Who Am I? Age: 37 ans Date de naissance: 9 juillet 1948 Localisation: Dans l'appartement de mon ex à Downtown Birth place: Eastside, Los Angeles Je suis: un psychopathe Song: Bloody Valentine - Good Charlotte
Sujet: Fatal Error [Solo][Terminé] Sam 21 Sep 2019, 10:55
Spoiler:
Note: ce RP se passe le lendemain pendant la nuit du RP avec Cash. Je ne sais pas encore que la cargaison est mauvaise. Comme je suis parti plusieurs jours (du RP avec Cash à celui-ci), Carolyn croit que je suis sur les routes pour 3 jours.
Attention, c'est violent... Donc, si vous voulez pas lire mais que vous voulez les infos, je vous fais un résumé
Fatal Error ft. Alice Conti
La villa d’Alice Conti était vraiment grande. On pouvait y voir la mer Méditerranée de l’énorme living. Le voyage jusqu’ici avait valu le coup étant donné qu’Alice était désormais attachée fermement sur une chaise juste à côté de son mari, Sandro, lui aussi attaché. Entrer ici avait été tellement facile que ça m’avait un peu déçu.
Je regardais le couple alors que pour trame sonore j’avais essentiellement les plaintes étouffées par son bâillon de Sandro et les pleurnichements du fils cadet d’Alice, Leonardo, qui devait avoir environs 5 ans et que j’avais aussi attaché fermement à une chaise face à sa mère et juste à côté de son frère aîné, Damiano, qui devait être légèrement plus âgé que lui et qui, s’il ne pleurait pas, tremblait énormément.
-Ward, c’est moi qui aie ordonné ton assassinat ! Laisse ma famille en dehors de tout ça ! Laisse mes enfants en dehors de tout ça ! Ils sont innocents !
La voix d’Alice était à la fois emprunte de peur et de colère. Je sentais qu’elle regrettait amèrement de ne pas avoir vérifié si j’étais mort ou non. Elle aurait dû. Son père l’aurait sûrement fait mais elle non. Elle, elle avait fait une erreur et elle le payait aujourd’hui. En réalité, elle avait fait deux erreurs. -Tu aurais dû réfléchir à ça quand tu as décidé que j’étais le coupable de ce massacre alors que ce n’était pas moi.
C’est ce que je disais de ma voix calme alors que je fixai Alice, un 9MM dans ma main. J’étais juste derrière Leonardo, le petit pleurnichard. -Je n’ai rien décidé du tout ! Samantha était présente lors du massacre. C’est elle qui a dit que tu étais le coupable ! Et toutes les preuves menaient à toi, Ward ! Tu aimais Samantha. Absolument tout le monde le savait ! Et c’était la seule survivante ! Tout ça quelques jours avant que mon père ne te dise de ne plus l’approcher le temps qu’elle achève sa mission auprès de Ricci. Avoue que toutes les preuves menaient à toi !
Et aux Los Diablos aussi. Mais Alice n’avaient pas toutes les données. Et elle avait agi en faisant totalement confiance à Samantha.
-Samantha aime Ricci… Elle s’est foutue d’Angelo. Je le sais, elle me l’a dit. C’est pour ça que, quand les Los Diablos sont venus tuer tout le monde et l’ont épargné elle parce que leur chef est accessoirement le meilleur ami de Ricci, elle a joué dans leur jeu en me vendant à la place de ces petits latinos de merde. L’histoire est aussi simple que ça.
C’était en tout cas mon scénario avec mes preuves. Et je disais ça toujours aussi calmement à Alice. -Quoi ?! Pourquoi les Los Diablos auraient fait ça ?! Qui est leur chef ?
Alice tombait des nues. Pourtant, elle devait savoir que je ne mentais pas pour Ricci et Samantha. Ils avaient déjà montré leur petit couple à la presse.
-Jimmy Reed. Peu avant le massacre, je suis allé descendre sa petite-amie. Le massacre de la Casa Nuova n’était qu’une réponse à ça. Et si Samantha est en vie c’est parce qu’elle sort avec Ricci qui est ami avec Reed.
