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 A Freaking Call [Solo][Terminé]

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Axel Moriarty
Axel Moriarty


Date d'inscription : 23/01/2015
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Date de naissance: 14 août 1956
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MessageSujet: A Freaking Call [Solo][Terminé]   A Freaking Call [Solo][Terminé] I_icon_minitimeMar 17 Aoû - 14:04



A Freaking Call
ft. Thomas Fleming


Tout ces coups de fils étaient fatigants ! Je ne faisais ça depuis notre arrivée, hier, à la villa Ricci… Téléphoner… Et je n’en pouvais déjà plus. Il nous fallait rassembler le plus d’informations possibles afin d’avoir une marche à suivre clair. Mais, pour l’instant, il était difficile d’avancer était donné qu’ils cherchaient, pour le moment, la cause de l’incendie.

Je devais avouer que je redoutais de la savoir… Et en même temps, j’étais aussi impatient de savoir ce qui qui avait causé les dégâts car, si c’était accidentel, ça pourra me permettre d’aller de l’avant.

Parce que, pour l’instant, je ne pouvais que culpabiliser encore et encore.

Alors, en ce début d’après-midi, j’avais décidé de faire une pause. Sonne était dehors avec les enfants et la mère de Samantha et le couple Ricci travaillait. Quant à moi, je m’étais posé dans la grand fauteuil du salon pour y fumer tranquillement une cigarette tout en lisant le L.A.People du jour… Un L.A.People qui parlait… Du drame que nous avions vécu !

J’avoue que j’étais surpris ! Mais je le fus beaucoup moins que je vis qui avait rédigé l’article… Amon Sørensen. Je roulai des yeux… Même si l’article était très sympathique, j’étais certain qu’il l’avait rédigé uniquement pour Sonne… Je savais ce qu’il ressentait pour ma femme et ce qu’elle ressentait pour lui. Du coup, j’avais tôt fait de refermé d’un coup le magazine avant de l’envoyer sur la table basse devant moi et de me refrogner dans le fauteuil tout en fumant.

Je n’avais pas besoin de la pitié d’Amon !

Et, alors que je grommelai dans ma barbe, je téléphone du salon se mit à sonner… Je ne répondis pas, bien sûr, n’était pas chez moi… C’est le majordome de Ricci qui se chargea de prendre le combiné et de répondre une façon tellement solennel que ça me fit sourire en coin.

Mais je ne m’attendis pas qu’après un tout bref échange, il se tourne vers moi :

-Monsieur Moriarty, un certain Georges Washington qui se dit être un de vos confrère, voudrait vous parler…

Georges Washington ? Je plissai des yeux. Je ne connaissais personne qui s’appelait comme ça… Enfin, personne de vivant, en tout cas ! Mais, curieux, je dis simplement :

-D’accord. Passez-le moi.

Il le fit avant de quitter la pièce me laissant seul avant le combiné de téléphone.

-Ici Axel Moriarty. Pourrais-je savoir à qui j’ai affaire ?

Je dis ça d’une voix sûr de moi… Avant que mon interlocuteur me réponde :

-Salut Axel. Alors ? On se paye des vacances dans une grosse villa alors que la tienne vient de partir en fumée ?

Je me figeai reconnaissant la voix de Thomas Fleming à l’autre bout du fil… Je dégluti avant de blêmir… Comment pouvait-il me téléphoner ?! Comment avait-il eu ce numéro ? Comment savait-il que j’étais là.

-Comment est-ce que vous savez que je suis chez les Ricci ?


Il ricana à l’autre bout du fil avant de lancer.

-L.A.People. J’avoue que j’aime beaucoup la plume de Sørensen. C’est un incroyable fouteur de merde. Et j’aime ça.

Amon… C’était à travers Amon qu’il a su où j’étais. Amon et sa foutue pitié ! Amon et son foutu article ! Mais je n’eus rien le temps de dire que Thomas continua de fanfaronner :

-Alors ? T’en as pensé quoi ? L’incendie, je veux dire ? Ça a fait mal ? Il y a pas eu de mort. C’est un peu dommage… Mais c’est le problème avec les incendie, on ne peut jamais savoir comment ça va tourner. Et j’ai peut-être pas envoyé le meilleur pour faire ça…

Il dit ça sur un ton désolé… Mais ses mots avait failli me faire faire une crise cardiaque. Alors c’était bien lui ? Non ! C’était strictement impossible ! Il avait certainement profité de l’article d’Amon pour s’attribuer ça ! Comment pouvait-il avoir commandité ça ! Cette prison était quand même surveillée, non ?

