Who Am I? Age: 35 Date de naissance: 14/06/51 Localisation: Downtown Birth place: København, Danemark Je suis: fouineur Song: Me Against The World - Simple Plan
Sujet: Viking Invasion [HOT!] [PV Sonne][TERMINE] Dim 21 Jan - 22:39
Viking Invasion ft. Sonne Ferguson
On était en pleine semaine et en plein après-midi. Le moment idéal pour aller voir un film au cinéma. Et comme j’étais particulièrement prolifique ces temps-ci, il fallait dire que rien qu’Hank North pouvait payer mon salaire à lui tout seul, sans compter Howard et Apolline qui s’étaient affichés en public, me donnant l’occasion d’une nouvelle une, je pouvais largement me permettre un après-midi détente.
J’avais téléphoné chez BSC, Sonne m’ayant donné le numéro, lors de notre dernière nuit ensemble, de son bureau à la tour. Au moins, je ne risquais pas de tomber sur Moriarty et si je tombais sur quelqu’un d’autre que Sonne, je pouvais toujours prétexter téléphoner sous prétexte de fouiner pour L.A.People, ça ne choquerait personne.
Mais Sonne n’avait pas répondu au téléphone… Si personne d’autre, d’ailleurs. Dommage, j’aurais voulu savoir si elle voulait m’accompagner voir un film… On était pas forcément obligés non plus de se voir à chaque fois uniquement pour se mettre à l’horizontale, si ?
Bref, de toute façon, la question ne se posait pas… Peut-être que Sonne était fatiguée à cause de sa grossesse et avait préféré rester chez elle avec son mari… S’il était revenu de Chicago…
J’étais donc parti, direction Hollywood… J’avais parqué ma Mustang, mis des sous dans le parcmètre pour qu’elle reste bien là où elle était puis étais parti à pieds, les mains dans les poches, vers le cinéma.
Mais sur le chemin, alors que je traversais la rue commerçante, je remarquai plus loin une silhouette familière et de longs cheveux blonds magnifiques… Une silhouette de femme enceinte.
Sans être tout à fait sûr que ce fut Sonne, j’avais quand même accéléré le pas pour me rapprocher. Ce serait vraiment une coïncidence géniale qui aurait de quoi me rendre superstitieux, si c’était bien elle.
La jeune femme au loin, entra dans un magasin de vêtements spécialisé dans les costumes pour homme… Je courrai jusque-là et entrai dans le magasin, regardant à droite et à gauche, cherchant cette dame qui ressemblait tant à mon amante, de loin…
-Je peux faire quelque chose pour vous, Monsieur ?
Un tailleur, petit au point que je dus baisser le regard pour le voir (à moins que ce ne soit moi qui soit trop grand) et flairant la bonne affaire, manipulait déjà ma veste comme pour estimer ma taille.
-Un beau grand gabarit ! Il va falloir du sur mesure…
Je secouai la tête…
-Hein ? Quoi ? Heu… Non… je cherche juste quelqu’un…
L’homme sourit.
-Oh ! Votre femme est dans la dernière allée… Elle ne trouvera jamais votre taille là-bas, c’est bien trop petit… Et félicitations !
Décidément… J’avais l’impression d’entendre ce qu’il disait sans rien comprendre de ce qu’il baragouinait… Jusqu’à ce que ça fasse « tilt ! »…
-Ce n’est pas… Laissez tomber… la dernière allée, c’est ça ?
Il hocha la tête et je me dirigeai dans la direction indiquée… Sonne était bien là, me tournant le dos et je souris avant de m’approcher à pas de loup… Jusqu’à ce que je place mes mains sur ses yeux et murmure au creux de son cou…
-N’aie pas peur… C’est juste une invasion viking.
Je posai tendrement mes lèvres dans son cou et enlevai mes mains de ses yeux pour les poser sur ses épaules.
@ Billy Lighter
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Dernière édition par Amon Sørensen le Dim 11 Fév - 17:39, édité 1 fois
Quoi de mieux en ce nombril de semaine que d’avoir congé ? Aller chez son obstétricien bien sur ! Je rigole… Même si d’entendre les cœurs de mes bébés battre et de me faire confirmer par le médecin que, malgré les risques de porter 3 bébés tout en demeurant active professionnellement parlant, mes bébés et moi allons parfaitement bien. Bon je me serais bien passé du 2 kilos supplémentaire sur la balance mais puisque les dernières semaines, le médecin s’inquiétait justement du peu de poids que j’avais prit, ça rassure tout le monde et Axel sera heureux d’apprendre que nous nous portons bien.
Et ça va même rassurer mon patron quand je vais lui dire que je suis encore capable de travailler pour plusieurs semaines ! Avec la tournée qui se prépare et tout ce que cela implique en logistique, il est encore compréhensif de me donner congé pour chaque de mes rendez-vous. La moindre des choses est bien de me rendre le plus loin possible, non ?
En sortant du cabinet de l’obstétricien, je décidais de faire quelques courses. Fallait bien que je prenne les cadeaux pour mes beaux-parents puisque j’avais promis à Axel de m’en charger moi-même. Choses promises, choses dues ! J’ai la chaîne en or et la montre, bien que je ne sois pas particulièrement emballer d’offrir de nouveaux costards à mon époux, je décidais quand même de me rendre chez un tailleur à Hollywood.
Daniele Ricci me l’a chaudement recommandé. Le meilleur de tout L.A. il semblerait.
J’entrais donc dans la boutique un peu – beaucoup - à contre cœur en regardant sans trop voir, les habits suspendus, les chemises de soies, de lins, de cotons, les cravates, les nœuds papillons. De tout, pour tous les goûts !
Je passais ma main sur une rangée de chemises bien pliées, caressant la douceur des étoffes, la délicatesse des broderies.
Un vendeur, le propriétaire de l’endroit je dirais, m’interpella avec son plus grand sourire et son mètre ruban en main.
« Cherchez vous quelque chose en particulier », me demanda t-il.
Je fis simplement non de la tête, ne sachant pas de toute façon ce que je pourrais bien trouver. Un chapeau ? Une veste ? Des boutons de manchettes !
J’en savais trop rien.
Je me dirigeais vers le fond de la boutique et arrêtais devant un étalage de chaussettes, pliées en paires parfaite sur de tout petit cintre juxtaposés les uns à côtés des autres, en rangées parfaite.
Axel en avait des tas de chaussettes. Plus que je ne possède de bas culotte. Je les regardais en me disant que, des chaussettes, c’est quelque chose de vraiment trop moche comme cadeau, surtout pour un premier Noël en tant que mari et femme … un premier Noël en tant que couple, même ! Quel genre de message percevrait-il en ouvrant une belle boîte ornée d’un magnifique ruban doré pour y découvrir des chaussettes aussi dispendieuses puisse t-elles être ?
Je ne suis trompée ! Et ce n’est pas ici que je trouverai le présent idéal pour mon Axel. Surtout après l’épreuve de la cure.
Et tout devînt noir. Je levais les mains pour les poser sur celles qui me cachaient la vue, souriant largement en reconnaissant la voix qui venait de me murmurer à l’oreille. Je laissais aller ma tête légèrement vers l’arrière, jusqu’à sentir ce torse oh combien confortable contre lequel j’avais dormis il n’y a pas si longtemps.
Amon m’embrasse au creux du cou en libérant mes yeux mais je les gardais clos.
- Avec toi pour me protéger, ai-je une seule raison d’avoir peur ?
Je me retournais pour faire face à mon amant et je crois que, sans le vendeur qui se cachait difficilement au coin de l’allée, comme s’il faisait l’inventaire de l’étalage, j’aurais poussé Amon vers la cabine d’essayage… oui, je l’aurais fait !
- C’est un hasard des plus agréable… j’avais très envie de te voir.
Aujourd’hui. Cette nuit. Demain matin.
@ Billy Lighter
Amon Sørensen
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Who Am I? Age: 35 Date de naissance: 14/06/51 Localisation: Downtown Birth place: København, Danemark Je suis: fouineur Song: Me Against The World - Simple Plan
C’était bien la silhouette de Sonne que j’avais reconnue dans la rue. Et quand je m’étais faufilé par derrière elle chez le tailleur pour la surprendre, j’avais bien remarqué qu’elle était seule : pas de Moriarty dans le coin puisque le propriétaire de l’établissement m’avait pris non seulement pour le mari de Sonne, mais aussi pour le responsable de son ventre rond, et pas d’Alan dans sa poussette non plus.
