-Je te jure, elle est aussi froide au lit qu’une morte…

Josh se plaignait et il n’était pas le seul New Soldados qui se plaignait des compétences de Riley. Apparemment, elle ne faisait pas son travail avec grand enthousiasme et refusait d’embrasser ses clients, mes hommes compris. J’aurais pu me foutre littéralement de Josh en disant qu’il n’avait qu’à se trouver une vraie femme ailleurs que dans les caniveaux de South L.A. mais le problème « Riley » n’était pas là.

Non. Je me fichais qu’elle baise mal Josh. Mais je me fichais moins qu’elle baise mal les clients qui, eux, payaient pour ça. A quoi elle me servait sinon à les faire fuir ? A rien. Je me fichais qu’elle aime ça ou non. Mais je détestais d’apprendre qu’elle ne faisait pas au moins semblant comme toutes les autres. Les clients se fichent de si elle fait semblant ou non d’aimer ça. Mais ils se fichent moins quand la pute en question montre clairement qu’elle n’a pas envie d’être là.

Il fallait, donc, que Riley apprenne que si elle ne commençait pas à y mettre un peu du cœur, je n’aurais d’autres choix que de la licencier. Et il n’y a qu’une façon de licencier chez les New Soldados.

Alors, j’avais demandé à Josh de m’amener Riley dans mon bureau. Quand elle entra, Josh ferma la porte pour nous laisser seuls, elle et moi.

Je penchai légèrement la tête sur le côté.

-Bonsoir, Riley.

Je savais que je l’avais fait appeler à un moment où elle devait aller gagner sa vie en baiser n’importe qui. Mais je comptais faire en sorte que, aujourd’hui, elle ne gagne rien. Rien du tout. Après tout, ça n’a pas l’air de l’emmerder de ne rien gagner. Il y a une nuit où elle ne m’a pas rapporté un seul centime.

J’étais appuyé contre mon bureau, les bras croisés.

-Il parait que tu es un très mauvais coup au lit… Je me trompe ? C’est l’avis de… Tous mes hommes, en fait. Ce qui fait pas mal de gens qui pensent ça.

Je la fixai droit dans les yeux.

-Il parait que tu refuse d’embrasser et que tu n’y met pas vraiment du cœur. C’est vrai ?

Oui, ça l’était. Mes hommes n’avaient aucune raison de mentir à ce sujet. Donc, Riley était un mauvais coup et le faisais exprès.

-Dis-moi Riley… Qu’est-ce que je vais faire de toi ? Tu sais qu’une pute qui ne sait pas baiser comme il faut ne me sers à rien ? Tu sais ce qu’on fait aux gens qui ne servent à rien ici ?

J’attendais de voir ce que Miss Grande Gueule allait bien pouvoir dire.

@ Billy Lighter

Josh était venu me chercher dans la rue alors que j’arpentais le trottoir depuis plus de trois bonnes heures dans avoir vu un seul client se pointer. C’était mort ce soir, gravement mort mais pour un lundi soir, quoi de plus normal ?  Toutes les filles que je croissais disaient la même chose, que le lundi, c’était comme aller à la pêche sans canne et sans hameçon. Les mecs, le lundi, ils sont tous rivés devant leur téléviseur avec une bière dans une main et un sac de chips dans l’autre pour le Monday night football. Et puis ils devaient bien faire acte de présence à la maison de temps en temps !

- Arghhh mais lâche moi, connard ! Je sais marcher sans que tu ne me tire par le bras !

Pas moyen qu’il ne me lâche, quel con ! Ce n’était pas comme si j’allais me sauver bien loin, de toute manière ! Je devinais où il m’amenait quand il nous fit emprunter la ruelle menant au quartier général des New Soldados. J’avais un meeting prévu avec El Lider que je ne serais pas surprise !

Ça me faisait rire, c’était comme quand gamine, la religieuse qui faisait la classe nous amenait chez le principal et qu’on passait un mauvais quart d’heure. La vie en fait n’était qu’un éternel recommencement de situations que nous avions déjà vécues. En fait, le contexte changeait mais nous étions toujours amenés à rendre des comptes à plus gros que soit.

J’entrais dans le bureau d’El Lider qui se tenait assit, les bras croisés. Mon dieu, ça semblait solennel !

- Bonsoir, El Lider

Fallait bien commence avec la politesse !

Il entra dans le vif du sujet et je l’écoutais sans baisser les yeux. Je savais que je ne faisais aucun effort, que je baisais comme une planche à repasser. Je n’avais jamais dit non plus que j’étais la nouvelle Bailey Raphaël du coin !

- Ma bouche n’appartiens qu’à moi, ils ont tout le reste pour s’amuser, je ne vois pas de quoi ils se plaignent !

Il n’y avait eu que ce Keenan qui avait eu le droit de m’embrasser, parce que je lui avais demander de me montrer la différence, parce que pour une fois, je voulais savoir ce que ça faisait et ça avait été la pire idée de toute ma vie parce que depuis, je ne faisais que penser à lui ! Briana m’avait traité de tous les noms et elle avait bien eu raison de le faire, je me répétais les mêmes insultes !

El Lider voulait savoir ce qu’il allait pouvoir faire de moi, je n’avais pas besoin de lunette pour lire les petits caractères. Je savais que les gens qui ne faisaient pas l’affaire, on ne les revoyait jamais. Et personne ne posait jamais de question là-dessus, c’était mieux de ne pas le faire.

- Je baise comme il faut les clients payants ! Tes hommes ne paient pas je ne vois pas pourquoi je me casserais le cul à les contenter !  Tu n’as jamais réalisé que de nous épuiser à les satisfaire n’était pas rentable pour ton business ! On baise avec eux toute la journée, on doit baiser la nuit avec les clients. Qu’ils nous foutent la paix, tes obsédés de la baise et je performerai avec les clients.

C’était logique, non ?

J’étais prête à parier que ça ne le serait pas pour El Lider parce que de toute façon, quand il avait un truc en tête, il n’entendait rien d’autre que le son de sa propre voix, je ne savais même pas pourquoi il m’avait fait venir ici pour en parler plutôt que de demander à Josh de me buter dans la rue, tout simplement.

@ Billy Lighter

Riley m’avait saluée à son tour… Elle devait certainement savoir que, si elle était convoqué, ce n’était pas pour une augmentation. Et, pour cause, elle devait certainement savoir qu’elle n’avait pas fait les performances requise pour avoir la moindre augmentation.

Je la fixai, donc, Riley en lui expliquant par A+B ce qui n’allait pas avec elle. C’était une pute. Elle avait choisi d’être un pute. Alors, elle avait plutôt intérêt à faire son travail comme il faut, sinon, je ne voyais pas vraiment à quoi elle me servait.

C’est ça que je lui avais dit, d’un ton calme et les bras croisés. J’attendais qu’elle m’expose ce qu’elle avait à dire pour sa défense. Et connaissait Riley, je n’avais aucune doute qu’elle allait se trouver des excuses. Ou, pire, assumer en disant que c’était son droit.

Elle soutenait mon regard et, quand j’eus terminé, elle choisi d’assumer. Elle disait que sa bouche était à elle. C’était quand même assez pathétique. Elle se donnait toute entière, sauf sa bouche… C’était puérile et stupide. A partir du moment où elle avait décidé d’être pute, son corps, inévitablement, ne lui appartenait plus, quoi qu’elle en pense.

