Speak, Speak. Talk, Talk. [PV Jonathan Hammer][Terminé]
Aunt Betty
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Sujet: Speak, Speak. Talk, Talk. [PV Jonathan Hammer][Terminé] Dim 5 Juin - 19:35
Speak, Speak. Talk, Talk. ft. Jonathan Hammer
La vie était vraiment faite comme une boîte de chocolat ! Que de surprise elle nous réservait sans jamais prévenir de ce qui pouvait nous attendre bouchée après bouchée. Je venais tout juste de retrouver mon fils alors qu’il avait été tout ce temps tout près de moi. Nous ignorions notre lien mais comme le disait Kenzie, l’évidence sautait aux yeux.
Doucement, avec l’aide de Kenzie et de mon cher Nathan, mon mode de vie changeait. D’abord avec une chambre à moi à l’intérieur de la maison et non plus une tente dans le jardin. Je m’y plaisais bien mais depuis que Louise était disparue et que mes pigeons préféraient nettement le parc au jardin de Nathan et Kenzie, je me sentais un peu seule et puis ce n’était pas si mal que de dormir dans un lit. Kenzie m’avait trouvé plein de vieux-nouveaux vêtements et elle les passait à la machine à laver en même temps que les siens. Je sentais bon et j’étais bien coiffée, c’était comme une nouvelle moi. Ou une ancienne moi qui revenait.
Je m’habituais donc à mon nouveau mode de vie mais je ne perdais pas pour autant mon petit brin de folie ! J’adorais m’installer au salon où Nathan y allumait parfois un feu dans la cheminée pour l’ambiance et je racontais des histoires valsant entre de vraies anecdotes vécues et ce que j’avais imaginé avec Louise.
Ce qu’elle me manquait ma grosse noire !
Elle s’était envolée peu avant que je ne retrouve Nathan. Ça me rendait triste mais d’avoir mon fils avec moi comblait plus qu’aisément ce manque. Louise avait été pour moi une béquille façonnée par ma détresse mentale au moment de l’adoption forcée de mon fils. Je m’étais accrochée à elle, je m’en étais faite une alliée, une meilleure amie et une confidente. Une complice dans mes crimes pas si criminel que ça ! Sauf pour l’affiche d’Howard Stone que j’avais vandalisée, je n’avais jamais été si délinquante que ça. Bon peut-être aussi mes bains improvisés dans la fontaine devant la grosse tour où travail le monsieur Italien qui bouge beaucoup des bras !
Aujourd’hui, j’avais une rencontre importante, c’est ce que Nathan et Kenzie m’avaient expliqué mais ils ne pouvaient pas être avec moi pendant cet entretiens. Nathan devait se rendre à son studio parce que Savannah avait une grosse nouvelle importante à leur dire et Kenzie devait faire du ménage, elle aussi au studio, mais dans la chambre réservé au matériel pyrocatastrophique. Oh, j’ai encore oublié le vrai mot !
Zut !
Puis on sonna à la porte et mon cœur passa près de me lâcher ! Qu’allais-je dire moi à ce journaliste ? Et puis c’était pour quelle raison déjà ? Mon dieu ! Je n’avais plus parlé à un journaliste depuis des décennies ! Peut-être qu’il voudrait se moquer de moi pour toutes ces années passées dans la rue ?
Oh, je sentais les larmes me monter aux yeux ! Des larmes d’angoisse et de panique ! Je devais me calmer parce que Nathan m’avait rassuré à ce sujet ! Il m’avait dit qu’il s’était assuré que tout irait bien et que je n’avais pas de raison de craindre le journaliste. Je fixais la porte et j’attendais qu’il ouvre mais il sonna à nouveau et je fronçais des sourcils avant de me rappeler que c’était à moi d’aller ouvrir ! Je ne vivais plus dehors où tout le monde allait et venait à sa guise sans se soucier de l’espace.
- Bonjour. Je suis Aunt Betty !
Je lui souriais de mes dents propres mais encore jaunit par toutes ces années de mauvais entretiens. Puis je me demandais que devais-je faire. Que faisait Nathan et Kenzie quand quelqu’un venait à la maison ! Kenzie sautait sur le dos d’Howard et Nathan lui, il donnait une bonne claque dans le dos en s’exclamant. Si je lui sautais sur le dos, je risquais bien de l’écrapoutir ! Alors je me donnais un élan et lui claquais le dis comme l’aurait fait Nathan.
- Entre chez moi, mon vieux pote !
J’avais réussi à l’accueillir convenablement ! J’étais fière de moi !
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Sujet: Re: Speak, Speak. Talk, Talk. [PV Jonathan Hammer][Terminé] Mar 7 Juin - 16:42
Speak, Speak. Talk, Talk. ft. Betty Loops
Betty Loops ! C’était mon sujet du jour ! Un sujet que j’avais chier à obtenir tant il avait été compliqué de la trouver ! Ce n’est pas la première fois que j’essayais d’obtenir des nouvelles de l’ancienne actrice, qui avait disparu des radars depuis un temps, afin de faire un sujet sur elle pour ma rubrique « Que sont-ils devenus ? ». Un rubrique qui fait fureur dans L.A.People ! Bien moins que les articles pourris de Sørensen, mais qu’importe, un jour, je suis sûr que j’aurais autant de succès que le Danois qui était craint par toute cette clique de stars de Los Angeles et qui, cela dit en passant, était aussi bien trop payé pour ce qu’il faisait. Mieux payé que moi ! Mais j’espérais que Betty Loops allait me rapporté un peu de notoriété !
Donc, Betty Loops… J’avais mené mon enquête dans les petites ruelles dégueulasse de L.A. parce que les rumeurs courent depuis des années, partout dans la ville, que l’ancienne actrice était devenue SDF… Mais quand je me rendais dans les endroits réservés au SDF comme Saint-John, on ne voulait pas confirmer ou infirmer mes rumeurs sous prétexte que ces gens-là ne parlent pas aux journalistes. Putain de bons samaritains ! Comme si un article sur Betty pouvait lui faire plus de mal que de vivre chaque jour dans les rues de Los Angeles ! C’est n’importe quoi ! C’est pas faute de leur avoir dit qu’un article pourrait justement aider la vieille femme à pouvoir obtenir du soutien inattendu mais ils n’ont rien voulu entendre.
C’est, finalement, après des mois de recherches entre quelques articles sur des gens bien moins intéressant, qu’un sympathique dealer m’a expliqué avoir vu Betty Loops en compagnie d’Howard Stone ! Ouais ! Le batteur de The Burning Fire, en personne ! J’ai d’abord pensé que le dealer délirait mais il avait l’air d’avoir toute sa tête et je l’ai grassement payé pour son service.
J’ai, ensuite, réussi à téléphoné à Stone qui m’a expliqué que Betty résidait actuellement chez sa sœur, Mackenzie Stone et son collègue, Nathan J. Williams ! Etonné j’avais demandé à Stone s’il était sous l’emprise de la drogue mais il m’a expliqué que c’était vrai et qu’il n’avait rien bu d’autre qu’une bouteille de vodka.
Il était, donc, sain d’esprit !
Si tout ça était bien vrai alors Betty avait certainement un tas de choses à raconter et quelle n’avait pas été ma surprise en découvrant que Stone n’avait pas menti. Jerry The Kid confirma que Betty vivait bien dans sa ville et j’avais expliqué très sobrement ma volonté de faire un article sur elle.
Il avait demandé à Betty et m’avait rappelé plus tard me posant tout un tas de questions afin que je le rassure de mes intentions. Loin de moi l’idée de me moquer de cette vieille femme. Mon but était justement d’émouvoir les lecteurs afin qu’ils pleurent de compassion devant mon article ! Rien de malsain là-dedans.
C’est donc en vue de mettre la patté à Sørensen que je m’étais rendu chez Nathan J. Williams afin d’y rencontrer Betty Loops. J’avais sonné à la porte et attendu sans que personne ne vienne ouvrir. J’avais froncé les sourcils avant de sonner à nouveau. J’espérais que Betty était bien là. Je n’avais pas les thunes pour habiter Beverly Hills alors je n’avais pas que quelques minutes de routes dans les roues !