Pour faire simple, j’avais considéré la voie libre et m’étais permis d’embrasser sensuellement son cou, libérant ses yeux. J’eus confirmation que nous étions seuls lorsqu’elle avait renversé sa tête en arrière, contre mon torse en demandant pourquoi elle devait avoir peur. Je souris, l’embrassant encore.
Elle se retourna face à moi et je baissai le regard pour croiser le sien, enlaçant sa main que je laissai posée sur mon torse. Bizarre, hein, alors que lorsque j’étais avec Sélène, je la regardais à peine quand elle passait au loft… Je lui parlais à peine, aussi.
Bien que… peut-être pas si bizarre que ça… Ça prouvait bien que j’avais effectivement aimé mon ex, fut un temps… Jusqu’à ce que son caractère intrusif me tape sur les nerfs au point de n’avoir eu aucun scrupule à franchir le pas quand Sonne avait exprimé son envie de moi.
Tout comme moi, elle trouvait que le hasard faisait atrocement bien les choses et qu’elle avait envie de me voir.
-Mm… Pourtant, c’est pas le genre d’endroit dans lequel j’ai l’habitude de traîner, si tu me cherchais.
Je rigolai… Je portais rarement des costumes si ce n’était à des réceptions qui l’imposaient. Preuve en était, j’étais habillé d’un t-shirt gris, d’une veste en jeans et d’un jeans avec des baskets Nike blanches… Rien de bien distingué… Mais j’allais qu’au cinéma, dans le fond…
Je regardai autour de nous pour voir si des regards indiscrets n’étaient pas sur nous et vins lui voler un rapide baiser.
-J’ai appelé chez BSC mais tu n’étais pas là. Axel est toujours à Chicago ?
Peu m’importait où il était tant que globalement, la réponse ressemblait à « pas là et pas près de débarquer ».
-Je voulais t’inviter au cinéma, pour changer… On est en semaine, l’après-midi, et j’ai choisi de retourner voir Factory War une deuxième fois avant qu’il ne soit plus au cinéma et que je doive attendre la sortie en VHS… Y aura probablement pas grand monde dans la salle, du coup.
Je jouai de mes doigts sur une mèche de ses cheveux, caressant son visage dans le même mouvement.
-J’avais téléphoné pour savoir si tu voulais venir avec moi…
J’eus un sourire en coin…
-Tu aurais pu prétexter… je sais pas… un truc de femme enceinte… pour t’éclipser du bureau…
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Sujet: Re: Viking Invasion [HOT!] [PV Sonne][TERMINE] Mer 24 Jan - 14:57
Viking Invasion ft. Amon
Aucuns vêtements dans cette boutique n’accrochent mon regard et, alors que je suis devant un étalage de chaussette en tout genre, je suis entrain de me dire que je devrais aller ailleurs, suivre mon instinct comme lorsque je lui avait offert la plume gravée à son nom plutôt que de m’entêter à trouver quelque chose qui fera dire « wow » à mon époux quand il ouvrira son cadeau.
Le mieux que je puisse faire c’est de laisser sa mère le gâter en vêtement et garder pour moi les idées plus recherchées, spécifiques… Le problème c’est de savoir quoi puisque je me suis rendue compte, avec les nombreux aléas que nous avons vécu, que je ne connais pas tant que ça mon mari.
« Un fouet et des menottes, tiens ! Pourquoi pas ?! »… Parce qu’il ne s’en servira probablement pas avec moi…
C’est une cause désespérée.
Je retrouvais ma bonne humeur quand tout devînt noir. Je ne sursautais pas comme d’autres l’aurais fait. Je crois qu’avant même qu’il ne me chuchote à l’oreille, j’avais reconnu les mains qui me cachaient la vu.
Amon m’embrasse le cou puis me libéra la vu alors que je tournais d’un demi-tour pour lui faire face et lui sourire. Le hasard réserve parfois de belles surprises comme je le lui fais remarquer mais Amon demeure septique qu’en à l’endroit ou je me trouve.
- Certes, mais souviens-toi que je t’ai tout de même proposé de faire les boutiques avec moi l’autre fois… chez toi…
Le vendeur s’emble s’être éclipsé et j’en profite pour enlacer Amon. J’adore poser ma tête sur ton torse gonflé et viril. C’est réconfortant et apaisant. Jusqu’à ce qu’il mentionne Chicago et mon époux. Je me redresse donc en détournant le regard comme si soudainement les cravates étaient intéressantes.
- Oui… il y est encore pour une ou deux semaines.
Ce qui me plaçait dans une drôle de situation. Le plaisir de savoir la voix libre pour profiter du bon temps avec mon amant… mais l’ennuie de n’avoir Axel avec moi et de la commencer enfin, et pour de vraie, notre vie de couple marié ! Ça prenait de plus en plus l’allure d’un running gag dans ma tête.
- J’ai adoré Factory War ! Et je serais vraiment ravie de t’y accompagner, si on va manger ensuite.
Je ferme les yeux, souriant largement alors qu’Amon caresse mon visage tout en jouant avec une mèche de mes cheveux. Un film avec mon amant ? Pourquoi pas ! Et puis j’ai vraiment envie de revoir ce film qui met en vedette l’un de mes acteurs favoris.
Puis j’éclate de rire en ouvrant les yeux alors qu’Amon me dit que je pourrais prétexter un truc de femme enceinte pour justifier mon absence.
- De toute évidence, je ne suis pas au bureau, alors voilà, permission accordée ! De toute façon, j’avais bel et bien un « truc de femme enceinte » et j’en aurai deux par semaine, puis bientôt 3 jusqu’à la fin… Je redoute d’annoncer ça à mon patron…
J’avais promis à Daniele que ma grossesse ne serait pas un obstacle a mon travail mais déjà de prendre une journée semaine pour voir mon docteur puis de passer a deux rendez vous semaines pour ensuite augmenter à 3 vu le risque qu’elle comporte, je commence a me dire et assimiler que mon patron mettra un terme a l’engagement qui nous lie.
- Alors tu offres le cinéma, je t’invite a manger ensuite, et… si tu es sage…
Je me collais encore plus à lui, autant que mon ventre me le permettait, et, relevant la tête pour le regarder dans les yeux je lui chuchotais sur un ton sensuel que nous pourrions finir ça chez moi pour y passer la nuit.
@ Billy Lighter
Amon Sørensen
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Sujet: Re: Viking Invasion [HOT!] [PV Sonne][TERMINE] Jeu 25 Jan - 20:17
Viking Invasion ft. Sonne Ferguson
Sonne s’appuyée contre mon torse. C’était à la fois bizarre et enivrant d’avoir ce genre de geste l’un envers l’autre en dehors des murs protecteurs de mon loft ou du luxe de sa villa de Beverly Hills. Mais bon, ce n’était pas comme si j’allais me mettre moi-même en première page de L.A.People. Y avait pas de risque.
D’autant plus que Sonne, se redressant en détournant le regard, affirma qu’Axel était encore absent pour deux semaines. Mouais… Ça faisait long quand même, comme absence, pour une maladie sans gravité de son père… Sans ses enfants et sa femme…
Mais c’était moins ça que l’attitude gênée de Sonne à chaque fois que j’en parlais qui me faisais dire qu’elle me mentait sur l’endroit où se trouvait son mari. Mais très sincèrement, à partir du moment où elle ne l’avait pas découpé en morceaux et planqué dans son congélateur, je me foutais comme de ma première couche d’où pouvait être le journaliste de Guitar&Pen.
J’avais mon amante pour moi tout seul, pendant ce temps-là…
Je me doutais quand même bien qu’il y avait un problème dans le couple Moriarty… Sinon, je ne ferais pas partie de l’histoire… Pas de cette façon-là, en tout cas.
Mais je ne posais pas de question, je ne voulais pas savoir. Si Sonne avait envie que je sache, elle me le dirait.
