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 Clinging To Life [PV A.J.][TERMINE]

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Edward Fleming
Edward Fleming


Date d'inscription : 09/03/2019
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Who Am I?
Age: 37 ans
Date de naissance: 9 juillet 1948
Localisation: Dans l'appartement de mon ex à Downtown
Birth place: Eastside, Los Angeles
Je suis: un psychopathe
Song: Bloody Valentine - Good Charlotte


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MessageSujet: Clinging To Life [PV A.J.][TERMINE]   Clinging To Life [PV A.J.][TERMINE] I_icon_minitimeSam 4 Jan - 13:00



Clinging To Life
ft. A.J. Litrell


C’était un cauchemar… Je vivais un foutu cauchemar. Je n’arrivais pas à rester totalement conscient. J’avais l’impression d’être coincé dans un monde entre la mort et la vie voyant de temps en temps vaguement la tronche de Yang et la pénombre d’une chambre.

J’avais mal, j’avais chaud, j’avais froid et quand je ne comatais pas, c’était des images qui me revenaient.

Sean qui tombe de la falaise.

Les feux bleus des flics et mon père qui se fait emmener.

Les mains de ma mère autour de mon cou.

Ma mère qui pend au bout d’une corde.

Reed assis dans le salon d’Alonso.

Guillermo qui se retient au bord du toit.

Le directeur de stage d’A.J. démembré.

Alonso qui me tire dessus.

Le regard de Sam qui confirme que j’ai massacré le Casa Nuova à Alice.

Le regard d’Alice qui me supplie de la tuer.

Olivia qui m’embrasse.

Reed qui me tire dessus.

Reed qui hurle.

C’était le dernier souvenir net que j’avais. Et le dernier qui me revint en mémoire avant que je n’arrive enfin à sortir de ce monde où j’étais coincé. J’ouvris doucement les yeux. Ça sentait mauvais dans cette pièce et je me rendis compte très vite que je n’étais plus dans la pièce où j’avais retenu Livia captive et où Reed m’avait tiré dessus… Non. On était autre part. Le décor n’était pas le même. Juste l’odeur. L’odeur était la même.

J’étais couché sur le lit. J’étais là depuis quand ? Quelques heures ? Quelques jours ? Des mois ? Je n’en savais rien. Tout ce que je savais c’est que je mourais de froid.

J’eus la force de passer une main dans mes cheveux alors que les images autour de moi devenaient plus nettes. Mes cheveux étaient trempés… Mon front était chaud alors même que j’avais froid. Je toussai un peu parce que ce simple geste avait soulevé de la poussière.

-Boss ?


Une voix. Celle de Yang. Il s’approcha de moi avec son regard neutre alors que je remarquai les strippe que j’avais sur le front.

Ok… Quelqu’un m’avait soigné… Yang ? Possible… Fort probable…

Je n’arrivais pas à me redresser. J’avais mal à la tête, c’était insupportable. J’avais aussi bien du mal à garder les yeux ouvert.

-Où on est ?

Parce que je ne reconnaissais rien ici...

-Dans ma planque. Je vous ai retrouvé à terre. La gamine n’était plus là. Je vous ai amené ici et soigné. Je n’étais pas sûr que vous en sortiriez vivant. Je ne suis d’ailleurs toujours pas sûr que vous allez en sortir vivant.

Je plissai les yeux. Si vous voulez que quelqu’un vous sorte des vérités crues, je peux vous passez Yang pour le week-end.

Je respirais mais mal et finit par remarquer que je n’avais plus ni ma veste, ni mon t-shirt. Juste un bandage à l’endroit où Reed avait tiré. Je n’étais pas assez lucide que pour comprendre pourquoi Yang disait que je n’allais pas m’en sortir.

-Et pourquoi je ne m’en sortirais pas ?

Je soufflai ça… Je n’arrivais pas à mettre de la force dans mes paroles. Alors que je laissai retomber ma main à côté de moi. J’étais blanc mais je ne m’en étais même pas encore rendu compte.

-Parce que je n’arrive pas à stopper l’infection. Parce que la fièvre grimpe. Parce que, du coup, ça ne cicatrice pas comme il faut. Parce que ça fait des jours que vous êtes ici. Parce que vous auriez dû la tuer plus vite.


Je fronçai les sourcils à cette dernière phrase. Parce que j’y avais entendu des reproches alors que toutes les autres il les avait balancé comme on énumère une liste de courses.

-Je n’ai pas besoin de ton appréciation, Yang…

J’avais dit ça en essayant de me redresser mais ça ne fit que me faire grimacer de douleur. Une douleur qui irradia tout mon abdomen.

J’étais dans la même position que Livia… A crever à petit feu sous le regard neutre de Yang.

Et ce n’était pas spécialement une surprise. Cette maison puait la mort et regorgeait d’humidité. C’était normal que tout s’infectait… Sans compter que…

-T’as enlevé les balles avec quoi ?

C’est ce que je soufflai alors que ma respiration se remis à siffler un peu. Il me regarda de son air neutre.

-Mon couteau. Je l’ai nettoyé avant.

Et il se demande pourquoi ça s’infecte ? Quel abruti ! Je grommelai. Si je ne sortais pas d’ici, j’allais crever et pas de la façon la plus rapide… Il fallait que j’agisse avant que la fièvre ne me rende inapte à agir.

Il fallait que je bouge… Que je trouve une autre planque.

-Il faut s’en aller…


C’est ce que je soufflai alors que Yang leva un sourcil.

-Où ? Ce n’est pas une bonne idée. On est certainement recherché.

Putain, c’est qui le chef ici ?! Je grommelai encore trouvant, finalement, la force de me redresser un peu.

-Je vais crever ici. Et je n’en ai pas envie. Alors fait ce que je te dis, ok ?! Je te dirais l’adresse en chemin. File-moi mes fringues et tu auras tout l’argent qu’il te faut pour tous les jours passés ici.

Yang s’exécuta sans rien dire. Il me fila mes vêtements. Je remis mon t-shirt ensanglanté et déchiré ainsi que ma veste. Je repris mon flingue… Je repris tout ce qui pourrait laisser une trace de ma présence ici.  

Il m’aida à marcher jusqu’à sa voiture et fila jusqu’à l’adresse que je lui avais donné. J’étais couché sur la banquette arrière parce que rester assis était trop pénible. Et c’est l’adresse d’A.J. que j’avais donné. Parce que c’était ma seule issue possible. Le seul endroit où je serais en sécurité et où j’aurais une chance de m’en sortir. Parce que je pensais A.J. bien plus capable de me soigner que ce sociopathe de Yang… A.J. avait toujours plein de médicaments…

Le voyage dura longtemps. Je n’ai même pas vu tout le voyage. Je suis tombé dans les pommes après vingt minutes de routes. Il faut dire que je ne savais pas où était la planque de Yang…

Et quand on arriva enfin, j’ouvris les yeux et me redressai difficilement voyant mon propre reflet dans le rétroviseur. J’avais une sale tête. Je crois que je n’ai jamais été aussi blanc. Le déplacement m’avait pompé de l’énergie… Mais je n’avais pas vraiment eu le choix.