Heureusement, la porte s’ouvrit sur une femme âgée qui devait être Betty Loops. Elle sentait la rose et était bien habillée et bien coiffée. Loin de la description faite par le dealer qui m’avait donné de précieuse informations. Elle s’était présenté comme étant Aunt Betty, le nom que tous lui donnaient dans la rue.
-Bonjour ! Je suis Jonathan Hammer. Heureux de faire votre rencontre.
Je lui souris avant de lâcher un petit cri étouffé quand Betty me frappa dans le dos dans ce que je jugeais être un tape amicale. Je lui lançai un regard incrédule alors qu’elle m’invitait chez elle comme si on se connaissait depuis des années.
-Heu… Oui, je vous suis !
Je dis ça en retrouvant mon sourire alors qu’on arriva dans un grand salon. J’avais pris place et j’avais sorti mon carnet de note ainsi que mon stylo pour noter toutes les choses importantes.
-C’est un honneur de vous rencontrer. Votre carrière est un exemple dans le monde du cinéma. Je suis fans de vos films !
C’était de la flatterie pour la mettre en confiance. Bien que Betty était, en fait, un très bonnes actrice mais c’était il y a des siècles !
-Nathan vous a expliqué que mon article se porterait sur votre vie après votre…
Je fis la moue cherchant les bons mots.
-Disparition médiatique ? Je ne sais pas si vous lisez L.A.People. C’est la rubrique « Que sont-ils devenus ? ». Les gens ont hâte de connaitre votre histoire. Ils seront touché d’apprendre que vous vivez ici. Ça fait longtemps que vous vivez chez Nathan J. Williams ? Comment en êtes-vous arriver ici ?
@ Billy Lighter
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Sujet: Re: Speak, Speak. Talk, Talk. [PV Jonathan Hammer][Terminé] Mar 7 Juin - 19:52
Speak, Speak. Talk, Talk. ft. Jonathan Hammer
Le journaliste était arrivé et ma foi, il me semblait fort sympathique ! Il ne ressemblait pas à l’image que mon imagination un peu trop débordante avait produite. Il n’avait pas de longues oreilles pointues ni de nez disproportionné. Il n’était pas non plus coiffé d’un chapeau à plume avec le mot press cousu dessus. Il ne portait même pas un long imperméable à la Colombo ! C’était un peu dommage pour Colombo, par contre ! Je le trouvais si séduisant !
Je ne savais pas comment l’accueillir. Kenzie et Nathan ne m’avaient pas expliqué comment faire pour mettre les gens à l’aise. Ils m’avaient simplement dit de le conduire au salon, que ce serait plus confortable pour répondre aux questions. Alors, par soucis de bien faire les choses et parce que je ne voulais pas faire une crêpe bien lisse du pauvre journaliste en lui sautant dessus comme le faisait Kenzie avec Howard, je lui donnais une bonne tape dans le dos, pareille comme Nathan le faisait avec ses amis quand ils arrivaient à la maison. Ils riaient toujours beaucoup ensuite et ils allaient dans le jardin pour nager !
Mon sourire était bien grand !
Il disait qu’il était heureux de me rencontrer ! Ça, ce n’est pas un truc que j’entends souvent alors ça me fait tout chaud au cœur. Si Louise était là, elle n’en reviendrait pas ! Elle danserait fort probablement autour de Jaune-Attend en chantant une chanson qu’elle aurait inventé dans la foulée.
Mais Louise n’était pas là… Elle n’était plus là en fait alors je devais me débrouiller toute seule avec Jaune-Attend et faire attention à bien me comporter.
- Ils sont bons ? Je n’en ai vu aucun.
C’était vrai ! Je n’avais jamais voulu me voir sur écran géant ! J’apprenais mes textes, je tournais la scène et ensuite il m’était arrivé de recevoir des prix mais jamais de ma sainte vie, je n’avais vu de mes yeux vues le résultat final de mes tournages.
- Tu peux t’assoir là… Ou là ! Ou peut-être là c’est bien aussi.
Je ne savais pas si je devais lui désigner un siège ou le laisser choisir mais il me paraissait plus poli que de le laisser choisir lui-même. Après tout, il me semblait être un grand garçon, il devait être capable de choisir.
- Tu peux tous les essayer et je… Oh !! Kenzie m’a dit… C’est à la cuisine !! Attend moi, Jaune-Attend, je reviens !
Je filais à la cuisine car Kenzie avait préparer un pot de limonade et un plateau avec des cookies qu’elle était allée chercher à la pâtisseries car elle ne sait pas bien cuisiner. Une fois, elle a voulu faire un cake et elle s’est trompée entre le sucre et le sel ! Même les pigeons n’en n’ont pas voulu, pauvre Kenzie ! Je posais le pichet sur le plateau et je le tenu fermement de mes deux mains pour l’amener jusqu’au salon et je le déposais avec une grande fierté sur la table basse.
- Il n’y a pas de sel dans les cookies, promis !
Jaune-Attend s’était installé alors je fis pareil en choisissant le siège devant le sien. Comme ça, nous pourrions nous regarder manger et boire. Et discuter aussi, parce que c’était pou cette raison qu’il était ici, le journaliste.
- Oui, oui. Nathan me l’a dit.
Mais je ne comprenais pas bien en quoi cela pouvait intéresser les gens, de savoir ce que j’avais fait de ma vie après…
- Oh mais je peux te le dire tout de suite ce que je suis devenue ! Grosse ! J’ai pris pas mal de kilos et je suis devenue maman ! Et amie de plein de gens aussi. Oh et j’ai élevé des pigeons et je suis allée à Londres, ouais Monsieur ! J’ai même pris l’a-v-i-o-n pour y aller et ce fut trèèèèèèèès long ! Et Louise s’est fait kidnapper par un taxi.
Je me grattais la tête en réfléchissant. Finalement, il en aurait des choses à écrire, le jeune Jaune-Attend. J’en avais fait des trucs en n’étant plus personne!
Puis a sa question sur comment j’en étais venue à vivre avec Nathan, je supposais que je pouvais le dire, puisque Nathan l’avait dit à sa maman qui n’était pas moi.
- Bah, ça fait un petit bout de temps. Mais avant je vivais dans son jardin. Parce que je préférais ça hein ! Eux ils voulaient que je dorme dans la maison. Eux, c’est Kenzie et Nathan. Même avant de savoir que j’étais sa maman, Nathan il voulait que je vive ici. Il est gentil beaucoup tout plein, le beau Nathan, tu peux l’écrire. Nathan.Est.Très.Gentil.
@ Billy Lighter
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Sujet: Re: Speak, Speak. Talk, Talk. [PV Jonathan Hammer][Terminé] Jeu 9 Juin - 10:37
Speak, Speak. Talk, Talk. ft. Betty Loops
Après une longue recherche, j’étais, enfin, face à Betty Loops. Elle était loin de la description que ce dealer m’avait fait et c’était pour un mieux ! Je n’aurais pas à retenir ma respiration pour éviter son odeur pendant le temps de l’interview.
Elle semblait enjouée. Peut-être un peu trop mais qu’importe. Tout ce que je voulais voir c’était la notoriété et l’argent que me rapportera l’article. C’est pour ça que je la mis à l’aise en disant que j’étais fan de ses films. Mais elle rétorqua qu’elle n’en avait vu aucun. Ce n’était pas le premier acteur que je rencontrais qui n’avait pas vu un de ses films. J’avais du mal à comprendre cette mode mais le fait est qu’elle existait.
-Oh et ben… Oui, ils sont très bons. Vous avez inspiré pas mal de femme à faire du cinéma.
