Who Am I? Age: 26 Date de naissance: 13/05/60 Localisation: Beverly Hills Birth place: Los Angeles Je suis: heureux Song: SEEK & DESTROOOOOY - Metallica
Sujet: SOS [PV Sonne][TERMINE] Sam 14 Sep - 21:33
SOS ft. Sonne Moriarty & Lucky Cort
Lucky avait dormi pendant tout le trajet en taxi… puis il avait vaguement ouvert les yeux quand tous les autres, une fois au manoir, s’étaient ramenés autour de moi pour le voir pour la première fois. Ça les éclatait autant que moi. On montra à Lucky toutes les pièces de la maison en terminant par sa chambre. Il pesait presque rien ce petit.
Et je crois qu’il a dormi pendant au moins la moitié de la visite malgré qu’on gueulait tous comme des bourrins, excités qu’on était d’avoir un nouveau petit gars parmi nous.
Alors quand on arriva dans sa chambre, on le posa tout doucement dans son lit. Clepto disait qu’il fallait le mettre dormir sur le ventre, que c’était mieux. Mais moi, je croyais que c’était sur le dos que c’était le mieux. Les autres disaient sur le côté. Ouais mais le droit ou le gauche ?
Faudrait déjà que je connaisse ma gauche de ma droite.
-Bah je suppose qu’il choisira bien tout seul comment il veut dormir, non ? Un peu comme nous. Quoi que… pas la tête en bas. Clepto a failli mourir quand il a dormi la tête en bas.
Alors je le mis sur le dos. C’était moi, son papa, alors c’était moi qui décidais, après tout. Puis j’avais besoin d’avoir les mains libres pour aller rechercher une bière. Je l’avais même pas encore bue en entier que Lucky se mit à hurler. Et pourtant, putain, la baraque était grande mais ça raisonnait comme un écho.
Alors je repartis en courant vers la nurserie mais trébuchai dans l’escalier parce que le type qui avait fait les marches était bourré le jour où il les avait faites ! Mais vraiment plein mort, hein ! Clepto prit le relais, sautant au-dessus de moi qui essayait péniblement de me relever.
J’y arrivai et suivis le mouvement en clopinant un peu. Pour trouver Clepto penché sur le lit du petit, pâle comme un mort (Clepto, hein, pas le petit).
-Putain mais qu’est-ce qu’il a ?!
Je m’approchai et pris le plus doucement possible le petit dans mes bras, le posant contre mon torse mais ça le calma pas…
-Heu… allume sa musique. Le petit module. Allume !
Clepto obtempéra et une petite mélodie sortit du jouet.
-Regarde Lucky… Regarde, ça t’éclate pas ça ?
Puis Clepto voulut approcher mais se résigna en se bouchant le nez.
-Putain, qu’est-ce qu’il pue !
Il puait. J’en savais rien… Quand je buvais trop, mon nez avait tendance à se boucher. Pourquoi ? Bonne question… Je mordis ma lèvre.
-Merde, peut-être que sa couche est pleine !
Il n’en fallut pas plus pour que Clepto rende les armes et me laisse seul avec le petit hurlant contre moi. Ok… Ok, je pouvais maintenant admettre que Lynn ne m’avait pas menti sur une chose : cette petite chose était capable de hurler plus fort que moi… Et sans micro.
Puis je me rendis compte aussi que j’avais aucune idée de comment j’allais chauffer ses biberons… Puis j’avais oublié le truc pour l’antibiotique… La crème allait sur sa figure et les gouttes sur ses fesses ? Pourquoi il prenait des antibiotiques, d’ailleurs ? Il était malade ?
Putain… J’avais besoin d’aide ! Et apparemment, c’était sûrement pas Clepto qui allait m’aider.
Alors, mon petit hurlant toujours dans mes bras, je composai le numéro du bureau de Daniele. Pas pour avoir des conseils de la part de Daniele… mais parce que je savais que Sonne travaillait à nouveau. Et je savais que Sonne avait quatre mômes !
Je soupirai bruyamment de soulagement quand j’entendis sa voix à l’autre bout du fil. Et il fallait que je crie pour me faire entendre de la secrétaire de mon manager par-dessus les hurlements de Lucky.
-Sonne ! Sonne, c’est Eddy Cort ! Il faut absolument que vous veniez chez nous. Enfin… Notre nouveau chez nous que c’est chez Atticus Fetch… Beverly hills… Lucky calme-toi, s’il te plait…
J’avais un ton suppliant parce que je voulais pas que mon bébé ait mal, je voulais pas non plus qu’il lui arrive quelques chose et je ne savais pas quoi faire pour le soulager. Et j’avais trop peur de découvrir ce qu’il y avait dans sa couche.
-Je… J’ai un fils… Et il est prématuré et… il pleure et je ne sais pas quoi faire…
@ Billy Lighter
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Sujet: Re: SOS [PV Sonne][TERMINE] Sam 14 Sep - 22:40
SOS ft. Eddy Cort
Mon retour au boulot se passe plutôt bien. Mademoiselle Watson a briller en tant que secrétaire remplaçante ce qui fait que les dossiers ne sont pas n’importe comment et que l’agenda de mon patron ne déborde pas de notices, d’oublies ou de choses qui n’ont pas eu le temps d’être faites en temps. Qui plus est, mon patron rentre tout juste de vacances à Rome ce qui fait que pour le moment, tout est encore calme au bureau. Plusieurs projets sont cependant à venir mais rien ne fait siffler la bouilloire, comme on dit.
Je suis donc confortablement installée à mon bureau, reprenant mes aises. En tête, mes pensées voguent vers mes enfants, je n’y peux absolument rien. Mes enfants sont ma fierté et font mon bonheur au quotidien. Et James est dans une phase… disons simplement qu’il va bien en ce moment. Il ne cherche plus à faire mal dès qu’il est près de quelqu’un, cependant, il a cette manie un peu terrifiante de fixer les gens comme s’il arrivait à lire au travers même de notre âme et, ça, et bien ça glace le sang.
Puis, au travers tout ça, il y a Amon qui revient à la charge, que je le veuille ou non, je pense à lui. Je me surprends à dessiner des A un petit peu partout mais… ça n’a aucune portée puis que le prénom de mon mari commence lui aussi par cette lettre. Et parlant de mon époux, nous menons notre barque à deux. Les choses ne vont ni mal, ni bien entre nous. Elles vont, tout simplement et ce n’est pas plus mal. Nos travails respectifs en plus des petits et de la maison suffisent à nous prendre assez de notre temps et énergie que pour n’avoir aucune autre énergie à investir dans une quelconque querelle ou dans un souper en amoureux.
C’est un peu triste, dit comme ça mais en ce moment, la situation nous réussit et notre union tient bon. J’imagine que tant qu’on y trouve chacun notre compte, il n’y a pas de raison de se prendre le choux plus que ça.
Le téléphone sonna, ce qui n’est pas étonnant quand on travail pour le meilleur manager en ville mais il s’est plutôt fait silencieux ces derniers jours. Probablement parce que tout le monde sait que le Grand Daniele Ricci est fort occupé, même quand il ne fait rien, et qu’en ce moment, avec la tournée qui vient de se terminer, il ne manque pas de projet.
Quelle surprise d’entendre, au travers des pleurs de bébé, la voix d’Eddy Cort me demandant de le rejoindre chez lui… l’ancienne villa d’Atticus Fetch… Je crois en avoir perdu toutes mes couleurs et que mon cœur s’est prit les pieds dans ses propres battements tant le choc de la surprise fut grande.
Jamais, au grand jamais je n’aurais pensé remettre les pieds dans cette villa où j’y ai vécu l’enfer. J’allais proposer au chanteur de me rejoindre au bureau mais quand il ajouta que le petit était prématuré, je ne pu me résigner à lui infliger un trajet en voiture.
- Très bien… laissez-moi le temps de fermer le bureau et j’arrive.
Il ne pu l’entendre mais une fois le cornet du téléphone déposé sur son réceptacle, je poussais un soupir de chagrin. Il faut que je garde en tête que je n’allais pas chez Atticus, mort et poussière, aujourd’hui, mais chez Eddy Cort et ses acolytes de Roadtramp. N’empêche qu’en roulant vers Beverly Hills et surtout en m’engageant dans l’allée de la villa, je ne cessais de me répéter que je n’y croyais pas.
Je pressais sur le bouton du carillon et attendis qu’on m’ouvre. Avec un peu de chance, personne ne viendrais m’ouvrir et je pourrais repartir… Non. Eddy semblait vraiment prit au dépourvu et les pleurs du petit résonnent encore dans ma tête. Il a besoin d’un coup de main, je ne peux vraisemblablement pas le laisser tomber.
C’est Clepto, des mouchoirs jetable plein les narines qui vînt m’ouvrir et m’expliqua d’amblée, probablement parce qu’il pouvait lire la surprise sur mon visage, qu’il s’était boucher le nez pour ne pas sentir ‘odeur de l’enfer qui émanait du petit.
- Oh ! Ça doit faire moins mal que la pince à linge, en effet ! Eddy est là haut ? L’escalier.
Le maudit escalier !
Je grimpais les marches une à une, caressant le bois vernis de la main courante jusqu’à arriver à l’étage, ne regardant pas derrière moi. J‘ai parfois encore mal dans le corps, comme si mes muscles voulaient me rappeler la chute. Je me guidais au son des pleurs et entrais dans ce qui aurait été la chambre d’Alan, si Atticus avait su que j’étais enceinte.
- Bonjour Eddy ! Oh, comme il est beau !
Beau et tout rouge à force de pleurer.
- Je suis là, tout ira bien !, dis-je autant à l’intention du père que du bébé.
@ Billy Lighter
Eddy Cort
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Sujet: Re: SOS [PV Sonne][TERMINE] Mer 18 Sep - 9:31
SOS ft. Sonne Moriarty & Lucky Cort
Quand Sonne Moriarty apparut dans l’encadrement de la porte de la nurserie, j’avais le petit dans les bras, essayant de le bercer un peu maladroitement. Il était vraiment minuscule dans mes gros bras de guitariste et hurlait à plein poumons comme s’il était en concert et qu’il se donnait à fond.
Sauf que son petit visage tout tordu me disait bien qu’il souffrait de que je n’arrivais pas à déterminer pourquoi.
Je me tournai vers Sonne qui s’exclama qu’il était beau. Mais son ton doux me rassura quand elle déclara que tout irait bien. J’en tremblais tellement je ne savais pas quoi faire et j’étais même presque à deux doigts de chialer de stress.
-Je ne sais pas pourquoi il hurle comme ça.
Je berçai encore Lucky en lui disant doucement.
-Shhh arrête de pleurer s’il te plait, Lucky… Papa est là… Madame Moriarty est là aussi… On est tous là.
Tu ne dois pas avoir peur. Non. C’est moi qui crève de trouille. Alors que c’est à moi de le protéger.
Je regardai Sonne.
-J’ai peur de mal faire. Je ne sais pas quoi faire et j’espère que je ne lui ai pas fait mal.
Ça y était, mes larmes étaient au bord de mes yeux.
-J’aurais dû écouter sa mère.
J’aurais dû la garder avec moi… On aurait élevé Lucky ensemble, ça aurait été plus facile.
Sonne s’était approchée mais je ne savais pas comment faire passer le petit de mes bras à ses bras sans faire mal à Lucky.
-Il s’appelle Lucky… Mais avec moi, je suis pas sûr qu’il soit si chanceux que ça. Je me suis disputé avec sa mère et…
Je pinçai les lèvres…
-En gros, pour faire simple, je suis stupide et maladroit… Et bouché, en plus de ça.
@ Billy Lighter
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Sujet: Re: SOS [PV Sonne][TERMINE] Mer 18 Sep - 22:01
SOS ft. Eddy Cort
J’assiste à une scène qui me brise le cœur. Le désarroi d’Eddy Cort face aux pleurs de son fils est quelque chose que je connais. Quand j’ai accouché d’Alan, je me suis retrouvé seule moi aussi et j’ai dû apprendre à décoder tous les pleurs, n’allez pas croire que c’est plus facile quand on est une femme… Je m’approche doucement, presque sur la pointe des pieds, en promettant au père et à l’enfant que tout irait bien.
Eddy, d’une voix cassée, m’explique que ses peurs et ses interrogations, les mêmes que tous les nouveaux parents peuvent ressentir. Il n’est pas différent des autres, il apprendra.
- Bien sûr qu’il est chanceux ! Il a un papa débordant d’amour qui n’a pas hésité à faire appel pour un coup de main !
Je lui pris délicatement le petit des bras et le tînt tout contre moi en caressant son petit visage tout rouge et mouillé de larmes.
