Who Am I? Age: 24 Date de naissance: 25/05/62 Localisation: Hollywood Birth place: Los Angeles Je suis: joyeux Song: Young Lust - Pink Floyd
Sujet: What The Hell? [PV Finan][Terminé] Ven 13 Mai - 11:09
What The Hell ? ft. Finan Quinn
Après l’appel du petit Alvaro, j’avais eu plein d’autres appels, mais pour des faits mineurs… Un jeune voulait en savoir plus sur les moyens de contraception, une jeune fille se demandait comment demander à ses parents pour prendre la pilule, un jeune garçon se faisait harceler à l’école… Bref, c’était diversifié, certains vivaient des choses plus graves que d’autres.
Mais de tous, c’est Alvaro qui me resta en tête…
Alors, avant de partir des locaux de United For Youth, je passai un coup de fil à Vanya pour lui dire que j’allais passer chez Finan avant de revenir à la maison. J’avais vraiment besoin de lui parler, de comprendre…
De comprendre surtout pourquoi il ne faisait rien.
Alors j’avais pris ma voiture et roulé tranquillement, fenêtres ouvertes, jusqu’à chez mon ami.
Quand je sonnai, il me fit entrer, mais ce n’était pas mon éternel sourire qui marquait mon visage mais bien l’incompréhension.
-Salut Finan ! Tiff et Guillermo sont partis ?
Ça tombait bien, parce que je pensais que cette conversation, on devait l’avoir seul à seul.
-J’ai passé la matinée chez United For Youth… C’était mon premier jour et c’était très intéressant.
Puis, je le regardai dans les yeux.
-Pourquoi tu ne fais rien pour Alvaro et les Pequeñas Manos ?
Je pinçai les lèvres.
-Je sais que tu as Guillermo et que Tiff est enceinte… Mais ce petit était en pleurs et terrifié à l’idée de devenir un Los Diablos… Je lui ai dit que je démantèlerais les Pequeñas Manos, mais il m’a bien fait comprendre que c’était chose impossible.
Je le regardai dans les yeux.
-Alors dis-moi Finan ? Qu’est-ce que je peux faire pour les aider ? J’ai déjà décidé de trouver une famille d’accueil pour Alvaro, même si c’est toi qu’il voudrait comme père.
J’écartai les bras.
-Et puis c’est qui cet Alonso ? Il est craint à ce point-là ?
Je voyais de plus en plus le visage de Finan se décomposer.
-Voilà, j’ai vidé mon sac, tu peux parler maintenant.
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Finan Quinn
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Sujet: Re: What The Hell? [PV Finan][Terminé] Sam 14 Mai - 9:11
What The Hell? ft. Ivar Miller
J’étais tranquille à la maison alors que Tiff et Guillermo avait décidé de se faire une petite sortie tous les deux. Ils allaient faire quelques courses avant au cinéma voir un film que Guillermo veut absolument voir pour faire une chronique pour l’émission de Vanya. J’avais décidé de ne pas venir pour les laisser passer du temps rien qu’eux deux ce que semblait vouloir Guillermo.
En attendant, j’avais profiter un peu d’un moment tout seul à l’aise chez moi. J’avais d’abord zappé un peu avant de recevoir un coup de fil d’Alonso qui m’avait fait un topo d’où en était la guerre avant de me demander où j’en étais dans ma quête de second. J’entendais bien, dans sa voix, qu’il espérait que je n’étais nulle part. Ce qui était le cas. Il semblait ravi que je n’ai pas encore trouvé la perle rare parce que tant que je ne l’aurais pas trouvé c’était moi le second même si je n’allais plus sur le terrain. Bref, les New Soldados avaient perdu un peu de terrain mais n’en restait pas moins très dangereux.
Après ça, j’avais joué un peu de guitare en buvant de la bière avant qu’on ne sonne à la porte de mon appartement. Je levai un sourcil avant de reposer ma guitare et d’aller ouvrir me demandant bien qui pouvait bien venir maintenant. Je n’attendais personne…
C’était Ivar. Mon visage s’illumina… Ce qui était loin d’être le cas d’Ivar. Il semblait… Fâché ? Troublé ? Difficile à dire. En tout cas, il me salua. -Salut Ivar ! Oui, ils sont parti aux cinéma tous les deux.
Ivar m’expliqua avoir passé la matinée chez United For Youth. Oui, il m’avait expliqué avoir eut l’opportunité de travailler pour eux. Je trouvais qu’Ivar, dans notre groupe, était largement le plus approprié pour cette mission et j’étais bien heureux qu’on ne m’ait pas demandé à moi. Je ne me serais pas réellement trouvé légitime. Ivar, lui, l’était largement.
