Who Am I? Age: 35 Date de naissance: 14/06/51 Localisation: Downtown Birth place: København, Danemark Je suis: fouineur Song: Me Against The World - Simple Plan
Sujet: Just Another Nervous Wreck [PV Vanessa][TERMINE] Mar 15 Mai - 18:56
Just Another Nervous Wreck ft. Vanessa Cartray
J’étais en manque, et c’était pas de caféine.
Alors j’étais un peu nerveux, d’autant que je ne savais pas comment allait Sonne depuis son accouchement. Ce n’était pas comme si j’avais pu me pointer dans les locaux de chez Guitar&Pen pour aller trouver Moriarty et lui demander comment allait son épouse qui était accessoirement aussi mon amante.
Ce n’était pas non plus comme si je pouvais téléphoner à Sonne, sur le numéro de leur villa, puisqu’il y avait là aussi des chances que je tombe non pas sur Sonne directement, mais bien sur Axel. Que Sélène, mon ex et aussi l’ex-meilleure amie de Sonne (pour des raisons évidentes) ait téléphoné pour demander des nouvelles aurait semblé légitime… Mais pas moi. Techniquement et selon la version officielle, je n’avais été que le gars qui avait conduit Sonne dare-dare à l’hôpital quand elle avait perdu les eaux… sur moi. Enfin non, officiellement sur le sol de la cuisine alors qu’elle prenait un verre avec Sélène après une soirée cinéma.
Bref, non seulement j’étais en manque, mais en plus, j’étais inquiet vu que l’accouchement n’avait pas été des plus facile.
Tout ça pour dire que quand le grand patron demanda qui ça dirait de se coltiner la visite des infrastructures de la scène et autres de The Burning Fire (et BleedingHeart) pour le premier concert de leur tournée qui se tiendrait au Hollywood Bowl, j’avais sauté dessus.
Et j’avais même pas eu à me battre, parce que si MTI avait invité une pléthore de journaliste pour cette visite, c’était le genre de truc auquel on se devait d’être, mais duquel on ne pourrait sortir aucun article rentable. L.A.People ne faisait pas vraiment dans les grandes analyses techniques des concerts ou de ce que les artistes produisaient… Non… Ce qui nous intéressait nous, ce serait plutôt de savoir si Nathan Williams allait un jour être pris d’un délire tellement psychotique qu’il en boufferait sa mère… Ou des choses du genre…
Du coup, le patron de la rédaction m’avait regardé un peu de travers parce que c’était plutôt le genre de « mission » que j’essayais d’éviter d’habitude. Ouais… Sauf que là où ça m’intéressait, c’était que peut-être Guiatr&Pen allait envoyer Moriarty sur l’affaire, de leur côté.
Alors à l’air perplexe de mon parton, qui ne me demanda pas pour autant des explications, je me justifiai quand même :
-J’ai déjà l’article sur le mariage d’Hank North sur le feu… Je préfère faire quelque chose de plus léger à côté de ça.
J’étais quand même celui qui faisait le plus d’éditions spéciales…
Ma candidature avait donc été adjugée et les autres allaient comme ça avoir tout le loisir de jouer les rapaces pendant ce temps-là. Moi, j’avais besoin de savoir comment Sonne allait.
Et donc, je m’étais pointé pile à l’heure au meeting où un roadie de chez MTI nous attendait pour faire le tour de la salle et nous expliquer tous les aspects techniques qui seront de mise durant toute la tournée mondiale de The Burning Fire.
Mais j’en avais comme qui dirait rien à foutre de ce roadie… Et si j’avais été fumeur, j’aurais déjà fumé un tas de cigarettes rien qu’à attendre de voir si Axel allait se pointer lui aussi. Mais à la place, je faisais que danser d’un pied sur l’autre. Des journalistes arrivaient donc au compte-goutte, portant chacun un passe autour du cou, avec leur photo et qui précisait aussi pour quel magazine, journal, radio ou chaîne de télévision ils bossaient. J’en avais un, moi aussi. Je regardais pas vraiment ces passes, puisque je savais quelle tronche avait Moriarty.
Mais quand les arrivées commencèrent à se calmer et que les premiers retardataires arrivèrent en courant, je commençai à déchanter. Ce n’était pas le genre d’Axel d’être en retard.
Et ce ne fut qu’à ce moment-là que je regardai les passes. Jusqu’à me rendre compte que j’aurais pu tuer le suspense bien plus tôt en constatant qu’en fait, Vanessa Cartray était là et que ce serait donc elle qui représenterait Guitar&Pen et non Axel Moriarty.
Putain !
Tant pis, alors que la visite commençait, je m’avançai vers elle. Je n’avais de toute façon aucune intention d’écouter ce qui se raconterait ici. Et si j’avais besoin de savoir ce genre de trucs, j’aurais de toute façon juste à passer un coup de fil à Howard Stone lui-même.
-Tiens, Vanessa Cartray… J’imaginais plutôt que Guitar&Pen enverrait Axel Moriarty pour ce genre de visite.