-Bien… Tu auras ton argent… Et… Si jamais je ne m’en sors pas… Tu suivras les instructions de ma source. Ok ?

Il hocha la tête. Si jamais je n’en sortais pas, A.J. sera chargée de prévenir mes hommes de tout balancer. Reed… Ricci… Si je mourrais, ils tomberont aussi.

Je sortis de la voiture quand je fus sûr que personne n’étais dans le coin. Il faisait nuit... Ça aidait…

Et c’est avec la plus grande difficulté du monde que j’arrivai devant l’appartement d’A.J… Je toquai… D’abord faiblement avant d’arriver à toquer un peu plus fort. Je n’allais pas tenir debout très longtemps… Toute ma concentration qui commençait doucement à partir étaient centré sur le fait de tenir debout.

@ Billy Lighter

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MessageSujet: Re: Clinging To Life [PV A.J.][TERMINE]   Clinging To Life [PV A.J.][TERMINE] I_icon_minitimeSam 4 Jan - 19:18



Clinging To Life
ft. Edward Fleming




Ce n’était pas la baise du siècle mais quand Ward s’éclipse trop longtemps, je dois forcément combler mon manque autrement ! Le livreur de journaux je se risque plus à grimper jusqu’à mon appartement, ce doit faire plus de deux mois que j’ai mon journal gratuit, même chose pour  le voisin d’en dessous.  J’ai trouvé mon bonheur passager  en la compagnie d’un type qui fumait un joint pénard, assit sur le banc de parc à Hollywood.  Je n’avais pas eu besoin de beaucoup pour le convaincre de me suivre.

Maintenant qu’il  est partit, je comprends pourquoi  il n’a pas été difficile à appâter ! Il a mit un temps fou à me stimuler avec ses préliminaires. J’ai eu beau  l’implorer de se montrer un peu vilain, de me montrer son côté mauvais garçon, il n’a rien comprit et quand il est venu le temps de passer aux choses sérieuses, il m’a fait l’effet d’un spectacle de marionnette. On aurait dit qu’il avait une main dans le cul tant il était crispé. Trois petits tours et puis s’en vont !

Inutile de précisé que je ne lui ai pas laissé mon numéro de téléphone et que je ma super mémoire infaillible sera malheureusement victime d’un petit blanc parce que j’aurai oublié le siens.

Allongée dans ma baignoire, je frotte mon corps à l’aide d’un gant de crin, insistant tant et si bien que je ne me sentais satisfaite que lorsque ma peau devenait rougie par l’effort. Je devais effacer l’emprunte de mon amant d’un soir à tout prix, oublier sa médiocrité qui a entaché mon corps de par sa sieur et son sperme.

Et quand on cogna à ma porte, vu l’heure tardive, je me disais que c’était  Monsieur 3minutes de gloire qui venait déjà réclamer son tour suivant. Hors de question que je le laisse entrer, même si cette fois, je ne lui donnerais pas l’occasion de réfléchir que je lui sauterais bestialement dessus, lui montrant ce que c’est de faire passionnément l’amour à quelqu’un.  Il toqua encore, c’est qu’il est persistant malgré tout !

J’enfilais mon peignoir, après avoir tiré sur la chaîne du bouchon, vidant ma baignoire pourtant si confortable et encore pleine de mousse et je marchais d’un pas suave jusqu’à ma porte d’entrée.

- J’suis fatiguée, Mark, on remet ça un autre soir, ok ?

C’est que je me ramollis avec le temps !  Y’a pas si longtemps j’aurais brusquement ouvert ma porte pour lui foutre mon poing en pleine tronche sous prétexte que, quand c’est fini, ben c’est fini, pas la peine d’insister mais faut croire que depuis ce que j’appel affectueusement le petit incident Cash Izbel, je suis plus réticente à jeter un mec aux ordures. J’ai éprouvé ce genre de sentiments tous à fait nouveaux, des remords que ça s’appel, quand j’ai découvert aux infos que cet homme à la queue de béton et aux mains incroyablement agiles était le guitariste de The Lightening.

Bon ça arrive à tout le monde de se tromper !  L’important c’est qu’il s’en soit sortit indemne et à ce qu’on raconte, il serait même en cure c’est comme dire que, quelque part, je l’ai guidé sur le droit chemin.

Pas du tout en fait mais en le laissant là, seul comme un con dans la cabine des toilettes des hommes, le sexe encore brillant de nos fluides respectifs, c’est comme la petite tape sur l’épaule dont il avait besoin pour  se prendre en main. En tous les cas, je le reprendrais bien en main moi, n’importe quand !

Mon front contre la porte de mon appartement, je n’entends plus Mark de l’autre côté et je pousse un soupire de soulagement. Il a enfin comprit et il s’est tiré. Alors pourquoi j’ouvre la porte ? Parce que malgré tout, j’ai cette saloperie de sentiment d’abandon qui revient de temps en temps, c’est pire quand Ward part longtemps, et qui me fait vouloir de l’attention de n’importe qui à n’importe quel prix et si donner à Mark la balade de sa vie peut me donner l’impression d’être rassurée, je ne vois pas pourquoi je m’en priverais.

- Bébé !

Putain si je m’attendais…  l’euphorie passe vite à  quelque chose de plus flippant, mon petit ami est dans un pitoyable état, c’est tout juste s’il ne me tombe pas dans les bras. Je l’ai vu pisser le sang, la tronche complètement refaite, par ma faute par fois, je l’ai vu se remettre de beuverie mémorable mais je ne l’ai jamais vu transpirer comme un porc, le teint verdâtre, transpirant la mort par tous les pores de sa peau.

-  Entre, ou tu vas prendre racine !

Je l’aide mais il pèse une tonne et est aussi solide sur ses pieds qu’un petit bambi effrayé par des phares.   Je le traîne jusque au divan sur lequel je le laisse tomber puis je passe ma main dans ses cheveux humides, dans son cou, son pouls est  irrégulier, ça m’inquiète.

- Qu’est-ce qui t’es arrivé, bébé ?

Son t-shirt blanc porte d’écœurantes taches jaunâtres et quand je le relève, je comprends d’où vient l’odeur de décomposition.

- Oh bordel de… attends !

J’ai ce qui faut dans ma pharmacie d’abord pour l’engourdir bien comme il faut, puis pour tenter un premier nettoyage, pour le peu que ça risque de fonctionner. C’est quand j’ai rassemblé tout mon matériel que j’ai piqué ici et là que je commence, premièrement, par lui injecter une dose de cheval de morphine puis que je m’applique à gratter les couches de pues de ses plaies avant d’y verser  un désinfectant commercial hautement chimique. Ça où du javel, c’est un peu la même chose…   C’est du délire, les plaies mousses carrément et l’odeur, je n’ai rien de comparable à ça ! Ward est brulant et c’est plaies sont si enflées et violacées…

- Tu as vendu quoi au marché noir ?  Un rein… un poumon…  L’ont certainement pas dû trouvé ton cœur hein ? !