Bref, il avait fait son premier jour qu’il qualifiait d’intéressant. Je souris.
-Ça ne doit pas être un job facile.
Mais la suite… La suite, je ne m’y étais pas attendu. Ivar demanda, d’un coup, pourquoi je ne faisais rien pour Alvaro. J’eus un pincement au cœur devant cette question sans réellement savoir d’où ça sortait. C’est comme si Ivar était arrivé chez moi et qu’il avait pris le rôle de ma propre conscience.
Je ne dis rien encore choqué par la question alors qu’Ivar poursuivit parlant de Guillermo et je compris que Ivar avait dû parlé à Alvaro. Un Alvaro en pleurs qui avait clamé ne pas vouloir devenir un Los Diablos… Je savais qu’il préférait lire que de travailler mais je n’avais pas imaginé que sa peine était grande à ce point-là…
Je déglutis quand Ivar déclara qu’il avait dit au petit qu’il démantèlerais les Pequeñas Manos. Heureusement, Alvaro semblait l’avoir fait redescendre sur terre. Mais il voulait quand même les aider et il me demanda comment, moi, je pouvais l’aider à les aider. Et quand il ajouta qu’Alvaro me prenait comme un père, je baissai un peu des yeux.
Ça, je le savais…
Puis vint des questions sur Alonso avant qu’Ivar cesse de parler faisant place à l’un de mes soupire.
-Installe-toi…
Je lui montrai le divan du doigt et je pris place sur un siège en face. Au milieu se trouvait la petite table où trônaient des bières. J’en pris une faisant signe à Ivar qu’il pouvait se servir. J’ouvris la bouteille avant de regarder mon ami dans les yeux ne sachant pas vraiment par où commencer.
-Comme toujours, avec les Los Diablos, Ivar, les choses sont compliquées.
Je me frottai les yeux.
-Alonso… C’est le second des Los Diablos… Tu sais déjà qui est le chef.
Je savais que Tiff lui avait dit que le chef n’était autre que le magnat de BSC, Jimmy Reed. Et c’est bien ça qui est le problème dans cette histoire de Pequeñas Manos. Reed… Je savais qu’il tenait à cette main d’œuvre efficace et facile. Et je savais aussi que, de son point de vue, il offrait ce qu’il fallait à ces enfants. Pour Reed, dans sa tête, c’était une bonne action. J’avais pu voir ça dans les quelques conversations qu’on a eu.
-Il est craint par les autres Los Diablos, Alonso, parce qu’il a de l’autorité et c’est lui que prend les décisions les plus importantes quand il ne relaie pas simplement les décisions de Reed. Mais Alonso n’est pas un mauvais garde…
Je soupirai. -C’est l’un de mes meilleurs amis. Il fait tout pour que les Pequeñas Manos ne manquent de rien.
Mais le problème n’est pas Alonso mais Alvaro. Ou, plutôt, Alvaro avait un problème et il n’était pas petit.
-Je ne savais pas qu’Alvaro souffrait à ce point. Je savais qu’il était jaloux de Guillermo depuis qu’il vit chez moi. Et je peux facilement le comprendre. C’est pas faute d’avoir dit à tout le monde ici que donner tout ce qu’il faut à Guillermo envoyait un très mauvais message aux autres. Je savais qu’il y aurait du ressentiment chez les autres. C’était évident. Et ça ne m’étonne pas que ça vienne d’Alvaro… Je…
Je me frottai les yeux.
-Quand sa mère est morte, j’étais en couple avec elle. Après ça, je ne me sentais pas capable d’élever un enfant… Alors, je l’ai mis avec les autres. Je crois qu’il est d’autant plus jaloux à cause de ça maintenant que j’ai adopté Guillermo.
Je me frottai les yeux avant de fixer Ivar.
-Je te jure que j’aurais aimé que tous aient le même destin que Guillermo ou que Jesse. Mais… Je ne peux pas tous les adopter et je suis bien mal place que pour les démanteler. Si j’interviens en ce sens, Jimmy Reed me verra comme…
Je soupirai.
-Je n’en sais rien mais il n’aimera pas ça. Ces enfants lui sont très utiles, hélas, et il est bien plus puissant que moi. Si je fais intervenir les services sociaux, la police va intervenir et je peux risque que certains de mes amis finissent en prison. Ça serait de la trahison et tu ne risques plus de me revoir après ça.