En espérant que ce ne soit pas parce que Sonne et ses enfants avaient un problème qu’on l’avait envoyée elle et pas lui…
@ Billy Lighter
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Sujet: Re: Just Another Nervous Wreck [PV Vanessa][TERMINE] Mer 16 Mai - 9:54
Just Another Nervous Wreck ft. Amon Sørensen
Je faisais partie de l’équipe journaliste qui couvrirait la tournée et au moins le concert au Hollywood Bowl de The Burning Fire (et BleedingHeart). J’avais déjà pu interviewer l’un de leur membre : Howard Stone et maintenant j’avais été désignée par le patron de Guitar & Pen pour participer à la visite des infrastructures de la scène et toutes les annexes. Cela compléterait mon article sur le groupe et l’interview du batteur du groupe. Je n’irais pas toute seule, l’un des photographes du magazine, Jimmy Albernaty serait là avec moi. Ses photos étaient une source d’inspiration. Il avait cette façon bien à lui de capturer l’essence même de la personne, de montrer un petit détail, un moment d’émotion qu’il était le seul à saisir. Là, son génie de la photographie devrait capter la grandeur de la scène et tout ce qui allait faire rêver des centaines de fans déchainés.
- On n’aurait pas dû venir avec Axel ?
- Oui, mais il a pris quelques jours. N’oublie pas qu’il est devenu papa et avec des triplés, je suppose que les nuits ne doivent pas être aussi calmes que cela. Et puis, sa femme doit se reposer. Ce n’est pas rien de s’occuper de trois petits bouts de choux.
- Et toi, quand est-ce que tu vas nous faire un beau petit bébé ?
Mes mains sur mes hanches, je dévisageai Jimmy qui refermait le coffre de sa voiture après avoir pris tout le matériel nécessaire pour cette fameuse visite.
- Quand j’aurais trouvé le papa idéal ! Dis donc, il me semble que toi non plus tu n’as pas de progéniture ni de Maman sous la main. Avec toutes ces filles qui te tournent autour, tu ne t’es toujours pas décidé !
- Je tâte le terrain Mademoiselle Cartray ! Et je prends mon temps pour choisir la bonne personne.
- Tu as bien raison … et moi aussi … Enfin, en ce moment ma vie est surtout dans le creux de la vague. Une vraie misère côté vie intime.
- Avec tous ces hommes que tu interviews, même pas un petit flirt !
- Très amusant Jimmy ! Je laisse ça aux fans et aux groupies !
- Allez viens ! On nous attend ! On doit récupérer nos passes à la réception.
Le Hollywood Bowl était un Amphithéâtre en plein air qui datait des années 1920, mais très bien entretenu pour pouvoir accueillir des concerts. Un petit édifice à l’entrée se dressait et avait pour fonction d’être cette fameuse réception. A l’annonce de nos deux noms, la jeune hôtesse nous donna nous deux passes qu’on enfila autour du cou.
- Prête à rentrer dans l’arène ?
- Ho que oui !
- Il va y avoir un monde fou ! Tous les médias, les magazines et les chaines de radio ont dû envoyer leurs meilleurs agents.
- Arrête de parler Jimmy et GO !
Au moins, nous savions où nous rendre à voir la foule qui commençait à se former autour d’un des roadies de chez MTI. Nous n’étions pas en retard, c’était déjà un bon point. Je sortis mon dictaphone de la poche de ma besace quand une voix masculine s’éleva dans mon dos. Jimmy s’était déjà avancé au milieu des autres agents pour prendre les premières photos. Moi, j’étais restée en retrait et je me retournai vers mon interlocuteur. Mes yeux noisette le dévisagèrent rapidement et je n’eus aucun besoin de poser mon regard sur son badge pour savoir qui était ce grand brun qui me faisait face.
- Monsieur Amon Sørensen, quel plaisir de vous voir ici ! Plaisantai-je Ho comme je suis déçue de savoir que vous préférez mon collègue à ma petite présence près de vous. Désolée, vous allez devoir me supporter un moment. Axel est très occupé. Il pouponne avec sa femme comme vous devez vous en douter.
Un petit sourire mutin se dessina sur mes lippes, fronçant en même temps le bout de mon nez avec ce petit air espiègle qui me définissait bien. Puis, en le détaillant une nouvelle fois plus attentivement, je crus déceler quelque chose.
- Vous allez bien ? Vous semblez nerveux ? C’est la future tournée de The Burning Fire qui vous met dans cet état ou parce que vous allez devoir vous coltiner la visite de la scène et des annexes de l’Amphithéâtre ?
Je me mordis la lèvre inférieure pour éviter en d'ajouter un peu trop. Qu'est ce que cela pouvait me faire qu'il soit nerveux ... ou pas ? Mais j'étais un peu comme une éponge à émotions et parfois je ne me contrôlais pas toujours. Quand je ressentais la tristesse chez une personne, je percevais sa peine. Quand une personne était heureuse, je vivais sa joie avec elle et là Monsieur Sørensen me donnait le tournis. Je sentais comme un crépitement dans l'air sans pouvoir vraiment le définir.