Je ne dis rien. Je continuais de la regarder et, elle, elle continua de s’enfoncer en disant qu’elle baisait comme il faut avec ses clients mais qu’elle ne se cassait pas le cul avec mes hommes parce qu’ils ne payaient pas. Et elle y alla de quelques conseils au niveau du business. Ouais, parce que Riley se croyait plus maligne que moi, en plus de tout.

Elle jouait avec sa vie. Elle le savait. Mais venant d’une suicidaire, ce n’était pas bien étonnant.

Je me levai et m’approchai d’elle. J’étais tout près d’elle, vraiment proche. Je mis deux doigts sous son menton pour lui faire relever la tête pour qu’elle me regard dans les yeux.

-Tu as oublié que maintenant, ton corps n’appartient plus qu’à une personne ?

J’approchai ma bouche de son oreille.

-Moi.

Sa bouche comprise, si elle voulait tout savoir. Parce qu’à partir du moment où elle travaillait pour moi, elle m’appartenait.

-Alors, si je dis que tu dois y mettre du cœur, ça compte aussi pour mes hommes. C’est clair ?

Connaissait Riley, ça ne sera jamais assez clair. Je passai, alors, ma main, délicatement sur sa joue avant de… Violemment porter ma main à son coup et, d’un geste brusque, taper Riley contre le mur derrière elle, son dos le premier. Assez pour lui faire assez mal.

Je la maintenait contre le mur d’un main sur son cou mais je ne serais pas. Je ne voulais pas l’empêcher de parler.

-Et tu vas tous les embrasser à chaque fois, c’est bien clair ? Sinon, je te mets au chômage technique et pas de la façon que tu penses. Ta bouche n’appartient qu’à toi ? Et bien je doute que tu en ais encore quelque chose à faire quand je t’aurais enlever tes dents une par un. Tu comprends, ça Riley ? Parce que je ne te ferais jamais le plaisir de te tuer… Jamais…

J’avais parler doucement mais avec fermeté. Je lâchai alors son cou. Je voulais attendre sa réaction avant d’aller, éventuellement, plus loin s’il le fallait.

@ Billy Lighter

J’avais été forcée de me rendre au bureau de El Lider et ce dernier n’avait pas besoin de me faire un schéma en trois dimensions pour me faire comprendre de quoi il retournait. Il ne prit pas longtemps non plus pour aller droit au but. Ses hommes se plaignaient de moi et ça me rendais triste.

En fait, non.

Pas du tout même.

Sur le même ton, je lui expliquais que je décidais de comment je mettais mon corps à disposition de mes clients et en profitais aussi pour dire que ses hommes n’étaient pas des clients puisqu’ils ne payaient pas. Il s’attendait à quoi, le supposé Lider ? Il veut du profit mais il brûle la marchandise avant utilisation !

Il se leva et s’approcha de moi.

Je ne le quittais pas des yeux, m’attendant à voir sa fureur se déchaîner.

Il me souffla à l’oreille que mon corps lui appartenait maintenant et que j’avais intérêt à y mettre du cœur, pour ses hommes y compris. J’allais lui répliquer, parce que je ne suis pas du genre à m’en laisser imposer mais il m’agrippa férocement à la gorge pour me projeter vers l’arrière, mon dos heurtant le mur derrière moi. Je pensais qu’il allait serrer au point de me couper le souffle mais non.

Je le regardais dans les yeux, je scrutais ses pupilles, je cherchais la m oindre parcelle d’humanité. Il n’y en avait aucune, probablement même qu’il n’en avait jamais eu.

El Lider donnait ses ordres et menaçait de m’arracher les dents si je continuais à n’en faire qu’à ma tête.

- Je comprends.

Mais je n’en avais toujours rien à foutre.

- T’as pas tester à l’embauche, t’aurais peut-être dû.

Il avait lâché mon cou mais ça ne voulait pas dire que j’étais sauve.

- Tu sais, je me suis fait un mec l’autre soir. Keenan son nom et il a prit son pied, faut dire qu’il était pas dégeu comme mec. Je levais ma main et je la plaçais sur le poignet de mon mac pour la faire glisser sur ma poitrine. Il posait beaucoup de question, je pense que ça l’intéresse, ton business.

Toutes les informations pouvaient être bonnes pour tourner la situation autrement qu’en menace de chirurgie dentaire gratuite. De toute façon, Keenan ne courrait aucun risque, il triait du courrier ? C’est pas ce qu’ils font au centre de tri ? Ou alors il trie autre chose, des ordures ? Putain ils font quoi au centre de tri en fait ?

- Il se peut que la mémoire me revienne si tes hommes me laissent tranquille. Ou si j’ai encore toutes mes dents demain matin, mais c’est toi qui vois, c’est toi le chef, pas vrai ?

@ Billy Lighter

Riley ne me quittait pas des yeux malgré que j’approchai et elle continua encore quand je la plaquai violemment contre le mur. Elle n’avait pas peur. Elle subissait comme une grande… Preuve qu’elle ne tenait pas à la vie. Même Bailey tenait plus à la vie que sa cher petite sœur.

Vous savez ce qu’on fait à ces gens-là ? On essaye de les toucher ailleurs. Moi, j’optais pour lui arracher les dents. Juste pour voir. Ce n’était pas la pire menace que je pouvais sortir. Je gardais d’autres en réserves. Des menaces qui, j’en étais certain, ferait flancher le petit regard de Riley.

Mais ça sera pour plus tard. D’abord, voyons voir si un peu de violence remet ses idées en places. Je la fixai desserrant son cou avant de lui envoyer des menaces. Menaces qu’elle disait comprendre sans, encore une fois, afficher la moindre crainte.

Elle déclara que j’aurais dû la tester à l’embauche. Je penchai légèrement la tête sur le côté.

-Tu ne tiens décidément pas à la vie. Mais tu changera peut-être d’avis quand j’aurais enlever une de tes dents.

Elle lança alors qu’elle s’était fait un mec hier soir. C’est vrai ? Je m’en doutais un peu étant donné que je la payais précisément pour ça. Sauf qu’elle continua en disant que le mec en question avait pris son pieds. Le pris alors ma main pour la poser sur sa poitrine. Comme si elle tentait de s’offrir à moi…

Sauf que ce n’est pas avec moi qu’elle doit baiser mais avec tous les autres types qui se trouvent à L.A…. Je veux du fric, pas son cul.

Je n’enlevai pas ma main. J’écoutais ce qu’elle disait sur ce fameux client qui, visiblement, posait un tas de questions sur mon business. Elle s’arrêta là… Mais me fit bien comprends qu’elle en savait plus mais que, en échange, je ne lui enlèverais aucune dent et mes hommes arrêteront de l’utiliser. En gros, elle tentait d’avoir un deal… Une sorte de chantage…

-Keenan, c’est bien ça ?

Ça n’avait rien de latino… C’était plutôt Irlandais. Je n’aimais pas les Irlandais mais ce Keenan, ça me disait rien du tout.

Je passai ma main qu’elle avait mis sur sa poitrine sous ses vêtements caressant son sein doucement tout en continuant de la regarder dans les yeux.

-Cherchais-tu à avoir un deal ? Tu te crois en position de force ?

Après l’avoir caresser, je vins, brutalement pincer son mamelon sans la lâcher.