J’étais sérieux. Je doutais que Jimmy Reed aime ce genre de mouvements. Il a déjà à moitié aimé l’adoption de Guillermo. Pour lui, Guillermo était le Pequeñas Manos avait le plus de potentiel.
-Alvaro… Qu’est-ce qu’il t’a dit ? Comment tu vas le faire adopter ? Il a 13 ans…
Je savais, pour avoir été à l’orphelinat, que plus on était vieux moins on avait de chance d’être adopté. J’étais entré là à 12 ans et les nonnes ne m’avaient donné aucune chance. Et je n’en avais eu aucune.
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Ivar Miller
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Sujet: Re: What The Hell? [PV Finan][Terminé] Sam 14 Mai - 11:54
What The Hell ? ft. Finan Quinn
Tiff et Guillermo étaient partis au cinéma tous les deux. Tant mieux ! Je lui expliquai que moi, j’avais passé mon temps chez United For Youth et il dit que ce n’était pas un job facile.
-Ça dépend… mais ça a commencé fort !
Alors je lui racontai l’histoire du coup de fil d’Alvaro. J’étais fâché, troublé et même un peu déçu que Finan ne fasse rien… Je savais très bien que Jimmy Reed tenait les commandes, mais Finan, a son échelle, pouvait bien faire quelque chose, non ?
J’étais révolté et mon ton montait plus je parlais… Je ne voulais pourtant pas engueuler mon ami, loin de là. Je voulais comprendre.
Il me fit signe de m’installer dans un fauteuil, ce que je fis, prenant une bière au passage, mais que je n’ouvris pas tout de suite, attendant ses explications.
Il commença par dire que, comme toujours, avec les Los Diablos, c’était compliqué. Et il me dit que le fameux Alonso, qu’Alvaro aimait bien mais qui leur disait aussi quoi faire, était le second. Quand au vrai chef, je savais qui c’était, parce que Tiffany me l’avait dit, et j’en revenais pas encore. Je serrai ma bouteille entre mes mains et serrai les mâchoires.
-Ouais, Jimmy Reed… Pourquoi personne ne parle ? Pourquoi il ne s’est pas encore fait prendre ?
Je haussai les épaules.
-Pourquoi, moi, je n’irais pas le dénoncer à la police ?
Je n’avais aucune preuve et on me rirait certainement au nez au commissariat, mais tant pis, j’étais prêt à le faire !
Alonso était craint, pourtant, comme le disait Finan et comme l’avait insinué Alvaro, ce n’était pas un mauvais gars. Je me décidai à ouvrir ma bière et à en boire un grand coup avant de fouiller dans mes poches pour retrouver mon paquet de cigarette. Je m’en allumai une et tendis le paquet à Finan. Je n’étais pas un grand fumeur, mais là, j’étais pas d’humeur.
Et Finan me dit qu’il ne savait pas qu’Alvaro souffrait à ce point. Il m’expliqua qu’il était avec la mère de celui-ci quand elle est décédée et que, plutôt que d’élever Alvaro seul, ce dont il ne se sentait nullement capable, il l’avait mis avec les Pequeñas Manos.
-Pourquoi pas l’orphelinat ? Ou une autre œuvre qui s’occupe des enfants comme l’Eglise ? Là, il aurait eu une chance d’être adopté plus vite… En le mettant chez les Pequeñas Manos, tu le destinais à devenir un jour un Los Diablos.
Je soupirai et tirai sur ma cigarette et évidemment, l’adoption de Guillermo n’arrangeait rien pour le petit Alvaro.
-Mais je peux comprendre que la vie est dure dans l’Eastside.
Quant à démanteler les Pequeñas Manos… Finan trouvait ça impossible, tout comme Alvaro… Parce que c’étaient les petites mains de Reed et qu’il n’aimerait pas ça.
-Mais ! C’est un homme d’affaires, Finan ! Il ne va pas venir te tuer… Enfin je crois pas… Et si Alonso est ton ami, il ne le fera pas non plus, si ?
Mais ce dont il avait surtout peur, c’était que ses amis soient pris par la police…
-Ouais… Je comprends…
Je me laissai aller en arrière sur le fauteuil.
-En fait, Reed vous tient par votre loyauté mutuelle…
Puis Finan me demanda comment j’allais faire adopter Alvaro… Et ce qu’il avait dit…
-Je crois qu’il t’en veut… Qu’il vous en veut à toi et Guillermo. Il dit que Guillermo lui a volé sa famille.
J’eus un faible sourire.
