Hitting The Mattresses [PV Special Guests][Terminé]
Samantha Mancini
Invité
Sujet: Hitting The Mattresses [PV Special Guests][Terminé] Mer 29 Mai - 10:11
Hitting The Mattresses ft. Special Guests
Exceptionnellement, nous sommes conviés à un brunch pour cette réunion familiale chez les Conti, puisque ce matin, un match de l’As Roma affrontant L’AC Milan est diffusé à la radio. Je suis la seule des femmes du clan Conti installée au salon avec les hommes, déjà tous un verre en main, écoutant attentivement le descriptif des commentateurs, retenant leur souffle puis poussant un grand cri de victoire quand l’As Roma ferme le livre, signant un gain de 3-1.
Luca en bondit sur ses pieds avant de m’inciter à me lever pour célébrer avec eux, ce que je tente de faire de mon mieux mais je n’ai pas le cœur à la fête. En dedans, j’ai mal, parce que Daniele va mal, parce que son meilleur ami va mal et surtout, parce que la petite amie de ce dernier lutte pour sa vie.
J’ai devant moi celui qui a tiré les ficelles, je n’en ai aucun doute. Maritza Cortez représente pour moi, une autre victime innocente de la folie des Hommes. Mon père, Mario et Tod, mon fils. Quatre victimes de crimes odieux.
- Sors l’argent, Luca ! J’avais vu juste pour Vincenzi et Falco !
- Même pas en rêve Costa. Tu avais parié pour un gain de 4-3, tu n’as même pas parlé de Maldera !
- Giovanni est le seul qui avait dit 3-1 et il avait vu juste pour Battistini, c’est lui qui rafle les gains !
Je roule des yeux en soupirant.
Les hommes et l’argent, ils sont tous les mêmes, finalement. Me saisissant d’un cabaret, je ramasse les verres vides pour les amener en cuisine et donner un coup de main à Rita et Daria mais Angelo me barre le chemin et me désigne le couloir d’un geste de la tête.
Mon beau-père est curieux de savoir comment se porte Daniele, ce qui pour moi nul autre que la confirmation de ce que je sais déjà. Il est celui qui a donné l’ordre de s’en prendre à la petite amie de Jimmy Reed, son rival.
- Il va mal. Je ne crois pas me tromper en disant que vous avez visé juste.
Il se contenta d’un demi sourire tout en soutenant mon regard.
- C’est un jour important.
- Cela aurait fait 8 ans. J’y pense tous les jours.
Je vois poindre la nostalgie dans le regard de mon beau-père. Il y a 8 ans de cela, un 25 septembre, je m’unissais non seulement à Mario Conti, mais sans vraiment le savoir à ce moment là, au clan Conti au grand complet. Je ne porterais pas que leur nom, mais leur conviction et je marcherais dans leur sillage, de gré ou de force.
- Pardonnez-moi, je vais aller aider en cuisine.
Angelo m’embrassa sur le front et je m’éclipsais, soulagée de me tenir loin de lui quelques instants. J’ai toujours en tête plus que jamais, même si j’ai promis à Daniele de ne rien faire, d’assassiner mon beau-père.
Maritza Cortez était un avertissement, le prochain coup sera le bon.
Quelque part en moi, une petite voix me cri qu’Angelo ne m’a laissé infiltré Daniele non pas pour servir de taupe, mais de diversion. Pendant que j’occupe son neveu, il aura tout le loisir de mettre à exécution sa vengeance.
@ Billy Lighter
Jimmy Reed
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Sujet: Re: Hitting The Mattresses [PV Special Guests][Terminé] Mer 29 Mai - 10:15
Hitting The Mattresses ft. Casa Nuova
Un sifflement… Puis un bruit sourd quand le corps d’un premier soldat de la Casa Nuova, posté en protection de la porte arrière de la villa Conti, tomba.
Pas de détonation. Le semi-automatique que m’avait fourni Alonso, il y avait une heure de ça, était pourvu d’un silencieux. Une arme de l’exact même calibre que celui utilisé sur Maritza. Une arme que je rendrais à Alonso dès que j’aurais fini pour qu’il la détruise dans une fonderie de l’Eastside.
La manœuvre était risquée, mais indispensable.
Je sais ce que je dois faire.
Et quoi de mieux qu’un dimanche de match de l’AS Roma pour trouver toutes mes cibles réunies en un seul et même endroit ?
Le soldat n’était pas encore au sol que je mettais une balle entre les deux yeux écarquillés du deuxième soldat posté à la porte qui semblait se demander si j’étais une hallucination ou non, alors qu’il s’était promptement levé de son transat, y abandonnant sa petite radio portative.