Elle me tutoyait ce qui était déstabilisant mais je ne dis rien. Elle me proposa de m’asseoir à plusieurs endroit et je finis par prendre place dans l’un des sièges qu’elle m’avait désigné. Elle fila, ensuite, à la cuisine non sans esquinté légèrement la prononciation de mon prénom. Je soupirai me disant que tout ça allait peut-être être plus fatiguant que prévu.
La vieille Loops revint quelques instants plus tard avec un plateau où trônait un pot de limonade et des cookies… C’était plus un goûté de jeune enfant ou de vieille femme que ce que j’avais l’habitude de boire quand je faisais ce genre d’interview… Mais je souris tout de même alors qu’elle ajouta qu’il n’y avait pas de sel dans les cookies.
Il vaut mieux !
-Ils ont l’air succulent.
Je ne pris pas tout de suite un cookies. Je préférais d’abord expliquer un peu ce qu’il en sera de ma rubrique. Mais Loops était déjà au courant étant donné que Nathan le lui avais expliqué. Bien, c’était déjà ça !
Alors, je posai quelques questions ouverte pour inviter Betty à raconter son histoire et je pris un cookies en main alors qu’elle avait ouvert la bouche pour expliquer qu’elle était devenue très grosse. Oui, je le vois, ça… Mais c’était sans doute à cause de la vieille. A mon avis, les SDF ne mangent pas tant que ça… Mais ce n’était pas du temps où elle était devenur SDF qu’elle était devenue grosse mais avant… J’ouvris de grands yeux alors qu’elle expliqua être devenue Maman… Quoi ? Betty Loops avait un enfant.
Première nouvelle.
Je me mis alors à écrire me rendant vite compte que le récit de la vieille femme était chaotique. Elle parla de pigeon et de Londres sans que je comprenne réellement le rapport. Ni même si tout ça était un délire ou un véritable récit. Je plissai des yeux sentant déjà le mal de crâne arriver.
Concentre-toi, Jonathan !
Et puis qui est Louise ?
Quant à savoir comment elle avait fini chez Williams, là encore, c’était difficile à suivre. Elle dit avoir dormit dans le jardin et, ensuite, dans la maison. Comment pouvait-on laisser quelqu’un dormir dans son jardin alors qu’on a une villa immense ? Les gens riches sont parfois bizarres…
Mais je compris alors, au fil de son récit que Nathan J. Williams était son fils… Là, c’était un scoop !!! Encore plus que le fait que Betty soit devenue une SDF, plus si SDF que ça ! Je pris un air étonné.
Evidemment elle n’avait que des bons mots pour Nathan… Mais il manquait de GROS trous dans cette histoire.
-Vous voulez dire que Nathan J. Williams alias Jerry The Kid, le chanteur de The Burning Fire, est votre fils ?! C’est bien ça ? Comme se fait-il que vous l’ignoriez ?
Si je calculais bien en sachant l’âge de Williams, je pouvais conclure que la naissance de Williams correspondait à peu près au moment où Betty Loops avait disparu des radars.
-Et qui est son père ? Pouvez-vous me raconter ce qu’il s’est passé à la naissance de l’enfant ? Est-ce à cause de ça que vous avez quitté la vie public ? Pouvez-vous me raconter tout ça.
Oui, il valait mieux procéder ainsi. Un sujet à la fois.
@ Billy Lighter
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Sujet: Re: Speak, Speak. Talk, Talk. [PV Jonathan Hammer][Terminé] Ven 10 Juin - 19:31
Speak, Speak. Talk, Talk. ft. Jonathan Hammer
J’accueillais mon nouvel ami Jaune-Attend et je lui proposais plusieurs sièges pour s’assoir, ne sachant pas lequel était le plus confortable. J’aurais dû les essayer un par un avant ou bien demander à Nathan et Kenzie lequel l’était. Mais Jaune-Attend trouva sa place tout seul, comme un grand et je me sauvais à la cuisine en me souvenant que Kenzie m’avait proposé de servir une limonade bien fraîche et des cookies.
Le journaliste disait que les cookies avaient l’air succulent. Tout semblait bon, avec lui? Mes films l’avaient été, les cookies semblaient l’être ! Bien, c’est qu’il n’était pas difficile et de le penser me permis de me détendre un tout petit peu même si mon cœur continuait de battre à toute vitesse.
Il m’expliqua ce que l’article se voulait d’être et comme je le savais déjà parce que Nathan me l’avait bien expliqué, je me permis de répondre d’ambler à sa question ! J’étais devenue grosse et j’avais voyagé à Londres en avion et j’ajoutais toutes les autres péripéties de ce voyage sans oublier de parler de mes fidèles copains les pigeons et la naissance de mon fils, dans l’ordre ou le désordre, ça n’avait pas d’importance.
Est-ce que ça devait en avoir ?
Jaune-Attend me regardait avec de grands, vraiment très grands yeux et sa bouche aurait pu prendre un cookie en entier tellement elle était grande ouverte. On aurait dit un poisson rouge qui se voyait dans le reflet de son bocal. Je fus tentée de balayer l’air devant son visage mais ça ne devait pas être très poli alors je ne le fis pas.
Quand il reprit ses sens, et la parole en même temps, il me posa un tas de questions en mêmes temps et je secouais de la tête pour essayer de toutes les mémoriser. Mon Dieu ! Ce qu’il en avait de la parlotte lui !
- Bah oui, il est mon fils ! C’était écrit sur le papier qu’ils ont trouvés, Kenzie et lui, à l’orphelinat où il avait été confier.
J’étais fière, j’avais donné une réponse précise et je ne m’étais pas éparpillée dans trop de détails et détours incongrus.
- Parce que je n’ai pas eu le droit de le voir, à sa naissance. Heureusement que j’ai rencontré Louise à la maternité ! Elle est ma meilleure amie, ma grosse noire ! Je l’appel comme ça parce qu’elle a les cheveux noir qui forment comme une grosse boule autour de sa tête et qu’elle a de très grosses hanches ! Mais ça ne l’a pas empêché de se faire kidnapper par un taxi à Londres hein !
Je riais en repensant à cette histoire mémorable ! Nathan et moi avions eu bien peur de ne jamais la revoir ! Mais, finalement, l’histoire s’était bien terminée et heureusement que j’avais récupéré mon amie ! J’aurais été triste sans elle… Elle n’est plus là aujourd’hui et je suis vraiment triste sans elle-même si la présence de Kenzie et Nathan me comble.
Louise demeure tout de même irremplaçable.
Jaune-Attend posait vraiment de grosses questions indiscrètes. Je voulais bien parler de certaines choses mais est-ce que je pouvais refuser d’en dire d’autres ? Mon visage s’embruma et ma voix devînt un petit peu plus sévère.
- Oh ça n’a pas d’importance qui est son père. Nathan le sait c’est tout ce qui compte. Et il s’est passé ce qu’il se passait toujours lorsqu’une femme non mariée devenait enceinte. J’ai donné mon bébé secrètement en adoption. Tu sais, Jaune-Attend, les mœurs n’étaient pas les mêmes à cette époque bien que l’on voulait croire que nous étions libres et avant-gardistes.
Est-ce que j’avais envie de raconter tout ça ?
Oui.
Non.
Peut-être qu’au fond, ça me ferait du bien de raconter mon histoire mais je croyais que nous devions parler de ce que nous étions devenu. Pas de ce que j’avais fait.
- J’avais le cœur en miette et l’envie de divertir les autres ne me plaisait plus alors oui, j’ai décidé de tout quitter pour m’en aller dans la rue. C’était mon choix, un vrai choix et malgré tout ce que j’ai vécu, je ne le regrette pas un seul instant. Dans la rue, je n’ai jamais été aussi heureuse et libre que je ne l’avais été de toute ma vie avant.
Avant, ce mot était important ! Parce que maintenant, j’étais très heureuse de vivre avec Kenzie et Nathan, de pouvoir le regarder dans les yeux en sachant qu’il est mon fils chéri et que nous pouvons passer du temps ensemble à défaut de pouvoir récupérer toutes celles qui nous avaient été volées.
