Riley était l’employé du mois et ce n’était pas mon cas…

Je vendais mais, contrairement à elle, je n’arrivais pas à vendre toute ma cargaison. Il faut dire que Riley était toujours envoyer dans les endroits les moins dangereux de l’Eastside avec, pour l’escorter, deux Los Diablos avec elle… C’était Quinn qui faisait en sorte de la protéger autant parce qu’elle était précieuse pour lui. Enfin, pas personnellement pour lui. Mais pour les Los Diablos en général parce qu’elle était une ex-New Soldados.

Donc, Riley était escortée et pouvait donc dealer en paix. Quant à moi, j’avais dealer dans une rue moins sûr, à la frontière de South L.A. avec comme compagnon de route Germano. Il était fun, Germano. Pas spécialement intelligent mais il avait de l’humour… Bien que, ce soir-là, on a pas vraiment rigolé. Il n’a pas fallut très longtemps avant que notre vente se transforme en course poursuite à pieds à travers les ruelles. Quatre New Soldados avaient tenté de nous bloqué mais on a été assez rapide que pour réussir à fuir. C’était les consignes de Quinn… Si ils sont en surnombre ou armé, il faut fuir. Mais ça arrivait de plus en plus souvent et ça nous empêchait de vendre tous ce qu’on avait.

Après cette mésaventure, Germano et moi, on a décidé d’aller au skate-park de Santa Monica pour vendre le reste mais… Il y avait des flics. C’est moi qui les ais repéré. C’était une voiture banalisée et Germano avait, donc, fait demi-tour. Ce n’était, décidément, pas notre soirée.

Alors, on est rentré chacun chez nous. On était indemne, c’est tout ce qui comptait. Mais il était évident que les Los Diablos se faisait manger tout cru dans cette guerre… Il faut dire que Quinn choisissait toujours de préserver ses hommes plutôt que de faire des bénéfices… S’en était tellement systématique que je me demandais bien pourquoi il n’arrêtait tout simplement pas le business… Enfin, si… Je savais pourquoi. Parce que Quinn n’était pas le chef…

C’était le fameux Alonso, le chef mais je n’avais pas encore eu l’honneur de le rencontrer preuve que j’étais encore bien bas dans la chaine alimentaire.

Je soupirai en grimpant les escaliers qui menait à mon appartement. Riley était là car elle avait eu la chance d’avoir congé… Sauf que, quand je voulu ouvrir la porte, je remarquai qu’elle était fermée à clé. Je plissai des yeux et la déverrouillai avant d’entrer.

Riley n’était pas là…

Putain, où elle était ? Elle savait que ce n’était pas safe pour elle de sortir la nuit en rue…

Je fis le tour de l’appartement constant qu’elle n’était bien pas présente et quand ce fut fait, j’étais prêt à aller voir si elle n’était pas simplement chez Carlos… Mais alors que j’allais me diriger vers la porte, Riley entra, elle, dans l’appartement.

-Riley !

Je m’approchai d’elle constant rapidement que son visage était tuméfié et que sa pommette était ouverte. Je me précipitai vers elle prenant sa figure entre mes mains.

-Hey… Qu’est-ce qui t’es arrivé ? Ou est-ce que tu es allée ? Tu sais que c’est dangereux la nuit, dehors !

Mon ton était à la fois inquiet et remplis de reproches.

@ Billy Lighter

En quittant Ward pour rentrer chez moi, j’étais déboussolée et désorienté. Il m’avait frappé fort et le stress mêlé à tout ça faisait un cocktail explosif dans ma tête. En plus de ça, les voix dans ma tête revenaient pour ce foutre de ma gueule. Ça faisait un bail que je n’avais plus eu à les endurer. Pourquoi ce soir ?

Je m’arrêtais en chemin quand une jeune femme à l’air beaucoup trop angélique m’aborda pour me demander si j’avais besoin d’aide. Non, je n’avais pas besoin d’aide, en tous les cas, pas de la sienne ! Elle n’avait qu’à retourner à l’intérieur de son église et allumer un lampion et faire des prières si elle pensait pouvoir soigner son âme charitable mais je ne serais pas sa putain de bonne action du jour !

Il fallait que je réfléchisse cependant, à ce que je dirais à Keenan, Carlos, Quinn et compagnie, n’importe lequel d’eux que je croiserais en en premier. Ce serait certainement Keenan et malheureusement pour moi, le moins facile à berner du gang au complet ! Honnêtement, il aurait dû faire flic, lui parce que rien ne lui échappe et il a toujours pleins de questions.

J’étais enfin, ou déjà, arrivée à mon immeuble et la lumière à la fenêtre de l’appartement que je partageais avec Keenan me laissait croire qu’il était déjà là. Super, je n’aurai même pas eu le temps de pendre une douche et de couvrir ma pommette de maquillage. Vu la douleur qui irradiait mon visage, ça ne devait pas être beau à voir. Je me penchais à la hauteur d’un rétroviseur d’une voiture garée non loin pour constater l’ampleur des dégâts et ce que j’y vis me confirma que je n’allais pas m’en tirer avec un mensonge du genre que j’étais tomber en marchant.

