New York, la grosse pomme !

Les taxis jaunes et les klaxonnes incessants.

Les restaurants haut cotés et les hôtels de luxes.

C’était la ville parfaite pour qu’Amon et moi y passions une escapade romantique le temps d’un weekend, à l’abris des regards indiscrets et sans avoir à se soucier du temps qui s’égrainait entre nos doigts. Pour trois jours entiers, Amon était tout à moi et j’étais entièrement à lui, sans enfant, sans travail, sans mari à qui rendre des comptes.

Daniele avait a accepté d’être le complice de ce petit voyage en amoureux en organisant un fau agenda avec la maison de disque New Yorkaise Black Horse. Il arrivait que les maisons de disque échangent leur catalogue musical en vu d’évènement de haut envergure tel que des galas de charité, remise de prix, parade de mode. Daniele m’avait déjà confié ce genre de mission ce qui prouvait qu’il avait confiance en mon jugement et qu’il appréciait grandement mon travail, seulement, il n’était question de rien d’autre que d’Amon et moi et d’un prétexte gros comme le nez au milieu du visage pour camoufler tout ça.

Est-ce que je m’inquiétais qu’Axel nourrisse des soupçons ? Oui et non. Mon mariage avec Axel prenait de plus en plus l’allure d’un partenariat conjugal que d’une relation. J’avais beaucoup d’affection pour lui, voire de l’amour mais pas assez pour me faire vibrer. Pas comme c’était le cas avec Amon qui alimentait la passion qui brûlait en moi.

Mes enfants allaient me manquer mais j’allais passer un coup de fil régulièrement à la maison question de voir comment les choses se déroulaient et pour entendre leurs petites voix excitées. Les filles parlaient de plus en plus et Alan devenait un petit homme enjoué et serviable. James, lui… c’était James. Il allait à son rythme et ça lui convenait. Il n’y avait véritablement qu’avec Sky, notre babysitter, qu’il connectait réellement et j’espérais que son retour dans nos vies stimule l’apprentissage de mon fils.

Pour tout de suite, je posais mes bagages sur le sol de notre luxueuse suite du Plazza Hotel et j’admirais la vue que nous avions sur Central Park. C’était à couper le souffle tellement c’était magnifique.

- Regarde comme c’est beau, Amon !

Nous n’étions pas ici pour admirer le paysage mais ce petit plus ajouterait à la féérie de notre weekend entre amants amoureux. Nous allions certainement abuser du room service. Je voyais déjà d’ici, les plateau du déjeuner, les bouteilles de champagnes dans la baignoire, le festin de crème et de gâteau au lit…

Ici, nous étions seul vraisemblablement seuls au monde et j’allais en profiter en savourant chaque instant.

- Le lit est immense ! Mon Dieu ! Nous pourrions y être huit facilement et même pas sentir la présence des autres !

Je m’y précipitais, comme une gamine, pour les fois que j’en avais l’occasion, pourquoi m’en priverais-je ? Et je me mis à sauter sur le lit en m’esclaffant avant de me laisser tomber sur le matelas et fixer le plafond en me rendant compte de combien c’était merveilleux, autant de silence !

@ Billy Lighter

On avait pris l’avion jusqu’à New York, ce qui avait fait que Sonne avait découvert une nouvelle facette de ma personnalité… J’avais peur de l’avion mais genre très peur ! J’avais été très mal quand, à 19 ans, ‘avais pris l’avions depuis mon Danemark natal jusqu’à L.A. A l’époque, je ne parlais qu’à peine l’anglais mais heureusement, une hôtesse de l’air avait vu ma détresse et avait réussi à me rassurer en me tenant la main et en me parlant doucement en anglais.

Ce rôle était revenu à Sonne, cette fois-ci. Même si, quand je suivais une tournée, je devais mordre sur ma chique tout seul… Mais là, j’avais Sonne, sa main dans la mienne et sa voix rassurante et je ne voyais pas pourquoi je m’en serais passé.

Et le voyage avait valu le coup. Ce n’était pas la première fois que je venais à New York, j’avais suivi des concerts ici, dont certains de Lola qui étaient dans les plus impressionnants. Cette jeune femme était peut-être une petite teigne, mais quelle voix !

Bref, ni Sonne, ni moi n’étions là pour affaire ! Même si ça avait été le sauve conduit de Sonne vis-à-vis de son mari. En ce qui me concernait, je n’avais eu qu’à poser trois jours de congés et personne ne m’avait demandé des comptes.

Et pour marquer le coup, pour fêter dignement ces trois jours où nous allions pouvoir vivre comme un vrai couple, sans se cacher, on n’avait pas lésiné en nous offrant une chambre de luxe dans l’un des plus beaux hôtels de la ville.

