Who Am I? Age: 19 ans Date de naissance: 4 avril 1967 Localisation: Santa Monica Birth place: Los Angeles Je suis: un futur Jimmy Reed... En beaucoup mieux. Song:
Sujet: Depression [PV Bailey][Terminé] Dim 23 Fév - 9:52
Depression ft. Bailey North
Ça faisait des jours que je ne quittais plus cette chambre. Je ne faisais que dormir quand j’arrivais à dormir. Sinon, je reste du temps, je ne faisais que me retourner dans mon lit ressassant tout ce que Livia m’avait dit. Je n’allais plus à l’école. Je n’en avais vraiment pas la force. J’attendais juste que ce cauchemar se termine. Que Livia vienne sonner à la porte de la villa d’Hank et Bailey pour me dire qu’elle regrettait et qu’elle ne pensait pas ce qu’elle disait.
Mais ça n’arriva pas.
Je ne descendais que de temps en temps pour manger un peu et boire. Mais ça se résumait à dix minutes par jours. Le reste du temps, j’étais dans mon lit. Je n’avais pas vraiment la force de parler ou même de bouger. Je ne voulais voir personne. La plupart du temps, je laissais même la porte fermée à clé.
Et je ne pensais qu’à Livia. Livia que, chaque jour qui passait, je pensais perdre un peu plus. Si ça tombe, elle était déjà partie avec ce Ward dont elle ne cessait de parler. C’était irréaliste mais à force de vivre dans cette chambre, je perdais pied avec la réalité.
Ce matin, il était dix heures quand j’ouvris les yeux. La première chose que je vis, c’était le téléphone qu’il y avait sur ma table de nuit. Un téléphone que j’avais débranché parce que Tyler avait appris, certainement par mon père, que je me trouvais ici. Et il ne cessait de vouloir m’appeler alors, j’avais simplement débranché le téléphone.
Je ne voulais pas voir Tyler. Je ne voulais voir personne. La seule que je voulais voir, c’était Livia.
Mais j’avais faim et soif… Il fallait, donc, que je sorte de mon lit. Je soupirai et me levai doucement, les cheveux en bataille et simplement habillé d’un short et d’un débardeur sans compter mon alliance que j’avais tour accroché à une chaine que j’avais autour du cou. J’allais descendre, me servir un verre de lait et des biscuits et remonter. C’est ce que je faisais depuis quelques jours si bien que ma chambre était en bordel. Mais je m’en fichais. Je m’en fichais complètement.
Je m’en fichais tant que le reste de la maison était propre.
Je descendis les escaliers ne croisant personne. La villa était grand et je ne savais pas si Hank était à la maison ou non. Je me dirigeai dans la cuisine et j’ouvris le frigo pour prendre le lait. Il était déjà ouvert… Je fronçais les sourcils et le remis à sa place sans plus y toucher et je pris une autre bouteille pas encore ouverte pour l’ouvrir. J’ouvris ensuite l’armoire où se trouvaient les verres et j’en sortis un. Je remplis le verre de lait avant de prendre des biscuits dans l’armoire et de tout mettre sur un plateau.
Je pris alors le plateau mais je tremblais tellement qu’après quelques pas, le verre se renversa tombant ensuite à terre. Ça fit un grand bruit de verre qui se brise sur le sol. Un bruit qui me fit carrément lâcher le plateau qui tomba à son tour en sol où l’assiette où j’avais mis les biscuits se brisa aussi dans un grand bruit. Frustré, je lâchai un :
L’ambiance à la maison n’est pas à son meilleure depuis que Julian s’est installé avec nous mais je suis loin de l’en tenir responsable. Au contraire, Hank et moi sommes probablement tous les deux trop impliqué émotionnellement dans l’épreuve que traverse Julian pour avoir envie de rigoler à cœur de journée. Je m’étais posé la question, l’autre nuit, comment je réagirais si Hank me repoussait de la sorte, si je saurais m’en remettre.