En me relevant, je constatais avec ironie que c’était dans le rétroviseur de la voiture de Keenan que je m’étais regardé et, sous l’impulsion du moment, je levais la jambe et donnais un coup de pied sur le miroir pour le décroché de son support. Ensuite, je trouvais une roche sur le sol et, après m’être assuré qu’il n’y avait personne dans les environs, je la balançais dans la fenêtre de la portière de la voiture de Keenan et avant de monter, je jetais mon sac dans une poubelle en renversant bien son contenue et je défie les nœud de mon t-shirt que j’avais noué avant de quitter Ward, pour le faire tenir ensemble.

Maintenant, je pouvais monter.

À peine ai-je eu mis les pieds dans l’appartement que Keenan se rua sur moi et prit mon visage entre ses mains tout en commençant à m’envoyer ses questions.

- Je sais ! Mais j’avais faim, y’a plus rien à manger ici. J’voulais un Mcdo et t’en rapporter !

Je me dégageais de son étreinte et j’allais au salon pour me laisser tomber sur le divan, morte de fatigue pour ne pas avouer que c’était le stress qui m’avait tué !

- J’ai fait ça comme une grande fille, j’ai commandé, j’ai payé et je nous ramenais des burgers et des frites et tout juste en arrivant ici, deux mecs étaient entrain de voler ta bagnole. J’ai crié, l’un d’eux a sursauté, l’autre s’est sauvé. Celui qui est resté m’a empoigné par mon t-shirt qui s’est déchiré quand il m’a frappé. Tu devrais aller voir ta voiture parce que la vitre est cassée et que n’importe qui pourrait la voler, maintenant !

Le temps qu’il aille voir sa bagnole et qu’il constate les dégât me permettrait de souffler un peu et de reprendre mes esprits.

- Et il a volé mon sac en prime ! Putain c’est tellement con ! Juste comme j’arrivais, fallait que je tombe sur deux blacks entrain de voler sa ta caisse !

@ Billy Lighter

Riley venait de rentrer vêtue d’un t-shirt déchiré et avec du sang qui maculait sa figure ainsi que des bleus. Elle avait visiblement été agressée et je n’avais pu m’empêcher de bondir vers elle pour prendre son visage entre mes mains et la questionné.

Normalement, Riley n’aurait jamais dû être dehors seule. Quinn le lui avait interdit. Pas sans quelqu’un pour la protéger en tout cas. Et visiblement, tout ça à raison vu l’état de Riley ce soir.

Elle clama qu’elle avait faim et qu’elle était simplement sortie pour aller au McDo et pouvoir nous rapporter quelque chose à manger. Je soupirai… Ouais, c’était légitime mais elle aurait dû attendre mon retour pour ça… Même si… Ouais, si elle crevait vraiment la dalle, je comprenais qu’elle soit sortie.

-Ouais… Je vois… Mais Quinn t’a interdit de sortir seule la nuit.

Elle se dégagea alors de mon étreinte et je la suivis du regard alors qu’elle se laissa tomber dans le fauteuil. Elle semblait complètement morte de fatigue mais, moi, je voulais savoir ce qui lui était arrivé. Si c’était des New Soldados, il faudra en référé à Carlos et Quinn… Si c’était autre chose… On avisera mais le mieux est de le dire aussi à Carlos et Quinn…

Je vins prendre place à côté de Riley dans le fauteuil alors qu’elle m’expliqua ce qu’il s’était passé. Et, au fur et à mesure de l’histoire, mes yeux s’écarquillèrent.

-Quoi ?!

Ma bagnole ? On avait essayé de volé ma bagnole ? Et ils avaient volé le sac de Riley… Je me levai d’un bon avant d’aller voir par la fenêtre. Hélas, ma voiture n’était pas visible d’ici. Elle était garée un peu plus bas ce qui expliquait que je n’avais rien entendu !

-Reste ici… Je vais voir la bagnole…

Je me précipitai dehors avant de constater les dégâts… La vitre sur le côté était cassée et l’un de mes rétroviseur avait subit le même sort.

-Putain fait chier !

C’est ce que je lançai alors que je trouvais que les cambrioleurs étaient vraiment des abrutis… Je comprenais pourquoi ils avaient cassé la vitre… Mais pas pourquoi ils avaient explosé le rétroviseur. S’ils s’intéressaient réellement à la caisse alors ça sert à rien de faire des dégâts inutiles.

Je regardai autour de moi… Il n’y avait personne dans la rue et je me passai en boucle dans ma tête. Deux, deux blacks… Ils ont cassé la vitre avant pour voler la caisse. Ce qui n’est pas spécialement malin sauf si on va très vite. Et le rétro aussi, ce qui est encore moins malin. Riley est arrivée, leur a fait peur. L’un d’eux s’est barré. L’autre à agressé Riley pour lui voler son sac et…

Je plissai les yeux. Et il a volé le burger et les frites aussi ?