-Je vais revoir les termes du deal. Tu me dis ce que ce Keenan t’as demandé et ce que tu lui as dit et je promets de ne pas te faire mal, ce soir… Ni à toi, ni à Briana… Parce que tu as beau être suicidaire, je sais parfaitement comment faire en sorte que tu souffres et ça sera en m’en prenant à tes amies.

Je serrai toujours avant de repasser à une caresse plus douce.

-C’est moi qui dicte les règles, Riley. Mets-toi ça dans le crâne… Parle, maintenant.

Je dis ça en lui chuchotant à l’oreille.

@ Billy Lighter

Je n’étais pas en position de force face à El Lider ni même avec aucun de ses hommes mais je ne me laissais pas marcher sur les pieds. Ma vie ne valait pas grand-chose, ni hier, ni aujourd’hui et encore moins demain. Je n’avais rien devant moi, rien qui m’attendait ou qui m’ouvrait les bras. Je n’avais pas peur de mourir, mais je ne voulais pas souffrir. Mon mac pourrait me maintenir en vie indéfiniment longtemps et prendre plaisir à me faire souffrir et ça, je ne voulais pas !

Malgré la peur, je lui tenais tête parce que lui donner la satisfaction de constater que ses menaces avaient fait l’effet qu’il recherchait serait lui ouvrir la porte sur bien pire encore et des leçons que la vie offrait, j’en avais retenu une : Ne jamais baisser les yeux face à l’ennemi. Je tenais tête à mon père quand il me frappait avec sa ceinture. Je tenais tête aussi aux connards de l’école quand ils me lançaient des cailloux parce que je n’étais pas vêtue avec les vêtements derniers cris comme eux.

Je tenais tête parce que c’était la seule chose que je pouvais faire pour me défendre.

Acculée contre le mur, la main d’El Lider me serrant la gorge, je lui offris un petit quelque chose pour le contenter, pour l’appâter. Je n’avais pas grand-chose sur Keenan mais je n’avais pas non plus beaucoup à perdre. Guidant sa main sur ma poitrine, je tentais de l’aguicher que pour détourner un peu son attention de toute violente impulsion.

- Keenan, ouais ! Et non, je ne me crois pas en position de force, mais je me disais que ça t’intéresserait de savoir.

El Lider passa sa main sous mon chandail et je cru, naïvement, qu’il allait se laisser aller, que je pourrais lui montrer que ses hommes avaient tords et qu’il se montrerait plus clément envers moi mais il me pinça brusquement mon mamelon ce qui me fis gémir de douleur.

Il changea le deal en me promettant de ne rien me faire, ni à Briana, ce soir, à condition que je lui dise absolument tout ce que je savais, ce que Keenan voulait savoir, ce que je lui avais dit. Puis il ajouta qu’il savait que pour me faire mal, utiliser Briana fonctionnerait.

- C’est pas assez ! Et si tu touche à Briana, je ne te dirai rien !

Il repassa à une caresse plus douce que je n’appréciais qu’à moitié, mon mamelon irradiait de douleur. Il voulait que je lui dise tout, mais moi, je voulais lui montrer que ses hommes ne savaient tout simplement pas comment s’y prendre pour faire jouir une femme. C’était à tenter, j’avais une information qu’il venait de comprendre, avoir cruellement besoin mais il utilisait sa force et ses menaces pour l’obtenir. Je pouvais encore jouer une carte avant de cracher le morceau.

C’est donc avec mon regard planter dans le sien et sans me laisser démonter, même si ma confiance commençait à me faire défaut, que je glissais une main dans son pantalon et que je lui murmurais de me laisser lui montrer d’abord ce que je savais faire.

- Si tu juge que tes hommes se sont trompés sur moi, tu sauras que tu ne peux pas leur faire totalement confiance en revanche, si je ne t’apporte pas un tout petit frisson de plaisir, tu pourras m’éclater les dents contre un mur si ça te chante. Mais laisse-moi faire et je te dirai tout ce que tu veux sur Keenan, ensuite.

@ Billy Lighter

Je ne dis rien quand Riley déclara qu'elle n’était pas en position de force mais qu'elle se disait que je voudrais sans doute savoir ce qu'elle savait sur ce Keenan. Elle n'était pas totalement stupide bien qu'elle manquait cruellement d'arguments. Parce que je voulais cette information mais sans avoir à faire preuve de clémence envers elle. Je préférais plutôt sortir les menaces pour la faire parler...

Elle gémit de douleur quand je torturai son mamelon changeant son deal pour un autre qui lui laisserai la vie sauve à elle et Briana. Mais ça ne suffisait pas à l'exigente Riley qui déclara que si je faisais du mal à Briana, elle ne dira rien.

-Et bien, dans ce cas, je ferais du mal à une autre et encore une autre jusqu'à ce que tu cesses tes exigences puériles car tout ça sera trop insupportable pour toi. Tu sais, Riley, vous faire du mal à toutes ne me dérange pas.

Au contraire. Les prostituées avaient toujours été mes cibles préférés sans que je me l'explique. Sûrement parce qu'elles incarnaient tout ce que je haïssais chez une femme.

Elle sortit, alors, la seule arme qu'elle avait : le sexe. Elle voulait me montrer que mes hommes se trompaient. Je savais bien que ses performance n'étaient qu'une question de volonté et qu'elle pouvait très bien y mettre du sien avec moi pour me montrer qu'elle valait quelque chose.

Alors quand elle mit sa main dans mon pantalon, je ne pus m'empêcher de frissonner, mes muscles se tendant malgré moi. Je la fixai droit dans les yeux mon regard la transperçant.

Je ne pouvais pas faire ça. J'aimais Sky et je devais me battre mentalement contre tout ce que j'avais envie la tout de suite, soit du sexe et de la violence.

Ce n’était pas facile… Mais il le fallait… Et, alors que je crus que j’allais céder en l’embrassant brutalement je pris fermement son bras dans ma main pour qu’elle sorte la sienne de mon pantalon. Je serrai fort avant de pencher la tête sur le côté.

-Ne fait plus jamais ça…

Je la plaquai alors contre le mur emprisonnant ses poignets dans mes mains. On était proche comme si j’essayais de me tester moi-même alors que l’envie de lui montrer à quel point elle serait trop fragile pour moi me démangeait.

-Et tu n’aimerais pas ça.

Même si, ça, finalement, je m’en fichais un peu.

Je finis par la lâcher avant d’appeler Josh pour lui demander de m’amener la prostituée qui se trouvait le plus près d’ici. Il déclara qu’il y en avait une qui trainait dans le QG et il me l’amena.

Je ne savais même plus son nom. Elle fixa Riley se questionnant sur sa présence ici. Alors, je fis ni une, ni deux et je pris le flingue qui était sur mon bureau pour viser la fille qui se mit à crier se demandant pourquoi je la visait ainsi et, sans regarder Riley, je dis.

-Alors Riley ? Qu’est-ce que tu sais sur ce Keenan ?

Elle avait plutôt intérêt à répondre.

@ Billy Lighter

J’avais piqué la curiosité d’El Lider en lui parlant de Keenan et du fait qu’il avait posé plusieurs questions sur mon mac et son business. Je voulais lui faire comprendre que je pouvais lui être d’une certaine aide, peut-être même d’une certaine importance tant qu’à y être et qu’il n’était pas obligé d’écouter ses hommes pour se faire une tête.