En entrant dans notre chambre, j’ouvris de grands yeux ébahis. Il y avait une grande baie vitrée donnant sur Central Park, une baignoire idéale pour les amants puisqu’elle était placée en plein milieu de la chambre… Et il y avait déjà un seau plein de glace dans lequel reposait une bouteille de champagne.

Je vins me placer derrière Sonne, son corps contre le mien, alors qu’elle s’extasiait sur la vue que nous donnait la baie vitrée.

-C’est magnifique. Mais pas autant que toi.

Je lui embrassai le creux du cou et lui mordillai l’oreille… puis, je la laissai aller sauter sur le lit, ce qui me fit rigoler. On aurait dit une gamine ! Elle était heureuse comme jamais. Et il y avait de quoi ! Pas de mari, pas d’enfant même si je savais qu’elle les aimait beaucoup…

Juste nous.

-Oh crois-moi tu sentiras ma présence !

Je lui souris complice, avant de me diriger vers le seau de glace et la bouteille de champagne que j’ouvris après avoir retourné les deux verres prévus. Je nous servi puis tendis son verre à Sonne.

-Tu trinques avec moi ?

On trinqua… Puis je fis couler de l’eau dans la baignoire…

-Ça, c’est un de mes fantasme, prendre un bain avec toi, un verre de champagne à la main.

Je lui fis un clin d’œil en buvant une gorgée du délicieux breuvage avant de poser mon verre puis de passer par derrière elle pour défaire doucement la fermeture éclair de sa robe.

@ Billy Lighter

Amon et moi étions réunis au Plazza Hotel le temps d’un week end et je comptais bien en profiter pour me lâcher un peu. Déjà, après avoir contemplé la vue sur Central Park que nous offrait notre grand balcon et un baiser de mon amant, déposé délicatement au creux de mon cou, je filais telle une gamine de cinq ans, jusqu’à notre immense lit pour y bondir avant de me laisser tomber en rigolant.

Il y avait une éternité que je ne m’étais pas sentie aussi bien, aussi vivante !

Je m’étirais de tout mon long, des bras et des jambes et je n’étais même pas près de touche les bords du lit. Il n’était pas rare qu’à la maison, les enfants, tous sauf James, venaient nous rejoindre la nuit pour dormir entre Axel et moi et nous avions droit à de petits coups de pieds ou de poings dans le dos et un sommeil perturbé par la crainte de finir en bas du lit parce que nous dormions, forcément, en équilibre sur le côté du matelas pour laisser de la place à notre marmaille ! C’est un lit comme celui là qu’Axel et moi devrions avoir à la maison.

- Oh mais j’y compte bien, chéri !

En me redressant sur mes coudes, je regardais Amon d’un air moqueur. Il n’y avait aucun risque que nous finissions chacun de notre côté du matelas, pas pendant ce long weekend, en tous les cas ! Je voulais dormir blottis au creux de ses bras, on alors semi allongée au-dessus de lui, nue, au chaud, ses mains sur mes fesses.

Amon fit sauter le bouchon de la bouteille de champagne et nous en versa chacun un verre et je trinquais avec lui, en l’honneur de ce moment volé pour nous deux et rien que pour nous deux.

- À nous et… à ce qui devrait être le premier d’une longue série de weekend romantique.

J’y réfléchissais en tous les cas !

Daniele ne pourrait pas m’offrir chaque fois un alibi en béton mais je comptais bien me servir de la tournée de Livia pour récidiver. Je sais, c’était immoral et Axel ne méritait pas que je me comporte de la sorte, d’autant plus qu’il ne me donnait aucune raison d’aller explorer d’autres bacs à sable. Il veillait en bon chef de famille sur moi et les enfants, nous ne manquions de rien et le soir de l’incendie, il s’était montré digne en menant l’opération sauvetage comme il se devait de le faire. S’il n’en avait tenu que de moi, nous saurions tous mort calciné dans notre demeure !

Le sexe était au rendez-vous, je ne pouvais donc pas m’en plaindre et si ça n’avait jamais rien à voir avec ce que je vivais avec Amon, c’était tout de même correct et probablement mieux que bien des femmes.

Mais avec Amon…

C’était le grand frisson !

La grande extase !

Je regardais mon amant se diriger vers la baignoire et en faire couler l’eau pour la remplir alors je me levais et marchais en ondulant des hanches jusqu’à lui et, une fois à sa hauteur, je le bousculais d’un coup de hanche. Il m’avoua nourrir le fantasme de se prélasser dans une baignoire avec moi tout en buvant du champagne.

- Et bien, Mr. Sørensen, il semble que vos fantasmes prennent vie.

Je ramenais d’une main mes cheveux par-dessus mon épaule vers l’avant pour qu’il puise faire descendre la fermeture éclair de ma robe et qu’il puisse ensuite, admirer avec quel soin ’avais choisis mes dessous. Je n’avais rien laissé au hasard en composant ma garde-robe pour cette escapade romantique. Je posais mon verre près du sien et je tournais sur moi même pour qu’il puisse admirer la marchandise.

