feat @"libre"

Ma vie à Los Angeles n’avait absolument rien de passionnante. Jouer la femme de ménage chez MTI en faisant pour d’autres ce qu’avant on faisait pour moi me faisait l’effet d’un violent mauvais tour du karma ! J’appréciais ma vie d’avant où je n’avais qu’à demander pour être servie ! Je ferais n’importe quoi pour retrouver ce confort là où ma seule inquiétude était de me demander si mon vernis à ongle irait bien avec ma nouvelle paire de chaussures.

Je n’ai pas encore d’amies, ni même de petit ami, pas de flirt, juste une banale rencontre avec Howard Stone qui m’a laissé un goût amer dans la bouche. Il ne fait aucun effort et il a absolument tout, comme moi, avant. En tous les cas, c’est l’impression qu’il m’a laissée lorsque j’ai dû nettoyer ses dégâts de vodka sur le sol du studio de The Burning Fire

Depuis, je n’arrête pas de penser à lui, je dirais même qu’il m’obsède. Il est parti de rien pour grimper les échelons et devenir qui il est. Ouais, je me suis un peu renseigné sur lui, après notre brève rencontre. Ça m’a laisser avec la désagréable impression d’être une groupie en devenir mais ça m’a vite passé.

Seulement, je pourrais m’inspirer de lui et essayer de rebâtir l’empire de mon père mais ici, à Los Angeles. Il devait bien y avoir un truc qui manquait, que les gens ici avaient cruellement besoins, autre qu’un bon styliste vestimentaire et de la bouffe de qualité ! Je ne suis incapable de coudre un bouton sur ma veste et cuisiner n’est pas ma tasse de thé.

Alors je noie ma peine dans l’alcool en me gelant le cul dans le seul endroit désert de cette putain de ville ! Je ne comprenais pas bien le concept de cette patinoire. À quoi ça sert de vouloir s’enrhumer en tombant sur le cul comme cette pauvre fille qui, malgré sa belle prestance, tombe de temps en temps ! Ça doit faire un mal de chien, en plus !

Je pris une autre gorgée de vodka alors que cette jeune femme sortait de peine et de misère de la patinoire pour se laisser aller, assise, contre le muret. J’ai envie de lui dire qu’elle peut se prendre une crise d’hémorroïde assise là par terre mais ce n’est pas mes onions, surtout qu’elle semble soudainement paniquer alors qu’elle regarde à l’opposé d’où je suis. Je lève les yeux pour voir ce qui semble l’effrayer autant et j’aperçois le concierge de l’endroit qui l’interpelle.

- Hey ?  Tu ne lui réponds pas ? Tu parles notre langue ? Il veut savoir si tu as terminé avec la glace, il soit passé la resurfaceuse.

Je fronçais des sourcils, elle ne semblait même pas m’avoir entendu et je suis à quoi quatre ou cinq mètres d’elle, à peine ?

- Oh putain… !

Je dus déployer un effort olympien pour ne pas m’esclaffer mais la voir tout donner pour se lever et fuir avec ses lames encore aux pieds, ça n’avait pas de prix. Et le concierge de l’autre côté qui levait les mains au ciel en signe d’exaspération n’aidait pas la cause.

- J’CROIS QU’ELLE A TERMINÉ M’SIEEEEEEEUR !

Il me fit un signe de la main et s’en alla vers le hangar annexé à la patinoire. Je grondement du moteur de la resurfaceuse se fit entendre et je tournais la tête un instant pour voir la machine, plutôt impressionnante, sortir de là pour ensuite entrer sur la patinoire. Et quand je me retourne, la patineuse avait disparue. Elle ne devait pas être allée bien loin, pas avec ses patins aux pieds.

J’avançais donc encore tout en rangeant ma bouteille d’alcool dans mon sac et c’est là que je la vis, au sol, le front en sang.

- Wouaaa tu t’es bien arrangée ! Ne bouge pas, attends, je vais t’aider.