Avec ce que je lui ai injecté, je sais pas s’il m’entend, m’en fou un peu en même temps, tout ce que je veux c’est  de faire un premier grand nettoyage ensuite, s’il passe la nuit, je le ferai macérer dans le bain.

- Tiens bon bébé ! Je m’occupe de toi !

Ça me prends un temps fou  et un nombre incalculable de serviettes jetables pour éponger tout ce qui peu sortir de ses blessures, moindrement que je presse dessus.  Au bout de quelques longues heures,  je le laisse tranquille, surtout parce que je suis à bout de désinfectant et de patience.

- Pour tout de suite, ça devrait le faire.  Je vais te faire couler un bain, ça ne devrait pas faire de tord.

En tous les cas, ça ne peut pas faire pire !



@ Billy Lighter
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MessageSujet: Re: Clinging To Life [PV A.J.][TERMINE]   Clinging To Life [PV A.J.][TERMINE] I_icon_minitimeDim 5 Jan - 11:15



Clinging To Life
ft. A.J. Litrell


Mark… C’est qui Mark ? C’était la voix d’A.J. que j’avais entendu… Elle était bien là. Mais elle croyait que c’était un certain Mark de l’autre côté. C’est son amant ? Sûrement. Si je survis, Mark va mourir.

Je toquai mais j’avais l’impression que je ne toquais pas assez fort… Ouvre… Ouvre, merde… Si t’ouvres pas, je vais crever sur le pas de ta porte. C’est ce que je pensais sans arrivé à verbaliser tout ça. Comme si ma voix n’arrivait plus du tout à sortir.

Je détestais ça…

Et, en fin de compte… Je n’arrivais même plus à frapper alors que mon front était contre la porte. Je ne savais pas que, de l’autre côté, c’était exactement ce que faisait A.J. aussi. Je soufflai un bien trop faible :

-Ouvre…

Parce que je ne trouvais même plus la force d’ouvrir moi-même. Ce que j’aurais fait en temps normal en entendant la voix d’A.J. de l’autre côté. Mais là, même le simple geste de lever la main sur le clinche me semblait être un geste trop difficile à faire tellement j’avais grillé mon énergie pour venir jusqu’ici et tenir debout.

Mais, finalement, A.J. ouvrit la porte s’exclamant en me voyant. Je la fixai alors que son visage passa d’une sorte d’euphorie à… Je ne sais pas. Je n’avais pas assez de concentration pour savoir ce qui se passait dans la tête d’A.J.

Je n’arrivais même pas à parler…

Et elle me fit entrer me soutenant avant de me laisser tomber dans le divan. Il faisait froid partout dans ce foutu L.A.. Même dans l’appartement d’A.J.. La seule différence c’est qu’ici, ça puait bien moins que dans l’endroit que j’avais fréquenté pendant des jours et des jours. Ça faisait combien de temps d’ailleurs ? Je n’en savais rien… Ça n’avait pas d’importance. L’important, c’était de survivre.

A.J. passa sa main dans mes cheveux et dans mon cou me faisant frissonner un peu parce que ça chatouillait. Je regardai A.J. les yeux à moitié ouvert ne trouvant même pas la force de caresser sa joue. J’étais complètement inerte alors que ma respiration devenait irrégulière et qu’A.J. me demanda ce qui m’était arrivé. Je soufflai :

-Accident de travail, bébé…


Il n’y avait pas plus vrai que ça… Mais c’était trop vaste pour qu’A.J. sache ce qui s’était réellement passé.

Elle releva alors mon t-shirt ce qui me fit frissonner de froid. Elle s’exclama. Je savais que ça devait pas être beau à voir. Je le sentais dans tous les sens du terme. Yang avait fait le travail de façon merdique.

Il faudrait que je le vire… Non ! Que je le tue ! Comme Mike…

A.J. s’éloigna alors. J’arrivai à lever la main comme pour essayer qu’elle ne parte pas. Elle allait où ? Je clignai des yeux gémissant un peu avant que A.J. ne revienne avec un tas de trucs en main. Je fronçai les sourcils gémissant encore avant qu’elle ne m’injecte quelque chose…

Et après…

Après… Je fus comme à nouveau projeter dans ce monde « entre-deux ». Je détestais cet endroit… Je voyais toujours A.J.. Mais très vaguement… Je l’entendais toujours aussi… Mais très vaguement aussi… Et je sentais une sensation très désagréable au niveau de mes blessures. Je serrai les dents. Je crois que j’ai fermé les yeux aussi… Et quand je ne voyais pas A.J., je revoyais les flashs de Reed qui tire…

Je ne sais pas combien de temps je suis resté de le gaz… Mais ça m’avait paru long. J’avais envie de vomir. J’avais chaud et puis froid. Tout ce qui me faisait plus ou moins tenir c’était ce que j’entendais d’A.J. :

« Tu as vendu quoi au marché noir ? Un rein… un poumon… L’ont certainement pas dû trouvé ton cœur hein ? ! »

Ouais, c’était bien l’humour d’A.J.. N’empêche que Reed avait pas trop intérêt à avoir pris mon rein…

Qu’est-ce que je raconte ?

« Tiens bon bébé ! Je m’occupe de toi ! »

Sa voix me venait de plus en plus loin… J’ai sombré plusieurs fois complètement avant de, finalement, reprendre doucement mes esprit. Je reconnu le salon d’A.J. et A.J. elle-même. Je me sentais toujours respirer difficilement. J’étais fatigué…

Je clignai un peu des yeux. Je ne sentais plus mes blessures… Sûrement à cause de tout ce qu’avait dû m’injecter A.J.. A.J. qui voulait me couler un bain.

J’avais besoin d’un bain… Ouais… Et de Cap’N Crunch aussi. Je veux des Cap’N Crunch.

-Ok… J’ai froid… Je veux de l’eau très chaude…

C’est ce que je soufflai. Je ne sais pas si A.J. est allé couler le bain… Tout ce que je sais, c’est qu’elle était dans la pièce.

-Un règlement de compte… J’ai pris trois balles dans un règlement de compte… Mon flingue s’est enrayé. Un de mes hommes à tenter de me soigner…

Je tentai de me redresser un peu mais j’étais comme cloué dans le divan. Je gémis un peu regardant vers A.J..

-Bébé… Je vais m’en sortir ? Hein, bébé, je vais survivre ?

Il fallait que je sache. Parce que si j’allais mourir, il fallait qu’elle me le lise pour que je lui dise comment faire après…

J’avais les yeux à moitié ouvert.

-Faut que tu amènes la baignoire ici. Je saurais pas me lever.

C’était complètement stupide ce que je disais… Mais je ne m’en rendait pas forcément compte.


@ Billy Lighter

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MessageSujet: Re: Clinging To Life [PV A.J.][TERMINE]   Clinging To Life [PV A.J.][TERMINE] I_icon_minitimeLun 6 Jan - 16:23



Clinging To Life
ft. Edward Fleming




C’est écœurant, je n’ai pas d’autres mots pour qualifier l’odeur immonde et tout ce qui coule des plaies de mon petit ami.  Un accident de travail qu’il dit ! Ouais, ça se voit tout de suite que c’est un cas  de billet médical et de travaux légers.

