J’avais laissé un message à Faith.

Je pouvais laisser qu’un message à Faith. Y’avait rien n’à faire. Cette fille était dans ma tête depuis ce qu’il c’était passé à la patinoire où on avait échangé nos numéros. Elle était super jolie et, en plus, c’était pas le genre de fille qui semblait reculer devant une fête.

Alors, c’est à une fête que je l’avais invité, en espérant qu’elle vienne. Chez Michael, un pote à moi. Il avait la maison de ses parents pour toutes la nuit alors il en avait profité pour invité un tas de gens. Il vivait dans une baraque sur San Fernando Valley et, le connaissant, ça allait être le genre de fête où musique, filles, drogue et alcool allaient se mélanger parfaitement ! Même si, moi, je n’en voulais qu’une de fille et c’était Faith.

Mon but de la soirée : m’amuser. Ce qui était plus arrivé depuis un moment, je devais bien l’avouer… Faut dire que, même en étant un peu payé par le vieux Robson, les 400 dollars en moins par mois, ça faisait mal ! Heureusement que j’avais ma drogue quasi gratuite grâce aux services que je rendais à Carlos.

D’ailleurs, j’avais pris une petite réserve pour la soirée. Si Faith en veux, j’aurais de quoi partager !

J’étais arrivé dans les premiers à San Fernando Valley et j’avais pas tardé à commencer à boire alors que la musique était déjà au rendez-vous. Les voisins allaient sûrement se plaindre mais c’était le problème de Michael, pas le mien.

C’était un pote à nous qui avait décidé de jouer les DJ alors que je m’étais mis à parler de Faith.

-Et tu vas réussir à la faire sortir avec toi ?

C’est Michael qui demandait et ça me fit rigoler.

-Bah, j’espère bien !

C’était mon but, en tout cas ! Et j’avais pas hésiter à décrire Faith. Comment elle était super jolie ! Michael en était jaloux. Lui qui était tellement moche que même la fille la plus laide de l’école n’aurait pas voulu de lui. D’ailleurs, on se marrait toujours à le lui rappelait.

-Et t’es sûr qu’elle va venir ?

J’espérais en tout cas ! Sur mon message sur son répondeur, j’avais donné l’heure et l’adresse. Restait à voir si elle allait venir.

-Ouais ! Je le sens bien. Puis, au pire, j’imagine que tu auras invité de quoi s’amuser…

Il rigolai et on se remis à boire alors que la maison se remplissait de plus en plus. Jusqu’à-ce que je vois Faith.

Je descendis de la table où j’étais assis avant de m’avancer vers elle.

-Hey ! Salut Faith ! Ça va ?

Il y avait déjà plein d’ambiance et c’est The Lightening qui était en train de passer. Rien de tel pour commencer la soirée.

-Alors ? T’en dis quoi de l’ambiance ? Viens !

Je la pris par la main pour l’emmener vers l’alcool.

-Tu veux quoi ? Il y a de la vodka, si tu veux. Moi, je carbure à la bière, pour l’instant, mais je vais me mettre à plus fort.

Ça promettait une bonne soirée !

@ Billy Lighter

J’étais rentré de ma journée de travail avec l’envie de me rouler en boule dans mon lit, mes couvertures par-dessus la tête et oublier ma misérable vie à Los Angeles. On m’avait expédié ici pour ma protection avec une nouvelle identité mais une fois ici, ça avait été ‘’Hello darling, voici de quoi tenir la semaine, tes nouvelles cartes et bonne chance pour la suite !’’ Chaque fois, je me répétais que c’était impossible que ma vie aie autant basculée du  jour au lendemain  et que maintenant, je doive jouer la cendrillon des temps modernes pour subsister.

C’était tellement injuste !

Je n’avais rien fait pour mériter ça ! Pour mériter une vie de merde dont le seul point culminant fut de tomber sur une hurluberlue qui tentait de se sauver d’un monstre imaginaire, en patin à glace sur le béton ! Ça m’avait tout de même permis de rencontrer un mec vraiment trop mignon qui m’avait donné son numéro de téléphone sur un bout de papier. Il avait aussi inscrit son prénom sur le papier mais voilà où j’en suis. J’ai perdu le putain de papier quelque part entre la patinoire et chez moi.

Du coup, je vais souvent tourner près de la patinoire dans l’espoir de revoir le mec et en espérant ne pas retomber sur la fille. Ça me faisait rigoler encore quand j’y repensais, à cette histoire ! Moi qui avais juste atterrie là dans le but de picoler tranquillement ma vodka, parce que seule à la maison ça fait trop looser et que la dernière fois que j’avais fait ça sur un banc dans le parc, un flic m’avait dit que c’était interdit de faire ça sur la voie publique, je n’aurais pas pu imaginer mieux comme divertissement. Si j’avais eu des amis et que je leur aurais raconté cette histoire, personne n’aurait voulu me croire !

Bref, tout ça pour dire que j’étais rentrer de torcher les studios de MTI et que j’avais balancé mon sac avant d’aller dans mon réfrigérateur y prendre l’unique canette de coca qu’ily avait et de l’ouvrir. Le bonheur d’entendre de psssshhhh et goûter les première bulles pétillantes sur ma langue ! Je m’étais presque étouffé quand j’avais vu que j’avais un message.

J’avais roulé des yeux en me disant que j’allais simplement l’effacer sans l’écouter parce que de toute manière la seule et unique personne qui me laissait des messages c’était Gemma, et qu’elle allait me coller des heures supplémentaires parce qu’une telle ne peut pas rentrer au boulot demain parce que son morveux morve encore ou qu’une autre telle est malade ou je ne sais pas quoi d’autre encore.

Par accident, j’ai appuyé sur play plutôt que sur erase et à mon plus grand étonnement, ce ne fut pas la voix de Gemma que j’entendis mais cette de Monty, puisqu’il me rappela son nom en laissant son message. Il m’invitait à une fête, ce soir, à San Fernando, comme c’était intéressant !
J’avais donc rapidement pris ma douche et j’avais choisis des vêtements sexy à souhait. Je voulais le faire baver d’envie.

