Quand je regarde tout le chemin parcouru, c’est un peu surréaliste de penser que le week end prochain, mon petit Lucky soufflera sa première bougie !  Un an déjà pour mon tout petit humain qui prend de plus en plus des airs de son papa ! Heureusement pour moi que ma relation avec Eddy va bien parce que je m’en mordrais les doigts de vivre avec la copie conforme de mon ex ! Je dois d’ailleurs passer un coup de fil à Eddy pour savoir comment il voit les choses pour ce premier anniversaire. Dans le meilleur des mondes, nous ferions la fête chez lui, ce qui serait plus pratique avec les invités, question espace.

Le moins que je puisse dire, c’est ce que cela n’aura pas été une année de tout repos mais mon petit guerrier à déjoué tous les pronostics et a fini par rejoindre sa courbe de croissance idéale et, selon moi, il doit ça à la génétique transmise par son père ! Autrement, il ramerait encore à entrer dans le faible percentile. Il ne se laissera pas marcher sur les pieds cet enfant-là, je vous en passe un papier !

Je viens de le mettre au lit, après lui avoir chanté pas moins de huit fois cette berceuse que lui a chanté Jake, une fois. C’est devenu un passage obligé de sa routine dodo avec sa vache qu’il trainait absolument partout !

Je rejoignis ensuite Jake au salon et m’installais entre ses jambes, mon dos contre son torse alors qu’il regardait ou pas la télévision. C’était un quizz qui passait, ce genre de truc tellement facile à répondre quand tu es dans ton salon, tranquille et qui te fait passer pour un inculte de première classe quand tu subis la pression d’être en studio. Je serais mauvaise à ce genre de jeu parce que justement, je figerais à me faire poser les questions en sachant que ma famille et mes amis regardent.

Je me posais contre Jake, ma tête au creux de son épaule et je fermais les yeux, pas pour dormir mais juste pour rêver éveiller, tout en lui caressant le bras doucement. C’était bon et réconfortant de me retrouver dans ses bras, aussi, c’était le moment où je repassais ma journée en pensée.

- Les médecins ne pensaient même pas que j’arriverais à me mettre au monde…, dis-je après un moment de silence.

Les chances n’étaient pas en notre faveur. Toute l’inquiétude entourant ma grossesse avait contribué à mettre un terme à ma relation déjà précaire avec le père de mon fils. Ça avait été la pire période de toute ma vie. J’allais m’en souvenir toute ma vie, j’en étais marqué au fer rouge.

Mais il parait que ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort.

- S’ils entendaient la puissance de ses cris quand tu le fais rigoler en faisant danser sa vache, ou quand il pique une colère parce qu’il n’arrive pas à empiler ses blocs comme il le voudrait, ils seraient certainement très surpris.

Ça ne faisait aucun doute, mon médecin s’exclamait chaque fois qu’il l’examinait lors d’un examen de contrôle.  

- Parfois je me surprends à me demander si je serais capable d’aimer un autre enfant aussi fort que je peux l’aimer.

Peut-être parce que son entrée dans le monde avait été tellement merdique que j’évaluais mal mes capacités à pouvoir aimer aussi fort. Ça allait même au-delà de ça, je crois. Peut-être que je ne me sentais tout simplement pas capable d’avoir un autre enfant un jour, parce que j’avais été trop profondément marqué par mon expérience de la maternité et que ce genre de réflexion me poussait à conclure qu’un petit, c’était bien assez.

- Tu as l’air autant crevé que moi. Tu dirais quoi d’un massage ?

Je tournais la tête pour le regarder, un sourire sur les lèvres.

@ Billy Lighter

Quand Lynn était allée mettre Lucky au lit, j’avais mis le son de la télé au minimum… Autant pour ne pas les déranger que pour pouvoir entendre, depuis le salon, ma belle qui chantait la chanson en hébreux que j’avais chantée à Lucky la première fois qu’on s’était rencontrés. Je souriais en fermant les yeux, écoutant son doux accent sur fond d’émission soi-disant culturelle…

J’aimais beaucoup Lucky, je m’y étais attaché comme si c’était le mien… Peut-être même que ça avait été plus facile parce que ce n’était pas le mien et qu’il n’était pas né avec cette peur génétique qui me collait à la peau et qui me faisait, entre autres, fumer comme un dragon et cauchemarder presque toute les nuit.

Quoi que niveau cauchemar, ça s’était un peu amélioré depuis que je partageais le lit de Lynn. Et au pire, elle me réveillait, ne me laissant pas me débattre avec mes démons trop longtemps.

Elle lui chanta la berceuse pas moins de huit fois, au point que je m’en étais mis à somnoler moi-même, la tête renversée en arrière sur le dossier du fauteuil.

Et je sursautai légèrement quand elle vint s’installer tout contre moi, son dos contre mon torse, ses fesses bien calées entre mes jambes… Elle me parla doucement en me caressant le bras, faisant se dresser mes poils sur ma peau.

