Un jour c’était oui !

Le lendemain c’était non.

Il me fallait absolument prendre une décision, ça ne pouvait plus attendre puis Nathan semblait désespérer que je lui dise sur quel pied danser. Il ne fallait pas m’en vouloir, je voulais simplement être certaine que, peu importait notre choix, ce serait le bon. Puis d’un côté comme de l’autre, ce n’était pas facile e déterminer ce qu’il y avait de mieux.

Ma conversation avec Howard revenait aussi beaucoup me hanter. Nous avions dit beaucoup e choses en peu de temps, ce n’était pas pour autant qu’elles ne me travaillaient pas au point où j’en dormais mal. D’habitude, Howard était nonchalant, il s’en faisait avec rien, même quand ça le faisait chier, il prenait les choses avec détachement. Là, il persistait sur le cas de River et franchement, après notre rencontre au bar, ça me perturbait.

Puis il y avait Betty qui fuyait son ombre sans qu’on sache pourquoi. Elle se faisait aussi discrète que la tapisserie que nous n’avions pas. Quand on connait bien Betty, on comprend rapidement que ce n’est pas normal comme comportement. Peut-être qu’au fond elle s’en voulait d’avoir capter notre conversation avec Nathan et de l’avoir ébruité à David qui l’avait rapporté à Howard.

Honnêtement, j’ai cru pouvoir prendre ma décision en jouant à pile ou face. C’est horrible quand on y pense mais vu le nombre de fois où j’avais changé d’idée et ma peur chronique de prendre une décision mature pour une fois dans ma vie, un petit coup de pouce du destin ne m’aurait pas fait de tort.

Puis…

Magie !

C’est exactement cette pensée qui m’a fait finalement prendre ma décision. C’était tout de même un petit peu drôle, pas dans le sens comique du terme mais quand j’y repensais, le fait que je sois tombée enceinte par accident était un des principal argument de Nathan pour qu’on garde le bébé. Il avait dit que c’était arrivé sans qu’on le souhaite, sans qu’on fasse exprès alors ça devait être un signe que nous étions rendu à cette étape. J’avais voulue me mettre la tête dans le sable par peur d’avoir peur pour finalement comprendre qu’il avait eu raison.

- Nathou ?

Il fallait reprendre cette conversation inachevée qu’on le veuille ou non, et moi, mon courage à deux mains. J’ouvris un œil et tournais la tête en direction de Nathan. Nous étions en position du lotus, en connexion avec notre respiration, c’était supposé nous aider à y voir plus clair. Il y avait eu une chronique sur la méditation à l’émission de Vanya Kournikova alors, Nathan et moi avions cru que l’essayer serait l’adopter. Il n’y avait pas de mal à respirer profondément en écoutant de la musique new âge psychédélique tout en humant du patchouli en encens.

- J’crois qu’il est inutile de vouloir contrôler quelque chose que je ne contrôle pas depuis le début.

Ça, c’était une évidence évidente !

- Je ne suis toujours pas certaine que c’est la situation idéale que je voulais vivre mais ça pourrait être pire puis plus j’y pense, plus je me dis que tout ce qui compte, c’est qu’on vive ça ensemble, toi et moi. En gros, ce que j’essaie de te dire, c’est que prêts ou pas, on va faire de super parents !

@ Billy Lighter

Mon Dieu – la vie était tellement compliquée ! Un nuage s’était abattu sur notre villa sans que nous le voyons venir ! Insidieusement, il s’était installé ! Je ne savais pas si c’était à cause du fait que nous allions avoir un enfant et que Mac-Angel hésitait toujours à savoir si on allait le garder ou non ou bien si c’était l’attitude bizarre de Betty qui rendait l’ambiance étrange !

Nous n’avions parlé à personne de la grossesse de Mac-Angel. Mais Betty avait entendu notre conversation – apparemment – et l’avait dit à David qui l’avait dit à Howie. C’est Mac-Angel qui m’avait appris ça après avoir été voir son frère au Rainbow. Mon Dieu – j’espère que Betty ne s’en voulait pas pour ça. Moi, je ne lui en voulait pas !

Seulement, par avec son frère de tout ça n’avait pas vraiment aidé ma Mac-Angel à faire de l’ordre dans sa tête. Mon Dieu – je la comprenais. Ce n’était pas une décision facile et nous n’étions jamais confronté à des décisions aussi difficiles. Ma pauvre Mac-Angel n’était pas prête à être mère mais elle n’était pas non plus prête à mettre fin à sa grossesse.

Mon Dieu – quand je disais que la vie était très compliquée !