-Ce n’est pas possible ! Ce n’est pas toi !

J’évitai de parler trop fort. J’étais seul mais on ne savait jamais. Seulement, dans ma voix, on pouvait entendre un certain affolement. Et c’est d’une voix enjouée que me répondit Fleming.

-Si… Tu croyais quoi ? Que j’allais te laisser m’humilier comme tu l’as fait sans représailles ? Je pensais pourtant avoir été clair sur qui j’étais, non ? Alors, j’ai utilisé toutes mes ressources à l’intérieur et à l’extérieur de la prison et le tour était joué. C’est plus simple qu’on ne l’imagine. Tout comme ce coup de fil. C’était simple.

Mon cœur battait tellement vite que je n’arrivais même pas à réfléchir comme il faut. Cette conversation semblait tellement irréelle ! Au point que je pensais que je délirais.

Mais, non, je ne délirais pas et devant mon silence assourdissant, Fleming repris :

-Je sais ce que tu te dis… Que tu vas aller tout dire à la police. Mais je te le déconseille. Parce que, sinon, je frapperais encore. Et, la prochaine fois, il y aura peut-être des morts.

Je déglutis à nouveau… Il fallait que je garde en tête qu’il bluffait peut-être… Qu’il avait juste utilisé l’article pour s’attribué une crime qu’il n’avait pas commis… Alors, je répondis :

-Tu mens… Ce n’est pas toi ! Tu utilise ce que tu sais pour me faire croire que c’est toi.


Je ne le vouvoyais plus. Et, si la voix de Thomas était, il y a quelques secondes, très enjouée, elle devint plus sérieuse :

-Tu veux qu’on vérifie si ce que tu dis est vrai, Moriarty ?

Je me raidis à nouveau et ça sembla le satisfaire…

-Qu’est-ce que tu veux ? Qu’est-ce qu’il faut que je fasse pour que je sois sûr que ça ne se reproduise plus ?

Je devais savoir ! Parce que, si je ne pouvais pas parler de ce que je venais d’entendre à la police, il fallait que je sache ce que voulais Thomas… En espérant qu’il voulait bien quelque chose ! Et pas simplement me torturer jusqu’à-ce qu’il en ait marre !

L’idée me rendait complètement dingue !

-Vanya Kournikova.

C’est ce que dis Thomas. Je secouai la tête sans arriver à bien comprendre. Qu’est-ce que Vanya Kournikova venait faire dans toute cette histoire délirante ?

-Quoi, Vanya Kournikova ?

C’ était une chroniqueuse et une animatrice télé. Que venait-elle, donc, faire dans cette conversation ?

-Je veux qu’elle vienne m’interviewer et qu’elle fasse une émission ou un article sur moi. Je sais qu’elle fait des chroniques pour L.A.People. Je veux qu’elle en fasse une sur moi. Je la veux elle. Pas un autre.

Je venais de comprendre… Ce que voulais Thomas Fleming c’était ce que je n’avais pas voulu lui donner l’autre fois : de la visibilité. Et maintenant, il voulait l’obtenir à travers Vanya… Pourquoi Vanya ?

-Pourquoi elle ?

Il ricana avant de reprendre son sérieux.

-Tu l’as vue ? A ton avis, pourquoi elle ?

Je soupirai. Oui… Vanya Kournikova est une belle femme… Même si je trouve que David McAvoy, c’est tout de même mieux. Mais j’imagine que les goûts de Thomas Fleming sont à l’image de toutes les filles qu’il a tué… Et, très sincèrement, si ça me permettait à moi et ma famille d’avoir la paix alors, je devais faire ce qu’il me demande. Et ça, même si ça risquait de détourné sa rage sur Vanya.

Mieux valait elle que ma famille.

-Bien… J’irais la voir et je lui proposerais… Mais si elle refuse ?

Car, oui, je ne pouvais pas non plus la contraindre !!!

-Tu as intérêt à ce qu’elle ne refuse pas… Je te laisse un mois.

Et, sur ce, il raccrocha… Moi, je n’avais pas raccroché encore choqué parce ce que je venais d’entendre…

Qu’est-ce que j’allais faire ?

Qu’est-ce que j’allais dire à Sonne ?

Est-ce que je devais, tout de même, prévenir la police ?

N’arrivant pas à réfléchir comme il faut, je préférais, simplement, garder ça pour moi… Du moins, pour aujourd’hui…

@ Billy Lighter

_________________


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