-Quant à le faire adopter… Il y a des familles affiliées à United For Youth qui savent à quoi s’attendre. Ils savent que ce sont des jeunes à problèmes et non plus des bébés. Il y a dans ces familles, des couples qui ne peuvent pas avoir d’enfant et veulent en rendre un heureux… Il y en a d’autre qui ont déjà adopté plusieurs jeunes à problèmes et savent à quoi s’en tenir…
Je haussai les épaules.
-Je crois qu’Alvaro est un très gentil garçon. Trop gentil pour l’Eastside… Et il est loin d’être con. Je crois qu’il sera adopté vite.
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Finan Quinn
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Sujet: Re: What The Hell? [PV Finan][Terminé] Dim 15 Mai - 10:12
What The Hell? ft. Ivar Miller
La journée d’Ivar chez United For Youth avait commencé fort. C’est ce qu’il avait dit. Et il ne tarda pas à me faire part de tout ça en me parlant d’un de ses coups de fils qui impliquait Alvaro, un des Paqueñas Manos.
Dans un premier temps j’étais choqué. Autant par le fait qu’Alvaro ait appeler United For Youth que par les questions d’Ivar qui semblait réellement m’en vouloir, lui aussi. Ou, du moins, il essayait de comprendre mes actions qui, je l’entendais bien, étaient incompréhensibles pour lui. Le ton de mon ami montait alors quand il acheva ses tonnes de questions et son récit, je lui fis signe de s’asseoir.
Je crois qu’il valait mieux s’asseoir.
Je pris une bière et ne tardai pas à en boire une grosse gorgée avant de parler d’Alonso. Je savais qu’Ivar savait que Reed était le vrai chef des Los Diablos parce que Tiff le lui avait dit. Et la réaction d’Ivar fut de demander pourquoi personne ne l’avait encore donné à la police. Pourquoi même lui, Ivar, ne l’avait dénoncé. Je ris d’un rire désabusé.
-Tu ne l’a jamais fait parce que tu ne veux pas passé pour un illuminé…
Je soupirai et passai ma main sur mon visage.
-Aucun Los Diablos ne donnera Reed pour la simple et bonne raison que quasi aucun d’entre eux ne sait que c’est Jimmy Reed qui les dirige. Je l’ai su après 13 ans parce que Reed n’a eut d’autre choix que de me le dire pour sa propre sécurité… Alonso ne donnera jamais Reed parce qu’il l’aime bien et le respecte. De toute façon, même si quelqu’un parle, il n’y a aucune preuve de son implication hormis des témoignages. Sans compter que les Los Diablos ne se plaignent pas réellement de leur situation. Ils ont de l’argent. Assez pour faire vivre leur famille. Ils n’auront aucune raison de balancer Reed sans compter que le balancer enverras tous les gens impliqués en prison. Personne ne veut ça. Quant à toi, si tu le donne, Reed s’empressera de te discréditer. Donc, ne le fait pas… Si tu le fais, Reed trouvera un moyen de ne pas être ennuyé. Par contre, ta vie à toi risque d’être compliquée ou carrément foutue.
Même si j’admirais le cran qu’avait Ivar. Je voyais qu’il voulait faire bien les choses et pensait que tout pouvait facile être fait mais ce n’était pas le cas.
J’avais confiance en Alonso. Pas forcément en Jimmy Reed. Parce qu’il fallait avoir un grain pour avoir envie de diriger un gang alors qu’on croule déjà sous les millions. Il fallait avoir un grain pour ne pas avoir arrêté toutes ces conneries au moment où Ward Fleming a commencé à menacé directement sa famille. Bref, Jimmy Reed avait un grain… Mais on devait faire avec.
Ivar était nerveux car il sortit son paquet de cigarette pour s’en allumé une. Un geste qu’il ne faisait pas souvent. Je pris son paquet qu’il ne tendit et j’en sortis une pour me l’allumer aussi. Parce que j’en avais besoin aussi.
J’expliquai que je n’avais aucune idée que la souffrance d’Alvaro était si grande. Je savais qu’il m’en voulait d’avoir adopté Guillermo alors que c’était un traitre… Mais je ne pensais pas que c’était à ce point-là.
Et je dû me justifier un peu sur les raisons que j’avais eu de mettre Alvaro chez les Pequeñas Manos. Seul, je n’aurais pas su m’occuper d’un enfant. Ivar se demanda alors pourquoi je ne l’avais pas mis à l’orphelinat. Je ricanai.
