa réputation à elle… A voir si elle connaissait la mienne mais je savais qu’elle fréquentait pas mal de gens qui me connaissaient donc des membres de mon gang.
@ Billy Lighter
Spoiler:
Je metterais les gifs quand ma connexion ira mieux
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Sujet: Re: Territory Matters (1979)[PV Bailey][TERMINE] Dim 12 Mai - 20:00
Territory Matters ft. Edward Fleming
Avec Jewel, nous avons arpenté les rues de l’Eastide à la recherche du coup du soir qui nous permettrait à la fois de ramener assez de fric à qui de droit et peut-être même de s’en garder pour se prendre un truc au gueuleton du coin. Il y a plus de deux jours que je n’ai pas manger un vrai repas. Je carbure à la coke, à l’héroïne et aux speeds à un point tel qu’il est étonnant que je n’ai pas encore fait d’overdose.
C’est la loi de la jungle, dans South L.A., l’Eastside et même dans les ruelles sombres de Downtown. Encore ce soir, deux putes se sont fait violées et buter. Pourquoi violer une pute ?
Suffit de payer pour, pas besoin de promettre la sécurité et tout ce qui vient avec. Quelques billets, tout dépend de ce que tu veux et hop, le deal est passé. Mais bon, ça arrive quand même souvent dernièrement. C’est pour ça qu’on marche ensemble, Jewel et moi, depuis quelques semaines.
Nous souteneurs sont trop occupés à jouer avec le feu avec les Los Diablos, et c’est nous, les filles de la rue, qui se retrouvons à payer pour tout ça.
- Il t’en reste un peu, Jewel ?
Ma copine rigole en fouillant dans son sac. Je me frotte nerveusement le nez puis regarde furtivement derrière moi et sursaute quand quelqu’un surgit de derrière une voiture pour gerber quelques mètres plus loin.
- Fais chier ! Jewel ?! Il t’en reste un peu ou pas ?
- J’ai plus rien, Bailey, t’as tout prit, sale égoïste !
- Y’en a marre !!
Je ne tiendrai pas la nuit sans prendre une nouvelle dose. Il n’y a pas une heure que j’ai snifé mais je sais que ‘en ai encore besoin. Le manque est perpétuellement là, me dévore depuis l’intérieur, mord ma chair par en dedans et égratigne mes tripes. J’en ai la nausée.
- Ok… faut se faire trois ou quatre mec. Un blow job ça le ferait !
Peu importe tant qu’il paie assez pour qu’on puisse se trouver un peu de poudre.
Une voiture arrête, interpelle mon amie qui s’appuie contre la fenêtre ouverte de la portière, brève discussion puis elle revient vers moi, me serre contre elle.
- Sois prudente p’tite conne !
Jewel me claque le cul avant d’embarquer dans la voiture et disparaître dans la nuit. On se donnera rendez-vous dans une heure ou deux, si je trouve moi aussi mon distributeur de fric pour cette nuit, au coin de Clifford et 4th Avenue.
Comme toujours.
La chance va me sourire, je le sens, alors qu’une voiture s’approche de moi. J’ai déjà vu ce mec.
’’ Tu l’as vu Bailey… c’était quand… oh… fuck…
Je ne sais plus son nom mais je sais qu’il faut s’en méfier. C’est un timbré, un givré des hémisphères crâniens. Il a refait le portrait à quelque South Panthers uniquement parce qu’ils auraient je ne sais pas quoi en fait mais ce n’est pas important.
- Je rentrais chez moi, justement.
Je ne me suis même pas rapproché de sa portière pour lui parlé. Je suis resté sur mon coin de trottoir, serrant mes bras autour de ma taille comme si ça pouvait me servir ce bouclier. Il me fixe de son air mauvais, me forçant à tourner des talons et d’avancer vers l’inconnu. Chez moi, ce n’est pas par là.
Je n’ose pas me retourner mais j’ai la certitude qu’il me suit, roulant très, très lentement et que si j’accélère, il fera de même. Je longe Clifford oubliant que cette rue, au final, est un dead end.
@ Billy Lighter
Edward Fleming
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Sujet: Re: Territory Matters (1979)[PV Bailey][TERMINE] Mar 14 Mai - 9:41
Territory Matters ft. Bailey Raphaël
Bailey n’avait pas osé approcher de la portière. Elle était là avec ses bras qui enserraient sa propre taille. Les South Panthers envoyaient leurs filles ici sans se dire qu’elles risquaient de se faire descendre. Les prostituées étaient des proies faciles et fragiles pour tous les prédateurs de l’Eastside. Les tueurs, les violeurs… Elles étaient à la merci de tout ça.
Et ce soir Bailey plus que les autres parce qu’elle était seule. Seule et en dehors de South L.A..
Je le lui fis remarquer et tout ce qu’elle rétorqua c’est qu’elle rentrait justement chez elle. Ah oui ? Il n’était pas un peu tôt pour la fin de service ? Mon sourire s’effaça alors que Bailey s’était mise en marche machinalement vers le fond d’une rue que je savais sans issue.
J’avançai doucement, la suivant avec ma voiture. Elle n’accéléra pas. Elle ne ralentit pas. Elle se contentait de marcher vers chez elle… Mouais… Chez elle au fond d’un cul de sac. Elle cherchait à me fuir en réalité. Certainement à cause de ce que je lui avais dit ou de ma réputation. Ou des deux, pour bien faire.
Je n’accélérai pas non plus et quand elle arriva au bout de la rue, je m’arrêtai et sortis de ma voiture. Je croisai les bras m’appuyant contre le capot.