- On va rater la visite Monsieur Sørensen !
@ Billy Lighter
Amon Sørensen
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Sujet: Re: Just Another Nervous Wreck [PV Vanessa][TERMINE] Jeu 17 Mai - 22:01
Just Another Nervous Wreck ft. Vanessa Cartray
J’avais finalement repéré celle qui représentait Guitar&Pen pour cette visite. Et à mon grand désespoir, ce n’était pas Axel Moriarty. C’était d’ailleurs bien la première fois que j’aurais couru après lui, tiens. Pas que nous nous vouions une haine farouche, loin de là… Mais le fait d’appartenir aux deux magazines rivaux de Los Angeles avait déteint sur nous, d’autant plus que nous en étions chacun les représentant les plus connus.
Mais non, Guitar&Pen avait choisi Vanessa Cartray pour la cause. Et elle eut vite fait, plissant son petit nez, qu’Axel était très occupé à pouponner avec son épouse.
J’étais sensé être rassuré ou pas ? Il pouponnait vraiment ou Sonne avait besoin qu’il reste à son chevet ? Et les mômes ? Ils allaient bien ? Je savais que le garçon avait pas eu une naissance facile et qu’il avait fallu avoir recours à la césarienne….
Trop… de questions… Et j’avais toute envie de les poser en même temps, sauf que je ne pouvais pas… enf fait, si, mais j’étais tellement en train de perdre les pédales que j’avais l’impression qu’à la moindre question un peu trop personnelle sur Sonne, j’allais mettre la puce à l’oreille de la journalistes et j’étais bien placé pour savoir que ce genre de ragot circule vite.
J’étais journaliste chez L.A.People, je jouais avec ce genre de truc à longueur de journée. Et quand il n’y avait rien à se mettre sous la dent, j’inventais carrément des histoires complètes à partir de détails ou de photos à peine douteuses quand elles n’étaient pas carrément trafiquées !
Je regardai, du coup, Vanessa, avec la bouche entrouverte comme si je ne savais pas par où commencer. Et elle me demanda si j’étais nerveux et si c’était à cause de la tournée de The Burning Fire… Non sans un ton ironique en prime.
-Non… Je suis… nerveux de nature.
Mouais… Ce n’était pas tout à fait faux même si, paraît-il, à côté de Jake Snyder, j’étais un petit joueur, à ce niveau-là.
Elle affirma qu’on allait rater la visite, les autres étaient déjà partis devant et je soupirai et emboîtant finalement le pas au reste du groupe, mes mains enfoncées dans les poches de mon jeans.
Au moins, en faisant quelques pas, je pus me reprendre un peu et réfléchir à comment abordé la chose. Ce n’était même pas comme si je pouvais utiliser l’ancienne amitié de mon ex avec Sonne parce qu’alors la question logique se poserait : pourquoi ma petite-amie ne téléphonait tout simplement pas à son amie, si elle en voulait des nouvelles.
Putain de casse-tête…
-Vous supporter n’est pas le problème… J’avais juste mis deux ou trois piques de réserve pour Moriarty. Il en a encore pour longtemps à pouponner ?
Je haussai les épaules.
-C’est qu’il a fait fort en la mettant enceinte de triplés, sa pauvre épouse…
Et il avait fait encore plus fort le jour de l’accouchement en me demandant à moi ce qui était arrivé, quand il avait débarqué à l’hôpital ! Ce à quoi je lui avais répondu qu’il avait qu’à se poser la question à lui-même, vu que c’était lui qui l’avait mise en cloque ! Enfin soit…
-Vous êtes donc officiellement le second choix de Guitar&Pen alors… Félicitations…
Le roadie était en train d’expliquer des choses, mais je n’écoutais pas, ne prenais pas de notes et n’enregistrais rien.
J’étais pas venu pour ça, après tout…
@ Billy Lighter
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Sujet: Re: Just Another Nervous Wreck [PV Vanessa][TERMINE] Ven 18 Mai - 18:56
Just Another Nervous Wreck ft. Amon Sørensen
Les rapports entre mon collègue Axel Moriarty et cet espèce de … – je ne sais pas trop quoi – Amon Sorensen, se définissaient comme un combat de coqs, à savoir celui qui pisserait le plus haut, celui qui avait la plus grosse, celui qui décrocherait le meilleur article pour son magazine. (Barrez la mention inutile). Lorsque Axel avait téléphoné pour expliquer qu’il prenait quelques jours pour s’occuper de sa nouvelle grande famille, j’avais déjà bien tout le topo en tête : j’allais tôt ou tard me coltiner Sorensen, sa gueule de beau gosse et ses piques bien placées. La compétition entre les deux hommes était connue par tous les agents, titulaires et autres stagiaires de Guitar & Pen. Je préférais la discrétion, mais avec un tel énergumène présent au Hollywood Bowl, je devais m’attendre à tout. Même Jimmy, dès l’annonce du patron comme quoi je remplaçais au pied levé Moriarty pour la visite de l’Amphithéâtre en plein air, s’était marré comme un gamin. J’avais beau avoir rétorqué à mon chef que je connaissais déjà le Hollywood Bowl, mais c’était un ordre et puis cela permettrait à Jimmy de photographier la nouvelle scène. Jimmy était capable d’y aller sans moi, mais mes arguments n’ont pas été entendus.