- Je sais à quel point tu aime la dentelle blanche.

Je m’approchais de lui et je soulevais doucement son pull pour le faire remonter bien que je n’aurais jamais su le faire complètement passer par-dessus la tête de mon amant. Je le laissais donc terminer de le retirer alors que je détachais la boucle de sa ceinture.

@ Billy Lighter

Je souris, complice, quand Sonne affirma qu’elle comptait bien dormir vraiment collée à moi, enlacée… Evidemment, nous ferions d’autres choses comme visiter la ville… ou pas… Quoi que je ne serais pas contre une balade digestive dans Central Park pour mieux ensuite revenir à l’hôtel et faire l’amour toute la nuit avec mon amante.

Une chose était sûre ! Nous n’allions pas beaucoup dormir !

Sonne quitta le lit pour venir trinquer avec moi le temps que l’eau coulait dans la baignoire… Elle trinqua à nous et à ce qui n’était que le premier d’une longue série de week-ends romantiques.

-Il y a tellement de choses que je voudrais voir avec toi ! J’ai des économies, on pourrait une fois partir loin comme en Scandinavie !

Je pinçai les lèvres…

-La suède, la Norvège… Pas le Danemark malheureusement, alors qu’il y a tant à voir là-bas… mais ma tête y est mise à prix.

Si j’y remettais un pied, c’était la prison à coup sûr !

Puis je retrouvai le sourire en regardant la baignoire… Nous avions à disposition mousse et sel de bain. J’en fis un mélange que je vidai dans la baignoire alors que Sonne me donna un coup de hanche. Je venais de lui avouer mon fantasme de lui faire l’amour dans un bon bain bien chaud. C’était un luxe qu’on ne pouvait pas se permettre à L.A., quand on se voyait à la volée, nous cachant comme si nous étions des stars fuyant les paparazzi.

Mon fantasme, comme elle me le fit remarquer, prenait réellement vie. Et, déposant mon verre sur une petite table disposée de ce qui serait mon côté de la baignoire, je passai par derrière elle pour dévoiler ses sous-vêtements en dentelle blanche !

Je passai ma langue sur mes lèvres puis la retournai vers moi.

-Elle met ta peau si fragile en valeur… Tu es une belle femme, Sonne. Une femme magnifique ! Ne laisse jamais ton mariage de convenance te laisser oublier ça.

Je marquai une pause et mes yeux brillèrent.

-Moi, je ne te laisserai pas l’oublier.

Mon pull et mon t-shirt passèrent par-dessus ma tête et le me retrouvai torse nu, enlaçant Sonne, lui caressant les fesses encore moulée dans la dentelle, sentant sa poitrine s’écraser délicatement contre mon torse. Elle, s’occupait de ma boucle de ceinture et quand mon jeans atterri sur mes chevilles, je l’envoyai valser d’un coup de pied, que j’avais nus, puisque j’avais enlevé chaussures et chaussettes à l’entrée pour profiter du contact de la moquette sous mes pieds.

Une fois nu, mon désir déjà bien présent, je détachai doucement les attache du soutien-gorge de Sonne pour lui dévorer directement les seins tandis que je faisais glisser sa petite culotte…

-Viens !

J’entrai dans la baignoire et l’invitai à me suivre.

@ Billy Lighter

Ce weekend promettait beaucoup de choses. Jamais encore Amon et moi avions été si longtemps seuls et libres de tout engagement. C’était grâce à mon patron que j’avais pu m’offrir une escapade avec mon amant et pour cela, je suis était totalement reconnaissante. J’avais pu lâcher mon fou en sautant sur le lit pendant qu’Amon nous faisait couler un bain puis, ensuite, je l’avais rejoint pour trinquer avec lui.

Je nous souhaitais plusieurs autres weekend ensembles, il n’y avait aucune raison de s’en priver, je m’en rendais compte. J’avais le droit et le devoir de penser davantage à moi pour être une meilleure mère et épouse, u ne fois de retour à la maison. Je serais détendue et totalement reposée ce qui serait bénéfique pour ma famille et mon mariage. Ma façon de pensée n’avait rien de tordue, c’était tout réfléchi, même.

- La Scandinavie, ça doit être magnifique !

Amon me faisait rêver de destinations auxquelles ne n’avais jamais songé avant qu’il ne mentionne que le Danemark ne serait pas sur la liste puisque là-bas, sa tête y était mise à prix. Je posais ma main délicatement sur sa joue pour qu’il rabaisse son visage près du miens et je lui murmurais avant de l’embrasser :

- Personne ne touchera à un seul de tes cheveux tant que je serai là !

Je ne connaissais pas l’histoire de mon amant mais il pouvait, s’il le voulait se confier en toute liberté et qu’il trouverait en moi une oreille attentive.