- T’as fini par trouver plus fort que toi, j’te l’ai dit qu’un jour ça finirait par arriver !

M’a-t-il seulement écouté ? Non, il n’écoute jamais rien de ce que je lui dis voilà pourquoi lui et moi on se retrouve toujours à la même case.  L’éternelle errance  dans les limbes.

Ses plaies viennent à bout de ma patience aussi sûrement qu’au bout de mes réserves de désinfectant. Loin d’être belles, disons que j’ai pu retirer beaucoup de pue bien que je me doute que ce n’est qu’une question d’heures pour qu’elles en produisent encore.  Ce qui me préoccupe maintenant, c’est la fièvre qui fait délirer Ward au point qu’il en devient presque attendrissant.  Jamais je ne l’ai vu aussi flagada, c’est inquiétant.

Il rassemble ses esprits, la morphine doit se dissiper assez pour qu’il prenne un peu de lucidité.
- Ouais, ouais un bon bain chaud, fumant, comme tu l’aime !

Je vais avoir du mal à le traîner jusque dans la salle de bain. Je m’agenouille sur le plancher de bois vernis de mon salon pour lui retirer ses bottes puis ses chaussettes alors qu’il m’explique avoir prit trois balles dans un règlement de comptes.

- Ouais ben ton homme c’est un boucher sadique parce qu’il a fait un job de merde !

Et quand il me demanda s’il allait s’en sortir, j’étirais mes lèvres en ouvrant grand les yeux et en haussant des épaules.

- Ben…  j’en sais trop rien… t’es déjà en décomposition, bébé.

Non mais, je ne vais quand même pas lui dire que tout ira bien alors qu’il se liquéfie sur mon canapé et qu’il imprègne mon appartement de son odeur de postulant cadavre.  Je le laisse là, de toute façon, je doute qu’il aille bien loin, le temps d’aller lui faire couler l’eau de son bain puis je l’aide à s’y rendre, forçant comme pas possible à chaque pas en me disant que je devrais plutôt l’assommer pour le tirer ensuite par ses jambes, ce serait moi pénible mais nous y parvenons et, une fois nu, je l’aide à prendre place dans la baignoire dans laquelle je n’ai mis que de l’eau froide et y ai même ajouté tout ce que j’avais de glaçons.

- Shhh !  Shhh tout va bien bébé ! Faut faire baisser ta fièvre, c’est la seule façon !

Je sais qu’il doit me détester mais si on ne fait pas baisser cette putain de fièvre, je doute que mon petit ami ne passe la nuit. Avec une petite serviette que je trempe dans l’eau, je lui mouille ses cheveux, son cou, son visage. Le choc thermique passé, il pourra commencer à se détendre.

- Faudra être patient et tout recommencer plusieurs fois par jour.

Nettoyer ses plaies, lui faire prendre des bains de glaces, le laisser dormir.  J’irai voir ce que je peux trouver chez les dingues pour l’aider. Des comprimés pour aider à fièvre à descendre, du désinfectant, des bandages stériles à insérer dans ses plaies pour faire comme un genre de drain.

Je reste là, agenouillé sur le plancher de ma salle de bain, à passer la serviette trempée partout dans les cheveux de Ward, son cou et son visage, laissant l’eau couler sur son torse pour continuer de nettoyer ses plaies.

Les glaçons ont fondues, je ne sais plus depuis combien de temps nous sommes là, assez pour imprimer les formes du carrelage de mon plancher sur mes genoux, assez pour que mon do refuse de me laisser me redresser. Assez pour que le soleil pointe ses premiers rayons.

- Viens bébé, je vais t’installer au lit. Il faut que tu dormes et moi, je vais aller chercher tout ce qu’il faut pour les prochains jours.  



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MessageSujet: Re: Clinging To Life [PV A.J.][TERMINE]   Clinging To Life [PV A.J.][TERMINE] I_icon_minitimeLun 6 Jan - 20:37



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Plus fort que moi ? Je grommelai à défaut d’avoir la force de répliquer. Reed n’était pas plus fort que moi. Il avait juste eu plus de chance. Ce n’est pas forcément pareil… Si mon flingue ne s’était pas enrayé, c’est lui qui aurait eu trois balles dans le bide.

Après ça, je fus replongé dans un semi-coma alors qu’A.J. nettoyait mes blessures à sa manière. Je sentais que ça dirait et que ce n’était pas agréable mais je délirais trop et j’étais trop engourdi pour totalement comprendre ce qu’il se passait. Tout ce que je savais, c’est que je détestais ça.

Finalement, j’arrivai à émerger un peu. J’avais toujours froid. J’avais toujours envie de vomir. Mais j’arrivais à parler. A.J. voulait que je prenne un bain. Je le voulais chaud. Parce que j’avais froid. Et je n’aime que les bains chauds. Elle confirma… Et je me mis à lui expliquer comment je m’étais retrouvé dans cet état-là en disant que j’avais reçu trois balles et que c’était l’un de mes hommes qui avait tenté de me soigner. Il avait fait de la merde. Il méritait la mort… Comme Mark. Comme Reed. Comme Alonso. Tous ceux-là méritaient la mort.

Et A.J. qui disait que Yang était un boucher sadique.

-Oui… S’en est un. Il aurait largement sa place parmi tes tarés, bébé…


Je la sentis retirer mes chaussures alors que je lui demandais si j’allais mourir. Il fallait que je le sache… Mais A.J. n’en savait rien… Je soupirais. Pas vraiment de tristesse… Mais un peu d’agacement. Pas contre A.J. mais contre Reed.

-Je sais…

Je sentais l’odeur aussi… Il ne fallait pas me faire un dessin. Je savais que j’étais mal barré.

A.J. s’éclipsa un moment. Un moment où je fermai les yeux… Et quand je les rouvris, A.J. était à nouveau là.  Elle m’aida à me relever mais ce n’était pas simple. Je lui avais pourtant dit d’amener la baignoire dans le salon ! C’est ce que je pensais en grommelant avant qu’on ne finisse par arriver jusqu’à la salle de bain où A.J. retira le reste de mes vêtements.

Elle m’aida à grimper dans la baignoire où l’eau était… Glacée !

-Putain ! C’est froid !


La garce !! J’avais dit de l’eau chaude ! L’eau est froide ! Mais je n’avais pas la force de lui en retourner une. Pourtant, j’aurais voulu. Non… J’avais juste la force de protester sans arriver à y mettre la conviction que j’avais pourtant. Je détestais ça. Je détestais perdre pieds comme ça.

A.J. elle disait que c’était pour la fièvre. Je grommelai encore m’installant dans la baignoire. Je tremblais de froid n’arrivant pas à combattre les tremblements. A.J., elle passa une serviette mouillée dans mes cheveux. Je frissonnai alors qu’A.J. disait qu’il fallait que je sois patient. Et refaire ça tous les jours.

Non… Je ne voulais pas !