La maison où avait lieu la fête était déjà pleine de monde. Des plus jeunes que moi, pas que j’étais beaucoup plus vieille mais quand même, tous fraichement sortis du lycée. J’entrais dans la maison et je cherchais Monty. Après tout, il m’avait invité, il devait bien être quelque part. Ce fut lui, en fait, qui me trouva.

- Salut, beau gosse ! Ouais, ça va, c’est cool, et toi ?

Il fallait se parler fort, pour s’entendre mais c’était comme ça, dans les fêtes. J’en avais l’habitude, avant, quand je m’appelais Bianca. J’étais la Reine des fêtes pour dire la vérité, tout le monde se damnait pour venir à celles que j’organisais.

Avant.

- C’est moins froid qu’à la patinoire, disons !

Je rigolais, j’étais certaine qu’il n’avait pas oublié lui non plus !

- Une vodka-canneberge, merci, et le rempli pas qu’avec le jus de canneberge, hein !

Je savais boire et encaisser ! Je n’avais jamais compris pourquoi les gens mettaient qu’un petit fond d’alcool et remplissaient ensuite le verre avec le jus. Pas de temps à perdre, on passe aux choses sérieuses tout de suite.

- J’ai failli ne pas venir, j’ai pas sentis que je t’avais manqué tant que ça !

J’ai dit, pas de temps à perdre !

@ Billy Lighter

Quand j’avais vu Faith au travers de la petite foule, j’étais allé à sa rencontre. Je devais avoué être plutôt content qu’elle soit venue. Putain, ça aurait été tellement la loose si elle n’était pas venue ! Michael se serait foutu de ma gueule et ça aurait encore terminé en bagarre. Pas que j’aimais pas les bagarres surtout que j’avais toujours le dessus sur mes potes mais parce que ça aurait fait putain de mal à mon ego.

Mais Faith était là avec une tenue super sexy qui me fit me mordre la lèvre. Bordel, aucune des filles de Fairfax ne lui arrivait à la cheville niveau physique, c’était clair !

Elle disait aller bien et je lui souris.

-Ça va. Encore mieux maintenant que tu es arrivée !

On parlait assez fort pour qu’on s’entende par-dessus la musique mais j’en avais l’habitude. Les fêtes c’était mon second terrain de jeu après les terrains de football… Du coup, c’est devenu mon premier terrain de jeu depuis que je ne fais plus de football.

Je lui demandai ce qu’elle pensait de la fête et elle trouvait ça moins froid que la patinoire. Je pouffai de rire. Oh bordel ! Ce truc à la patinoire était quand même à mettre dans les gros délires de mon foutu mois parce que c’était épique ! J’arrivais même, à la fin, à imaginer des monstres sortir de partout.

-Ouais, c’est sûr qu’il fait beaucoup plus chaud ici. Surtout maintenant que tu es là.

Je dis ça en rigolant un peu avant de lui proposer à boire et de lui demander ce qu’elle voulait boire. Elle voulait bien de la vodka mais agrémenté de canneberge. Mais pas trop de jus quand même.

-Ok. Je te sers ça !

Je mis un très léger fond de jus et ajoutai la vodka presque à ras-bord du verre. Je fis pareil avec le mien avant de donner le sien à Faith.

-Tiens. Voilà la vodka.

Elle déclara avoir failli ne pas venir. Parce qu’elle avait pas senti que je lui avais manqué tant que ça. J’esquissai un sourire en coin.

-Ah ouais ? Tu m’aurais planté ici ? Et ouais, tu m’as manqués. T’as l’air de savoir faire la fête. Ce qui est pas le cas des filles avec qui je sortais à Fairfax. Comme elle par exemple.

Je montrai du doigt Mary. Une blonde un peu bourge avec qui j’étais sorti pendant une semaine avant qu’elle me tape sur les nerfs avec ses crises de jalousie.

-Beau cul mais qu’est-ce qu’elle était bête et chiante.

Je rigolais avant de fixer Faith et de poser ma main sur sa hanche sans trop me gêner.

-Mais toi, toi j’adore ton style… Et puis, t’as l’air de savoir t’amuser… Ce qui est pas le cas des autres filles que je connais.

J’étais déjà quasi contre elle.

-Tu veux une preuve que tu m’as manqué ? Parce que je peux t’en donné.

Je dis ça à son oreille avant de lui faire un clin d’œil.

-A moins que, tu t’en fiche et que, en fait, je t’ai pas manqué du tout à toi.

Ouais… Parce qu’elle m’avait pas rappelé non plus pour être honnête !

@ Billy Lighter

Je n’avais pas eu besoin de faire quinze fois le tour de la maison pour que le beau gosse de la patinoire me tombe dessus. Monty allait bien et même, mieux, depuis que j’étais arrivée. C’était beaucoup d’honneur, il ne me connaissait pas, si ça se trouvait, d’ici la fin de la soirée je lui aurait fait la démonstration que je ne suis pas son type de fille.

- Alors, tu n’as pas fini de bien aller, beau gosse!

Il y avait de la petite jeunesse au mètre carré c’était fou ! Je n’allais quand même pas faire basculer la moyenne d’âge vers le haut, je n’étais pas beaucoup plus vieille que les filles présentent ici mais ça se voyait quand même que la plupart avait encore la couche aux fesses et devaient probablement couper leur bière avec un peu d’eau pour ne pas être saoul trop rapidement.

Monty me demanda comment je trouvais l’ambiance et je lui répondis qu’il faisait plus chaud qu’à la patinoire et ça le fit rire. Je crois que lui aussi allait se souvenir longtemps de cette journée-là, digne d’un mauvais film de science-fiction.

- Je t’en fais de l’effet, on dirait !

Il allait mieux maintenant que j’étais là!

Il faisait plus chaud maintenant que j’étais là!