Il m’avait ramené brusquement contre un mur avant de glisser sa main sous mon top et de martyriser mon sein. Ça avait fait mal mais venant d’un homme comme lui, j’y voyais une forme d’autorisation à aller plus loin et de ce que j’en touchais, ça semblait pas trop lui déplaire. Pourtant, il repoussa brutalement ma main, me tordant presque le bras en m’ordonnant de ne plus faire ça.

- Comment tu veux que je te prouve que tes hommes mentent ? Ils me font passer pour la pire des baiseuses parce qu’il ne mérite pas que je me casse le cul pour eux ! Ils ne savent rien de ce qui se passe avec mes clients !

Je pouvais me défendre et je voulais me défendre ! Et ce qui se passait maintenant, et les menaces d’El Lider ne changerait jamais rien à mon attitude avec ses connards de New Soldados. Je continuerais à les traiter comme de la merde pour qu’ils me laissent tranquille, qu’ils arrêtent de m’utiliser à leur bon vouloir et m’empêcher ensuite de faire correctement le trottoir la nuit !

El Lider me retenait contre le mur de son bureau et son visage était si près du bien que nos lèvres s’effleuraient presque et j’adorais ça. J’en frissonnais d’excitation et d’envie. Je serais capable de me laisser aller avec lui, comme je l’avais fait avec Keenan alors que, sans avoir peur de me tromper, j’étais certaine que leur style était complètement opposé.

Keenan avait été doux et attentif.

El Lider devait être brutal et contrôlant.

Il me lâcha et fit appeler par cet enculé de Josh, n’importe quelle autre des filles. Je ne voyais pas où il voulait en venir avec ça, un plan à trois ? Il voulait peut-être que je baise avec elle pour voir de quoi j’étais capable ? Non, il voulait la menacer de son flingue pour me faire parler.

- T’es sérieux ? Genre, vraiment sérieux ?

La fille, Jennifer je pense, céda tout de suite à la panique. Elle criait et pleurait et demandait pourquoi elle était là, qu’est-ce qu’elle avait fait pour mériter ça puis, elle m’implorait de l’aider mais moi, j’y voyais qu’une forme de bluff de la part d’El Lider.

- Disons que je refuse toujours de parler et que tu la descend, sans offense, hein Jennifer c’est qu’une question, bon si tu la descend et que je réponds toujours pas et que tu en fait venir une autre et que tu la descends elle aussi, que tu vas même jusqu’à tuer Briana, m’arracher les dents, les ongles, le clitoris et…enfin bref tu vois où je veux en venir ? Et bon après tout ça, je ne parle toujours pas et tu n’as plus aucune pute à buter et que tu décide de me tuer, tu n’auras toujours pas ton information… Donc tu feras quoi ?

Jennifer criait que j’étais folle, mais c’était vrai, je le savais ! Mon père me l’avait suffisamment répété pour que ça s’imprègne dans ma tête et que des voix lui fassent écho pour maintenant, plus jamais me quitter.

- Keenan travail au centre de tri. Il se balade avec la meilleure came de Los Angeles et je te confirme que ça n’a absolument rien à voir avec le sucre en poudre que tu vends. Son meilleur pote se nomme Carlos puis il vient de New York. Voila, j’crois que j’ai tout dit.

@ Billy Lighter

J’avais repoussé la tentative de Riley. Pas question de me donner à une fille dépravée alors que Sky m’attendait à la maison. Même si l’envie y était. Des envies de violence que j’avais, chaque jour, de plus en plus de mal à réprimer sans m’expliquer pourquoi.

Je savais que, si ça continuait, j’allais commencer à faire des erreurs. Et je ne pouvais pas faire d’erreurs !

Riley ne sembla pas avoir aimé se faire repousser et elle déclara qu’elle ne pourrait rien me prouver si je ne la laissais pas faire. Elle clama qu’elle offrait un traitement différent à mes hommes par rapport à ses clients. Je penchai légèrement la tête sur le côté.

-Je crois que tu n’as pas bien capté la hiérarchie chez les New Soldados. Alors, je vais te le redire pour que ça entre dans ton petit cerveau. Il y a moi au-dessus, puis Yang, puis Josh, ensuite les autres de mes hommes et puis les autres putes et ensuite Riley Raphaël, le pute grande gueule. Tu as compris ? Tu es en bas de la chaine alimentaire, Riley. Tout en bas. Et je t’ordonne de considérer mes hommes comme des foutus clients, c’est compris ?

Mais elle ne semblait toujours pas vouloir me donner les informations sur se Keenan alors je fis amener une autre prostituées et la visai avec mon flingue pour tirer les vers du nez de Riley.

Elle demanda si j’étais sérieux. Je dis alors sur un ton neutre.

-Est-ce que tu m’as déjà vu rigoler ?

Je dis ça par-dessus les cris de la fille et Riley fit encore aller sa grande gueule ne semblant pas du tout affectée par les menaces que je faisais à l’une de ses collègues. Je ne savais pas si elle bluffait… Mais c’était à creuser… En tout cas, elle se demanda ce que je ferais si elle ne parlait pas. Si j’allais tuer toutes ses collègues et elle avec. En quoi tout ça allait m’avancer.

Elle parle trop.

-Je ne ferais rien. Je n’aurais pas mon information. Mais je me serais bien amusé. Et l’amusement c’est tout ce qui compte.

Et je trouverais mes informations autrement. Si ce Keenan cherchait vraiment des réponses, il reviendra à la charge, c’est certain.

Et je l’aurais.

Mais Riley finit tout de même par parler. Ce New Yorkais était donc un ami d’un certain Carlos. A savoir si c’était Carlos Martinez ou un autre Carlos. Parce que, des Carlos, à L.A., il y en a des centaines. Mais c’est la drogue qui m’intéressa… Donc, il avait la meilleur came de Los Angeles ? L.A. était refoulée en drogue par deux gangs… Les Los Diablos et nous. Donc, soit ce Keenan était un consommateur, soit c’était un Los Diablos.

Je visai, toujours, Jennifer.

-C’est tout ce que tu sais ?

Je levai un sourcil.

-Et tu appelles ça des informations importantes ? Ce Keenan est sûrement un consommateur de la drogue des Los Diablos… Ou c’est un Los Diablos lui-même. Ça n’a rien d’exceptionnel… Et c’est normal qu’il pose des questions sur nous… C’est la guerre de gang. Mais les Los Diablos en savent déjà beaucoup sur moi. Même plus que tu n’en sais, donc, je doutes que ce Keenan ait eu le droit à beaucoup d’infos à travers toi.

Ce que je n’aurais pas aimé, c’est que ça soit un flic. Ça, c’était plus embêtant. Mais un Los Diablos, je m’en fichais.

J’arrêtai de viser Jennifer qui sembla se calmer et remercia Riley d’un regard. Mais il y avait autre chose que je voulais vérifier… Alors, je vins par-derrière Riley et vins, doucement, passer mon flingue entre ses doigts avant de l’aider à viser Jennifer qui s’excita à nouveau.

Je soufflai, alors, à l’oreille de Riley.

-Cette information n’est donc pas suffisante pour que j’empêche mes hommes de continuer à te tester quand ils veulent. Ni à m'empêcher de baisser ton salaire déjà médiocre. Mais… Si tu tires sur elle, tu grimpera dans la chaine alimentaire. Tu seras au-dessus des autres prostituées. Mes hommes ne pourront plus s’en prendre à toi. Tu n’auras plus que tes clients à satisfaire. Il suffit d’appuyer sur la détente… Rien que ça.