Elle faisait le bilan de l’année écoulée puisque Lucky approchait de sa première année de vie… et Lynn se remémorait ce qui avait du être la période la plus difficile de sa vie.

Je souris.

-C’est pour ça qu’il porte bien son nom… Bien que sa mère est forte ! S’il vit aujourd’hui, c’est aussi grâce à toi.

Elle avait tenu tête à Eddy jusqu’à ce que leur couple explose… Bien que la cause était multiple… il y avait eu la question de Lucky, mais aussi l’alcoolisme d’Eddy qui n’avait pas aidé… Mais aujourd’hui, la rockstar s’était reprise en main et les parents de Lucky s’entendaient bien. Eddy n’oubliait jamais de venir chercher son fils et il le ramenait toujours en temps et en heure. J’y voyais une marque de respect mutuel de la part des deux parents.

Et ça ne manquera pas à Eddy d’avoir ses deux parents ensemble, puisqu’il n’avait jamais vécu ça… Par contre, moi, je faisais déjà un peu partie intégrante de sa vie.

Je rigolai quand Lynn parla de la force de voix de son bébé, de comment il impressionnait les médecins.

-Pour la voix, il a de qui tenir… Mais vous vous en occupez bien aussi… il n’y a pas de raison qu’il ait des carences en quoi que ce soit.

Puis Lynn pris un ton plus grave, se demandant si elle pourrait un jour aimer un autre enfant aussi fort que celui-ci.

-Bien sûr que oui… Enfin, c’est ce que je pense. Quand on met un enfant au monde, que ce soit difficile ou pas, je pense que l’amour maternel est quelque chose de naturel.

Je redressai un peu la tête.

-Pourquoi ? Tu voudrais un autre enfant ? Je veux dire… dans un avenir tout relatif…

Je soupirai…

-Parce que j’ai peur de transmettre beaucoup de choses mauvaise si j’ai un enfant un jour.

J’embrassai le creux du cou de Lynn. Puis elle tourna la tête vers moi et je lui volai un baiser alors qu’elle me proposait un massage.

-Oh quelle bonne idée !

Je retirai mon t-shirt, la forçant un peu à se décoller de moi et m’allongeait sur le ventre, sur le divan…

-Chacun son tour… Moi aussi, j’adore te masser…

Je posai ma tête sur mes bras croisés et souris.

-Tu sais, quand Eddy partira en tournée et que tu devras travailler au Canter’s… je pourrais peut-être emmener Lucky à la rédaction… ? il ne dérangera personne.  

@ Billy Lighter

Lucky dormait enfin mais, même si parfois je devais lui chanter sa berceuse pour une dixième fois et que j’avais un tas de trucs à faire en attente, j’adorais ces moments avec mon fils car viendrait un jour ou je courrais pour ne serait-ce qu’un petit bisou sur la joue. Il grandissait beaucoup trop vite ce qui me rendis un rien nostalgique quand je rejoignis Jake au salon et que je me rappelais les pronostiques des médecins.  

- En effet. Et c’est Eddy qui l’a choisi.

Il avait visé juste, le papa de mon fils.

Et Jake ajouta que s’il vivait aujourd’hui, c’était grâce à moi, parce que j’avais été forte. En effet, et ce n’étais pas pour me venter mais j’avais tenu tête à Eddy et aux médecins et j’avais mené ma grossesse à terme malgré les nombreux risques.

En tous les cas, Lucky était aujourd’hui un petit bout d’homme on ne pouvait plus vivant et en santé avec des cordes vocales on ne pouvait mieux développées.

- En effet, il tient ça aussi de son père.

Je disais aussi parce que Lucky avait beaucoup de son père. Si un jour, Eddy avait menacé de faire un test de paternité, il suffisait aujourd’hui de regarder notre fils pour se rendre compte qu’il n’y avait aucun doute sur qui avait fourni le spermatozoïde vainqueur.

- Il ne manque de rien, en effet.

Je l’aimais si fort que je doutais de mes capacités à pouvoir aimer un second enfant aussi fort. Est-ce que c’était possible ? De pouvoir aimer avec autant d’intensité un deuxième enfant ? Est-ce que Lucky serait toujours mon bébé miracle et que de ce fait, je n’avais pas la capacité de prendre soin d’un second enfant ? Ce genre de questionnement revenait souvent, bien malgré moi !

- Comme une ressource inépuisable ?

Peut-être que les mères avaient ce pouvoir d’amour absolue et inconditionnel, peu importe le nombre de rejetons. Après tout, les femmes qui avaient un enfant ne restaient rarement qu’à un exemplaire.
Puis Jake me pose la question que je n’osais même pas me soumettre.

- Je n’en sais rien. Dans un avenir tout relatif, je ne me vois pas avec un autre enfant mais tout peut arriver, je suppose.