- Je ne savais pas que j’avais autant de pouvoir, je pense que je vais commencer à aimer ça !

Monty m’amena vers la cuisine, là ou le gros tonneau de bière trônait au milieu et ou le comptoir était remplis de bouteilles. Je lui demandais une vodka-canneberge et insistais pour qu’il ne me fasse pas qu’un vulgaire cocktail pour les faibles. Je voulais ressentir les effets de l’alcool à la première gorgée, le jus, c’était secondaire, pour permettre au foie de carburer sur autre chose que l’alcool et s’engorger trop vite.

- Merci !

Il était parfait, corsé comme je l’aimais et, puisqu’il faisait déjà chaud, j’en vidais presque la moitié d’une traite.

Nous pouvions parler un peu moins fort dans la cuisine. Je lui avouais sans détour que j’avais bien failli ne pas venir parce que je n’avais pas eu l’impression de lui avoir manqué tant que ça. J’aimais me faire désirer alors je ne manquais pas de le lui faire comprendre. Monty rétorqua que contrairement aux filles ici, j’avais l’air de savoir faire la fête.

Oh, il ne pensait pas si bien dire !

Il me désigna une fille en disant qu’elle, elle ne savait pas faire la fête et que malgré son beau petit cul, elle était bête et chiante. Je la regardais de haut en bas. Jupe courte sous les fesses mais un chemisier boutonné presque sous le nez. Elle me semblait être une belle sainte-nitouche, le genre de fille qui veut montrer la marchandise mais qui s’offusquera d’une petite claque au cul. Faut s’assumer et elle, elle ne s’assumait pas, je pouvais le prédire.

Et il répéta que je semblais savoir m’amuser, contrairement aux filles qu’il connaissait et ça me fit rire, pas d’amusement mais parce que les filles de notre génération étaient toutes les mêmes. Des pétasses qui aguichent mais qui ensuite joue à la vierge offensée !

Pathétique !

Monty s’était rapproché de moi, assez pour que je puisse sentir son haleine houblonnée sur mon visage et un début d’érection contre ma cuisse.

- Je veux bien une preuve, parce que je ne crois que ce que je vois.

Il tenta une petite pique pour me provoquer et je lui montrais comment je répondais, moi, à la provocation. Je l’empoignais de ma main libre, fermement mais pas assez pour lui faire mal, ce serait dommage de le mettre hors service.

- À ton avis ?  Tu m’as manqué ou pas ?

Je m’approchais de lui et l’embrassais à pleine bouche avant de lui mordre brutalement la lèvre inférieure.

- Tu me fais visiter cette piaule ?

@ Billy Lighter

J’avais dit que la température avait monté depuis l’arrivée de Faith. Ce qu’elle prit pour une sorte de compliment, je crois, vu qu’elle disait qu’elle ne pensait pas avoir autant de pouvoir. Je rigolai à cette réflexion.

-Tu aime ça ? Moi, j’aime avoir chaud, ça tombe bien.

Mais avant de conclure, il fallait d’abord boire ! On alla, donc, à la cuisine où je nous servi de la vodka au jus de canneberge. Enfin, avec bien plus de vodka que de jus, bien sûr. Le jus, il est juste là pour faire joli, en fait.

Faith ne tarda pas à déjà vider la moitié de son verre et je fis de même. La vodka, ça montait vite à la tête, ce qui était pas plus mal ! J’adorais ça !

J’avais parlé brièvement d’une de mes ex qui, comparé à Faith, ne faisait pas le poids. Faith, c’était tout autre-chose. Elle faisait pas la fine bouche quand il s’agissait de boire ou faire la fête et n’avait pas besoin de montrer son cul pour savoir qu’elle était bien foutue.

Du coup, je m’étais rapproche alors qu’elle m’avait légèrement provoqué. Je rétorquai que je pouvais lui montrer une preuve qu’elle m’avait manquée et elle ajouta qu’elle voulait bien la preuve.

Mais je ne m’attendis pas à ce qu’elle prenne aussi rapidement les choses en mains. Littéralement ! Je sursautai un peu avant de me mordre la lèvre. Ouais… Faith n’était vraiment pas comme toute ces Saintes Nitouche de Fairfax !

-Apparemment, je t’ai manqué.

Je dis ça avec un petit sourire en coin avant qu’elle ne m’embrasse me mordant la lèvre au passage. Quand elle brisa le baiser, je passai ma langue sur ma lèvre et quand elle voulu aller dans la chambre, j’hésitai pas deux secondes !

-On y va !

Je la pris par la main avant de prendre une bouteille de vodka dans l’autre et de grimper rapidement à l’étage pour nous enfermer tous les deux dans la chambre des parents de Michael.

C’était décoré comme dans les années 70 mais le lit était un foutu king-size !

Je posai la bouteille avant de plaquer Faith contre le mur pour l’embrasser avec fougue. J’avais envie d’elle, là, toute suite. Pas le temps d’attendre !

J’enchainai les baisers chaque fois jusqu’à bout de souffle enlevant, au passage, son top et sous soutien-gorge avant de me débarrasser de mon t-shirt. Je pus caresser ses seins avec presque autant d’ardeur que je ne mettais dans mes baisers fougueux.

Je commençais à sérieusement être à l’étroit alors j’ouvris son jeans et le mien avec son aide si bien que, rapidement, on n’eut plus aucun vêtement sur nous. Je fis remonter ses jambe autour de ma taille le mur maintenant son dos.

Mais il me fallait plus que des baisers… Alors, je l’entrainai sur le lit pour l’allonger. J’esquissai un sourire.

-Attends, j’essaye un truc !

Je pris la bouteille de vodka et en fit un peu couler sur sa poitrine. Je vins, ensuite, récolter l’alcool avant de commencer à sucer le bout de ses seins.

@ Billy Lighter

Monty était joueur, ça se voyait à sa façon de parler, de se comporter et comme moi j’aimais bien jouer aussi, ça ne pouvait que devenir de plus en plus intéressant. Nos insinuations n’allaient que dans un sens, celui qui nous faisait le plus envie. La température commençait déjà à grimper alors Monty m’amena avec lui vers la cuisine, question de se faire des verres et étancher une partie de notre soif.