Dans mon sac, je n’avais pas grand-chose mais j’avais bien quelques mouchoirs et ma bouteille de vodka qui pourrait servir à nettoyer et éponger la plaie. Lentement, parce qu’elle semblait toujours très effrayée, la patineuse, je m’installais à son niveau et imbibais un mouchoir de vodka, ma précieuse vodka !

- Ça va peut-être pincer un peu mais faut voir si c’est profond avant de te relever, sinon tu risque de faire la crêpe, encre une fois !

J’approchais ma main d’elle alors même que je n’étais pas certaine qu’elle m’ait vue ou entendue. Elle semblait vraiment bien sonnée, je ne voulais pas l’effrayer d’avantage mais je ne pouvais pas la laisser se vider de son sang non plus.

- Je m’appel Bian… Faith ! Tu me comprends ? Tu parles anglais ?

Je demandais hein… parce que je ne parle pas sushis, moi !

@ Billy Lighter

feat @"Faith"

Il m’était difficile de comprendre pourquoi la patineuse réagissait comme cela, comme si elle venait de voir la mort en face. Pourtant, il n’y avait absolument rien à craindre, même moi qui était rechercher par la mafia Italienne, relaxais avec une bouteille de vodka, pénarde. Peut-être qu’elle venait de se souvenir qu’elle avait laissé une casserole de lait sur le feu ! Une personne qui n’a jamais nettoyé du lait cramé sur la cuisinière ne peut absolument pas comprendre à quel point cela peut être chiant à nettoyer !

Seulement, quand je me rendis compte qu’elle s’était volatilisé, je ne pus m’empêcher d’aller voir ce qui s’était passé. Peut-être était-elle tombé dans un trou dans le planché et qu’elle s’était retrouvé cul par-dessus tête dans la salle des machines. Y avait-il une salle des machines dans cet aréna ? Et s’il y en avait une, pourquoi serait-elle sous la glace ? Enfin peu importe, j’avançais jusqu’à voir la fugueuse sur patin, au sol, le front en sang.

Je m’approchais d’elle lentement pour m’assurer qu’elle allait bien. Eh oui, même moi, la pire des nombrilistes de cette terre pouvait parfois se sentir concernée par le sort des autres. Elle ne s’était pas manquée, qui plus est ! Je lui parlais doucement, en couvrant quand même le son de la resurfaceuse qui menait un boucan d’enfer. La jeune femme semblait perdue, effrayée, je dirais, même. Je lui parlais doucement tout en cherchant de quoi nettoyer sa plaie.

Howard Stone serait outré de voir que je pouvais me servir de vodka pour nettoyer une plaie mais c’est sa faute si je me suis mise à cet alcool parce que j’ai toujours préféré la tequila.

- Pullip… Ce n’est pas commun comme nom ! Heureuse de constater que tu parles anglais. Je n’aurais pas su t’aider, sinon parce que je ne parle qu’anglais et Italien.

Je vidais de l’alcool sur un mouchoir et l’imbibais assez pour ensuite le porter au front de Pullip et, doucement, je commençais à nettoyer la plaie. Ça semblait superficiel malgré tout cependant, elle aurait une p rune de la grosseur d’Uranus, demain matin ! Ça commençait déjà à enfler et pas qu’un peu !

- Tu devrais t’allonger et je vais retirer tes patins pour que la circulation de son sang se fasse bien. Tu es seule ici, Pullip ? Quelqu’un doit te rejoindre ?

Ça serait chouette si un de ses amis pouvait arriver et la raccompagner ! Je n’ai pas de voiture moi et pas assez d’argent pour payer un taxi. Je délassais ses lacets de patin puis les lui retirais.

- Tu as bien massacré tes lames, ma belle !

Rendu là, c’était un m oindre mal. Elle n’aurait qu’à les faire aiguiser au pro-shop de la patinoire et ce serait l’histoire de rien.