On allait, ainsi, voir si Riley avait simplement une grand gueule… Ou s’il y avait quelque chose de mieux à exploiter en elle.

Je tenais toujours ses mains pour qu’elle vise uniquement Jennifer. Et pas autre chose. Je ne suis pas stupide non plus.

@ Billy Lighter

El Lider n’avait pas voulu de mes avances parce qu’il savait qu’il ne pourrait pas assumer s’être fait mentir par ses hommes, se faire prouver par une pute donc une moins que rien qui patauge tout au bas de la chaine alimentaire comme il me l’a si bien expliqué, qu’il ne pouvait pas se fier à ses hommes. En fait, il se trouvait dans une position assez pathétique et c’était assez pour me donner encore plus envie de lui.

J’aimais cette façon qu’il avait de pencher la tête sur le côté pour me regarder et ne pouvais pas m’empêcher de l’imiter, peut-être un peu involontairement, comme si ce tic devenait contagieux, à force.

Il tenait à tout prix à avoir ces foutues d’informations sur Keenan, le mec que je m’étais fait l’autre nuit et qui avait posé beaucoup de questions sur mon mac. Je n’étais pas près de lâcher le morceau mais quand il fit venir par Josh une autre pute pour la menacer de son flingue pour me mettre la pression, je lui demandais s’il était sérieux et comme réponse, il me demanda si je l’avais déjà vu rigoler.

- Ben non, tu me fais venir juste pour me gueuler dessus ! J’sais pas moi si tu ris le reste de ton foutu temps !

Bon ok il ne rigolait pas ou alors pas souvent, ça devait être lourd d’être un chef de gang ! Je lui exposais ce que je voyais comme une faille dans sa stratégie parce que s’il butait toutes les putes, qu’il me torturait à mort pour finalement me tuer et que, après tout ça, il n’avait toujours pas ce qu’il voulait, il ne serait pas plus avancé. La peur se lisait sur le visage de Jennifer mais je voulais ma réponse ! Et puis si notre mac la butait, ce serait tout de même un putain de service qu’on lui rendrait parce qu’une vie de pute ce n’est pas une vie !

Et El Lider répondit qu’il n’aurait pas son information mais qu’au final, il se serait bien marré.  J’étirais mes lèvres pincées sur la droite avant d’hocher de la tête. Mouais, c’était un divertissement comme un autre, je ne pouvais que lui donner raison pour la cause. Alors je déballais le peu que je savais.

- Ben… Hey ! Wo ! Je t’ai dit qu’il posait beaucoup de questions et que je te dirais ce que je savais ! J’ai jamais dit que c’étaient des informations pertinentes ou même utiles c’est toi qui as décidé que ça l’était !

Il avait ensuite dit qu’il croyait Keenan être un Los Diablos et que de toute façon ce gang sait déjà beaucoup sur lui et… j’avoue j’ai perdu le fil un instant parce que j’étais trop préoccupé par sa lèvre inférieure, pulpeuse à souhait, sur laquelle j’avais trop envie de passer ma langue.

El Lider baissa son arme et passa par derrière moi, j’en frissonnais tant je le voulais ! Je fermais les yeux et renversais la tête alors qu’il passait ses bras autour de moi pour… me mettre son flingue entre les mains et me faire viser Jennifer. Il me faisait une offre difficile à refuser, une offre alléchante.

Je considérais son offre.

Une offre que je savais biaiser. J’allais faire ce qu’il voulait, lui donner cette satisfaction et rester le dernier maillon le la chaine ! Ces hommes-là, ils nous manipulent comme ça, en nous faisant miroiter mieux pour finalement en exiger encore plus toujours en brandissant la carotte au bout de la perche sans jamais nous la faire croquer ! Le bâton lui en revanche, il vient vite !

Il m’avait dit… Si je tirais sur elle. Il n’avait pas dit… Si je la tuais. Je pouvais viser sa clavicule ou sa cuisse ou… entre ses deux yeux, il serait bien plus impressionné. Ça commençait à tourner dans ma tête. Les voix parlaient les unes par-dessus les autres et la noirceur s’installait autour de nous trois. Ma respiration s’accélérait tout comme mon rythme cardiaque. La tension montait en un mélange de stress et d’excitation puis je criais autant de peur que de plaisir et j’appuyais sur la détente. Il y eu un bruit assourdissant et j’ouvris les yeux pour découvrir et…

- Elle est morte !

@ Billy Lighter

Décidément Riley ne pouvait s’empêcher de faire des commentaires même quand je lui posait des questions rhétoriques. Non, elle ne m'avait jamais vu rire e c'était bien normal, ce qu'elle conclut elle-même en ouvrant à nouveau son clapet.

C'est alors que je tentai de lui tirer les vers du nez en menaçant une de ses collègues mais Riley semblait indifférente à la vie de Jennifer. Ou elle faisait mine de l'être en tout cas. Mais ça ne l'empêchait pas de tout de même cracher le morceau sur Keenan alors que j'avais démoli sa théorie en disant que, quelle que soit l'issue et même si je tue toutes les prostitués de la Terre, j'aurais au moins eu la satisfaction de m’être amusé. Donc, dans tous les cas, c'était utile.

Le problème, c'était que les informations qu'elle me donna n'avaient rien de véritablement intéressantes... Keenan s'avérait n'être qu’un client des Los Diablos ou un Los Diablos lui-même. Et des Los Diablos qui se font des putes il y en a plein. Mais Riley se défendit en disant qu'elle n'avait jamais dit que c'était intéressant. Je la toisai.

-Est-ce qu’il y a quelque chose en toi qui soit réellement digne d'intérêt ?

A première vue, non. Riley était une grande gueule qui faisait son travail à moitié et qui n'avait rien pour excuser ça. Mais je devait vérifier si je ne passais pas à côté de quelque chose avant de me décider à l'éliminer.

Et c'est ce que je fis en passant par derrière elle. Elle laissa sa tête aller en arrière comme si elle pensait que j'allais me laisser aller et lui offrir ce qu'elle semblait vouloir. Mais c’est mon flingue que je lui mis entre les doigts lui laissant le choix de monter dans la chaîne alimentaire si elle tirait.

Je voulais voir si elle en était capable.

Je soutenais le flingue. Pour une fois, Riley ne dit rien. Elle se contenta de tirer et de crier tout à la fois sans que je sache si c'était de regret, de peur, de plaisir ou de surprise par rapport à la détonation.

Quoi qu'il en soit, elle avait tiré en plein tête de Jennifer dont les cris s’étaient arrêtés.

Quant à moi, cette scène m'avait fait frissonner de plaisir et de satisfaction. Ce qui rendait clairement difficile de faire taire mon envie de me faire Riley.

Une Riley qui s'exclama que Jennifer était morte. Je repris délicatement mon flingue alors que mon autre main descendis le long du ventre de Riley pour remonter sous ses vêtements caressant sa peau chaude.

Et je soufflai à son oreille.

-Oui. Elle est morte. Tu l'as tué.

Pour qu’elle prenne bien conscience de la chose...

Et moi, je devais vraiment résister alors que ma main caressait sa poitrine.

Et j'arrêterai avant de m'écarter et de me remettre face à Riley.

-Peu de gens son capable de ça. Mais tu sembles avoir ça en toi. Ce qui fait que te laisser le statut de pute ne met pas en valeur tes vraies compétences.