Il me servit ma vodka canneberge, très peu de canneberge et beaucoup de vodka et je vidais mon verre à moitié d’une gorgée. Monty n’avait pas beaucoup d’intérêt pour les filles présentent ici ce soir, toutes des petites saintes nitouches qui voulaient se la jouer aguicheuse mais qui n’auraient jamais su quoi faire avec.

Ces pauvres filles m’avaient toujours fait pitié.

Bref, elles n’avaient aucun intérêt pour Monty ce qui était tout bénéfice pour moi. De toute manière, c’est moi qu’il avait invité.

Nous nous étions bien rapprochés maintenant, assez pour que je devine que son intérêt pour moi n’était pas que festif. Je le pris d’ailleurs en main ce qui le fit sursauter mais de toute évidence, sans lui déplaire. Je dirais même que ça lui a donné le courage nécessaire pour passer à l’étape suivante, celle qui nous intéressait.

Je lui demandais de me faire visiter la maison, pas parce que j’avais envie de voir comment était la décoration ailleurs que dans la cuisine mais parce que nous n’allions pas tarder à se sauter dans le pantalon et que je n’avais pas spécialement envie de faire ça sur le comptoir de la cuisine.
Enfin si ! Si la baraque n’avait pas été pleine de vieux ados en crise hormonale !

Monty ne se le fit pas demander une deuxième fois pour me prendre par la main et m’entrainer au travers des invités, jusqu’au deuxième dans ce qui me semblait être la chambre des maîtres.

Je me retrouvais plaquer contre le mur et déjà les mains bien occupées à défaire l’attache du pantalon de Monty mais sa ceinture me donnait du fil à retordre alors je me défoulais sur son t-shirt. Il était aussi avide que moi, on en perdait le souffle, et la tête, à s’embrasser comme si notre vie en dépendait. Les vêtements volaient et nous fûmes rapidement nus, toujours contre le mur.

Il me surprit en me faisant me hisser à lui pour me porter jusqu’au lit.

Je pensais qu’il me prendrait sauvagement contre le mur, fallait croire que Monty cachait un côté romantique en lui. Ça ne me déplaisait pas, au contraire. J’allais le prendre en main et me servir de son érection pour me masturber avec mais il avait envie d’essayer un truc.

- Quoi ? Quel truc ?

Il fit couler de la vodka sur mes seins pour en sucer les pointes, l’une, puis l’autre. C’était mignon et je le regardais faire avant de lui prendre la bouteille et d’en prendre une longue gorgée que j’avalais en n’en gardant une petite quantité dans ma bouche que je fit passer à la sienne tout en l’embrassant.

Mais nous avions assez joué, j’en voulais plus, pourquoi retarder le moment quand tout ce que nous voulions tous les deux, c’était de jouir ? Je le repoussais pour le retrouver au-dessus de lui et je l’embrassais tout langoureusement jusqu’à me retrouver entre ses cuisses où je pu admirer l’objet de mes désirs avant de le prendre en bouche.

On avait souvent dit que j’avais une grande gueule, et ce n’était pas pour rien ! Je démontrais à Monty toute la dextérité de ma langue et de mes mains. Je le suçais avec une ferveur gourmande, assez que je pourrais le faire jouir à chaque coup de langue mais chaque fois que je le sentais sur le point de fléchir, j’arrêtais, le temps de me redresser sur mes genoux et me caresser pour le plaisir de ses yeux.

@ Billy Lighter

On avait envahi la chambre des parents de Michael. Et c’est contre le mur que j’avais commencé à embrassé et déshabiller Faith. Je crois que j’aurais pas pu m’arrêter de toute façon… Et que j’aurais pas vraiment été content si elle m’avait arrêté.

De toute façon, c’était pas du tout son intention. Je sentais bien qu’elle en avait autant envie que moi. Y’avait des signes qui trompaient pas.

Une fois qu’on fut nous, je l’entrainai jusqu’au lit. Je savais pas pour combien de temps j’allais pouvoir être patient… Mais j’avais pas envie de passer pour un gamin qui tient pas la distance et qui sait pas donner du plaisir à une fille ! Alors, je fis un peu durer le plaisir en utilisant la vodka pour pouvoir profiter de sa poitrine. La vodka était bien meilleur comme ça !

Faith se redressa alors pour boire une grosse gorgée avant de m’embrassa passant la vodka de sa bouche à la mienne. Je prolongeai le baiser avant de lui montre légèrement la lèvre en rigolant.

Tout ça devenait intenable. Mais Faith fit durer le plaisir en me prenant en bouche. Je gémissais… J’arrivais pas à ne pas gémir et j’enfuis mes mains dans ses cheveux la faisant, parfois, bouger plus vite. Sa bouche y allait tellement vivement que je dû me mordre la lèvre à plusieurs reprise tout en jurant pour ne pas craquer.

Elle s’arrêtait toujours à temps et quand elle se mit à se caresser, je pouvais plus vraiment résister. Je la fis se coucher avant de la pénétrer d’un coup de rein. Je faisais des allées et venus alors que la tête de lit tapais contre le mur. Je m’en fichais que tout le monde entende. Tant mieux même. Il verront tous que j’ai conclu, comme ça.

-Putain ! Faith !

Je cherchais de temps en temps sa bouche pour l’embrasser mais à mesure que je buttais plus profondément, je ne me concentrait plus que sur mes mouvements et ses cris jusqu’à-ce que je vienne en elle dans un plus long gémissement.

Je repris, ensuite, mon souffle, continuant d’aller à venir mais plus lentement avant de me retirer et de me placer à côté d’elle.

-Putain, t’es vraiment pas comme les autres filles… Et, je te préviens… Ce n’est que l’acte un !