Sans doute parce qu’il n’y en avait pas la moindre trace au sol…

Je fixai à nouveau ma voiture, dépité… Je me dirigeai vers mon coffre et l’ouvris pour y trouver un rouleau de scotch. Je revins, ensuite, vers ma fenêtre que je couvris de scotch afin que tout ne soit pas ouvert. C’était tout ce que je pouvais faire… Ça me pris un temps avant de pouvoir remonter et rejoindre Riley dans l’appartement.

-J’ai colmaté la brèche comme je pouvais. J’irais au garage demain…

Je la fixai de haut en bas.

-Ils ressemblaient à quoi ces deux blacks ? On les as déjà vu ? C’est des New Soldados ou juste des enfoirés de voleur-vandale ? Parce qu’ils sont un peu con, hein. Ils ont buté le rétroviseur. T’es sûr qu’ils volaient la bagnole et qu’ils la vandalisait pas, simplement ?

Je plissai des yeux.

-Et il a volé le burger et les frites en plus de ton sac ?

Parce que, dans la précipitation, j’aurais abandonné le repas…

@ Billy Lighter

J’avais rapidement fait en sorte de camouflé mon histoire avec Ward en une tentative avortée de vol de voiture avant de rentrer chez moi. J’avais eu raison de le faire puisque Keenan me posa tout de suite des questions. Déjà, je devais expliquer pourquoi j’étais sortie et je prétextais que je crevais de faim et que comme notre réfrigérateur était vide, je n’avais pas attendu son retour.

- Ouais, je sais, mais le McDo est un endroit public et à peine à trois coins de rue d’ici alors j’ai cru que ça le ferait ! Et c’était ok, jusqu’à ce que je revienne ici.

Alors, sans hésiter, je lui expliquais que deux Black tentaient de voler sa voiture et que mon arrivée les avait interrompus dans leur entreprise. Keenan eu une réaction à la hauteur de mes attentes. Il alla d’abord voir par la fenêtre avant de me planter là pour se rendre directement à sa caisse, pour constater l’ampleur des dégâts.

Pendant son absence, je filais sous la douche, question de décompresser et de pouvoir ensuite mieux évaluer les dommages causés par Ward. Mon visage nettoyé, c’était moins impressionnant que ça en avait l’air. J’avais quelques ecchymoses mais bon, en dealant, parfois, nous devions courir et nous cacher et tout ça pour dire que ça pouvait passer pour des désagréments du boulot, rien de plus.

Keenan rentra dans l’appartement quand je sortais de la douche et il me bombarda encore de questions. Nous ne pouvions pas, tout simplement, faire l’amour et se mettre au lit et dormir là-dessus pour ne plus y penser avant le lendemain matin ?

Il semblait bien que non !

- Voleurs, vandales, j’en sais rien mais ils s’en prenaient à ta voiture. Moi je suis arrivé avec mon McDo et j’ai gueulé quand je me suis rendu compte que c’était ta voiture.

Bon, ça réglait un peu le truc du vol qui était finalement plus que du vandalisme mais je ne connais personne qui interromps des voyous pour leur demander s’ils volent ou font que briser.

- Je ne me souviens pas de les avoir vu, deux grands blacks assez costauds, pas de New Soldados, mais rien dit qu’ils viennent pas d’être recruté. Bref j’ai gueulé comme je t’ai dit et le plus grand s’est sauvé et l’autre, il m’a arraché mon sac des mains, je lui ai foutu un coup de pied sur le mollet, il m’a empoigné par mon chandail il m’a lâché et j’ai percuté le mur derrière moi après il m’a mis son poing à la figure et voilà, y’a pas de quoi écrire à ma mère !

Il ne fallait pas chercher plus loin et acheter mon histoire tel qu’elle était ! Pourtant, Keenan semblait encore vouloir chercher plus loin. Pourquoi ? Putain, des histoires comme la mienne il en arrivait à tous les coins de rues, toutes les semaines pour ne pas dire tous les jours ! C’est l’Eastside ici pas le putain de Malibu !

- Ouais, fait chier ! avoir su, je l’aurais mangé sur place, mon burger ! mon sac, je m’en fou un peu, j’avais pris juste assez d’argent pour la bouffe, j’avais un gloss et quelques conneries dedans, rien d’important mais la bouffe, ça c’est con !

Je regardais Keenan en haussant des épaules, l’air complètement abasourdie puis je me levais pour me serrer contre lui.

- Hey ! Avec tout ça tu ne m’as pas dit comment ça avait été tes ventes. Tu as su tout vendre, ce soir ?