En laissant mon binôme photographe se faufiler parmi la foule des autres journalistes pour suivre la visite guidée que nous offrait le roadie, j’étais restée en arrière avec Sorensen. Quel mal m’avait-il pris de rester avec lui ? Aucune idée… Il était évident que j’aurais dû glisser sur une flaque d’eau et me casser la cheville. Ça aurait été beaucoup plus fun. Les bras croisés contre ma poitrine, je commençais à me dire, en écoutant Sorensen qu’il devait y avoir un amour fou entre lui et mon collègue Axel. Quelle mouche l’avait piquée ? Il était normal que Papa se tienne auprès de sa femme et de ses bébés, surtout trois, au début de la naissance, non ? Bref, je pouvais être curieuse, mais les histoires privées ne me regardaient pas et je n’avais aucune intention de m’en mêler. Et sa réponse sur sa nervosité me mettait sur cette voie. Mouais, moi aussi, je suis une chieuse et alors ? Regardez-moi, je n’en ai pas l’air comme ça, mais si si, je vous assure ! Comme toute Latine qui se respecte, je peux être une véritable emmerdeuse !
Vous avez bien lu ?!! Il avait préparé quelques piques pour mon collègue. J’avais envie de pouffer, mais je savais aussi me tenir correctement … Et puis nous n’étions pas tout seul même si le petit groupe s’éloignait de plus en plus de notre position. Il suffisait que ma voix de Sicilienne monte dans les aigus pour que tous les regards se trouvent braquer sur nous en quelques secondes.
- Quel beau cadeau pour le Papa ! Comme s’est touchant ! Ne vous en faites pas, dès que je le verrais, je lui ferais part de votre délicate attention ! A vrai dire, la vie de mes collègues reste dans la catégorie privée. Pourquoi, vous ne lui passez pas un coup de téléphone ? Vous aurez vos réponses à vos questions.
Encore une fois cette façon que Sorensen avait de s’inquiéter du couple Moriarty éveillait des interrogations. Bon sang, il n’avait jamais eu dans son entourage familial ou même des amis, d’heureux évènements comme la naissance d’un enfant ? Une petite voix dans ma tête me disait de me taire. Pourtant le journaliste avait en réserve des piques … pour moi. Toujours mes bras croisés, je penchai légèrement ma tête sur le côté en le dévisageant. Toute une palette d’idées circulait subitement dans mon cerveau : vous aviez le choix entre lui arracher les yeux, lui donner un coup de genou dans les parties les plus sensibles de son anatomie, lui faire bouffer sa langue. Tout ceci allait faire désordre en plein milieu de la visite guidée. Je pris une grande inspiration, jetant un œil vers le petit groupe derrière moi et je revins caler mes yeux brillants sur ceux de mon interlocuteur. Ma voix toute en maitrise fusa comme une lame bien acérée.
- Allez-vous faire foutre Sorensen ! Votre bave de crapaud ne m’atteint pas … Et vous devriez soulager votre frustration merdique, ça serait bien pour tout le monde ! Ne me mêlez pas à votre compétition avec Moriarty et sincèrement, je préfère être un second choix judicieux qu’un premier choix qui ressemble à une loque !
Hé zut ! J’y étais allée un peu fort, mais merde quoi ! C’était lui qui m’avait provoquée et on ne provoquait pas une Latine ! C’était une règle d’or ! L’égo des mâles et leur fierté mal placée, qu’est-ce que cela pouvait être usant et répétitif à force.
- Soi dit en passant … Évitez de me prendre pour votre punching-ball !
@ Billy Lighter
Amon Sørensen
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Sujet: Re: Just Another Nervous Wreck [PV Vanessa][TERMINE] Sam 19 Mai - 19:58
Just Another Nervous Wreck ft. Vanessa Cartray
Evidemment que ma réplique comme quoi je voulais voir Axel pour lui balancer des piques à la figure ne fut pas accueillie avec joie par Vanessa Cartray. Axel venait de devenir trois fois papa d’un seul coup et tout ce que je pensais, moi, c’était à l’emmerder avec des bassesses ? Forcément qu’une femme n’allait pas apprécier. D’autant que les origines de Cartray étaient de notoriété publique. Ouais ben, c’était comme ça… J’étais Scandinave, moi, et j’en faisais pas tout un plat pour autant.
Qu’elle soit sicilienne et qu’elle parle fort avec de grands gestes un peu à la Daniele Ricci ne me faisait pas peur.
Mais si j’avais cru qu’elle pouvait me donner un indice sur comment se portait Sonne, je me foutais le doigt dans l’œil, apparemment. Puisque Madame ne se souciait pas des affaires privées des autres. Ouais, effectivement, j’avais bien face à moi une journaliste de Guitar&Pen et non une journaliste de L.A.People. Parce que dans notre rédaction à nous, tout le monde voulait en savoir un maximum sur la vie privée de tout le monde.