Hank est mon phare. Sans lui, je serais encore plongée dans le noir et ma vie ne rimerait à rien. Je me dis que c’est probablement comment Julian doit se sentir en ce moment cela dit, je peux aussi comprendre Olivia. Elle a vécue un traumatisme qui a placé un voile sur tout ce qu’il y avait de positif dans sa vie et rejette le blâme sur les mains secourables. Elle aura besoin de temps et de beaucoup d’amour pour s’en remettre.
Bref, Julian se repliait sur lui-même en passant ses journées enfermé dans sa chambre. Je respectais son besoin d’isolement sans pour autant ne rien tenté pour lui faire sentir qu’il pouvait compter sur Hank et moi. Nous lui apportions des plateaux repas qui, malheureusement restaient intouchés. De temps en temps nous cognions à sa porte probablement pour nous rassurer nous même qu’il y avait encore de la vie là-dedans.
Le temps ferait son œuvre.
Hank est partit faire un tour avec Hope, chez ses parents. J’y serais allé, normalement, mais je crois que ni lui ni moi voulions laisser Julian totalement seul et comme j’avais beaucoup à coudre pour la garde-robe de bébé Ricci, j’allais profiter que je n’avais pas ma fille à la maison pour avancer dans ce travail.
J’avais vu grand, je l’admets ! Mais il faut dire aussi que Samantha Mancini savait exactement ce qu’elle voulait et surtout, ce qu’elle ne voulait pas pour sa fille, pour autant qu’elle donne naissance à une fille et non un garçon, et que les exigences du couple n’avait pas freiné mon imagination. J’avais fait beaucoup de dessins et tous avaient été validé par la future mère ce qui signifiait que je ne manquerais pas de travail.
Après avoir fait les modèles sur papier, il m’avait fallut les reporté sur les différents tissus et commencer l’assemblage. Mon atelier était rempli de rouleau de tissus, de bobines de fils, de petits boutons et rubans de dentelles tous dans différent coloris et il y avait des piles de dessins ici et là et, en face de ma table de couture, un immense carton sur lequel j’avais reproduit un calendrier pour que je vois concrètement mon échéancier.
Heureusement que je savais où je m’en allais au travers de tout ça parce que, de l’extérieur, ça faisait peur comme chantier !
Je venais d’accrocher une petite robe à plusieurs jupons et garnie de dentelle quand j’entendis un bouquant provenant de la cuisine. Je sursautais et cassais mon fils en bougeant trop brusquement. J’étais à ce point dans ma bulle que je n’avais pas songé que Julian pouvait être sorti de sa chambre. Je le trouvais à la cuisine, devant un plateau renversé, du verre cassé et du lait partout sur le sol devant lui.
- Ça va ? Tu ne t’es pas blessé ?
J’avais attrapé un torchon dans le premier tiroir de la cuisine et m’étais agenouillée pour éponger le lait et ramasser les bouts de verres pour en faire un tas.
- Tu as des chaussettes propres dans la salle de lavage, si tu veux les changer, lui dis-je en désignant d’un geste de la tête ses pieds qui trempaient dans le lait. T’en fais pas avec ça, je vais nettoyer et, je peux te préparer un autre plateau si tu veux.
@ Billy Lighter
Julian Hughes
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Sujet: Re: Depression [PV Bailey][Terminé] Mar 25 Fév - 20:10
Depression ft. Bailey North
Tout était au sol. Le lait, les morceaux de verre, les biscuits, le plateau. Tout. Je regardai fixement le carnage en tremblant tellement j’étais tendu.
Je ne pouvais plus avancer… Le sol était sale… Mes chaussettes étaient sales... Même une partie de mes jambes avaient été éclaboussées par le lait. La cuisine entière était maintenant sale et je me sentais, du coup, très très mal.
J’ai cassé ce qu’il y avait sur le plateau comme Livia a cassé notre couple…
Je regardai toujours sans bouger d’un centimètre tout le carnage quand Bailey entra dans la pièce. Elle s’exclama. Demanda si je n’étais pas blessé.
Je ne savais pas…
Je n’avais pas mal…
-Je… Non. Je ne crois pas. Je ne crois pas.