Jake disait qu’il avait peur de transmettre ses peurs génétiques à son enfant, je pouvais figurer sa crainte et la comprendre. Pourtant, il arrivait à apaiser Lucky uniquement en le prenant contre lui alors même que moi et sa précieuse vache avait échoué. Cependant, je pouvais figurer que le lien qu’il partageait avec Lucky était différent que celui qu’il aurait d’un enfant biologique.

- Pour le moment, j’ai encore besoin d’être uniquement la maman de Lucky avant de songer à renouveler l’expérience.

Nous prenions doublement les précautions pour éviter de concevoir un bébé surprise comme ce fut le cas avec Eddy et pour dire vraie, je redoutais franchement de tomber à nouveau enceinte sans que ce soit planifié et gravé dans un calendrier.

Je proposais ensuite à Jake un massage, il semblait en avoir besoin et je devais admettre que j’adorais le masser. C’était autant relaxant pour moi que pour lui. Il s’installa donc, à plat ventre sur le divan et moi, a califourchon sur ses fesses, du mieux que me le permettait mon mobilier de salon et je commençais à le masser par ses épaules et sa nuque.

- Je ne refuserai pas que tu me masse ensuite. J’ai une tension dans les épaules depuis hier soir.

Un faux mouvement, sans aucun doute.

Jake me proposa de prendre Lucky avec lui quand je travaillerai et qu’Eddy sera indisponible parce qu’il sera en tournée, par exemple. Ça me fit sourire parce que, même si on ne m’avait jamais empêché d’amener mon fils dans les cuisines du Canter’s Deli, il n’en demeurait pas moins qu’il grandissait et qu’il serait de plus en plus difficile de le garder immobile pendant tout un service. Je n’osais imaginer les situations dangereuses que sa présence pourrait créer.

- C’est une excellente idée, surtout que je n’ai pas encore trouvé de baby-sitter et que je suis tellement loin sur la liste de rappel de la garderie près du travail que Lucky risque de terminer son primaire, quand on m’appellera pour lui offrir une place !

C’était une situation qui devenait un rien stressant. Il me fallait vraiment m’y pencher sérieusement et l’offre de Jake tombait plutôt à point.

- Ça n’embêtera pas la rédaction, que tu amène Lucky ? Il commence à vouloir marcher, bientôt, on va courir derrière lui, je le sens !

Je continuais mon massage, pressant de mes paumes sur ses épaules puis en dénouant les tensions avec mes pouces tout doucement pour ne pas lui faire mal. Lentement, j’allongeais ma zone de massage en descendant petit à petit sur sa colonne.

@ Billy Lighter

Carolyn précisa que c’était Eddy qui avait choisi le prénom de leur fils…

-Il a probablement fait beaucoup d’erreurs… mais il ne s’est pas trompé là-dessus. Vous avez tous le deux été chanceux, toi et le petit.

L’enfant tenait beaucoup de son père mais ça ne semblait pas attrister Lynn… mais je savais qu’ils avaient désormais une bonne entente tous les deux et c’était tant mieux pour Lucky qui, à défaut d’avoir des parents qui s’aimaient d’amour, avaient des parents assez complices pour que son premier anniversaire, ils le fêtent tous ensemble.

Lynn se demanda alors si elle serait capable d’aimer un autre enfant autant que Lucky et j’essayai de la rassurer…

Je lui souris.

-Ouais, une source d’amour inépuisable.

Mais du coup… je me demandais si l’idée d’avoir un second enfant l’effleurait… Parce que moi, cette idée m’effrayait… Je trimballais un bien trop lourd bagage d’angoisses irrationnelles dues aux circonstances de ma naissance… Et je ne voulais pas faire vivre ça à un enfant.

Je me détendis un peu quand Lynn affirma qu’elle ne se voyait pas avec un autre enfant, tout du moins pas tout de suite. D’ailleurs, nous faisions tout pour ne pas avoir de surprise. Si un jour ça nous arrivait, ce serait que nous l’aurions décidé et mûrement réfléchis.

Elle voulait jute être la maman de Lucky pour le moment.

-Ouf… Tu me rassures un peu… Je ne suis pas encore prêt pour ça.

Lynn me proposa ensuite un massage que j’acceptai avec grand plaisir, me mettant torse nu, je m’allongeai pour qu’elle puisse s’installer sur moi. Et elle avait à peine posé ses mains sur moi que je soupirai de plaisir. J’aimais sentir son poids plume sur mes fesses…

Et elle m’avoua qu’elle ne refuserait pas un massage en retour… Elle disait avoir une tension dans les épaules.

-C’est à force de porter des plats… C’est vraiment bon au Canter’s mais on en a des quantités pour son argent !