-Pourquoi est-ce que, quand les gens veulent me fuir, ils finissent toujours pas prendre les mauvaises rues ?
Ce n’était pas la première fois que ça arrivait. A croire quand les gens, inconsciemment, ne veulent pas s’en sortir. Ou bien c’est la peur qui leur fait faire des mauvais choix.
J’esquissai un sourire regardant Bailey avant de me redresser pour m’avancer vers elle, la coinçant entre moi et le mur sans même la toucher. Elle était toute petite par rapport à moi. Je mis mes doigts sur son menton pour lui faire relever la figure.
-Je n’aime pas qu’on traine sur mon territoire.
Sur le territoire des Los Diablos, c’est comme ça qu’il fallait traduire. -Il faudra que tu fasses passer me mot à ton chef sinon il risque d’il y avoir d’autres cadavres de filles et il commencera à avoir de mal de recruter.
Je regardais toujours Bailey droit dans les yeux laissant la peur grimper en elle avant que je ne penche légèrement la tête sur le côté. -Mais pour que tu puisses passer le message, j’imagine que je vais devoir te laisser respirer…
Je me reculai un peu souriant toujours d’un sourire mauvais. -Grimpe dans ma voiture, je te ramène chez toi… T’as finis service, pour aujourd’hui.
Je disais ça sur un ton ferme bien décidé à choisir pour elle ce qu’il en sera de sa nuit.
@ Billy Lighter
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Sujet: Re: Territory Matters (1979)[PV Bailey][TERMINE] Mer 15 Mai - 3:23
Territory Matters ft. Edward Fleming
Ce mec là, dont le nom m’échappe, terrorise les filles des South Panthers qui s’aventurent un petit peu trop profondément dans l’Eastside. Je ne vois pas quel est le problème, quand on songe que les Los Diablos n’ont pas de prostituées à leur solde et qu’ils profitent de nos services comment n’importes quels autres mecs un peu en manquent. Y’en a toujours quelques uns pour nous mettre des bâtons dans les roues et nous empêcher de faire notre travail.
Il me fait peur, alors même qu’il n’a encore rien fait de menaçant. Plusieurs filles se sont faites violer et tuer dernièrement, je ne tiens pas spécialement à les rejoindre. Alors à sa question, je préfère mentir pour fuir.
C’est un bon plan… qui me pète en plein visage parce que le trottoir que je longe ne mène nulle part et que je me retrouve donc coincée entre un dead end et la voiture du type. Je tourne sur moi-même, fait un pas sur la gauche et puis reviens sur la droite, ça ne sert à rien, il n’y a pas d’issue et le mec est maintenant hors de sa voiture et me toise d’un air mauvaise. Il a beau faire sombre, je le sens.
- C’est bête, je me suis trompée de direction. C’est… la fatigue, je suppose.
À ma phrase, je joins un rire nerveux, qui manque de conviction. Il se lève alors et avance vers moi, me forçant à reculer. C’est stupide, je devrais avancer vers lui, faire comme si je n’en avais pas peur et au moins tenter de fuir mais j’ai peur qu’on me retrouve morte demain matin au travers des sacs à ordures qui jonchent le sol.
Le contact de son doigt sous mon menton me fait l’effet d’un glaçon et ça fait trembler ma lèvre inférieur alors qu’il me siffle entre ses dents qu’il a horreur de nous voir déambuler sur ’’son’’ territoire.
- Nos clients souvent ne nous déposent pas au même endroit, j’te jure on fait pas exprès de se retrouver ici.
Le pire dans cette affirmation, c’est qu’elle n’est pas tout a fait fausse. Il arrive si souvent qu’on se prenne un mec sur Hollywood Boulevard et qu’on finisse Downtown ou Eastside. La grande majorité des hommes préfèrent leurs petits conforts dans une chambre d’hôtel poisseuse plutôt que la banquette arrière de leur bagnole ce qui fait que nous marchons pour rentrer.
Il veut se servir de moi pour passer un message à mon chef. Putain, je crève de trouille maintenant ! Un message clair serait de me balancer à moitié morte dans South L.A., d’expédier des bouts de moi, enfin, voyez le concept ?
- Je ferai le message c’est promis ! Nous ferons attention pour que nos clients ne nous larguent plus ici mais j’t’en pris ne me fait pas de mal !
Sur son visage, se traça un sourire effrayant, comme inspiré par la haine et le dégoût.
- Oh… heu… en fait je dois rejoindre mon amie parce qu’elle a encore un client et que… elle va me chercher. Je vais rester sagement assise sur le banc, là-bas, tu peux me surveiller, je te le promets, je ne ferai pas de racolage.
Si je ne ramène pas de fric, je vais passer un sale quart d’heure et si je reste ici, ça risque aussi de mal finir. Ma seule option est de déterminer lequel de mes choix me fera le moins souffrir.
@ Billy Lighter
Edward Fleming
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Sujet: Re: Territory Matters (1979)[PV Bailey][TERMINE] Ven 17 Mai - 11:01
Territory Matters ft. Bailey Raphaël
Bailey venait de foncer tout droit dans un cul de sac et quand elle s’en est rendu compte elle a commencé à aller à gauche et à droite comme un animal en cage. Moi, je sortis de ma voiture pour bien lui faire comprendre qu’il n’y avait aucune issue pour elle.
Elle remit ça sur la fatigue. Les South Panthers feraient-ils travailler trop ses prostituées ? Peut-être mais j’étais certain que ce n’était pas la fatigue qui était en cause mais une tentative de fuite qui venait lamentablement d’échouer.
Bailey était à ma merci.