Je secouai la tête arrêtant de répéter la même chose alors que Bailey attrapa un torchon et commença à épongé le lait à mes pieds sans que je n’ai encore bougé. Je n’arrivais pas à bouger. J’étais figé. Je ne faisais que regarder en tremblant toujours.
Puis, Bailey fixa mes chaussettes. Il y en avait des propres… Au lavage. Il fallait traverser la cuisine. Je ne pouvais pas. J’allais me blesser… J’avais être encore plus sale. J’allais mourir, du coup.
-Je…
Je m’arrêtai dans ma phrase parce que Bailey ajouta qu’elle allait nettoyer. Elle pouvait aussi m’amener un autre plateau. -Non… Je… Je n’ai plus faim…
Je reculai de deux pas juste pour m’asseoir sur la chaise. Je regardai l’entrée de la cuisine d’un air craintif avant de regarder le carnage que nettoyai Bailey avant de respirer vite… Beaucoup plus vite.
-Je… Je ne peux plus sortir. Le sol… Il est sale. Je ne peux pas sortir. Je…
J’enlevai mes chaussettes en faisant des gestes rapides mais tremblants. Je les laissai ensuite tomber au sol avant de ramener mes jambes contre mon torse pour ne pas que mes pieds touchent le sol.
Je respirais toujours vite.
-On va mourir… Il fait sale partout. On va mourir. Il ne faut pas sortir sinon, on va contaminer les autres. Je ne veux pas qu’Hank et Hope meurent.
Je tremblais. Des larmes coulaient le long de mes joues.
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Sujet: Re: Depression [PV Bailey][Terminé] Mar 25 Fév - 21:20
Depression ft. Julian Hughes
C’était un beau gros dégât mais rien de dramatique. Des maladresses comme il arrive tous les jour, cependant, ça semblait être la fin du monde pour Julian qui restait debout au milieu de la flaque de lait et du verre brisé à regarder ses pieds comme s’il allait passer au travers du liquide pour se retrouver dans une autre dimension.
Je m’inquiétais d’abord à savoir s’il s’était blessé avant de prendre un torchon et de commencer à éponger le lait tout en ramenant les morceaux de verre au centre pour pouvoir en jeter le plus possible avant de sortir l’aspirateur pour les plus petits éclats.
J’étais habitué de me retrouver à quatre pattes au sol pour ramasser les dégâts de Miss Hope qui réussissait toujours à mettre la main dans son bol de purée ou à taper sur sa cuillère et nous la faire l’échapper. Julian refusa que je lui prépare un nouveau plateau collation, il bégayait puis se recroquevilla sur une chaise tout en retirant ses chaussettes trempées de lait en répétant que le sol était sale et qu’il ne pouvait plus partir.
- Ok… heu… attends, je vais nettoyer. Ça va aller Julian, je te le promets. Personne ne va mourir. Tout ira bien, promis !
Il était vraiment convaincu que le lait avait contaminé le sol et que nous allions mourir. Et comme mes mains étaient dégoulinante de lait, j’évitais de m’approcher de lui pour le réconforter, je me doutais que sa réaction serait violente. Je me levais plutôt pour aller chercher un sceau et la vadrouille puis après avoir retiré tout ce que je voyais de verre, je lavais le plancher et même, avec un nouveau torchons, le bas des armoires qui auraient pu être potentiellement atteint par des gouttes de lait.
- Est-ce que c’est mieux, un peu au moins ? Ce sera parfait quand le sol sera sec.
Je regardais autour de moi, autour de Julian qui se tenait sur sa chaise, l’air complètement perdu. Je sais la douleur psychologique qu’il ressent pour avoir été aussi convaincu de certaines choses qui n’étaient en fait, rien. C’est pire encore quand quelqu’un nous ordonne de nous ressaisir et de cesser nos enfantillages parce que ça ne se contrôle pas comme ça, comme dans un claquement de doigts.
Pendant que le sol séchait, j’étais allé chercher des vêtements propres pour Julian.