Surtout que tout ça ne s’arrêtait pas là ! Il y avait aussi la maladie de Savannah. Ça me torturait l’esprit. C’était tellement triste et même avec tous mes pouvoirs de super-héros, je ne pouvais pas l’aider… Sans compter qu’Howie semblait bien plus pris par sa guerre contre l’infâme Jimmy Reed que par The Burning Fire. C’était aussi très triste !

Mac-Angel et moi avions donc trouver des trucs pour essayer de faire le tri dans notre esprit. La méditation en était une. C’est grâce à l’émission de Vanya Kournikova qu’on avait eu l’idée de tenter l’expérience. On était – pour ça – dans notre grand salon où de la fumée d’encens s’élevait partout dans la pièce.

Mon Dieu qu’est-ce que cette odeur faisait du bien ! J’adorais ça ! Mon Dieu – si on avait, en plus, un bon joint ça serait encore mieux ! Sauf que Mac-Angel tant qu’elle n’aura pas pris une décision devra se priver de ça et d’alcool !

La pauvre !!!

Nous étions en transe jusqu’à-ce que j’entende Mac-Angel m’appeler.

-Oui, ma Mac-Angel ?, demandais-je sur un ton interrogateur.

J’avais ouvert doucement les yeux pour regarder Mac-Angel. Elle avait alors dit que ça ne servait à rien de vouloir contrôler quelque chose qu’elle ne pouvait contrôler depuis le début. Je l’avais regarder attendant qu’elle m’en dise plus et elle avait poursuivis en disant qu’elle ne savait toujours pas si c’est ce qu’elle voulait vivre mais que ça pourrait être pire. Bien sûr ! Nous pourrions avoir été mangé par un alien polymorphe ! Mac-Angel aurait pu être contrôlé par un androïde ou Betty aurait pu être encore dans la rue !

Seulement, elle disait que le principal était qu’on soit ensemble et que nous allions faire de super parents.

-Oh mon Dieu ? Cela veut dire que nous allons le gardé ?, dis-je alors que mon visage s’illumina.

Oui ça voulait dire ça.

-Je suis heureux ! Surtout pour toi car je sais qu’avorté n’est pas une chose facile. Je me suis beaucoup renseigné là-dessus, dis-je pour montrer que j’aurais été à ses côtés quoi qu’elle décide.

Je m’étais approché de Mac-Angel pour être proche d’elle et j’avais pris ses mains dans les sienne toujours en position du lotus.

-Oui, nous serons de super parents. Je le pense aussi. Notre enfant sera heureux et c’est tout ce qui compte. Nous ne sommes pas prêt mais je pense que nous le seront au moment venu, dis-je pour positiver.

Ou nous ne le seront pas mais nous feront au mieux !

-Mon Dieu, je suis sûr que Betty sera heureuse. Elle ne parle pas beaucoup ces temps-ci. J’espère qu’elle va bien, dis-je soucieux pour ma mère.

@ Billy Lighter

Depuis plusieurs jours, je tournais et retournais dans ma tête cette grossesse inattendue et chaque fois j’en venais à me dire que je n’étais pas prête mais que comme je ne le serais fort probablement jamais, valait peut-être que cela arrive au moment où je m’y attendais le moins. Tout le monde autour de moi semblait croire que c’était une super nouvelle, Nathan le premier bien qu’il avait été lui aussi sous le choc quand nous avions vu le test tourner au bleu. Puis il y avait aussi le fait que mon frère, le plus adorable des irresponsables, allait être père non pas une fois, mais bien deux fois ! Si ça ne me convainquait pas que je pouvais moi aussi réussir dans mon rôle de mère, je ne savais pas ce qu’il me faudrait pour y croire.

Ce qui avait aussi peser lourdement dans ma balance mentale était bien le fait que je ne voulais pas me faire avorter. J’avais lu sur ce processus et je m’indignais sur le broyage de fœtus. Je ne voulais pas être mère, je ne voulais pas non plus être responsable d’un carnage utérin. Comme ultime recours, il restait l’adoption. Mon beau Jerry avait été adopté, il venai de renouer avec sa maman biologique qui habitait avec nous maintenant. Pour moi, c’était un non-sens que de faire vivre la même chose à mon qu’eux deux avaient vécus bien qu’ils étaient heureux et aucunement accrochés au passé.

Ce fut donc en pleine séance de méditation, alors que le patchouli chatouillait allégrement nos narines et que la position du lotus m’ankylosait le cul que je déclarais à Nathan que malgré toutes mes inquiétudes et incertitudes, nous ferions de chouettes parents.