- Ils ne viennent pas avec un mode d’emploi, n’est-ce pas ?
En regardant autour de moi, je cherchais le coin pour le changement de couche et je m’y dirigeais. Ce petit bout d’homme est peut-être tout mini mais sa couche doit bien faire le double de son poids, voilà probablement ce qui explique ses pleurs.
- J’ai 4 enfants, ce n’est pas plus facile pour autant. Ils sont tous différents les uns des autres, avec leurs propres besoins, ce qu’ils aiment, ce qu’ils n’aiment pas… il faut apprendre à les décoder.
Le petit pleurait très fort parce qu’il se paie visiblement un bel érythème fessier et que sa couche souillée le rendait très inconfortable.
- Vous avez de la crème pour lui, Eddy ?
Quand la couche est changé et que le petit à retrouvé son calme, je le repasse à son père qui a besoin de bâtir sa confiance en lui.
- Vous ne lui ferez pas de mal en le prenant dans vos bras. Il tentait qu’à vous faire comprendre qu’il voulait être au sec.
Je pris place sur un fauteuil près d’une berçante. Cette chambre a été aménagée pour passer du temps en famille, de toute évidence, ou alors je me trompe mais elle engage à la proximité. Du regard, j’invite Eddy à venir s’installer dans la berçante, il pourra se détendre tout en discutant avec moi.
- De ce que je comprends, ça s’est terminé entre vous et la maman du petit ? Vous êtes en bons termes ?
J’en doute.
J’ai comme un sixième sens pour détecter ce genre de chose.
- Une chose que je sais des enfants, c’est qu’ils sont comme des éponges. Lucky sera calme si vous êtes calme, Eddy.
Il n’y a pas de recette miracle. Il ne faut que de la patience, de la confiance, de la persévérance. Je caresse doucement la tête du petit Lucky puis de cette même main, je caresse amicalement le bras du père.
@ Billy Lighter
Eddy Cort
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Sujet: Re: SOS [PV Sonne][TERMINE] Sam 21 Sep - 10:28
SOS ft. Sonne Moriarty & Lucky Cort
Sonne tourna les choses de façon positive : Lucky était chanceux parce que j’avais demandé de l’aide. Ben ça m’aidait quand même un peu à me sentir un peu moins lamentable. Elle prit le petit de mes bras avec une facilité déconcertante alors qu’il m’aurais fallu au moins une heure avec Clepto pour savoir comment nous le passer doucement d’un à l’autre sans le faire tomber par terre.
-Heureusement que vous êtes venue…
Je hochai tristement et négativement la tête en frottant mes yeux puis mon visage légèrement jaunâtre quand Sonne affirma que les bébés n’arrivaient pas avec le mode d’emploi.
Ce qui me rappela le sac de Lucky que Carolyn m’avait préparé.
-Heu… Si, je crois que j’ai quelques indices quelque part. Mais j’ai paniqué et…
Et j’avais perdu tous mes moyens, en oubliant les quelques conseils que Lynn m’avait donné tout ça parce que chez elle, rien que de la voir, ça me foutait en rogne à crever. Pendant que Sonne se dirigeait vers la table à langer, puisque apparemment, c’était là le problème, et que Clepto avait raison et qu’en plus, moi, j’avais le nez bouché, j’allai prendre le sac pour essayer de retrouver les notes que Lynn m’avait laissées.
Ça aurait été tellement plus simple si, quand j’avais été voir Lucky à l’hôpital la première fois, elle n’avait pas commencé par m’assommer avec tous les dangers que couraient encore notre enfant. Si elle avait juste pris le temps de savourer avec moi sa victoire sur sa grossesse difficile avant de tout doucement me préparer à la suite. Au moins pour la première visite. Et à la deuxième, commencer à m’expliquer ce qui n’allait pas ou ce qui allait être difficile. J’aurais été prêt à effacer la rancœur que j’avais et à récupérer petit à petit, au jour le jour, une certaine confiance en elle si je réalisais qu’elle n’était pas la mythomane que j’avais l’impression qu’elle était, à mentir pour des trucs sans importance. Si ce n’était qu’avec ça, c’était un peu l’histoire du garçon qui crie « Au loup ! ».
Ok OK ! Elle l’avait eu mauvaise que j’aie pas téléphoné sur la fin, à cause de tous les doutes que les autres avaient mis en moi et de la peur de me retrouver seul avec un bébé sur les bras en plus de la tristesse de l’avoir perdue si jamais elle y avait laissé la vie.
Résultat ? Bien joué Eddy, tu seras quand même seul à élever un tout petit bébé une semaine sur deux. Et encore, ça, c’est si tu gères…
Et c’était pas vraiment le cas, là tout de suite.
Sonne disait qu’elle avait quatre enfants et que pour chacun d’eux, c’était différent. Je voulais bien le croire.
-Je sais pas comment vous faites…
Mais au moins, j’avais trouvé le sac que je ramenai plus près de Sonne et Lucky, allongé sur la table à langer, à hurler comme un possédé…
-Si ça me faisait pas aussi peur, je dirais qu’il serait extra pour faire les chœurs sur nos chansons…
J’avais récupéré un peu mes moyens et fouillai dans le sac pour trouver de la crème… Enfin, du coup, je lui sorti tous les pots de crème qu’il y avait et elle, sans hésiter, elle en pris une pour en mettre plein les fesses de mon bébé qui se calmait, comme essoufflé, ses yeux tout bleus grands ouverts à regarder Sonne d’un air interrogateur.
-Hey bébé… T’inquiète, c’est Madame Sonne… Elle va nous aider ok ?
En quelques minutes, pendant lesquelles je regardai faire, aussi attentivement que possible, la jeune femme qui changeait la couche de mon fils d’une main experte, Lucky fut à nouveau propre et net… et calme. Il ne pleurait plus, regardant juste son nouveau monde avec des yeux écarquillés, ayant encore du mal à soutenir sa pauvre petite tête.
Quand elle voulut me le rendre, me le remettre dans les bras, j’hésitai, de peur qu’il ne recommence à pleurer. De peur de lui faire du mal aussi. Mais Sonne ne me laissa pas le choix tout en me rassurant en même temps en disant que je ne lui ferais pas mal. Alors je la laissai me guider pour me retrouver avec Lucky qui me regardait maintenant du creux de mes bras. Je pouffai de rire et Lucky répondit d’un sourire.
-Hey ! Vous avez vu ça ?
Je m’installai doucement dans la berçante quand Sonne me fit signe de d’y prendre place, mais je n’avais plus d’yeux que pour Lucky et son sourire, même si j’écoutais bien ce que Sonne me disait. Elle demanda, en déduisant bien évidemment que Lynn et moi n’étions plus ensemble, si nous étions en bons termes.
J’essayais d’être calme comme elle le disait… Et essayai de raconter mon histoire le plus posément possible.
-Heu… Non… Non, pas vraiment. Ah ouais mais vous étiez en congé de maternité pendant une partie de la tournée… Sa mère est une groupie, Carolyn… Elle m’a dit qu’elle était pas une groupie comme les autres, qu’elle couchait pas à tort et à travers. Mais on a quand même fait l’amour dans Death Valley et elle avait oublié sa pilule… Alors…
Je pinçai les lèvres.
-Elle est venue me voir quelques mois plus tard en me disant qu’elle était enceinte. Enfin, elle est pas vraiment venue me voir. On s’est croisés par hasard au Stryge… Et là elle m’a dit qu’elle était enceinte et qu’elle se demandait si elle allait avorter ou pas… Et moi…
Je mordis ma lèvre et regardai Sonne.
-Rien que l’idée de l’avortement me fait peur… Pour ne pas dire que je suis contre. C’est comme tuer un enfant… un bébé… Qui a rien demandé… Enfin, je suis pas contre si c’est l’enfant d’un viol ou qu’il a une malformation ou quoi que ce soit qui lui permettrait pas de vivre une vie normale… mais ici… Ici, il était pas question de ça…
Mon attention revint à Lucky dont j’embrassai doucement le front.
-Moi, je lui ai dit ça à Carolyn. Mais qu’elle restait maîtresse de son corps. Juste que si elle avortait, je voulais pas le savoir. Alors je lui ai donné une alternative, vu que je l’aimais bien : nous mettre en couple, essayer, apprendre à s’aimer. On a choisis cette option-là...
Je marquai une pose tandis que Lucky prenait une grande inspiration au creux de mes bras.
-Ça marchait bien, je commençais à être amoureux de Carolyn. Vraiment amoureux. Au point que quand sa grossesse a merdé, et que le médecin nous a dit qu’il y avait risque de mort pour elle et/ou pour le bébé, j’ai voulu qu’elle arrête. Qu’elle avorte. Parce que je ne voulais pas la perdre, parce que je ne voulais pas, si elle mourait et pas le bébé, me retrouver tout seul avec lui. Un bébé a besoin d’une mère pour bien grandir, je pense.
Je haussai les épaules.
-Mais Lynn a pas voulu. Et moi, je trouvais qu’elle était folle. Alors maintenant que Lucky est né et qu’elle est toujours vivante et qu’il est de plus en plus en bonne santé… Je m’en veux d’avoir voulu qu’elle avorte. Et elle, elle se prend pour la super-héroïne qui a vaincu la mort toute seule parce que j’étais trop couillon que pour l’affronter avec elle.
Mon ton se durcit malgré moi.
-Mais c’était un putain de coup de poker ! Et c’est pas encore fini. Faudra voir en grandissant si Lucky pourra vraiment être un enfant comme les autres. Et si vous voulez la cerise sur le gâteau, Lynn m’a menti, dès le premier soir, alors que ça aurait foutrement rien changé. Elle m’avait dit que c’était pas dans ses habitudes de coucher avec des célébrités…
Je fis la moue.
-Ah ouais ? Alors comment ça se fait que mon manager et Stone sont passés dessus avant moi ? En soi, je m’en fous, hein… Elle aurait pu se taper tout le staff de BSC que ça m’aurait fait ni chaud, ni froid de le savoir. Mais si elle m’a menti une fois, et en plus sur une connerie, elle peut me mentir 20 000 fois et sur des trucs importants. Alors voilà. J’ai juste plus confiance en elle, c’est tout. Et c’est con parce qu’on pourra pas élever Lucky ensemble.
Je grimaçai…
-Et y avait un type tantôt dans son appart quand je suis allé chercher Lucky… Faut pas me prendre pour un con… Cette fille couche avec tout le monde…
Je soupirai et Lucky soupira aussi, ses petits yeux se fermant doucement.
-Et ce qui est vraiment con, dans cette histoire, c’est que je l’aimais bien, Carolyn… Et maintenant, c’est tout l’inverse.
Je passai une main sur mon visage.
-J’ai soif… Vous voulez une bière ou un truc du genre ?
@ Billy Lighter
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Sujet: Re: SOS [PV Sonne][TERMINE] Sam 21 Sep - 17:23
SOS ft. Eddy Cort
Malgré l’endroit où il a choisit de s’établir, ma conscience ne m’aurait jamais pardonné de lui avoir refusé le coup de main. Alors, avec le petit dans les bras, je me dirigeais vers la table à langer en lui souriant avant de lui affirmer que c’était la moindre des choses.
- Et si à nouveau vous avez besoin, il ne faut surtout pas hésiter. Il me fera plaisir de vous aider.
Le petit pleurait d’inconfort parce que sa couche était souillée. J’étais certaine qu’une fois propre, il serait plus facile à calmer et que son père pourrait ensuite le reprendre et qu’ils pourraient tous les deux mieux s’apprivoiser ensuite. J’ai quatre enfants, j’ai eu le temps de faire cette constatation. Axel n’avait pas une grande expérience lui non plus avec les enfants et aujourd’hui, il devine parfois mieux que moi.
- Il n’y a pas de truc, Eddy. Avec le temps, vous aurez confiance en vous et le petit va grandir, ses besoins seront plus facilement identifiables.
A cet âge, il se peut qu’il pleure uniquement parce que c’est ce qu’il sait faire, sans raison et ça, c’est déroutant et complètement effrayant. Avec de la patience, Eddy saura rassurer et calmer son petit.
Une fois le petit propre je le retournais dans les bras de son père et, installés dans la nursery, je regardais, attendrie, le petit Lucky sourire à son père.
- Oh, oui, j’ai vu. S’il sourit c’est qu’il est bien.
Je me risquais ensuite à lui poser une question sur sa relation avec la mère de l’enfant, et j’écoutais l’histoire en sa totalité, me contentant d’hocher de la tête de temps en temps, alternant du regard entre le père et le fils.