- Tu veux que je les poses sur la table ? Elle est propre, Hank a passé la serviette dessus après le petit déjeuner.
Je lui parlais avec douceur et en utilisant Hank, qui était la meilleure référence pour Julian. Mon mari n’aimait pas non plus que la maison était sale, aussi surprenant que cela puisse paraître parce qu’à ma première visite ici… un dépotoir était plus accueillant.
- Est-ce que tu aimerais que je t’aide pour quelque chose ? Je… Je peux téléphoner à Hank et lui demander de ramener des bouteilles de lait.
Il devait déjà en rapporter de toute façon mais je voulais rassurer Julian, qu’il se sente un peu plus détendu. Il n’y avait aucune raison pour qu’il stress ou se sente menacer, pas ici où il pouvait être en sécurité.
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Julian Hughes
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Sujet: Re: Depression [PV Bailey][Terminé] Dim 1 Mar - 11:19
Depression ft. Bailey North
Le lait maculait le sol alors que Bailey commençait à nettoyer. Mais malgré ça, je voyais des petits insectes commencer à grouiller dans toute la cuisine. Ils grimpaient sur les bras de Bailey. Ils grimpaient sur les murs. Ils essayaient de grimper sur la chaise où je m’étais réfugié mes jambes recroquevillées contre moi. Je les voyais aussi distinctement qu’on pouvait voir la lune une nuit sans nuage.
On ne pouvait plus sortir… Ces petits insectes allaient nous contaminer. Si on sortait on allait contaminer les autres et ils allaient mourir. Je ne voulais pas tuer Hank et Hope… Pour Bailey et moi, c’était trop tard.
Mais elle disait qu’on allait pas mourir. Qu’elle allait nettoyer. Je tremblai mais hochait quand même de la tête.
-D’accord… D’accord…
Je voulais la croire. Mais au fond de moi, j’avais le sentiment que j’allais mourir.
Je restai sur ma chaise à trembler regardant, avec inquiétude, Bailey commencer à tous nettoyer. Elle ne voyait pas les insectes qui grimpaient sur ses bras. Moi si. Et j’avais peur pour elle. Je ne voulais pas qu’elle meurt. Mais je n’osais rien dire… J’avais peur qu’elle me prenne pour un fou parce qu’elle ne voyait pas le danger que je voyais.
Mais, petit à petit, alors que Bailey nettoyait, les insectes commencèrent à disparaitre. Je me détendais petit à petit même si mes yeux étaient toujours mouillés par le stress. Bailey demanda si c’était mieux. J’hochai de la tête.
-Oui… C’est mieux. Je… C’est mieux comme ça. Ils sont partis… Heu… Le lait est parti, je veux dire…
Bailey me laissa seul un moment. Je n’avais toujours pas bougé. Je regardais, de la chaise, tous les coins de la pièce pour voir s’il ne restait pas un ou l’autre insecte. Non. Rien pour le moment. Mais j’avais quand même peur de bouger. J’avais peur qu’un d’entre eux sortent d’un trou pour venir me grimper dessus.
Bailey revint alors avec des vêtements à moi. Des vêtements propres. Elle demanda si elle pouvait les déposer sur la table. Je regardai la table d’un air inquiet mais fut rassurer de savoir qu’Hank l’avait lavée. Je fixai à nouveau Bailey.
-Oui. Tu peux… Tu peux déposer les vêtements sur la table. Merci.
C’est ce qu’elle fit. Mais je n’y touchai pas. Je ne pouvais pas me changer devant Bailey. Je ne pouvais faire ça que devant Livia.
Bailey voulait m’aider… Elle voulait appeler Hank pour lui dire de ramener des bouteilles de lait. Oui. Il n’y en a presque plus. S’il n’y en a plus, je ne saurais plus boire. J’hochai de la tête.
-Oui. Il faut lui dire. Il faut vite lui dire. Il faut qu’il vérifie que toutes les bouteilles sont bien fermées. Toutes comme il faut. C’est important. Sinon, le lait tourne. Il faut lui rappeler. Il faut lui rappeler.