Je lui proposai donc mon plan initial qui était de l’inviter voir un film. Et je rigolai quand elle répliqua qu’on irait à la seule condition d’aller manger ensuite. En voilà une qui était vraiment pas enceinte juste pour rire. Enfin, d’après ce que j’en savais, une femme enceinte pouvait manger comme quatre. C’était Freiya qui m’avait parlé de ça, un jour, alors qu’elle avait 14 ou 15 ans, affirmant que jamais elle ne tomberait enceinte parce qu’elle ne voulait pas grossir et encore moins « s’empiffrer comme une cochonne », en danois dans le texte… Enfin soit, Freiya quoi…
-Ok. Deal. Ciné puis manger.
Tout en jouant avec ses cheveux, je lui avais dit que si elle avait été au bureau, elle aurait pu prétexter justement un truc de femme enceinte pour s’éclipser avec moi… Mais comme elle le disait si bien, elle n’était pas au bureau et devait quand même s’éclipser deux fois par semaine, bientôt trois fois… Je me doutais bien que c’était pour surveiller sa grossesse mais je n’aurais jamais imaginé ce que soit à cette fréquence-là !
D’ailleurs, Sonne disait redouter d’annoncer ça à son patron… Je savais bien qu’il s’agissait de Daniele Ricci et que l’Italien avait une tournée sur le feu… Et évidemment, avec une secrétaire en moins, ça allait pas être du gâteau…
Mais je haussai les épaules… C’était pas grave, en soi.
-C’est pas comme si Axel avait pas largement les moyens de vous nourrir tous sans aucun problème, au pire.
Au contraire… Elle devrait limite tout arrêter pour élever ses quatre enfants. Ce serait la meilleure chose à faire…
C’était ce que ma mère avait fait avec nous… Jusqu’à ce qu’elle meure en couche…
C’était ce que je souhaiterais pour mes enfants, si j’en avais un jour. Que leur mère soit là pour eux et pas à courir et à stresser à cause d’un boulot qui ne serait de toute façon pas financièrement nécessaire.
Bref, pour moi, Sonne avait pas trop à s’en faire. C’était pas comme si Ricci n’allait jamais retrouver de secrétaire non plus. J’étais sûr que plein de femmes allaient se bousculer au portillon, s’il devait en arriver là.
Mais tout ça n’était pas mon problème. Mon problème résidait dans le fait de passer du bon temps avec mon amante rencontrée par le plus merveilleux des hasards. Une amante qui m’invita à me pencher vers elle pour me glisser à l’oreille que si j’étais sage, je pourrais venir m’incruster pour une nouvelle nuit à Beverly Hills.
Un grand sourire illumina mon visage et je glissai ma main dans celle de Sonne pour l’emmener hors du magasin, saluant au passage le propriétaire des lieux qui nous regarda en fronçant les sourcils alors qu’il ne devait plus trop savoir qui était qui pour qui dans toute cette histoire.
Une fois dans la rue, alors que le cinéma n’était que trois ou quatre bâtiments plus loin, le lui lançai en la regardant :
-Alors comme ça, tu as adoré Factory War ? Moi aussi… D’autant plus qu’au moment où je l’ai vu, je savais, en exclusivité, que la fin du tournage n’avait pas été évident pour North. Hank North, je veux dire… Et pourtant, quand j’ai regardé le film, rien ne le laissait à penser. Pour un gars dont la femme venait de se tailler, il joue comme à son habitude.
On arriva au cinéma, je demandai deux places que je payai et puis on se retrouva devant les étalages de pop-corn et autre…
-On prend quelque chose ? Ou on se réserve pour après ?
@ Billy Lighter
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Sujet: Re: Viking Invasion [HOT!] [PV Sonne][TERMINE] Ven 26 Jan - 3:32
Viking Invasion ft. Amon
Je ne pouvais sincèrement pas souhaiter mieux que la compagnie d’Amon pour combler mon temps libre. Et de pouvoir profiter de lui sans contrainte est encore mieux. Même ici, dans cette boutique, j’ai l’impression que rien ni personne ne peut interférer et gâcher ce moment entre nous.
Le front appuyé contre son torse, je m’imprègne de l’odeur subtile de sa peau. Virile et enveloppante. Rien de chimique et d’artificiel à 20 balles le flacon… juste l’homme comme il doit l’être, et ça me rends complètement dingue.
Je serais très bien resté comme ça un long moment s’il ne m’avait pas parlé d’Axel me forçant à lui mentir une seconde fois. Seulement, Amon est intelligent et, si ce n’est pas parce qu’il se rend compte de mon malaise de parler d’Axel, il doit savoir qu’on a mieux à faire que de parler de nos conjoints respectifs. Enfin…pour lui ça ne s’applique plus et, même si je suis curieuse – et parce que je m’en veux terriblement – je me retiens quand même de lui demander s’il a eu des nouvelles de Sélène depuis leur rupture.
Et Amon proposa un film au cinéma, idée que j’accueillis avec le plus grand des sourires. Ça fera le plus grand bien que de me changer les idées. Plus question de bébés, travail, docteur ou de cure… qu’un petit deux heures à me laisser divertir par l’histoire de quelqu’un d’autre.
La proposition acceptée non sans une contrepartie, je trouvais mignon qu’Amon me confis avoir songé m’appelé au travail pour m’inviter à l’accompagner. Il est vrai qu’avec ma grossesse, mes rendez-vous de plus en plus fréquents, je n’aurais pas eu de difficulté à trouver une excuse.
Mais ça m’embête tout de même de devoir m’absenter de plus en plus souvent mais pas autant que la réflexion d’Amon voulant qu’Axel puisse, de toute façon, subvenir à mes besoins et ceux des enfants. Et mon autonomie, elle ? Ils en font quoi les hommes, de l’indépendance des femmes ?
Nous avons obtenues le droit de vote en 1920, messieurs ! "À travail égal, salaire égale" a fait son entré en 1963 et… et… le mouvement de libération de la femme en 1967 ?! Et la conférence des Nations Unis su l’égalité des femmes en 1980 ! Tant de combats pour les femmes et j’ai à la fois mon mari ET mon amant pour me tenir un discours rétrograde !? Mais où s’en va le monde, si je peux demander ???**
Il est préférable que je tourne ma langue 7 fois dans ma bouche – ou dans celle d’Amon - et redirigé la conversation sur le film, le diner, et plus si affinité, ce qui ne semble pas être tombé dans l’oreille d’un sourd.
Nous quittons donc la boutique, main dans la main sous le regard interrogateur du vendeur et ça me fit bien éclater de rire. Amon a bien aimé le film mais surtout le jeu d’acteur du plus vieux des deux North et je ne peux qu’acquiescer.
- Tu m’étonnes… Je n’aurais jamais tenue la route mais… tu sais j’ai lu ton article avec son neveu et je penche plus vers son avis à lui, à Robin, je veux dire. Je n’avais pas envie de me montrer dans les médis ni à quiconque moi quand Atticus…
Je m’arrête net. Parce qu’il vaut mieux. Amon est mon amant mais il ne me doit strictement rien. Et si j’ai appris quelque chose ces derniers temps c’est bien que je ne peux faire confiance à personne sauf à moi.
Il a beau être mort, un article sur mon ex, pour des potins aussi croustillants tel que sa violence et vie de débauche vendraient. Les gens commencent a en avoir marre de voir Kate Julian pleurnicher sur tous les covers des magazines pour telle ou telle raison. Ça ferait changement mais je ne suis pas certaine de vouloir être associé à ce genre de changement.
Amon paie nos places et, une fois à l’intérieur, je ne peux m’empêcher de saliver devant les pop corn et autres friandises.
- Mais si, on en prend ! Qu’est-ce qu’un film au cinéma sans pop corn, Amon ?!
J’éclate de rire avant d’en demander un gros sac au vendeur et, une fois mon précieux goûté en main, nous pouvons aller nous installer dans la salle. Elle est vide, pas étonnant pour un mercredi après-midi mais comme il reste un peu de temps avant la représentation, peut-être que d’autres viendront au visionnement.