@ Billy Lighter

Riley était sortie malgré les recommandations de Quinn… Mais elle se défendit en disant qu’elle n’avait pas vu le risque d’aller au McDo, un endroit public. Puis… Bah, elle crevait de faim. Je soupirai…

-Ouais…

Mais la suite fut encore moins reluisante… Elle m’expliqua ce qu’il s’était passé et tout ça impliquait ma voiture qui, d’après Riley, était, désormais, défoncée. Je m’étais, donc, précipité dehors pour constater les dégâts. Putain ! C’était vraiment une soirée de merde jusqu’au bout ! D’abord les New Soldados et puis ça ! Sans compter que Riley avait aussi passé un sale moment même si elle ne m’avait, à première vue, pas semblé réellement choquée mais il faut dire que Riley était shootée h24 ce qui faisait qu’elle avait parfois des réactions bizarres.

Putain d’Eastside !

La scène me fit me poser quelques questions et c’est avec ça en tête que je remontai dans mon appartement. Une fois arrivé, je constatai que Riley en avait profité pour prendre une douche et je pus voir que ses blessures étaient moins graves que prévues maintenant qu’elles étaient nettoyées. Même si on voyait bien qu’elle avait pris un sale coup en pleine figure.

Je la questionnai alors et elle déclara qu’elle ne savait pas vraiment si c’était des voleurs ou des vandales. Ouais… J’imagine que dans le feu de l’action, elle ne leur a pas poliment demandé. Je soupirai à nouveau alors qu’elle m’expliqua les faits. Ce n’était, d’après elle, pas des New Soldados. Tout du moins, pas des qu’elle connaissait. Elle s’est, ensuite, fait agressé par l’un d’entre eux qui lui a subtilisé son sac après l’avoir frappé. Mais, pour elle, il ne fallait pas en faire un plat. Je fis la moue.

-Va dire ça à ma voiture… Ça va me coûté une bonne partie de ce que j’ai gagné. C’est pas comme si je pouvais appeler les flics… Finan a dit de jamais appeler les flics… C’est con comme règle.

Et le McDo ? Je n’en avais pas trouvé une seule trace et, apparemment, on lui avait volé aussi. Ce qui fit que Riley crevait toujours la dalle.

-C’est pas de chance….

Je n’en dis pas plus alors qu’elle se leva pour se serrer contre moi. Je passai mes mains dans son dos alors que ce fut à elle de me demander comment s’était passé ma soirée.

Je soupirai me décalai pour me laisser tomber dans le fauteuil invitant Riley à se serrer contre moi.

-La soirée s’est mal passé. On a pas tout vendu. On s’est fait pourchassé par des New Soldados. On a dû fuir et puis, après ça, on est allé jusqu’à Santa Monica, au skate-park, mais, là, il y avait les flics alors on est rentré. C’était une putain de soirée de merde… Un peu comme la tienne. C’est de pire en pire. Les New Soldados vont finir par tuer l’un d’entre nous. C’est clair.

Je passai ma main délicatement sur la joue de Riley.

-Je hais ce foutu El Lider…

Dont, je ne savais toujours pas l’identité, d’ailleurs. Mais demander les choses trop clairement attirer souvent les soupçons et c’est la dernière chose que je voulais. Comme je suis pas censé être de L.A., je n’étais pas censé connaitre grand monde donc je n’avais, en théorie, aucun intérêt à avoir le vrai nom d’El Lider.

Bien que j’en avais une description physique déjà… Et ce n’était pas un latino…

-Je le hais pour ça et parce qu’il t’a fait du mal.

C’était, d’ailleurs, pour ça qu’elle s’était enfuie.

@ Billy Lighter

Keenan m’avait laissé le temps d’aller constater les dégât sur sa voiture. Les hommes, ils sont tous les mêmes. À choisir centre une femme et leur bagnole, ils choisissent la caisse ! Il se précipita d’abord à la fenêtre puis à la porte d’entrée de notre appartement pour se diriger à l’extérieur me laissant seule avec mon sang séché sur mon visage.

Pendant qu’il prenait soin de son précieux bolide, moi, c’est sous la douche que j’allais pour me débarrasser de la sueur de Ward qui me collait à la peau. Je ne voulais plus le ressentir en moi, je ne voulais plus de son emprise sur moi.  Je frottais ma peau, assez pour la faire rougir. Je grattais mon cuir chevelu avec mes ongles en faisant mousser le shampooing puis je rinçais mon corps et mes cheveux à l’eau chaude, le plus chaude que je pouvais l’endurer.

Je ressentais toujours l’emprise de Ward sur moi, et je détestais ça alors qu’il n’y avait pas trois heures de ça, j’aurais tout donné pour que ça arrive.