C’était… Une déformation professionnelle, probablement.
Et si j’étais le pire journaliste de L.A.People pour mes articles, j’étais pourtant celui qui foutait le plus la paix à mes collègues à ce niveau-là…
Par contre, je m’étais fait avoir par Evelyn Fallen qui avait publiquement révélé mes différends avec Robin North dans les pages même du magazine pour lequel nous travaillions tous les deux.
Et fatalement, elle me demanda pourquoi je ne téléphonais pas à Axel pour avoir les réponses à mes questions. Ce à quoi, pour toute réponse, je ne trouvai qu’à hausser les épaules.
Bon… D’accord. Axel n’était pas là ? Je n’allais pas encore avoir de nouvelles de Sonne aujourd’hui ? Ok. J’allais me défouler sur ce qui se trouvait à ma portée alors. Et en première ligne, il y avait Vanessa.
Qui… S’emballa dès la première petite pique. Qui pouvait tout aussi bien passer pour une simple constatation, pourtant.
On suivait vaguement le groupe… Mais on ne faisait que se regarder l’un l’autre. Et je voyais déjà bien dans les yeux de Vanessa qu’elle était en train de m’étriper et de me castrer en pensée. Ce qui eut le don de me faire sourire… Et puis carrément rire quand elle s’emballa vraiment en haussant le ton et en me sortant une bardée d’injures.
-Oooh… « Allez vous faire foutre », « bave de crapaud », « merdique » et « loque »… Tout ça en réponse à la très grave insulte « second choix »…
Je secouai la tête.
-C’est ce que ce serait si ma bave de crapaud vous avait réellement atteint ? Je serais mort et écorché à l’heure qu’il est et pas forcément dans cet ordre-là…
Elle avança plus vite, d’un pas furieux ? Pas de problème, avec ma taille, deux enjambées suffirent à la rattraper.
Elle termina en disant qu’elle ne voulait pas que je la prenne pur un punching-ball.
-Pas de chance, vous êtes la remplaçante de Moriarty. Donc vous êtes sensée le remplacer sur tous les plans. Et jusque-là, je dois dire qu’Axel fait un bien plus agréable et impitoyable adversaire que vous.
Axel était subtile, vicieux. Même si ce n’était pas ma nature première, que j’avais juste appris à devenir comme ça, j’admirais les coups de Moriarty… Vanessa, elle… Quelles étaient ses armes, si ce n’était parler fort et devenir vulgaire ?
-Quant à la question du second choix… C’est moins une pique qu’un fait, Mademoiselle Cartray. Le journaliste emblématique de Guitar&Pen, c’est Moriarty. Vous êtes un second choix.
J’évitai d’ajouter : « parce que vous êtes une femme »… Mais ne me retins que de justesse.
@ Billy Lighter
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Sujet: Re: Just Another Nervous Wreck [PV Vanessa][TERMINE] Lun 21 Mai - 21:12
Just Another Nervous Wreck ft. Amon Sørensen
Sérieusement, à quoi je m’attendais face à Amon Sørensen ? J’aurais dû suivre Jimmy avec le reste du groupe pour la fameuse visite guidée du Hollywood Bowl que je connaissais déjà. Mais cela n’avait pas d’importance pour moi. Le jour où je traînerais les pieds pour faire mon job, pour écrire un article ou bien faire une interviewer, alors là, il serait grand temps de me poser toutes sortes de questions sur mon avenir. J’avais des origines latines et fort heureusement pour moi, je savais malgré tout cela me tenir en public. J’avais horreur de hausser la voix ou bien de m’agiter. Je laissais ça aux autres. Pas besoin de porter dans les aigus pour dire ce que je pensais, ni de faire tout un manège invraisemblable avec mes mains. On trouvait cela en Italie, en Sicile, certes, mais vous ne trouverez pas ça chez moi … à part peut-être quand l’alcool coulait dans mes veines … Mais ça c’était une autre histoire qui n’avait pas sa place ici. Amon Sørensen n’avait de cesse de me poser des questions sur Axel Moriarty, son épouse et leurs trois petits bouts de choux récemment nés. Je n’étais pas la nounou de mon collègue et je respectais la vie privée de chacun pour ne pas m’en mêler sauf si on avait besoin de moi, car je pouvais être une oreille attentive et présente pour écouter et soutenir. Là, le journaliste de L.A. People ne cessait de revenir sur la nouvelle paternité d’Axel et si leur joute verbale et leurs piques pouvaient leur être plaisante, à tous les deux, je n’étais pas fan de la personnalité de Sørensen. Au fil de ma carrière, j’avais croisé un sacré nombre de journalistes, qu’ils bossent pour un magazine, une radio, une chaîne de télévision. Bref, on se côtoyait tous sans avoir automatiquement besoin de se créer des liens amicaux. On se connaissait de vue, il y en avait que je respectais plus que d’autres parce qu’ils avaient la même ligne de conduite dans leur travail que moi. On connaissait le nom de chacun, et parfois c’était largement suffisant.