- Je préfère les places tout en haut, ça te va ? Trop bas, comme je suis petite je me casse le cou
Et j’allais dire qu’au centre ce n’est pas assez intime mais, en quoi est-ce bien nécessaire quand on vient voir un film au cinéma ? Ce n’est pas parce que je suis accompagnée de mon amant qu’il va mettre sa main ailleurs que dans le sac de pop corn…
- Juste là, ça te vas ? , lui demandais-je en lui désignant l’avant dernière rangée de siège tout au fond
@ Billy Lighter
**:
Je dois sortir mes notes d'histoires mais je crois que les dates sont les bonnes... I Hope
Amon Sørensen
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Sujet: Re: Viking Invasion [HOT!] [PV Sonne][TERMINE] Dim 28 Jan - 17:16
Viking Invasion ft. Sonne Ferguson
Je ne compris pas bien pourquoi Sonne me regarda de travers une seconde alors que j’affirmais que c’était pas si grave si elle perdait son job puisque son mari ne manquerait pas de quoi nourrir leur famille. Après tout, Axel venait d’une grande et puissante famille américaine, sans compter que même avec son salaire de journaliste, il avait de quoi faire…
En fait, je compris mal le regard de Sonne, et loin de penser à une quelconque indépendance qu’elle pourrait convoiter, je crus qu’elle ne voulait tout simplement ne plus m’entendre parler de son mari, ni la forcer chaque fois à mentir sur l’endroit où il se trouvait à chacune de nos rencontres.
Parce que le reste m’échappait complètement au point que je ne pensais même pas que ça puisse être ma réflexion qui avait été mal prise… M’en voulez pas d’être né dans une famille « classique » des années 50… D’autant que je préférais moi-même largement ce modèle à ces « nouvelles familles » que l’Amérique commençait tout doucement à voir naître dans les classes les plus démunies où les deux parents étaient forcés de bosser pour subvenir aux besoins de leur famille, laissant du même coup l’éducation de leurs enfants tourner à rien…
Quand on a pas le choix, soit… On a pas le choix… Mais tant qu’à avoir le choix et à décider de faire des enfants, autant faire les choses correctement. Faut choisir entre indépendance et famille, or, les deux sont totalement incompatibles par définition, sans différenciation de sexe.
Parce que famille signifie « sacrifices » là où indépendance signifie « égoïsme ».
C’était d’ailleurs peut-être même pour préserver mon indépendance à moi, que j’avais préféré rompre avec Sélène pour entamer une relation clandestine avec Sonne. Dans la configuration des choses telles qu’elles étaient actuellement, je ne devais plus rien à personne. Et c’était probablement pour ça que j’étais aussi à l’aise désormais.
Tout ça allant de soi pour moi, j’avais donc mal compris le regard en biais de mon amante et avais donc décidé de ne plus parler d’Axel…
Donc, on en revint à notre plan, au film et au dîner, puisque la journée était donc égoïstement à nous. On sortit de cet austère magasin de costumes et nous dirigeâmes vers le cinéma tout en parlant de Factory War et des raisons qui me poussaient à aller revoir le film. Tout ce qui tournait autour d’Hank North, évidemment, mais aussi le discours de Robin North qui avait appelé à ne pas boycotter le film, persuadé qu’il était de l’innocence de son oncle.
De toute façon, depuis lors, je publiais autant les déclarations anti-North que pro-North, les pro-Julian, les anti-Julian… Bref, tout sans distinction. Dans tous les cas, ça faisait quand même vendre et je me disais que la vérité devait se trouver quelque part en mixant tout ça… Qu’en publiant absolument tout ce qui se disait à ce sujet, un jour, peut-être, on aurait le fin mot de l’histoire et justice serait rendue, si pas dans les tribunaux, au moins médiatiquement…
En ce qui concernait Sonne, elle prenait le parti de Robin North, sans hésitation. Elle commença une phrase et s’arrêta…
Je continuai sa phrase.
-Quand Atticus avait la main lourde ?… Ouais, je comprends. Sauf qu’ici, c’est bel et bien celle qui a, d’après ses dires, pris des coups qui s’affiche à tout va dans les médias. Et North qui se planque comme un coupable… Je l’ai dit, à Robin, en interview : Hank ne s’aide pas lui-même.
J’étais journaliste people depuis suffisamment longtemps pour savoir que Fetch avait l’alcool et la drogue mauvaise. Assez intelligent aussi pour me dire que Sonne ne s’était pas taillée seule avec son fils pour des broutilles en connaissant le background d’Atticus.
Et suffisamment critique pour me dire aussi que le cas North n’avait rien à voir avec le cas Fetch.
Je regardai Sonne.
-Ne t’en fais pas. Je n’ai pas largué l’information comme quoi Alan était le fils d’Atticus quand tu me l’a annoncé lors de ton mariage… Et nous n’étions pas encore amants. Alors tu crois vraiment que je vais divulguer les abus d’Atticus avec toi maintenant ?
Je poussai la porte du cinéma pour la laisser entrer la première.
-Si tu crois ça, c’est mal me connaître…
Une fois dans le cinéma, nos places en poche, on arriva devant les pop-corn et autres et Sonne me fit éclater de rire quand je lui demandai si on prenait ou non de quoi manger pendant le film et qu’elle prit une mine outrée, comme si j’avais odieusement blasphémé.
-Ok ok… Prends ce que tu veux… Et pardonne-moi d’avoir un peu de restes de mes origines scandinaves… Tu sais qu’il y a des cinémas, chez moi, où ils ne vendent même pas de quoi manger ? Où c’est même interdit de manger durant le film ?
Sonne jeta son dévolu sur un sachet de pop-corn probablement destiné à nourrir toute une équipe de foot et on se dirigea vers la salle… Bon, ok, je piochais déjà dans le pop-corn en marchant… Une fois dans la salle, Sonne demanda à ce qu’on se place sur les siège tout au fond de la salle. J’avais déjà vu le film et j’avais surtout envie de lui faire plaisir alors je haussai les épaules en mâchant mon pop-corn.
-Mm. Comme tu veux, je te suis.
On s’installa et une fois mon cul dans mon siège, je profitai que je devais me pencher vers elle pour piocher encore dans le sac de pop-corn pour enfouir mon visage dans son cou, l’embrasser sensuellement, avant d’aller chercher ses lèvres.
Après tout, autant profiter qu’on était encore un peu seuls…
@ Billy Lighter
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Sujet: Re: Viking Invasion [HOT!] [PV Sonne][TERMINE] Mar 30 Jan - 0:25
Viking Invasion ft. Amon
Mes hormones de femme enceinte multipliées par trois, parce que je suis certaine qu’elles le sont, me font vivement réagir quand on s’avance sur le sujet de la place de la femme dans un mariage. Ça me fait grincer des dents comme le feraient des ongles sur une ardoise.
Heureusement, Amon ne va pas trop loin dans sa réflexion ce qui me permet de vite descendre des grands chevaux sur lesquels j’étais déjà prête à partir en charge, le bras haut dressé portant le flambeau de la lutte pour l’égalité des sexes.
Amen.
La rue est calme, mais c’est normal à cette heure-ci les gens en général travaillent. Nous bavardons en traversant la rue pour nous rendre au cinéma et échangeons sur le film. Et, fidèle à moi-même, je m’égare dans mes propre tourments et stop de parler avant d’en dire trop sauf que n’est pas personne. Il connait mieux que quiconque la vie tourmenté qu’à eu mon ex.
Amon tourne la tête vers moi j’ai peur de m’être mise les pieds dans les plats.
- Je…
J’hoche négativement la tête en haussant des épaules ne sachant comment clairement formuler ce que j’en pense. Ce que nous faisons nous fait du bien, à lui comme à moi mais ça ne nous engage à rien l’un envers l’autre.
Sauf que je sais très bien, quelque part en moi que je peux lui faire confiance.
- Quand on s’est rencontré avec Axel, c’était son intention. Ça a fini au lit plutôt que sur papier. Je suis désolée. Je sais que ça ne peut pas être continuellement le jour de la marmotte.
C’est dit et on n’en parle plus et nous entrons dans le cinéma.
Mais la vie n’est pas tendre et me place devant une nouvelle épreuve de tentation. Pop Corn et chocolat… Je ne peux m’empêcher d’en prendre un grand sac alors que mon amant me raconte que chez lui, tous les cinémas ne sont pas pourvus d’un stand de gâteries.
- Ah bon ? Je ne savais pas… Sauf que, essais de contenir une femme enceinte de triplés pendant deux heures sans qu’elle ne mange les rembourrures du siège
J’éclatais de rire alors qu’Amon déjà, allait piger dans le sac de pop corn. Faut croire que les habitudes américaines ne sont pas déplaisantes, du moins pas toutes et pas tout le temps.