La relation entre le chateur et la mère de Lucky a prit fin et les deux jeunes se retrouvent donc à se partager chacun le temps de la vie du petit ange. C’est d’une tristesse…
- Vous savez Eddy, vous avez tous les droits de lui en vouloir. Apprendre qu’on nous a mentis n’est jamais agréable. C’est blessant et la confiance ensuite… elle ne tient plus à grand-chose.
Cela dit, il y a toujours un mais dans ce genre d’introduction.
- Je crois que vous ne vous êtes pas posé la bonne question.
J’ai assez de vécu pour faire la part des choses et lui permettre, je l’espère, de faire un peu de ménage dans sa tête et dans son cœur.
- Mon premier fils, est issu de ma relation avec Atticus Fetch. J’ai vécue ici, dans cette demeure. Je vais vous épargner les détails de notre relation, mais disons que nous n’avons pas connu une fin heureuse et que je me suis enfuie, emportant avec moi le secret de ma grossesse. Je ne voulais pas me faire avorter mais il m’était impossible de garder cet enfant là, surtout avec tous les démons qui venaient avec sa conception. Alors je suis allé me réfugiée dans un centre pour femme violentée avec la ferme intention de donner l’enfant en adoption. À la première seconde où je l’ai eu dans les bras… j’ai su que je n’en serais jamais capable.
Aujourd’hui, je ne regrette pas une seule seconde, au contraire.
- Puis j’ai rencontré mon époux et je suis tombé follement amoureuse de lui. J’ai su que c’était lui, vous savez ? L’homme de ma vie…
Oui, quand j’ai rencontré Axel, j’étais convaincue qu’il était l’homme parfait pour moi… Il l’est encore, mais là aussi, bien des choses ont changés.
- J’ai appris être enceinte de triplés, nous avons donc planifié notre mariage à la hâte et. À quelques jours de notre mariage, j’ai découvert qu’il me trompait. Je l’ai surprit au lit, dans une chambre d’hôtel.
Je ne dévoilerai pas à Eddy que, comble de tromperie, mon futur époux était en plein action avec un homme et que j’ai également trouvé de la drogue sur place. J’ai juré à Axel que jamais je ne parlerais de cela à qui que ce soit, et je le ferai.
- Je n’ai pas besoin de vous dire le choc… la douleur… et la remise en question abyssale que j’ai vécue. L’humiliation était vive, comme si on venait de me marquer au fer rouge.
Encore aujourd’hui, parfois, quand j’y repense et sans le vouloir bien entendue, j’ai encore mal mais j’arrive à passer par-dessus cette douleur. Surtout que je suis maintenant aussi coupable que mon mari, voir même pire parce que j’entretiens toujours une relation adultère avec Amon.
- Je me fais l’avocate du Diable, Eddy, si vous me le permettez. Carolyn nous a mentit en ne vous parlant pas des autres hommes. Mais, ces hommes n’avaient rien à voir avec le moment que vous viviez et, je doute qu’elle avait planifié la suite des choses. Je crois que pour elle, ce ne fut dit que sous l’impulsion du moment.
Cela dit, je ne connais pas personnellement la jeune femme, ni ses intentions. Je ne les ai qu’entre vues le temps que j’ai suivis la tournée. Ils me semblaient unis.
- Ensuite, ce mensonge là, en était-il vraiment un ? Je veux dire, était-ce vraiment volontaire de sa part de vous le cacher ? Ou a-t-elle jugé que ça n’avait plus d’importance puisque votre relation venait de prendre une toute autre avenue, là qu’elle était enceinte ?
Peut-être qu’Axel avait voulu me dire qu’il aimait les hommes mais qu’il s’en ait sentit incapable, voir honteux. Et je suis certaine qu’il aurait préféré que je ne découvre jamais sa bi sexualité, en tous les cas, pas de cette manière.
J’haussais des épaules, laissant Eddy méditer là dessus s’il en avait envie puis enchaînais avec la suite de son récit sur lequel j’ai fait l’impasse pour ne pas perdre le fil de mes idées. Mais l’histoires d’Eddy et Carolyn n’est pas si simple, je juge préférable de ne pas m’éparpiller dans ce que j’ai envie de lui dire.
- Pour le bébé, je ne sais pas vraiment quoi vous dire. Quand j’ai su que j’attendais des triplés, j’ai eu la trouille, j’avais déjà un fils en bas âge et notre famille allait passer d’un à quatre ! Nous avions beaucoup de choses à prévoir et nos enfants auraient pu naître dans les mêmes conditions que votre fils. D’ailleurs… mon fils, James est… différent. Il demande beaucoup de soins et nous préoccupes. Personne n’aurait pu prévoir ça, il est né ainsi… il va vivre ainsi.
On ne sait pas ce qu’a James mais c’est assez inquiétant pour nous tenir sur le qui-vive. Un coup de Poker, comme le dit Eddy ? Possible… Un problème de génétique ? Sans doute !
- Je regarde Lucky et je vois un enfant heureux. Il a des parents qui l’aiment de tout leur cœur. Sa mère s’est battu pour lui et vous n’hésiteriez pas une seconde pour lui décrocher la lune, je me trompe ? Je pense, et, Eddy, cela n’est que mon opinion personnelle, mais je crois que vous étiez tous les deux à bout de nerfs, épuisés et que tous vos griefs personnels ont prit le dessus. C’est regrettable parce qu’il n’y a rien d’irréparable dans ce que vous me dites.
À nouveau, je passais ma main sur le bras du chanteur, me voulant réconfortante.
- Seulement, si elle a refait sa vie, et peu importe le temps que ça lui à prit, ça ne regarde qu’elle. Si vous aviez rencontré une femme en tournée, elle n’aurait pas plus le droit de vous le reprocher, à partir du moment où tous les deux n’étiez plus en couple.
Je me levais pour aller chercher le sac du petit duquel Eddy avait sortit d’innombrables pots et y trouvais une feuille sur laquelle il y était inscrit tout ce que le nouveau papa avait besoin de savoir pour bien s’occuper du petit pour la journée.
- Il sera bientôt l’heure de son boire. Elle a prit le temps de vous inscrire les heures et les habitudes du petit, elle a même ajouté ‘’Passe une belle première journée avec ton fils ! ‘’
Je trouvais ça mignon, mais moi, ce genre de note dans la vie de tous les jours, je trouve ça franchement adorable. J’en écris d’ailleurs à Axel que je glisse au travers de son agenda.
- La bonne question, celle que vous auriez dû vous poser avant tout le reste… Vous aimiez vous assez pour mettre les efforts suffisants pour sauver votre couple ?
Parce que j’ai toujours su que la haine est le sentiment jumeau de l’amour. Si Eddy n’aimait pas Carolyn, il aurait très bien pu être blessé par son pieux mensonge mais aujourd’hui, cette histoire ne lui ferait ni chaud ni froid. Idem pour la jeune femme. Par contre, s’ils sont incapables de passer par-dessus ce sentiment là, c’est qu’il y a quelque chose de pas fini entre eux deux. Et ça, c’est franchement triste.
Je me penchais pour sortir du sac un biberon resté au frais grâce à des pochettes glacées et le tendis à Eddy.
- Vous allez faire chauffer le biberon maintenant, tout en ayant le petit dans les bras. Je vais vous suivre, ne vous inquiétez pas, et tout ira bien, vous êtes un super papa !
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Eddy Cort
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Sujet: Re: SOS [PV Sonne][TERMINE] Lun 23 Sep - 10:40
SOS ft. Sonne Moriarty & Lucky Cort
Heureusement que Sonne était là. Je savais pas ce que j’aurais fait sans elle. J’aurais même pas su dire pourquoi Lucky pleurait alors que c’était pourtant évident qu’il y avait au moins sa couche qui était pleine. Elle disait que c’était un plaisir de m’aider et je soupirai.
-Dites pas ça, je risquerais de vous bipper tout le temps.
Sonne disait tous des trucs pour me rassurer. Que tout allait aller en devenant plus facile, en s’arrangeant. Que Lucky allait grandir et qu’il saura dire ce qu’il veut et ce qu’il ne veut pas. Je fus bientôt installé dans la berçante avec mon fils, bien plus calme et même souriant dans mes bras. Sonne disait que s’il souriait, c’était qu’il était bien. Je souris à mon tour au petit dont les yeux se fermaient.
Alors quand je racontai mon… non… notre histoire, à Lucky, à Lynn et à moi, je le fis en chuchotant, sans plus m’énerver même sur les parties les plus difficiles à raconter.
Quand j’eus finis, Sonne affirma comprendre. Ah, ben ça me faisait du bien quand même. Au moins quelqu’un qui comprenait que la confiance pouvait être mise à mal par un mensonge, même un seul et même con.
Sonne disait que je m’étais pas posé la bonne question. Je haussai un sourcil, me demandant de quelle question elle parlait parce que des questions, j’en avais autant qu’il y a d’étoiles dans le ciel.
Et ce fut mon tour d’écouter Sonne. Sonne qui avait quatre enfants dont un avec Atticus Fetch, le type mort qui avait vécu dans ce manoir même.
Elle m’expliqua qu’elle avait voulu avorter de son premier fils parce qu’il était d’Atticus avec qui ça avait pas été la joie tous les jours… ouais, je comprenais le principe à défaut de l’approuver. Quoi que je fasse, certaines choses de mon éducation étaient bien ancrées en moi.
-Ce n’est pas la même chose… Votre désir d’avortement n’était pas une question de vie ou de mort. Pour nous, ça l’était devenu et Lynn a dit « non ». Et ce alors qu’au tout début quand tout allait bien LÀ, elle s’était posé la question !
Je m’exclamais, mais toujours en chuchotant, pour ne pas que Lucky se remette à pleurer.
Sonne continua. Et ce n’était pas ça le plus important de son histoire, ce dont elle voulait me parler, c’était du mensonge de son mari qui la trompait alors même qu’elle était enceinte de ses triplés. Là, j’ouvris de grands yeux… Ouais à côté, le petit mensonge de Lynn, c’était de la gnognotte. Et qu’elle avait eu mal.
-Ça, je veux bien vous croire. Moi, je n’ai pas eu mal. C’est juste que le mensonge de Lynn m’a fait douter de tout ce qu’elle pouvait dire. Tout. Important comme pas important. Surtout parce que je ne l’ai pas appris par elle, mais par d’autres ! Sans compter que du coup, l’idée que tout était calculé de sa part semblait de plus en plus crédible. Parce que ça ressemble de moins en moins à une coïncidence. Le fait qu’elle oublie sa pilule juste ce jour-là… Qu’elle arrive à me croiser à L.A. un ou deux mois plus tard au Stryge, alors que tout le monde sait que c’est mon QG, pour m’annoncer sa grossesse…
Je secouai la tête. Sonne doutait que Lynn ait pu planifier quoi que ce soit.
-Si c’est le hasard, j’ai de plus en plus de mal à y croire. La théorie de Clepto comme quoi c’est une profiteuse me semble beaucoup plus réaliste. Et pourtant, je l’ai refusée encore et encore, cette version de l’histoire ! Puis Daniele m’a dit qu’il avait couché avec Lynn… Puis Stone aussi… alors pour la groupie qui n’a pas l’habitude de coucher avec toutes les célébrités qu’elle rencontre, on repassera.
Sonne me posa alors plusieurs questions est-ce que Carolyn avait jugé que le mensonge n’avait pas d’importance puisque de toute façon, en tout cas, je le comprenais comme ça, elle ne comptait pas me revoir.
-Ouais ben si c’est ça, alors elle peut ravaler tous ses beaux discours sur l’amour qu’elle m’a soit disant porté, hein. Si elle m’a mentit pour paraître « pure » aux yeux d’un amant d’un soir.
Je passai une main sur mon visage.
-Putain, elle me dégoûte. Je commençais à réellement l’aimer et maintenant, rien que de la voir me donne envie de vomir.
On en revint au bébé. Tout minuscule au creux de mes bras. Elle fit le parallèle avec ses propres enfants dont l’un avait apparemment des problèmes et demandait plus d’attention que les autres.
-J’en suis désolé, j’espère que tout ira bien pour lui. Dieu est injuste, je trouve.
Pour ne pas dire que c’était un véritable enfoiré. Il avait été aussi injuste de laisser mes parents adhérer à une secte qui, selon moi, ne servait nullement ses principes et ses préceptes.
Sonne ajouta que quand elle voyait Lucky, elle voyait un enfant heureux et qu’on l’aimait tous les deux, Lynn et moi. C’était ça le plus important, quelque part. Je hochai la tête.