Je la fixai droit dans les yeux. Je devais lui donner un autre job.

-Je peux te donner un autre job mieux rémunéré mais plus complexe. Je veux que tu cible Finan Quinn.

Alonso était pour moi. Mais Quinn, je pouvais le laisser à Riley.

-C’est le second des Los Diablos. Je veux que tu utilises Keenan pour te rapprocher des Los Diablos. Achète leur came, fait ami-ami, rapproches-toi de Quinn et détruit subtilement tout ce qu'il est en train de construire : sa relation avec Austin, sa carrière, tout. Quinn à des points faibles. Il est très attaché à ses potes Los Diablos, il aime les femmes et l'argent. Il a un gros faible pour l'alcool et c’est un ancien consommateur de cocaïne. Mais il faudra être stratégique. Si tu ne l'est pas, les Los Diablos t’éliminerons. Et si tu n'es pas assez efficace, tu reprendras ta place de pute ici.

Je le fixai toujours.

-Tu accepte mon offre ? Tu sais tuer... Tu n'as aucun remord pour Jennifer. Tu dois bien être capable de faire ça, non ?

Si elle ne l'était pas, alors là, elle ne servirait à rien. Sauf à jouer les putes.

@ Billy Lighter

Tout bourdonnait dans ma tête.

Puis ce fut un peu si je revivais tout depuis le début mais au ralenti et à reculons. Jennifer fut escortée hors d’ici par Josh, je me retrouvais à nouveau seule avec El Lider, nous discutions sur nos divergences d’opinions sur la façon dont je vendais mon corps puis je fus escorté hors d’ici par Josh, encore, jusque dans notre taudis délabré, crasseux et nauséabond ou je regardais la poussière danser sous mes yeux au travers d’un filet de lumière filtré au travers du rideau. Je m’endormais ensuite et remontais jusqu’au matin, quand je m’étais réveillée une première fois parce qu’Alexie foutait une raclée à Vanessa sous prétexte que cette dernière lui avait piqué un client la nuit dernière.

Je revivais tout ça à l’extra ralenti dans ma tête alors qu’en réalité, il ne fut question que de quelques secondes à partir du moment où j’appuyais sur la détente et que la balle fut projetée hors du canon de mon flingue avant de se loger dans la tête de Jennifer qui n’avait pas eu le temps de comprendre qu’elle vivait ses dernières secondes.

Son corps était inanimé au sol et son sang coulait sur le plancher.

El Lider se tenait toujours derrière moi et me reprit le flingue des mains puis passa l’une des siennes sous mon haut pour caresser ma poitrine. Je fermais les yeux tant c’était bon, je le voulais, vraiment très fort ! Ne venais-je pas de lui montrer que je pouvais être digne de lui ? Je sentais qu’il en avait très envie lui aussi, mais il ne se laissait pas aller.

Je fis la moue quand il s’écarta de moi pour me faire à nouveau face. Ce qu’il me disait me semblait être du charabia. Tantôt, je n’étais pas assez bonne pour être une pute et maintenant, mes compétences sont trop élevées pour n’être qu’une pute. Je n’étais plus certaine de suivre son raisonnement. Il n’avait fallu que je ne tue Jennifer pour avoir de la valeur aux yeux de mon mac… ou mon chef… enfin, aux yeux d’El Lider.

Je l’écoutais m’expliquer ce qu’il attendait de moi, les paramètres de mon nouveau job mais de tout ce qu’il disait, j’espérais qu’une seule chose et il ne la mentionna pas. Je devais multiplier les efforts pour bien comprendre ce qu’il attendait de moi, ce que je devais faire.

- Je dois bousiller sa vie, je sais faire ça.

Mon père me répétait sans cesse que tout ce que je savais faire c’était de ficher en l’air la vie des autres, alors oui, je devais être en mesure de foutre le bordel dans celle de Finan Quinn.

Je m’approchais de lui et, au passage, poussais du bout de mon pied contre celui de Jennifer, ça m’intriguait un peu, ce que j’avais fait, comme si mon cerveau ne percutait pas que je venais de lui retirer la vie et que jamais plus elle ne se relèverait.

- J’en veux pas du meilleur salaire, sauf si tu me paie en nature. C’est ce que je veux. Je veux coucher avec toi, maintenant, et toutes les fois ou tu en auras envie. C’est tout ce que je veux, le reste, j’en ai rien à foutre.

@ Billy Lighter

Riley m'avait prouver qu'elle était capable de tuer. Elle l'avait fait avec Jennifer et ne semblait pas avoir de remords. A moins qu'elle soit encore dans la phase où elle ne se rendait pas compte qu'elle avait tué quelqu'un. Parfois, notre cerveau pouvait être traitre...

Quoi qu'il en soit, elle m'en avait prouver assez que pour avoir le rang de New Soldados... Oui parce que les potes ne sont pas des New Soldados mais des putes des New Soldados. Il y a une nuance et une hiérarchie claire, ici.

Et Riley venait de grimper de deux crans parce que, avant de tuer Jennifer, à mes yeux elle était moins qu’une pute.

Je lui confiai donc une mission centrée sur Finan Quinn. Je voulais que l'Irlandais souffre pour ce qu'il s'était passé avec Sky. Et j'allais utiliser Riley pour que la vie de Quinn soit réduite en cendre. Je savais qu’une peine de prison lui pendait au nez et que, d'ici à son jugement, il n'avait le droit à aucun faux pas. Et une peine de prison serait probablement le pire pour Finan... Ou une séparation... Ou amplifier ses addictions. Ou une combinaison de tout ça.

Bref, ce n'était pas les choix qui manquaient.

C’était mon unique proposition et Riley eut l’intelligence de la saisir en disant que, bousiller la vie de quelqu’un était quelque chose qu’elle savait faire. Je croisai des bras en hochant de la tête.

-Tant mieux.

Elle s’approcha alors vers moi et, donc, vers Jennifer avant de dire qu’elle n’avait aucune envie d’un augmentation de salaire… Ce qu’elle voulait, c’était moi… Rien d’autre. Elle voulait coucher avec moi maintenant et toutes les fois que j’en aurais envie.

Je penchai légèrement la tête sur le côté. Riley renonçait aux thunes pour coucher avec moi… J’avoue que, là, je ne m’y attendais pas.

Et j’avais envie d’elle… Je la voulais pour avoir ce que je n’avais plus eu depuis qu’A.J. avait rendu l’âme : un mélange de sexe et de violence.

Une envie que j’essayais de réprimer depuis quelques minutes.

-Tu risques de regretter cette demande.

J’allais refuser… Je devais refuser… Mais l’envie pris le dessus sur mon self-control et je m’approchai de Riley avant de l’embrasser brutalement lui mordant la lèvre à sang au passage.

C’était trop tard… Après ça, je ne pouvais plus revenir en arrière et je plaquai brutalement Riley contre le mur juste derrière elle après lui avoir enlever son haut pour dévoiler sa poitrine. Je continuai de l’embrasser alors que, au passage, j’avais enlevé mon t-shirt.

Mes mains étaient sous ses cuisses pour la soutenir et je finis par la porter jusqu’au lit qui était dans mon bureau pour l’allonger sans aucun douceur.

Je vins la dénuder complètement non sans, au passage, lui griffer le flanc à sang. C’est, ensuite, ses lèvres que je meurtris encore avec mes dents pour bien lui prouver que ça aussi, ça m’appartenait.

