Mon corps était couvert de sueur. Mon cœur battait à l’unisson avec celui de Vanya que je sentais cogner contre ma poitrine malgré le doux capitonnage de ses seins délicieux. Mon souffle était court et encore mit à l’épreuve par les nombreux baisers qu’on partageait.

Dans la chambre, c’était le silence… A peu de choses près… On entendait nos souffles, mes grognements, ses gémissements…

Et nous n’en étions qu’aux préliminaires ! Nous faisions l’amour lentement, tendrement. Mes lèvres cherchaient les siennes, ma langue dansait avec celle de Vanya. Puis, entre deux baisers, je lui glissais à l’oreille combien je l’aimais.

Mon sexe était dur et dressé entre ses cuisses… Elle donnait un peu des hanches pour que sa vulve douce et chaude embrasse mon membre viril laissé à sa merci. Je poussai un long soupir en la sentant me lubrifier.

Puis je cherchai son regard, dressé sur mes deux mains… J’admirais son regard bleu dans la pénombre, les lignes douces de son visage, ses cheveux blonds déposés en éventail sur l’oreiller…

Je l’embrassai, rigolai, puis lui lançai un regard espiègle.

Je me défis de son étreinte pour descendre sur son corps doux et brûlant. J’embrassai son cou, ses seins sur lesquels je m’arrêtai un instant pour bien les faire gonfler de plaisir. Puis son ventre, son bas-ventre et enfin, son sexe.

Elle écarta les jambes en gémissant de plaisir. Elle m’encouragea à la goûter en appuyant un peu sur mes cheveux longs et tressés par la costumière de The Warriors plus tôt dans la journée. Je fermai les yeux et ma langue alla jouer avec le bouton si sensible et gorgé de désir, tournant autour, appuyant du bout de la langue…

Mes doigts se joignirent à la fête et Vanya commença à gémir plus fort, se cambrant alors que je frottais mon sexe contre le matelas par reflexe.

Puis, quand je la sentis trembler, au bord de l’orgasme, je revins vers elle avant qu’elle n’explose, pour l’embrasser sensuellement tout en entrant en elle, d’un lent et grand mouvement de bassin, avant d’entamer des vas-et-viens que je voulais sexy, faisant monter et descendre mes fesses, m’arrêtant parfois au plus profond d’elle en grognant son prénom.

N’y tenant finalement plus, je me dressai sur mes deux mains, de chaque côté de sa tête, pour me mettre à courir vers l’orgasme. La sueur me dégoulinait dans le dos, tous mes muscles se contractèrent et je posai mon front contre celui de Vanya, soufflant de plaisir…

Puis je vins en elle, au moment où je la sentis exploser. Je lui donnai tout ce que j’avais puis, ne faisant que ralentir, comblé, je me laissai aller sur elle.

Nous restâmes longtemps moi sur elle, enlacés, à nous couvrir de petits baisers, à dessiner des formes abstraites du bout des doigts sur nos corps mouillés de sueur. Puis, je la libérai de mon poids, m’allongeant à côté d’elle puis l’attirant à moi, l’enroulant d’un bras pour déposer des baisers dans ses cheveux blonds…

-Dis… J’ai quelque chose à te demander… Enfin… Ce serait plus comme… une faveur.

@ Billy Lighter

Rien n’était meilleur que de me retrouver dans les bras de l’homme de ma vie après une journée en réunion de production. Ces longues heures à penser au contenu de l’émission, aux ajouts pour maintenir l’intérêt du public et continuer de faire grimper l’audience. Des heures qui passaient alors que je gardais en tête tous ces moments intimes partagés avec Ivar. Je ne pouvais faire autrement, je l’avais complètement dans la peau.

C’était tout naturellement qu’Ivar et moi s’étions enlacés et caressés puis embrassés jusqu’à se retrouver nus comme au premier jour. De caresses en baisers, je ne me lassais pas de redécouvrir le corps d’Ivar. J’adorais la sensation de sa peau frissonnante sous mes doigts, de son cœur battant contre le miens.

Dans le secret de notre chambre, Ivar s’afférait à titiller chaque parcelle de mon corps, à me rendre folle de désir. Je le laissais aller, m’en remettant complètement à lui, lui confiant mon corps tout entier autant que mon cœur. J’aimais le regarder, quand je ne fermais pas les yeux sous l’effet du plaisir.