En entrant dans la salle, nous avons le loisir de choisir nos places puisque qu’il n’y a que nous et moi, je préfère tout en haut. J’ai toujours eu ce sentiment d’intimité, c’est aussi bête que ça. Et je me dis que Amon, grand comme il est, qu’importe sa place, il doit bien voir puisque l’écran est fait large de façon à ce que la vision soit la même qu’importe où l’on se trouve. Sauf pour les premiers rangs mais ça, ça doit être parce que je suis trop petite…
Installés, je dépose mon sac à main sur le siège à côté de moi alors qu’Amon en profite pour m’embrasser au creux du cou puis, sur les lèvres lorsque je me retourne vers lui. Le baiser, agrémenté de sel et de beurre prend fin trop rapidement a mon goût et pour protester, je lui lance un ou deux grains de pop corn en rigolant.
- Le film me parait être plus prometteur que la première fois que je l’ai visionné…
Je viens prendre le visage d’Amon délicatement a deux mains après avoir laissé le sac de maïs sur ses cuisses , et éviter de le renverser faute de place sur mes propres cuisses à cause de la proéminence de mon ventre, et je l’embrasse avidement.
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Amon Sørensen
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Who Am I? Age: 35 Date de naissance: 14/06/51 Localisation: Downtown Birth place: København, Danemark Je suis: fouineur Song: Me Against The World - Simple Plan
J’avais bien compris que la relation qu’avait eue mon amante avec la rockstar n’avait pas été toute rose. Il ne fallait pas être devin pour ça, journaliste people suffisait. Et s’ils étaient arrivés à rester assez discrets pour que jamais ou pratiquement jamais on ne parle de leur relation dans la presse people, ça ne voulait pas pour autant dire que c’était l’idylle.
Je n’en voulais pas à Sonne de mal me connaître et de croire que j’étais capable de révéler quoi que ce soit à son sujet dans les pages de L.A.People. Après tout, si les rôles étaient échangés, je serais bien le premier à me méfier. D’ailleurs, je ne lui avais pas dit ça sur un ton de reproche, loin de là. J’énonçais juste un fait parce que je connaissais mes propres intentions. Mais je ne demandais pas pour autant à mon amante d’y croire comme parole d’Evangile.
J’avais passé des années à me forger une image d’être impitoyable alors j’en payais le prix aujourd’hui… Fallait assumer, maintenant, de m’être collé tout seul comme un grand une belle étiquette de connard sur le front.
Je lui caressai, joueur, la joue.
-T’inquiète pas, va… Tu n’as pas à t’excuser.
Par contre, il y avait une information qui n’était pas tombée dans l’oreille d’un sourd. Alors comme ça, quand Sonne et Axel s’étaient rencontrés, le journaliste était à la recherche d’histoires croustillantes sur Fetch… Mais hey ! C’était mes plates-bandes ça… Parce que c’était clairement du people, pas du culturel…
Un peu comme il m’avait vendu l’info sur le gamin Ricci… une information que L.A.People avait payée très cher pour en avoir l’exclusivité et qui avait rapporté trois ou quatre fois cet investissement…
Donc, au moment où Axel m’avait vendu la mèche sur Anthony Ricci, il n’en était pas à son coup d’essais…
Mais soit… Je ne pouvais même pas dire que j’aurais l’occasion d’en parler une prochaine fois avec le journaliste de Guitar&Pen puisque ça grillerait totalement notre relation clandestine.
Et ça, c’était hors de question.
On entra dans le cinéma et quand Sonne eu en main de quoi nourrir une caserne, on alla s’installer. Sonne demanda à aller dans le fond de la salle, ce qu’on fit. A peine sur nos siège, je ne savais déjà plus dans quel ordre de priorité j’avais envie de placer les choses : embrasser Sonne – Manger – Regarder le film ? Regarder le film – Manger – Embrasser Sonne ? Embrasser Sonne-Me foutre des pop-corn - me foutre du film ?
Finalement, alors que Sonne affirmait que le film serait plus prometteur que la première fois qu’elle était allée le voir, le sachet de pop-corn fini sur mes genoux à moi… Et mon visage entre les mains de Sonne…
Je rigolai…
Puis échangeai un nouveau baiser avec elle… Pas le genre de baiser qu’on se donne habituellement au cinéma ou au restaurant ou en public. Le genre de baiser qui ne se donne que dans la plus stricte intimité.
Je gémis de plaisir contre ses lèvres et d’une main, alors que la lumière tamisée ambiante baissait pour laisser place à l’obscurité puis aux bandes annonces qui apparurent sur l’écran, je tendis la main pour aller caresser un de ses seins par-dessus ses vêtements.
A quelques millimètres de son visage, les yeux fermés, je murmurai…
-On tiendra jamais jusqu’à la fin du film…
Et je n’avais jamais fait ça ailleurs que dans des endroits plutôt classiques…
Il y a un petit effet électrisant de me retrouver en plein jour dans un endroit public en compagnie de mon amant. C’est comme de braver un interdit bien que les risques de nous faire surprendre sont quasi nuls. Je ne suis pas un visage connu et mon mari se trouve en cure, alors aucune chance qu’il nous surprenne. Et sauf si mon patron décidait de venir se taper un petit film d’après-midi, chose qui me surprendrais grandement puisque le whisky n’est pas servit à même le siège durant la projection, je peux relaxer et me laisser totalement à ce moment de détente.
Quand nous sommes installés, que j’ai grappillé quelques morceaux de pop corn, je prends le visage d’Amon entre mes mains pour l’attiré à moi et l’embrasser passionnément. Le goût de ses lèvres est légèrement salé, à cause du pop corn et aussi probablement parce que je viens moi-même d’en manger.
Un baiser comme on voit sur les écrans de cinéma, et non dans la salle.
Un baiser dont j’aurais voulu qu’il n’ait jamais de fin.
Amon caresse ma poitrine par-dessus mes vêtements, me faisant frémir d’excitation. La tension sexuelle entre nous est à se point palpable que, lorsqu’il me dit que nous ne tiendrons pas jusqu’à la fin du film, je laisse échapper un léger gloussement amusée.
- Ni même la fin des bandes annonces…
La salle n’a accueillit aucun nouveau spectateur, nous sommes donc seul. À moins qu’une personne de très très petite taille soit assise quelque part et que nous ne l’ayons simplement pas vue.
Je me lève de mon siège que pour me place devant Amon, lui écarter les genoux et prendre place dans l’espace exigüe entre ses cuisses et le siège devant lui. Je suis encore souple, pour une femme enceinte jusqu’aux yeux. Ou alors est-ce l’adrénaline du moment qui me donne le pouvoir d’initier ce petit jeu ?
Qu’importe, nous verrons plus tard si je sais m’extirper de là !
Je caresser l’entre jambe d’Amon en y pressant ma main, embrassant ses cuisses par-dessus son jeans puis, je relève la tête pour regarder l’attache d ton pantalon et être reconnaissante qu’il n’ait pas jugé bon de s’encombrer d’une ceinture. Je détache donc son pantalon puis j’y glisse une main, le caressant d’abord comme je l’ai fait un peu plus tôt.
- Lève un peu tes fesses, que je puisse libérer tout ça !, lui soufflais-je en un murmure excitée
Quand je peux descendre le pantalon de mon amant, je n’attends pas longtemps pour venir me saisir de son sexe et le caresser d’une main alors que je viens me pencher au dessus pour l’embrasser sensuellement avant de commencer à le sucer.
J’entends la mélodie du la 20th century fox qui annonce le début du film. Et si le film a reçu de bonnes critiques depuis sa sortie, ce qui se déroule dans la salle, est digne d’une nomination aux Oscars !
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Who Am I? Age: 35 Date de naissance: 14/06/51 Localisation: Downtown Birth place: København, Danemark Je suis: fouineur Song: Me Against The World - Simple Plan
Ça fit rire Sonne quand je lui soufflai qu’on ne tiendrait jamais jusqu’à la fin du film. Elle ajouta même qu’on ne tiendrait pas jusqu’à la fin des bandes annonces. Surtout si elle m’embrassait comme elle venait de le faire à chaque fois, alors que je n’avais pas pu m’empêcher d’aller poser la main sur sa poitrine pour la caresser. Je trouvais ce geste déjà extrêmement osé.