-La fatigue… C’est ça…
J’esquissai un sourire en coin avant de coincé totalement Bailey et de prendre son menton entre mes doigts. Il ne tarda pas à trembler de peur. Une peur que je pouvais parfaitement voir dans les yeux de la jeune femme.
Elle se défendit disant que c’était la faute des clients si les prostituées se retrouvaient ici. -Pauvre petite victime…
Ce que disait Bailey était peut-être en partie vrai. Mais je savais aussi que certaines d’être elles (voir toutes) partait parfois d’ici et venait choper des clients ici.
Mon visage se durcis et n’affichait plus le moindre sourire alors que je voulais qu’elle passe le message à son chef. Qu’elle le fasse ou non n’avait pas d’importance, finalement. En fait, ce qui m’amusait dans ma démarche c’était de voir la peur sur le visage de Bailey.
Et, pour ça, j’étais servi.
Elle déclara qu’elle fera passer le message mais je ne voulais pas que je lui fasse de mal. C’était à peine si je ne la voyais pas trembler comme une feuille.
-Je ne vais pas te faire de mal… Si je le fais, tu seras incapable de passer mon message et ça serait bien dommage.
J’esquissai un sourire en coin alors que je déclarai vouloir la ramener chez elle. Mais elle refusa en ayant comme excuse qu’elle attendait une amie qui n’avait pas encore fini son service et que je pouvais l’attendre avec elle si je le voulais.
C’est moi qui dictais les règles.
-Tu es sûr que tu veux attendre ton amie ? Parce que je n’ai besoin que d’une seule personne pour passer mon message. Deux, c’est inutile. Il faudra que j’en supprime une.
Mon sourire se fit plus mauvais.
-Tu ne voudrais pas de ça pour ton amie, n’est-ce pas ?
Je n’avais pas envie d’attendre ici avec Bailey. Je ne voulais pas lui faire ce plaisir.
-Alors, grimpe dans la voiture...
J’ouvris la portière côté passager, l’invitant à entrer.
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Sujet: Re: Territory Matters (1979)[PV Bailey][TERMINE] Dim 19 Mai - 2:33
Territory Matters ft. Edward Fleming
N’importe quel prétexte est bon pour justifier que je puisse m’être stupidement piégé dans un cul de sac. La fatigue me semble quand même l’excuse la plus logique, surtout que ce n’est même pas un mensonge, en tous les cas pas en totalité. Je ne sais plus depuis combien de temps je n’ai pas vraiment dormis, mangé, ou tout simplement pris une douche. Je carbure à la came, n’importe quelle cochonnerie que je peux sniffer ou m’injecter qui pourra me faire tenir le temps qu’il faudra pour satisfaire mon chef.
Ce soir, cela pourrait bien causer ma perte, ça n’en serait pas une très grosse, j’en suis consciente mais j’espérais tout de même une mort moins brutal et triste que de me faire assassiner dans le fond d’une ruelle sombre au travers des sac à ordures éventrés par les chats de gouttières.
J’essais quand même de m’en sortir, justifiant ma présence dans l’Eastside en rejetant la faute sur les clients qui ne prennent jamais trop la peine de se soucier là où ils nous jettent après usage, pour autant prennent-ils la peine de nous raccompagner. La plus part du temps, ils nous font monter à bord de leur voiture, nous amènent loin de notre point de rencontre de peur de se faire pincer par Madame ou par n’importe qui de connaissance.
Alors en toute honnêtement, c’est ce que je confesse à l’homme menaçant qui mimerait presque un air de violon s’il voulait m’humilier encore plus.
Je tremble tellement qu’il doit entendre mes os cogner les uns contre les autres alors qu’il s’est approché de moi et assez prêt pour toucher mon visage et me forcer à le regarder. Il veut que je serve de messagère, que je fasse passer son avertissement aux South Panthers.
J’hocherais de la tête pour accepter le deal, n’importe quoi pour qu’il me laisse tranquille, si au moins il me laissait le loisir de bouger la tête comme bon me semble. Il fini toutefois par me lâcher et me propose, tel un beau prince hypocrite, de me raccompagner. Je sens le fer, hors de question que je grimpe là dedans pour que ça finisse dans un bain de sang. Il aura beau me faire croire que ses intentions sont nobles, je suis peut-être qu’une pute, je ne suis pas à ce point stupide non plus.
J’ai vu neiger.
Enfin, pas ici mais… enfin bref, c’est une façon de parler !
J’espère qu’en lui disant que j’attends mon amie, qu’il me laissera le bénéfice du doute. Je tremble encore comme une feuille au vent, il me semble que c’est évident que son message est passé et que je n’ai plus l’intention de tenter quoi que ce soit ici ce soir.
Sauf que non.
Attendre Jewel ici pourrait signer son arrêt de mort et c’est la dernière chose que je souhaite. Elle est tout ce que j’ai…
- Mais… Mais… Quand elle reviendra… elle va penser que je suis avec un client et elle va en chercher un autre… tu… tu ne vas pas lui faire de mal, hein ?
C’est comme un couteau à double tranchant en fait. C’est terrible comme situation. Si j’embraque avec lui, je risque de finir ligotée dans le coffre arrière puis laissé pour morte sur le territoire des South Panthers en guise de message et Jewel subira peut-être le même sort si elle doit tomber entre les mains de ce fou. Mais, si je ne le suis pas, ça pourrait être un deux pour un pour se psychopathe.
Je n’ai pas le temps de tergiverser longtemps qu’il m’ordonne à nouveau de grimper à bord, ce que je fais en prenant soin de boucler ma ceinture comme si ça pouvait me servir de bouclier contre ce fou.