Alice avait la bouche entrouverte. Et moi, je continuai sur le même ton presque monocorde.
-Pour faire simple, Angelo a fait une erreur stratégique en croyant que Reed allait se replier si jamais il sentait sa famille menacée. Sauf que Reed a préféré la vengeance plutôt que de se soumettre. Moi, je n’ai fait qu’exécuter les ordres d’Angelo. Mon rôle n’était pas de lui donner des conseils tactiques.
J’étais son exécuteur et Angelo n’était pas du genre à aimer qu’on lui soumette des stratégies.
-Tu veux dire que…
Je plantai un peu plus mon regard dans celui d’Alice. -Oui… Je veux dire que tu t’es trompé de coupable et qu’aujourd’hui, je viens pour me venger. Parce que c’est comme ça que ça fonctionne, Alice.
La peur était de plus en plus présente sur le visage d’Alice. -Mais ! C’est Samantha ! C’est Samantha qui m’a induite en erreur ! C’est elle qui doit payer !
Elle s’emballait. Samantha l’avait trompé comme elle m’avait trompé. Elle n’avait pas tort. Mais je voulais qu’Alice paye. Parce que c’est elle qui avait ordonné de me faire tuer. Samantha en aurait été incapable. -Je sais… Elle payera aussi.
Je ne savais pas encore comment. Mais elle payerait.
-Mais ça ne veut pas dire que je vais t’épargner.
Mon ton était implacable. Je n’allais pas l’épargner. Elle avait voulu me tuer ? Elle avait raté sa chance… Maintenant, elle allait regretter d’avoir raté sa chance. -Tu es un cinglé, Ward ! Je l’ai toujours dit ! Je n’ai jamais compris pourquoi mon père t’avait engagé ! Je leur ai dit que tu n’étais pas digne de confiance !
Je la fixai toujours, le petit Leonardo nous servant toujours d’agaçante trame sonore.
-Ton père m’a engagé parce que j’étais bon dans ce que je faisais. Il n’a jamais été déçu. Je n’aurais jamais rien fait à personne de ta famille…
Je penchai maintenant la tête sur le côté regardant toujours Alice. -Mais tu as changé la donne en essayant de me tuer.
Elle s’offusqua lâchant une légère plainte.
-Fin de la discussion.
J’avais dit ce que j’avais à dire. Mais Alice n’allait pas s’arrêter là alors que je m’approchai de Damiano. -Non, Ward ! J’avoue ! Je n’aurais pas dû essayer de te tuer mais s’il te plait ! Ne leur fait rien ! Ce ne sont que des enfants innocents !
Ça y est, il n’y avait plus aucune colère dans la voix d’Alice. Juste de la peur. Uniquement de la peur. Elle prenait le pas sur tout. Des larmes virent même border ses yeux.
Je me mis à la hauteur de Damiano, juste derrière lui. Mon regard passa de sa mère à son père qui, s’il ne pouvait pas réellement s’exprimer avec son bâillon avait un air particulièrement inquiet.
-Innocent, tu dis ?
Je détachai une des mains de Damiano, la pris dans la mienne et je le fis tenir le flingue alors que je tenais toujours sa main de la mienne pour qu’il tienne bien la crosse et pour guider son geste pour pointer le canon vers son père qui était juste face à lui. Il tremblait. Il tremblait très fort.
-Qu’est-ce que tu fais ?!
La voix d’Alice était stridente. Mais je ne la regardai pas. Je parlais à l’oreille de Damiano, assez fort pour que tout le monde entende :
-Je vais te laisser une chance, petit… Si tu tues ton père, j’épargnerais ton petit frère. Si tu appuies, Leonardo pourra vivre.
Pas sa mère. Elle, elle allait mourir.
-Tu n’as qu’à appuyer sur la détente. C’est tout. Tu appuies et Leonardo vivra.