Je disais ça alors que j’étais un rien essoufflé. Mais l’endurance, ça me connaissait. Même si j’allais pas tarder à avoir besoin de ma dose, là…

@ Billy Lighter

À peine avions nous refermé la porte de la chambre que Monty me plaquait contre le mur et que nos vêtements commençaient à voler. Il avait compris sans que je ne lui fasse un dessin en trois dimensions que j’aimais quand c’était brutale. Il n’y avait pas de bon sexe sans quelques ecchymoses.

Puis il m’amena jusqu’au lit où il voulu retarder le moment en buvant de la vodka qu’il avait laissé couler sur mn corps. C’était mignon mais je voulais plus que ça et c’est ce que je lui fis comprendre en prenant le dessus sur lui pour le sucer comme il ne l’avait probablement jamais été de sa vie. D’ailleurs, si ça trouvait, il était encore puceau et le truc de la vodka c’était juste pour montrer qu’il savait faire durer le plaisir.

Les préliminaires interminables, c’étaient pour les amateurs ! Je lui montrais ce qu’une femme assumée savait faire en lui offrant le meilleur de mes caresses buccales sur son sexe turgescent. Chaque fois que je le sentais près de l’éjaculation, je cessais pour lui laisser le temps de se calmer et j’en profitais pour me caresser moi. Son plaisir était bien important mais le miens comptait tout autant !

J’aurais pu encore jouer comme ça avec lui longtemps mais il changea la donne en me faisant m’allonger sur le lit et, d’un puissant coup de bassin, il me pénétra. S’il était novice, il avait fait beaucoup de recherche visuelle. Il devait être du genre à mater beaucoup de porno sur vidéo ou dans les playboys de son petit papa. Il n’était clairement plus au stade de s’exciter sur les photos de soutiens-gorges dans les catalogues des grandes chaines commerciales.

Puis, il éjacula.

En poussant de forts gémissements de plaisir, avant de se retirer et de s’allonger sur le côté. Et mon orgasme à moi ? J’avais probablement surestimé sa force de retenue en le suçant avec trop de ferveur tant et si bien qu’il avait été en moi que quelques petites secondes, à peine de quoi me laisser un souvenir impérissable.

Je le regardais alors qu’il semblait complètement planer, me dire que de n’était que l’acte un.
- J’avais compris que nous en étions qu’aux préliminaires.

Je me retournais sur le lit et étirais le bras pour attraper la bouteille de vodka et j’en bus quelques grandes gorgées.

- Les autres filles auraient probablement simuler un orgasme, mais ce n’est pas mon genre. Quand une fille te suce comme je t’ai sucé, la moindre des choses c’est de lui rendre la pareille.

Et pas de garder tout le plaisir pour soit même, c’était égoïste !

Je le poussais jusqu’à ce qu’il soit allongé dans le bon sens sur le lit et je m’installais sur ses hanches avant de prendre sa main et de la glisser entre mes cuisses.

- Caresse moi, Monty. Montre-moi ce que tu sais faire avec tes doigts, rends moi folle de plaisir comme je t’ai rendu fou d’extase.

@ Billy Lighter

Je prenais mon pied avec Faith et je n’avais pas tarder à aller et venir en elle. Il faut dire qu’elle m’avait repoussé presque au-delà de mes limites rien qu’avec sa bouche. C’était la première fille avec qui je couchais qui voulait bien faire ça… Les autres, c’était des Saintes Nitouche…

Faith, c’était autre chose. Je savais pas l’âge qu’elle avait mais c’était clair qu’elle sortait pas tout juste de High School.

Mais loin de moi l’idée de penser que j’étais un petit joueur comparé à elle. Du coup, c’est en pleine confiance que je finis par y aller plus vite jusqu’à ne plus pouvoir me retenir de venir en elle.

J’avais adoré ça !

Et je m’étais laissé tombée à ses côtés sans remarquer tout de suite qu’elle était déçue. J’avais déclara que ce n’était que l’acte un avant de faire la moue quand elle déclara qu’elle avait bien compris qu’on en était qu’aux préliminaires.

-Faut garder du plaisir pour toute la soirée.

Que les préliminaires ? Elle se foutait de moi ? Non… Apparemment, non. Et elle se repris un coup de vodka clamant qu’elle ne simulait pas l’orgasme elle et, pour cause, c’est vrai qu’elle avait pas tellement crier. Elle aurait voulu plus, c’est ce que je compris.

Je ricanai avant qu’elle ne me pousse alors qu’elle m’avait clairement touché dans mon ego. Ces filles-là, elles ont le don pour ça.

Elle allait voir !

Elle s’installa sur mes cuisses. Elle voulait que je la rende folle ? Très bien.

-Ok ! Tu l’auras voulu !

Piqué dans mon ego, je commençais à la caresser. D’abord doucement titillant son clitoris. Elle était mouillée mais pas encore assez alors, je m’attelai à la tâche jusqu’à-ce qu’elle mouille plus. Je la pénétrai, alors, de deux doigts continuant à caresser son clitoris avec mon pouce.

-Faite-moi entendre que tu aimes ça.

C’est ce que je soufflai alors que ça m’excitait, moi aussi. Mais elle en voulait que pour elle alors, je lui en donnait pour elle.

A un moment, j’arrêtai pour la repousser couchée sur le lit et descendre ma figure sur son sexe. Ma langue remplaça alors mon pouce et je la pénétrai à nouveau de mes doigts cherchant à la satisfaire comme il se devait.

@ Billy Lighter

Ça avait été rapide, pas totalement mauvais mais je n’avais pas eu d’orgasme, contrairement à Monty qui avait clairement des étoiles dans les yeux. La fringante jeunesse se la jouait Don Juan mais il devait apprendre à être plus à l’écoute de sa partenaire. Je voulais jouir moi aussi, hurler son nom et faire pâlir de jalousie tous les gamins présents à cette fête.