Une radio qui m’aidait beaucoup, le commentateur italo-américain distillant encore l’ivresse de la victoire de leur club de soccer préféré ayant merveilleusement fait diversion, ce qui m’avait permis de traverser le jardin d’un pas sûr et déterminé pendant que les deux soldats s’embrassaient pour initier ce dimanche festif.
Sifflement, bruit sourd et lourd d’un corps tombant sur la terrasse…
Et je continuai d’avancer, mon gant de cuir si fermement serré sur la crosse de mon arme que mes jointures devaient en être blanches en dessous.
Je ne m’arrêtai que pour baisser des yeux vides et fatigués sur les deux hommes, vérifiant que jamais ils ne se relèveraient et que personne ne pourrait même nourrir pour eux l’espoir que j’avais encore de voir Maritza ouvrir les yeux.
Morts.
J’avançai.
J’avançai jusqu’au salon, d’un pas de loup, silencieux, mes lèvres scellées et même si les Conti faisaient joyeusement la fête, j’avais l’impression de n’entendre que le bruit de ma respiration profonde et les battements de mon cœur, réguliers.
Boum. Boum. Boum.
Et ce fut à ce rythme-là que lorsque je levai à nouveau mon arme, je tirai, tout en avançant. Les Conti ne remarquèrent ma présence que lorsque leur Consigliere s’effondra sous un premier tir alors que je me tenais encore dans l’embrasure de la porte du salon.
Je n’étais pas bon tireur. Avancer et tirer me permettait de les avoir, chacun d’eux, à bout portant. Et je progressais vite, très vite, sans hésiter. Ne leur laissant le temps que de crier brièvement ou de laisser tomber leurs verres de vin qui se brisaient au sol.
Consigliere.
Un inconnu.
Un autre inconnu.
Luca.
Angelo.
Dans la tête.
A chaque fois.
Des projections de sang giclaient sur les murs et sur les meubles quand les munitions leur ressortaient par l’arrière du crâne.
Je me tenais au-dessus d’Angelo Conti qui me regardait avec ses grands yeux morts quand les deux soldats qui étaient postés à la porte d’entrée intervinrent. Je n’eus qu’à lever mon arme et tirer deux coups.
Ils n’eurent même pas le temps de passer la porte du salon avant de tomber eux aussi.
Alors retentit un grand cri aigu, à peine humain, quand une vieille femme hurla, se tenant elle dans l’encadrement de la porte donnant sur la cuisine.
Quand commença une litanie furieuse en italien sortant de sa bouche, je la fis taire d’une balle dans la tête.
Puis me remis à avancer, direction la cuisine.
Je les tuai toutes. Avec autant de froideur que j’avais tué les autres. Sans cérémonie, sans discours.
J’avais un problème. Je le résolvais.
Je l’éliminais.
Tout ça ne dura qu’à peine une minute. Peut-être deux.
Je les tuai toutes, sauf une.
La seule dont le visage m’était familier pour l’avoir vue dans les magazines. La seule que ce qui me restait de raison épargna, car elle était protégée par Daniele.
Quand autour de nous ne régna plus que la Mort, je m’approchai d’elle, la coinçant entre mon corps et le plan de travail où se mêlait maintenant farine et sang. Je posai mes deux mains sur le rebord de marbre, de chaque côté de ses hanches, mon arme dans ma main droite.
Mon visage se retrouva à quelques petits centimètres du sien et je la regardai dans les yeux, jusqu’au plus profond de son âme.
Alors, de ma voix naturellement grave et profonde, mais aussi sans âme, j’énonçai :
-Quand ils viendront… parce qu’ils viendront… tu leur diras : « Ward. C’est Ward qui a fait ça. ».
J’attendis de voir dans son regard qu’elle m’avait bien compris… puis m’éloignai d’elle avant de revenir vers le salon, n’hésitant même pas à lui tourner le dos.
Je m’arrêtai à nouveau au-dessus du corps d’Angelo Conti, vérifiant du regard qu’aucun de ceux qui étaient désormais à terre ne se relèverait jamais. Puis quand je vis à nouveau les deux grands yeux écarquillés de surprise, figés à jamais, du Capo de la Casa Nuova, je pointai mon arme sur le cadavre…
…et vidai le reste de mon chargeur, en plein visage, jusqu’à ce qu’il n’en reste qu’une bouillie informe. Trois petites gouttes de sang minuscules giclèrent et se posèrent sur mon cou, comme pour me marquer de l’acte que je venais de commettre, sans que je m’en rende compte.
Je n’eus pas même un dernier regard pour Samantha Mancini...