Mais je n’avais pas le choix. Il fallait que je survive… C’est la seule façon de survivre. Mais je gémis quand même avant de dire :

-« Patient »… Ça tombe bien c’est mon deuxième prénom.


J’arrivai à y mettre une touche d’ironie alors que, petit à petit, la froideur de l’eau ne me faisait plus rien. Il n’y avait plus qu’A.J. qui comptait. A.J. qui passait sa serviette dans mes cheveux…

Puis… Je crois que je me suis endormi… Parce que quand j’ai rouvert les yeux, il y avait les rayons du soleil qui passait par la fenêtre. A.J. était toujours là. Elle voulait me mettre au lit.

Je venais de dormir non ? Si ça tombe, je n’avais dormi que dix minutes… J’hochai la tête et l’aidait à me sortir de là, me sécher, remettre un boxer propre que j’avais laissé chez elle parce qu’il y avait toujours des vêtements à moi ici et me mettre au lit. J’avais toujours chaud mais moins que hier soir. J’avais l’impression d’avoir les idées plus claires aussi…

Et A.J. me laissa pour aller chercher ce qu’il fallait… Et je crus que tout ça serait bientôt fini.

Mais non… Les jours qui suivirent furent un enfer… La fièvre augmenta à nouveau et je n’en pouvais plus des bains froids… J’étais shooté à la morphine les trois quart du temps… Et, ce soir… J’étais tellement mal que je crus bien que je n’allais pas passé la nuit. Alors, couché dans mon lit, j’avais regardé A.J… J’avais passé sa main sur son visage et je m’étais lancé :

-Bébé… Je crois pas que je vais passer la nuit… Alors… Si je ne la passe pas, il faudra que tu appelles le numéro que j’ai dans la poche de ma veste. Celle avec laquelle je suis revenu. C’est le numéro d’un de mes hommes. Il faudra que tu lui balances tout ce que je vais te dire… Faut que tu notes tout, bébé…


Je lui laissais le temps d’assimiler et de prendre de quoi noter avant de me lancer.

-Faudra que tu lui dises que Jimmy Reed est le chef des Los Diablos… Qu’il dirige le gang depuis ses 19 ans. Qu’il est responsable du massacre de la Casa Nuova. Il les a tous tué en personne. Tu diras aussi que Ricci blanchit de l’argent pour la Famille de Los Angeles depuis des années…  Voilà, tout ce qu’il faudra que tu dises, bébé… Ok ? Et tu diras à mon contact d’aller balancer ça aux flics.

Je regardais A.J.. Je ne savais pas si j’avais bien dit tout ce que je voulais lui dire… Mais j’avais dit l’essentiel…

Spoiler:


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MessageSujet: Re: Clinging To Life [PV A.J.][TERMINE]   Clinging To Life [PV A.J.][TERMINE] I_icon_minitimeLun 6 Jan - 22:10



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Il aura beau se débattre, je ne connais pas de meilleur moyen pour faire descendre sa température que de le plonger dans un bain glacé. On dirait un diable dans l’eau bénite mais faut croire que même Satan en personne a ses limites puisqu’il se calme et me laisse faire. Je l’éponge à l’infini, veillant aussi à humecter ses lèvres avec des glaçons que j’ai gardés dans un bol hors du bain.

Nous restons là, tant que je n’ai pas l’impression que sa température a considérablement baissée que pour lui permettre d’aller s’allonger dans notre lit. Je l’aide, bien sûr, à se relever, l’éponger et une fois qu’il a enfilé un boxer propre et que j’ai pensé ses plaies avec une pommade médicamenté,  je m’allonge avec lui jusqu’à ce qu’il s’endorme. Ensuite, je file en douce d’abord au Hollywood Mental  Health Center pour  prendre en cachette  tout ce qui pourrait aider Ward à prendre du mieux et, une fois ma récolte terminée, c’est à la pharmacie la plus près de chez moi que je me dirige. Je dévalise les rayons de tout ce que je trouve.

- Vous croyez avoir besoin de bandelettes supplémentaires, Mademoiselle ?

- Si je juge que mon projet de momie n’est pas assez convainquant, je reviendrai !


Quoi ? Il y a un nombre maximum de paquet de bandelettes qu’une fille à le droit d’acheté ? Sauf que le type à la caisse m’a quand même fait penser que…

- J’ai oublié un truc ! Je reviens !

Je laisse tout sur le comptoir,  de toute façon le temps qu’il calcul le montant de mes achats, j’ai le temps de mettre la main sur une demi douzaine de boîtes de tampax! Voilà comment je vais drainer les plaies de Ward sans que les fichues bandelettes ne tombent ! Je vais lui insérer des tampax dans les trous encore ouvert des balles, ils vont absorber le pue et le tour est joué !

Mes traitements maisons ne sont pas assez rapide à mon goût malgré tous les efforts que je déploie et les heures incalculables que je passe éveillée auprès de mon petit ami, à lui passer des serviettes humides sur tout le corps, a nettoyer ses plaies, à me battre avec lui pour l’installer dans la baignoire !  Le truc des tampax, cependant, fonctionnait plutôt bien mais pour les lui retirer et lui en remettre des propres, je n’avais pas d’autre choix que de le shooté à la morphine faute de quoi, il se tord de douleur.

Les journées se suivent mais ne se ressemblent pas. Si les plaies sont un peu moins enflées et moins violacées, Ward lui, a le teint tout jaune, les yeux cernés jusqu’aux couilles et il est salement amaigri.

Il n’a pas le droit de partir avant moi, ce n’est pas ce que nous avions toujours dit qu’il arriverait ! Il m’a promit qu’il déciderait lui-même du moment de ma mort et pour ce faire, il doit être vivant !  J’en tremble d’émotion quand il passa sa main sur ma joue tout en me disant qu’il ne croyait pas passer la nuit à venir.

- Tu as passé les précédentes, tu vas passer celle là, bébé !  Je fais tout pour ça !

Il le faut !

Ward a quand même des consignes à me donner, des révélations que je notes minutieusement a l’intérieur de la couverture du livre que j’ai lu dernièrement puis je vais retourner les poches de sa veste pour trouver le numéro dont il m’a fait mention.

- Dors tranquille bébé, j’ai tout noté; tu peux compter sur moi !

C’est quand même une bombe que je tiens ! Je ne connais pas personnellement Jimmy Reed, par contre, j’ai eu en suivi la fiancée de Daniele Ricci, la belle Samantha et de divulguer ses information à qui de droit serait une belle façon de lui faire du mal, question de m’amuser encore un peu a ses dépends.

J’ai passé des jours avant de me décider à tout mettre sur un beau papier avec l’intention de poster cette lettre de façon anonyme à L.A.People.  Je suis certaine qu’ils trouveraient de quoi faire beaucoup de bruit et ça, ça me ferait bien  jouir ! Et puis il faut que quelqu’un paie pour ce qui est arrivé à Ward.