- Je ferai tout ce que tu voudras, promets moi simplement de ne jamais faire de mal à mon amie, ok ?
@ Billy Lighter
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Sujet: Re: Territory Matters (1979)[PV Bailey][TERMINE] Dim 19 Mai - 14:41
Territory Matters ft. Bailey Raphaël
Bailey cherchait absolument un moyen de ne pas grimper dans ma voiture pour que je la raccompagne chez elle. Elle essayait de chercher à rester au bord de la route à la vue des gens espérant, ainsi, échapper à une mort à laquelle elle se croyait destinée.
En gros, elle crevait de trouille et elle essayait à tout prix de s’en sortir cherchant le meilleur moyen pour y arriver.
Mais j’avais décidé, aujourd’hui, de dicter les règles. Surtout que je n’avais pas du tout envie de rester sur le trottoir avec elle pour la surveiller. Non, ça n’avait rien de drôle. Je préférais la ramener chez elle pour la voir trembler tout le long du trajet. C’était beaucoup plus grisant que de la laisser avec des espoirs de s’en sortir où d’être sauvée par un de ses alliés South Panthers ou même d’un Los Diablos qui aurait de la sympathie pour elle (ou qui voudrait simplement se la faire).
Donc, j’avais insinué que si elle ne me suivait pas, c’est son amie qui allait y passer. Et elle trembla d’autant plus disant que si elle partait avec moi son amie allait croire qu’elle avait trouvé un client et elle repartira en chasse d’un autre. Elle ne voulait pas que je lui fasse de mal.
La solidarité entre prostituée m’étonnera toujours.
Je regardai Bailey droit dans les yeux.
-Grimpe…
Je ne lui confirmai rien. Je n’avais pas envie qu’elle crie victoire trop vite. Elle finit par obtempérer et grimpa dans ma voiture. Je la rejoignis côté conducteur et démarrai le moteur sans mettre ma ceinture, moi. Ce n’était pas un réflexe que j’avais contrairement à Bailey qui la mit directement
Je commençai à rouler alors qu’elle promit de faire tout ce que je voudrais tant que je ne faisais rien à son amie. Je jetai un œil vers Bailey. -Je ne lui ferais rien.
Mais je ne promis rien pour elle juste le temps de la voir encore trembler. Elle était déjà prête à faire tout ce que je voulais maintenant… Elle devait déjà crever de trouille.
Je montrai du doigt la boite à gants.
-Il y a de quoi te soulager un peu là-dedans.
A l’intérieur de ma boîte à gants se trouvaient quelques sachets de coke. Je pouvais voir sur la tête de Bailey qu’elle en avait besoin. Il y avait des signes qui ne trompaient pas.
-Tu habites où ? Que je puisse prendre la bonne direction. Sinon, on risque de tourner en rond longtemps.
Je parlais de ma voix calme regardant tantôt la route, tantôt Bailey. Et je lui balançai des questions histoire de la mettre mal à l’aise.
-Tu t’es fait combien de Los Diablos, Bailey ?
Je ne savais pas encore concrètement ce que j’allais faire d’elle. La voir simplement trembler, pour l’instant, me contentait largement.
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Sujet: Re: Territory Matters (1979)[PV Bailey][TERMINE] Dim 19 Mai - 21:03
Territory Matters ft. Edward Fleming
Il est trop tard ou trop tôt, selon le point de vu, pour me lancer dans une argumentation de toute façon perdue d’avance. Peu importe ce que je dis, le mercenaire des temps modernes aura toujours quelque chose à ajouter pour me court-circuiter.
J’ai essayé, pourtant, mais en vain. Je n’ai donc plus d’autres options que de lui obéir et de grimper à bord de sa voiture, non sans me maudire mentalement pour ne pas avoir marché en sens inverse ! Je me serais retrouver un coin de rue plus loin, pas loin d’un parc où il y traîne pas mal de gens. Peut-être personne d’assez brave pour me donner un coup de main ou pour prendre ma défense mais ça fait quand même pleins de paires d’yeux pour témoigner ensuite.
Quelque part, je suis loin d’être soulagé quand il me dit qu’il ne fera rien à Jewel. Parce qu’il ne me le promet pas, qu’il ne dit pas qu’il ne lui fera jamais rien. Ça peu très bien vouloir dire qu’il ne lui fera rien, maintenant mais que plus tard, l’envie de l’effrayer comme il le fait avec moi pourrait le prendre, comme ça, juste pour le fun ! S’il devait arriver quelque chose à mon amie, il adviendrait quoi de son fils ? Saurais-je m’occuper de lui, moi ? Pauvre petit Jesse qui serait bien mal foutue dans la vie si je devais être la seule à prendre soin de lui. Elle a de la famille, Jewel ? Enfin, oui elle doit en avoir mais si elle a autant de chance que moi, ils doivent plutôt bien se foutre d’elle aujourd’hui.
Nous roulons à peine depuis quelques minutes mais ça semble faire une éternité. Ce n’est pas le meilleur des sièges non plus, celui comme passager du bolide de la mort !
- J’ai eu ma dose, déjà je… j’en ai pas b’soin!
Pourquoi je suis ferais confiance pour la came qu’il me propose ? Si ça se trouve ce n’est qu’un subterfuge pour m’empoisonner en me faisant une ligne d’anthrax ou de la coke de mauvaise qualité qui aurait été coupé avec du Tide ! Une pute qui crève d’une overdose, un cas classique de la déchéance de l’Eastside, une parmi tant d’autre, même pas de quoi faire un feuillet dans le journal local !
Où je demeure… C’est une putain de bonne question.