Je secouai la tête mettant ma main devant ma bouche pour ne pas répéter encore une fois la phrase et quand ça se calma, j’enlevai ma main pour regarder Bailey.
-Livia vérifiait toujours… Je… Livia faisait tout comme il faut. Elle doit être rentrée de l’hôpital… Je… Elle a essayé de m’appeler ? Elle veut me voir ? Tu crois qu’elle va mieux ?
J’espérais avoir juste raté l’appelle et que Livia va mieux. Je voulais qu’elle aille mieux.
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Sujet: Re: Depression [PV Bailey][Terminé] Dim 1 Mar - 22:25
Depression ft. Julian Hughes
Je fais de mon mieux pour nettoyer le plancher de la cuisine sur lequel la flaque de lait s’était étendue. Un bête accident comme il peut en arriver mais qui semblait vraiment affecter Julian au point où il s’était recroquevillé sur une chaise. Il faisait pitié à voir, le pauvre. J’aurais eu envie de lâcher mon chiffon et de le serrer dans mes bras pour le rassurer mais j’avais un peu cerné le personnage, depuis qu’il s’était installé chez nous et il n’était pas sans me rappeler moi, ou plutôt l’ancienne moi.
Julian est convaincu que nous allions mourir, contaminé par le lait qu’il avait renversé sur le carrelage de ma cuisine. J’étais à quatre pattes et je frottais et épongeais tout le lait, faisant des aller-retours à l’évier de la cuisine pour rincer mon chiffon et continuer de tout nettoyer jusqu’à ce que le sol soit propre et que tous les éclats de verre soient eux aussi ramassés.
J’offris un sourire réconfortant à Julian, après qu’il m’eu dit que c’était maintenant beaucoup mieux puis j’allais lui chercher de nouveaux vêtements et les déposais sur la table de la cuisine quand il m’eut donné le feu vert. Il pourra aller se changer quand il se sentira capable de marcher jusqu’à la salle de bain ou bien jusqu’à sa chambre.
Ne sachant plus comment je pouvais l’aider, je suggérais d’appeler Hank pour qu’il ramène de nouvelles bouteilles de lait quand il sera prêt à rentrer avec Hope. Vu la quantité de lait que buvait Hope, et maintenant avec Julian, il fallait considérer l’achat d’une vache ou bien de s’Associer avec une laiterie ! Ça n’avait aucun bon sens le nombre de bouteille de lait que nous pouvions passez en une seule journée !
Le jeune homme insistait sur le fait qu’il fallait le rappeler à Hank et je voulu me montrer rassurante.
- D’accord, je vais aller lui passer un coup de fil, comme ça, tu pourras aller te changer pendant ce temps-là.
Mais avant que je ne sorte de la cuisine pour aller passer l’appel depuis l’appareil du bureau de mon époux, Julian parla d’Olivia, qu’elle, elle prenait toujours le temps de vérifier que le lait soit encore bon puis questionna à haute voix sur l’état de la jeune femme qui devait forcément être rentrée de son séjour à l’hôpital.
- Non… Il n’y a que ton père qui téléphone tous les jours. Il s’inquiète, tu sais. Il y a aussi un camarade d’école qui a téléphoné, ce doit être ton père qui lui a donné le numéro. Tyler, je crois qu’il s’appelle. Je l’ai noté sur un papier.
Ça me faisait de la peine pour lui que sa copine n’ait pas donné de nouvelles. Si elle, de son côté prenait du mieux, ce que je ne savais pas, Julian lui, dépérissait à vu d’œil.
- Est-ce que… Aimerais-tu que je me renseigne pour avoir de ses nouvelles ? Je pourrais sonder le terrain pour voir si elle est mieux disposée à ton égard ?
Sans toutefois trop m’avancer dans leur histoire, un coup de fil ne m’engageait à rien et pourrait peut-être fier Julian sur comment entreprendre les prochaines journées. Si je comprenais le mal de vivre de la jeune femme, c’était pour Julian que je m’en faisais le plus. De toute évidence il aime sa femme à en crever et sans elle, il s’éteint lentement.