Ça avait suffit à illuminer le visage de mon super-héros préféré qui avait lui aussi prit ses renseignements sur l’avortement. C’était une preuve de plus que mon Nathan à moi était un mec impliqué qui n’avait pas l’intention de me laisser seul m’arranger avec notre gamin.

- Ouais, parait que c’est vraiment pas cool comme intervention. Ça ne me plaisait pas comme option.

Maintenant que nous avions établis que nous gardions le bébé, nous pouvions commencer à parler de lui comme d’un futur être humain à part entière. Nathan le voyait déjà comme un enfant heureux et je pouvais avouer que, de mon côté, je l’imaginais  blond et bouclé, gambadant pieds nus avec Betty dans le jardin.

- Elle sera une super grand-mamie ! J’espère que ça lui fera du bien parce que ouais, elle ne parle pas beaucoup ces derniers temps. Je crois que ça rapport avec Ron.

Ça, c’était une autre grande et difficile conversation que nous devions avoir, absolument. Je ne savais pas où je me situais là-dedans, entre l’amitié de mon amoureux pour son ami que nous hébergions et les accusation pas si banales que portaient mon frère et sa femme contre notre invité.

- Howard persiste dans ses accusations. T’sais, mon frère, normalement quand il dit de la merde, il en fait pas des tonnes. Là, il maintient son point et je ne l’ai jamais vu autant craintif de toute ma vie.

Qui disait vrai ?

- Alors je sais pas mais vu comment Betty agit dernièrement, je me demandais s’il n’y avait pas quelque chose que nous ne savions pas et que nous devrions savoir.

Il y avait forcément un truc qui nous échappait, fallait juste le trouver mais ce n’était pas évident avec mon frère qui tremblait comme une feuille en automne, Betty qui fuyait au jardin et River qui…

- Il fait quoi au juste, River ?

@ Billy Lighter

Ma Mac-Angel avait brisé notre instant de méditation afin de me donner le résultat de ses réflexions. Elle comptait garder notre enfant malgré qu’elle ne se sentait pas prêt. Je m’étais exclamé – j’étais content de se dénouement.

Pas parce que je voulais absolument garder l’enfant. Mais bien parce que j’avais lu bon nombre de choses parfaitement horrible sur l’avortement. Mon Dieu – toutes ses pauvres femmes dont la vie était brisée après avoir pratiqué l’intervention ! C’était horrible ! Très horrible !

Mac-Angel était d’accord. Elle aussi n’avait pas forcément été tenter par l’option.

-Je suis content que tu n’auras pas à passer par là, dis-je sincèrement.

Nous n’étions pas prêt à être parent mais je savais qu’on pouvait faire du mieux qu’on pouvait. Je savais que si nous allions être – peut-être – maladroit, l’enfant recevra beaucoup d’amour. Je crois qu’il y avait bien pire que de vivre avec Mac-Angel et moi ! Sans compter qu’Aunt Betty était là aussi ! Mon Dieu – j’espérais qu’elle allait être contente de savoir que l’enfant allait voir le jour un jour.

Puis, il fallait voir les choses en face ! Si Howie pouvait devenir père alors tout le monde le pouvait !

Mac-Angel était sûre que Betty fera une super mamy. Elle disait que le silence de ma mère était en rapport avec Ron.

-Ron ?, dis-je surpris. Tu penses ?

J’avais pris un air pensif. Betty aurait-elle un problème avec Ron ? Si c’était le cas pourquoi ne m’en avait-elle pas parlé ? Aurait-elle peur de ce qu’avais dit Howie et Peyton quand ils sont venu « manger » un barbecue ? Mac-Angel avait dit que son frère persistait à dire que Ron avait essayé de le tuer… Mac-Angel commençait à douter qu’il mentait.

-Ron ne m’a jamais semblé agressif. Il est très gentil. Robin te dira la même chose. Il connait bien Ron. Il a tourné dans une série avec lui. C’est aussi son ami, dis-je pour défendre un peu Ron.

Mais je savais aussi que la jalousie peut rendre fou ! Ainsi Mac-Angel avait dit que peut-être il y avait des choses que nous ne savions pas. Mon Dieu – ça serait vraiment dramatique.

-S’il a été jaloux peut-être qu’il a été trop loin ?, dis-je toujours pensif. Ou alors il a été contaminé par les aliens polymorphe ?!, m’exclamais-je d’un coup horrifié.

J’espérais que ça n’était pas le cas et que Howie ne faisait qu’exagérer et que l’attitude de Betty n’avait rien n’à voir avec Ron.

C’est là que Mac-Angel me demanda ce que faisait Ron.