Mais même s’il n’y avait personne dans la salle, je ne nous imaginais quand même pas franchir le pas ici, en pleine salle de cinéma. Je devais être trop Européen sur les bords… Trop coincé, quelque part… Un peu vieux-jeu, peut-être…
Mais c’était sans compter sur Sonne.
Je n’avais fait que rire gentiment quand elle avait dit qu’on tiendrait pas jusqu’à la fin de bandes annonces, pensant qu’elle exagérait, qu’elle faisait de l’humour et qu’au pire, si ça devenait trop insupportable, intenable, rien ne nous empêcherait de filer jusque chez moi pour assouvir nos envies.
Ah ouais, Amon ?
Sonne quitta son siège, vira le pop-corn sur le siège d’à côté, se plaça devant moi et m’écarta les genoux. Je la regardai, surpris, perplexe et secouai la tête.
-Mais qu’est-ce que tu f…
Mon cœur accéléra brusquement le rythme quand je compris où elle voulait en venir. En même temps, ce ne fut plus vraiment subtil à partir du moment où elle pressa mon entrejambe par-dessus mon jeans et embrassa mes cuisses. Je secouai la tête en même temps que mes mains se cramponnèrent aux accoudoirs sous l’effet des muscles de mon bas-ventre qui répondirent au doigt et à l’œil à l’appel de Sonne.
Ma tête faisait « non », mais mon corps disait « oui ». Enfin, pas que je n’en avais pas envie, mais j’étais pas habitué à faire ça… en plein cinéma… en pleine journée…
Je murmurai, en serrant les dents de plaisir, sans savoir si je l’interpellais ou si je soufflais son nom rien qu’à cause de l’excitation.
-Sonne…
Elle arrêta deux secondes de me caresser par-dessus mon jeans, mais juste pour se mettre à le déboutonner. Et une preuve que je n’avais, dans le fond, rien contre l’idée, c’était que mes mains restaient sur les accoudoirs et que je ne faisais rien pour l’en empêcher…
-On ne peut…pas… on ne peut paaaahaahh… !!
Sonne ne lâchait pas, au contraire… Elle me caressa d’une main dans mon pantalon et j’envoyai mon poing dans ma bouche pour mordre dessus tellement c’était excitant. J’avais l’impression de littéralement irradier de chaleur et quand j’arrivai à retirer mon poing de ma bouche, je ne me rendis même pas compte que j’avais changé de langue…
-Åh min gud, det er for godt!*
Je ne pus alors qu’abdiquer et obtempérer en me soulevant sur mon siège quand elle me demanda de le faire. J’étouffai un gémissement quand je me retrouvai libre de toute entrave et renversai ma tête en arrière quand Sonne se pencha sur mon sexe pour le prendre en bouche au moment même où le film commençait.
Je pensais bien, à cet instant, que je n’allais rien voir ni comprendre. Mais ce n’était pas grave, je l’avais déjà vu, ce film.
Je glissai une main dans ses cheveux, la caressant et ondulant doucement, très doucement et discrètement des hanches. Je faisais mon possible pour que mes gémissements ne franchissent pas le niveau sonore d’un murmure, mais ce n’était pas évident, à croire qu’elle le faisait délicieusement exprès.
-Bon ! Au moins, après, on saura pourquoi toutes les filles de l’école sont dingues de Robin North puis on pourra faire pareil !
-Moi, je dis que c’est juste parce que c’est un acteur pété de thunes !
-Ouais, on peut rester moches et boutonneux si on a des thunes !
J’ouvris les yeux quand j’entendis les exclamations irrégulières de voix d’adolescents… Trois petits gars qui, armés d’une quantité impossible de pop-corn allèrent s’installer à quelque chose comme 6 ou 7 rangs devant nous.
Je gémis et l’interpellai le plus discrètement possible…
-Han… Sonne… ? Sonne ! Haaaa… bordel !!…
Mais ma tête se renversa encore en arrière sous l’effet du plaisir alors que je soufflais en essayant que ça s’entende pas.
Je voulais la prévenir qu’on n’était plus tout seul, mais à mon avis, je pouvais toujours causer !
Et bon dieu, ce que je pouvais aimer ça…
Spoiler:
*Oh mon dieu, c’est trop bon ! (ouais, je sais, c’est recherché… Mais je me voyais mal déclamer du Shakespeare… )
Pourquoi remettre à plus tard ce que nous pouvons faire immédiatement ? C’est ma nouvelle devise. Depuis que j’ai rencontré – intimement – Amon, je n’ai plus envie de me priver de vivre tout ce que j’ai envie de vivre et de me dire que « ces choses là » ne sont pas pour moi.
Il a cette facilité déconcertante de me faire sentir femme, belle et sexuellement attirante, chose qu’Axel n’arrive plus à faire depuis que je suis enceinte, et je ne peux pas le blâmer pour cela. Jusqu’à il y a peu de temps, j’avais la même vision de moi-même.
Avec Amon, j’ai envie d’explorer, aller aux limites de mes capacités et les repousser encore plus loin. Et je souligne ça en me glissant entre les deux rangées de sièges, entre ses cuisses et , alors qu’il se soulève comme je le lui ai gentiment demandé, descends son pantalon juste ce qu’il faut pour venir prendre entre mes lèvres, le point le plus sensible de son anatomie.
Je ne perds pas de temps pour glisser mes lèvres avec toute l’intensité que le moment m’inspire. Je sais que c’est risqué et c’est bien ce qui rend la chose excitante. Et si, à un moment la seule chose que nous pouvions entendre était les quelques bruits de succions produits bien malgré moi par mes lèvres, c’est les voix d’adolescents pré pubère qui se joignent à l’écho de la salle de cinéma.
Je sens mon amant se crisper sur son siège et je viens coller une main autoritaire sur sa cuisse alors que mon autre se joint à mes lèvres pour accroître ses sensations. Il est hors de question que je m’arrête en si bon chemin parce qu’il y a des gens dans la salle ! Ce serait dommage !
Je redouble d’effort sur le sexe d’Amon allant le faire glisser au plus profond de ma gorge, aider de ma salive qui le lubrifie et vas jusqu’à couler sur ses testicules.
Par moment, je relève les yeux pour le regarder. Je perçois ses différentes mimiques malgré la pénombre dans laquelle nous sommes plongés. Et c’est assez loufoque , autant que c’est excitant, que de le sucer en plein jour, en pleine salle de cinéma, alors que Hank North donne la réplique a son neveu Robin sur un écran plus grand que nature.
Disons que ce n’est pas le premier film que j’aurais placé sur ma liste pour donner le ton à une soirée grivoise.
Ma main sur le sexe d’Amon, le branle plus fermement alors que je le sens tressaillir et que ses gémissements étouffés sont de plus en plus rapprochés. Il approche du point de non retour.
Je cesse de le sucer, me contentant de continuer le travail à la main, gardant cependant mes lèvres sur son sexe turgescent, jusqu’à ce qu’il abdique, remplissant ma gorge et, alors que je me recule, prenant le temps d’avaler et de respirer, mon chemisier qui prend le reste.
Satisfaite, je passe ma main sur mon menton pour m’assure de n’avoir rien de suspect sur le visage et regagne mon siège en fouillant dans mon sac pour y trouver un mouchoir pour nettoyer ce qui m’a asperger.
- Oh ! J’adore cette scène, , lui chuchotais-je comme si de rien était.
J’aperçois alors une tête chapeauté d’une casquette se retourner vers nous. Il ne m’en faut pas plus pour éclater de rire et venir enfouir mon visage contre le torse d’Amon.
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Amon Sørensen
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Ce qu’il y avait d’extrêmement excitant avec Sonne, c’était qu’elle pouvait être totalement imprévisible. C’était d’ailleurs comme ça que ça s’était passé, entre nous, la première fois. Est-ce que j’avais pu réellement prévoir que, ce jour où elle pensait trouver Sélène au loft, elle n’allait tomber que sur moi et qu’en cinq minutes chrono, ça allait finir au lit ?
Non… Et c’était cet aspect totalement irréfléchi que j’adorais dans notre relation. Tout comme nous n’avions pas à nous soucier de lendemains ni de compromis.