Je levai les yeux au ciel devant son foutage de gueule. Bon sang, il arrivait à me mettre les nerfs en pelote … (de laine de vache ? ). Rhaaaaaaaaaa !
- Aie Aie Aie ! vous avez peut-être l’habitude que les femmes vous cirent les pompes. Et Ouille ! Vous pouvez donc être heureux de voir que vous êtes encore vivant et en un seul morceau face à une femme !
J’avais envie d’y ajouter un petit geste et je me retins de justesse de ne pas le toucher avec mon index de façon théâtrale. Il aurait crié au scandale ou au viol … Il aurait même été capable d’appeler le roadie ou bien le reste des autres journalistes juste pour être témoin de la scène ! Je me méfiais de lui comme de la peste.
- Ho quelle terrible perte dans notre monde de LA si je vous avais abîmé ! Comment auriez-vous fait pour vous faire écouter par les femmes si vous perdiez une once de votre sublime coupe de cheveux ou un œil, ou carrément la langue ? Comment auriez-vous fait pour capter leur attention ?
L’égo des mâles, dès qu’une femme leur tenait tête, on pourrait en écrire une saga en dix tomes. J’avais horreur de la méchanceté gratuite, de cette puissance des hommes qui vous écrasent parce que vous êtes une femme … dans un monde d’hommes et c’était encore plus palpable dans mon métier. Je n’étais qu’un second choix et pour Amon Sørensen, je le resterais parce que je n’avais pas de couilles (mais j’avais la place pour en avoir)… Le combat de la place des femmes dans le monde ne faisait que commencer … et nous étions loin de gagner face à ce genre de comportements. Je soupirai discrètement et je plissai mon nez comme je le faisais très souvent. Un petit tic de ma part quand on me connaissait très bien. Répliquer ne servirait à rien, pas face à une personne qui n’était pas ouverte au dialogue.
- Je vous laisse, à Axel et à vous, toute la place sur le ring ! Je suis journaliste pas catcheuse, ni boxeuse ! Si vous cherchiez un stade pour vous défouler, vous vous êtes trompés d’endroit !
Et en jouant la comédie jusqu’au bout, je pivotai légèrement sur moi-même pour observer le décor autour de nous et bien confirmer que nous n’étions pas sur un stade. Que dire de la petite pique hautement machiste de Monsieur Sørensen ?
- Je suis très bien dans mon rôle de second choix et je sais très bien ce que vous allez dire … que je le resterais parce que je suis une femme. Mais vous avez quoi ? La société, elle évolue … et c’est une très bonne chose Monsieur Sørensen, pas pour vous, c'est sûr. Quoi qu’il en soit, Axel Moriarty n’est pas là et dès que je le croiserai, je lui ferai savoir avec quelle insistance vous vouliez avoir des nouvelles de lui et de son épouse, ça lui fera certainement plaisir et aussi à quel point il vous manquait lors de cette visite ! A n’en pas douter, ça lui fera chaud au cœur !
@ Billy Lighter
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Sujet: Re: Just Another Nervous Wreck [PV Vanessa][TERMINE] Mar 22 Mai - 21:02
Just Another Nervous Wreck ft. Vanessa Cartray
Heureusement que je n’avais pas ajouté la petite réflexion qui me démangeait… Je n’avais pas été jusqu’à dire qu’elle n’était jamais que le second choix de Guitar&Pen parce qu’elle était une femme.
Sauf que Vanessa faisait partie de ces femmes à qui on avait pas besoin de souligner l’évidence… En fait, elle avait plutôt l’air, tout du moins au niveau professionnel, de considérer comme un ennemi tout qui était équipé d’un pénis…
Donc, d’une extrême à l’autre, je me disais que tout ça n’était finalement que de bonne guerre.
Mes mains dans mes poches, je continuais à avancer au même rythme qu’elle. Aucun de nous n’écoutait ou ne regardait quoi que ce soit en rapport avec la visite, vu qu’on était bien trop occupés à se torpiller l’un l’autre.
Mais hormis en mon for intérieur, et à moins qu’elle ne soit télépathe, est-ce que j’avais mentionné ne serait-ce qu’une fois que tout ça était du fait qu’elle soit une femme ? Non… Non mais elles adoraient se victimiser toutes seules, ça ouais. Elles étaient même très fortes à ce jeu-là.
Et pourtant, je savais que ma petite sœur l’aurait entendue tenir le discours qu’elle tenait là, elle n’en aurait fait qu’une bouchée. Parce que Freyia ne se victimisait pas. Elle prenait ce qu’il y avait à prendre, comme un homme l’aurait fait. Point.
Freyia aurait détesté le féminisme dégoulinant de Cartray.
Mais je ne relevai pas… Réagir aurait été donner une forme de valeur à ce discours réactionnaire.