Parfois chez Jewel, souvent chez Elijah, certaines nuits sur un banc et d’autres je squatte chez Delfino quand il le veut bien. C’est d’ailleurs là que je lui indique dans un premier temps et le faisant prendre sur la droite au premier stop que nous croisons.
- Tu ne me veux pas dans l’Eastside, mais je demeure là, alors on fait quoi ?
C’est un peu ironique, quand même ! Je travail pour les South Panthers maix eux ils s’en foutent un petit peu de où je crèche, tant que je leur rapporte ma quote !
- Hein ? Ce soir, tu veux dire ou… ou bien depuis…toujours ?
Combien de Los Diablos que je me suis fait qu’il veut savoir. C’est une putain de bonne question et je n’ai aucune putain d’idée de la réponse pour dire vrai ! Ça me fait rigoler, nerveusement, mais tout de même.
- Ben, aujourd’hui, trois sans aucun doute !
Mais s’il veut vraiment savoir le total, faudrait que j’aille chez Elijah regarder dans mon carnet noir dans lequel je récence tous, absolument tous mes clients. Sauf que je ne peux pas toujours savoir tout avec précision sur mes clients. Je me suis peut-être fait des Los Diablos à cravate, peut-être qu’ils en existent, des influents hauts placés, un peu comme avec la mafia, j’en sais rien moi tant qu’on me paie après, je ne pose pas de question.
Je finis toujours par en apprendre sur certains de mes clients, ceux qui reviennent, j’ai mes fidèles, qui reviennent de façon épisodique et avec eux, c’est un peu comme avec la coiffeuse. On fini toujours par parler tout en travaillant…
- Je ne demande pas la carte de punch de mes clients, t’sais ! Ce n’est pas non plus inscrit sur leur front s’ils sont dans un gang ! À gauche sur Crescent.
@ Billy Lighter
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Sujet: Re: Territory Matters (1979)[PV Bailey][TERMINE] Mar 21 Mai - 10:57
Territory Matters ft. Bailey Raphaël
Bailey refusa ma drogue que je lui offrais sur un plateau. Elle disait avoir déjà pris sa dose. Je pensais surtout qu’elle était bien trop prudente pour se risquer à prendre la drogue du type qui venait d’ouvertement la menacée.
Bailey n’a pas envie de mourir, c’est ce que je comprends. Contrairement à bien d’autres putes de ce quartier, elle tenait encore à la vie ou bien aspirait à une mort plus glorieuse qu’une overdose.
Dommage pour elle. Il n’y avait aucun piège. Aucun sauf celui qu’une fois la drogue dans son nez, elle perdra le contrôle sur tout.
-Ok… Il y en aura plus pour moi.
Je n’étais pas un accro. J’en prenais de temps en temps quand j’avais envie de perdre le contrôle. En gros, je choisissais le moment.
Bailey devait bien avoir un endroit où elle dormait. Sûrement situé à South L.A. ou dans l’Eastside. Un endroit qui correspondait à son salaire de prostituée. Et, en effet, ça semblait bien être dans l’Eastside qu’elle résidait. Elle me fit prendre à droit avant de me souligner le fait qu’elle habitait dans le même quartier où je ne voulais pas qu’elle soit. Je détournai brièvement mon regard de la route pour lui envoyer mon regard froid.
-Je ne veux pas te voir travailler dans l’Eastside. Ce n’est pas la même chose. A moins que tu ne sentes chaque fois une envie irrépressible de te foutre sur le trottoir quand tu sors de chez toi…
Puis, je posais une question dans le seul but de la mettre mal à l’aise. Elle en posa une autre avant de rire nerveusement me montrant que j’avais atteint mon but. Sur la journée, elle s’était fait trois Los Diablos. Rien que ça.
Trois abrutis qui participaient au développement économique des South Panthers. -Trois… Tu as dû gagner pas mal d’argent alors.
Un argent que j’allais lui reprendre pour bien faire. Je savais que si je faisais ça, il y avait une chance sur deux pour qu’on ne revoie plus Bailey de sitôt.
Elle disait qu’elle ne demandait pas la carte de tous ses clients et que ce n’était pas marqué sur leur tronche qu’ils faisaient partie d’un gang. Je pris brutalement à droite fixant toujours la route. Sachant très bien que j’avais été à l’opposé de l’endroit qu’elle m’avait indiqué. En réalité, c’est vers chez moi que j’allais maintenant.
-Non… Mais tu sais que tu en as eu au moins trois. Donc, je présume que c’est des habitués.
Probablement Hernan, cet abruti, ou encore Carlos. Je les voyais bien s’offrir les services de Bailey. -L’argent qu’ils t’ont donné aujourd’hui… Tu me le donneras. Ça te dissuadera de les prendre comme client comme ça.
Ils vont me détester pour ça… Pas grave étant donné qu’ils me détestaient déjà.
-On fera l’échange chez moi. Les thunes contre… Je ne sais pas… Le fait que tu sois en vie, c’est déjà bien, non ? Mais ça serait encore mieux si tu me donnais le nom de tes trois clients.
J’accélérais un peu histoire d’arriver plus vite.
@ Billy Lighter
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Sujet: Re: Territory Matters (1979)[PV Bailey][TERMINE] Mar 21 Mai - 23:52
Territory Matters ft. Edward Fleming
Il peut toute se la garder sa came de merde, hors de question que j’y touche pour me retrouver raide morte sur le siège passager pis éjectée dans un tournage un peu brusque. De toute façon, je me méfis de cet élan de générosité. Il ne m’offre pas ça pour rien, juste parce que j’ai l’air d’être en manque. Il a un plan bien défini dans sa tête et je suis presque certaine qu’il a son option en cas de refus.