Amon nous avait préparé une baignoire dans laquelle il avait utilisé des sels de bains parfumés, ainsi que de la mousse, de quoi faire un mélange parfait pour se détendre et réaliser son fantasme que je partageais.

Il fit descendre la fermeture éclair de ma robe et je me révélais à lui en dentelle blanche que j’avais soigneusement choisis.

- Tu es magnifique aussi, Amon.

Mon amant m’avait complimenté sur mon apparence. Mon corps était maqué par son histoire. Ma relation avec Atticus avait laissé ses traces tout comme mes deux grossesses. Donner la vie à quatre enfant ce n’était pas rien, en porter trois d’un coup, encore moins.  Puis, mon mariage de convenance comme Amon l’appelait, bien que je n’avais pas à m’en plaindre et qu’Axel me traitait avec soin et respect, me rendait terne.

- Je me sens belle quand tu me regardes, quand je suis dans tes bras.

Il me donnait des ailes, Amon ! Et avec lui, je prenais véritablement mon envole ! Je redevenais légère et insouciante, comme la jeune femme que j’avais été dans ce qui me semblait être une autre vie.

Amon, une fois nu, s’accapara de mes seins avec sa bouche gourmande et je me laissais aller dans ses bras, soupirant de désir. J’avais envie de lui dès que je posais les yeux sur lui. Je nous avais imaginer, pendant le trajet en avion, faisant l’amour dans des positions aussi inusités que saugrenues et il me tardait de toutes les mettre en pratique.

Il enjamba la baignoire et m’invita à l’y rejoindre, ce que je fis une fois avoir fait glisser ma culotte sur le sol. La température de l’eau était parfaite et je vins me blottir contre Amon, à califourchon sur ses cuisses. La baignoire était si immense que j’avais de l’eau au niveau des seins.

- La dernière fois que l’on s’est retrouvé ensemble, c’était au mariage de Daniele et Samantha… il me semble que cela fait une éternité !

J’étirais mon bras pour prendre mon verre de champagne et j’en bu une gorgée avant d’en reprendre une et d’embrasser Amon pour lui en faire profiter. Son sexe était dressé et cherchait à embrasser le mien. Si nous étions à Los Angeles, nous serions déjà sur le point de connaitre l’orgasme, dans une course contre la montre avant que je ne doive rentrer à la maison. Aujourd’hui j’avais le luxe de prendre tout mon temps, de le titiller, d’explorer son corps et stimuler ses sens.

Je déposais des baisers sur son visage, ici, là, partout où j’en avais envie et mes seins, eux, caressaient son torse musclé, me faisant frissonner de désir et alimentait le brasier de ma passion.

@ Billy Lighter

On venait à peine d’arriver dans notre chambre d’hôtel que nous rêvions déjà à nos futurs voyages. Je proposai la Scandinavie, là d’où je venais… Et je lui souris, nostalgique, quand elle dit que ça devait être vraiment magnifique.

-C’est au-delà de tout ce que tu peux imaginer… J’en ai vu, des pays, en tournée, mais rien n’égale la beauté des fjörd et la nature qui y est préservée !

Je soupirai, mon Danemark natal me manquait par moment, même si je me plaisais bien à L.A. et d’autant plus maintenant que j’avais une amante sur place.

-Un jour, il faudra que ma sœur vienne à L.A. Je te la présenterai avec plaisir. C’est une femme un peu comme toi, coquette et qui sait ce qu’elle veut. L’héritage qui me revenait, j’espère que mon père le lui passera à elle.

Je rigolai quand Sonne se présenta comme l’héroïne qui me sauverait si jamais on essayait de toucher à un seul de mes cheveux.

-J’ai malheureusement bien peur que ça ne dépasse tes compétence, ce qui m’attend au Danemark… ça a même dépassé celles de mon père alors…

Mais nous n’étions pas là pour parler de vieux problèmes. Elle était là pour s’évader et ne plus penser à Axel et ses enfants, même si elle les adorait et moi, j’étais là pour ne plus penser qu’à elle, plus ne plus vivre qu’à travers elle.

Elle me rejoignit après que j’eus agrémenté notre bain. Ça sentait déjà bon dans toute la chambre. Et je l’avais débarrassée de sa robe pour admirer son corps… Un vrai corps, d’une vraie femme, pas un corps retouché comme ceux que je couchais sur papier glacé, comme des Lola et autres femmes qui sacrifiaient leur vie de femme pour une beauté somme toute artificielle.

Sonne me retourna mon compliment et je l’attirai à moi pour l’embrasser. µ

-Merci…

Quant à elle, elle disait se sentir belle à travers moi. Je caressai sa joue et la regardai dans les yeux.

-Tu es belle en tout temps ! Ne l’oublie jamais et ne laisse personne te convaincre du contraire !