J’avais souligné toutes les insultes qu’elle avait bazardées suite à ma réflexion… Et ça la fit monter encore plus haut. Les italiens ont le sang chaud, paraît-il. Et même si j’étais nerveux au possible, à côté de l’état d’énervement dans lequel était en train de se mettre Vanessa Cartray, j’avais l’impression d’être un bloc de glace…
Je souris.
-Vous êtes consciente que vous êtes en train de raconter n’importe quoi ?
Je finis par ricaner.
Le problème des gens, et en particulier des journalistes qui s’étaient fait une idée toute faite de l’impitoyable Amon Sørensen, c’était qu’ils pensaient que j’avais de l’ego…
Or… Je n’en avais pas… J’étais le premier à penser que je ne valais pas grand-chose. Et face à des gens comme Vanessa, cette absence d’égo était probablement ma plus grande arme.
-Vous digressez, Cartray. Je n’ai jamais mentionné le fait que vous soyez une femme. Vous êtes juste, le second choix de G&P au niveau journalistique et… pire que mon second choix en matière d’adversaire puisqu’à part hausser le ton, vos répliques n’ont pas énormément de contenu si ce n’est un féminisme mis à plus ou moins toutes les sauces.
Là où ce qu’elle racontait fit bien plus sens, ce fut lorsqu’elle affirma qu’elle était journaliste, pas catcheuse et que nous n’étions pas là pour nous battre mais pour bosser.
-Ok. Là, c’est tout de suite plus relevé. Je vous accorde un point. Avec un peu de chance, vous finirez par vous améliorer.
Le jour où Jimmy Reed lui accorderait une interview, ce qui ne risquait pas d’arriver de sitôt, je voulais une place aux premières loges pour la regarder se faire dévorer.
Mais Cartray retomba très vite dans ses travers et en rajouta une couche sur la société qui évoluait et blablabla…
Je haussai les épaules.
-Un jour vous, les femmes, contrôlerez le monde, en gros. Je n’en doute pas, j’en connais qui sont parfaitement qualifiées pour faire tourner les choses comme elle devraient tourner.
Freyia Sørensen, par exemple.
-Mais vous ne serez pas de celle-là. Vous, vous faites partie de celles qui ont une grande gueule mais qui, au final et concrètement, ne feront pas grand-chose.
Je souris encore, c’était un peu comme si, dans cette petite joute, j’arrivais à transférer ma nervosité en Vanessa.
-Ah, mais merci de faire passer le message à Axel. J’ose espérer qu’au moins, vous assurerez comme facteur… Pardon… Factrice.
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Sujet: Re: Just Another Nervous Wreck [PV Vanessa][TERMINE] Ven 25 Mai - 19:12
Just Another Nervous Wreck ft. Amon Sørensen
Il y avait bien une sorte d’hommes que je ne supportais pas, c’étaient ceux qui se victimisaient toujours face aux femmes. Ils provoquaient, lançaient des bombes dans une conversation pour vite se retirer et prouver qu’ils étaient tout à fait calmes et que c’était bien la faute des autres de se comporter aussi excessivement . Ces mêmes hommes qui retournaient la situation dès qu’ils se sentaient fébriles devant le fameux « sexe faible ». Pas si faible que cela apparemment puisque le journaliste de LA People semblait n’avoir qu’une stratégie avec moi : me montrer les crocs. Sa réputation professionnelle, il l’avait édifiée à travers ses articles, quant à l’homme, il ne m’intéressait pas. S’il y avait eu Moriarty ici et à ma place, l’échange ne se serait pas passé de la même façon. Je ne savais pas ce qui pouvait lier les deux hommes, seulement qu’ils se connaissaient depuis plusieurs années à force de se croiser sur les mêmes lieux pour le compte de leurs magazines respectifs. Mais pas besoin d’être devin pour vite analyser que Monsieur Sørensen se défouler sur moi et que sa nervosité avait une origine bien précise et qui se nommait Axel Moriarty, sa femme et ses nouveaux nés. Une frustration que le journaliste me crachait dessus. La violence des mots était tout aussi importante et blessante que la violence physique. Imaginez une personne faible émotionnellement et la portée des mots ne pourrait que la blesser encore plus profondément. On ne réfléchissait jamais assez sur le puissance verbale et ce qu’elle pouvait engendrer comme séquelles chez une personne que l’on ne connaissait pas. Certains prenaient leur pied comme ils le pouvaient. J’en avais d’ailleurs la preuve.
Je ne saluerais pas l’habilité de Sørensen à vite passer de l’attaquant à la victime d’une femme. Ses propos vipérins me donnaient la nausée au point que je me demandais ce que je foutais encore là devant lui. Maintenant, c’était donc moi qui racontait n’importe quoi. Pourtant, n’ayant pas encore de maladie dégénérative du système nerveux, du moins, pas encore diagnostiquée, il me semblait avoir souligné que je me ferais une joie – ironiquement cela va de soi – de transmettre à Axel, l’expression de toute l’inquiétude de Sørensen. Ha mais non ! Ce n’était pas sur ce point là, mais bien sur mon discours quelque peu féministe. Dès qu’une femme avait le courage de sortir des stéréotypés qu’imposaient le société d’aujourd’hui pour pouvoir changer celle de demain, beaucoup d’hommes nous riaient aux nez. Pourquoi une telle réaction ? La peur de quoi ? De prouver qu’on pouvait être amante, mère et avoir un boulot avec les mêmes compétences et obligations qu’un homme ?