Son sexe trouva le miens, ils s’apprivoisèrent un peu timidement, comme si c’était la première fois, et pourtant ! Puis on ne fit qu’un et ce fut l’extase ! L’union parfaite au moment parfait. Je l’enlaçais puis mes mains glissèrent sur ses flancs, puis encore sur ses fesses alors qu’il allait et venait en moi. Parfois, nos regards se croisaient et, parfois, je rigolais.

Mon souffle se perdait entre mes gémissements alors que l’orgasme nous avait prit à revers. Ivar s’était laisser aller sur moi et je l’enlaçais de mes bras et de mes jambes, je l’embrassais partout où je pouvais poser mes lèvres. Je l’aurais bien garder comme ça, sur  moi, comme couverture mais il se laissa glisser et je me retournais à moitié pour lui faire face et m blottir contre lui. Il n’y avait pas meilleur endroit au monde que le creux de son épaule.

Je plissais du nez, les yeux fermés quand d’une voix rauque, il confia avoir une faveur à me demander. Lentement et surtout langoureusement, je m’étirais en gémissant tel un petit chaton découvrant la vie.

- Tu sais très bien que je dirais oui à n’importe quoi après un moment comme celui-ci.

Ivar ne profitait pas de la situation, je le connaissais assez bien pour savoir qu’il n’était pas comme ça. Je m’amusais simplement à lui faire remarquer qu’il savait que j’étais en très bonne disposition, maintenant que je n’avais plus la force d’argumenter sur quoi que ce soit et que par conséquent, accepterais à peu près n’importe quoi simplement pour faire perdurer le moment précieux venant tout juste après l’amour.

- Dis-moi quelle est cette grande faveur que je peux te faire.

Tant qu’il ne me parlait pas de fonder une famille, j’étais prête à tout entendre.

@ Billy Lighter

L’orgasme passé, mais nous faisant encore frissonner tous les deux, l’un contre l’autre, Vanya vint se blottir au creux de mon épaule. Je souris dans la pénombre et lui caressai distraitement les cheveux.

Elle s’étira comme une chatte lascive, faisant des petits bruits innocents contrastant avec le charme extrêmement sensuel qu’elle dégageait.

Il me fallut le temps de reprendre mon souffle et mes esprits… C’était ça le grand pouvoir de Vanya ! Elle pouvait me faire tout oublier, que ce soit dans un moment intime que nous venions de vivre ou simplement en regardant ensemble un film à la télé.

Du coup, on resta silencieux longtemps, sans pour autant s’endormir, laissant nos mains jouer sur nos corps. J’embrassais ses cheveux ou sa bouche quand elle venait quémander un baiser.

Puis, la raison… La brutale et froide raison me revint…

Froide ? Ouais, non, quand même pas à ce point-là…

Mais disons que ça faisait un moment que je réfléchissais à un truc et que le moment était peut-être venu de partager ça avec Vanya, histoire que ça ne me ronge pas le cerveau.

Il n’y avait rien de bien grave à ce que j’avais envie de demander, bien au contraire.

Je roulai sur le flanc, lui laissant mon bras pour lui faire office de coussin, mais comme ça, on était face à face. Je posai ma main sur sa joue et elle affirma qu’après ce qu’on venait de faire, elle pourrait dire oui à tout.

-Je ne veux pas profiter de la situation. Tu as le droit de dire « non »… Et je ne veux pas que tu le fasses parce que ça peut me faire plaisir, mais parce que tu es d’accord avec moi.

Je l’embrassai encore et elle me demanda gentiment d’en venir au fait.

-Ça fait maintenant une semaine que Maritza Reed vient tous les jours à United For Youth… Elle vient encore plus souvent que moi ! Elle joue, crée des ateliers pour les enfants et est très à l’écoute.

Je pinçai les lèvres.

-Je n’aurais jamais pu croire qu’elle pourrait s’impliquer autant… Parce que je ne pouvais la détacher de Jimmy Reed… Pourtant, elle gagne sincèrement à être connue, totalement indépendamment de son mari !

Je haussai les épaules.

-Si Maritza s’était engagée juste pour faire plaisir à Jimmy Reed et pour faire chier Stone, elle se serait contentée de chèques et de se pavaner aux galas… Mais c’est pas du tout le cas.

Je regardai Vanya dans les yeux.

-Alors je me demandais si tu ne pourrais pas faire une émission sur elle et son implication dans l’association.

@ Billy Lighter

Je ronronnais de bonheur comme un petit chaton qui venait de jouer des heures avec sa balle de laine préférée. J’aurais pu passer des heures blottis ainsi dans les bras de l’homme de ma vie, à simplement laisser les heures s’égrainer. Qui aurait pu prédire qu’un petit pois allait provoquer si grande passion, car il était bien question d’amour passionné entre Ivar et moi .