Les plaies de Ward sont toujours ouvertes mais ne suintent plus et il ne dégage plus cette horrible odeur de cadavre ambulant. La fière est toujours là mais à peine quelques degré de plus que la température normal ce qui est très bon signe et, il mange avec ravissement tous les bols de Cap’N Crunch que je li sers au lit.  Je m’occupe tout aussi bien de son appétit que du reste de son corps, bien qu’il ne soit pas encore opérationnel, rien ne m’empêche d’aller de temps en temps, lui rappeler le souvenir de mes lèvres.

- Si tu me parlais un peu de ton accident de travail ?  J’crois que je mérite d’en savoir un peu plus sur ce qui s’est passé, tu crois pas, bébé ?


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MessageSujet: Re: Clinging To Life [PV A.J.][TERMINE]   Clinging To Life [PV A.J.][TERMINE] I_icon_minitimeMer 8 Jan - 11:51



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A.J. était toujours là… Chaque fois que j’ouvrais les yeux, elle était là pour me procurer ses soins maisons. Mais ça n’empêchait que j’avais quand même l’impression que je crevais à petit feu. La morphine clamait la douleur pendant les soins mais c’était la fièvre qui me foutait en l’air. J’avais de plus en plus de mal à garder les yeux ouvert et à ne pas délirer. Au point qu’un soir, je croyais bien que je n’allais pas passer la nuit ce qui me poussa à la confession.

Je n’avais pas le choix. A.J. était la seule qui pourrait relayer ce que je sais. Même si elle disait que j’allais passer la nuit comme j’avais passé les précédents, je n’en étais pas certain. Et dans le doute, il valait mieux que je lui dise tout. Théoriquement, mes révélations étaient mon assurance vie. Mais si je venais à mourir aujourd’hui, je voulais faire une dernière fois très mal à Reed et à Ricci. Et c’était le moyen de leur faire bien mal.

Alors, je balançai tout à A.J. qui notait frénétiquement ce que je lui disais dans un livre. Avec la fièvre et cette impression que j’allais réellement crever, je ne pensais pas vraiment à ce qu’il se passerait si jamais je venais à survivre. A.J. aurait des informations précieuses ce qui risquerait de lui donner de quoi faire pression sur moi. Mais ce n’était vraiment pas ma pensée du moment.

Et quand ce fut terminé, A.J. déclara que je pouvais dormir en paix. De toute façon, tout mon corps voulait que je dorme mais, avant de réellement m’endormir, je ne pus m’empêcher de la regarder une dernière fois… Parce que je croyais bien que ça allait être la dernière.

Mais… Ce ne fut pas la dernière. Je me suis réveillé le lendemain et les lendemains suivants voyant mon état s’améliorer progressivement. Le nombre de bains glacés diminuèrent. La douleur à mon abdomen aussi. Les doses de morphines avaient considérablement baissées tout comme la fièvre elle-même. J’étais plus souvent réveillé et je bouffais, maintenant, bols de Cap’N Crunch sur bols de Cap’N Crunch.

Il n’y avait rien de mieux que les Cap’N Crunch.

Il faut dire que j’avais la meilleure des infirmières. A.J. m’apportait mes bols au lit mais prenait son temps pour rendre ma convalescence moins désagréable. Je n’avais pas encore la force de lui rendre tout ce qu’elle me donnait mais ça viendra.

J’étais dans notre lit à jouer dans ses cheveux, les yeux à moitié ouverts quand elle me demanda de lui parler de mon « accident de travail ». A.J. savait toutes les pires choses qu’il y avait à savoir sur moi. Elle savait qui j’étais vraiment. Donc, lui cacher les raisons pour lesquelles j’avais pris trois balles serait un peu stupide.

Je continuai de jouer dans ses cheveux répondant de ma voix calme mais encore un peu rauque.

-J’ai enlevé Olivia Cortez.

J’avais dit ça sans vraiment d’état d’âme. Enlever la jeune Cortez avait été pour moi une façon de toucher Reed. Et ça avait marché. Le hurlement que Reed avait poussé avant de m’assommer en était la preuve.

-Je l’ai gardé captive un long moment avant que son père, Jimmy Reed, ne vienne en personne la chercher. Je ne sais pas comment il a su où je me trouvais mais il m’a trouvé.


Apparemment, la fuite ne venait pas de Yang… Sinon, Yang ne serait pas en vie. Je voyais mal Jimmy Reed le garder en vie… Alors ça venait de qui ? Personne d’autre que Yang et Gonzalez ne savait où je me trouvais. Et Gonzalez est mort il y a un moment. Reed serait venu beaucoup plus tôt si ça avait été lui la fuite.

Quelqu’un a dû voir mes allées et venues… Je ne voyais pas d’autres solutions. Un Los Diablos, peut-être…

-On s’est retrouvé face à face. J’ai tiré le premier mais je n’ai pas réussi a le blessé assez gravement… Mon flingue s’est enrayé et il m’a tiré dessus trois fois. Il m’a assommé, ensuite. Il était accompagné de son petit chien de service…


J’avais raconté ça comme on raconte un simple fait anodin. Maintenant, j’allais voir, à travers la presse, le résultat de tout ce que j’avais fait.

Je continuais de jouer dans les cheveux d’A.J..

-A mon tour, bébé… C’est qui Mark ?


Un future cadavre, voilà ce qu’était Mark.



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MessageSujet: Re: Clinging To Life [PV A.J.][TERMINE]   Clinging To Life [PV A.J.][TERMINE] I_icon_minitimeVen 10 Jan - 3:46



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Ward a passé vraiment près de ne pas s’en réchapper mais aujourd’hui, je crois que le pire est derrière lui. Il dort la nuit et reste réveillé sur de longue période le jour. Il n’est plus la loque humaine qui est venu frapper à ma porte il y a un moment de cela, en plein cœur de la nuit. Je ne l’avouerai pas  comme ça mais il m’a vraiment fait peur.

Doucement, il reprend des forces en mangeant des foutues Cap’N Crunch. Si y’a que ça pour lui faire plaisir, je peux bien lui en acheter à la tonne de ces céréals ! Je me demande cependant s’il les aime vraiment où s’il ne fait qu’espérer une surprise différente dans la boîte ! Il doit bien posséder 300 petites figurines en plastique du capitaine !

J’étais allongée dans notre lit, ma tête sur ses cuisses et lui, jouait dans mes cheveux. Ouais, nous sommes capables de ce genre de chose entre nous mais il nous a fallu des années d’entraînement pour ne pas finir par s’étrangler sournoisement. Suite aux confessions du condamné de l’autre soir, je considère avoir le droit a quelques petits éclaircissements sur son accident de travail.

C’était évident que c’était quelque chose d’énorme mais je n’aurais pas misé sur l’enlèvement de la petite chanteuse.  Il ne peut pas voir mon visage mais je souris, fière de lui, de son audace, je ne peux que l’aimer d’avantage avec cette folie qui l’anime, sœur de la mienne.

- Tu te questionne vraiment sur le fait qu’il t’ait trouvé, bébé ?

Je me retournais sur le dos pour le regarder.