J’enfilais un t-shirt, il était à Keenan mais il trainait là à porter de main, et une simple culotte et je sortis de la salle de bain au moment où il rentra dans l’appartement et il reprit l’interrogatoire. Il allait me faire perdre mon calme, s’il continuait ! L’histoire que je venais de lui dire, elle se jouait plusieurs fois par jour, tous les jours et personne en faisait de cas parce que justement, ça arrivait tout le temps ! J’aurais dû me douter qu’en me servant de sa voiture pour ajouter un peu de crédibilité à mes paroles, il voudrait enquêter.

- J’ai rien dépensé de toutes mes paies, sauf pour un McDo que je me suis fait voler, alors prends mon pognon, on s’en fou. J’prends bien tes fringues.

J’étais nourris et logée et je pouvais pas dépenser mon putain de pognon parce que personne avait jamais le temps de venir avec moi dans les boutiques pour que je puisse m’acheter quelques vêtements. Keenan pouvait donc le prendre s’il le voulait, j’en avais réellement rien à foutre. Puis vu comment je vendais, j’aurais une autre paie qui irai dormir dans mon tiroir alors aussi bien qu’il serve.

Et puis, comme c’était moi qui avais cassé la vitre et fais valser le rétroviseur de Keenan, c’était la moindre des choses que je paie.

- La police attraperait même pas un rhume, ça sert a rien de les appeler !

J’en avais marre de cette conversation qui tournait en rond alors je vins enlacer Keenan pour qu’il me parle de sa soirée, question de changer le mal de place mais vu sa soirée de merde, ça ne changeait pas grand-chose au final. Il s’installa sur le divan et je grimpais a ses côtés l’écoutant me faire le récit de ses péripéties.

- Soirée de merde, je confirme. Mais tu as de la chance, je lui là pour qu’elle se termine en beauté !

Je figeais un peu sur place quand Keenan balança rageusement qu’il détestait El lider pour tout le mal qu’il faisait en général et à moi. Je ne savais pas quoi dire alors, je passais ma main sur la joue de Keenan, puis dans ses cheveux, puis je l’embrassais, longtemps, tendrement.

- Et si je te montrais qui il est ? Et que tu le disais à Quinn ? Tu grimperais vite les échelons et tu n’aurais peut-être plus besoin de vendre dans les parcs et les ruelles.

Ward m’avait fait mal, ce soir, et il m’avait fait hier aussi ! Il ne me prenait pas au sérieux, il ne me donnait pas ce que je méritais, comme je le méritais et j’avais bien compris ce soir que peut importait l’ampleur de mes actions pour son compte, ça ne serait jamais suffisant pour me donner ce que j’attendais de lui.

Je grimpais sur les cuisses de Keenan et je lui retirais son t-shirt tout en continuant de l’embrasser avidement, tantôt sur sa bouche, tantôt partout ou je pouvais poser mes lèvres.

@ Billy Lighter

Je rageai intérieurement (et un peu extérieurement aussi) par rapport à ce qu’il venait de se passer. Autant pour ma voiture que pour Riley même si c’était surtout sur l’état de ma voiture que je paraissais râler le plus. Je savais qu’appeler les flics était exclus mais j’allais passer une partie de ma paye à devoir payer les dégâts… Et je devais avoir l’air désespéré parce que Riley proposa son propre argent clamant qu’elle n’avait encore rien dépensé de ses paies sauf pour le McDo volé. Je soupirai avant de lui offrir un petit sourire.

-Je n’ai pas envie de prendre ton argent. Tu as déjà pris des coups pour essayer de sauver ma bagnole alors je vais pas, en plus, prendre mon argent.

Ce n’était pas mon genre. J’allais faire avec ce que j’avais. Je passai mes doigts sur sa joue.

-Mais merci et… J’aime bien quand tu portes mes fringues.

Je savais que je ne devais pas abuser de marques d’affection. Je ne devais pas m’attacher trop aux gens que je côtoyais dans cette mission. C’était toute la difficultés. Alors, je ne devais pas trop m’attacher à Riley même si je l’aimais bien. Il fallait que ça ne reste que du sexe entre nous. Chose pas évidente… Heureusement, notre quotidien nous aidait à ça.

Quant aux flics, Riley disait que ça servait à rien de les appeler. Je soupirai.

-Ouais… En plus, ça risquerait de nous attirer plus d’emmerdes qu’autre chose…

Après ça, je racontai ma soirée de merde à Riley. Elle valait la sienne, en réalité. Parce que se prendre des poings dans la figure, ça n’avait rien d’agréable non plus… Elle confirma que ma soirée n’avait rien de glorieuse avant de dire qu’elle allait faire en sorte qu’elle finisse en beauté. J’esquissai un sourire en coin.

-Je n’en doute pas.

Mais ça ne m’empêchait pas d’en vouloir à El Lider… Même si c’était, en réalité, une façon d’essayer de découvrir, peut-être, qui c’était car j’étais certain que Riley le savait. Je plantai mon regard dans le sien alors qu’elle passait sa main sur ma joue. Elle m’embrassa ensuite et je fermai les yeux pour prolonger le baiser.