Il m’avait charmé dès le premier regard, conquise au premier baiser.

Je l’aimait pour son humour, sa vitalité, sa grande écoute et sa capacité d’adaptation à tous les changements, parfois pas toujours facile, que la vie pouvait mettre sur son chemin. Je l’aimais aussi parce qu’il était capable de me tirer vers le haut, quand je ne me sentais pas au meilleur de ma forme mais qu’il respectait aussi que je puisse avoir besoin de rester un tout petit instant au fond, le temps d’absorber et que dans ces moments-là, il ne lâchait pas ma main.

Ivar voulait une faveur ce qui me fit rire, doucement. Après le moment que nous venions de passer, j’aurais pu dire oui à n’importe quoi… ou presque ! L’idée de fonder une famille à notre tour et de marcher dans la même direction que Finan et Tiffany ne me séduisait pas tout comme je savais qu’Ivar n’en avait pas envie lui non plus. Nous avions vécu l’accouchement de Tiffany en tant que témoins auditifs et c’était plus que suffisant !

Je regardais amoureusement Ivar qui me disait que je n’étais obligée à rien, et je le savais. Je caressais sa joue du bout de mes doigts tout en lui souriant.

- Je sais et, si je ne me sens pas capable de t’accorder la faveur que tu  es sur le point de me demander, je te dirai non mais pas sans la considérer d’abord.

Si j’avais appris une chose avec les années, c’était bien qu’une idée pouvait nous sembler mauvaise sur le coup mais qu’après l’avoir réfléchi, elle pouvait nous apparaître différemment, sous un autre angle. Quelle qu’elle soit, je savais aussi qu’Ivar n’allait pas me demander de me faire tatouer son nom sur la joue ou bien de faire quelque chose de dangereux et stupide, comme me l’avait demandé Axel Moriarty avec son interview de Thomas Fleming à San Quentin.

Ivar m’embrassa et je prolongeais le baiser, tout simplement parce que j’en avais envie, parce que ces baisers étaient toujours très bons.

Ensuite, il me dévoila sa demande que je trouvais légitime et très intéressante. L’arrivée de Maritza Reed à bord du vaisseau United For Youth avait quelque peu titiller Ivar qui se posait beaucoup de questions sur la véritable présence de l’épouse de Jimmy Reed. Nous en avions discuté, un peu, pas tant de Maritza mais des faits que nous ne pouvions pas nier. C’était une belle et grosse coïncidence mais une coïncidence tout de même, après une semaine à la voir se désâmer pour le bien des enfants. Comme le soulignait si bien mon amoureux, Si Maritza avait été là que pour l’image, elle aurait choisi ses interventions en fonctions des événements.

- Tu sais quoi ? En fait…

Je me redressais su mon coude pour mieux regarder Ivar et lui voler un baiser au passage. Deux baisers en réalité, peut-être même trois, puis j’envoyais mes long cheveux blonds vers l’arrière et, indisciplinés qu’ils étaient, retombèrent sur mon visage. Je soufflais sur les mèches pour m’en dégager la vue.

- Je pourrais surfer sur ton idée et donner toute une tribune à United For Youth. Une émission spéciale pendant laquelle nous pourrions voir en action, les deux porte-paroles officiels. Comme ça, nous verrions les bonnes actions de Madame Reed, les tiennes et ça servirait d’appel à la générosité de tout ceux qui ont envie de s’impliquer ou de donner. Qu’est-ce que tu en penses ?

@ Billy Lighter

Le moment était doux et tendre. Son corps magnifique était chaud contre le mien. Je la caressais doucement, la regardais, répondais à ses petits baisers qui me faisaient sourire contre ses lèvres.

Mais j’avais quelque chose en tête… Je ne savais pas vraiment pourquoi ça me venait maintenant… Peut-être parce que les confidences sur l’oreiller, c’est assez agréable. Mais je ne voulais forcer Vanya à rien.

Le mystère que je laissais un peu planer ne semblait pas la déconcerter. Elle savait déjà que je n’avais pas encore spécialement l’envie de fonder une famille avec des enfants et tout, que je me considérais bien trop jeune. Tout comme pour le mariage d’ailleurs, même si je savais que Vanya était l’amour de ma vie.

Je lui dis, d’ailleurs, que ma demande ne l’engageait à rien. Et elle me répondit que dans tous les cas, elle ne me dirait pas « non » sans réfléchir d’abord.

Je lui souris et lui volai un baiser.