Le sang ne s’écoulait plus de son front, j’avais appliqué une bonne pression pour l’aider à diminuer et ça avait fonctionné.

- Ne bouge pas de là, je reviens.

J’allais au restaurant, situé dans la halle de la patinoire et demandais à la cuisinière de bien vouloir me donner un peu de glace et, cette arnaqueuse, me demande dix cennes pour le verre ! Dix cennes pour un putain de verre en styromousse, si ce n’est pas du vol ! Mais au moins, je pourrais appliquer de la glace sur le front de Pullip et elle irait ensuite bien mieux.

- Tiens, mets ça sur ton front. Attend un peu avant de te relever, ensuite, tu devrais pouvoir remettre tes chaussures et rentrer chez toi. Comment tu te sens, maintenant ?

@ Billy Lighter

La patinoire de South L.A… Quand Carlos m’a dit ça, j’ai cru je me suis pris un sacré fou rire… Mais il était sérieux le Carlos… Il voulait que je vende la came à un type à l’arrière de la patinoire…

Ouais… Vendre de la came… C’était une façon de se faire du fric… J’avais pas été chaud quand j’ai parlé de mes problèmes de thunes à Carlos et qu’il m’a proposé de vendre pour lui de temps en temps mais j’avais fini par accepté. Ce n’était que de temps en temps et ça me permettait d’avoir des doses gratuites. Parce que c’était ça le deal : je vendais de temps en temps pour Carlos quand il voulait pas faire le déplacement et, en échange, il me donnait les doses gratuites. En réalité, il les payais pour moi et, donc, l’argent finissait par revenir à son gang mais, au lieu de sortir de ma poche, il sortait de la sienne.

Et aujourd’hui, le deal était à la patinoire de South L.A.. C’était simple. Je devais simplement donner les doses et encaisser l’argent avant de le ramener à Carlos.

J’aimais quand c’était simple.

C’était donc là que j’étais : à la patinoire. A l’arrière du bâtiment, pour être précis. Et c’est là que je venais de réussir ma besogne pour Carlos. Ça avait été tellement simple que je comprenais pourquoi certains devenaient dealer… Le type avait pas dit grand-chose… Il avait juste demandé où était Carlos et j’avais simplement dit que j’étais son remplaçant. Il avait pas cherché plus loin… Il m’avait filé le fric et voilà.

C’était certainement plus simple que de travailler pour le vieux Robson… Endroit où j’allais devoir aller bosser vendredi pour me faire des thunes en plus.

Quand mon deal fut fait, je rentrai dans la patinoire pour faire le tour par là. J’étais entré par l’arrière et arrivai à l’endroit où se trouvait la piste. C’est là que je vis, près des bancs, deux filles… L’une semblait pisser le sang alors que l’autre cherchait à la soigné. Mais tout ce que je vis, finalement, c’était qu’elles étaient pas mal bien foutue ET que l’une d’entre elle avait une bouteille de vodka. Même moi, je me promène pas avec une bouteille de vodka et je doutais que c’était le genre de breuvage qu’on vendait à la patinoire.

Carlos attendra son argent ! J’ai bien envie de faire connaissance avec les deux filles avant !

Alors, je m’avançai vers elle et, de plus près, je pus mieux voir leur visage. L’une était astatique et s’était blessée je ne savais trop comment. Quant à l’autre, elle était superbe avec ses long cheveux bruns.

-Alors les filles ? Vous vous êtes battues ? Visiblement, c’est toi qui a gagné.

Je rigolai en disant ça et en montrant du doigt, la jolie brune.

-Laquelle d’entre vous se trimballe avec de la vodka ?

Je dis ça en montrant la bouteille. Parce qu’il fallait des couilles pour se trimballer partout avec sa bouteille de vodka. Je fixai, à nouveau, la fille asiatique.

-Tu t’es fait ça comment ?