@ Billy Lighter
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Sujet: Re: Speak, Speak. Talk, Talk. [PV Jonathan Hammer][Terminé] Dim 12 Juin - 9:59
Speak, Speak. Talk, Talk. ft. Betty Loops
Je tenais un scoop, ça allait sans dire. Parce que Betty Loops venait de m’avouer être la mère de Nathan J. Williams ! Ce même Jerry The Kid qui l’hébergeait. Et la vieille fut plus claire à ce niveau quand elle déclara que c’était inscrit sur les papiers de l’orphelinat… Ce qui signifiait que Nathan J. Williams avait été orphelin et avait été, du ce fait, adopté. Chose que Los Angeles ignorait !
Maintenant Los Angeles ne l’ignore plus ! C’est grâce à des gens comme moi que les secrets finissent par faire surface et j’adorais ça !
Je m’étais empressé de noté cela dans mon carnet !
-C’est très intéressant !
Mais j’en voulais plus. Je voulais savoir comment Betty en était venue à mettre son enfant à l’orphelinat et si ça avait un rapport avec son retrait des médias. Mais elle me déclara d’abord ne pas avoir pu voir Nathan à sa naissance. Elle me parla à nouveau de Louise qui était sa meilleure amie. Pourtant, l’aimable dealer m’avait signalé que la vieille Betty se promenait toujours toute seule dans les rues. Mais peut-être que le fait qu’elle soit devenue SDF ait fait en sorte que son chemin s’est séparé de cette fameuse Louis… Bien que tout ça n’expliquait en rien cette histoire de taxi londonien qui revenait pour la deuxième fois dans son récit…
Je laissai ça en suspend en mettant un point d’interrogation dans mon carnet pour me centrer, d’abord, sur sa relation avec le jeune Williams. J’essayais de chercher qui était le père mais elle se refusait à me le dire. Son air s’était fait plus sévère alors qu’elle m’expliqua que si elle avait dû abandonné son enfant, c’est parce qu’elle n’était pas mariée avec le père de l’enfant, chose très mal vue à l’époque. C’est en effet cet évènement qui avait précipité sa fin de carrière et elle s’en était allé dans la rue. Elle est donc devenue SDF par choix ? Quel choix hasardeux !!! -Mettre votre enfant à l’adoption a dû être une épreuve… Est-ce que vous n’avez pas pensé le garder ? Vous as-t-on obligé à le faire adopter ? Le père de l’enfant vous y a contraint ? Il aurait bien pu se marié avec nous et légitimer l’enfant, non ?
A moins que l’homme en question n’ait pas voulu entendre parlé de Betty et de l’enfant par après. Tout était possible. Il me fallait plus d’éclaircissement.
-Vous savez, parler de cette histoire pourrait aider beaucoup de femme dans la même situation. Si vous en parler, elles se sentiront moins seules.
Je disais ça pour faire en sorte qu’elle trouve un intérêt à entrer dans les détails. J’enchainai alors : -Vous avez, alors, choisi de vivre dans la rue… Parlez-moi un peu de votre vie dans la rue. Comment cela se passait ? Personne n’a essayé de vous tendre la main pour vous en sortir avec Williams ?
Cette Louise, par exemple…
@ Billy Lighter
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Sujet: Re: Speak, Speak. Talk, Talk. [PV Jonathan Hammer][Terminé] Dim 12 Juin - 17:22
Speak, Speak. Talk, Talk. ft. Jonathan Hammer
Jaune-Attend se préoccupait beaucoup plus de mon passé que de mon présent ou peut-être était-ce que je n’avais pas compris ce qu’un que sont-ils devenus signifiait réellement. Je ne voulais pas être impoli et je savais que je parlais beaucoup trop et que c’était à cause de moi que nous en étions venus à parler de Nathan et de l’histoire entourant sa naissance.
Depuis la disparition de Louise et nos retrouvailles à Nathan et moi, je me savais différente. En fait, j’étais plus près de celle que j’étais avant d’être celle que j’avais été jusqu’à maintenant, vous me suivez ? Je ne me cachais plus derrière mon statut de sans abri pour partager ma folie mais ça ne voulait pas dire que je devais complètement m’en départir. J’avais conscience que ma vie avait prit un virage drastique ces dernières semaines et je l’acceptais, cependant, pas à n’importe quel prix.
- Oh et bien… Le malheur des uns à toujours été intéressants pour les autres.
Cela ne changerait jamais !
Jaune-Attend était un bon journaliste. Il n’était pas le premier à m’approcher, j’en avais l’habitude avant, tellement même que je ne savais pas combien d’interview j’avais pu accorder et je savais esquiver les questions, les tourner à mon avantage, même. C’était un jeu auquel j’étais plus que forte et j’excellais dans l’art de maitriser ce qui se disait à mon sujet. Je ne pouvais que constater que maintenant, j’avais perdue toutes mes plumes et que je ne saurais malheureusement pas éviter le sujet.
Moi et ma grande langue de sans abri bavarde !
- En toute franchise, c’est l’épreuve la plus éprouvante qu’on puisse faire subir à une mère. Comme je te l’ai dit, Jaune-Attend, une femme célibataire à cette époque ne pouvait pas garder un enfant sans être sévèrement jugé. C’était mieux pour Nathan, pas pour moi mais je l’ai quand même fait par amour pour lui.
Mes souvenirs, comme chaque fois où je repensais à cette page de ma vie, me revenaient en vrac dans la tête et je n’aimais pas la sensation douloureuse que cela me procurait. Je n’en étais pas honteuse, je croyais sincèrement avoir fait le bon choix et Nathan avait eu une belle vie. Mais bien que j’assumais mes décisions du passé elles ne demeuraient tout de même pas mon sujet favoris et quand je pouvais l’éviter, comme je l’avais fait pendant toutes ces années, je le faisais. Peut-être cependant que de nommer toutes ces choses une bonne fois pour toute allait faire en sorte que je n’ai plus à en reparler.
Elles seraient dites.
- Le papa de Nathan était mon amant, il ne voulait pas quitter sa femme et cela avait toujours été très clair entre nous. Quand j’ai appris que j’étais enceinte de Nathan, il m’a délaissé et j’ai tout perdu à ce moment-là pour des raisons que je ne comprends pas encore très bien aujourd’hui. J’ai passé ma grossesse recluse et les studios m’ont tourné le dos parce que j’ai dû annuler et refuser beaucoup d’engagements. Après la naissance de Nathan, je n’avais plus rien devant moi alors j’ai décidé de tout abandonner et d’aller vivre dans la rue. Tu sais, Jaune-Attend, j’ai toujours été une femme forte et très débrouillarde. Vivre dans la rue était pour moi une façon drastique et irréversible de mettre un point final à mon ancienne vie.
Je n’étais plus Betty Loops mais Aunt Betty et je m’étais noué d’amitié avec des pigeons et Louise était apparu rapidement lors de moment plus sombre ou le chagrin prenait le dessus sur mon orgueil.
- Les gens penses que c’est horrible que de vivre dans la rue mais tu sais quoi ? J’y ai vécue mes plus belles années. J’y ai rencontré pleins de gens de tous les genres et les classes sociales. Cash Izbel venait souvent me voir et nous parlions de ses voyages dans le désert et Louise adorait lui jouer dans les cheveux ! Et c’est même dans la rue que j’ai retrouvé mon fils, sans le savoir ! Nathan venait souvent me voir et m’apportait des cadeaux. Je n’ai jamais manqué de nourriture ou d’aventure. Oh j’ai bien eu mes malheurs. Des gens m’ont pourchassé, insulté et frappé. Ridiculisé aussi. J’ai vécu sous la pluie, j’ai vécu les grandes canicules et les sécheresse m’ont fait me débrouiller comme je le pouvais. La fontaine devant la belle grande tour au centre-ville était parfaite pour me rafraichir et me laver, de temps en temps.
L’italien qui parlait fort tout en bougeant ses mains n’aimait pas ça et il parlait encore plus fort en bougeant encor plus ses mains quand il me voyait m’y tremper les pieds. Ça faisait partie du jeu de sdf, de mon personnage que je m’étais créer au fil des années.