Puis en quelques secondes, nous fûmes nus tous les deux et j’entrai dans la baignoire. Sonne m’y rejoignis et se plaça à califourchon sur moi, son sexe caressant le mien sans que je ne sache vraiment si elle était mouillée d’excitation ou si c’était l’eau qui me donnait cette impression. Je fermai les yeux et soufflai de plaisir à ce contact, caressant les hanches de mon amante.

Je ne rouvris les yeux que lorsqu’elle me fit remarquer que la dernière fois qu’on s’était retrouver, c’était au mariage des Ricci. Je rigolai…

-Oh ouais, ça parait loin déjà…

Je pris un peu d’eau du bout des doigts et fis couler une goutte langoureuse sur le sein de Sonne… une goutte dont je suivis la trace du bout de l’index, jusqu’à son mamelons où elle s’écrasa doucement sous la pression de mon doigt.

-Mais nous n’avions pas de temps au mariage des Ricci… Axel était là, il y avait tes enfants. Nous avons fait l’amour à la va-vite.

Je lui souris et passai ma main mouillée dans ses cheveux.

-Durant ce séjour, je veux qu’on apprenne à se connaître mieux… Physiquement, mais aussi en se faisant des sorties. Que dirais-tu d’un dîner en amoureux dans un restaurant hors de prix ?

Elle prit son verre de champagne et je pris le mien aussi pour en boire une gorgée. Puis il y eut ce baiser qui fit frémir mon sexe contre ses lèvres intimes. Je donnai doucement des hanches, pour mieux la sentir mais sans encore la pénétrer.

Puis je fis couler un peu de champagne sur son sein pour venir directement capter le breuvage avec ma bouche…

@ Billy Lighter

Amon voulait que l’on parte, pour l’un de nos prochains weekends en amoureux, explorer la Scandinavie et ça me faisait rêver ! Je ne connaissais à peut près rien de ce coin du monde mais de le découvrir main dans la main avec Amon ne pouvait que rendre l’expérience encore plus mémorable.

- Alors nous irons en Scandinavie !

Quand ? Je ne le savais pas mais je venais de décider que nous irions et je ferais en sorte de concrétiser ce projet ! Quand j’avais quelque chose en tête, il était difficile de me faire lâcher prise.

Amon me parla de sa sœur comme d’une femme avec qui je m’entendrais certainement bien puisque selon lui, nous avions quelques points en communs. Si elle était comme Amon, aucun doute que je l’apprécierais. Seulement, si je voulais la rencontrer, il fallait espérer qu’elle vienne à Los Angeles puisque mon amant, pour une raison qui m’échappait, ne pouvait retourner au Danemark sous risque d’une lourde peine. Je voulu chasser le halo d’amertume qui voila son regard en disant que personne ne toucherait un seul de ses cheveux, tant que je serais avec lui, et ça me fit rigoler, pas de bon cœur, mais assez pour souffler un peu plus loin ses vieux démons.

C’est donc dans la baignoire, après s’être dénudés qu’on alla se blottir, moi, a califourchon sur ses cuisses pour admirer son magnifique visage. J’adorais ce moment figé dans le temps, encore plus que tous les autres puisque pour une fois, nous pouvions pleinement le savourer et non pas le faire en vitesses comme ce fut le cas au mariage des Ricci.

- À la va vite, oui mais excitant!

Il fallait tout de même être honnête. De faire l’amour en cachette, entre deux rendez-vous, avec un temps limité qui jouait toujours contre nous avait quand même un peu de charme sinon, pourquoi persisterions-nous?

Amon était délicat et romantique dans ses gestes, j’adorais découvrir cette facette de sa personnalité, pouvoir l’approfondir et mieux en profiter. Je fermais les yeux quand il passa sa main dans mes cheveux puis quand il donna un peu des hanches et que nos sexes se rapprochèrent encore plus.

- Je suis toujours partante pour un diner en amoureux.

J’avais très envie moi aussi de profiter de ce congé pour apprendre à mieux le connaître mais aussi, pour faire des activités tout à fait banale que nous n’avions pas le luxe de faire, à Los Angeles. Cela pouvait être aussi anodin que de marcher dans la rue ou plus recherché comme une visite dans un musée ou une séance de magasinage. J’avais envie de vivre tout simplement avec Amon, l’instant présent.

Amon ensuite fit couler du champagne sur mon sein qui pointait d’excitation puis il se pencha pour le sucer et ça me fit roucouler de bonheur et d’excitation. Je me sentais si belle, si sensuelle et tellement libre ! Je ne me souvenais pas de quand remontait la dernière fois que je m’étais sentie aussi bien dans ma peau.