Ouais, je me doutais bien qu’elles ne s’étaient pas battues parce que, sinon, l’une n’essayerait pas de soigner l’autre. Elle essayerait plutôt de l’achever. C’est comme ça que fonctionne une fille.

@ Billy Lighter

feat @"Faith"

La jeune femme n’avait pas un nom très commun, des Pullip, il n’y en avait pas à tous les coins de rues. Et avec ses jolis yeux bridés, et vu comment elle me regardait, je m’inquiétais de savoir si elle parlait anglais. Mais elle me répondit, ce qui me rassura du moins pour ce qui concernait notre communication parce que du reste, elle ne semblait vraiment pas aller vraiment bien.

Je l’aidais ensuite à nettoyer sa plaie. On pouvait dire que c’était son jour de chance, ce n’était pas non plus une habitude que j‘ai que de me balader avec une bouteille de vodka dans le sac, jusque quand j’ai envie de picoler et que je n’ai pas envie de le faire chez moi. Alors j’imbibais un mouchoir d’alcool et lui appliquais sur le front pour désinfecter. Il est certains que d’avoir eu une vraie trousse de soins aurait été l’idéal mais hey ! Je fais de mon mieux avec ce que j’ai sous la main.

- C’est normal, c’est parce que ça désinfecte. Bouge pas, steuplait !

J’appliquais délicatement le mouchoir en m’assurant que la plaie n’était pas trop profonde puis je lui suggère de s’allonger pour aider à la circulation de son sang et pour que je puisse lui enlever ses patins. Je lui demandais aussi s’il y avait quelqu’un à mais Pullip me répondit sur un ton si brusque que je sourcillais.

Bonjour, la reconnaissance ? Nous avons une lacune ici !

- Ok… Ok ! Pas la peine d’être bête ! Je veux juste t’aider moi !

Moi qui n’aide jamais personne en plus ! Ça m’apprendra à jouer à la bonne samaritaine !

- Tu n’iras pas bien loin avec ça dans les pieds ! Et ce n’est pas la peine d’acheter de nouveaux patins ! Tu sais que des lames, ça se fait très bien affûter ? Même moi qui ne patine pas, je sais ça !

Je la laissais la un moment, le temps d’aller lui chercher de la glace. J’en fais vraiment trop mais ma conscience humaine est encore trop élastique, faut croire ! Et puis on dit que dans la vie, rien n’arrive pour rien !

Lorsque je rejoignis Pullip pour qu’elle puisse appliquer la glace sur son front, un mec hyper canon s’approcha de nous. Moi je le regardais avec des étoiles dans les yeux et Pullip, comme si elle avait vu un mort !

- Non, même pas ! Elle s’est faite ça toute seule, comme une grande. Je l’aide, juste.

Le front de Pullip arborait déjà une belle bosse violacée, c’est dire que l’impact avant été bien violent mais comme elle parlait, elle ne semblait pas souffrir de commotion. Puis je figeais ! Elle avait murmuré au type de ne pas la regarder avant de se blottir contre moi. J’eu envie de la repousser et de lui dire qu’on n’entrait pas dans ma bulle comme ça mais, bon, la petite Pullip ressemblait davantage à une biche égarée qu’à un prédateur sexuel sadique.

- À ton avis, beau gosse ? C’est moi qui trimballe sa vodka partout où je vais ! On sais jamais quand où et quand la fête aura lieu !

Il voulu savoir comment Pullip avait fait son compte et cette dernière se contenta de lui dire qu’elle était tombée.

- Oui… mais non ! Pullip, attend ! J’ai tout vu c’était digne d’un film d’horreur ! Tu as pris peur de je ne sais pas quoi et tu t’es sauvé comme une petite biche apeurée par les phares ! Là qu’on sait que tu vas bien, on peut bien en rire, hein ? Plus de peur que de mal, c’est cool !

En prime j’allongeais le bras pour montrer au mec, le carnage des lames de patins.