Une autre pique de ce bon Monsieur qui maintenant se positionnait auprès des femmes, qu’elles contrôleraient le monde un jour ou l’autre, mais que je n’en ferais pas partie. Ma grand-mère sicilienne me répétait cette phrase très souvent quand j’étais plus jeune : quand l’ignorance parle, l’intelligence se tait, et s’éloigne. Ma grand-mère ne parlait pas des connaissances culturelles ou bien de l’éducation. Elle ne se serait jamais permise de le faire, elle qui avait dû attendre l’âge de 17 ans pour savoir lire et écrire. Elle mettait en avant les personnes qui ne cherchaient pas plus loin dans les informations, qui se contentaient de se faire un avis sans avoir toutes les données. Certains préféraient consacrer leurs efforts à rester là où ils étaient plutôt qu’à obtenir ces informations. A ce moment-là, ma grand-mère me disait qu’il n’était plus nécessaire de discuter avec cette personne parce que le débat était vain, qu’il fallait se retirer pour conserver la paix de l’esprit.
Il ne pouvait y avoir une discussion sereine entre nous, car tout ce que je disais était modifié puis retourné contre moi. Cela servait à quoi de poursuivre ?
- Puisque vous avez réponse à tout sur l’avenir du monde et sur le mien, tout est dit. Un homme aussi devin que vous devrez penser à l’évolution de sa propre carrière au lieu de rester dans un magazine à écrire des articles. Ouvrez un cabinet de consultations avec une boule de cristal, je suis certaine que vous aurez du monde … Mais ça vous le savez déjà, vous savez tout. Mon binôme m’attend et oui, je ferais mon boulot de « factrice » auprès d’Axel ! Et si je ne le vois pas, je lui laisserais même un message sur son bureau. Je ne voudrais pas zapper l’intérêt que vous lui porter. Sur ce … bonne journée !
Au loin, la voix de Jimmy venait de résonner et je me retournais dans sa direction. Il me faisait signe de venir le rejoindre. J’avais perdu assez de temps avec un tel individu borné et hautain. Je m’éloignais comme de la peste de ce genre de personnes qui vous bouffez l’esprit et la vie parce que pour eux, gagner sur tous les tableaux, c’était ce qui leur permettaient d’avancer et de vivre. L’unique moteur de leur existence, même s’il fallait écraser les autres. Ce n’était pas pour moi.
HRP:
Merci pour cet échange Je te laisse ajouter une dernière réponse, si tu le souhaites
@ Billy Lighter
Amon Sørensen
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Sujet: Re: Just Another Nervous Wreck [PV Vanessa][TERMINE] Mar 29 Mai - 21:47
Just Another Nervous Wreck ft. Vanessa Cartray
Je ne savais pas si je regrettais de ne pas avoir eu Moriarty en face de moi, en dehors de toutes les questions que j’aurais voulu lui poser sur Sonne, ou si avoir Vanessa comme lot de consolation m’éclatais vraiment beaucoup… Probablement un peu des deux. Le jeu n’aurait pas été le même, disons…
Avec Moriarty, la partie aurait ressemblé à un jeu d’échec verbal.
Avec Vanessa… l’échange s’apparentait plutôt à deux armées chaotiques fonçant l’une sur l’autre à l’image des batailles qu’on pouvait voir dans Keeping Our Lands.
Les deux étaient amusants, pour moi. Et j’avais justement besoin de me défouler ce qui faisait que j’aurais probablement perdu la partie contre un Moriarty… Mais que j’étais en train de faire fuir l’ennemi que Vanessa représentait, et la queue entre les jambes encore.
Son repli fut, en effet, rapide. Mais non sans un dernier tacle qui visa cette fois non pas notre différence de genre qui semblait être la seule arme qu’elle ait trouvée et qu’elle manipulait comme s’il s’était agi d’une masse qu’elle faisait swinguer dans le vide à l’aveuglette en espérant me toucher, mais en affirmant que, si je savais tout, je n’avais qu’à faire médium.
-Médium ?
J’éclatai de rire.
-Je vois pas pourquoi je ferais médium quand en écrivant une colonne d’à peine dix lignes dans L.A.People, je peux faire pencher l’avenir d’un côté ou de l’autre au gré de mes envie, Cartray.
Parce que les gens avaient beau dire : « L.A.People, c’est de la merde… » Quand quelqu’un vous parlait d’une star, on restait quand même la référence en la matière.
M’enfin, Cartray disait qu’elle ferait quand même passer mon message à Axel. Très bien.
-Je vous remercie.
Elle accéléra pour aller se réfugier près de son binôme et moi, je continuai de marcher en retrait du groupe, les mains dans mes poches mais lançai quand même un dernier :
-Ne fuyiez pas trop vite, vous allez trébucher !
@ Billy Lighter
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