Ce fu moi ensuite qui me pencha pour capturer ses lèvres des miennes pour un long et langoureux baiser. J’avais très envie de lui mais j’avais aussi très envie de tendresse. Je frottais donc le bout de mon nez au sien, quand le baiser prit fin avant de simplement poser mon front contre le sien.

- Et si nous sortions de la baignoire après avoir bu notre champagne et que nous allions marcher dans Central Park ? Tu aimes l’idée ?

@ Billy Lighter

Je souris. L’idée d’aller en Scandinavie pour un prochain week-end, voire une semaine en amoureux me séduisait au plus haut point. Même si ce n’était pas au Danemark, ça me rapprocherait quand même de ce que je considérais toujours comme étant ma maison.  

Je ne pus m’empêcher de lui parler de ma sœur, Freiya. J’étais sûr qu’elles s’entendraient bien, à parler mode et autres sujets typiquement féminins. Mais c’étaient aussi deux grandes femmes qui menaient leur barque professionnelle à la perfection. Mon père, bien que réticent à ce que ce soit une femme qui administre la fabrique d’armes quand il prendrait sa retraite, n’avait d’autres choix que d’ouvrir les yeux sur les talents de Freiya. De toute façon, il n’avait d’autre choix, ayant perdu son aîné désormais en exil depuis plus de 12 ans.

Mais j’oubliai tout ça quand Sonne vint me rejoindre dans la baignoire, à califourchon sur moi, son sexe embrassant le mien. Elle me regardait et je l’admirais et on rigola en nous remémorant nos ébats rapides au mariage des Ricci…

-Oh ouais c’était excitant…

Je l’embrassai…

-Mais je veux découvrir une Sonne plus langoureuse.

Je donnais un coup de hanche doux et délicieux et sentis mon sexe caresser sa vulve mouillée par l’eau et l’excitation.

Nous nous murmurions presque, comme si même ici, nous avions peur de nous faire prendre alors que nous étions totalement libres. Sonne ferma les yeux, s’abandonnant à la caresse de ma main dans ses cheveux. Le tout alors que je lui proposais ce que nous n’aurions jamais pu faire à L.A., prendre un dîner en amoureux, sans que quelqu’un connaissant de près ou de loin Axel ne nous surprenne… Je ne savais d’ailleurs pas si celui-ci était au courant des écarts de conduite de sa femme, pas plus que je ne savais si lui, de son côté, continuait ses escapades homosexuelles…

-Alors nous dînerons en amoureux dès ce soir.

Je lui souris puis fis couler du champagne sur son sein alors que mes hanches ondulaient lentement sous elle. Mon sexe était dur et avide, habitué aux ébats intenses, mais vite expédiés…

Je léchai son sein qui pointait puis versai du champagne sur l’autre sein pour en recueillir les gouttes de la même manière… Je grognai de plaisir et mes mains vinrent empoigner sensuellement ses fesses, les caressant, en ressentant la fermeté malgré ses grossesses… Je la caressai partout, même la cicatrice qu’avait laissée la naissance de James.

Je pris une gorgée de champagne avant que Sonne ne m’embrasse langoureusement. J’étais bien là, dans la chaleur de l’eau, enveloppé de l’amour bienveillant de mon amante. Puis, le baiser brisé, elle proposa une balade dans Central Park.

-Ce sera avec plaisir… Je veux que tout New York soit témoin de notre amour, pas comme à L.A.

Je posai mon verre de champagne sur la petite table d’appoint et ma deuxième main, maintenant libre, rejoignit l’autre sur ses fesses… Et doucement, lentement, en plusieurs coups de bassin et en la regardant dans les yeux, je la pénétrai…

-Haaan Sonne !

@ Billy Lighter

Dans une relation adultère, il fallait savoir se contenter de peu et même si jusqu’à présent, Amon et moi avions toujours réussi à tirer notre épingle du jeu. Cela faisait en sorte que nous avions toujours apprécié tous les petits moments volés ici et là. Cependant, ce weekend, nous étions complètement dévoués l’un à l’autre, sans contrainte ni sans la crainte perpétuelle de se faire surprendre.

Ce fut dans la baignoire que nous rêvions de comment nous pourrions disposer de tout ce temps que nous avions à nous. Amon voulait que l’on sorte dine dans un restaurant chic, question de se payer un repas luxueux à la vu de tous, l’idée me plaisais. Moi, je suggérais qu’on aille batifoler dans Central Park, un endroit que je voyais comme romantique. Notre conversation était alimentée par ce petit jeu érotique qu’avait amorcé mon amant qui versait un peu de champagne sur ma poitrine pour mieux le savourer.

C’était si bon de découvrir cette facette de lui. Nous n’en avions pas l’occasion, quand il fallait le faire en vitesse parce que le temps jouait toujours contre nous.

Quand sa bouche ne dévorait pas mes seins, j’en capturais ses lèvres et je l’embrassais langoureusement. Je lui caressais les cheveux, les bras et le torse, partout ou je pouvais laisser aller mes mains mais je laissais mon sexe s’occuper du sien, sous l’eau.