- Je vais commencer par appeler Hank pour le lait. Après, est-ce que tu aimerais m’aider avec les vêtements que je suis entrain de confectionner ? Il y a beaucoup de tissus à découper.
Je me dis que de lui changer les idées un peu ne peut pas lui faire de mal et le tissu est propre, propre, propre ! Il ne devrait pas trop s’en faire avec les taches, du moins, je l’espère !
@ Billy Lighter
Julian Hughes
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Sujet: Re: Depression [PV Bailey][Terminé] Mer 4 Mar - 9:27
Depression ft. Bailey North
La cuisine était propre. Bailey l’avait nettoyé. Les petits insectes avaient disparu mais j’avais toujours peur que l’un ou l’autre ne surgisse de nulle part. Alors, je restais, pour le moment, sur ma chaise alors que Bailey disait qu’elle allait appeler Hank pour lui dire d’aller rechercher des bouteilles de lait. Elle confirma encore une fois qu’elle ne ferait alors que je lui avais dit de dire à Hank de bien vérifier si les bouteilles étaient bien scellées. Parce que Livia, elle, le faisait tout le temps…
Livia… Elle me manquait. Mais chaque fois que je penser à elle, je me refaisais, dans ma tête, le jour où elle m’a bien montré qu’elle ne voulait plus que je fasse partie de sa vie tout ça parce qu’un criminel notoire lui avait dit que j’étais sorti avec Melody Summers alors que c’était totalement ridicule. J’aimais Livia plus que tout. Aucune fille ne lui arrivait à la cheville. Aucune ne sera comme elle.
Alors, je voulais savoir si elle avait téléphoné. Si elle allait mieux. Si elle avait retrouvé ses esprits. J’espérais que c’était le cas. J’espérais que j’avais juste loupé l’appelle faisant fi de l’idée logique que si ça avait été le cas, Hank et Bailey m’auraient mis au courant.
Mon visage afficha une infinie tristesse quand Bailey déclara que Livia n’avait pas appelé. Après tout ce temps ? Même hors de l’hôpital et entouré de Jack elle n’avait pas pris conscience que l’homme qu’elle croyait ne voulait que lui faire du mal ? Non. C’est ce que je compris du discours de Bailey qui sembla essayer de souligner le positif : mon père et Tyler s’inquiétaient pour moi.
-Oui. Tyler. Mais… Je n’ai pas envie de leur parler. Je… Je… Je n’ai rien n’à leur dire. Je suis désolé s’ils s’inquiètent mais je n’ai vraiment rien n’à leur dire.
Moi, je voulais juste entendre la voix de Livia. Je voulais l’entendre me dire que ça allait mieux et que je pouvais rentrer. Rien d’autre ne pourra me faire du bien. Rien. Pas Tyler, ni même mon père. Rien d’autre que Livia.
Bailey voulait quand même bien essayer de prendre des nouvelles. Je relevai la tête sur elle alors que, juste avant, ma tête s’enfonçai de plus en plus entre mes genoux.
-Oui. Je veux bien. Je veux bien. Merci.
Et si elle ne voulait toujours pas me voir ? Je ne voulais pas penser à ça. Pas maintenant. Parce que rien que d’y penser mon cœur s’emballait de la pire des façons.
Bailey voulait maintenant appeler Hank avant de me proposer de venir l’aider à découper ses vêtements. Je regardai mes vêtements propres pesant le pour et le contre de la proposition. Ça dura un moment avant que je ne réponde :
-D’accord. Je vais venir. Je vais d’abord me changer.
Je me levai doucement, regardai encore d’un regard inquiet dans tous les coins de la cuisine avant de grimper dans ma chambre pour me changer. Une fois que je fus changer, je rejoignis Bailey et l’aider à découper des tissus. Je l’aidai, très concentré dans mon travail. Je ne parlais pas mais le fait de découper des tissus m’aider, un peu, à ne plus penser à ce qui me rongeait à l’intérieur.
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