- Je tirais avantage de la sénilité que les gens me conféraient d’office. Je savais très bien ce que je faisais tout ce temps, même quand j’ai cru mourir de blessures et que j’ai marché au travers la ville de Los Angeles. J’étais libre comme jamais de ma vie je ne l’avais été.
@ Billy Lighter
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Sujet: Re: Speak, Speak. Talk, Talk. [PV Jonathan Hammer][Terminé] Lun 13 Juin - 8:53
Speak, Speak. Talk, Talk. ft. Betty Loops
J’avais exprimé pas mal d’intérêt pour le récit de Betty et, dans ses élucubrations parfois difficile à comprendre, elle semblait avoir des éclairs de lucidité comme quand elle déclara que le malheur des gens a toujours été intéressant pour les autres. Oui ! C’est bien là-dessus que je me fais de l’argent, d’ailleurs. Avais-je du scrupule ? Non, sinon, je serais un mauvais journaliste.
Mais je ne devais pas effaroucher la vieille ex-SDF. Et c’est tout de même sur l’abandon de son fils, qui était Nathan J. Williams, que je posai des questions. Son discours fut alors plus clair et plus structuré. Ça avait été une épreuve difficile pour elle mais le destin réservé à son fils et les jugements qu’il allait subir avait contraint Betty Loops à se séparer de Williams. Vu le cas que le gamin était devenu aujourd’hui, je suis prêt à parier qu’il se fiche complètement des jugements des autres. Il parait que le chanteur de The Burning Fire est plus que fantasque.
-C’est très beau. Avoir pensé à votre fils avant vous-même… Ce n’était pas une décision facile, je le conçois.
Ensuite, elle s’ouvrit plus à moi pour mon plus grand plaisir. Elle parla du père de Nathan sans le nommé. C’était un homme marié qui avait abandonné sa maitresse une fois cette dernière enceinte. Des histoires comme ça, il y en avait des tonnes à L.A. mais ce qui était intéressant, c’est que ça était arrivé à une star du cinéma et que cet événement avait provoqué sa disparition de la scène publique. Déjà pendant sa grossesse, ça avait été le début de la fin. Hollywood est impitoyable. -Très drastique. Mais efficace, je dois vous l’accorder. Car, pour Hollywood, c’est comme si vous aviez disparu de la surface de la Terre…
Alors qu’elle était simplement à trainer dans les rues de L.A.. Certainement qu’un tas de gens savaient qu’elle étaient là sans jamais bouger le petit doigt… Ou sans en trouver le moindre intérêt. C’était triste, d’une certaine façon.
Et la tristesse, c’est bien pour une article ! Surtout que le drame de Betty Loops avait une fin heureuse ! C’était d’autant plus vendeur !
Elle disait avoir vécus ses plus belles années dans la rue, chose que j’avais bien du mal à concevoir. Elle y avait rencontré du monde en tout cas dont certaines stars comme Cash Izbel et son propre fils ! Sans le savoir, en plus ! Mais la rue était quand même une endroit terrible et Betty avait été maltraité pendant « ses plus belles années ». -De quelle tour parlez-vous ?
Autant avoir un nom… Parce ce que ce n’est pas les tours qui manquent au centre-ville.
Je continuais de noter toutes les choses importantes que disait Betty comme le fait que, dans la rue, elle se sentait libre.
-Avez-vous l’une ou l’autre anecdote intéressante de votre vie dans la rue ?
Autant avoir l’une ou l’autre histoire qu’elle soit tragique ou comique. -Et comment avez-vous fini par vivre chez votre fils ? C’est parce qu’il a découvert votre lien qu’il a commencé à vous héberger ?
@ Billy Lighter
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Sujet: Re: Speak, Speak. Talk, Talk. [PV Jonathan Hammer][Terminé] Lun 13 Juin - 23:54
Speak, Speak. Talk, Talk. ft. Jonathan Hammer
Jaune-Attend trouvait que j’avais posé un très beau geste en choisissant le bonheur de mon fils avant le mien. N’était-ce pas ce que tous parents feraient pour son enfant ? En tous les cas moi, je l’avais fait. Je savais que mon fils serait mieux dans une famille qui pourrait subvenir correctement à ses besoins puisque moi, je touchais déjà le fond avant même sa naissance. Je n’avais donc rien à ajouter à ce que venait de dire le journaliste.
Je lui racontais avoir choisis ensuite de me cacher dans la rue, de vivre une vie de sdf et que malgré ce que les gens pouvaient en penser, ça été pour moi la solution la plus saine d’esprit que j’avais prise de toute ma vie ! Je ne pouvais pas mentir et prétendre que ça avait toujours été facile. La rue avait son lot de difficulté mais j’y avais été complètement libre. Personne n’attendait quoi que ce soit de moi et je ne devais de compte à personne. Je mangeais quand je le voulais, je dormais où je le voulais et je n’avais pas besoin de parler à qui que ce soit si ça ne me plaisait pas !
- C’était ce que je voulais. Disparaitre complètement. Mais il semblerait que ce soit plus facile à dire qu’à faire.
J’avais fait la paix avec mon passé depuis peu mais pendant toutes mes années dans la rue, il revenait tout de même me hanter, que je le veuille ou non. Chaque fois, je faisais comme si ce n’était pas arrivé ou que je n’entendais pas. Je dirigeais la conversation ailleurs avec quelques délires bien de mon cru.
Je lui parlais un petit peu plus de ma vie dans la rue, des rencontres que j’y avais faites et de mon mode de vie. Ça me faisait sourire d’y repenser. Non pas que je songeais y retourner, j’étais bien maintenant avec Kenzie et Nathan mais c’était quand même là que j’avais passé une grande partie de ma vie, un moment crucial de mon existence.
- C’était la belle tour avec la grosse fontaine devant. Il y a le monsieur Italien qui y travail. Il parle fort et il bouge toujours ses mains, comme ça, tu vois ? Il fais comme ça et il parle comme ça avec son accent de spaghetti
J’avais bougé mes mains comme l’Italien faisait toujours quand il me voyait dans l’eau de la fontaine et qu’il se mettait à gesticuler pour m’en faire sortir. Ma présence l’exaspérait mais je ne faisais rien de mal sauf de me laver et me rafraîchir. Bon et si ce n’était pas assez précis pour Jaune-Attend, je demanderais à Nathan à son retour qu’il me donne le nom de la tour et je pourrai le dire au journaliste.
- Oh et bien… Une femme très chic une fois ma peint les ongles d’orteil ! Et une fois aussi, j’ai vandalisé une affiche d’Howard Stone parce que je ne l’aimais pas mais nous sommes amis, maintenant, tu sais ! Il m’a même déjà fait monter dans sa caisse ! Et pas une caisse en bois hein ! Nanon ! À quatre roues !
Je réfléchissais encore à d’autres anecdotes quand il me demanda comment j’en étais venue à vivre avec Nathan.
- Peyton ne voulait pas que je reste chez eux mais elle ne voulait pas que je retourne dans la rue, fallait bien que j’aille quelque part ! Et Nathan et Kenzie m’ont toujours bien aimé alors ils se sont proposés. Ils m’avaient installé un beaaaaaaaau coin dans la cours avec une tente et un lit de camp mais maintenant, les murs ne me font plus peur alors je peux dormir dans la maison. C’est après que Nathan a apprit que j’étais sa maman. Je vivais déjà ici. Nathan a maintenant deux mamans, c’est chouette, non ?
Je trouvais que ça l’était, moi, en tous les cas !
@ Billy Lighter
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Sujet: Re: Speak, Speak. Talk, Talk. [PV Jonathan Hammer][Terminé] Mer 15 Juin - 8:53
Speak, Speak. Talk, Talk. ft. Betty Loops
Ainsi, c’est par choix que Betty Loops avait décidé de devenir SDF. Un choix radical, ça allait sans dire ! Mais elle pensait qu’il fallait bien ça pour disparaitre complètement. Et ce fut un véritable succès vu que les médias avaient fini par l’oublier.