Et quand le baiser se brisa, Riley déclara qu’elle pouvait me montrer qui il était et que je pourrais rapporter ça à Quinn. Je levai un sourcil alors qu’elle ajouta que ça pouvait être une manière de grimper les échelons plus vite.

Je me mis alors à réfléchir… Elle pouvait me donner des informations précieuses et ça pourrait asseoir ma place dans le gang. C’était tentant… Très tentant. Dangereux mais tentant…

Je ne dis rien laissant Riley prendre place sur mes cuisses. Elle enleva mon t-shirt et je profitai de ses baisers en les prolongeant. Quand elle quitta ma bouche pour poser des baisers ailleurs sur mon corps, je soupirai de plaisir avant de lancer :

-Me montrer qui il est ? Comment ? Quinn ne sait pas qui il est, tu crois ? Tu as un plan en tête ? Pourquoi tu n’utiliserais pas ça pour, toi, grimper les échelons ? Pourquoi me donner cette occasion à moi.

Elle m’avant tenté et je lui montrai tout mon intérêt tout en caressant sa peau sous ses vêtements. Tantôt son dos, tantôt ses fesses.

@ Billy Lighter

Keenan était ne colère pour sa bagnole et en dedans de moi, ça me faisait rire, un peu, parce que les hommes au fond ils sont tous les mêmes ! Il disait que les réparations allaient lui coûter une bonne partie de ce qu’il avait gagné. Tant que ça ? Je n’avais éclaté que la vitre passager et le rétroviseur du même côté, c’était si cher à réparer ? J’en savais rien mais je proposais qu’il prenne mon argent pour couvrir les frais, parce que j’étais responsable bien qu’il l’ignorait et parce que je ne voulais plus l’entendre ronchonner là-dessus toute la soirée !

- Les risque du métier. Prend le mon pognon, on s’en fou.

J’en avais pas besoin dans l’immédiat et puis de toute façon j’en gagnerais d’autre en un rien de temps. Fallait pas trop stresser, en tous les cas moi je ne l’étais pas.

- Tu me rembourseras si ça t’énerve tant que ça de prendre mon argent !

Puis il ajouta qu’il aimait bien que je porte ses fringues ce qui me fis pencher la tête sur le t-shirt que je portais, avant de relever le regard en souriant fièrement à Keenan. J’aimais bien aussi porter ses fringues. Je me trouvais sexy là-dedans !

Il ne fallait pas compter sur l’aide des flics pour retrouver les vandales de la voiture de Keenan, parce que de toute façon, les flics ne savaient jamais rien résoudre sauf la recette secrètes des beignes à la gelée, et parce qu’il n’y en avait pas de foutus vandales ! Enfin si, moi ! Mais il ne fallait pas le dire !

- Alors on oubli les flics et tu prends mon pognons, fin de l’histoire !

Keenan avait vrai eu une soirée de merde, moi aussi, en y pensant bien, et mois méritions tous les deux de se détendre. Je grimpais donc sur les cuisses de mon colocataire et je l’embrassais, sensuellement, tout en le caressant puis, sans savoir pourquoi, je lui proposais de lui montrer qui était El Lider et ainsi, il pourrait donner l’information à Quinn et grimper les échelons du gang. Je dévorais les lèvres de Keenan pendant que je faisais descendre la zipper de son jeans avant de l’ouvrir assez pour libérer son sexe qui commençait à se dresser.

- Je ne sais pas si Quinn sait qui il est, il doit en avoir un bon doute en tous les cas, mais moi, je sais qui il est, je sais où est sa planque, je sais qui est son second homme…

Je me soulevais que pour glisser ma culotte sur le côté et frotter mes lèvres intimes sur son érection. Keenan avait eu une mauvaise soirée, mais j’allais la lui faire oublier en le comblant physiquement et mentalement. Nos sexes flirtaient de plus en plus, ça devenait même impossible de résister. Je m’empalais sur lui en soupirant longtemps puis doucement, je commençais à danser sur ses cuisses.

- J’en ai rien a foutre moi de grimper les échelons ! Une pute n’ira jamais bien haut, tu le sais, je le sais, Quinn le sait. Toi, tu as une véritable chance et tu m’as moi pour t’aider
alors pourquoi ne pas en profiter ?

Je m’arrêtais de danser pour lui le temps de reprendre mon souffle et de savourer les frissons de plaisirs de plus en plus intenses qui se profilaient tout partout en moi.

- Parce que tu es le seul à me regarder moi, parce que tu m’aimes bien et que tu sais que je t’aime quand même un peu, aussi.

En disant ça, je recommençais à aller et venir sur lui, vite, et fort.

@ Billy Lighter

Je n’avais aucune envie de prendre l’argent de Riley pour payer les dégâts de ma voiture mais elle insistait disant que je pourrais rembourser plus tard. Quelque part ça lui donnait l’occasion d’avoir une certaine emprise sur moi dans le sens où je lui en devrait une… Mais je ne crois pas que Riley pensait jusque-là… Ça ne semblait pas être le genre. Alors, j’haussai des épaules.