- Nous sommes à Los Angeles, bébé, ici tu trouveras toujours quelqu’un pour te trahir. Cherche dans ta clique que tu ramasse à tous les coins de rue, ta taupe est là dedans.

Tel que je le connais, il n’a pas pu s’empêcher de faire des allers-retours entre la planque où il gardait la jeune fille et son QG, uniquement parce qu’il est incapable de pas tout gérer lui-même, et voilà il s’est fait repérer, une erreur de débutant.

- Il est plein aux As Reed ! Il aurait payé Dieu lui-même pour lui tenir le cul que j’en serais pas surprise !

Mais bon,  l’important c’est que maintenant, il est sur la bonne voie et qu’il est ici, là ou personne ne s’en doute et que je suis là pour prendre soin de lui.  Je refermais les yeux alors qu’il continuait de jouer dans mes cheveux puis, les rouvris bien grand quand il me demanda qui était Mark.

- Putain ! Je l’avais oublié, lui !  Il n’a aucune importance et tu ne le tueras pas, bébé !  De toute façon, je n’ai aucune idée de où il vit, ce qu’il fait comme travail. On a baisé un soir après que je l’ai trouvé assit sur un banc, fin de l’histoire.

Et je ne crois pas qu’il revienne pour un second round, si l’envie lui aurait prit, il serait revenu depuis le temps.

- De toute façon, tu n’es pas en position de sortir te balader en ville à la recherche de mon amant.  Tu vas te prendre un Los Diablos à tous les coins de rues. Si Reed est vraiment leur chef comme tu le dis, tu es en ce moment même le mec le plus recherché de la Californie !

Ce qui ne manqua pas de me faire éclater de rire.

- Je n’ai aucune idée de comment tu vas faire pour te sortir de ce merdier. Mais en attendant, moi, faut que j’aille bosser ! Et peut-être me faire un taré ou deux, j’ai de l’énergie à dépenser, moi !




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MessageSujet: Re: Clinging To Life [PV A.J.][TERMINE]   Clinging To Life [PV A.J.][TERMINE] I_icon_minitimeSam 11 Jan - 11:51



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Avouer l’enlèvement de Cortez à A.J. était un risque calculé. Après tout, elle en savait déjà bien assez sur moi pour que je sois envoyé à Saint-Quentin à vie. Alors, un crime de plus ou de moins, ça ne changerait pas grand-chose. Surtout que je savais qu’A.J. détesterait ne plus jamais me revoir.

Elle ne m’aurait pas sauvé la vie s’il en était autrement.

Alors, j’avais tout dit sans comprendre encore comment Reed m’avait trouvé. Pour A.J., c’était pourtant clair, j’avais une taupe dans mes rangs. J’en doutais… J’en doutais sincèrement. La seule solution était que Yang joue double jeu pour le compte de Reed… Mais je doutais que Reed ait fait un pacte avec Yang sachant ce qu’il a fait à sa fille. Non… C’était strictement impossible. Sauf si un de mes hommes avaient effectivement vu mes allées et retours et avait fait, lui, un pacte avec Reed. Ça ce n’était pas à exclure… Mes lèvres se pincèrent.

-Peut-être… S’il y a une taupe, je la trouverais et je l’éliminerais.

Aussi simple que ça. Mes hommes ne sont pas des foudres de guerre alors je trouverais facilement la taupe. Peut-être est-ce simplement Cooper. Ce n’était pas à exclure. Lui savait où se trouvait la planque mais s’il ne savait pas que je retenais Livia… Il a peut-être fait les déductions par lui-même, qui sait…

J’achevai mon histoire insistant encore sur le coup du sort qui avait fait que j’avais reçu trois balles alors que Reed, lui, s’en était tiré avec une égratignure. A.J. elle voyait bien ce petit enfoiré de Reed avoir payé Dieu lui-même tellement il était plein aux as. Mouais, je croyais surtout qu’il était cocu, moi…

-Il n’aura pas autant de chance, la prochaine fois…


Si prochaine fois, il y a… En attendant, je savais que j’allais devoir être prudent. Qui sait ce que Livia a dit… Qui sait ce que Reed a dit… Je ne savais pas, encore, si j’étais concrètement recherché ou non. Une chose était sûre, j’avais devoir redoubler de prudence autant face aux Los Diablos qu’aux flics.

Et, alors que je jouais toujours doucement dans les cheveux d’A.J., je lui demandais, sans transition, qui était Mark. Je voulais savoir qui était Mark. Et tout de suite, A.J. déclara l’avoir oublié. Qu’il n’était rien. Juste un coup d’un soir. Un coup d’un soir qu’elle me défendait déjà de supprimer.

Je fronçai les sourcils.

-Je tue qui je veux, bébé…

Mais elle ne savait presque rien sur ce Mark. Ni où il vivait, ni le métier qu’il faisait. Et elle disait que, de toute façon, je n’étais pas en état pour courir après ce Mark. Les Los Diablos, Reed… D’après elle, ce n’était vraiment pas le moment de courir les rues.

-Un jour, je serais en état de sortir…

Et je n’avais pas peur des Los Diablos et encore moins de Reed. Je serais prudent… Ça ne veut pas dire que j’aurais peur. Ça veut simplement dire que je serais plus dangereux encore.

A.J., elle, ne savait pas comment j’allais me sortir de là. A.J. n’avait simplement pas toutes les données pour le savoir. Mais quand elle déclara qu’il était temps pour elle d’aller bosser et de se faire, au passage, quelques-uns de ses tarés, je fronçais à nouveau des sourcils.

-Te faire tes tarés ?

A.J. était en manque… Je le savais… Et je savais aussi qu’elle adorait me provoquer.

Je me penchai sur elle en essayant de ne pas grimacer. Je la fis se redresse un peu faisant glisser ma main autour de son cou.

-Un jour, bébé, tu te feras prendre…

C’est ce que je lui soufflai commençant à serrer un peu son cou.

-Il ne faudra pas pleurer quand ça arrivera.


Je serrai un peu plus avant de l’embrasser. Je savais que je n’étais pas en état pour lui donner plus… Tout ce que je pouvais faire, c’était serrer son cou et l’embrasser avec rage avant de briser le baiser tout aussi brutalement après un long moment où je sentais déjà qu’elle manquait d’air. C’était ma façon de lui dire qu’elle ne trouvera jamais mieux ailleurs et qu’à ma façon bien à moi, je l’aimais plus qu’aucun autre.

Je desserrai son cou.

-Tu peux y aller, bébé… N’oublie pas de ramener des nouvelles boites de Cap’N Crunch en revenant.

Avant qu’on ne tombe à court.



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MessageSujet: Re: Clinging To Life [PV A.J.][TERMINE]   Clinging To Life [PV A.J.][TERMINE] I_icon_minitimeLun 13 Jan - 23:57



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Les jours de Ward ne sont plus comptés, cela dit, pour son égo, je crois que la convalescence sera un peu plus longue que prévu. Mon petit ami s’est fait avoir comme un débutant alors qu’il tenait captive la fille du Dieu de Los Angeles, Jimmy Reed en personne. N’empêche qu’il m’impressionne et pour avoir fait ça, fallait avoir une sacrée paire de couilles.  Le prix a payé est exorbitant mais il s’en remettra.