Puis, alors que je profitais du massage tout en ronronnant, je réfléchissais… Lucky était encore trop petit pour le parc d’attraction mais j’avais envie de passer du temps avec lui… Il grandissait tellement vite que j’avais peur de rater des occasions alors même qu’il n’était pas mon fils. Mais après tout, n’avais-je pas moi-même été adopté et élevé par un homme qui n’était pas mon père mai que je considérais comme tel ?

-Loin de moi l’idée de remplacer Eddy dans le cœur de Lucky. Il s’en occupe trop bien de toute façon et je pense que Lucky sait très bien qui est son père…

Je l’avais déjà vu tendre les bras vers Eddy alors qu’il était dans les bras de sa mère en disant « papapapapapa !! » un jour que la rockstar venait le chercher. Moi, il ne savait pas encore comment m’appeler et était encore un peu petit pour dire « Jake » ou quelque chose d’approchant.

Et comme Lynn avait des problèmes de babysitter, j’en profitai pour lui proposer de le prendre avec moi à la rédaction.

Je rigolai…

-On doit déjà courir après lui quand il rampe ! Mais non, je ne pense pas que Lucky sera un problème à la rédaction…

Je souris mais pas longtemps… Je me raidis quand Lynn appuya sur un nœud dans mon dos particulièrement gros.

-Aïe… ça c’est le stress…

Puis, pour en revenir à Lucky.

-Je suis sûr que Lucky plaira à Sydney Grey… Tu sais, SydG que tu aimes tant écouter à midi…

Je me retournai sous les mains de mon aimée pour pouvoir la regarder et la caresser sous son t-shirt.

-Et s’il faut courir après, je courrai après… Ce n’est pas un problème.

@ Billy Lighter

C’était Eddy qui avait choisi le prénom de notre fils et il avait visé juste. Non seulement notre petit bout d’homme avait un prénom unique, il ne pouvait pas être plus véridique en ce qui le concernait. Jake disait qu’Eddy avait peut-être fait beaucoup d’erreurs mais qu’au moins, il ne s’était pas trompé là-dessus.

- Nous avons eu de la chance tous les trois.

Si je pouvais revivre cette histoire, je choisirais la voie de la facilité, une grossesse de rêve, un accouchement parfait, peut-être que mon histoire avec Eddy n’aurait pas eu la même fin mais je ne regrettais pas les épreuves. Elles nous avaient rendus plus forts tous les deux et nous avait montré que la vie pouvait quand même apporter son lot de surprise. Notre couple n’avait pas tenu la route mais nous avions une belle entente pour notre fils et puis j’avais rencontré Jake et ça, c’était vraiment ma plus belle romance !

Quand je regardais mon fils me sourire, quand il me faisait des phrases dans son jargons de bébé, il faisait fondre mon cœur et quand il s’endormait dans mes bras, je ne voyais comment il était possible d’aimer aussi fort au point ou je voyais comme impossible de pouvoir offrir autant d’amour à un second bébé.

Jake, tout d’abord, commença par me dire qu’il ne doutait pas que ce genre d’amour puisse être inépuisable, que je saurais aimer aussi fort un autre bébé, puis il s’inquiéta que je puisse être sur le point de lui proposer de faire un petit frère ou une petite sœur à Lucky. Je le rassurais en lui disant que je ne voulais pas d’autres enfants en ce moment et que d’être la maman de Lucky m’était bien suffisant.

Il n’y avait aucun risque que je devienne enceinte par surprise, pas avec les précautions que nous prenions, en tous les cas ! Je voulais que, si je devais revivre une grossesse, ce soit planifié, préparé et surtout souhaité des deux partenaires.

Et puis j’adorais cette facilité de discuter avec Jake. Il n’avait pas eu peur de me dire vraiment le fond de sa pensée, qu’il n’était vraiment pas prêt pour vivre ce genre d’expérience. Au moins, nous étions tous les deux fixés, il n’y aurait pas de fausses attentes d’un côté comme de l’autre.

- Soit tranquille, mon amour. Je n’ai pas ce désir profond de fonder une famille nombreuse dans un avenir rapprocher ni même semi rapprocher. On en reparlera quand Lucky soufflera quelques bougies de plus sur son gâteau d’anniversaire.

Quand il soufflera une dizaine de bougie, ce serait un bon écart !

Je m’installais ensuite sur les fesses de Jake, alors qu’il s’était allongé sur le ventre et je débutais le massage de ses épaules.  Je prenais un malin plaisir à le masser parce que des grognements de plaisir étaient on pouvait plus satisfaisant. Et puis je savais que j’aurais droit à mon moment de détente en retour, ça tombait plutôt bien.

- Tu parles ! Les portions sont gigantesques et avec la nouvelle promotion à moitié prix, les gens viennent en groupe !

Heureusement ils étaient pour la plupart très généreux avec le pourboire.