Donc, mon chauffeur désigné va me ramener chez moi. Il me veut hors de l’Eastside à tout prix sauf que, petit géni, j’habite l’Eastside, enfin, je m’y planque. Je le lui fait remarquer ce à quoi il réplique avec des yeux assassins qu’il se fou de où j’habite tant que je ne fais pas le trottoir dans l’Eastside, ça lui va.
- Je ne ressens pas une envie irrépressible de faire le trottoir mais j’ai quand même pas beaucoup d’autre option que de marcher dessus pour me rendre dans un autre quartier, faudrait savoir !
L’ironie n’est pas ma meilleure option mais là, quand on joue les gros cerveaux avec moi, parfois, ça donne envie de les dégonfler. Et si ça me vaut un nouveau regard assassin, je peux encaisser. Un regard, ça ne blesse pas, du moins, pas que je sache !
Des clients, j’en ai beaucoup par jour, c’est une bonne période. Les hommes ont le diable au corps il semblerait et ce n’est pas moi qui vais m’en plaindre. Des Los Diablos, je m’en suis fait trois aujourd’hui.
- Pas mal de thunes, non pas tant… Ils paient pas bien les Los Diablos.
Ou ils paient pas, tout simplement ! Ils se croient tout permis justement parce que nous sommes sur leur territoire, je n’avais pas besoin de l’héritier Bates pour me le faire comprendre. Mais c’est le quartier le plus payant quand même pur la prostitution parce qu’il y a un tas de gens qui transit par là pour se rendre à Hollywood.
- Ouais, j’ai mes habitués mais pas ce soir. C’était la première fois que je les voyais, ceux-là !
Ça m’a surpris, d’ailleurs ! Je crois que c’était de nouvelles recrus, fraîchement enrôlés ou alors, ils étaient absents depuis un moment. J’en suis perdu dans mes réflexions que je ne remarque que lorsqu’il me dit qu’on fera l’échange chez lui qu’il ne suit plus la direction que je lui ai indiquée.
- Non ! N-n-n-non ! Je ne vais pas chez toi moi ! C’était pas ça le deal !
Je me détache et me tourne pour enclencher la poignée de la portière mais… il n’y a pas de poignée ! Elle a été arrachée et la portière ne s’ouvrira que de l’extérieur. Mais comment ai-je pu être aussi stupide pour me foutre dans un pétrin pareil ! Et en plus, l’argent, je ne l’ai pas !
Il faut que je me calme et que je le résonne. Je n’ai aucune autre option, de toute façon !
- Tu peux me fouiller, je n’ai pas un rond sur moi ! Rien ! Je peux te donner les noms mais et te promettre tout ce que tu voudras, mais je te jure que je n’ai rien sur moi !
Je réfléchis à toute vitesse, je dois me souvenir des noms de mes clients mais… ARGH !! J’ai des trous de mémoire aussi gros que le cul d’Aunt Betty !
- Rodrigo ! Ouais il y en avait un qui… et l’autre c’était Pablo…non ! Carlos ! Et le troisième…
Ça ne me revient pas bordel !! Jewel m’a dit qu’il sentait comme un fond de poubelle en pleine canicule et j’ai failli lui gerber sur les couilles.
- Je sais plus le troisième ! Je ne veux pas aller chez toi, s’il te plaît, laisse moi sortir ici !
@ Billy Lighter
Edward Fleming
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Who Am I? Age: 37 ans Date de naissance: 9 juillet 1948 Localisation: Dans l'appartement de mon ex à Downtown Birth place: Eastside, Los Angeles Je suis: un psychopathe Song: Bloody Valentine - Good Charlotte
Sujet: Re: Territory Matters (1979)[PV Bailey][TERMINE] Jeu 23 Mai - 14:47
Territory Matters ft. Bailey Raphaël
Elle jouait avec les mots la petite Bailey. Elle cherchait à jouer à la plus maligne. Pas très malin, finalement… Parce que s’il y a bien des gens que je peux tuer sans avoir peur de représailles, c’est bien les prostituées de l’Eastside. Tout le monde n’en a rien n’à foutre d’elles. Alors Bailey ferait bien de ne pas jouer à celle qui veut avoir le dernier mot.
-Tu vois très bien ce que je veux dire.
Je cherchais, ensuite, à savoir si elle s’était fait des Los Diablos, ce qui était le cas. Je fis la remarque qu’elle devait donc avoir eu des thunes aujourd’hui. Elle rétorqua qu’elle n’en avait pas tant eu parce que les Los Diablos payaient mal. Je ricanai un peu.
-Normal, ils sont mal payés.
Jimmy Reed était milliardaire mais payais ses Los Diablos rien qu’un tout petit peu plus que ne payais Riccardo, notre ancien chef (beaucoup moins en ce qui me concernait). Il aurait facilement pu donner beaucoup plus d’argent à ses « employés », de quoi leur permettre de se faire une vie en dehors de ce quartier de paumés. Mais non… Il leur donnait juste assez pour qu’ils puissent vivre… Mais pas assez pour défaire leur chaine. Parce que ça ne lui rapporterait plus rien si les Los Diablos pouvaient vivre sans avoir besoin de gang.
Reed était un homme d’affaire… Rien de plus. Et il gérait son gang comme un entreprise en ayant enlevé tout ce qui en faisait son charme. C’était décevant.
Bref, je revins à Bailey qui déclara qu’elle avait ses habitués mais que ce soir, les Los Diablos qu’elle s’était fait était des nouveaux clients.
Entre temps, je changeai brusquement de direction et Bailey s’affola d’un coup.