-Là-dessus, Lynn avait raison et j’avais tort : ça valait le coup de se battre jusqu’au bout, de lui donner sa chance. Même si c’était putain de risqué. Parce que je n’aurais pas voulu qu’elle meure, Lynn. Même si je n’étais pas d’accord, même si aujourd’hui, je ne sais plus la voir en peinture, je ne voulais pas qu’elle mette sa vie en danger, qu’il lui arrive quelque chose.
Je souris à Sonne.
-Mais ça valait le coup de se battre. Peut-être en elle, elle sentait qu’elle pouvait le faire. Alors que moi, j’ai juste eu la trouille.
Quant à Carolyn qui refaisait sa vie, Sonne disait que je ne pouvais pas lui en vouloir.
-Je sais… Mais c’est à la fois un reproche facile pour moi à lui balancer à la gueule avec le reste. Et si vous les aviez vus… ça frisait clairement la provocation… Enfin… Ils ne savaient pas que je venais donc j’imagine bien que ça n’en n’était pas, mais bon…
Je soupirai, caressant doucement du doigt la petite joue de Lucky.
-Je le sens pas, ce type-là… je suis jaloux parce que c’est lui qui va pouvoir jouer avec Lucky la semaine où il n’est pas ici.
Sonne se leva pour aller chercher le sac de Lucky et ramena aussi un papier sur lequel Lynn avait laissé un message. Je souris.
-Lynn est pas une méchante fille. Pas plus que je ne suis un méchant garçon.
Elle est juste mytho… Et moi… Je suis…
Sonne posa une question avant que je ne puisse aller au bout de ma réflexion. Elle demandait si on s’aimait assez pour sauver notre couple. Ma réponse fut claire, nette et précise.
-Non.
Elle n’aurait été pour moi qu’un coup d’un soir, comme prévu, si elle n’était pas tombée enceinte.
Sonne prit un biberon… Elle n’avait pas répondu, avec tout ça, à mon invitation de boire quelque chose, nous. Et quand elle annonça que j’allais essayer de faire chauffer le biberon tout en gardant Lucky sur mes bras, je me mis à trembler légèrement. Un tremblement d’angoisse, complètement crispé dans la berçante que j’étais.
-Non… Non, s’il vous plait… Vous, vous pouvez faire chauffer le lait et revenir me donner le biberon ?
Je n’y arriverais pas, je n’y arriverais jamais.
-Je ne peux pas…
Parce que je suis plein mort et que je risque de laisser glisser Lucky de mes bras.
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Sujet: Re: SOS [PV Sonne][TERMINE] Mer 25 Sep - 2:20
SOS ft. Eddy Cort
Eddy n’est qu’un gamin qui a eu un gamin. Tout comme j’étais, selon moi, beaucoup trop jeune pour avoir mon premier bébé et pas tellement plus vieille quand les trois autres sont arrivés. Il y a un monde entre la femme que j’étais et celle que je suis aujourd’hui et ce n’est qu’une question de temps avant qu’Eddy ne franchise lui aussi la mince ligne qui sépare entre les deux états d’esprit.
Déjà, il fait preuve de débrouillardise, c’est mon opinion, en demandant de l’aide plutôt que d’improviser et de faire n’importe quoi. Pour un homme, c’est un exploit ! Si, si ! Pourquoi croyez-vous qu’il faut des millions de spermatozoïdes pour féconder un seul ovule ? Parce qu’il n’y en a pas un seul foutu de demander de l’aide pour trouver son chemin ! À voir certains spécimens, c’est étonnant qu’il ait pu se démarquer du lot ! Eddy a eu le bon réflexe, c’est tout à son honneur.
- Alors, bippez-moi tout le temps. Il ne faut pas hésiter et ça me fera plaisir.
S’en suis une discussion qui m’éclaire un peu plus sur l’état d’esprit du jeune papa et de ce qu’il traverse. C’est malheureux et je suis triste d’apprendre sa rupture d’avec la mère de son fils mais la vie n’est malheureusement pas un long fleuve tranquille. L’histoire n’est pas simple et, lorsqu’il me la raconte, je peux très bien comprendre ce qu’il ressent, le sentiment de trahison est quelque chose que je connais parfaitement bien. Cela dit, je peux aussi tourner la médaille et me mettre à la place de la jeune femme.
Toute cette histoire n’est qu’une question de perception.
- Effectivement, ma vie n’était pas en jeu quand j’ai envisagé l’avortement. Mais comme elle, au tout début, je n’avais pas encore eu ce… comment dirais-je… ce coup de foudre pour cet être qui grandissait dans mon ventre. Moi, en tous les cas, dès que j’ai commencé à grossir, et ce fut pire quand j’ai pu entendre les premiers battements de cœur, croyez-moi Eddy, rien ni personne ne m’aurais convaincue d’avorter. L’adoption était devenue la seule solution envisageable.
Tout a changé pour moi dès l’instant où j’ai réellement pris conscience que ce n’était pas qu’un oops! qui grandissait dans mon ventre, mais un mini humain.
- J’avoue cependant que ne connaissant pas votre situation et les raisons qui auraient pu mettre la vie de Carolyn en danger, il est difficile de dire sans me tromper ce que j’aurais vraiment fait. Je vous dis tout ça, Eddy, qu’à partir de mon propre vécue et de ce que vous me dites. N’allez pas croire que je cherche à vous rabibocher tous les deux.
Qu’ils reprennent ou non, moi, je vais quand même dormir sur mes deux oreilles cette nuit alors bon. Je me permets de m’exprimer uniquement parce qu’Eddy m’en parle autrement, cette histoire ne me regarde pas et je pouvais me contenter de l’aider avec le petit.
Eddy ne digère pas le mensonge. Qui aime se faire mentir ? Certainement pas moi mais qui suis-je pour juger ? Le truc quoi me trouble un peu là dedans, c’est que le mensonge, du moins de la façon qu’il me le rapporte, me semble… banale ? Je veux dire… Elle lui a dit n’avoir jamais couché avec des célébrités. Apparemment, elle compte Howard Stone et mon patron, Daniele Ricci dans son tableau de chasse. Et alors ? Je veux dire… Et alors ? C’est le fait qu’elle lui a dit ne l’avoir jamais fait qui l’irrite sauf que, moi, je trouve ça drôle. Combien de mecs ont attirés des filles dans leur lits en leur disant que jamais ils n’oseraient faire d’elles un coup d’un soir pour leur dire Don’t call me, I’ll call you après l’orgasme ? C’est une histoire vieille comme le monde et ce n’est pas demain la veille que ça va se terminer. Des chanteurs comme Eddy vont utiliser cette tactique pour appâter des filles comme Carolyn et c’est probablement de cette manière qu’elle s’est retrouvé à coucher avec Daniele Ricci et la terre n’a pas cessé de tourner.
Axel ne m’a pas dit la vérité et je suis toujours mariée avec lui. Je lui ai mentis et il est toujours avec moi. Enfin bref ! Je comprends qu’Eddy puisse l’avoir mauvaise, mais je trouve un peu effronté de la part de Clepto que j’ai vu courir complètement nu devant ou derrière, comme vous-voulez, plusieurs jeunes femmes et ça ne choque pas Eddy que son pot ait pu leur dire sensiblement n’importe quoi. Mais ce qui me laisse vraiment perplexe c’est qu’il avance la théorie qu’elle ait pu calculer son coup, prévoir tomber enceinte pour mettre la main dessus.
- Ah oui ? Le Stryge est votre QG ? Eddy… je pense que votre rancœur joue grandement sur votre jugement. Sans vouloir vous offenser, je trouve ça un peu énorme qu’une femme puisse décider de délibérément mettre sa vie en parenthèse pour manigancer un plan comme celui-là. Surtout qu’il fallait qu’elle soit certaine de tomber enceinte. J’en ai pas l’air comme ça mais ça ne fonctionne pas qu’en claquant des doigts.
Je me trouvais drôle, parce que bon, avec Axel, ça été plutôt rapide et nous, on ne s’est pas contenté d’en faire qu’un ! Trois et vlan ! Pas de temps à perdre !
- Mais bon… je ne la connais pas et des esprits tordus, il y en a de plus en plus à l’époque où nous vivons !
Je ne pourrai pas faire changer Eddy d’avis bien que ce ne fut pas mon intention. En fait, j’aurais voulu qu’il retire ses œillères et qu’il puisse essayer au minimum de prendre son histoire sous un autre angle. D’essayer de voir un 6 au lieu d’un 9.
Ce qui compte, pour l’instant, c’est le petit Lucky, qu’il grandisse en santé et entouré d’amour.
- Merci. Axel et moi veillons à ce que… à ce que les choses aillent pour le mieux mais dans le cas de notre fils… et bien disons que c’est compliqué.
Et je ne m’en tiendrai qu’à ça.
Je souris tendrement quand il dit qu’il n’aurait pas voulu la mort de son ex petite-amie et qu’aujourd’hui, il n’a pas peur de dire qu’il a eu tord et qu’elle a eu raison de se battre pour mener sa grossesse à terme.
- Nous, les mères, nous avons dès le début une connexion très forte avec le bébé, on appel ça l’instinct maternel. Ça nous tombe dessus en même temps que le débalancement hormonal. Pour vous les pères, je crois, vous l’avez aussi mais il se fait vraiment ressentir que lorsque vous pouvez le prendre dans vos bras pour la première fois. Il ne faut pas minimiser l’impact du père dans la vie de son enfant.
Même si j’avais toutes les raisons de le craindre et de le détester, j’ai quand même essayé de nouer un lien entre Atticus et Alan. Malheureusement, je n’aurai jamais su si ce dernier aurait voulu prendre la place qui lui revenait de droit puisqu’il est mort avant. Aujourd’hui, Axel l’a adopté et Alan porte le nom des Moriarty. Je suis très fière de mon époux et de l’amour qu’il porte à Alan même si ce n’est pas son sang qui coule dans ses veines.
Eddy n’aime pas le nouveau petit-ami, mais bien évidement, ce n’est pas de la jalousie, enfin rien à voir avec la mère mais avec leur fils. Il n’aime pas l’idée que ce soit un autre homme qui puisse lire des histoires à Lucky quand il ne l’a pas avec lui.
- Et un jour vous aurez une nouvelle petite-amie qui mouchera le nez de Lucky et qui le consolera après une petit chute et Carolyn n’y pourra strictement rien. Cela fait partit de votre réalité de parents séparés. M’est d’avis qu’elle serait en couple avec Clepto que vous auriez une opinion défavorable sur lui, Parce que ce n’est pas vous. Et ça ne sera jamais vous, l’autre homme dans la vie de votre fils, vous comprenez ? Rassurez-vous, Eddy, aucun homme ne prendra votre place dans le cœur de votre fils.
Et à ma question, Eddy me répond par la négative. Il n’aime plus du tout Carolyn.
- Parfait ! Alors ceci étant clair, ne croyez-vous pas qu’il serait plus sage que de mettre votre rancœur de côté et de passer à autre chose quand vous aurez à la croiser ? Ça ne sert à rien de trainer un vieux sceau de merde avec vous. C’est encombrant plus qu’autre chose.
Et ça risque de retomber sur le petit qui, immanquablement, sera coincé entre ses parents.
Je m’étais levée ensuite pour aller chercher le sac préparé par la mère de l’enfant et y avait trouvé une note qui me fit grandement sourire. Je pense sincèrement que la jeune femme essaie de faire en sorte que l’ambiance soit au mieux entre eux. J’annonçais ensuite à Eddy qu’il allait lui-même faire chauffer le biberon tout en tenant son fils mais il vira presque blanc comme neige, comme si tout son sang venait de quitter le haut de son corps puis me supplia d’aller moi faire chauffer le lait puis de revenir le lui porter.
- Vous devez savoir comment faire chauffer le lait alors je peux bien le faire chauffer pour vous mais vous allez venir avec moi à la cuisine et regarder ce que je fais. Puis nous remonterons ici pour le nourrir, et ensuite il faudra à nouveau le changer de coucher pour le bercer et le mettre au lit. Eddy, vous savez le faire. Vous pouvez le faire et je reste là, tout près.
Il devait franchir certaines étapes autrement, jamais il ne pourrait apprécier le temps qu’il passe avec son fils. Il devait d’abord se lever de la berçante puis se rendre avec moi à la cuisine. Je pris donc délicatement Lucky dans mes bras et ce dernier ne sourcilla même pas. Eddy ne le sait pas mais j’ai la trouille de ma vie en descendant l’escalier.
Une fois à la cuisine, et toujours avec le petit dans mes bras, je remplis la bouilloire, la met à chauffer et sort un contenant assez grand pour que je puisse y mettre le biberon et ensuite, mettre l’eau qui réchauffera le lait.
- Une fois l’eau dedans le contenant, il ne faudra que 5 minutes pour que le lait atteigne la bonne température, il suffira d’en faire couler quelques gouttes sur votre poignet pour en vérifier la température. À son âge, ce doit être légèrement plus chaud, à peine.