À force de se titiller, Amon en vint à me pénétrer lors même que l’on se regardait dans les yeux. J’y voyais là un signe incontestable de notre amour et de notre complicité. Avais-je cette même facilité avec Axel ?  Je n’aurais su répondre à cette question et le moment était mal choisis pour y réfléchir. Je devais à tout prix laissé mon mari là où il se trouvait et profiter d’Amon. J’aurais bien assez de mon retour pour culpabiliser.

Doucement, je bougeais des hanches, aidant l’érection d’Amon à aller et venir en moi. Tout était au ralentit et c’était parfait ainsi. Inutile de se presser, nous pouvions savourer l’instant présent ce qui permettrait à Amon de me découvrir langoureuse, comme il l’avait exprimé. Je l’embrassais sur son beau visage alors que mes seins frottaient contre son torse. Parfois, je cessais simplement de bouger, simplement pour imprimer la sensation dans la tête et dans mon cœur. Parfois aussi, mes mouvements de bassins étaient plus amples et plus rapide, juste pour faire grimper un peu plus le plaisir et l’excitation.

- Amon, Mmmh !

J’aimais plus que tout le regarder alors que nous faisions l’amour. J’aimais me dire que j’étais celle qui lui donnait autant de plaisir, que peut-être il n’avait jamais été aussi comblé avant moi, une pensée parasité par ma crainte de femme de ne plus être la seule à partager son intimité alors que je ne pouvais lui offrir la même exclusivité. Pour cette raison, je devais être une femme horriblement égoïste.

Mais ça aussi, j’aurais bien tout le temps d’y réfléchir une autre fois.

Tout comme l’eau du bain qui commençait doucement à faire des vagues, l’excitation grimpait de plus en plus et même si je nourrissais le désir de faire durer le moment le plus longtemps possible, vînt un temps où il est impossible de contrôler ses pulsions et que le plaisir prend le dessus. J’accélérais sans m’en rendre compte, en embrassant Amon tendrement, en le regardant de temps en temps, avec mes yeux de femmes amoureuse. J’enserrais ses biceps en m’empalant plus férocement sur son érection palpitante. Je pouvais très bien ressentir les veines de son sexe, gonflées, son gland qui buttait au plus profond de moi.

- Amon ! Amon !! Aahaaan !
J’étais à bout de souffle mais je riais. Non pas de grands éclats de rire, mais tout en douceur, comme gênée de m’être fait entendre par-delà l’intimité de notre chambre. J’en doutais mais c’était tout de même ce qui m’en donnait l’impression. Puis doucement, alors que j’avais tout donner dans cette sensuelle dance dans la baignoire, je me reposais contre Amon.  

@ Billy Lighter

C’était bon de nous retrouver sans aucune contrainte, sans limite de temps si ce n’était un week-end complet rien qu’à nous, à l’autre bout du pays. Loin des personnages que nous devions jouer là-bas. Ici, nous pouvions être nous-mêmes, nous pouvions être un couple aimant et le montrer à la face du monde, sans que personne ne chuchote dans notre dos.

Et croyez-moi, en tant que journaliste people, je sais à quelle vitesse se répandent les ragots.

Dans la baignoire de notre suite de luxe, puisque nous avions tous les deux mis un peu d’argent de côté en vue de ce week-end romantique histoire de ne rien se refuser, nous batifolions d’abord sensuellement, jusqu’à ce que je pénètre Sonne avec douceur. Elle gémit et commença à monter et descendre sur moi, mon sexe entrant et sortant d’elle, sans jamais vraiment nous séparer.

Je soufflais de plaisir et caressais les fesses de Sonne, ses hanches qui avaient supportés quatre bébés mais qui ne me rebutait pas, au contraire. Sonne savait que j’acceptais son histoire et les marques qu’elle avait laissées sur son corps. Elle n’en était pas moins la plus belle femme du monde à mes yeux.

-Han Sonne… Sonne ma belle !

Je renversai le reste de mon verre de champagne sur l’une de ses épaules et léchai, de son épaule à son sein.

Le plaisir grimpait en flèche ! Et j’étais fier d’être celui qui lui donnait autant de plaisir. Quand j’ouvrais les yeux, je pouvais voir les siens pétiller de plaisir et du bonheur d’être là… je pouvais voir aussi sa peau se hérisser alors que je traçais des formes abstraites sur son corps avec mes mains.

Et mon sexe palpitait en elle au rythme de mon cœur emballé ! La mousse déborda un peu de la baignoire quand on se mit à y aller plus vite et plus fort, cédant à un plaisir qui ne faisait que grandir dans mon bas-ventre, mon sexe et mon cerveau… Car elle mettait la moindre cellule de mon corps en confettis de plaisir, pour les reconstituer ensuite, comme revigorées.