Et je repartis comme j’étais venu.
@ Billy Lighter
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Samantha Mancini
Invité
Sujet: Re: Hitting The Mattresses [PV Special Guests][Terminé] Jeu 30 Mai - 21:42
Hitting The Mattresses ft. Special Guests
Le silence est étourdissant. Je me suis laissé glisser contre les panneaux d’armoires jusqu’à finir sur le sol de la cuisine au travers des corps des femmes du clan Conti, mes bras serrés autour de mon ventre, incapable de détourner le regard du massacre. Le sang de Daria se répand sur le carrelage d’un blanc éclatant, jusqu’à mes pieds.
Je sais que je suis hors de danger, que l’homme que je sais être Jimmy Reed ne me fera pas de mal, pourtant, je demeure là, sur le sol de la cuisine, ramenant mes genoux contre ma poitrine quand le sang de Daria semble vouloir s’étendre sur toute la surface entre elle et moi. J’ai besoin de temps pour faire passer le choc, pour mettre mes idées en ordre.
C’est le cri de douleur d’Alice Conti seule fille d’Angelo et Rita, qui me fait sursauter et appeler à l’aide. Je réalise alors qu’elle, tout comme son mari et leurs enfants, ainsi que Ludovica et sa sœur Emily, filles de Luigi, sont les seuls survivants de la tuerie. Pourquoi sont-ils arrivés plus tard à cette réunion dominicale familiale ? Un coup du sort, j’imagine… J’entends Sandro lui dire de retourner à la voiture, ma belle-sœur hurle puis plus rien.
Je l’avoue, un moment, j’ai eu peut que Jimmy Reed soit toujours caché quelque part dans la demeure et ait tiré sur Sandro et sa femme. Oh, mon dieu ! Les enfants ! Pourrait-il allé jusqu’à tuer les enfants ?
Je tourne de l’œil et, quand je reprends conscience, je suis installé sur un transat qu’on a reculé de la terrasse, là où je peux apercevoir deux corps allongés, plus près de la maison. Sandro est à côté de moi et me regarde tout en me tapotant les joues.
Si je l’avais fait… Rita serai toujours en vie. Seul Angelo et Ward méritaient de souffrir, de mourir. Au lieu de ça, c’est un véritable massacre qui s’est joué, entraînant beaucoup trop de victimes innocentes.
- Ça ne finira jamais !
- Sammy ? Sammy ? Quoi ? Qu’est-ce que tu as dit ?
Je tourne la tête pour le regarder, prenant quelques grandes inspirations. Il faut que ce soit crédible, qu’il croit et qu’il le dise à sa femme et à quiconque voudra savoir.
- C’était Ward. Sandro, c’est Ward qui est venu et a fait feu.
L’époux d’Alice se lève, les mains sur sa tête, tournant sur lui même avant de jurer et lâcher un cri tenant plus du grognement de colère qu’autre chose.
- Où est Alice ? Et les enfants ?
Je ne suis pas folle ! J’ai entendu le cri de douleur de ma belle-sœur ! Sandro m’explique qu’il a envoyé Alice appelé la police. Sa femme avait fait retourner ses enfants ainsi que ses nièces à la voiture quand ils ont vu les premier corps près de la porte de la terrasse.
- Si les enfants avaient été là…
Je n’ose même pas l’imaginer. Sandro me prend dans ses bras en passant sa main dans mon dos dans un geste de réconfort, avouant que c’était une chance d’avoir été retardé à l’aéroport alors que l’avion ramenant les filles de Luigi Conti, Ludovica et Emily avait du retard.
Bien que je ne me sente pas très bien, je me lève et fais quelques pas, avant de me retourner et de regarder Sandro. Lui qui n’a jamais su se tenir debout devant sa femme, il a quand même réussit à lui donner un ordre aujourd’hui. Ce serait presque drôle s’il n’y avait pas tous ces morts.
- Alice voudra la tête de Ward et n’aura pas la patience de son père pour obtenir ce qu’elle veut.
******
Il aura fallu plusieurs heures pour que les autorités libèrent ce qui est maintenant la scène de l’un des plus gros massacre que Los Angeles a connu. Je fus interrogé puis vu par un médecin qui me diagnostiqua un léger choc nerveux.
Déjà le lendemain, Alice prenait les choses en main et tout ce que je sais, c’est qu’à partir de maintenant, celle qui n’a jamais voulu de moi dans sa famille, fera tout en son pouvoir pour assoiffer son instinct de vengeance et qu’Edward Fleming n’aura jamais assez de la planète en entier pour se cacher.
@ Billy Lighter
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