Je continuais mon massage, un peu en silence, tous les deux perdus dans nos pensées respectives. Je voulais préparer un premier anniversaire plus que parfait pour Lucky et donc, j’avais beaucoup de choses à discuter avec Eddy, pour savoir s’il avait lui aussi des idées et s’il avait déjà choisis le cadeau de notre fils.

Puis Jake m’avoua qu’il n’avait pas l’intention de prendre la place d’Eddy auprès de Lucky. Je comprenais ce qu’il ressentait. Un jour, Eddy se ferait une petite amie et elle prendrait de la place dans le cœur de Lucky. J’avais déjà commencé un travail de résilience sur ce sujet en me répétant qu’une autre femme ne prendrait pas ma place dans le cœur de mon fils, mais elle prendrait sa place à elle et c’est tout ce qui devait compter. Après tout, c’était le bonheur de Lucky qui devait passer par-dessus tout le reste.

- Oh mais tu sais, tu ne prends pas la place d’Eddy, tu prends ta place à toi, puis, comme tu le dis, Lucky sait qui est son père. Il trouvera le titre qui te revient.

Je me penchais vers l’avant et l’embrassais sur la joue avant de reprendre mon massage et Jake me proposa de prendre Lucky avec lui quand il me sera impossible de l’amener au boulot et qu’Eddy ne sera pas disponible. Je trouvais l’idée charmante et je devais bien avouer qu’il me permettrait un sacré casse-tête ! Seulement, je voulais m’assurer que la présence de Lucky ne compliquerait pas le travail de Jake surtout que bientôt, Lucky marcherait et qu’il sera difficile de le garder en place !

- Je devrais coudre des chiffons sous des pyjama comme ça, il ferait les poussières en rampant !

C’était incroyable à quel point il se déplaçait rapidement ! Je le déposais sur son tapis de jeu dans le salon et le temps d’aller dans sa chambre chercher sa vache, il était déjà rendu dans la cuisine, sous la table, à se nourrir des graines de toasts !

- Oh ! Pardon !

Je venais d’appuyer sur un nœud dans le dos de Jake et il s’était raidi. J’en grimaçais de douleur et de désolation, je n’y étais pas allé de main morte… enfin de pouces morts. Je repris là où j’avais dû m’arrêté mais plus en douceur. Déjà, je sentais que la tension se dissipait plutôt bien.

- Si tu crois alors qu’il ne dérangeras pas, je veux bien qu’on fasse ainsi.

Le moins que l’on pourrait dire, c’était que Lucky était né pour vivre dans le milieu de la musique. Il allait fréquenter SydG, c’était trop la classe. J’adorais écouter les émissions de la jeune femme à la radio, elle était géniale.

- Je vais être jalouse de mon fils et je voudrais moi aussi qu’on me prenne à la rédaction pour rencontrer des célébrités !

Je m’esclaffais en imaginant un peu la scène.

- Je dois valider avec Eddy, mais il me semble qu’il m’avait parlé que jeudi prochain, il ne pouvait pas prendre Lucky comme prévu et je travaille justement pour le déjeuner jusqu’à après le diner.

Ce serait une occasion pour Jake de concrétiser son offre et de voir si c’est toujours une bonne idée que d’amener Lucky au boulot. Peut-être que tous les deux seraient trop heureux de passer ce moment ensemble. En tous les cas, je ne voyais pas comment il en serait autrement, déjà à la maison, leur relation était magnifique.

Je passais au bas du dos de Jake sans pour autant négliger la partie que je venais de masser. J’y retournais comme pour que les effets perdurent encore un moment.

- J’ai fait une demande pour ne travail dorénavant que de jour et de semaine. Je suis l’une des serveuses les plus expérimentées et les plus anciennes n’ont pas demandés de changer d’horaire. Je ne crois pas qu’on me refuse cette demande.

J’avais confiance en ma demande d’autant plus que j’avais un bon argument. Lucky irait à l’école un jour, ok, pas tout de suite mais ça viendrait et si mon horaire fonctionnait avec celui de l’école, ce serait l’idéale. Autrement, je devrais commencer à songer à me trouver un boulot dans une usine ou je ne savais pas trop, où les activités sont principalement le jour et la semaine, pour les femmes. Ça ne me disait pas trop de lâcher le Canter’s pour aller travailler dans une usine.

- Tu aimes ton massage ? Je ne te fais pas trop mal ?

@ Billy Lighter

Ouais, c’était vrai qu’ils en avaient eu, de la chance ! Tout ça aurait pu se finir en drame ! Mais il fallait croire que Lynn avait eu le bon feeling. Mais ça lui faisait se poser des questions, à mon amoureuse… Elle se demandait si elle pourrait un jour aimer un autre bébé autant que Lucky.

Ça m’effraya un peu, et plutôt que de garder ma peur pour moi, je la partageai avec mon aimée. Il fallait que Lynn sache que je n’étais pas prêt à avoir un enfant à moi… Que je ne voulais pas lui transmettre toutes mes peurs… Et fort heureusement, elle me rassura affirmant qu’elle n’y repenserait que quand Lucky aurait soufflé plusieurs bougies.