- Tu pourrais même pas haché une tomate avec ça ! Au fait, moi c’est Faith, et toi ?

@ Billy Lighter

Je m’étais approché des deux filles et elles me regardaient toutes les deux d’une façon complètement différente… Genre, la petite asiatique me regardait comme si j’étais un monstre alors que l’autre fille, elle avait l’air contente de me voir alors même qu’on ne se connaissais pas.

Du coup, je vins un peu les charrier en demandant si elles s’étaient battues mais la petite asiatique semblait susceptible car elle dit qu’elle n’était pas une brute. Je rigolai un peu.

-Hey. C’était une blague, hein.

L’autre fille disait que l’asiatique s’était fait ça toute seule. Je la fixai avant de fixer ses patins…

-Faut pas marcher sur le sol avec des patins à glace, aussi…

Je devais avouer que je ne me privais pas vraiment de les regarder toutes les deux. Elles étaient pas mal, il faut dire. J’entendis l’asiatique marmonner avant de se blottir un peu contre l’autre fille canon. Je levai un sourcil avant que l’autre fille ne m’appelle beau gosse et confirme que la vodka était à elle.

Ah ! Ça c’était intéressant !

-T’as raison ! Je peux avoir un coup ? Je dois désinfecter ma gorge.

Je fis ça en lui faisant un petit clin d’œil comme pour la pousser à me filer un coup. Cette fille avait l’air de savoir faire la fête et je trouvais aussi qu’il y avait jamais d’heure pour faire la fête.

Quant à l’asiatique, qui semblait s’appeler Pullip… Pullip ?? Qui appelle son gosse Pullip ? Bref… Pullip c’était planté la figure et l’autre fille raconta ça d’une façon qui me fit éclater de rire.

-Et ben… Mais, tu sais pas… Peut-être que la patinoire est hantée, hein ! Et que toi…

Je montrai Pullip du doigt.

-Tu vois des moooorts !

Je rigolai à nouveau avant que l’autre fille me montre les patins de Pullip avant de se présenter.

-Moi, c’est Monty. Et quoi, alors ? Vous êtes amies…

Je fis une moue en voyant Pullip blottie contre Faith…

-J’espère pas petite amie parce que… Ça serait dommage ! Vraiment dommage !

Dommage pour moi, surtout ! C’est pas tous les jours qu’on peu voir des canons dans une patinoire, hein !

-Oh, on irait bien se boire la vodka, non ? Vous en pensez quoi ? On fait ça ? Dans ma bagnole, ça vous dit ?

J’avais le temps… J’avais touuuuuut le temps…

@ Billy Lighter

J’étais tombé sur un spécimen haut en couleur, moi qui pensais ne pas être reposante comme personne, Pullip ne donnait pas sa place ! Quoi qu’il en soit, je tentais de l’aider du mieux que je pouvais, allant même jusqu’à sacrifier ma précieuse vodka pour désinfecter sa plaie et je récoltais de sa part un ton qui ne se rapprochait pas de la reconnaissance. La prochaine fois que je verrais quelqu’un dans le pétrin, je passerais mon chemin !

Nous fûmes rejoins par un mec pas dégueux à regarder et qui semblait vouloir me filer un coup de main avec mon cas social. Pullip semblait le craindre alors qu’il ne faisait que ce que je tentais de faire, mais bon ! Cette fille avait visiblement un grain de coincé alors il ne fallait probablement pas trop s’en faire.

Il voulait boire un coup, pour désinfecter sa gorge qu’il disait et ça me fit sourire. En fait, sa façon d’être était craquante, surtout comment il piquait Pullip sur ses peurs. Il disait qu’elle voyait des morts et que la patinoire devait être hantée.

On se présenta avant qu’il ne demande si Pullip et moi étions amies en ne cachant pas qu’il trouverait dommage que nous soyons plus que des amies et ça me fit éclater de rire.