La maison a quand même beaucoup changé, ce qui me permet de me détendre. Sans oublier tout ce qui s'est passé ici, je me sens moins... oppressée par mes veixu démons.
- Je prendrais bien un verre d'eau, pour répondre à votre question de tout à l'heure. Et si vous avez du citron pour mettre dedans, je serais ravie !
La bouilloire chanta, Lucky se réveilla, l’opéra reprit là où il avait cessé plus tôt au changement de couche.
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Sujet: Re: SOS [PV Sonne][TERMINE] Jeu 26 Sep - 14:21
SOS ft. Sonne Moriarty & Lucky Cort
Sonne m’expliqua, une fois Lucky calmé et alors que je nous berçais tous les deux dans le fauteuil à bascule, les choses du pont de vue d’une femme. Ouais, je me rendais bien compte que je pouvais pas comprendre ce que c’était que de porter un enfant, encore moins imaginer la sensation que ça faisait. Et ça faisait sens.
Mais Lynn me l’avais pas expliqué comme ça. Non. Lynn avait juste dit un truc du genre : « Si, moi, je veux continuer ! Coûte que coûte ! Quitte à en crever. » J’eus un ai à la fois triste et perplexe.
-Ouais ben c’est bien beau, l’histoire du coup de foudre, hein. Mais si elle était morte, hein ? Si elle était morte et que je me retrouvais avec un enfant sur les bras… ? Tout seul… Et si en plus il avait eu tous les problèmes que les médecins disaient. J’aurais fait quoi, hein ? Parce que si elle était morte, ça aurait été un peu facile de prendre l’étiquette de l’héroïne et de pas devoir faire en sorte que le petit ait une vie décente pendant les putain de 60 ans à venir !
Je secouai la tête, me calmant un peu parce que je voulais pas que Lucky sente que mon cœur s’emballait.
-On a juste eu une putain de chance, tous les trois. Mais c’était vachement y aller au culot, pour un coup de foudre.
Parce qu’heureusement, on en était pas là et les médecins, d’après ce que j’en savais, étaient plus que confiants. Selon eux, Lucky risquait juste d’avoir la vie d’un enfant tout à fait normal. A la putain de bonne heure !
Je parlai à Sonne de toute notre relation. Et ça me pris pas des plombes parce qu’il n’y avait pas eu grand-chose entre Carolyn et moi. Pas de mon côté, en tout cas, si ce n’était l’envie, au début, de faire en sorte que le petit ait une belle vie. Et dans ma tête à moi, ça voulait dire que Lucky devait avoir ses deux parents auprès de lui.
Ça allait plutôt bien, même qu’elle m’aurait dit dans cette période-là : « Eddy faut que je te parle d’un truc, en fait, j’ai couché avec d’autres célébrité avant toi… » Et là j’aurais juste demandé si elle était sûr que le petit était de moi. Elle m’aurait dit « oui » et j’aurais dit « affaire classée ». Mais non, c’est après qu’on ait eu le diagnostic alarmant sur la grossesse que nos avis avait divergé, et c’est là aussi que Daniele m’a avoué avoir couché avec Lynn.
Alors ça avait été de trop. Tout ce qui me raccrochait à Lynn, maintenant, c’était notre bébé. Et je lui reconnus que, ouais, ça valait le coup de se battre, même si elle et Lucky étaient passés par le chat de l’aiguille.
Je tournai mon regard brillant plus de l’état d’ébriété que de tristesse ou de frustration vers Sonne.
-Vous en faites pas, il n’y a rien à rabibocher. Faut juste que je me calme pour pouvoir échanger le peu que j’ai à échanger avec elle juste pour Lucky… Et ça devait être bon.
Je haussai l’épaule et marmonnai :
-Mais je suis un putain de colérique. J’espère pas méchant… mais colérique.
Quant à savoir si Lynn avait tout manigancé depuis le début, Sonne était sceptique. Elle disait que j’exagérais à cause de ma rancœur. Je quittai son regard pour regrader par la fenêtre, boudeur. Elle disait que ça faisait un putain de gros plan bien risqué pour le simple fait de profiter. Et que tomber enceinte ne se faisait pas en un claquement de doigts.
-Je sais. Mais vous en faites pas, ça aurait pas été moi, ça aurait été un autre, d’après ce que j’en sais et ce que j’en ai encore vu aujourd’hui.
Bah ouais, qui savait si le type, Ed, était pas plein aux as… Ou même, qu’il gagne assez que pour que Lynn se fasse entretenir.
Cela dit, Sonne reconnaissait qu’il y avait des esprits tordus quand même, dans ce monde.
-Ouais, et si vous avez pas encore capté que Carolyn fait partie de ce genre de cinglées rien qu’avec ce que je vous ait raconté, je sais pas ce qu’il vous faut.
Cinglée et suicidaire. Comme ces soldats qui vont à la guerre en espérant en crever pour qu’il y ait une fanfare à leurs funérailles et un beau drapeau avec une médaille sur leur cercueil. Mais même avec tout ça, avant autant que maintenant, je ne souhaitais pas la mort de Carolyn. Je souhaitais pas la mort de personne.
Mais une cinglée qui, contre toute attente, avait eu raison de se battre et, malgré tout, je ne cachai pas ce fait à Sonne. Donc, je disais pas que du négatif. Même si rien que penser à Carolyn me foutait les nerfs à vif.
Sonne disait, puisque je lui avouai être jaloux d’Ed pas parce qu’il se tapait Lynn, mais parce qu’il serait avec Lucky une semaine sur deux alors qu’il n’avait rien à voir dans l’histoire, que ce serait pareil quand j’aurai une nouvelle petite-amie. Je grondai.
-Alors là… Nan… Non merci… je suis dégoûté à vie. Je développe une phobie des coups d’un soir et j’ai en horreur l’idée de me mettre en couple… Non… Non merci, j’ai déjà donné.
La secrétaire de mon manager était cependant optimiste : personne ne prendrait ma place dans le cœur de Lucky. Et quand elle demanda si j’aimais Carolyn, ma réponse fut claire, nette et catégorique. C’était au moins quelque chose qui était établi. Je n’aimais pas Carolyn, elle avait piétiné le début de sentiment que j’avais pour elle.
Du coup, Sonne me proposa d’essayer de mettre ma rancœur de côté pour les prochaines fois où j’allais croiser Lynn… Soit à 18 heures quoi… Ce qui serait dans pas si longtemps.
-Ouais, vous avez raison… Mais c’est pas évident… Mais pour Lucky, je peux bien faire ça.
Il allait bien falloir, de toute façon.
-Elle n’a même pas voulu me le laisser une semaine…
Ouais, sauf que quand elle me dit qu’il fallait aller préparer le biberon de Lucky et qu’elle voulait me voir le faire en même temps que j’avais le petit dans les bras, je ne lui cachai pas que je pouvais pas le faire. Que je n’y arriverais pas.
Littéralement pas.
Seulement, elle ne le compris pas comme ça. Mais je la laissai faire, elle me prit le bébé dans bras et me demanda de la suivre pour l’observer faire le biberon. Le truc, c’était pas que le problème n’était pas là. Le truc, c’était qu’avec l’alcool que j’avais dans le sang, j’étais sûr de perdre l’équilibre ou de laisser tomber Lucky dans la manœuvre.
Ce fut donc en titubant, ivre mort, que je descendis en la suivant à un ou deux mètres en retrait. Je la regardai faire, m’appuyant soit au chambranle de la porte de l’immense cuisine, soit aux meubles comme le plan de travail à côté d’elle alors qu’elle faisait chauffer le biberon.
Et quand je passai devant le frigo, mon premier réflexe fut de dégoupiller une bière pour en boire près de la moitié en quelques gorgées tandis qu’elle me parlait de minutage, d’eau, de lait…
-Ok pour tout ça. Je crois que c’est marqué sur la feuille que Carolyn m’a laissée.
C’était porter le petit et faire tout ça en même temps que je n’aurais pas su. Déjà que je tremblais légèrement.
Et Sonne de demander de l’eau. On avait pas d’eau en bouteille alors je lui pris un verre que je remplis d’eau du robinet.
-Heu… Désolé, on a pas de citron… Je suis même pas sûr de reconnaître un citron si j’en voyais un…
J’éclatai de rire et finis ma bière alors que le lait était toujours en train de chauffer.
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Sujet: Re: SOS [PV Sonne][TERMINE] Dim 29 Sep - 3:14
SOS ft. Eddy Cort
Dans le récit d’Eddy, il y a beaucoup de supposition qui empoissonne son raisonnement, qui réduit son jugement à néant, de grandes questions existentielles qui n’ont plus leur raison d’être, sauf de le faire ressasser un passé qui devrait rester derrière lui.
- Oui, je comprends, Eddy, mais admettons que Carolyn ait eue une grossesse parfaite, un accouchement parfait et que, en repartant d’ici en vous laissant Lucky, elle soit victime d’un accident ? Le résultat resterait le même. Vous seriez seul pour élever ce petit ange.
En prenant sa douche, il pourrait échapper son savon, mettre le pied dessus, tomber et se rompre le cou. Tomber en bas de la scène en plein concert. Attraper une saloperie de virus exotique en tournée. Personne n’est à l’abri de la mort, tout le monde y passera un jour ou l’autre, le truc c’est de savoir quand… Et s’il continu de s’accrocher à l’idée que son ex petite amie aurait pu mourir en menant sa grossesse à terme, ce qui n’a visiblement pas été le cas, il va se rendre complètement cinglé.
- Elle n’aurait récolté aucune étiquette. Tout au plus une mention sur son épitaphe et ce serait vous, le papa héro qui se retrousse les manches. Eddy, rien de tout ça est arrivé. La vie, Eddy, c’est d’y aller au culot. Au feeling… Parfois on tombe puis on se relève. Je conçois qu’il est impossible de se relever si on meurt mais, ce que je veux dire, c’est que dans la vie, peu importe qui nous sommes, demain n’est pas une certitude.
Ça peut sembler négatif mais ce que je veux surtout mettre en perspective c’est, que tant qu’à vivre, aussi bien vivre à fond. Carolyn à souhaité mener sa grossesse à terme et aujourd’hui, elle vit, et son fils, bien que prématuré, va bien. Eddy fera un excellent père, une fois qu’il se sera débarrassé de ses craintes et lorsqu’il mettra de côté sa colère envers son ex petite copine. Ça rendra la vie de tout le monde beaucoup plus simple et c’est Lucky qui s’en portera le mieux.
- Vous n’êtes pas méchant, colérique, je n’en sais rien je ne vous connais pas assez pour le dire mais émotifs, oui. Vous vivez à fond vos émotions. Faites simplement attention qu’elles ne vous bouffent pas tout rond.
Le reste, je ne pourrais pas vraiment m’avancer, sauf que, comme je le lui dis, je trouve un peu intense le fait que Carolyn ait pu tout calculer. On parle ici de faire un enfant et de ce que je vois là, tout de suite, elle n’en tire aucun bénéfice, il me semble qu’il est clair qu’elle n’avait pas de mauvaises intentions. Eddy conserve son idée fixe, qui suis-je pour l’en faire changer ? Ce n’est pas non plus mon intention. Je lui fait ensuite remarquer, alors que je crois percevoir un peu de jalousie dans ses propos concernant l’homme qui se trouvait chez Carolyn, qu’un jour il rencontrera une femme qui prendra soin de son fils, ce à quoi il rétorque que non, ce n’est pas prévu pour demain la veille !
Et quand il me dit qu’elle n’a pas voulu lui laisser le petit pour la semaine, je le regarde, m’attendant à ce qu’il éclate de rire, disant qu’il blaguait, mais, non, il était sérieux. Je lui dit maintenant que je suis soulagé que son ex petite copine ait eu assez de jugement pour le lui laisser que quelques heures ? Je suis bien prête à venir lui donner un coup de main de temps en temps mais je ne resterai pas à temps plein ici à lui tenir la main !
À la cuisine, je fais chauffer le biberon, lui expliquant la base mais puisque Carolyn lui a tout mit sur papier, ça ne semble pas capter son attention plus que ça. Je me contentais d’inspirer profondément, regardant le papa anxieux se calmer en vidant une bière. Et après qu’il m’eu servit un verre d’eau, rigolant de sa propre réflexion, je décidais qu’il était temps de parler des vraies enjeux.
- Eddy, je viendrai aussi souvent que possible vous donner un coup de main avec Lucky mais le plus gros coup de pouce, ce n’est pas moi qui pourrai vous le donner, mais vous-même !