-Je sais… mais je te connais assez bien pour savoir que ça devrait te plaire.

On échangea un long baiser qui réveilla des fourmillements dans mon bas-ventre.

Puis, je me lançai avant de ne plus tenir.

Ce qui me taraudait, c’était Maritza Reed… En une semaine, j’avais appris à la voir complètement sous un autre jour que celui de la presse à scandale… J’avais appris à la voir autrement que comme l’épouse du mec le plus riche de la ville.

Et ce que j’avais découvert, c’était une femme à l’écoute, aimante, qui savait y faire avec les enfants et même avec les adolescents les plus coriaces. Une femme qui n’avait pas peur de se salir les mains avec de la peinture pour de la rénovation ou de la farine pour un atelier cuisine.

Elle ne donnait pas que de l’argent… Elle donnait du temps. Mais aussi de l’amour.

En résumé, c’était ce que je voulais que Vanya montre à travers son émission.

Vanya se releva sur un coude… Je levai une main pour venir lui caresser la joue et lui souris. Elle déposa de petits baisers sur mes lèvres, se donnant comme un temps de réflexion, mais je savais déjà que ce serait « oui ».

Sauf que Vanya avait une autre idée de « mise en scène »… Elle voulait tout simplement nous filmer en action, tous les deux et montrer tout ce que nous faisions pour l’association.

Je souris.

-C’est une très bonne idée ! Je suis pour… Au moins, les gens verront où leur argent va… Et en ne faisant pas réellement un focus sur Maritza, on ne montre pas vraiment que notre intention est de la mettre plus en valeur que les autres. Que tout le monde est au même niveau.

Je saisis le visage de Vanya à deux mains et la fis rouler sur le lit pour me retrouver sur elle.

-Tu sais que je t’aime, toi ?

@ Billy Lighter

Ivar avait eu une idée et il voulait me la partager, là que nous étions rassasiés l’un de l’autre, comblés et heureux. J’aurais pu rester comme ça toute la nuit. Nichée au creux de son épaule à le regarder avec des étoiles dans les yeux et le cœur léger.

Je savais que l’arrivée de Maritza Reed parmi la troupe tissée serrée de United For Youth avait forcé le questionnement de mon petit ami. Les intentions de la femmes semblaient être nobles et rien ne permettrait d’en douter si ce n’était que tous n’avaient pu ignorer la guerre qu’Howard Stone menait contre Jimmy Reed et que la présence de la femme de ce dernier semblait être un coup de fouet sous les pieds de Stone. Après quelques jours à voir aller la femme, Ivar en était venu à se dire qu’elle était là pour les bonnes raisons et il avait envie que tout le monde le sache.

C’était une superbe idée !

Mais, comme on dit que deux têtes valent mieux qu’une seule, je me permis de prolonger la pensée d’Ivar et de donner un autre angle à son idée.

Faire un reportage ne portant que sur la femme de Jimmy Reed sonnait un peu comme un sauvetage désespéré d’image.

Faire un reportage sur la fondation United For Youth pendant lequel nous verrions Ivar et Maritza la main à la pâte et répondant à certaines questions, ça permettrait de montrer ce que fait vraiment la fondation aux gens et leur donnerait peut-être aussi envie de faire des dons en temps, argent ou matériel.

Dans la pénombre de la chambre, je voyais le sourire d’Ivar qui trouvait que c’était une excellente idée. Son sourire trouva écho et, alors qu’il nous fit rouler sur le lit pour me surplomber, je levais la tête pour l’embrasser passionnément.

- Et tu sais que je suis complètement folle de toi ?

J’éclatais de rire en passant lentement ma main sur sa nuque et en l’enserrant de mes jambes, croisées sous ses fesses.

Pour le reportage que me demandait Ivar, j’allais avoir beaucoup de boulot à concilier avec mes engagements actuels mais je savais que je pouvais le faire. J’envisageais déjà de faire une rencontre avec mon équipe de production et de discuter de ce beau projet qui serait notre façon de rendre service à cette fondation car, évidement, ce serait fait de façon purement bénévole ! Peut-être que Guillermo voudrait donner son coup d’épaule à la roue lui aussi, qui sait ! Le temps que tout se mette en place, il serait peut-être revenu d'Ireland.

Mais en attendant, je sentais qu’Ivar avait encore un peu d’énergie à dépenser et j’en avais tout autant alors je repris, là où nous avions laissé quelques instants plus tôt, mes caresses sur son corps encore chaud de nos ébats précédents. Nous avions, après tout, la nuit devant nous !

@ Billy Lighter