Tout m’appartenait ici, elle compris.

Dans l’aventure, j’avais enlevé mon pantalon et mon boxer mon sexe flirtant, maintenant avec le sien.

C’est à se moment là qu’il vint, le premier coup de poing que je mis dans la figure de Riley. Ce n’était pas un coup suffisant pour l’assommer mais assez pour lui faire mal.

@ Billy Lighter

Jennifer gisait sur le sol du bureau d’El Lider et tout semblait normal. Je venais de la tuer, parce qu’il m’avait demandé de lui tirer dessus. J’avais visé sans le faire et le coup était partit beaucoup plus promptement que je ne l’aurais cru. Le résultat ne changeait pas. Je venais de commettre un meurtre et je ne ressentais aucune émotion.

Il en allait tout autrement pour mon mac qui m’avait caressé sous mon haut avant de revoir ma position dans son organisation, Ainsi donc, je n’étais plus qu’une simple prostituée sans valeur. Je devenais une New Soldadoset je gagnais une certaine immunité. Je ne serais pas protégée de tout mais ses hommes ne me toucheraient plus, je n’aurais plus besoin de me faire de clients.

J’avais une mission, en contrepartie.

Je devais gagner la confiance d’un homme, le second des Los Diablos et foutre sa vie en l’air de toutes les façons possibles. Je me sentais capable de faire ça, j’avais envie de faire ça, de montrer à El Lider qu’il pouvait avoir confiance en moi et l’impressionner encore plus !

Cependant, je ne voulais pas de son argent.

Tout ce que je voulais, c’était de coucher avec lui, tout de suite et chaque fois qu’il en aurait envie. Ça montrerait aux autres que j’ai vraiment de l’importance et que ma place est mieux que la leur. Les autres putes fantasmes toutes sur lui, il est vraiment beau !

- Non parce que c’est ce que je veux.  

Il n’en fallu pas plus longtemps pour qu’il m’embrasse en me mordant brutalement la lèvre. Je goutais sa salive mêlée à mon sang, puis mon dos se retrouva contre le mur et je gémissais de douleur. Il voulait que ce soit violent.

Je gloussais de plaisir quand il descendit sur mes seins. Je pouvais voir le trajet de ses lèvres sur mon corps, teinté de mon sang. El Lider était de loin l’homme le plus fougueux que j’avais connu. Même quand il me porta jusqu’au lit aménagé sans manière dans son bureau, il était brutal. Il me griffa en me déshabillant complètement mais je ne me plaignais pas. Il allait peut-être changer d’idée si j’exprimais ma douleur.

Alors j’encaissais.

Mais j’avais mal !

Je lui griffais le dos à mon tour, peut-être qu’il s’attendait à ce que je lui rende coup pour coup. Puis au moment où je cru qu’il allait me pénétrer et que je lui plantais mes ongles dans les fesses, il me frappa d’un coup de poing au visage. Je sentis ma pommette éclater et des points blancs dansèrent devant mes yeux. J’étais étourdis, pas assez pour perdre connaissance mais assez pour perdre un peu le fil. Il me fallu quelques secondes pour revenir à moi et répliquer en venant lui mordre le torse jusqu’au sang.  

Il semblait aimer ça, quand ça laissait des traces !

Je cambrais des hanches en sentant à quel point son érection était dur et combien j’étais excitée à la simple sensation de le sentir se frotter à moi. Je le guidais en moi non sans le caresser avant et l’idée de l’écorcher avec mes ongles avant de le faire me pénétrer me séduisait.

@ Billy Lighter

Elle ne pensait pas qu'elle allait le regretter de me vouloir moi. Pourtant, c'était évident qu'elle allait le regretter.

Je lui montrai un avant-goût avec un baiser violent qui vint esquinter sa lèvre. Mais elle ne broncha pas. Je ne savais pas si elle aimait ça mais elle ne s'en plaignait pas.

De toute façon,  je n'arrivais plus à me réfréner et je la plaquai contre le mur pour savourer sa poitrine sous ses gloussement avant de l'amener sur le lit et la déshabiller non sans écorcher sa peau au passage.

Faire mal... C'est ça qui me manquait bien plus que le sexe dont je ne manquais pas. Mais je ne pouvais pas frapper Sky comme je le fis avec Riley qui sembla légèrement désorientée par mon coup.

Elle me faisait penser à A.J.... Même couleur de cheveux, mêmes yeux... Comme si l'âme d'A.J. s'était logée en Riley afin de se venger en me poussant à commettre des erreurs.

Parce que j'en commettais une et je m'en rendis compte quand Riley vint me mordre le torse à sang. Je ne gémis pas mais je grimaçai.

Une trace.

Ça avait laissé une trace.

Une trace dont je devrais me débarrasser avant de rentrer chez moi et je savais d'avance que ça n'allait pas être agréable.

Riley semblait fier et dirigea mon sexe pour que je la pénètre mais avant qu’elle ne me marque encore d'une façon ou d'une autre, je me retirai un peu pour emprisonner ses poignets entre ma main au-dessus de sa tête, mon autre main se mettant à la base de son cou.

Je ne serrai pas fort sauf ses poignets pour être bien sûr qu'elle soit prisonnière.

-Ne fait plus jamais ça.

Je dis ça sur un ton mauvais avant de la pénétrer sans retenue allant et venant fort en elle. Je ne serrai pas plus son cou mais bien ses poignets. Pas assez pour les briser, cela-dit. Je respirai plus fort gémissant au passage en butant au fond d'elle jusqu'à ce que j'atteigne l'orgasme.

Je la libérai ensuite en prenant place à ses côté pour reprendre mon souffle passant mon doigt sur la blessure qu'elle m'avait faite...

@ Billy Lighter

Cette relation sexuelle n’avait rien à voir avec celle vécu avec Keenan. El Lider était brusque et violent dans chacun de ses gestes. Même quand il m’embrassait, il me mordait jusqu’au sang. Il me griffait, me pinçait et m’avait ramené à son lit pour m’y déposer comme un vulgaire sac à ordure. Je ne me débattais pas, je n’osais même pas m’en plaindre ou pleurer, même si j’en avais envie. Je le désirais lui et personne d’autre au point où j’étais prête à accepter tous les sévices.

Il en valait la peine et la douleur.

Puis il me frappa.

Un coup de poing au visage qui me sonna juste assez pour me faire perdre un peu le nord mais pas assez pour perdre connaissance. Alors, je cru qu’il était temps que je lui rende le change, au moins un petit peu !

Son érection sembla même en profité quand je lui mordis le torse. Il avait grimacé, je l’avais surpris, ça ne pouvait être que ça ! Et ça me rendais fière ! Ensuite, je lui caressais le dos, je lui empoignais les fesses pour enfin prendre son sexe dans ma main et me guider à moi non sans le griffer un peu avec mes ongles.

Il me stoppa.

Et il m’ordonna ne de plus jamais faire ça.

El Lider ramena mes poignets au-dessus de ma tête d’une de ses mains et de l’autre, me serra la gorge mais pas assez pour que je suffoque. Il voulait que je sois docile. Je pouvais l’être, un peu. J’ondulais des hanches pour copier son rythme quand enfin il me pénétra avec une fougue indescriptible. C’était si intense, on aurait dit qu’il voulait carrément fusionner avec moi.