Je pris le verre d’eau qu’il m’offrait mais je n’en bu pas. Je le posais sur le plan de travail derrière moi et le regardais d’un air qui, à la fois se voulait sévère et compatissant.
- Vous ne pouvez pas boire quand vous avez votre fils avec vous, en tous les cas pas jusqu’à vous retrouver dans cet état lamentable ! Eddy… Lucky représente ce que vous avez de plus précieux au monde et vous lui devez d’être en pleine possession de vos moyens autrement… Carolyn aurait raison de demander la garde exclusive et, je suis navrée de vous dire qu’aucun juge ne pourrait lui refuser cette demande si vous n’arrêté pas de boire.
Ce serait d’une tristesse infinie puisque je peux le voir, le ressentir aussi, qu’Eddy Cort aime son fils inconditionnellement… Il doit apprendre à s’aimer tout autant, et, surtout, se respecter.
- Avant de le prendre une semaine, commencez par quelques heures, puis quelques heures deviendront une journée complète, puis un week end… et tout ça en étant sobre.
Je vérifiais la température du biberon puis le tendis à Eddy.
- Il est prêt. Où voulez vous vous installer pour le lui donner ?
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Eddy Cort
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Sujet: Re: SOS [PV Sonne][TERMINE] Lun 30 Sep - 11:21
SOS ft. Sonne Moriarty & Lucky Cort
La secrétaire de Daniele essayait… Je sais pas… de me faire relativiser ? Que si Lynn n’était pas morte de sa grossesse, elle le pourrait de toute autre chose. Mais plutôt que d’avoir cette réflexion, de le comprendre dans le sens que ce danger était du passé. Je comprenais que tout un tas d’autres dangers, dans la vie de tous les jours, planaient sur nous.
J’ouvris de grands yeux pour regarder Sonne que je ne regardais même pas vraiment. Je regardais les films que je me faisais dans ma tête : Lynn écrasée par un camion, Lucky tombant de sa table à langer et plein d’autres mauvaises choses encore. Je finis par fermer les yeux pour faire partir ces images.
-Je ne veux pas que des trucs pareils arrive ! Que ce soit à Lynn, à Lucky ou aux autres ! Comment on peut éviter ça ? Je les emballe dans du papier bulle ? Je leur interdis de sortir ? Comment je vais pouvoir éviter qu’il leur arrive des merdes ?!
Et Sonne qui me disait d’y aller au culot. Ma seule réaction fut de secouer vivement la tête, refusant tout ça en bloc. Refusant que je puisse me retrouver seul avec mon fils, ou seul tout court.
-Demain n’est pas une certitude…
Ça, putain…. Ça, c’était vrai. Et c’était angoissant comme idée. Elle n’était pas en train de me calmer, elle était en train de me faire flipper à mort. Je me retenais juste de hurler.
Selon Sonne, j’étais un émotif, je vivais toutes mes émotions à fond. Ouais, c’était aussi ce qui me permettait d’écrire des chansons. Mais quant à être bouffé tout rond parce lesdites émotions, je la regardai avec toute la détresse du monde dans les yeux :
-Trop tard.
Trop tard aussi pour rattraper le coup avec Carolyn. Je n’en avais même pas envie, en fait. Comme je l’expliquai à Sonne, même si elle me disait que tout n’avait certainement pas été planifié par la jeune femme parce que c’était quand même un peu gros, je n’avais plus de sentiment pour Lynn. Si tant était que ce que j’avais pu ressentir à un moment donné, avant que tout ne bascule, était vraiment des sentiments.
Sonne ne croyait donc pas à un fait exprès.
-Vous avez pas idées, de jusqu’où les groupies peuvent aller…
A la cuisine, je pus enfin me désaltérer pendant que Sonne mettait le biberon à chauffer. J’avais à peine fait attention au fait que Carolyn, dans ses instructions, disait qu’elle me souhaitait de passer une bonne journée avec mon fils. Pourquoi ? Parce que ça avait, dans ma tête, autant de valeur que tout ce qui venait de Lynn. Jamais qu’un mensonge de plus.
Je me plaignis d’ailleurs qu’en parlant de mon fils, elle n’avait pas voulu me le laisser pour la semaine. Maintenant que le bébé avait arrêté de pleurer, il était bien moins effrayant qu’il y avait dix minutes de ça. Seulement, Sonne me fit bien comprendre que je ne l’aurais pas toujours sous la main.
-Je sais ça. Mais ça va aller, non ? C’est vous qui l’avez dit.
Je lui offris le verre d’eau qu’elle demanda mais elle ne le but pas, se contentant de se tourner vers moi, mon petit Lucky toujours dans ses bras. Et moi, berçant ma canette de bière sur laquelle je baissai les yeux avec un air ahuri quand Sonne accusa l’alcool de me faire perdre mes moyens.
Je fis la moue.
-Il a bon dos, l’alcool. Je vous explique pendant une demi-heure que le problème, c’est Carolyn, et vous, vous dites que c’est l’alcool. Je suis en pleine possession de mes moyens !
J’avais juste un peu du mal en psychomotricité pour descendre les escaliers avec le petit dans les bras ou encore lui donner le biberon debout mais pour le reste, j’allais gérer !
Le gros problème, qui me tétanisa, ce fut quand Sonne déclara que Lynn pourrait jouer de ça pour avoir la garde exclusive de Lucky… Et sans aucun doute en profiter pour me pomper un peu de fric au passage.
J’étais bouche bée.
-Naaan… elle peut pas faire ça, si ?
Je regardai ma cannette de bière. Sonne disait que je devais être sobre quand j’avais Lucky. Mais avant que j’aie pu dire quelque chose, le biberon fut prêt et je m’installai sur une chaise de la cuisine, posai ma cannette et tendis les mains pour le prendre et commencer à lui donner le biberon, fasciné de le voir téter automatiquement, les yeux fermés.
Puis je regardai Sonne.
-Je peux pas m’arrêter comme ça. Je ne saurais pas… Et puis, le problème est pas là. Le problème, c’est Carolyn.
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Sujet: Re: SOS [PV Sonne][TERMINE] Mer 2 Oct - 3:12
SOS ft. Eddy Cort
Eddy s’accroche à un souvenir qui devrait rester dans le passer, et pour de bon ! Je peux très bien comprendre la lourdeur de l’angoisse qu’il a dû assumer, alors qu’il ne savait pas quel serait l’issu de la grossesse de son ex petite-amie, mais pour le plus grand des bonheurs, la mère et l’enfant se portent bien. À l’entendre, je me demande presque s’il ne regrette pas qu’un malheur, aussi minime soit-il, ne soit pas arrivé pour qu’il puisse le reprocher en plus de tout le reste à la mère de son fils. En fait, il me montre un côté geignard que je n’aurais pas soupçonné chez lui. M’est d’avis qu’il n’a simplement pas dégrisé depuis sa dernière cuite qui doit remonté au moment où lui et Carolyn ont apprit la mauvaise nouvelle. Ça expliquerait pourquoi il n’arrive pas à tourner la page et passer à autre chose.
Maladroitement, j’essaie de lui faire comprendre que rien n’est acquis dans la vie et qu’il pourrait se retrouver seul à élever son fils pour un bête accident comme il en arrive tous les jours et par dizaine, juste ici, à Los Angeles.
- On ne peut rien éviter, Eddy. Je ne voulais pas vous inquiéter d’avantage mais uniquement vous faire comprendre que justement, il faut laisser le destin entre les mains de quelqu’un d’autre., dis-je, en pointant vers en haut. Ce que vous devez retenir c’est que Carolyn et Lucky vont bien, qu’ils sont vivants et que désormais, vous devez regarder vers l’avant.
Eddy est une éponge à mauvaises vibrations, de toute évidence. Il va capter tout ce qu’il y a de négatif et à peine se laisser atteindre parce qui devrait lui faire du bien. Je me suis embarquée dans une bien drôle de galère !
Bref, de Carolyn et ses manigances de groupies de l’enfer, Eddy en revient à son droit de garde et au fait que son ex petite amie lui a refusé la garde du petit pour la semaine. C’est plus fort que moi, j’ai envie de lui foutre une ou deux baffes questions de le saisir et qu’il réalise que, Dieu merci, l’un des deux parents avaient encore assez de jugeote, bien que, si j’avais été Carolyn, c’est chez moi et sous ma supervision qu’Eddy aurait eu sa visite. Il est ivre comme pas possible et il s’étonne de n’avoir eu droit qu’à quelques heures.
- Il a bon dos ? Il a bon dos ? Eddy, nom de Dieu, vous n’êtes pas sérieux ? Oui Carolyn a ses tords, de très gros qui plus est mais vous ?
Et cette fois c’est la cannette qu’il a dans les mains que je pointe.
- Vous tremblez comme une feuille au vent, vous transpirez l’odeur de fond de bouteille, votre teint est jaune et vous avez le regard vitreux. Vous êtes saoul en permanence et vous espérer prendre soin d’un bébé ? Je veux bien vous aidez, Eddy, mais je ne tiens pas le département des miracles !
Le biberon prêt, je le laissais s’installer et prendre le petit qui se mit immédiatement à téter, levant ses minuscules mains pour tenir un biberon trop lourd pour lui. Je sais que je viens de le secouer en lui disant que, si elle le voulait, Carolyn pourrait obtenir une ordonnance de la cours pour bloquer le droit de garde d’Eddy tant que ce dernier ne serait pas sobre et donc, apte à prendre soin du petit. Pourtant, c’est la réalité ! On ne parle pas d’une consommation festive, de quelques bières tout au long de la journée et de vin en mangeant… non… on parle de bière, après bière, après bière à un point tel qu’il y a plus d’alcool dans son sang que de globule.
- Oh assez ! Elle a bon dos Carolyn ! Elle ne vous a pas ouvert cette bière que vous venez de boire ! Vous avez besoin d’aide et ça, je peux vous en trouver mais l’effort, il devra venir de vous !
Je retournais prendre mon verre d’eau puis m’installais ensuite à la table, près du père et du fils puis soupirais, après avoir but quelques gorgées.
- Je suis sincèrement désolée si je vous parle brusquement. Mais tant que vous ne percuterez pas que vous avez un grave problème de consommation, vous ne pourrez jamais apprécier vos moments passés avec Lucky. Ça me rends triste, parce qu’il n’y a qu’à vous voir pour comprendre que vous donneriez tout à cet enfant… alors, pourquoi ne pas lui donner un papa sobre et en pleine santé ?
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Sujet: Re: SOS [PV Sonne][TERMINE] Mer 2 Oct - 16:02
SOS ft. Sonne Moriarty & Lucky Cort
Sonne n’avait pas voulu m’alarmer d’avantage mais ça avait plutôt fait l’effet inverse. Aux scénarios que je ne m’étais pas encore faits s’ajoutèrent ceux qu’elle venait de mentionner tout ça pour essayer de me faire comprendre que je ne pouvais pas tout contrôler. Ce qu’il fallait faire, d’après la secrétaire, c’était avancer sans se soucier de regarder en arrière, que Lucky autant que Lynn étaient bien vivants.
-Ouais… avancer en sachant que demain n’est pas écrit.
Avant toute cette histoire, je me souciais même pas de demain ! Je ne me souciais même pas de savoir ce qui allait se passer dans les dix minutes à venir ! Tout ce que je voulais et tout ce que j’aimais, c’était faire de la musique avec mes potes et voilà que je me retrouvais avec un tout petit fragile bébé dans les bras…
Je l’aimais déjà à en crever, ce petit bout… Mais tout ce qui allait avec me foutait la trouille et en plus, j’étais pas en bons termes avec sa mère parce qu’elle me dégoûtait autant que je me dégoûtais. J’étais sûr de ne pas être à la hauteur avec mon fils. Voilà ce que je voyais quand je regardais vers l’avant : un échec cuisant.
Et si je voulais bien en vouloir à Carolyn et moi, il était hors de question que je valide la théorie de Sonne qui était que l’alcool me faisait bien plus de mal que de bien. Pour moi, c’était un peu la solution de facilité pointée par toutes les gonzesses pour faire de moi un irresponsable tout trouvé.
Sonne n’y alla pas par quatre chemin, sur un ton dur. Et moi, Lucky dans les bras et assis sur la berçante, je la regardais, sourcils froncés.
-Ouais ben c’est quand même bizarre, hein, que jamais personne m’ait dit que je bois trop et que c’est juste maintenant que tout le monde, et surtout les femmes qui ont vu Lucky, en a quelque chose à foutre que je sois bourré en permanence. Ce qui n’est pas le cas ! Je suis pas bourré là maintenant !
Si, je l’étais, c’était juste que je ne me rappelais plus du tout la sensation que ça faisait d’être sobre. Mais alors là, plus du tout.