Mais Betty avait quand même vu du beau monde dans la rue, dont son propre fils, Nathan J. Williams. Elle était sous les yeux de tous sans que personne ne la sorte de là et lui propose une alternative même si c’était par choix qu’elle avait vécu dans les rues de Los Angeles. Elle prenait même des bains dans des fontaines dont celle d’un building… Elle n’avait pas le nom du building, juste une description… Un Italien et un grosse fontaine. Il n’y avait pas dix milles bâtiments avec des fontaines mais je ne doutais pas que, des Italiens, il y en avait quelques-uns à L.A…. Donc, je ne réussi pas à mettre un nom sur la tour… Mais je rigolai devant l’imitation de Betty de l’homme italien.
Flatter Betty me permettait sans doute de la mettre un peu plus en confiance bien que sa langue se déliait de plus en plus en un discours cohérent au fur et à mesure de la conversation. J’essayais de ne parler que quand je voulais préciser des choses ou poser d’autres questions. Les gens donnent parfois des informations sur eux malgré eux si on leur laisse un maximum de temps de parole.
Elle expliqua qu’une femme lui avait peint les ongles d’orteils. Mais je trouvais l’histoire des affiches de Stone bien plus intéressantes même si, apparemment, elle avait finit par faire la paix avec le batteur de The Burning Fire. Je notai tout cela avant que Peyton n’entre dans l’histoire car ça semblait être elle qui avait fait en sorte de sortie la vieille Betty de la rue. Après tant d’année, c’est la diva la plus égocentrique des Etats-Unis qui avait pris le pas d’aider la vieille femme ? Ça rendait vraiment toute cette histoire aussi magique qu’invraisemblable !
C’est, donc, ainsi qu’elle avait fini chez la sœur de Stone et Nathan car, oui, Peyton avait sorti la vieille de la rue mais ne l’avait pas hébergé dans la luxueuse et vase villa Stone ! Finalement, c’est Nathan qui l’avait hébergé avant même de connaitre son lien avec Betty ! Ce n’est que plus tard qu’il l’a su !
-C’est une histoire tout à fait merveilleuse ! Un vrai conte de fée !
Au point où je me demandais si ce n’était pas romancer… Mais les gens aiment la romance, non ?
-Comment Howard Stone en est venu à vous emmener dans sa voiture ? Comment êtes-vous devenu ami ? Qu’à dit sa femme en vous voyant ?
Je voulais éclaircir ses points pour le bien de l’article.
-Et vous m’avez parler de votre amie, Louise… Où est-elle ? Vivait-elle dans la rue avec vous ?
Oui, parce qu’elle m’avait parlé d’une Louise et cette femme allait et venait dans le passé de Betty sans que j’arrive à la replacée comme il faut.
@ Billy Lighter
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Sujet: Re: Speak, Speak. Talk, Talk. [PV Jonathan Hammer][Terminé] Sam 18 Juin - 0:57
Speak, Speak. Talk, Talk. ft. Jonathan Hammer
Quel était le nom de cette tour ? Je savais que je le savais mais ça ne me revenait pas non d’un pépin de raisin ! C’était comme un code composé de lettre mais est-ce que je connaissais assez de lettre pour trouver le bon code ? Forcément que je devais en connaitre assez, qu’est-ce que je racontais, tout d’un coup ! Je savais lire et écrire ! J’imitais l’italien qui parlait fort tout en gesticulants des mains pour peut-être aider Jaune-Attend à m’aider à trouver et il me complimenta sur mon talent d’actrice que je possédais toujours !
- Oh mais vous savez ! C’est comme faire le vélo, ça ne s’oublie pas !
Tout le stress que j’avais ressenti avant l’arrivée de Jaune-Attend s’était envolé et je me sentais confortable, comme si je discutais avec Nathan et Kenzie devant une tasse de chocolat chaud. La différence était que Kenzie et Nathan ne prenaient pas de note de ce que je disais mais je parvenais à oublier le calepin du journaliste même si on ne voyait que ça entre ses mains.
Il s’intéressait aux anecdotes de ma vie et dieu sait que j’en avais vécues mais là que je pouvais toutes les raconter, il me semblait qu’il y en avait très peu qui me venait en tête. Je me rappelais cette belle femme bien vêtue qui m’avait peinturé les ongles d’orteils dans le par cet à la fois où j’avais fini dans la caisse vroum vroum d’Howard Stone et que Peyton avait pas voulu qu’il me laisse retourner dans le parc. Et que c’était comme ça que j’avais aboutie chez mon fils Nathan.
- Un conte de fée ? Oh Oui, oh c’est possible ! Oh si tu le penses !
Mais ça n’avait pas toujours eu l’air de ça, non plus que ça avait été un cauchemar. Je me grattais la tête parce que Jaune-Attend voulait savoir comment j’en étais venue à devenir passagère de la caisse sur roues d’Howard Stone. Ce n’était pas une belle histoire, c’était le jour où Louise avait définitivement disparue. Ça me pesait beaucoup même si je comprenais qu’elle en avait terminé avec sa vie ici et qu’elle était juste partie devenir l’amie imaginaire de quelqu’un d’autre. Je l’avais monopolisé pendant tellement d’années !
- Oh mais sa femme, ce n’était pas ce jour-là ! Je ne l’ai pas revu beaucoup Peyton tu sais. Mais Howard lui, il est toujours là quand j’ai besoin d’aide c’est étrange hein ? Comme s’il me portait chance. Ça doit être pour ça qu’il est maintenant un beau papillon ! Il va avoir deux bébés ! Oui ! C’est Kenzie qui me l’a dit !
Je réfléchissais encore à comment Howard avait fait pour me convaincre de grimper dans sa voiture et je ne voyais pas de meilleure façon de l’expliquer que celle-ci.
- Il est beaaaaaaaaaau ! On le suivrait n’importe où non ?
Puis je rigolais nerveusement en me disant que je devrais me concentrer pour trouver de meilleures réponses. Mais je préférais dire de petites blagues que de me remémorer des moments tristes. C’était sans compter sur Jaune-Attend qui me questionna directement sur Louise.
Je pense l’avoir regardé sans bouger pendant de longues secondes.
Des minutes peut-être bien !
J’étais mal sur ma chaise, je croyais que nous devions parler de ce que j’étais devenue et non des amis que je m’étais créés. Je le regardais toujours Jaune-Attend alors que mon cerveau était entrain de se cour circuité, comme si le passé et le présent étaient entrain de percuter et de trier ce qui restait. Le vrai d’un côté, l’imaginaire de l’autre.
Quand tout s remit en marcher, j’ouvris la bouche puis je la refermais avant de sourire bêtement tout en cherchant mes mots.
- Louise Ciccone était l’infirmière de la maternité ou j’ai donné naissance à mon fils. Elle a été la seule sympathique avec moi et à me donner de bons soins. Elle a été d’une douceur incroyable et elle m’a tenue la main jusqu’à la fin. Quand j’ai quitté l’hôpital, j’ai voulu la remercier mais on m’a dit qu’elle ne travaillait plus pour eux. J’ai compris qu’elle avait fort probablement été remercié. Elle a été le dernier visage sympathique que j’avais côtoyé et je m’en suis fait une amie… imaginaire. Mais pour moi, elle était plus réelle que n’importe qui d’autre. Elle… n’existe plus maintenant. Louise a fini par disparaitre complètement quand j’ai retrouvé Nathan, comme si elle avait été le fil entre lui et moi.
C’était la première fois de ma vie passé et présente que je parlais de Louise de cette manière et l’expérience était douloureuse bien que salvatrice.
- Est-ce que tu vas écrire ça ? Les gens vont vraiment me croire folle même si… Même si c’est fort probablement ce que je suis. Une vieille folle.