Les larmes coulaient maintenant sur les joues d’Alice. Elle regardait son fils ainé. Lui aussi la regardait elle. Elle lui fit « oui » de la tête avant de dire :
-Ça va aller mon chéri…
En Italien… Mais je comprenais certaines choses de cette langue que j’avais côtoyée pendant deux ans.
La voix d’Alice tremblait. Elle lui donnait l’autorisation de tirer. Elle, elle avait déjà fait son choix. Elle préférait supprimer son mari à son fils cadet. En faisant ça, elle ne savait pas qu’elle allait certainement transformer à tout jamais la vie de Damiano qui, après ça, sera un peu moins comme elle et un peu plus comme moi.
-Tu as entendu Maman ?
Le petit tremblait de plus en plus. Je devais forcer un peu pour que l’arme reste bien droite. Sandro, lui, gesticulait, gémissait et envoyait des regards craintifs vers sa femme et son fils.
-Non… Non… Je ne peux pas… Dé… Désolé, Maman… J’y arrive pas… Je veux pas faire ça.
Il parlait aussi dans sa langue maternelle mais j’avais compris l’essentiel de son message. La voix de Damiano tremblait. Il s’excusait. Il n’arrivait pas à tirer. Je repris l’arme. -Ce n’est pas grave…
Je rattachai sa main et me redressai commençant à marcher faisant les cents pas autour de la petite famille.
-Tu sais, Damiano… A ton âge, j’ai eu un choix. Mon père m’avait enlevé et on était poursuivi par la police. On roulait et il avait oublié le flingue dans la portière. J’ai pris le flingue. Je pouvais tuer mon père. J’avais le choix. Si je tirais, mon père n’aurait été qu’un souvenir. Un mauvais souvenir mais un souvenir quand même.
Je parlais calmement regardant Damiano tout en parlant.
-J’ai tiré…
Je vis le visage du petit se décomposer un peu mais il restait attentif. -Mais ça a fait un « clic ». La sécurité était toujours mise et l’arme n’a pas tiré. Mais j’avais quand même fait un choix. Et mon père, ayant pris peur, a dérapé avec la voiture. Les flics l’ont rattrapé et l’ont mis en prison.
J’esquissai un sourire fixant le petit.
-S’il est en prison c’est parce que j’ai fait le bon choix.
Un choix à l’inverse de ce que Damiano a fait aujourd’hui. Il avait choisi d’épargner son père… Alors je tendis le flingue vers Leonardo. Alice commença à crier :
-Non ! Ward ! Ne fait pas ça !!!
Et je tirai dans la tête de Leonardo. Les pleurs cessèrent… Mais pas très longtemps. C’est Damiano qui se mit à respirer très vite avant d’éclater en sanglot. Sa mère, elle criait et pleurait en même temps d’une voix stridente. La villa était isolée. Aucune chance pour que quelqu’un entendent ce qu’il se tramait ici.
-Tu aurais dû faire le bon choix.
Tout comme j’aurais dû tuer mon père bien avant qu’il ne tue Sean…
Non… Ce n’est pas lui qui a tué Sean, Ward… Il est tombé de la falaise… Tu l’as vu… Tu étais en bas et tu l’as vu tomber…
Je secouai la tête sortant de mes pensées alors que les pleurs d’Alice surclassaient largement ceux de son défunt fils.
Damiano pleurait aussi et quand son regard croisa la mien et je me mis à nouveau à sa hauteur :
-C’est ta faute s’il est mort, Damiano…
Alice répliqua de sa voix rongée par le chagrin : -Arrête ça, Ward !! Laisse-le tranquille ! Tu as tué mon bébé ! Mon petit bébé…
Et elle répéta ça, je ne sais pas combien de fois avant de s’arrêter sur une phrase : -T’es un monstre !
Ce n’était pas la première à le penser, ni même à me le dire en face. Sauf que :
-Je sais…
Mais elle ne valait pas mieux. Elle et sa famille ne valaient pas mieux. Sinon, on n’en serait pas ici. Si Alice n’avait pas fait des choses hautement répréhensibles dans sa vie, son petit Leonardo serait encore vivant.