Lucky, lui, il en avait rien à foutre de tout ça, il buvais tranquillement, les yeux mi-clos, les mains posées sur son biberon et sur ma propre main qui le tenait et qui, pourtant, tremblait un peu.
Alors ça y était, maintenant, Sonne avait décidé de se mettre dans le camp de Carolyn. Nan nan, Carolyn a tout bien fait. Mais toi, Eddy, tu n’es qu’un ramasse-merde.
-Vous en voulez après l’alcool ! Ok ! Ben peut-être bien que Lynn était bourrée le jour où elle a oublié sa pilule, hein ! Puis aussi le jour où elle m’a dit qu’elle était enceinte au Stryge ! Je suis pas un putain d’alcoolique !
Parce que c’était ça qu’elle avait insinué en parlant d’aide. Je baissai cependant un peu le ton.
-Moi, la seule aide que j’ai besoin, et la seule aide que je vous demande, c’est des conseils pour bien m’occuper de Lucky. Me montrer comment on fait comme vous avez fait pour le biberon. Le reste, je gère.
Je soupirai et renversai ma tête en arrière.
-Je n’ai pas de problème de consommation… Si c’est le cas, alors tout Roadtramp et tout le staff de la tournée, et mon manager aussi… On est tous des putains d’alcoolos… Parce que tout le monde bois ni plus, ni moins que moi.
Je regardai Sonne et la rassurai.
-Je vais bien… Regardez… je donne le biberon à Lucky et ça m’éclate… Je vais super bien…
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Sujet: Re: SOS [PV Sonne][TERMINE] Jeu 3 Oct - 23:37
SOS ft. Eddy Cort
Je ne peux malheureusement pas changer le cours de l’histoire et retirer des épaules d’Eddy le poids de ses craintes, de ses angoisses et de ses regrets. D’ailleurs, c’est surtout ces derniers qui semblent lui peser le plus. Il est déchirer entre son regret d’avoir céder à ses pulsions les plus primales avec une groupie qui a malencontreusement oublié de prendre sa pilule pile ce soir là, et son amour pour son fils.
Cependant, pour un père qui décrocherait la lune pour sa progéniture, il manque gravement de maturité et il nie catégoriquement son problème avec la bouteille. Si j’étais infirmière, je lui ferais une prise de sang et je n’aurais même pas besoin d’analyse pour lui montrer que son sang est constitué de plus d’alcool que de globules tous genres confondus !
- Bien c’est probablement parce que vous êtes entourés d’alcoolique que personne ne vous l’a dit ! Vous et les autres membres de Roadtramp n’avez pas dessoulé depuis tellement longtemps que je suis certaine que votre foie s’est fait la malle petit à petit chaque fois que vous êtes allé pisser !
À l’entendre, c’est la faute de Carolyn pour absolument tout. Je paris qu’il neige au Canada par sa faute ! Il vaut mieux être sourde que de continuer de l’entendre débiter de tels âneries !
- Peut-être qu’elle l’était mais personne ne pourra jamais le prouver. Mais pour être honnête, je me fou de votre ex petite amie comme de la première couche de mes bébés ! Par contre, je ne me fou pas de vous, quoi que vous en pensiez, la preuve, je suis ici et je tente de vous ouvrir les yeux.
Mais s’il continu de faire l’andouille, je risque fort de partir et d’appeler les services sociaux. Eux, ils ne mettront pas longtemps avant de lui imposer la cure ou la déchéance de ses droits parentaux.
Carolyn n’aurait pas de mal a demander un droit exclusif et ça, ça ne ferait qu’achevé le chanteur qui, malgré tout ce qu’il a à reprocher à son ex, aime son fils, je le répète, plus que tout il n’y a qu’à voir la façon avec laquelle il le regarde.
Je lui parle de cure, que je peux faire les démarches pour lui, au moins pour prendre des renseignements question de lui facilité la tâche et rendre l’expérience un peu moins désagréable mais il se renfrogne, et s’il n’avait pas eu son fils dans les bras, il aurait explosé de colère.
- Oh mais oui, le staff au complet à un problème d’alcool ! Mon patron qui est votre manager, le premier ! Monsieur Ricci a beaucoup de défaut mais il a délaissé certaines addictions. Mais que je sache, nous ne sommes pas ici pour parler de mon patron, si des autres, mais de vous, pour vous aider vous.
Peu importe ce que je lui dis, Eddy nie et niera toujours son problème. Il en est à ce point exaspéré qu’il en renverse la tête vers l’arrière avant de me dire que tout va bien puisqu’il sait donner le biberon au petit.
- Super ! Alors je peux m’en aller, puisque tout est sous contrôle.
Je me levais, terminais mon verre d’eau que j’allais porter près de l’évier de la cuisine, puis je retournais près du chateur pour caresser la joue du petit du bout du doigt.
- Il ne boit plus, le lait coule sur son menton. Il faudra que vous lui fassiez faire son rot avant de continuer de le faire boire. Mais, puisque tout est sous contrôle, je vais vous laisser faire. Vous n’aurez aucune difficulté à placer Lucky contre votre épaule et à lui tapoter correctement le dos.
Je sais qu’il pourrait aussi bien être mal à l’aise en étant sobre, personne n’est obligatoirement un expert dès l’instant où il devient parent. Mais je reste certaine que l’état d’ébriété actuelle d’Eddy ne facilitera pas la chose.
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Sujet: Re: SOS [PV Sonne][TERMINE] Sam 5 Oct - 15:04
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L’alcool n’était pas le problème ! Je n’étais pas le problème ! Roadtramp n’était pas le problème ! C’était Carolyn le problème ! Avant qu’elle n’entre dans ma vie, je n’avais pas de problème. Mais je n’avais pas Lucky non plus. Et rien que pour lui, rien que pour voir sa petite bouille que je voyais maintenant, je referais tout comme on l’a fait jusque-là.
Le seul caillou dans ma chaussure, c’était Lynn que je pouvais plus voir en peinture parce qu’elle me rappelait tous les mauvais moments. Parce qu’il faut se rendre à l’évidence : hormis notre petite escapade sur le toit d’un van en plein milieu de la Death Valley, des bons moments, on en avait eu aucun !
Et j’étais pas alcoolique sinon, putain, tout le staff de BSC serait au Snow White à l’heure qu’il est ! Et selon Sonne, c’était bel et bien le cas. Même si personne ne me l’avait jamais dit avant elle.
-Carolyn m’a jamais parler de ça non plus.
Si j’étais alcoolique, et qu’elle m’aimait autant qu’elle le prétendait, elle me l’aurait dit, non ? Elle aurait essayé de m’aider… ou elle me l’aurait au moins fait remarquer ? Mais non ! Rien de tout ça ! Ce qui me confortait dans l’idée que c’était des conneries et que j’allais très bien. Ou que Lynn pouvait bien sortir de long et beaux discours sur l’amour et le couple, elle n’en avait rien à foutre de moi depuis le début.
Ce qui n’était pas le cas de Sonne, comme elle le souligna elle-même.
Elle parlait même de démarches à faire. Qu’elle pouvait même faire pour moi. Je niai, me renfrognait, jusqu’à ce qu’elle menace de partir après m’avoir brièvement fait remarquer que mon bébé ne tétait plus et qu’il fallait lui faire faire son rot avant de continuer.
-Hey ! Non… Ok, partez pas, s’il vous plait.
Ouais parce que j’étais mal embarqué quand même avec ce si petit bout d’humain, moi.
Je me mordis la lèvre et regardai Sonne dans les yeux.
-Mais si je vais en cure, je pourrai plus jouer et écrire avec les autres ! Et je ne pourrai plus non plus voir Lucky. Si je vais en cure, même peut-être que Lynn se dira que je suis qu’un alcolo et demandera la garde totale de Lucky.
En bref, les larmes aux yeux.
-Si je vais en cure, je ne pourrai plus voir Lucky, si ?
Je retirai doucement la tétine de la bouche de Lucky et me retrouvai encore une fois à hésiter à comment le prendre sans lui faire mal pour le mettre sur mon épaule. Mais c’était tout à Sonne que mon attention était encore.
-Et Daniele va m’en vouloir si je vais en cure…
Je me mordis la lèvre…
-Les autres… Clepto et tout, ils pourront venir avec moi ?
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Sujet: Re: SOS [PV Sonne][TERMINE] Dim 6 Oct - 19:56
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Ça me désole de devoir jouer ce rôle ingrat d’être celle qui remet les pendules d’Eddy à l’heure mais en mon âme et conscience, je ne me sentirais à jamais coupable s’il devait arriver quelque chose au petit Lucky. Je me dois d’être dur dans mes paroles, si je peux lui faire peur juste assez pour qu’il prenne conscience, ne serait-ce qu’un tout petit peu, qu’il a un problème de consommation, alors je dois le faire.
Bien évidement, quand on se compare, on se console ! L’entourage du jeune papa de reflète pas ce qu’il y a de plus droit, j’en ai bien peur. Et si personne ne lui a jamais parlé que l’alcool festive c’est bien, l’alcool de façon abusive, ça l’est moins, lui, il en revient encore sur son ex petit copine qui ne lui en a jamais fait la remarque.
- Peut-être qu’elle en avait pas de raison ou qu’elle ne voyait pas l’ampleur de la chose, tout simplement. Maintenant que votre fils est né, il est clair que toute habitude de vie sera remise en question.
Mettre un enfant au monde, ça vous remet les perspectives à l’envers avant de les remettre à l’endroit. Carolyn ne devait pas se soucier de la consommation d’Eddy parce qu’elle n’avait pas de raison de s’en inquiéter. Je doute que ce soit encore le cas aujourd’hui et si Eddy lui offre le bâton pour le frapper, je serais bien la dernière à la blâmer de le faire. J’ai eu mon vécu, moi aussi !
De l’entendre rejeter l blâme, se creuser un trou dans le sable pour s’y cacher la tête, achève à me faire vider ma jauge de patience et je préfère m’en aller, même si je sais que je vais tourner en rond comme une âme en peine, à me demander si le petit va bien, mais de toute évidence, je m’épuise à lui faire comprendre le gros bon sens. De lui dire que je m’en vais semble pourtant fonctionner bien mieux que tout ce que j’ai pu lui dire avant.
Avoir su !
Bien évidement que je comprends que notre conversation n’a rien d’agréable, je me souviens très bien de la tension qu’il y avait entre Axel et moi, quand je lui ai forcé la main pour qu’il règle son problème de consommation. Admettre qu’on a un problème n’est pas facile, ça force la vulnérabilité et on sent que le regard des autres change. Eddy redoute la cure pour autant de raison qu’il en a de s’y rendre.
- Bien sûr que non. Les autres pourront vous rendre visite, et vous pourrez écrire autant que vous le voudrez. Si je me souviens bien, le centre possède même une salle de musique.
Le chagrin du jeune père me chavire le cœur. Il n’a pas encore conscience que s’il le fait, s’il va en cure, c’est justement pour le bien de son fils et pour lui offrir tout ce qu’il a envie de lui offrir.
- Vous aurez droit à autant de visite que vous le souhaitez, Eddy, ce n’est pas une prison. Cela dit, c’est à Carolyn de décider si elle veut vous rendre visite avec Lucky mais si vous vous adressez à elle de la même manière que vous m’en parlez, elle pourrait refuser et vous ne pourriez même pas l’en blâmer ! Une bonne conversation avec elle s’impose, une discussion d’adulte Eddy.
À comprendre, qu’ils s’installent l’un en face de l’autre et qu’ils laissent de côté les reproches qu’ils cumulent. Un peu comme j’ai voulu le faire avec Atticus, peu de temps avant sa mort. Je n’avais aucune envie de me retrouver là mais pour le bien d’Alan qui n’avait pas à souffrir des chicanes des grands.
Je me réinstalle à la table près d’Eddy et, encore, je pose ma main sur son avant-bras dans un geste que je veux amical et rassurant.
- Rien ne vous oblige à rien. Daniele n’aura aucune raison de vous en vouloir, bien qu’il émette son petit commentaire, le contraire serait étonnant et ça ne serait pas vraiment Daniele s’il ne disait rien, pas vrai ? Pour ce qui est des autres… c’est leur décision. Ce sera à vous de discutez avec eux et de faire part de vos intentions.
Le mieux pour Eddy serait que le groupe au complet se prenne en main, autrement je crains qu’à sa sortie, Eddy ne replonge aussi vite dans ses vieilles habitudes. Autre la décoration de la demeure qui a changé depuis la dernière fois où j’y ai mis les pieds, c’est l’odeur de fond de bouteilles qui m’a sauté au nez, littéralement.