Elle commença un massage fort agréable que je lui promis de lui rendre… Elle se plaignait d’une douleur entre les épaules. Pas étonnant ! Elle ne faisait que courir en portant des plats pleins de bonnes choses au Canter’s Deli.

Je rigolai quand elle ajouta qu’avec les promotions, les gens venaient en groupe.

-C’est Marc qui doit être content, l’affaire de la famille tourne bien.

Puis il y eu un blanc, un moment de semi détente où on plongea chacun dans nos pensées… Et ce fut moi qui brisai le silence en affirmant que je ne voulais pas prendre la place d’Eddy dans le cœur de leur fils, mais que si elle le voulait, quand ils seraient indisponibles tous les deux, je pourrais emmener Lucky à la rédaction… Il s’y amuserait bien… Je lui apprendrai à mettre des feuilles dans la déchiqueteuse ou on jouerait avec les micros…

Et Lynn me rassura direct en disant que je ne prendrais pas la place d’Eddy, que j’aurais ma propre place que le petit définirait.

Lynn m’embrassa sur la joue et je souris.

-Je pourrais enregistrer sa voix sur une cassette qu’on pourra lui faire écouter quand il serait plus grand.

Je rigolai quand elle eut l’idée de coudre des chiffons aux pyjamas de Lucky pour qu’il fasse les poussières en rampant.

-Pourquoi pas ?

Carolyn trouva un gros nœud dans mon dos et y alla un peu plus doucement en demandant pardon…

-Je n’ai qu’à être plus détendu… Je n’ai aucune raison d’être tendu.

Lynn était donc d’accord que j’emmène Lucky à la rédaction.

-Super !

Et je lui dis que je lui ferais rencontrer SydG, ce qui rendit sa mère jalouse.

-Je t’y emmènerai un jour.

Et peut-être même qu’on pourrait faire ce que je proposais plus tôt que prévu puisqu’apparemment, jeudi prochain, aucun des deux parents de Lucky ne pourrait s’en occuper.

-Je serais ravi de m’en occuper, j’espère qu’Eddy voudra bien.

Je refermai les yeux et gémis de plaisir tant ce massage était bon… Et pendant ce temps-là, Carolyn me disait qu’elle avait fait une demande pour aménager ses horaires.

-C’est une bonne idée… Lucky a besoin de sa mère… Et ce sera plus facile quand Lucky ira à l’école.

Lynn me demanda ensuite, sur un ton que je trouvais espiègle, si j’aimais mon massage.

-J’adore ça ! Et non, tu ne me fais pas mal.. Tu fais ça très bien.

Mais j’y mis fin en me retournant la faisant se soulever de mes fesses et l’attirai à moi pour l’embrasser pendant que mes mains s’insinuaient sous son t-shirt que je finis par faire remonter jusqu’à pouvoir lui enlever…

Je lui caressai doucement les seins, puisque la première chose qu’elle faisait en rentrant à la maison, c’était se débarrasser de son soutien-gorge.

-Et toi, tu aimes ton massage ?

Je l’embrassai encore, plus langoureusement, plus amoureusement, avant de lui murmurer à l’oreille.

-J’ai envie de toi.

@ Billy Lighter

Tout ce qu’il fallait se souvenir et garder en tête, c’était que Lucky, malgré tout, grandissait normalement et était en parfait santé. Chaque jour, il apprenait un nouveau truc et faisait fondre mon cœur d’admiration ! Je me voyais mal avoir un second enfant et être capable d’aimer tout autant, même si Jake disait que cet amour là pouvait se multiplier. Il avait sans doute raison, l’avenir nous le dira mais pas tout de suite. Je n’étais vraiment pas prête à devenir mère à nouveau et ça faisait le bonheur de mon petit ami qui n’était lui non plus pas prêt. Nous étions donc sur la même longueur d’onde, c’était le plus important.

Je massais Jake qui en avait bien besoin mais c’était autant pour me faire plaisir que pour le soulager. J’adorais le masser, ça me permettait de me détendre moi aussi. J’aurais aussi droit à mon moment de détente, Jake m’avait aussi proposé un massage. Les affaires étaient bonnes au Canter’s Deli mais les assiettes étaient lourdes à porter. À force, j’avais une belle raideur dans le haut de mon dos. Rien de douloureux mais assez inconfortable.

- Oh oui ! Il est content ! Il siffle en cuisine, sourit tout le temps, il chante. L’ambiance est excellente c’est ce qui rend ce travaille autant agréable.