-Si tu insistes… Je prendrais tes thunes.

Même si je déclarai que le fait qu’elle porte mes fringues, ça me plaisait plus qu’autre chose. Et là, ce n’était pas une feinte. C’était vrai.

L’histoire fut close avec ça. Elle qui me donne son fric et moi qui n’impliquera pas les flics. C’est ainsi que l’Eastside fonctionnait. C’est ainsi qu’il avait toujours fonctionné. Du moins, d’après les dires de ma mère qui connaissait bien l’Eastside. C’est là qu’elle avait vécu pendant toute une partie de sa vie. J’étais un fruit de la crasse de l’Eastside. Mais j’étais devenu autre chose entre temps parce que ma mère a rencontré les bonnes personnes. Car la vie, c’est en grande partie influencé par les gens qu’on fréquente. L’histoire des Scott, la famille de ma mère, en est une preuve irréfutable.

C’est là que Riley grimpa sur mes cuisses et après que j’ai parlé d’El Lider elle lança l’idée qu’elle pourrait me dire qui il est et que je pourrais donné l’information à Quinn. Donc, Riley savait tout mais n’avait encore rien dit à Finan Quinn. Je profitai de ses caresses et de ses baisers tout en réfléchissant et en la caressant moi aussi. Elle ouvrit alors mon jeans et je gémis un peu contre ses lèvres. Après ça, je lançai quelques questions et Riley déclara qu’elle ne pensait pas que Quinn connaisse l’identité d’El Lider, l’endroit de sa planque et l’identité du second d’El Lider. Je sifflai d’admiration.

-Ça en fait des informations.

Riley était une vrai mine d’informations mais je n’en dis pas plus préférant apprécier le contact de son sexe sur le mien alors que je l’embrassai encore. C’est là qu’elle s’empala et que je me mordis la lèvre avant d’enlever son t-shirt (enfin le mien) pour qu’on soit à égalité. Je respirai un peu plus vite me concentrant à la fois sur la danse sensuelle de Riley que sur notre conversation. Elle disait se foutre de monter les échelons. Elle savait qu’une pute ne pourrait jamais les grimper. Elle n’avait pas tort, hélas.

-C’est tentant.

Et elle ajouta des arguments. Elle m’aimait bien. Je l’aimais bien. Mais je n’arrivais plus vraiment à me concentrer alors qu’elle allait et venait plus vite et plus fort. Je bougeai sur elle n’arrivant plus à parler. Juste à profiter du moment en caressant son corps et en venant, parfois, chercher ses lèvres. Jusqu’à-ce que je reprenne le dessus pour la faire glisses sur le divan sous moi. J’allais et venait en elle avec ardeur non sans gémir son nom à plusieurs reprises. La pièce fut bientôt rempli de nos soupires de plaisir jusqu’à-ce que l’orgasme nous prenne. J’allais mon vite avant de l’embrasser et de m’appuyer sur mes bras pour ne pas l’écraser.

J’étais essoufflé mais je lui dis tout de même.

-Alors ? C’est qui El Lider ? Où il se cache ? Car, si je monte les échelons, Riley… Je ferais en sorte que tu les montes avec moi.

C’était une façon de la pousser à la confidence.

@ Billy Lighter

Que Keenan prenne mon argent pour aider à payer les réparations de sa voiture était la première chose dite ce soir qui était un tant soit peu intelligente. Ça et le fait qu’il aimait bien que je porte ses fringues. J’aimais bien moi aussi, je l’avoue ! Mais ce que j’aimais surtout c’était d’entendre Carlos demander sans cesse quand est-ce que je viendrais porter ses t-shirts.

Ensuite, je n’avais plus envie de parler de cette histoire de voiture, de vandales pas doués et de McDo volé. C’était une histoire inventée de toutes pièces pour justifier les marques que m’avaient laissé Ward pendant notre rencontre ce soir.  Je ne connaissais pas de meilleur moyen que de changer de sujet qu’en baisant et c’est ce que j’entrepris, en m’installant sur les cuisses de Keenan et en commençant à l’embrasser. Rapidement, l’envie grimpa et les caresses ne suffirent plus. Je pris le sexe de Keenan en main et je commençais à le branler avant de m’empaler sur lui et d’amorcer de langoureux mouvements de bassin.

Il avait eu une mauvaise soirée et je croyais qu’en lui donnant des informations précieuses, il changerait d’humeur et y verrait l’occasion de grimper les échelons ce que je ne pourrais jamais faire, moi. Je pouvais lui dire où était le QG des New Soldados, qui était le second homme de El Lider et même, lui montrer qui il était et quel était son vrai nom.

- Ouais, beaucoup d’informations.