- Je viendrai moi.
Une bien mince consolation, je sais. Mais je me dis que Carolyn, si elle ne veut pas s’y rendre elle-même, je pourrais prendre Lucky avec moi et aller visiter Eddy.
Lucky commence à bouger un peu dans les bras de son père. Nous l’avons légèrement mis de côté le temps de cette conversation pas plaisante du tout mais pourtant nécessaire. Après avoir retirer le biberon des mains du père, je lui plaçais le petit contre son torse, la tête un peu au dessus de son épaule et, les mains d’Eddy placé pour qu’il puisse bien tenir le petit puis lui flatter le dos afin de faciliter la digestion.
- Voyez ? Il se tient comme un champion, déjà. Et continuez de frotter, il finira par vous montrer ce qu’il sait faire, ça peut être long ou rapide, mais il est très important de le lui faire faire pour éviter qu’il ne vomisse ensuite partout…
Ils sont tout petits mais ils viennent avec une liste infinie de truc à penser et maîtriser sur le champ, pas le temps d’apprendre ! Lucky nous montra que, même s’il tient sur l’avant bras de son père, il sait rivaliser, niveau éructation ce qui me fit rire, un peu.
- Quand il aura but le reste de sa bouteille, ce sera à refaire, ensuite, un changement de couche sera nécessaire avant de le bercer et de l’endormir… jusqu’au prochain boire dans 3 ou 4 heures.
Pour le moment, ça va encore, c’est plutôt simple. Plus le petit grandira, plus les choses deviendront complexes. Il ne voudra pas forcément dormir, il aura mal aux dents, voudra qu’on le prenne mais ne voudra pas rester dans nos bras. Il voudra aller au sol, puis l’instant d’après il voudra revenir dans les bras, bref, un magnifique enchaînement de contradiction.
- Je vous le promets, d’ici peu, tout ceci sera facile.
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Sujet: Re: SOS [PV Sonne][TERMINE] Mar 8 Oct - 16:26
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Ça me fit ricaner, et sur un air mauvais, quand Sonne défendit à nouveau Carolyn en disant que cette dernière n’avait peut-être pas vu que j’avais un problème de consommation d’alcool ou qu’elle n’avait pas vu l’intérêt de m’en parler tant qu’il n’y avait pas de bébé entre nous… Sauf qu’on avait JAMAIS été en couple sans qu’il y ait de bébé entre nous. Jamais.
-Ah ouais… C’est clair que c’est une preuve de son incroyable amour qu’elle dit avoir pour moi ! Il ne suffisait pas à me parler du soi-disant problème que j’ai ! Si je comptais autant pour elle, elle m’en aurait parlé comme vous le faite maintenant.
Même si j’avais beaucoup de mal à accepter avoir un problème. Parce que dans la vie que je vivais, entouré de rockstars et de managers qui buvaient du whisky pour le style, boire comme je le faisais, c’était normal.
Pas pour Sonne apparemment, et Carolyn risquait d’utiliser ça contre moi. C’est la seule chose que je retins et qui fit pencher légèrement la balance du côté de Sonne. Mais ça en rendait Lynn encore plus écœurante à mes yeux de ne m’avoir rien dit et d’attendre juste de pouvoir poser cette carte-là si un jour, on en venait à devoir jouer la garde de notre enfant au tribunal.
-Je veux bien faire une cure comme vous dites.
Je fis la moue.
-Mais je le fais uniquement pour retirer cette carte-là du jeu de Carolyn.
Mais du coup, j’avais quelques inquiétudes : qui allait venir me voir ? Ce genre de truc. Sonne me rassura en disant que n’importe qui pourrait venir me voir… Que je pourrais avoir autant de visites que je voulais. Mais que c’était à Lynn de décider si elle viendrait me voir avec notre fils.
Je tapai sur l’accoudoir de la berçante et regardai Sonne dans les yeux.
-Nan. Si je vais en cure, je veux le voir une fois par jour quand c’est ma semaine ! Et je veux pas que ce soit Lynn qui vienne avec lui, je veux que ce soit vous.
Je ne voulais plus voir Lynn. Je ne pouvais plus la voir, c’était viscéral. Pourtant, j’aurai à la voir au moins une fois par semaine… Mais là, je n’étais pas vraiment lucide.
-Je ne veux pas avoir de conversation avec elle. Elle fait la pauvre innocente quand je la vois. Comme si j’étais un moins que rien indigne. Alors que jusqu’à preuve du contraire, c’est pas moi qui couche à tout va ! Parce que vous croyez qu’elle fait quoi, là maintenant, avec son coloc ? Moi, je mise sur un putain de deuxième bébé surprise !
Ouais ouais… je la hais, vous avez tout compris. Je la hais parce qu’elle a chamboulé ma vie.
Sonne assura qu’elle viendrait, elle, me visiter en cure. Et que je devais aussi parler de tout ça avec Daniele et les autres membres du groupe. Ça, je l’avais bien deviné…
-Merci… Madame Moriarty… Je serai très reconnaissant que vous veniez avec Lucky.
Je regardai le petit qui fit un rot quand je lui frottai un peu le dos, et Sonne de me dicter que je pouvais le reprendre dans mes bras pour lui donner le reste de son biberon que c’était important pour ne pas qu’il vomisse partout.
Je retrouvai un semblant de sourire.
-Il faudra que je teste ça sur Clepto aussi. Pour ne plus qu’il vomisse partout.
Je soupirai quand Sonne affirma que tout ça, ce sera plus facile très bientôt…
-Oh mon Dieu, j’espère… Je me réjouis de pouvoir l’emmener faire des trucs, comme, venir nous voir enregistrer ou, le faire monter sur scène à la fin de nos concerts pour le salut final… Plein de trucs comme ça…
Je regardai Lucky puis Sonne.
-Merci pour votre aide, actuelle et à venir, Madame Moriarty. Je m’en sortirai pas sinon…
@ Billy Lighter
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Sujet: Re: SOS [PV Sonne][TERMINE] Mer 9 Oct - 2:43
SOS ft. Eddy Cort
Eddy ne comprend que ce qu’il veut bien comprendre. Jamais je ne lui ai dit que le comportement de Carolyn était signe de son amour pour lui, mais que le fait qu’elle ne lui ait rien dit sur sa consommation d’alcool résultait peut-être de propre manque de jugement ou qu’elle ne pensait pas que c’était si grave. Mais maintenant qu’elle est maman, et si ses intentions, et ceci n’est qu’une supposition de ma part, sont de prouver que le chanteur est inapte à prendre soin de l’enfant, elle ira frapper là où ça risque de faire le plus de dégâts.
Je veux bien me ranger de son côté mais s’il continu de tirer des conclusions ou d’interpréter à sa façon, je vais finir par croire qu’il y avait un problème de communication à sens unique au sein de leur presque couple !
Je crois toucher enfin quelque chose quand il me dit qu’il est prêt à se rendre en cure, puis je déchante quand il dit que c’est dans le but unique de couper l’herbe sous le pied de Carolyn. Le bien être de son fils, un mode de vie sain, une espérance de vie plus longue, des idées claires, tout ça, ça ne compte pas ? Quoi qu’il en soit, il accepte l’idée de la cure ce qui est déjà pas mal alors je crois qu’il faut que je mise là-dessus et qu’ensuite, avec un peu d’espoir, il comprendra que tout ceci aura servit a de meilleurs intérêts que celui de la vengeance.
Pour la cure, je peux lui dire qu’il sera possible pour lui de recevoir la visite de ses copains et de son fils, bien évidement et, par excès de bonté ou de stupidité naïve, je m’avance même à lui dire que j’irai avec le petit, s’il le faut. Rappelez-moi de tourner ma langue dans ma bouche avant de parler, à l’avenir.
- Il vous faudra quand même la prévenir… je veux dire… je ne peux décemment pas me pointer chez elle Ding ? Dong! Bonjour je viens chercher Lucky, je vous le ramène dans quelques heures…, ça ne se fait pas.
Et je ne voudrais pas non plus me retrouver coincé dans une bagarre qui ne me regarde pas. Ça commence à être un peu lourd, son ressentiment du mec qui hais son ex petite amie mais qui va quand même se lamenter sur le fait qu’elle soit potentiellement entrain de refaire sa vie avec un autre homme.
- On s’en fiche pas un tout petit peu, non, de ce qu’elle est entrain de faire ou ne pas faire ? Eddy, lâchez prise avant que votre haine ne vous bouffe tout rond !
Je connais ce sentiment, je l’ai vécu, et trop souvent bien malgré moi.
Quoi qu’il en soit, je lui ai promis que je viendrais et je tiendrai parole. Je jouerai la baby-taxi et je m’assurerai que le moral du chanteur tienne bon pour les heures difficiles à travers lesquelles il va passer pendant sa cure. Le soutient des proches est primordial dans la réussite. Depuis quand je suis une proche d’Eddy Cort, je n’en ai aucune idée… disons que c’est tout récent.
- Ce n’est rien, Eddy.
Lucky nous fit la preuve qu’il est bien le fils de son père avec un rot assez impressionnant pour un si petit corps. Et puis je rigolais franchement quand Eddy ajouta qu’il devrait essayer de faire la même chose avec Clepto. Eddy a tout de même réussit à faire faire au petit un rot, ce qui n’est pas si facile, parfois. Il s’en est tiré avec mention spécial, qui plus est. Il trouve aujourd’hui tout ceci difficile, dans quelques semaines, cela lui paraîtra une affaire de rien.
- Ce sera le plus grand fan de son papa. Je peux le voir, saluer la foule assit sur votre épaule.
Comme Alan qui s’installe sur une chaise près d’Axel quand mon mari travail sur des articles à la maison. Notre aîné prend une pile de papier et trace des lignes et imite les moues de son père, c’est tout simplement magnifique à regarder.
Eddy, reconnaissant, me remercia encore.
- Si ça se trouve, dans quelques années, vous prendrez les miens avec vous pour faire la fête avec Lucky ! 5 gamins, Eddy, c’est du gâteau !
@ Billy Lighter
Eddy Cort
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Who Am I? Age: 26 Date de naissance: 13/05/60 Localisation: Beverly Hills Birth place: Los Angeles Je suis: heureux Song: SEEK & DESTROOOOOY - Metallica
Sujet: Re: SOS [PV Sonne][TERMINE] Mer 9 Oct - 15:47
SOS ft. Sonne Moriarty & Lucky Cort
Je n’allais pas pouvoir couper à rencontrer Carolyn encore et encore, comme essayait de me le faire comprendre Sonne. Je ne pourrais pas, ne fut-ce que par téléphone, ne fut-ce que pour la prévenir que ce ne serait pas moi qui viendrait chercher Lucky si jamais j’allais en cure, mais bien la secrétaire de mon manager.
Bref, tout ça pour dire que Lucky me liait à vie à Carolyn, que je le veuille ou non. Et loin de moi l’idée de les abandonner tous les deux ou, au contraire, de priver Lynn de notre fils. Non, donc, il allait falloir que je me calme.
-J’ai compris, je la préviendrai. Pas besoin de prendre ce ton-là. Personne pige que j’ai besoin de temps pour digérer cette histoire ?
C’était comme pour le type que j’avais vu chez Lynn… Je me foutais qu’elle se tape un autre gars, c’était pas comme si je l’aimais, cette fille, au final. Mais ça me tuait que ce soit un autre qui puisse élever le petit avec elle, même si c’était qu’à moitié.
Mais Sonne voulait que je lâche prise. Et rien qu’à l’idée, je me mis trembler si fort que Lucky s’éveilla avec un air interrogateur sur le visage. Et je parlai comme si c’était à ses questions silencieuses que je répondais :
-Si je lâche prise, le monde va s’écrouler.
C’était l’impression que j’avais. Si je lâchais prise, la terre allait s’ouvrir en deux.
Ce fut à coups de paroles et de promesses que Sonne arriva un peu à me calmer. Et je lui expliquai, moi, tout ce que je voulais vivre avec Lucky. L’emmener sur scène, lui apprendre la musique. J’en avais des idées de trucs à faire avec un gamin. Mais c’était toutes des choses pour lesquelles il lui faudrait encore grandir.
Je ne pouvais, pour l’instant, que remercier infiniment Sonne d’avoir répondu à mon appel à l’aide. Et ce que je voyais concernant l’avenir de Lucky nous avait au moins rendu le sourire à tous les deux. Elle, elle me voyait déjà partir avec cinq enfants, Lucky plus les siens, pour faire la fête. Et même que d’après elle, je pourrais faire ça les doigts dans le nez.
-Ouais… Je me réjouis… Mais avant… Mais avant, faut me laisser le temps de grandir un peu…