-Le deal ? On a un deal ? C’est moi qui dicte les règles, Bailey…
Elle se détacha ce qui ne me fit pas sourciller… Je savais qu’elle ne pourrait pas sortir. De toute façon, sortir alors que je roulais à presque 90 à l’heure ce n’était pas vraiment conseillé. A moins qu’elle ne veille en finir tout de suite.
Elle se rendit vite compte que c’était sans issue. Il n’y avait plus de poignée côté passager… Pour cause, j’avais appris quelques petits trucs dans ma carrière de criminel… Et une des règles étaient d’éviter que la proie ne puisse s’enfuir.
Elle s’affola encore disant qu’elle n’avait rien sur elle. Donc elle avait baiser trois types, aujourd’hui, pour pas un rond.
Mais elle voulait bien me donner les noms en échange et commença à en énumérer deux sans retomber sur le nom du troisième. Elle commençait à sérieusement me taper sur les nerfs en s’affolant de la sorte.
Excédé, je finis par freiner brutalement pour m’arrêter sur le bas-côté. Je fixai Bailey droit dans les yeux.
-Tu vas arrêter de t’affoler comme ça ! Tu me tapes sur les nerfs ! Si tu continues, on va rouler jusqu’à Malibu et je te balancerais d’une colline pour que tu t’écrase sur le rocher dans la mer, c’est compris ?!
Je venais de dire ça calmement mais non sans montrer qu’elle m’excédait. Je pris une inspiration avant de lui dire : -Tu ne te vendras plus au Los Diablos. A aucun d’entre eux. Parce que si tu le fais… Je le saurais.
Je repris contenance et redémarrai la voiture pour conduire à nouveau normalement. -Je ne vais pas te tuer… Je ne tue pas pour me plaisir…
C’était en partie vrai et à la fois totalement faux. -Comment ça se fait que tu n’as pas l’argent ? On ne t’a pas payé aujourd’hui ? Ou bien tu file l’argent à un South Panthers entre les coups ?
Sa réponse allait décider de la suite… Et la suite allait décider de quel souvenir j’allais lui laisser en tête.
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Sujet: Re: Territory Matters (1979)[PV Bailey][TERMINE] Jeu 23 Mai - 17:12
Territory Matters ft. Edward Fleming
Pas que nous avions un deal mais il ne devait rien me faire, non ? Et me raccompagner chez moi pour que je cesse de me faire des clients dans l’Eastside ? C’était un deal il me semble mais là non ce n’est plus du tout la même chose s’il nous amène complètement ailleurs.
Je dois sortir de cette bagnole, je ne peux pas lui faire confiance et je préfère me casser les os en sautant hors de sa voiture en marche qu’il me les broie à coup de poings et de pieds. Je me détache, et tâte frénétiquement la portière pour trouver la poignée qui n’est visiblement pas là où elle devrait être. Je m’agite sur mon siège, je manque d’air je veux sortir de la et…
BAM!
Nous heurtons quelque chose et ma tête vient frapper contre la boîte a gant avant d’être projeter contre l’appuie tête de mon siège. Je porte ma main à mon front. J’ai très mal et je saigne. Le psychopathe me crache alors sur un ton mauvais et autoritaire qu’il valait mieux pour moi que je me calme sans quoi, je pourrais bien finir en bas d’une colline, la tête éclatée contre un rocher.
Alors je repris sagement ma place, essuyant mon front avec un pan de mon haut que je relevais pour y arriver.
Je suis morte de trouille !
- Je ne coucherai plus avec des Los Diablos, je le promets !
Il s’attend à quoi ? À ce que je demande le curriculum de tous mes clients ? Je ne sais pas reconnaître forcément un Los Diablos, ce n’est pas comme s’ils avaient un signe distinctif tatoué dans le front. Et eux, ils ne nous donnent pas toujours le choix. Certains parfois arrive sans crier gare et nous ramène de gré ou de force et la première chose qu’on s’est c’est qu’ils font leur petite besogne comme de gros porcs avant de partir comme si de rien était en balançant une poignée de monnaie et ça c’est quand on a de la chance !
Je ne vise pas que les Los Diablos, ils ne sont pas tous comme ça, mais parfois, ça va vite, et les putes, en tous les cas, moi, je préfère fermer les yeux et attendre que ça passe.
Mon conducteur de l’enfer redémarre, réitérant qu’il ne me tuera pas et tout, et tout ça mais comment le croire ? Il ne me veut visiblement pas de bien et il change ses plans sans avertir, parce que c’est lui qui dicte les lois alors qu’en sais-je s’il ne décide pas tout bonnement de me faire la peau.
Je n’ai pas en ma possession l’argent que j’ai fait aujourd’hui avec mes clients. C’est Jewel qui l’a avec elle. Je ne suis cependant pas assez égoïste pour foutre un psychopathe aux trousses de ma meilleure amie.
- Ben, ouais ! Ouais ils viennent le chercher, c’est à eux donc voilà.
Je mens à moitié.
Ils viennent souvent nous trouver, enfin, quand ils nous trouvent et nous donnent pas le choix de leur donner ce que nous avons en poche, sauf que ce soir, avec mon trop grand mal de vivre, j’aurais tout claqué en coke ou n’importe quoi qui m’aurait permis de tenir. Souvent, c’est Jewel qui a les doigts qui brulent par l’argent et c’est moi qui le cache mais pas ce soir…
- Je ferai ton message, et je vais traîner ailleurs. Laisse-moi partir, tu vois bien que je ne te serre à rien !