- T’as tiré sur sa femme, tu as enlevé sa fille, la prochaine fois tu feras quoi ? Noyer son poisson rouge ?  

Il serait peut-être temps qu’il lâche l’affaire avec Reed avant de perdre définitivement la guerre ou pire, la vie. Je ne pourrai pas vivre sans lui et il le sait très bien pourtant, il continu de jouer avec le feu.  Comme pour mes amants qu’il tue alors que moi, je laisse tranquille les filles qu’il se tape.  

- Si ça te chante d’essayer de le trouver, vas-y que veux tu que je te dise ! Mais vient pas pleurer si tu te fais encore trouer la peau !

De toute façon, je gaspille ma salive à tenter de le raisonner. Il est comme moi, quand il a une idée dans la tête, il ne l’a pas dans le cul.  Et puis je ne lui avoue pas mais j’aime le voir autant territorial à mon égard.

Je me redressais, à contre cœur parce que j’étais bien au lit avec Ward mais l’heure tourne et ma vie à moi n’est pas sur arrêt contrairement à lui. Puis uniquement pour le plaisir de le piquer un peu au vif, j’ajoute que je me ferais bien quelques uns de mes tarés, question de vivre un peu.  Avec l’étincelle qui brille dans ses yeux, je sais qu’il n’a pas apprécié et ça, c’est jouissif, autant que sa main qu’il place sur mon cou avant de commencer à serrer puis de m’embrasser. Je reste sur ma faim alors qu’il lâche, il n’a pas encore la force de m’étrangler suffisamment pour m’exciter.

Je me changeais devant lui en notant qu’il voulait que je lui ramène des Cap’N Crunch ce qui me fit rouler des yeux.

- Tu veux peut-être aussi que je t’envoie des putes à baiser pendant mon absence ?

Je lui balançais le t-shirt que je portais au visage avant de boutonner mon chemisier et d’y épingler mon étiquette  de personnel autorisé.

- Je vais peut-être pas m’envoyer un de mes tarés, ils commencent tous à m’ennuyer et t’as raison… ce serait bête de me faire prendre.

Devant mon miroir, tout en me coiffant, je regardais sa réflexion, un sourire joueur sur mes lèvres.

- Ne m’attends pas, je crois que je vais aller faire un tour a la salle de sport.  Il y avait un type, un boxeur qui t’a fait plier les genoux, une fois, putain c’était un Dieu de la baise !  

Je lui fit un doigt d’honneur en me retournant avant de sortir de ma chambre. Il va ruminer comme un lion en cage toute la putain de journée et, avec un peu de chance, ce soir, il sera assez en colère et aura retrouver assez de sa forme pour me montrer combien il tient à moi.



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MessageSujet: Re: Clinging To Life [PV A.J.][TERMINE]   Clinging To Life [PV A.J.][TERMINE] I_icon_minitimeMer 15 Jan - 19:44



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J’avais fait beaucoup de mal à Jimmy Reed. Je le savais. Bien plus qu’il ne m’en avait fait en me tirant trois fois dessus. Les blessures physiques finissent toujours par guérir mais je savais que la blessure psychologique que j’avais faite à Reed laissera des dégâts… Tout comme ça en laissera aussi au sein de sa famille.

A.J. se demandait alors ce que je pourrais bien lui faire la prochaine fois. J’esquissai un très léger sourire un coin. Un tout petit sourire que je n’avais laissé transparaitre que quelques instants.

-Je peux toujours faire pire. Il y a toujours pire. Et je suis doué pour faire chaque fois pire.

J’avais failli tuer la femme de Reed, failli tuer sa fille… Mais je savais que Reed avait encore bien d’autres choses auquel il tenait. Les Los Diablos et particulièrement les Pequeñas Manos font partie des choses auquel il tient.

Mais pour le moment, j’allais devoir guérir. C’était la première chose à faire. Après, je profiterais un peu des dégâts que j’ai fait à travers L.A.People… Voir à travers Livia, elle-même, qui sait.

Quant à Mark… Je ferais ce que j’en veux, n’en déplaise à A.J.. Ça sembla l’exaspérer un tout petit peu alors qu’elle disait que je pouvais faire ce que je veux mais que je ne devais pas venir pleurer s’il m’arrivait encore quelque chose. Je levai un sourcil.

-Mark ne fait pas le poids. S’il faisait le poids, il serait ici, avec toi, à l’heure qu’il est.

Comme il n’était pas là, j’imaginais qu’il ne valait pas le coup. Et s’il ne valait pas le coup, ça voulait dire que je pourrais n’en faire qu’une bouchée. Les amants d’A.J. sont souvent des petites frappes voir bien moins que ça encore… Comme si elle les pêchait dans le caniveau.

A.J. finit par se lever ce qui m’arracha une moue contrariée. J’aurais voulu qu’elle reste ici, toute la journée. Mais elle devait aller bosser et elle le dit avec toute la provocation du monde en évoquant ses tarés qu’elle voulait se faire. Ce fut à mon tour de lui envoyer une mise en garde comme elle l’avait fait pour moi quelques secondes plus tôt.

Comme elle était déterminée à partir, je lui dis de ramener des Cap’N Crunch. Ce qui me valut encore un commentaire de sa part. Je le fixai. Elle me provoquait ? Très bien.

-Pourquoi pas… Ça peut être distrayant.

Elle m’envoya alors son t-shirt en pleine figure. Je le pris en main faisant la moue avant de le poser à côté de moi regardant A.J. se déshabiller et se rhabiller en tenue de psy alors qu’elle revint sur son idée de se taper des tarés.

-Oui, ça serait stupide de perdre ton gros salaire.

Parce qu’elle ne s’emmerdait pas en tant que psy… Il suffisait de regarder son appartement pour s’en rendre compte. Même si mon appartement sur Santa Monica était bien mieux situé. Mais moi aussi mon salaire était pas mal du tout.

Je mis mes bras croisé derrière ma tête alors que je voyais bien qu’A.J. me regardait à travers son miroir. Mais je ne m’attendais pas à ce qu’elle me dise qu’après le travail, elle allait se rendre à la salle de sport pour aller se faire un type qui m’avait visiblement battu et qu’elle s’était déjà fait. Je fronçai les sourcils mais le temps que l’information monte complètement à mon cerveau, A.J. était déjà sortie de la chambre me faisant un doigt d’honneur au passage.

Amon…

C’était de lui qu’elle parlait. Parce qu’il n’y en avait pas d’autre qui m’avait battu récemment. Amon s’était fait ma petite-amie… Amon le payera bien cher quand je serais à nouveau capable de me battre.

-La prochaine fois, j’aurais le dernier mot, bébé !

C’est ce que je lui lançai assez fort pour qu’elle ne l’entende et avant même qu’elle ne quitte son propre appartement.

Elle avait eu le dernier mot aujourd’hui… Ce soir, c’est moi qui l’aurait et elle verra qu’Amon ne fait vraiment pas le poids.



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