@ Billy Lighter
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Sujet: Re: Speak, Speak. Talk, Talk. [PV Jonathan Hammer][Terminé] Dim 19 Juin - 9:34
Speak, Speak. Talk, Talk. ft. Betty Loops
Betty Loops était toujours un as de l’imitation ce qui faisait que je conclus qu’elle n’avait rien perdu de son talent d’actrice. Mais, apparemment, c’était comme le vélo. C’est ce qu’elle prétendait, en tout cas.
Elle semblait plus à l’aise maintenant et son histoire était plus cohérente qu’au début. Comme si son cerveau s’était remis subitement en marche. Je savais que, pour les veilles personnes, se replonger dans le passé était parfois bien difficile.
Ainsi, je lui avais laissé le temps et quand elle s’était plongé dans les anecdotes qu’elle avait eue pendant sa période dans la rue, je ne m’attendais pas à entendre parler d’Howard Stone et encore moins de sa femme. Pourtant, c’était bien le cas et je cherchai à creuser ça pour apprendre que c’était surtout Howard que Betty avait côtoyé. On dirait que, pour elle, il était comme une sorte d’ange gardien qui arrivait toujours dans sa vie quand elle en avait besoin. Au point même que c’est à travers lui que la vieille s’était retrouvée chez Nathan.
Un coup du destin ! Si bien que j’avais qualifié ça tout haut de « conte de fée ». Elle s’exclama confirmant à peu près mes dires.
Elle parla plus d’Howard Stone et j’appris, à ma grande stupéfaction, que Stone allait avoir deux bébés ! Amon Sørensen n’en avait encore rien dit !!! J’avais un véritable scoop, là ! -Deux bébés ?! Lui et sa femme attendent des jumeaux ? Et bien ! Quelle nouvelle !
C'était inconscient, surtout. Howard Stone avec des bébés, ça n'avait rien de sérieux!
Quant à savoir pourquoi Betty avait suivi Stone elle avait déclara que c’était parce qu’il était beau. Simplement ça ? Je levai un sourcil. -Et bien… Oui… J’imagine… Mais il s’est arrêté comme ça et vous a pris dans sa voiture sans raison ?
Il y avait d’autres sujets que je devais éclaircir. Celui de Louise par exemple. Elle n’en avait pas réellement parlé jusqu’ici sauf à quelques moments mais ce n’était pas spécialement clair. Mais, après ma question, il y eu un long silence ou le visage de Betty s’était comme fermé. Elle avait parlé de cette Louise avec tant d’enthousiasme juste avant que cette réaction me troubla.
J’étais prêt à reformuler les choses quand Betty avait finit par ouvrir la bouche après avoir sourit d’un drôle de sourire. Puis, elle se lança, me parlant de l’histoire de cette infirmière nommée Louise. C’était elle qui était présente lors de la naissance de Nathan. Mais, à la fin, alors que Betty voulait la remercier pour son soutien, Louise ne travaillait plus là… Elle est, par la suite, devenue l’amie imaginaire de Betty. Je pris un air stupéfait devant tant de franchise.
Désormais, Betty vivait sans son amie imaginaire. C’était arrivé quand elle avait retrouvé son fils et que, donc, elle avait renoué avec son passé.
Cette histoire était incroyable et le côté mélo allait plaire particulièrement aux lecteurs ! Mais Betty s’inquiéta qu’on la prenne pour une folle.
Je la regardais prenant un air humble et touché par cette histoire.
-Je ne pense pas qu’ils vous penseront folle. Ils trouveront votre histoire émouvante. Vous savez, certaines personnes ont peut-être vécu des choses similaires. Chacun a sa manière de survivre après un tel drame. Vous avez dû abandonné votre enfant. C’est une expérience traumatisante. Et si cette Louise a été votre soutien pendant ce bref moment, c’est normal que vous avez voulu qu’elle vous accompagne dans la rue.
J’allais, bien sûr, l’écrire ! Ça allait de soi !
-Mais, maintenant que vous avez retrouvé votre fils, est-ce que vous ne chercheriez pas la vraie Louise ? Elle a quitté l’hôpital mais peut-être est-elle toujours en vie. Si c’est le cas, ça serait l’occasion de la remercier, non ?
C’était une idée que j’avais lancé comme ça avant de reprendre.
-Nous avons parlé de votre passé et de votre présent… Avez-vous des projets pour l’avenir ? Un retour au cinéma, peut-être ?
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Sujet: Re: Speak, Speak. Talk, Talk. [PV Jonathan Hammer][Terminé] Dim 19 Juin - 18:13
Speak, Speak. Talk, Talk. ft. Jonathan Hammer
Il en posait des questions, Jaune-Attend ! C’était beaucoup tout à la fois et je ne voulais pas me perdre dans des histoires qui ne mèneraient nulle part. Kenzie m’avait dit de rester moi-même et détendue, comme si je parlais avec elle ou Nathan et c’est ce que je tentais de faire mais Kenzie et Nathan, ils savaient déjà tout ça alors en faisant comme si avec le journaliste, j’avais tendance à oublier que lui, il ne savait rien de ce que j’avais vécue.
Oh la la ! Ça devenait compliqué mais je tenais bon et j’appliquais à la lettre le conseil de mon fils et de ma belle-fille et je causais comme à un ami.
- Deux bébés, oui, oui ! Peut-être qu’ils me laisseront les bercer ? Comme ça, je serai une bonne grand-maman pour le jour où Nathan et Kenzie s’y mettrons.
Je pourrais m’occuper de leur bébé quand ils travailleront. Je lui montrerai comment nourrir les pigeons et allumer un petit feu quand on a pas de briquet. Je pourrai lui montrer les étoiles dans le ciel et à faire des vœux quand il y en a une qui fait la course. C’était là de beaux projets et ça me faisait rêver. Il y avait longtemps que je n’avais pas rêvé, d’ailleurs.
- Ben… Non… C’est arrivé parce que je ne trouvais plus Louise. Il m’a aidé à la chercher. Il a dit qu’en voiture ça irait mieux.
Je baissais les yeux un peu honteuse. Louise avait été pour moi plus réelle que la réalité elle-même et Howard le savait. Il avait quand même pris son temps et sa voiture pour m’aider à la retrouver. Moi, j’avais vandalisé des vitrines sur lesquelles il y avait de ses poster. Et lui, il m’avait quand même aidé à chercher.
C’est là que Jaune-Attend voulu en savoir plus sur Louise, ma grosse noire et qu’après un moment à peser le pour et le contre dans ma tête, je levais le voile sur ma précieuse amie. De dire tout ça à voix haute m’égratignais le cœur. C’était comme la perdre pour une seconde fois et je n’aimais pas l’effet que ça produisait. Cependant, j’en étais arrivé à la conclusion que je ne pouvais plus vivre le cul sur deux chaises et que le moment était venu de décider si je vivais dans mon passé de clocharde ou si je reprenais ma vie en main en regardant vers l’avant.
Je choisissais d’aller de l’avant.
- J’ai l’habitude tu sais, que les gens disent de moi que je suis folle, que je ne suis pas le pingouin qui glisse le plus loin sur la banquise, que je ne suis pas le crayon le plus aiguisé de l’étui, que le couvercle de mon chaudron ne ferme pas étanche. C’est parce que Nathan n’a pas besoin de le lire en plus, tu comprends ?
Pour Jaune-Attend, mon histoire allait aider des gens qui avaient vécus des choses semblables à la mienne. Est-ce que j’étais devenue une source d’inspiration sans m’en rendre compte ? J’espérais bien que non ! Ou alors j’allais dire aux gens de toujours bien se brosser les dents ! Je n’avais pas aimé le dentiste chez qui Nathan m’avait conduit la semaine dernière !
- Retrouver la vraie Louise ? Peut-être. Je ne sais pas. Tu sais, ma Louise à moi était ma complice et mon âme sœur. La vraie Louise, comme tu le dis ne voudra peut-être pas de moi comme amie et ça serait comme la perdre encore. Je crois que je préfère la laisser où elle est et si elle lit ton article, elle comprendra qu’elle a fait une différence dans ma vie.