-J’ai été à l’orphelinat… Même si Alvaro avait 5 ans à la mort de sa mère, 5 ans, c’est limite déjà trop vieux pour ceux qui cherchent un enfant. Ils veulent souvent des plus jeunes. Des bébés… Et si tu crois qu’aller à l’orphelinat propose de meilleurs perspectives, ce n’est pas ce que j’ai vu. Je suis devenu un Los Diablos… Mon amie de l’époque qui était à l’orphelinat en même temps que moi, Sky, a fini mariée à Edward Fleming, un psychopathe qui s’avère être aussi El Lider… Alors ce n’est pas sûr que ça aurait donné de meilleures perspectives à Alvaro. Chez les Pequeñas Manos on est sûr, au moins, qu’il n’allait pas se faire rabaisser toute son enfance par des nonnes zélées.
J’avais une piètre image de l’orphelinat, un endroit que j’avais été heureux de quitter. Et je ne fis qu’hocher de la tête quand Ivar déclara que la vie dans l’Eastside était dure.
-Ouais… Tout ce qui peut sortir quelqu’un de l’Eastside c’est du talent ou de la chance. Il y en a qui ont les deux.
Comme Jesse ou Howard Stone. Ils avaient eu les deux, eux.
Et si Ivar voulait démantelé les Pequeñas Manos mais je lui confiai que ça allait être impossible. Avec Reed, c’était impossible. Il avait besoin de ces enfants. Et Ivar s’exclama disant qu’il n’allait quand même pas venir me tuer. Je ris… Un rire jaune.
-Alonso ne me tuera jamais… Mais Reed peut très bien demander à quelqu’un d’autre. Je ne fais pas l’unanimité chez les Los Diablos. Personne ne fait l’unanimité quelque part. Et Reed pourra faire passer ça pour un règlement de compte qui a mal tourné pour faire passer la pilule à Alonso. Il est malin. Très malin.
Et je n’avais aucune envie que les autres Los Diablos se fassent prendre. Si la police prend en charge les Pequeñas Manos, ils seront interrogés. Et ça, Ivar comprenait tout comme il conclu que Reed nous tenait par notre loyauté mutuelle. J’hochai, encore une fois, de la tête.
-Oui. Et je suis l’abruti le plus loyal du coin.
Je ris d’un rire désabusé en disant ça avant de me reprendre pour demander ce qu’avait dit Alvaro et comment Ivar comptait procéder pour le faire adopter. Il confia qu’Alvaro m’en voulait. Je me mordis la lèvre et eut un pincement au cœur quand j’entendis qu’Alvaro pensait que Guillermo lui avait volé sa famille. Je me rappelle avoir acheté mon appartement deux chambres à Hollywood pour qu’Alvaro puisse y venir quand il le voulait. Mais le destin avait voulu que ça soit Guillermo, qui lui voulait être Los Diablos, qui obtienne son ticket vers une toute autre vie.
La vie qu’Alvaro voulait…
Je ne dis rien laissant Ivar continuer à parler. Il disait que chez United For Youth beaucoup de famille savent qu’ils vont adopter des enfants à problème. Alvaro n’en était pas un. Il était doué, il avait appris à lire, il déteste la violence, il est intelligent et, surtout, il est extrêmement gentil. Tout ça, Ivar l’avait bien compris et il était certain qu’il sera bien vite adopté.
J’hochai de la tête avant de baisser les yeux.
-Il a toute les raisons de m’en vouloir… Je m’en veux aussi pour ça.
Et j’étais sincère. Mais je ne pouvais pas imposer Alvaro à Tiff. Parce que si je le faisais, qu’allaient penser Ernesto, Ugo et Alejandra ? Que penseront les suivants, ceux qui arriveront à cause de cette foutue guerre entre Reed et Fleming ?
Mais Ivar, lui, avait la solution.
-Si tu peux le faire adopter, fais-le. Si tu peux le faire sans impliquer les flics, c’est mieux. C’est nettement mieux. Parce que si tu impliques les flics, c’est Alvaro qui va trinquer. Ils vont l’interroger… Le gamin ne mérite pas ça. Il ne mérite pas d’être mis devant un conflit de loyauté. Les trois autres non plus. Les flics vont les faire chanter. Je les connais.
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Sujet: Re: What The Hell? [PV Finan][Terminé] Dim 15 Mai - 13:25
What The Hell ? ft. Finan Quinn
C’était bien ce qu’il me semblait… Si je donnais Reed à la police, on allait me rire au nez parce que je n’avais pas de preuve. Finan lui-même, qui avait été très longtemps un Los Diablos, n’avait su que très tard, quand Reed n’avait plus eu le choix, que c’était lui le vrai chef de gang. Et si même j’essayais, Reed était tellement puissant qu’il allait me pourrir la vie.