@ Billy Lighter
Edward Fleming
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Sujet: Re: Territory Matters (1979)[PV Bailey][TERMINE] Sam 25 Mai - 9:50
Territory Matters ft. Bailey Raphaël
Mon arrêt brutal avait fait Bailey se cogner la tête contre la boite à gant comme une vulgaire poupée de chiffon. Elle saignait mais pour ce que ça me faisait. J’en avais marre qu’elle s’affole comme une gamine qui a peur du noir.
Je la menaçai l’intimant de se calmer sur le champ. Sans crier, juste d’une voix clame et froide. La prostituée essuya alors le sang qui maculait son front avant de dire qu’elle ne couchera plus avec des Los Diablos. J’approuvai de la tête la foudroyant toujours du regard.
-Bien !
J’en connais qui allaient ruminer leur haine contre moi s’ils apprennent qu’ils ne pourront plus se faire Bailey. Mais faire chier mes « petits collègues » étaient une sorte de passe-temps pour moi. Surtout que je savais que la plupart allait se plaindre chez Alonso.
Je redémarrai plus calmement. Bailey n’avait pas sur elle l’argent gagné du jour (à considérer qu’elle avait réellement gagné quelque chose). Que ça soit l’un ou l’autre, ça allait décider de la suite des événements. Alors, je posais simplement la question pour savoir si Bailey avait donné l’argent aux South Panthers ou si elle n’en avait simplement pas eu.
Et sa réponse fut claire : ses boss lui avait pris.
-Pas de chance…
Pas de chance pour elle. Parce que je savais désormais ce que j’allais faire d’elle.
Elle déclara qu’elle fera mon message et voulait maintenant que je la laisse partir. J’hochai la tête les yeux rivés sur la route.
-Je vais te laisser partir.
Mais pas ici. Pas dans l’Eastside. -Je vais te larguer à Malibu.
Sans argent, elle prendra la nuit pour revenir. Ce qui l’empêchera de satisfaire ses employeurs pour cette nuit au moins.
J’accélérai allumant la musique que je mis à fond. C’était le premier album de The Lightening. J’adorais déjà ce groupe. La musique résonnait dans l’habitacle au point que je ne pouvais pas entendre Bailey même si elle venait à protester.
Et je filai jusqu’à Malibu.
Une fois là-bas, je m’arrêtai au bord de la route à un endroit désert. Je coupai le moteur et prit les clés avant de sortir. Je fis le tour de la voiture pour ouvrir du côté de Bailey.
-T’es arrivée.
Elle n’aura plus qu’à se débrouiller pour rentrer.
@ Billy Lighter
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Bailey Raphaël
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Sujet: Re: Territory Matters (1979)[PV Bailey][TERMINE] Dim 26 Mai - 20:14
Territory Matters ft. Edward Fleming
Il dit qu’il ne veut pas me faire de mal mais à la première occasion, je me retrouve avec le front qui saigne et des étoiles qui tournent autour de ma tête. Je le savais que ça finirait comme ça parce que j’ai un sixième sens pour détecter les menteurs. Parce que j’en suis une mais aussi parce qu’ils disent toujours le contraire de ce qu’ils font. C’est comme ces mecs qui disent qu’ils vont payer après. Je n’ai pas mis longtemps a comprendre qu’il faut toujours les faire payer avant parce qu’après, ils n’en auront pas assez ou pas du tout et c’est un peu difficile de reprendre le service offert…
Il veut mon argent mais je ne l’ai pas.
Loin de vouloir le mettre aux trousses de mon amie, puisque c’est elle qui a l’argent de notre soirée, je préfère lui mentir en lui disant que c’est un des Souths qui est venu le prendre, en faisant sa tournée. S’il ne me croit pas, il aura beau me fouiller sous toutes mes coutures, je n’ai pas un sous en poche.
Je le supplie encore. Tout ce que je veux c’est de descendre de cette bagnole et trouver refuge n’importe où, où je serai en sécurité au moins pour la nuit.
C’est à Malibu qu’il m’annonce m’abandonner, me soulageant qu’à moitié. Il aurait choisi de me larguer en Floride que ça n’aurait pas été pire. Je n’arriverai jamais à rentrer avant le lever du soleil, Jewel va paniquer en ne me retrouvant pas et pire, rien ne me garantis qu’il ne va pas lui tomber dessus à son tour.
Je reste silencieuse pour le reste du trajet, espérant qu’il n’a pas l’intention de faire comme il a dit un peu plut tôt et me balancer en bas d’une colline.
Ma vie est moche mais c’est la mienne.
Et j’en ai qu’une alors…
J’ouvre les yeux, surprises de constater qu’il a coupé le moteur et qu’il sort de la voiture. J’allonge le bras vers le contact mais je réaliser en même temps qu’il a retiré les clés et que ça ne sert même pas d’espérer lui voler sa bagnole.
Il m’ouvre la portière et je sors puis mets le plus d’espace entre lui et moi, jusqu’à courir aussi vite que possible en sens inverse. Je ne sais pas s’il ajoute quelque chose où si c’est mon imagination mais je ne cesse pas de courir, malgré le point de côté qui me donne l’impression que quelque chose en moi vient d’éclater, malgré mes jambes qui n’en peuvent plus, je cours jusqu’à une station essence encore ouverte dans laquelle j’entre et vais directement me cacher dans les toilettes crasseuses avant de me laisser tomber sur le plancher douteux et de pleurer un bon coup.
Les nerfs, quand ils lâchent… tout lâche !
Et peut-être que je vais y passer la nuit une chose est certaine, je ne sortirai pas de la tant que je ne serai pas certaine que ce fou puisse encore être dans les parages.