Monty se défendit en disant qu’il fallait garder du plaisir pour le reste de la soirée, mouais, je n’étais pas contre ça. Je bus une gorgée de vodka, question de faire passer la déception puis je me réinstallais sur les cuisses de Monty qui cachait mal son égo égratigné. Il était encore plus mignon avec son petit air tristounet.

Je guidais sa main entre mes cuisses en lui donnant des instructions claires. Il ne pouvait pas dire qu’il n’avait pas comprit ce que j’attendais de lui !
Je voulais jouir !

Je voulais hurler son nom, haleter, être à bout de souffle, en sueur et envahit de spasmes de plaisir. Nous échangions un regard complice, enfin, nous étions sur la même longueur d’onde ! Il faisait aller ses doigts sur mes lèvres intimes avant de venir titiller mon clitoris et provoquer mes premiers frissons de plaisir. D’instinct, je commençais à onduler des hanches pour amplifier la sensation.

- Mmmh ! Oui ! OUI ! MONTY !! C’est bon !!

Il me doigtait avec beaucoup d’agilité et moi, je caressais ma poitrine avec beaucoup de sensualité. J’avais ce petit côté voyeur, j’aimais qu’il me regarde me caresser, qu’il observe mon corps se contractant sous les effets du plaisir.

J’étais à deux doigts, sans faire de jeu de mot, de l’orgasme mais avant qu’il n’éclate, Monty me repoussa pour que je m’allonge à nouveau sur le lit. J’eu peur qu’il me propose encore une fois, un petit missionnaire vite fait bien fais mais, non ! Il se nicha au creux de mes cuisses et embrassa mon sexe avec avidité. Je criais encore plus fort, mes mains se perdaient dans ses cheveux, j’appuyais sur sa tête quand il touchait plus fort mes points sensibles, de ses doigts ou de sa langue.

Puis je jouie, très fort ! Je l’implorais de continuer jusqu’à ce que, ne tenant plus, je me dégage de lui pour rouler plus loin sur le lit.

- Ouais toi, tu as une grande gueule mais tu sais t’en servir y’a pas de doute !

Je soufflais fort avant de me projeter sur lui, le faisant tomber au sol dans le mouvement, et l’embrassais férocement, goutant à la fois mon excitation maculant son visage, et son sang, parce que je venais de le mordre à la lèvre inférieure. Nous devions finir ça dignement alors je me frottais à lui, redonnant assez de vigueur à son érection pour qu’il puisse me pénétrer à nouveau. Je donnais tout ce que je pouvais pour nous mener vers l’ultime orgasme, celui qui allait nous mettre K.O. tous les deux. Quand il frappa, je me laissais complètement aller sur lui, vidée d’énergie, de force, de sueur, de tout.

- La prochaine fois. Nous devrions inviter une de tes copines, t’en dis quoi ? La petite de la patinoire, peut-être ? Tu as eu son numéro, toi ?

Parce que moi, pas !

@ Billy Lighter

Faith en voulait plus. Elle voulait jouir parce que, visiblement, elle n’avait pas eu son compte jusqu’à maintenant. Piqué dans mon ego, je la laissai guider ma main entre ses cuisses avant de commencer à la caresser avec agilité. Vu le regard qu’elle m’envoya, j’étais sur la bonne voix pour qu’elle crie de toute ses forces.

D’ailleurs, elle ne tarda pas à gémir mon nom ce qui m’arracha un sourire en coin et, alors que je sentis qu’elle allait, enfin, jouir pour de bon, je nous fis changer de position pour nicher ma tête entre ses cuisses pour remplacer mes doigts avec ma langue.

Et elle adorait ça. Ses cris s’amplifièrent et elle se cambrait sous mon savoir-faire. Jusqu’à-ce qu’elle n’atteigne l’orgasme et s’écarte d’un coup. J’affichai un sourire satisfait avant de rire à sa réflexion.

-Tu croyais quoi ? Que j’étais si nul que ça ?

Je ne l’étais pas ! Et quand elle sauta sur moi pour nous faire tomber tous les deux, j’éclatai de rire. Un rire qui se transforma en gémissement alors qu’elle se frottai à moi m’excitant, à nouveau, après un baiser sanglant. Elle n’avait strictement rien n’à voir avec les autres filles ! C’était clair ! Et j’adorais ça !

Je finis par la pénétrer à nouveau et elle y alla tellement fort que j’atteignis à nouveau l’orgasme en gémissant son nom. J’étais vidé… C’était le moins qu’on pouvais dire et je reprenais mon souffle alors que Faith était tout contre moi. Je continuais de caresser ses fesses alors que, après un moment, elle brisa le silence pour parler d’un plan à trois… Je pouffai de rire.

-La fille de la patinoire ? Nan, j’ai pas son numéro ! Elle aurait peur si on lui propose ça.

Je rigolai. Mais j’étais pas contre un plan à toi, hein ! Deux filles pour moi, je dis pas non !

-Mais je dis pas « non » à un plan à trois !

Je ricanai.

-Mais chez moi, alors ! Ainsi, on fera chier mes voisins. Ça sera drôle !

Ouais. J’voyais déjà Carlos se plaindre. Ça peut être fun de le faire un peu chier. Je l’aime bien mais il est facile à emmerder.

-Au fait, tu vis où toi ? Tu fais quoi dans la vie ? Moi, je bosse chez BSC. C’est la classe, non ?

Non. C’était nul à chier !

@ Billy Lighter

Monty était prêt pour passer aux choses sérieuses car si lui venai de prendre son pied, moi, j’attendais encore l’apothéose. Je ne me gênais pas pour le piquer là où pour les mecs, c’est le plus douloureux, question de lui donner de quoi me (re)prendre en main. Je pouvais enfin voir la bête qui sommeillait en lui, pour mon plus grand plaisir.

Je criais de plaisir, assez fort pour camoufler la musique qui jouait fort depuis le salon de la maison. Je criais assez fort aussi pour enterrer les éclats de rires qui venaient se fracasser contre la porte de la chambre. D’ailleurs, les oreilles indiscrètes qui trainaient dans le couloir ne devaient pas avoir besoin de se presser contre le mur pour savoir ce que Monty et moi faisions.