C’était plus sage. Plus prudent.
Puis je pris une longue gorgée de ma limonade. Ça donnait soif de parler autant ! Et en plus les glaçons commençaient à fondre un peu dans mon verre et je ne voulais pas que ma délicieuse limonade goûte plus l’eau que le citron. Ce serait triste et ça me rendais triste.
Mais mon sourire réapparu quand Jaune-Attend me demanda si j’avais des projets pour l’avenir ! Ça c’était intéressant, bien plus que mes années dans la rue, non ?
- Oh oui ! Ou non ! En fait, ce ne sont pas des projets mais des souhaits ! J’aimerais pouvoir voyager parce que je me dis qu’à mon âge, il est triste de ne pas avoir eu la chance de le faire beaucoup. Et j’aimerais retourner devant les caméras même si j’ai beaucoup plus de mauvais souvenir de cette époque de ma vie. Il y a peut-être encore un petit peu de place pour moi hein, qu’est-ce que tu en penses ? Oh et j’aimerais apprendre à faire du patin à roulettes et diner avec Hank North ! Je le trouve si bel homme même si je suis trop vieille pour lui !
@ Billy Lighter
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Sujet: Re: Speak, Speak. Talk, Talk. [PV Jonathan Hammer][Terminé] Lun 20 Juin - 10:58
Speak, Speak. Talk, Talk. ft. Betty Loops
Deux bébés ! C’était absolument un scoop ! Une scoop dont j’allais être le premier dessus si Amon ne me coupait pas l’herbe sous le pied. Et si Betty se voyait déjà s’entrainer à être grand-mère, moi, je me voyait déjà avoir des remerciements du boss de L.A.People pour avoir déniché une pareille nouvelle !
-Je suis sûr que vous ferez une merveilleuse grand-mère.
Quant à Howard Stone, il avait bel et bien aidé la vieille Betty à un moment donné pour retrouver Louise. Alors comme ça, Howard Stone avait pour habitude de jouer les bons samaritains ? Et bien, on ne dirait pas !
J’avais voulu éclaircir cette histoire de Louise et Betty était entré dans une longue confession me parlant de cette infirmière devenue son amie imaginaire. Une amie imaginaire qui l’avait aidé pendant tout ce temps où elle vivait dans la rue et qui avait disparu au même où elle a pris conscience que Nathan était son fils.
La vieille avait peur que cette confession ne soit de trop et que les gens qui allaient lire allaient la prendre pour une folle. Elle ne voulait pas que Nathan lise qu’elle était stupide dans la presse parce que les gens avaient, apparemment, l’habitude de pensée qu’elle était cinglée. Folle, je ne dirais pas… Fantasque sans doute mais son fils n’était-il pas tagué des mêmes qualificatifs ?
-Je comprends. Mais assurer vous que cet article vous mettra en valeur et non l’inverse.
Je disais même que certains pourront reconnaitre leurs propres moments difficiles dans le récit de Betty et, ça, les gens adoraient. Ils aimaient voir que certaines stars pouvaient vivre des déboires similaires aux leurs. Betty pouvait devenir un exemple ! Une référence ! C’est en tout cas comme ça que je lui présentai les choses.
Je lui dis aussi que ça serait peut-être une bonne idée de retrouver la vrai Louise. Elle n’en était pas certaine. Elle avait peur d’être déçue et se disait que, peut-être, l’article sera suffisant pour que la vraie Louise sorte, elle-même, de son trou et vienne, si elle le voulait, vers Betty.
-Et bien, ça me semble être une bonne idée ! Je suis certaine qu’elle désirera vous rencontrer.
Je demandai, ensuite, si elle avait des projets pour l’avenir. Mais c’était surtout des souhaits qu’avait les vieille Betty. Elle voulait voyager et même retourner devant les caméras. Mais elle avait aussi des projets tout autre comme faire du patin à roulette ou diner avec Hank North…
J’esquissai un sourire.
-Peut-être que si vous dinez avec Hank North il vous aidera à revenir dans le monde du cinéma. Je pense que vous pourrez encore avoir de bons rôles même à votre âge. Il y en a pour tous les âges dans les cinémas.
Bref, l’histoire de la vieille Betty et toutes les révélations qu’elle m’avait dite allait me permettre de faire l’article du moi voir même de l’année ! J’en étais plus que satisfait !
-Je n’ai plus de questions. Je pense que vous m’avez parler des choses les plus importantes. Ce fut, en tout cas, un plaisir de questionner la grande Betty Loops !
@ Billy Lighter
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Sujet: Re: Speak, Speak. Talk, Talk. [PV Jonathan Hammer][Terminé] Mar 21 Juin - 18:44
Speak, Speak. Talk, Talk. ft. Jonathan Hammer
Jaune-Attend pensait que je ferais une merveilleuse grand-mère et ça me fit lever la tête, toute fière. J’imaginais déjà la fratrie de Nathan et Kenzie et tout ce que nous pourrions faire ensemble. J’adorais les enfants et si j’avais eu la chance de me trouver un bon mari, je crois que j’aurais eu au moins neuf enfants.
- Les enfants, ça grouillent tout le temps et ça vient vous caresser les cheveux avec leurs petites mains pleines de chocolat. C’est ça qui est merveilleux.
Moi, ça ne me dérangeait pas d’avoir de la marmelade dans les bouclettes de ma tignasse et de ramper sur le sol pour jouer aux grands explorateurs.
Ensuite, je me confiais un peu plus sur Louise et comme elle était entré dans ma vie et comment elle en était sortie, aussi. L’un comme l’autre était triste mais je voulais ne me rappeler que du milieu, quand elle était là sans être là et qu’avec elle, nous faisions les quatre cents coups. Ça me rendait bien nostalgique que de penser à ma grosse noire.
Si je craignais que les gens se moquent de moi avec l’article de Jaune-Attend, il me rassura en disant que je serais mise en valeur et non l’inverse et que peut-être qu’il y aurait des gens, ayant vécu la même histoire que moi et qui se reconnaitraient dans mes paroles.
- Si je peux aider des gens, je ne suis pas contre !
Cependant, je ne voulais pas aller vers Louise, la vraie. Je préférais qu’elle vienne vers moi, si elle en avait envie. Je trouvais la situation plus sage car après toutes ces années, elle avait certainement dû m’oublier et peut-être qu’elle n’apprécierait pas d’apprendre que j’avais fait d’elle mon amie imaginaire. On ne pouvait pas prévoir la réaction des gens.
Je me creusais la tête pour répondre à ce qui était vraisemblablement la dernière question de mon nouvel ami. J’en avais des projets comme de devenir grand-mère mais il ne dépendait pas de moi celui-là. S’il se concrétisait, ce serait parce que Nathan et Kenzie avaient trouvés comme ça fonctionnait, les cigognes et les bébés dans les choux.
Je voulais faire du patin à roulette et voyager. Diner en tête à tête avec Hank North, ce serait bien aussi !
- Oh mais si je veux diner avec Hank North, tu sais, c’est parce qu’il est beau garçon et pas parce qu’il pourrait me faire revenir à la télé. Mais je ne serai pas contre de l’écouter, s’il a des choses à me proposer. Oh et madame North n’a pas à s’en faire hein. Je veux juste diner avec son mari.
En tout bien, tout honneur ! J’avais déjà donné avec les hommes mariés et voilà où ça m’avait menée !
- Oh déjà ? Alors comme tu veux, Jaune-Attend ! Viens, je vais te raccompagner !
C’était grand ici. Parfois, je me trompais de porte et je me retrouvais coincée au garage ! Alors je me levais et je le raccompagnais et quand il fut parti, je repassais en vitesse tout ce que j’avais dit et, il me semblait bien ne pas avoir fait de gaffe.
@ Billy Lighter
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Sujet: Re: Speak, Speak. Talk, Talk. [PV Jonathan Hammer][Terminé]
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Speak, Speak. Talk, Talk. [PV Jonathan Hammer][Terminé]