J’aimais mon boulot et je ne voulais pas le laisser. Il me fallait simplement trouver la meilleure façon de gérer mes horaires parce que, plus Lucky grandissait, plus ça devenait compliqué et que je ne voulais pas non plus abuser de la générosité de mes patrons qui m’avaient déjà souvent permis d’amener mon fils avec moi. C’était facile au début, il dormait le plus clair de son temps mais maintenant, Lucky grandissait et voulait ramper partout, toucher à tout…

Jake me proposa de l’amener avec lui à la rédaction. C’était une solution parfaite qui allait faciliter la vie de tout le monde, enfin, jusqu’à ce que ça se complique à la rédaction mais Jake avait pleins de projets à faire avec mon fils. Je le rassurais cependant parce qu’il craignait de prendre sur la place réservée à Eddy mais, je doutais que cela puisse être possible. Lucky saurait départager les choses et aimer tout le monde comme il se devait.

- Eddy sera d’accord. Il va trouver lui aussi que c’est une bonne idée et que Lucky s’amusera beaucoup.

Je massais Jake, tout en discutant et je tentais d’éviter de lui faire mal en dénouant ses tensions. Il y en avait plusieurs mais en y allant plus doucement, j’arrivais à travailler tout cela sans le faire se raidir.  Je profitais de la conversation pour confier à Jake que j’avais aussi fait une demande pour avoir des horaires stables, au restaurant. Ce serait beaucoup plus facile de planifier les routines avec mon fils et éviter de toujours avoir à chercher une baby-sitter.

- Effectivement, ce sera beaucoup plus facile et je suis presque certaine que Marc va accepter. C’est quelque chose dont nous avions déjà discuté.

Je me mordis la lèvre inférieure, après que Jake m’eut confirmé que mon massage lui faisait beaucoup de bien. Il se retourna sur le dos et glissa ses mains sous mon t-shirt et agrippa mes seins avant de les masser.

- Mmmh ! Oui ! J’adore ça !

Je fermais les yeux pour savourer les caresses, puis les rouvrit pour regarder Jake qui venait de murmurer qu’il avait envie de moi. Et ça tombait plutôt bien car j’avais aussi très envie de lui. On pouvait dire que mon massage était un peu un préliminaire. Disons que j’avais déjà ma petite idée en lui proposant ! Je me penchais pour l’embrasser, d’abord sur la bouche, puis partout sur ton magnifique torse. Je couvrais chaque centimètre de sa peau et descendis jusqu’à me nicher entre ses cuisses. J’ouvris son pantalon, le caressais de mes lèvres, du bout de mon nez, de mon souffle chaud. Je voulais le rendre dingue de désir et admirer l’effet que je lui procurais avant de le prendre en bouche.

Je commençais à bien le connaître, à savoir quels étaient ses points les plus sensibles et je prenais un  malin plaisir à les titiller, à jouer avec jusqu’à ce que la tension deviennent insoutenable autant pour lui que pour moi et que, ne pouvant plus résister, je le fit se redresser sur le divan en position assise et que je m’installais sur ses cuisses pour, sans nous unir, continuer de nous émoustiller en me frottant à lui.

@ Billy Lighter

Les affaires tournaient bien au Canter’s Deli et c’était tout bénéfice pour ma compagne. Malgré tout, son travail se faisait ressentir dans son corps et elle avait des tensions dans le dos. J’allais tout faire pour atténuer sa douleur mais pour l’instant, c’était moi qui profitais en l’écoutant me dire que Marc était tellement content que les affaires tournent que ça se ressentait dans l’ambiance de tout le restaurant.

-Tant mieux ! C’est une belle place que tu as. Les Canter sont une belle famille.

Et des amis de la mienne… autant avant, j’aurais eu peur de faire un truc pareil, autant avec Lynn, il me tardait de lui faire découvrir Hanoukka et toutes ses lumières… Mais je savais que je pouvais faire confiance à Carolyn et afficher un peu plus mes convictions religieuses.

J’avais proposé à Lynn de prendre Lucky avec moi à la rédaction. En fait, j’avais hâte de le présenter à mes collègues et en particulier à SydG qui avait été ma complice pour l’émission sur Ricci qui m’avait évité la prison pour coups et blessures volontaires sur le manager italien. Je voulais annoncer du même coup à la journaliste que j’étais en couple… ça lui fera sûrement plaisir ! Et dire qu’elle, elle sortait avec Sniper ! Un Sniper qui avait signé le mur de ma Carolyn !

Restait à voir si Eddy serait d’accord, mais selon Lynn, ça ne poserait aucun problème, je souris. J’avais déjà hâte !

Et puis, pour plus tard, Lynn allait adapter ses horaires… Je marmonnai, sous l’emprise de son massage…

-Je dirai un mot pour toi à Marc, ça ne pourra qu’aider à ce qu’il accepte.

Pui, je me retournai, espiègle, pour lui masser les seins par-dessous son t-shirt… Elle manifesta directement son contentement et je lui enlevai son t-shirt avant de détacher les attaches de son jeans pendant qu’elle m’embrassait.