Dans l’extase, Monty et moi tombons en bas du lit pour se retrouver sur le sol, moi sur lui. Je rigolais, lui aussi, puis je me mis à me frotter à lui pour finir ce deuxième round en beauté.  Mes cris éclataient aux quatre coins de la pièce, nos corps s’entrechoquaient brutalement et ce fut l’orgasme !

Un tremblement de terre, un tsunami !

Un déchainement des dieux !

Je me reposais sur Monty, complètement en sueur et je n’avais aucun doute que demain matin, j’aurais mal à des muscles que je ne soupçonnais même pas avoir et ça me faisais rire. J’aimais quand le sexe laissait ses traces.

Doucement, je passais ma main sur la joue de Monty et lui proposais non seulement de remettre ça une prochaine fois, mais d’inviter l’une de ses copines, une petite sainte-nitouche, question de la pervertir un peu. Pullip, la fille de la patinoire, pourquoi pas !? Ça lui ferait certainement du bien de décompresser un peu !

- Je n’ai pas son numéro,  moi non plus. On ira trainer à la patinoire de temps en temps, peut-être qu’elle reviendra y courir, lame contre béton !

Je me repenchais sur Monty et le couvris de baiser, sur sa bouche et partout sur son visage et son torse. Mon amant, qui allait certainement devenir un coup régulier, n’était pas contre un plan à trois Parfait ! Tant que nous faisions ça chez lui pour emmerder ses voisins.

- On les fera bien chier, compte sur moi !

Puis je soupirais, en repoussant mes cheveux vers l’arrière. Il semblerait que nous étions rendus à l’aspect conversation, celle qui suit toujours, après le sexe. En général les hommes la fuis en s’endormant, pas Monty. Il voulait savoir où je restais, ce que je faisais dans la vie. Bref, une petite enquête sans en avoir l’air.

- J’ai un appartement merdique dans l’Eastside, mais c’est mieux qu’un banc de parc.

Je me redressais un peu sur mes coudes quand il ajouta travailler chez BSC. Ça, c’était intéressant.

- Compétiteur, alors ! Je suis chez MTI mais ce que j’y fais est certainement moins intéressant que ce que toi tu fais. Je torche des culs d’enfants gâtés du showbiz.

Je m’étirais une jambe à la recherche d’un vêtement, idéalement un a moi. Nous avions fait ce que nous avions à faire, je ne voyais pas pourquoi on s’éterniserait à bavarder, sauf s’il avait encore l’envie et la force de s’envoyer en l’air.

- J’aimerais me trouve run job mieux placé mais ça paie vraiment bien alors je m’en contente. Et toi, encore chez tes parents ?

Ça paraissait mieux de faire l’intéressée alors que je venais de mettre la main sur ma culotte et mon pantalon.

@ Billy Lighter

Alors qu’on reprenait notre souffle toujours l’un contre l’autre, Faith proposa qu’on se fasse, un jour, un plan à trois et demanda si j’avais eu le numéro de la fille de la patinoire. J’avais encore jamais trouvé une fille fan des plans à trois du coup ça faisait de Faith une perle encore plus rare.

Mais je n’avais pas le numéro de cette fille, pas plus que Faith. Elle disait qu’il suffirait de se promener, à nouveau, à la patinoire pour la retrouver. Je rigolai.

-Ouais… Sauf si elle a peur de nous y revoir.

Je ricanai alors qu’elle me couvrait de baiser me faisait pousser un soupir d’aise. Ensuite, j’acceptai le plan à trois tant que le faisait chez moi pour emmerder les voisins ce qu’accepta Faith. Je rigolai.

J’avais, ensuite, demandé où Faith vivait et elle déclara qu’elle vivait dans l’Eastside. On avait ça en commun. Moi aussi, je vivais dans un appartement miteux de l’Eastside… J’ajoutai travailler pour BSC et ça me fit un peu rire de l’entendre dire que, elle, elle travaillait pour MTI. C’était une drôle de coïncidence.

-Mon boulot n’est pas tellement intéressant non plus… Je dois déplacer les affaires des stars d’un bout à l’autre du studio parce qu’ils sont pas foutu de le faire eux-mêmes… Du coup, on a tous les deux des boulots merdiques. En plus, les stars se prennent pas pour de la merde.

Faith commençai à se rhabiller et je me redressai pour choper mon boxer et l’enfiler. Faith voulait un meilleur boulot et elle demanda si je vivais encore chez mes parents.

Je me relevai pour trouver mon pantalon et sortir ma coke de la poche. Je m’installai, alors, sur le lit.

-Non… Ils m’ont virés. Moi aussi je vis dans un appartement miteux de l’Eastside.

Je mis un peu de coke sur le revers de ma main avant de sniffer.

-T’en veux ?

J’étais prêt à partager la drogue que j’avais eu gratuite. Enfin, presque gratuite. J’avais dealer pour Carlos pour ça.

-Et toi ? Tes parents ? Tu en avais marre de vivre avec eux ou ils t’on virés aussi ?

@ Billy Lighter

C’était bien pour une première fois mais Monty allait avoir besoin d’ajustement pour éviter que je lui explique ce que je veux pour jouir en même temps que lui. Il était jeune, certainement moins expérimenté qu’il ne voulait le laisser croire. Je ne lui en voulais pas, l’orgasme qu’il m’avait donné dans l’ultime reprise de nos ébats avait comblé mes attentes. J’étais même prête à passer au niveau supérieur et je tâtais le terrain en proposant un plan cul a trois.

Je ne connaissais pas vraiment personne en ville, sauf Margaret, une autre des femmes de ménages chez MTI, et Howard Stone avec qui j’avais bu un coup. Je me doutais bien que Monty comme Howard n’allait pas vouloir tenter l’expérience ensemble, les mecs sont si peu ouvert d’esprit ! Alor je proposais en rigolant qu’on essaie avec la p’tite de la patinoire. Je dois avouer que j’étais soulagé que Monty dise ne pas savoir comment la rejoindre, même si je suggérais d’aller trainer de temps en temps à la patinoire, au cas où !