Moi, c’est sur Damiano que j’étais toujours focalisé et je me déplaçai doucement derrière Sandro qui pleurait lui aussi. Ils pleuraient tous maintenant… Tous sauf Leonardo, bien sûr. -Tu sais, Damiano… Tu as peut-être sauvé ton âme en ne tirant pas… Mais… Ça ne sauvera pas pour autant ton père.
Je lui en fis la preuve en tirant une balle à l’arrière de la tête de Sandro. Le petit se mis à pleurer encore plus fort alors qu’Alice ne voulait qu’une chose : que tout ça s’arrête.
Il restait la mère… Et son fils aîné. Un bien beau tableau…
Et Alice ne cessait de pleurer. -Arrête, Ward. Je t’en supplie, arrête… Tu as pris tout ce que j’avais. Arrête maintenant.
Je n’avais pas tout pris. -Non… Pas tout…
Mon regard se posa alors sur Damiano qui pleurait aussi mais bien moins fort qu’Alice qui, comme le disait souvent Samantha, avait le sens de rendre tout tellement mélodramatique. -Non ! Ne fait pas ça ! S’il te plait ! Je n’ai plus que lui !
Oui… Et je vais t’épargner de devoir vivre ta vie seule avec lui. Parce que ce genre d’histoire, ça ne finit jamais bien.
Je pointai le petit de mon flingue renforçant leurs pleurs respectifs. Et je tirai de la même façon dont j’avais tiré sur Leonardo. Le cri que poussa alors Alice me fit froncer les sourcils tellement elle allait haut dans les décibels. Ce long cri fut suivi de ses pleurs incessants.
Je me mis à sa hauteur alors qu’elle respirait tellement vite que si elle continuait comme ça, je n’aurais même pas besoin d’achever le travail.
-Alors… Ça fait quoi ?
Mal, certainement… La question était un peu stupide. Mais ça me plaisait un peu de la lui poser. Entre deux bouffée d’air et deux sanglots, Alice eu le courage de croiser mon regard. -Tu iras en enfer, Fleming.
Elle n’avait pas répondu à ma question… Et elle m’avait appelé Fleming. C’était sa seule façon de se venger dans sa position. Elle le savait…
J’esquissai un petit sourire en coin. -C’est tout ce que tu as trouvé pour me faire mal en retour ?
Elle me regardait la colère, la tristesse et la mort dans les yeux. Je l’avais tué à l’intérieur. Je l’avais détruit. Je le sentais.
-Moi qui croyais que tu trouverais mieux. Je suis déçu… Mais tu sais ce qui est triste là-dedans, Alice ? C’est que toi aussi tu iras en Enfer… Ce qui veut dire que tu ne les reverras plus jamais.
Et rien qu’avec cette phrase, je venais de lui faire plus mal que si je lui avais mis mon poing en plein figure.
C’était suffisant. Elle avait eu son compte. Je posai alors le canon sur sa tempe dans un angle qui pourra me permettre de faire passer ça pour un suicide. Et Alice ne protesta même pas… Elle pleurait, c’est tout. Je venais de lui retirer toute envie de vivre…
Et je tirais une seul fois.
Le silence total revint dans la pièce. Ce qui n’était pas plus mal. Après ça, je pris mon temps pour mettre tout en place pour faire passer ça pour un meurtre-suicide allant jusqu’à rédiger une lettre avec l’écriture d’Alice pour rendre la chose bien plus crédible. Dedans, je parlai du massacre dont elle ne s’était pas remise… Absolument crédible surtout que je savais, de part Angelo, qu’en plus de tout ça, Alice avait des soucis avec la justice pour des histoires de thunes.
Quant à moi… Personne ne pourra remonter à moi. Seul Samantha et peut-être Reed pourront avoir un doute. Samantha assurément parce qu’elle savait qu’un meurtre-suicide n’était pas le genre d’Alice.
Ça tombait bien… J’aimais semer le doute.
Quand tout fut fini, je partis comme je suis venu sans laisser aucune trace.
@ Billy Lighter
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