Ça faisait autant mal que c’était bon !

Puis il éjacula en moi avant de se laisser tomber sur le côté, essoufflé. Je me tournais sur le côté pour le regarder alors qu’il passait ses doigts sur la morsure que je lui avais faites. Il m’avait griffé jusqu’au sang et moi je l’avais mordu ! C’était de bonne guerre !

- Alors ? Je suis si mauvaise que tes hommes l’ont dit ?

J’avais bougé, je l’avais embrassé, je lui avais même rendu ses coups ! Il ne pouvait pas dire que j’étais un mauvais coup ! Et j’étais même prête à recommencer pour lui prouver !

- Là que je ne suis plus qu’une pute pour toi, j’ai encore le droit de dormir avec elles ou tu veux que je dormes ici pour m’avoir a ta disposition quand ça te plaira ?

@ Billy Lighter

Ça avait été intense bien que j’avais bien remarqué que Riley n’avait pas l’habitude des coups. Mais elle les avait encaisser sans broncher elle qui, d’habitude, avait pourtant une grande gueule. Elle avait encaissé et avait rendu les coups ce que je lui avais interdit de faire.

Il ne fallait pas de marques. Si Sky voyait les marques, elle allait se poser des questions. Sky était jalouse et je ne savais pas jusqu’où pouvait la mener sa jalousie.

J’allais devoir me débarrasser de la blessure qu’elle m’avait fait au torse. Ou plutôt faire en sorte que ça ressemble à autre chose qu’une morsure. Je rentrais parfois avec des cicatrices supplémentaires et des coups à la maison parce que je me battais souvent pour sélectionner les nouveaux New Soldados.

En attendant, je passais mes doigts sur la blessure  avant que Riley ne se retourne vers moi pour demander si elle était si mauvaise que mes hommes le disaient. Je ne la regardai pas et je dis simplement :

-Je me doutais bien que tu avais du potentiel. Mais c’est la volonté ton problème. Mes hommes ont raisons. Avec eux, tu es mauvaise.

A moi elle avait donné ce que je voulais… Et le fait même d’avoir craquer me rendait furax. Une fureur que je gardai à l’intérieur de moi alors que Riley se demandait où elle devait loger maintenant. Je me relevai pour sortir du lit et enfiler mon boxer et mon pantalon.

-Ni avec les putes, ni ici. Tu as oublié ta mission ? Si tu dors ici, ils vont te griller tout de suite. Non. Tu as deux choix. Soit tu restes avec les autres putes le temps de mettre en place ta transition vers les Los Diablos. Soit tu pars du fait que tu quitte les putes pour changer de vie et tu te trouves un appartement miteux dans l’Eastside pour, ensuite, approcher les Los Diablos. Si tu choisis la seconde option, je te donnerais de quoi payer le loyer. Tu as saisis ?

Je me fixai dans un miroir regardant la blessure réfléchissant à comment j’allais modifier ça avant de lancer.

-Si tu as saisi, tu peux t’en aller.

J’en avais terminé avec elle pour aujourd’hui.

@ Billy Lighter

Il n’y avait pas de gain sans souffrance, ça, je l’avais compris très rapidement. La vie était ainsi faite, il n’y avait pas de moyen d’y couper. Coucher avec El Lider en était qu’une preuve de plus. Je m’étais efforcée de ne pas gémir de douleur ou de me montrer faible pour ne pas lui déplaire. Je voulais qu’il voit que ses hommes ne lui disaient pas la vérité, même si, en toute honnêteté, je ne m’étais jamais montré très coopérative avec eux.

- Ils puent, ils sont sales et ils ne méritent pas qu’on se démènent pour eux, surtout Josh qui à besoin de douze lignes de coke pour réussit à la lever et qui fini par être trop sur les nerfs qu’il sait plus l’enligner d’dans !

Y’a pas que moi qui ne montrais pas toujours l’enthousiasme nécessaire hein ! Je suis qu’une pute mais fau pas exagérer.

Mon statut cependant venait de changer. Je n’étais plus qu’une pute mais une New Soldados confirmée. Alors, il m’arrivait quoi à moi ? Celui qui était jusqu’à il y a une éjaculation mon mac ne voulait pas de moi ici, non plus dans le taudis des prostituées. Il sortit du lit pour se rhabiller et je fis la moue. Il pouvait pas rester un tout petit peu avec moi encore ? Prendre notre temps, il n’y avait pas le putain de feu !

Il disait que j’avais deux options.

Sois-je retournais chez les putes le temps de ma transition vers les Los Diablos, soit je me trouvais un appart dans l’Eastside et si je faisais ça, il me donnerait de quoi payer mon loyer.

C’était à bien réfléchir.

- Ouais j’ai saisi ! C’est bon, j’me casse !

Je me levais et ramassais mes vêtements pour me rhabiller non sans maugréer intérieurement. Nous pouvions encore en profiter je ne captais toujours pas c’était quoi l’urgence de me larguer, c’était pas comme s’il devait rentrer pour souper, à la maison ! Un mec comme lui, ça doit pas avoir de maison.

- Je reviendrai te voir demain pour te dire ce que j’ai choisis et comment je compte m’y prendre. En attendant, et comme tu as l’air à pas trop apprécié la morsure que je t’ai fait, tu devrais regarder celles que je t’ai fait sur le cul.

J’y avais planté mes ongles mais j’avais pas remarqué l’état de son fondement quand il s’était levé.  Je ramassais mon sac et j’ouvris la porte et, comme il ne me retenu pas, je la refermais derrière moi non sans offrir un doigt d’honneur à Josh qui avait fait patiemment le guet pendant tout ce temps-là.

@ Billy Lighter

Ça y est… Riley la grande gueule était de retour quand je lui dis que ce n’était pas tant ses compétences le problème mais sa motivation. Elle incrimina mes hommes, notamment Josh… Riley était une princesse des rues. Elle avait des envie de princesse mais une vie de dépravée. Elle devrait peut-être suivre la voie de sa sœur, finalement.

Bref, je ne trouvais Riley intéressante que quand elle tirait sur des gens et qu’elle se taisait. Or, là, il était temps qu’elle parte avant que je ne change d’avis sur son statut.

-Je me fiche de si eux assurent au lit. Quand je donne des ordres, il faut suivre ces ordres.

Et sa prochaine mission était un ordre ce qui faisait qu’elle ne pourra pas dormir ici. Je la lui rappelai en me rhabillant et en regardant ma blessure dans le miroir. Je lui énumérais ses deux solutions de logement et elle avait bien compris qu’il était temps pour elle de s’en aller même si ça ne semblait pas lui plaire.

Je ne lui appartenait pas. Elle m’appartenait. Et elle allait devoir le comprendre très vite si elle voulait survivre.

Je ne la regardai pas et elle déclara qu’elle viendra demain me faire part de son choix. J’hochai de la tête. Bien. Mais quand elle parla des autres blessures qu’elle m’avait fait, je fronçai les sourcil me retournant légèrement en abaissant un rien mon pantalon et mon boxer pour constater les débuts de dégâts.

Fait chier !

Je grommelai alors que Riley était prête à sortir.

-Tu n’as pas intérêt à échouer.

Sinon, j’allais la tuer, c’était clair ! Et Riley finit par s’en aller… Quant à moi, j’allais devoir trouver une solution pour toutes les marques qu’elle m’avait faite…

@ Billy Lighter