L’orgasme nous pris soudain, alors que j’étais profondément en elle. Mon cœur augmenta encore la cadence. Ce n’est pas pour rien qu’on appelle l’orgasme « la petite mort » car quand il nous prend, c’est comme mourir de plaisir, pour ensuite renaître tel un phoenix.

Je m’accrochai à elle, l’enlaçant de mes deux bras et enfouis mon visage au creux de son cou alors qu’elle riait et que moi, je grognais et criais mon plaisir ! Puis on se calma tout doucement. Je m’appuyai à nouveau dos contre le bord de la baignoire, à bout de souffle, mais embrassai Sonne avant de la laisser se reposer sur moi.

Je tendis juste le bras pour nous resservir un verre de champagne à chacun. Quand elle fut à nouveau capable de se redresser, moi toujours en elle, je lui tendis le verre que je lui destinais.

-A nos batifolage dans Central Park main dans la main !

Et je bus une longue lampée de champagne après avoir entrechoqué mon verre avec celui de mon amante.

Puis, je lui caressai la joue et remis une de ses mèches de cheveux derrière son oreille…

-L’eau devient froide. Si on se préparait pour sortir ?

@ Billy Lighter

Entre mon histoire avec Atticus et mon mariage avec Axel, je n’avais jamais connu le grand amour. Disons que j’avais récolté plus de larmes que d’étincelles de bonheur. Cela dit, je ne blâmais en rien Axel pour notre mariage de raison et je ne pouvais pas non plus clamer qu’il ne m’apportait que du malheur. Il m’avait donné trois beaux enfants, une maison de rêve et la sécurité financière. Et puis je ne pouvais pas dire non plus qu’il n’y avait pas d’amour entre nous. Il y avait quelque chose s’y rapprochant, je l’avais bien vue le soir de l’incendie.

Avec Amon, tout était différent de ce que j’avais connu jusqu’à présent. Nous étions complices sur plusieurs facettes et nous aimions nous retrouver, ne serait-ce que pour un baiser volé. Quand il me tenait tout contre lui, je me sentais désirée, pour vrai et belle aussi ce que ni Axel ni Atticus avaient réussis à me faire ressentir.

Est-ce qu’il y avait un avenir pour Amon et moi ? J’en doutais mais ça ne voulait pas dire que je ne pouvais pas vivre à fond notre relation et faire des projets, comme cette future escapade en Scandinavie. Ce serait bon de partir à nouveau ensemble. Je ne savais pas à quelle distance se trouvait notre prochaine destination de rêve de son pays natale mais peut-être que sa sœur pourrait venir nous y rejoindre et je ferais sa connaissance.

En attendant, blottis dans cette immense baignoire de notre suite de luxe du Plazza Hôtel, je savourais l’orgasme en souriant alors que nos cœurs battaient à l’unisson. C’était incroyable comme sensation. C’était comme si je tenais un immense pouvoir entre mes mains et qu’avec, je pouvais réinventer le monde. Le mien tout du moins.

Je ne bougeais que lorsqu’Amon étira le bras pour nous resservir du champagne pour trinquer à nos futurs batifolage dans Central Park. C’était un incontournable de New York, je me sentirais mal de ne pas y mettre les pieds et y échanger au moins un langoureux baiser avec Amon. J’entrechoquais donc mon verre avec le sien.

- Je bois à nous, en amoureux dans Central Park !

Amon me fit remarquer que l’eau commençait à devenir froide et, avant d’acquiescer à sa demande, je l’embrassais. Ensuite, je me levais et j’enjambais la baignoire tout en attrapant une serviette tellement moelleuse qu’en m’y enroulant, j’avais l’impression d’entrer dans un nuage de confort. Je posais ensuite la main sur mon ventre quand mon estomac gronda et ça me fit rire. Amon avait dit vouloir mieux me connaitre ! Il verrait alors que je ne suis pas que l’objet d’adoration qui nourrit ses fantasmes, mais que j’ai mauvaises haleine le matin comme tout le monde et que j’ai parfois besoin de me nourrir.

- Allons profiter qu’il fasse encore soleil pour nous balader.

Je fouillais dans mon sac pour sortir un jeans et un chemisier confortable car oui, au travers de mes beaux dessous en dentelles et mes robes de couturiers, j’avais prévu des vêtements plus basic pour des sortie en toute simplicité. J’avais même une paire de basket. En fait, j’avais une autre surprise pour mon amant et je la devais à mon patron qui avait fait les démarches pour moi.

- Deux billets pour le match des Yankees, demain au Yankee Stadium. C’était une petite surprise, si jamais tu as envie d’aller manger des hotdogs et de boire des bières dans les estrades avec moi.

Sinon… on fera l’amour toute la journée et on fera comme si…

@ Billy Lighter