- Elle a peur de son ombre ! Et elle était tellement profond dans son délire que je doute qu’elle se souvienne de nous !

Je faisais durer le plaisir en embrassant Monty partout où je pouvais poser mes lèvres. Nous allions remettre ça chez lui, la prochaine fois, à deux ou à trois, en s’en fichait tant que ça allait bien emmerder ses voisins. Il vivait dans l’Eastside et moi aussi, c’était étonnant que je ne l’aie pas rencontré avant. En fait, je devais l’avoir croisé mais pas remarqué. Puis, tout comme moi, il travaillait pour l’une des plus grosses maisons de disques de Los Angeles, mais lui, il était roadie, il ne torchait pas des faux culs !

- Je préférerais déplacer leurs trucs que de nettoyer leur merdes. The Burning Fire fou de la vodka partout sur le sol ! Shiri veut des fleurs, toujours plus de fleur ce qui fait qu’il y a des pétales partout sur le sol, tout le temps, Lola amène son chien mais n’a pas toujours le temps de le sortir ce qui fait que parfois, il pisse sur la moquette, putain ! Un peu ouais que je voudrais déplacer leurs affaires !

Je fouillais pour retrouver mes vêtements que j’enfilais au fur et à mesure que j’en trouvais, tout comme Monty qui semblait avoir capté que c’en était fini pour la partie de jambes en l’air. Il enfila son jeans et s’installa sur le lit avec un sachet de coke tout en m’expliquant que ses parents l’avaient viré.

- Mouais, je paris que tu étais un vrai petit rayon de soleil au levé du corps, toi !

Puis il me proposa de faire des lignes avec lui. Je regardais la coke avec envie mais il valait mieux que je m’abstienne, je savais que si je me laissais aller, je pouvais rapidement perdre le nord et à ce moment-là, ce serait bonjour les dégâts !

- Non, je veux rester sobre. La vodka va faire le job.

Putain que je détestais ça ! J’avais envie de me ruer sur Monty pour sniffer ce qui restait dans son sachet jusqu’à ce qu’il soit complètement vide.

Je m’attachais les cheveux en restant loin du lit, je pouvais me contrôler ! Je savais faire ça. Je fus presque heureuse que Monty me parle de mes parents, alors que j’évitais toujours d’en parler en fait, j’évitais la conversation en général, ayant toujours préféré l’action.

- Mes parents sont morts et j’ai dû me débrouiller rapidement toute seule ce qui explique l’appart miteux et le job de merde. Au moins, j’ai un toit au-dessus de la tête et de l’argent qui entre. Vie de merde, hein ?

J’attendis qu’il range son bazar avant d’ouvrir la porte de la chambre, Il y avait des curieux qui faisaient comme s’ils avaient été là pour espionner. Alors je me retournais pour rouler une pelle d’enfer à Monty, question de leur en donner un peu pour combler leur imaginaire.  

- Bon ! On va chez toi pour recommencer ? Parce que cette fête semble vraiment trop naze !

@ Billy Lighter

Je rigolai à ce que disait Faith sur la fille de la patinoire. Ouais, elle flippait pour un rien et Faith déclara qu’elle ne devait, probablement, plus se souvenir de nous.

-Ouais ! Ou alors, elle a peur de nous maintenant.

Je rigolai encore. Je me rappelle que, à Fairfax, ce genre de fille, c’est le genre dont on aimait se foutre à longueur de journée. Ce genre de truc me manquait !

Je savourais tous les baisers de Faith alors qu’on se mit d’accord pour un plan à trois. Avec deux filles, bien sûr ! C’est comme ça que les choses fonctionnaient. Dans ma tête, c’était comme ça, en tout cas. Puis, on allait pouvoir emmerder mes voisins, ce qui serait que du bonus.

Après ça, on parla de ce qu’on faisait dans la vie. Et si je répondais aux caprices des stars de BSC, elle, elle s’occupait de torcher le cul de ceux de MTI. Elle trouvait que mon job était mieux que le mien et quand elle décrit un peu ce que foutaient les stars pour foutre le bordel, je grimçais.

-Putain, les fleurs et la merde de chien… C’est vraiment des porcs, ces starlettes. Moi, c’est pas mieux, ils me prennent pour de la merde. Et encore, là, j’ai pas encore vu les vraies stars. Juste ceux qui pensent qui en sont et qui te prenne pour leur serviteur…

On commença, après, à se rhabiller avant que j’explique que je vivais seul dans l’Eastside vu que mes parents m’avaient virés. Je ricanai à sa réflexion tout en me faisant une ligne de coke sur le revers de la main.  

J’en proposai à Faith mais elle refusa. Elle préférait la vodka. J’haussai des épaules.

-Comme tu veux.

Il y en aura plus pour moi et je ne tardai pas à sniffer la ligne. Je la questionnai, ensuite, sur ses parents. Elle déclara qu’ils étaient morts. Du coup, elle était seule…

-Waw ! A fond, que c’est une vie de merde. Quoi que, parfois, j’aimerais que mon père crève. C’est réellement un connard.

S’ils étaient morts tous les deux, j’imaginais que c’était un accident de voiture ou un truc du genre. Je ne posai pas de questions là-dessus, je finis de m’habiller avant qu’on ne sorte de la chambre où se trouvait des gens qui était sûrement là pour écouter aux portes. Du coup, Faith tarda pas à m’embrasser. Un baiser que je lui rendis avant que Faith ne propose d’aller cher moi. L’un des curieux siffla avant que le groupe ne se dispersent surement pour dire à tout le monde ce qu’ils venaient de voir et d’entendre.

-Ouais ! Allons chez moi ! Cette fête de riche est, clairement, trop naze !

On fila, alors, dans ma voiture direction chez moi où on avait plusieurs autres round à faire.

@ Billy Lighter