-Mmmmfff… Mmm !!

J’avais envie d’elle, je le lui dis et elle se mit à embrasser chaque parcelle de mon torse. Ma peau se hérissait à son contact et je perdis mes mains dans ses cheveux… Jusqu’à ce qu’elle m’elève mon jeans et mon boxer, arrivée entre mes cuisses, et me rende complètement fou.

-Han ! Ouais !... Enlève ton jeans, chérie ! Enlève tout !

Elle le fit et je glissai une jambe entre ses cuisses alors qu’elle me prenait en bouche et montait et descendait, me rendant de plus en plus dur. Jusqu’à ce que je sois au bord de l’orgasme. Elle me fit alors comprendre que je devais me redresser, me mettre assis… Nous étions complètement nus, nos vêtements traînant partout autour de nous.

Je posai mes mains sur ses hanches, puis caressai ses fesses, tandis qu’elle dansait sur moi et me lubrifiait sans pour autant nous unir. Je lui embrassai les seins, le cou puis les lèvres.

-Mmm Lynn ! C’est bon !

J’étais couvert de sueur et soudain, sans que je sache qui de nous deux l’avait décidé, je me sentis entrer en elle avec ravissement. Je rouvris les yeux pour capter son regard et, de mes deux mains sur ses hanches, lui imprimai le rythme… Je me sentais entrer et sortir de son corps chaud et moite de sueur… Et c’était bon.

Parce que je l’aimais.

@ Billy Lighter

Honnêtement, je n’avais aucune raison de me plaindre par rapport à mon travail au Canter’s Deli. L’ambiance était excellente, Marc et sa famille n’étaient pas du tout compliqués comme patron en plus d’être très accommodant. Ils trouvaient toujours des solutions pour rendre nos horaires plus faciles à gérer.

- Effectivement ! Et ils nous font sentir comme des membres de leur famille.

On ne trouvait pas ça à tous les coins de rues et certainement pas dans une usine où le travail à la chaîne et la rapidité d’exécution primait sur tout le reste. C’est pour cela que j’espérais vraiment que Marc m’accord un poste stable de jour. Cela me permettrait de trouver une garderie a horaire fixe plutôt que de toujours compter sur Eddy et Jake, bien que l’un comme l’autre le faisait avec plaisir.

- Ça ne pourra pas nuire, en tous les cas.

Jake prenait soin de moi de toutes les manières possibles à sa portée. Je trouvais cela très gentil et romantique aussi. Il avait ce petit côté chevaleresque sans être totalement au-delà de mes besoins, disons qu’il dosait très bien ses interventions.

De nœuds en nœuds que je dénouais dans son dos, il fini par se retourner et glissa ses mains sous mon t-shirt pour caresser mes seins. Il savait comment me faire perdre le fil par des caresses sur ces points sensibles qui me rendaient dingue.  Nos vêtements volèrent et je me retrouvais entre ses cuisses, à le sucer avec une gourmandise assumée. J’adorais entendre ses gémissements entrecoupés de grognement, c’était chaque fois comme une petite victoire. Le plaisir envahissait toutes mes pensées, je ne fonctionnais que par les frissons d’extases.

Puis je fis redresser Jake et m’installais sur ses cuisses sans nous unir. Je faisais encore grimper le mercure en me frottant à lui tout en l’embrassant. Nos lèvres s’agitaient aussi surement que nos langues, voyageant du cou aux oreilles, aux épaules, ni Jake ni moins étions avare des baisers brûlant jusqu’à ce que, sans vraiment s’en rendre compte, il me pénétra et que je commençais à danser pour lui. C’était un peu la trame de notre relation, tout se faisait naturellement, sans être forcée, tout en douceur, au gré de nos feelings.

- Jake! Oh Jake!

Entre ses mains, je connaissais le meilleur sexe jamais vécu. C’était tellement différent quand tout le corps, toute la tête, tout le cœur y est impliqué.

Parfois, nos regards se croisaient et je rigolais, amusée et amoureuse. Je me penchais pour l’embrasser, entre deux gémissements, je gémissais au creux de son cou quand je ne renversais pas ma tête vers l’arrière comme pour prendre de grandes inspirations vite dépensées alors que je sautillais de plus en plus vite sur ses cuisses, jusqu’à l’orgasme.

Je me laissais aller contre lui, mes mains doucement posées sur ses joues et mon front contre le sien.

- Reste en moi encore…

Je ne voulais pas le laisser aller si vite, rompre la douceur du moment si parfais que nous venions de vivre. Tout ce que j’espérais, c’est que Lucky ne se réveil pas parce que nous aurions fait trop de bruit mais je tendis l’oreille et je n’entendais rien venant de sa chambre. Il devait dormir à poings fermés et c’était tant mieux.

- J’ai trouvé mon oasis de paix… il est au creux de tes bras.

@ Billy Lighter