Je ne la voyais pas seulement comme un objet sexuel, cela dit, d’où le fait qu’on se retrouvait ensemble au cinéma aujourd’hui. Certes, j’avais bien compté terminer l’après-midi, chez elle ou chez moi, au lit. Mais l’intention première était surtout de passer un bon moment ensemble.
Mais il n’y avait rien à faire, pour mon plus grand bonheur, la tension sexuelle entre nous était telle que Sonne n’hésita pas une seconde à se glisser entre les sièges pour… s’occuper de moi d’une façon que je n’aurais jamais imaginé pouvoir se faire en pleine salle de cinéma…
Je protestai quand je compris où elle voulait en venir… Mais ça s’arrêtait à des messes basses emplies d’excitation mais dépourvues de conviction… Je ne faisais rien pour la repousser et obtempérais au moindre de ses désirs comme celui de me soulever pour qu’elle puisse me débarrasser de mon pantalon… Comme quoi… J’avais vraiment envie qu’elle s’arrête…
Sonne commença à jouer agréablement avec moi, ne traînant pas pour me prendre dans sa bouche, me faisant me crisper sur mon siège, porter mon poing à ma bouche pour étouffer les manifestations de mon plaisir en ondulant des hanches dans un réflexe de plus en plus envieux.
Enfin jusqu’à ce que trois mômes prennent place dans la salle… là, je commençai à flipper vraiment. Je n’avais aucune envie d’être pris en flagrant délit par une bande de gosses… Et en même temps… Putain, je n’en appréciais que plus les manœuvres de mon amante entre mes genoux. De toute façon, d’une main fermement cramponnée sur ma cuisse, elle m’avait bien fait comprendre que c’était hors de question qu’elle s’arrête.
Alors je grognai, de plaisir et de l’excitation mêlée de peur de nous faire prendre. Plus j’essayais de faire en sorte d’être discret, plus Sonne faisait en sorte que je ne puisse pas l’être. Elle joignit sa main, douce, ferme et rapide, à la caresse de ses lèvres et je sentais mon t-shirt se tremper de sueur…
-Ooohan… Merde… putain… merde…
Une main à nouveau dans ma bouche pour arrêter de jurer de plaisir, surtout que comme j’essayais de m’étrangler, ma voix de faisait plus aiguë et donc encore moins discrète, je plongeai l’autre dans les cheveux de Sonne, guidant ses mouvements sur moi, la faisant aller le plus loin qu’il était possible.
J’avais quand même atteint le point où ça devenait un peu compliqué de faire marche arrière… Et le point où je ne pouvais pas renier le plaisir qu’elle me faisait, ni m’empêcher, le souffle court, de donner des coups de bassin vers l’avant.
Quand sa bouche m’abandonna, ou presque, pour s’employer à me faire craquer complètement de quelques mouvements de main experts, je pus croiser son regard, voir son sourire espiègle… sourire à mon tour en secouant la tête et commencer à chuchoter :
-Tu es complètement fo… !!! Raaaah Sonne !!
Je plaquai ma main à plat sur ma bouche grande ouverte dans un orgasme que je tentais d’étouffer, mes yeux rivés sur les gosses quelques rangées devant nous, de peur que l’un d’eux se retourne juste à ce moment-là… Heureusement, le film avait commencé et le son allait suffisamment fort…
Donc, ni vu, ni connu… Alors je baissai mon regard écarquillé sur Sonne qui essuyait son menton d’une main, complètement essoufflé que j’étais, mon t-shirt tellement trempé de sueur que, même dans la pénombre de la salle, la trace se voyait, partant de mon col jusqu’au milieu de mon ventre.
Soulagé dans tous les sens du terme, je laissai tomber ma tête en arrière, soupirant en souriant. Sonne, elle, reprit sa place à côté de moi et je tournai la tête pour la voir essuyer son chemisier… Un peu choqué parce que ce n’était pas comme si c’était arrivé au lit, bien à l’abri des regards, je murmurai tout en remontant mon pantalon :
-Désolé…
Mais Sonne ne m’en tenait pas rigueur. Que du contraire, apparemment parce qu’après avoir fait un commentaire sur le film (dont je n’avais rien suivi jusque-là), elle sourit… Un des gamin se retourna et si je me raidis, Sonne, elle, enfouit son visage contre mon torse et se mit à rigoler. Moi, j’étais encore complètement à bout de souffle et pinçai mes lèvres en croisant le regard du gosse qui, finalement, se désintéressa de nous.
Alors, je plongeai ma main dans la chevelure blonde de mon amante et me mis à mon tour à rire en posant mon visage contre sa tête… Puis, je finis par soupirer en rigolant pour lui murmurer…
-On est fous de faire ça… Mais c’était tellement bon !
J’embrassai sa tête puis l’invitai à lever son visage vers moi pour l’embrasser.
Le pouvoir relié à l’excitation face à l’interdit semble anéantir toute possibilité de réflexion sensée. Et si nous nous faisons prendre ? Et si l’une des personnes entrées dans la salle alors que j’ai en bouche le sexe d’Amon décidait de changer de siège pour venir se placer tout juste en avant de nous ? Ou… qu’un employé venait qu’à passer pour vérifier que la salle est propre et me surprenait, penché entre les cuisses d’Amon ? Je dirai quoi ? Je cherchais ma lentille et son pénis est maladroitement entré dans ma bouche ?
Tant de questions qui ne méritent pas de réponses parce que je ne me sens pas en danger et parce que, quelque part au fond de moi, je sais qu’il n’y a aucun risque réel.
Et à force d’argument convaincant, je finis par faire abdiquer Amon qui se relâche et m’offre la totalité de ses réserves qui viennent même éclabousser légèrement mon chemisier.
En toute innocence, je regagne mon siège alors qu’Amon s’empresse de remonter son pantalon et je braque ensuite mon regard sur l’écran tout en essuyant mon chemisier.
C’est une scène que j’ai bien aimé, tout juste au début du film mais qui, en prenant bien le temps de l’analyser, implante beaucoup d’élément qui seront mis véritablement à jour tout au long du film. J’adore quand les réalisateurs font ça. Ça force le cerveau à faire des liens, comme si nous menions une enquête pour deviner l’intrigue pour, finalement, aller complètement ailleurs.
Doucement, je plaçais ma tête contre le torse d’Amon alors qu’un des gamins assit devant se retourna vers nous. Je fus tenté de lui faire signe de se retourner mais je préférais cacher mon visage dans le chandail d’Amon et de rigoler tout doucement.
Nous ne nous sommes pas fait prendre, alors pourquoi se sentir gêné ?
Je sentis le visage d’Amon, qui rigolait aussi, se poser contre ma tête et j’inspirais profondément. Je me sentais à ce moment précis tellement bien que j’eu l’impression de flotter. Et plus encore parce qu’Amon souffla dans mes cheveux que ce fut tout aussi bon pour lui.
Mon amant me fit relever la tête pour m’embrasser, baiser que je lui rendis en l’enlaçant. Un baiser tout en douceur mais non sans être légèrement provocateur. Ce baiser ne calma d’aucune façon le désir de plus en plus pressant que je ressentais.
- Et si j’en voulais encore plus ?
Je viens prendre son visage entre mes mains pour plongé un regard qui voulait tout dire dans le sien plus ou moins certain.
Oui, j’en veux encore plus et non, je ne veux pas attendre la fin du film ou même prendre le temps de quitter la salle.
Prenant la main de mon amant, je viens la guider sur ma cuisse en premier puis entre mes jambes. Là où il peut sentir, malgré mes vêtements, que c’est tout chaud et probablement déjà enclin à recevoir plus que des caresses.
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Encore essoufflé, je caressais la tête de Sonne blottie contre mon torse… Enfin contre mon t-shirt complètement trempé. Je rigolai et soufflais de plaisir dans ses cheveux blonds parfumés. J’avais aimé ce qu’elle venait de me faire, je ne pouvais pas le nier… Mais on était quand même cinglés de faire ça et je ne manquai pas de le lui dire, amusé de cette nouvelle forme d’excitation que je découvrais.
Je la fis relever son visage vers moi pour l’embrasser en fermant les yeux, la laissant m’enlacer.