-Heu…, dis-je surpris parce que je n’en avais aucune idée. Je crois qu’il est parti promener. Il se promène souvent. Je me demande s’il compte reprendre sa carrière d’acteur, tien…

Mon Dieu – je ne savais pas vraiment ce que faisait Ron de ses temps libre.

-Il est du genre discret, dis-je pour le défendre un peu. Peut-être que je devrais lui parler ou parler à Betty ?, dis-je pensif.

Ou aux deux ?

@ Billy Lighter

Nathan et moi serions parents dans les prochains mois. Prendre cette décision n’avait pas été facile, j’étais passé par toutes la gamme d’émotions sans compter qu’encore en ce moment, je doutais que notre décision de garder le bébé soit la bonne. Cependant, il était hors de question que je donne le bébé en adoption puis Nathan et moi avions lu les mêmes histoires horrifiantes sur l’avortement.

Ça semblait soulager mon amoureux de me savoir enfin branchée sur un choix final. En toute honnêteté, moi aussi ça me soulageais d’avoir pris une décision. Au moins, maintenant, nous saurions vers où nous diriger et agir en conséquence.

- Maintenant que l’on sait que nous allons être parents, vaudrait mieux préparer correctement son arrivé puisque nous n’étions vraiment pas près à sa conception !

Ça serait un peu con de ce rendre compte la veille de mon accouchement que nous n’avons toujours pas de meubles adaptés pour bébé, des vêtements ou des bouteilles pour mettre son lait.

Il fallait espérer que cette nouvelle réjouisse Betty qui avait la mine plutôt basse dernièrement. La conversation que j’avais eu avec mon frère m’avait remplie la tête de questionnement comme si dernièrement, je n’avais pas eu assez de me torturer les méninges en réfléchissant trop et tout le temps. Pourtant, Howard ne lâchait pas le morceau concernant River Moriarty qui logeait chez nous depuis sa sortie de l’hôpital psychiatrique.

- Bah moi, je ne le connais qu’à cause de toi, hein. Si tu me dis qu’il est très gentil, je vais te croire, Jerry. Le truc c’est que mon frère me dit tout le contraire et il y a Betty qui joue à la tapisserie depuis quelques temps.

Ce n’était peut-être pas une mauvaise chose que de vouloir éclaircir tout ça. Si ça se trouvait, Nathan et moi découvririons qu’Howard et Peyton ont été victimes d’un autre cinglé qui a voulu faire porter le chapeau à Ron ! Concernant Betty, peut-être que c’était simplement le fait d’avoir surprit notre conversation au sujet de ma grossesse qui la faisait se comporter étrangement.

Nathan avança deux hypothèse au sujet de son ami. Je haussais des épaules ne sachant pas laquelle nous devions prioriser.

- Bah tout ce peut. Moi j’ai suggéré à Howard de piéger Ron pour prouver que ce qu’il dit est vrai mais il a refusé. Genre, tu peux croire que mon frère crève vraiment de trouille ? C’est à cause de ça… C’est ça qui m’a mis le doute en tête sur cette histoire. Ce n’est pas le genre d’Howard que de crever de trouille comme ça.

Il était du genre à laisser courir et aller voir ailleurs s’il y était.

Je demandais ensuite à Nathan s’il savait ce que faisait Ron et il me répondit qu’il était parti se promener. Nous ne savions rien de ses intentions. Allait-il reprendre sa carrière ou se faire tout discret jusqu’à la fin de ses jours ?

- Mouais… Bah… Ouais ! Tu devrais parler aux deux mais pas en même temps. Le truc sera de trouver comment leur parler sans les faire se braquer ou empirer la situation. C’est compliqué à gérer !

Heureusement que nous avions la méditation pour nous aider à y voir plus claire !

@ Billy Lighter

Mon Dieu – oui ! Maintenant qu’on était certain qu’on allait être les parents d’un futur petit super-héro ou une future petite super-héroïne, il nous fallait préparer son arrivée ! Mon Dieu ! Heureusement nous avions beaucoup de chambre ici et beaucoup d’argent sur nos comptes !

-Mon Dieu, oui !, dis-je en m’exclamant. Heureusement que nous sommes riches ! Nous nous y mettrons demain.

Il nous faudra un lit ! Des nounours ! De quoi le changer ! Une chaise pour qu’il mange ! Et tout un tas de choses qu’on besoin les bébés ! Mon Dieu ! Il nous faudra Betty !

Mac-Angel et moi espérions d’ailleurs que Betty allait aller mieux. Parce que, dernièrement, elle évitait tout et tout le monde. Mac-Angel pensait que c’était lié à Ron mais j’espérais que non ! Mon Dieu – pauvre Ron ! J’espérais que Betty ne se méprenais pas par rapport à lui.