Et ça me révoltait.
-Putain ! C’est pas possible ça… A quoi ça lui sert ? Il n’a pas déjà assez d’argent avec sa maison de disque. Il faut qu’il ruine les vies des plus faibles que lui ? Et merde ! On parle d’enfants là !
On se partagea des cigarettes… ça allait nous faire du bien, parce que cette conversation faisait mal, très mal. Depuis que je savais qu’Alvaro existait, que chaque seconde il risquait sa vie dans l’Eastside, ça me donnait une boule dans la gorge.
Je tirai sur ma cigarette…
Finan, lui, n’imaginait pas que la détresse d’Alvaro soit si grande.
Je demandai alors à Finan, puisqu’il avait estimé qu’il ne pouvait pas élever Alvaro tout seul, pourquoi il ne l’avait pas mis à l’orphelinat, là où il aurait eu une chance de se faire adopter. Mais Finan en connaissait un bout sur l’orphelinat pour y avoir été jusqu’à sa majorité. Ça ne l’avait pas empêché de devenir un Los Diablos. Quant à son amie, Sky, elle s’était mariée à nul autre qu’El Lider.
J’ouvris de grands yeux.
-Tu connais l’identité d’El Lider ! Pourquoi tu le balances pas aux flics ?
Bref, tout ça pour dire que Finan avait préféré confier Alvaro aux Pequeñas manos alors qu’il n’avait que 5 ans.
Finan disait que pour sortir de l’Eastside, il fallait du talent ou de la chance. Je le regardai, déterminé.
-Alors je forcerai la chance d’Alvaro… Pour le reste, j’ai l’impression que c’est un petit gars très intelligent. Je crois qu’il s’en sortira comme un pro à l’école, plus facilement que Guillermo.
Et quand je dis que Reed n’allait quand même pas venir nous tuer si on démantelait les Pequeñas Manos, Finan eu un rire jaune… Il m’expliqua comment ça se passerait, comment Reed ferait passer ça pour un règlement de compte. Il termina en disant qu’il était malin, le Reed, très malin.
Je soupirai, pris une gorgée de bière puis tirai sur ma cigarette avant de dire que Reed les tenait par leur loyauté.
Et je regardai Finan avec tristesse quand il dit qu’il était l’abruti le plus loyal du coin…
-Tu es un gars au cœur d’or qui n’a pas eu de chance dans sa jeunesse et qui a fait des mauvais choix. Mais tu te rattrape aujourd’hui ! Regarde ce que tu construis !
Je lui avouai qu’Alvaro lui en voulait et Finan, très triste, déclara qu’il s’en voulait aussi. Je me levai et vint poser ma main sur son épaule.
-Ecoute… Je suis jeune, j’ai envie de sauver le monde… Mais tu as raison et je crois que je vais me prendre quelques murs avant de comprendre qu’on ne peut pas sauver tout le monde.
Je souris.
-Mais j’essayerai quand même.
Finan me dit que si je pouvais faire adopter Alvaro, je devais le faire, mais il ne fallait pas que la police s’en mêle. Je le rassurai tout de suite.
-Sauf abus physique ou psychologique, on ne fait pas intervenir la police. Or, Alvaro m’a dit qu’ls ne manquaient de rien et qu’ils étaient bien traités. United For Youth a des familles affiliées qui savent que les jeunes qu’ils recueillent n’ont pas eu la vie facile.
Je m’assis sur l’accoudoir du fauteuil de Finan.
-On va lui offrir la vie dont il a toujours rêvé.
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Finan Quinn
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Sujet: Re: What The Hell? [PV Finan][Terminé] Lun 16 Mai - 9:42
What The Hell? ft. Ivar Miller
Tout comme moi, Ivar se demandait bien à quoi tout ça servait à Reed. Il était riche et puissant. Il l’est sans les Los Diablos alors à quoi ça lui sert ? Peut-être qu’un jour je devrais lui poser directement la question mais, en attendant, je n’avais aucune réponse. J’haussai des épaules tout en regardant Ivar. -Je me pose la même question… Je ne vois pas du tout ce que ça lui apporte. Tout du moins financièrement…
C’était de l’argent de poche, pour lui, ce qui sortait du gang. Il gagnait certainement bien plus avec son business légal.