- J’ai fait les expériences que j’avais à faire et si j’ai à remettre ça, je suis désolée Pullip mais ça ne sera pas avec toi !

Il fallait que je mette les choses au clair, je ne voulais pas risquer qu’elle me poursuive quand je sortirais de cette patinoire où je commençais sérieusement à me geler le cul, d’ailleurs ! J’étais venu ici pour boire un coup en espérant qu’il y aurait des joueurs de hockey ou des jeunes entrain de patiner pour le plaisir et que je pourrais fantasmer en les regardant tout en buvant !

Puis Pullip se leva, ses lames toujours dans les pieds et se mit à pousser des petits cris de… joie ? De peur ? C’était difficile à dire en fait ! Et avant même que je ne puisse réagir, elle déguerpit tant bien que mal jusqu’à disparaitre par la porte du fond. Tout ça parce que Monty venait de proposer qu’on aille boire de la vodka dans sa voiture ! Si je devais réagir comme ça chaque fois qu’on me proposait de boire un coup, j’aurais des cuisses de sprinteuse !

- Là c’est clair qu’elle aura besoin de nouveaux patins ! Je n’ai jamais vu une fille aussi étrange qu’elle !

Et je me mis à rigoler vraiment fort, incertaine de ce que je venais de vivre.

- Wow… j’aurais tout vu ! J’espère qu’il y a des caméras de surveillances ! Personne ne voudra jamais me croire !

Quoi que je n’avais personne vraiment à qui le raconter alors…

Je me levais et brandissais la bouteille de vodka devant les yeux de Monty.

- Alors, elle est où cette voiture ?

@ Billy Lighter

J’avais deux filles en face de moi et j’avais bien envie de boire un coup ! Et si l’une avait l’air d’avoir un grain parce qu’elle semblait terrorisé par des trucs invisibles, l’autre était non seulement jolie mais, en plus, elle ne semblait pas, elle, être terrorisée par quoi que ce soit.

Et si l’asiatique ne rigolait pas de mes piques, l’autre fille, elle, riait mais je demandais quand même si les deux filles étaient pas ensemble. Dans le sens du terme qui m’aurait assez déplu parce que ça voudrait dire qu’elles ne s’intéressaient pas à moi. Mais apparemment, la jolie brune avait déjà fait les expériences qu’il fallait et que ce n’était pas avec la petite asiatique qu’elle allait remettre le couvert. Je rigolai un peu.

-Tant mieux, ça aurait été dommage !

Très très dommage ! Du coup, je proposai aux deux filles de venir dans ma voiture s’enfiler de la vodka. Il y avait rien de mieux pour bien profiter de l’après-midi ! Et on pourrait même se faire quelques lignes, pourquoi pas ? J’avais bien envie de quelques lignes et c’était encore mieux avec des filles !

Mais, après ma demande, Pullip se mit à pousser des cris et se remis rapidement sur ses larmes pour partir en courant sans demander son reste alors que je levai un sourcil. Bordel, elle était complètement folle ! Il faut l’enfermer pour son bien et celui des autres, je penses. Elle avait quand même pas peur de moi, hein ? Faut croire que si…

-Waw… Elle a un sérieux problème…

Et à Faith de dire que Pullip aura besoin de nouveaux patins. J’hochai de la tête. Ouais, mais c’était pas vraiment notre problème mais le sien.

-C’est clair ! Moi non plus !

Et ça fit rire Faith qui espérait qu’il y ait des caméra de surveillance. Ça me fit rire aussi mais ce qui m’intéressait vraiment c’était qu’elle accepte de venir avec moi dans ma voiture se mettre une mine. J’esquissai un petit sourire.

-Pas loin de la patinoire ! Tu n’as qu’à me suivre.

Je lui fis un clin d’œil et on fila jusqu’à ma voiture pour partager sa vodka. De quoi faire connaissance de la meilleure des façons en se marrant de l’énergumène qu’on avait vu aujourd’hui.

@ Billy Lighter