J’avais l’impression d’avoir à nouveau 16 ou 17 ans, d’être encore complètement insouciant et en pleine découverte de ma sexualité… Enfin, dans ce cas-ci, ce n’était qu’une nouvelle forme de sexualité et Sonne se faisait une mission d’être mon guide.
Sur l’écran, Factory War se jouait et j’en avais vraiment rien à foutre. J’étais incapable de suivre le film en étant complètement obnubilé par Sonne. Je souris contre ses lèvres de la sentir me provoquer. J’avais toujours aussi chaud, même si, pour le coup, il me faudrait un peu de temps pour recharger et pouvoir réellement remettre ça…
Mais je compris surtout que c’était à son tour de prendre du plaisir.
Elle me devança en prenant ma main et je la laissai me guider, mes yeux perdus dans les siens alors qu’elle parlait sur un ton sensuel. J’en frissonnai, rien qu’au son de sa voix…
Quand ma main fut entre ses cuisses, après avoir caressé au passage son ventre rond contenant la future génération Moriarty, je pus la sentir irradier de chaleur et humide à travers le tissu de son pantalon de grossesse. A ce rythme-là, si son ventre continuait à s’arrondir, elle allait devoir abandonner les pantalons pour une salopette… Et cette idée me fit sourire alors que j’enfouissais mon visage dans son cou tout en la caressant doucement…
-Je t’en donnerais plus.
D’abord par-dessus son vêtement, puis, tâtonnant en l’embrassant, cherchant les attaches de son pantalon que je finis par trouver… Il me fallut quand même un peu de son aide pour arriver à détacher suffisamment le vêtement pour finalement y passer la main.
Je soufflai dans son cou, d’un doux plaisir, quand je pus enfin avoir accès à la partie la plus douce et la plus chaude du corps de mon amante. Je vins l’embrasser encore, et encore, tout en la caressant d’abord doucement avant de pousser mon exploration intime un peu plus loin.
A mon tour de jouer à la faire gémir… A mon tour de la torturer alors qu’elle aurait envie de crier son plaisir, sans pouvoir réellement le faire librement…
Y avait des enfants dans la salle, après tout…
Et nous, on jouait délicieusement avec les limites…
Ce que je viens de faire à Amon n’a fait que me mettre en appétit pour le reste et je ne tarde pas à lui faire comprendre en glissant sa main entre mes cuisses pour qu’il ressente le désir qui émane de moi.
Amon est aussi joueur que moi. Ma petite caresse l’a clairement éveillé sur quelque chose d’un peu plus intéressant que le film qui se déroule sous nos yeux. D’ailleurs, je ne portais plus attention à l’écran, trop occupé à embrasser mon amant, à soupirer contre ses lèvres, à l’attirer un peu plus contre moi.
Pourquoi avions nous choisis un après-midi au cin.ma ? Pourquoi ne sommes nous pas tout simplement allé chez lui puisque de toute façon nous savons très bien que nous ne pouvons pas nous contrôler.
C’est d’abord par-dessus mes vêtements qu’Amon me caressa puis il défit l’attache de mon pantalon, non sans difficulté. Il faut dire que mon ventre, et la position plus ou moins propices à ce genre de choses n’aident pas l’exercice mais rien ne pouvait plus nous arrêter maintenant que nous étions lancés.
J’avais offert à Amon de quoi hanter ses souvenirs chaque fois qu’il irait au cinéma et il était bien décidé à faire pareil avec moi.
Ses doigts glissent maintenant sous ma culotte et je plaquais mes lèvres aux siennes pour étouffer un gémissement. Il est encore doux, effleurant mon intimité presque timidement alors que nos lèvres s’embrassent avec plus de fougue.
Je me distançais le temps d’un regard. J’aime pouvoir me perdre dans l’immensité de ses yeux bleus-verts alors que je caresse la ligne parfaite de sa mâchoire depuis son oreille jusqu’à son menton. Je pourrais facilement le regarder comme ça pendant des heures sans rien dire. Laisser nos regards se faire l’amour, profiter le cette chimie incroyable qui nous unis.
Vivre l’instant présent.
Amon vînt chercher mes lèvres de nouveau alors qu’entre mes cuisses, ses doigts s’aventurent un peu plus en profondeur. Vraiment plus !
Je ferme les yeux, appuyant ma tête contre le torse de mon amant, ma main serrant son forearm un peu plus fort chaque fois qu’il fait monter d’un cran la tension. Je lâche des gémissements, étouffés par son t-shirt humide. Par moment, ma bouche traîne jusqu’à son épaule dans laquelle je viens mordre en rigolant avant de revenir contre son torse et y gémir de plus belle.
J’en peux plus. Mes fesses sautillent sur le bout de mon banc et je finis par attraper le visage d’Amon entre mes deux mains et plaquer férocement mes lèvres aux siennes au moment de jouir.
Mon souffle est court, mon cœur palpite. J’en suis presque étourdie.
Quand je me calme, je relève la tête, regardant Amon qui ne doit pas manquer de fierté d’avoir réussit à me rendre la monnaie de ma pièce.
Et si j’ai fait trop de bruit, les trois casquettes elles, sont toujours tournées vers l’écran.
- Ils sont plus attentifs que nous, en tous cas !
J’embrasse encore Amon avant de m’appuyer contre lui et de fermer les yeux. Je voudrais ne jamais sortir de cette salle de cinéma. Je ne voudrais ne jamais reprendre le cours de ma vie normale.
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Who Am I? Age: 35 Date de naissance: 14/06/51 Localisation: Downtown Birth place: København, Danemark Je suis: fouineur Song: Me Against The World - Simple Plan
Je me pris au jeu initié par Sonne. En même temps, n’aurait pas été humain celui qui aurait refusé d’y jouer… A moins que je n’aie un sérieux problème dont je n’aie pas eu connaissance jusqu’à maintenant. Mais ce qui nous fait du bien ne peut pas être forcément quelque chose de mal, pas vrai ?
On était peut-être juste un peu borderline pour ce qui était de l’attentat à la pudeur parce qu’il y avait trois gosses dans la salle, désormais… Mais ils étaient loin, on était plongés dans le noir et ils pouvaient difficilement nous voir.
Nous entendre, à la limite… Enfin… Entendre mon amante qui étouffait ses gémissements contre mes lèvres ou contre mon torse trempé de sueur.
Mais ça ne me freinait pas pour autant dans les caresses que je lui procurais. Au contraire ! J’étais pris de la même frénésie espiègle qu’elle avait eue en essayant justement de la faire gémir plus fort au risque qu’on se fasse prendre. Parce que c’était vraiment excitant, vraiment bon.
Je jouais de mes doigts en elle, de mon pouce sur ses points les plus sensibles pour la mener rapidement à un orgasme qu’elle laissa férocement faire naître et mourir sur mes lèvres contre lesquelles elle plaqua brusquement les siennes.
Le baiser fut long. Le souffle de Sonne était rapide et court, je pouvais le sentir sur mon visage suivre le rythme des mouvements légers que mes doigts faisaient en elle. Je la sentis jouir plus que je ne l’entendis, même si des petits « cris » aigus et étouffés arrivèrent à se frayer un chemin jusque dans nos baisers.
Sa jouissance passée, je retirai délicatement mes doigts d’elle, mais sans cesser de la caresser doucement, ne retirant pas ma main de là où elle était, bien au chaud. Je terminai notre baiser non sans suçoter doucement sa lèvre inférieure pour faire durer le plaisir puis, y mis fin pour la laisser reprendre son souffle.
Je rigolai quand elle regarda vers les trois adolescents un peu plus loin mais ils semblaient pris par le film au point d’en oublier leur pop-corn.
-Ils comprendront peut-être quelque chose eux… Heureusement qu’on l’a déjà vu tous les deux…
Elle m’embrassa encore et je répondis à son baiser, retirant tout de même, bien qu’un peu à contre cœur, ma main de ses vêtements… Elle posa sa tête sur mon torse et j’appuyai mes lèvres dans ses cheveux, les yeux à nouveau portés sur l’écran pour découvrir l’entrée en matière du personnage de Robin North en jeune diplômé enjoué, pleins de rêves et d’ambition… Et qui allait bientôt se prendre en pleine face le mur de désillusions incarné par son oncle.