-Tout ce que je vois, c’est que ça lui apporte une autre forme de pouvoir et… Peut-être quelques sensations fortes. En dehors de ça, je ne vois pas vraiment…
On s’était tous les deux mis à fumer notre cigarette alors que la conversation tourna sur Alvaro. Alvaro qui, d’après Ivar, aurait été mieux dans un orphelinat au lieu d’être forcé de bosser pour un gang. Mais j’avais été dans un orphelinat et j’étais très loin d’être d’accord avoir Ivar. Aller dans ce genre d’endroit ne garantis pas du tout un adoption et ça n’empêche pas les gamins ou gamines qui sortent de là de ne pas tomber dans la délinquance ou dans d’autres pièges tordus qu’il y a dans l’Eastside. Et c’est quand je donnai l’exemple de Sky qu’Ivar s’exclama que je connaissais l’identité d’El Lider. De ce fait, il se demandait pourquoi je ne l’avais pas balancé à la police. Ça sonnait presque comme un reproche, ça ! Du coup, je fis la moue et m’énervai légèrement en m’exclamant :
-Je l’ai fait ! C’est à eux de faire le job, maintenant. Je l’ai fait contre une faveur parce que le faire est dangereux. On parle d’un putain de serial killer. D’un type qui m’a déjà foutu dans le coma il y a des années d’ici pour une histoire de fille. Alors t’imagine qu’il me fera quoi s’il apprend que je l’ai balancé ? Bah, il me tuera, tout simplement. Déjà qu’il veut déjà me tuer sans ça… Bref, je l’ai fait !
Et les flics n’avaient encore rien fait… Peut-être parce que ma parole n’est pas suffisante. Je n’en sais rien. Quoi qu’il en soit, tout ça n’était pas encore arrivé aux oreilles de Fleming, sinon, je serais déjà mort.
Je conclus, ensuite, que pour sortir de l’Eastside il fallait soit de la chance, soit du talent et Ivar était déterminé à forcer la chance d’Alvaro. Il était certain qu’il s’en sortira très bien à l’école. J’hochai de la tête. Il n’y avait pas de doute. -Et contrairement à Guillermo, il aimera ça. Alvaro est un rat de bibliothèque.
C’était probablement le plus instruit des Los Diablos, adultes et enfants confondus. Mais il n’était pas fait pour une vie de gang. Pas parce qu’il n’avait pas de talent là-dedans contrairement à Jesse mais parce qu’il n’aimait pas ça.
Quant à Reed, c’était certain qu’il n’aimerait en rien qu’Ivar démantèle les Pequeñas Manos. C’était de la main d’œuvre efficace et facile pour lui. Et je doutais qu’il nous permette de nous en tirer à si bon compte si jamais on essayait de faire ça. J’expliquai à Ivar que Reed pourrait très bien engager quelqu’un pour nous liquider. Je savais qu’il n’était pas dénué de cœur. Ce n’était pas Ward Fleming. Il l’avait prouvé en épargnant Guillermo. Mais s’il peut-être magnanime avec un enfant, il ne le sera pas avec des adultes. Ça, c’était certain.
Et à Ivar de dire que Reed nous tenait par la loyauté de quoi me descendre moi-même en disant que j’étais celui qui mordait le mieux à cet hameçon-là. Il essaya de me réconforter en disant que j’avais simplement fait un mauvais choix et que, désormais, je me rattrapais aujourd’hui. Je soupirai.
-C’est grâce à Tiff… Sans elle, je ne me serais pas tant racheté.
Et ce n’était pas totalement faux. Sans elle, je n’aurais pas adopté Guillermo. Sans elle, pas sûr non plus que j’aurais pris le chemin de quitter le gang même avec un procès sous le nez.
Ivar finit par me confier qu’Alvaro m’en voulait et je ne pus faire autrement que d’avouer que je m’en voulais aussi. Il se leva posant sa main sur mon épaule. Je remontai mon regard sur le sien alors qu’il déclara qu’il était jeune et voulais sauver le monde et qu’il était certain que, un jour, il se prendra un mur. -J’espère qu’il ne sera pas en béton. Parce que des murs en béton, il y en a beaucoup dans l’Eastside quand tu essayes d’y sauver quelqu’un.
Et je savais de quoi je parlais ! Nell le savait certainement aussi bien qu’elle, elle semble insensible à la douleur que procure le fait de se prendre un mur. Parce qu’elle persévérait tout le temps qu’elle que soit les obstacles. Elle en venait même à voir de la beauté dans ce qu’il y a de plus noir. C’était son don… Et certainement sa malédiction aussi.
Et la détermination d’Ivar me faisait pensé à elle. Surtout quand il ajouta que même les murs ne l’empêcheront pas d’essayer. Je rigolai un peu.