Il trouvait ça bien tentant surtout qu’il pourrait tirer bien des avantages de savoir tout ça. Et puis on s’aimait bien non ? C’est ce que font les gens qui s’aiment, ils s’entraident. Je voulais prouver à Keenan que je n’étais pas qu’une belle tête vide, incapable de réfléchir et qui ne servait qu’à baiser. Je voulais qu’il m’aime encore plus, que je sois sa précieuse à lui.

J’accélérais ma danse nous menant près de l’orgasme mais avant que ça ne se produise et avant même que je ne comprenne ce qui se passait, Keenan m’avait soulevé pour m’allonger sur le divan et prendre le dessus. Putain que c’était bon ! Rien à voir avec Ward…

Il nous était impossible maintenant de poursuivre la conversation tant nous avions le souffle courts et que nos gémissements n’étaient que les seuls sont pouvant encore sortir de nos gorges. Puis ce fut l’orgasme, un vrai, puissant. Un qui m’emporta en entier et sans compromis.

Je me sentais bien, molle, comblée.

Et complètement déconnectée alors quand Keenan me demanda qui était El Lider et où il pouvait le trouver, je le regardais quelques secondes avant de percuter qu’il voulait les infos tout de suite. À quoi ça servirait, tout de suite ?

- Mais qui dit que j’ai envie de les grimper, moi, les échelons ? J’suis bien comme ça, avec toi, avec ce que nous avons.

Je passais doucement ma main sur sa joue avant de la laisser glisser derrière sur sa nuque pour le faire m’embrasser, le temps que je pense à ce que j’allais lui répondre. Je n’avais pas bluffé en lui proposant de lui donner des infos mais je ne pensais pas qu’il voudrait régler ça ce soir !

- Si je te dis son nom, ça ne te dira rien. Dormons là-dessus et allons-y demain matin, t’en penses quoi ? Surtout que le matin, ils dorment, eux alors ce sera bien moins risqué.

Nous avions eu notre dose d’emmerde pour ce soir, ça ne servait à rien de ressortir pour aller se foutre direct dans les problèmes et avec comment les choses s’étaient passées avec Ward ce soir, je ne voulais pas ajouter d’huiler sur le feu.

- Demain, ok ? En attendant, j’ai encore envie de toi !

Et notre lit, maintenant placé directement sur le sol puisque nous avions cassé notre sommier la dernière fois était pour moi l’offre la plus tentante de la soirée !

@ Billy Lighter

Il ne fallut pas longtemps avant que nos paroles fassent place à nos gémissements alors que Riley dansait sur mes cuisses. C’était bon et ça me faisait me déconnecter complètement de la conversation qu’on venait d’avoir. J’arrivais même à oublier, l’espace d’un instant, ma voiture esquintée.

Le plaisir grimpait et je finis par reprendre le dessus en couchant Riley sur le fauteuil avant d’aller et venir en elle plus vite et plus fort jusqu’à l’orgasme.

Je reprenais mon souffle doucement alors que Riley avait été fauchée en même temps que moi. J’étais toujours au-dessus d’elle mais je faisais en sorte de le pas l’écraser. Il me fallut un peu de temps avant de parler à nouveau pour revenir à notre conversation qu’on avait eu juste avant et qui cernait El Lider. Riley déclara alors qu’elle n’avait pas forcément envie de grimper les échelons. Qu’elle était bien avec ce qu’elle avait. J’esquissai un sourire.

-Etre plus haut dans la hiérarchie, c’est gagner plus.

Mais Riley ne voulait pas forcément gagner plus. Elle voulait simplement continuer sa petite vie telle qu’elle était. Et elle m’embrassa à nouveau mais ne semblait pas vouloir me donner la moindre informations aujourd’hui… Ok… Donc, elle me teasait et puis elle laissait les choses à demain. Pourquoi m’avoir dit ça aujourd’hui alors ? Mais je me contentai de sourire.

-Ouais, ça ne me dira certainement rien…

Ça ce n’était pas dit ! Mais c’est vrai que Keenan n’était pas censé connaitre grand monde dans cette ville. Par contre, moi, Zeke, j’étais certain qu’El Lider était au moins mentionné quelque part dans l’un de mes dossiers. Je doutais que ça soit un inconnu de la justice qui se soit hissé au plus haut rang d’un gang. Non. Ça devait être quelqu’un avoir de l’expérience. Et, dans mes dossiers, j’avais un tas de gens avec de l’expérience.

Bref, Riley voulait remettre les choses à demain et je compris qu’elle voulait carrément me montrer l’endroit elle-même. Elle insista, donc, pour demain.

-D’accord. Va pour demain… De toute façon, ma caisse n’est pas opérationnelle…  

Je fis la moue…

-Et elle ne le sera pas demain non plus… Mais j’espère que le garage me fournira une voiture de remplacement.

Ceci étant dit, on repris nos ébats là où on les avais laissé afin de rendre la soirée plus agréable qu’elle n’avait commencé.

@ Billy Lighter