-Tu me fais penser à une amie à moi. Elle est bénévole dans l’Eastside. C’est une fille bien.
Je finis par dire que s’il savait faire adopter Alvaro, il pouvait le faire. S’il pouvant changer le destin du petit et que ce dernier le voulait alors il fallait le faire. C’était la chose juste à faire. Mais je lui dis de ne pas impliqué les flics. Là-dessus, il me rassura.
Je souris.
-Alors ça en fera trois… Trois qui auront été sauvé.
Un par Alonso et Reed, un par Tiff et moi et un par Ivar. Des Pequeñas Manos, il en restait trois à sauver… Mais si on élargit à l’Eastside, c’est encore plein d’autres enfants qui attende un destin similaire. Et pas que dans l’Eastside d’ailleurs. Partout ailleurs aussi.
Et, quoi que je m’invente comme mensonge, j’avais participé à ce que six d’entre eux n’aient pas le choix de leur destin. Alvaro pouvait bien m’en vouloir. Il avait raison. J’étais là. J’aurais pu faire quelques chose.
Mais il n’est jamais trop tard pour ça non ?
Je levai les yeux sur Ivar. -Toi, tu vas sauver Alvaro. Quant à moi, je vais aller voir Reed. Parce que tu as raison… Il faut démantelé les Pequeñas Manos. Et il est tant que je me rachète.
Avant ça, j’allais attendre qu’Ivar sorte le petit de là et le remette entre les mains de l’association. Parce que je ne savais pas ce qu’il allait ressortir de mon entrevue avec le chef des Los Diablos. Parce que, je ne le connaissais pas. Pas assez que pour prévoir ses réactions.
@ Billy Lighter
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Ivar Miller
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Who Am I? Age: 24 Date de naissance: 25/05/62 Localisation: Hollywood Birth place: Los Angeles Je suis: joyeux Song: Young Lust - Pink Floyd
Sujet: Re: What The Hell? [PV Finan][Terminé] Lun 16 Mai - 12:02
What The Hell ? ft. Finan Quinn
Finan ne comprenait pas plus que moi pourquoi Jimmy Reed, déjà millionnaire si pas plus, s’amusait à diriger un gang. Finan pensait que c’était parce qu’il était en manque de sensations fortes.
-En manque de sensations fortes ? Des gens meurent Finan ! Des gamins meurent !
Je soufflai la fumée de ma cigarette.
-Je peux pas croire qu’on puisse faire ça pour s’amuser…
Quant à le dire à la police qu’il connaissait l’identité d’El Lider, Finan s’énerva un peu, mais je sentais que ce n’était pas contre moi. Et il avait de quoi être fâché. En fait, il avait déjà dit tout ça à la police mais celle-ci ne faisait rien ! Je serrai ma bière et mon autre main en poing, ma cigarette coincée entre mes lèvres.
-Ouais et je parie que si on balance Reed, ce sera pareil, ils ne feront rien. Parce qu’en plus, Reed à l’argent. C’est nous qui allons y perdre des plumes si on fait ça.
Bref, de toute façon, j’étais déterminé à sortir Alvaro de l’Eastside. J’avais saisi qu’il était un petit gars très intelligent, qui allait s’épanouir à l’école Et Finan le confirma en disant qu’Alvaro était un rat de bibliothèque.
Quant à démanteler les Pequeñas Manos, mon ami était sceptique. Il ne pensait pas que c’était possible parce que c’était de la main d’œuvre facile pour Reed. Ça pouvait même être dangereux si le patron de BSC décidait de nous liquider.
Mais j’étais prêt à le faire.
Je pris une grande gorgée de bière avant d’expliquer que j’étais prêt à me prendre des murs et que ça ne me découragerait pas. Finan fit une blague sur les murs avant de dire que je le faisais penser à une amie à lui qui était bénévole dans l’Eastside.
Je souris et écrasai mon mégot dans un cendrier sur la table.
-Faudra que tu me la présente !
On risquait de bien s’entendre, si elle était aussi déterminée que moi.
Finan me dit de faire mon possible pour faire adopter Alvaro et je hochai la tête.
-Promis.
Finan conclut qu’ainsi, trois Pequeñas Manos auraient été sauvés. Enfin, dès qu’Alvaro le serait. Finan leva les yeux vers moi et j’y vis la même détermination que la mienne. Il était prêt à aller voir Reed, pendant que je m’occupais du cas Alvaro.
-Ok, on fait comme ça. Tope-la mon pote ! Et va te faire mettre, Reed !