Ou que nous ne nous méprenions pas par rapport à Ron…

Parce que Howie et Peyton avaient dit de choses horribles sur Ron. Encore plus horribles que celle racontées par le vil cousin de Ron, Axel Moriarty. Pour moi, Ron était inoffensif. Il l’était aussi avec Robin… Nell aussi avait été le voir et elle le trouvait gentil. Du coup, j’espérais que Ron ne se soit pas fait avoir par les aliens polymorphes ! Ça serait réellement dramatique !

Mac-Angel, elle, ne connaissait pas Ron en dehors de ce que je lui avais dit. C’est vrai que depuis qu’il est ici, ils ne se sont jamais vraiment parlé. Ron est très discret !

-C’est vrai que l’attitude de Betty et de ton frère est étrange, dis-je pensif. Surtout celle de Betty… Parce que ton frère, parfois, il fait et dit des choses bizarres.

Mon Dieu – c’était l’homme le plus inconstant du monde ! Le moins fiable aussi…

Je comptais alors parlé à Ron et Betty pour éclaircir tout ça. Je pense que de leur parler ne fera pas de mal – au contraire. Mac-Angel semblait être d’accord et elle avait même donné un plan à son frère mais il avait bien trop peur pour l’exécuter. J’avais levé un sourcil.

-Ton frère ? Peur ? Mon Dieu ?! A ce point-là ? D’habitude, il n’a peur de rien. Sauf des araignée. Je crois qu’il ne les aime pas, dis-je en réfléchissant à la fois où Howie avait vu une araignée près de sa batterie aux studios. Il avait appelé un roadie rien que pour l’écrasée ! Sinon, il n’osait plus bouger !


Mac-Angel se demandait où était Ron mais je n’en savais rien. Il était peut-être sorti se promener comme il faisait parfois. Mac-Angel trouvait mon idée d’aller lui parler ainsi qu’à Betty était une bonne idée mais pas en même temps.

-Je pense que je devrais parler à Betty et toi à Ron, dis-je en souriant. Moi, j’essayerais de comprendre ce qu’il ne va pas avec Betty sans lui faire peur et, toi, essaye de passer du temps avec Ron pour savoir s’il a été contaminé par des aliens polymorphes ou non. Demande s’il se sent bien avec nous et Betty et tout ça, dis-je en essayant de trouver des choses pour ne pas que Ron pense qu’on le soupçonne de quelque chose. Ne lui parle pas d’Howie et voit s’il vient à en parler lui-même.

Je n’avais pas d’autres idées…

-Je ne vois pas comment faire d’autre… Oh ! Ou l’espionner discrètement, dis-je en souriant. Tu sais te faire toute petite ! C’est peut-être une idée !

@ Billy Lighter

Notre décision prise, je ne voulais pas me retrouver face à un millions de questions sans réponses au moment de mon accouchement. C’est pour cela que je suggérais à Nathan qu’on commence tout de suite à préparer l’arrivée du bébé. Il nous faudrait pleins de trucs pour bébés et lire des livres sur comment en prendre soin et comment devenir des parents responsables.

Nathan, moi et responsable dans la même phrase sonnait faux et annonciateur de désastre mais je demeurais convaincue que nous  ne pouvions pas faire pire que mon frère et sa femme. Puis comme l’avait suggéré Nathan quand le test avait viré au bleu, nous n’avions qu’à observer Howard et Peyton et faire l’inverse !

Je fis un petit inventaire rapide de tout ce qu’avoir un bébé impliquait niveau matériel quand Nathan s’exclama qu’heureuse nous étions riches.

- Tu réalise que l’on va claquer plus de fric en quelques mois pour un seul bébé que l’on en a dépensé pour nous en un an ?  Si on ne compte pas la maison, évidement !

Ouais mais la maison, ça ne comptait pas dans l’équation hein ? Parce que le bébé il va en profiter lui aussi alors ça s’annulait, non ?

Je n’eu pas le choix ensuite que de parler de Betty, de ce qui me traînait dans la tête suite à ma conversation avec mon frère, de Ron qui  ronronnait on ne savait jamais où et avec qui et du fait que tout ça mit ensemble faisait un gros tout très lourd à porter.

Nathan était d’accord que le comportement de Betty était étrange alors que celui de mon frère se maintenait au niveau que nous lui connaissions. Je me grattais la nuque en réfléchissant à tout ça. Je ne voulais pas être alarmiste et décidé de calomnier River parce que mon frère maintenait sa version et que Betty semblait le fuir. Après tout, je ne savais même pas si Betty le fuyait pour vrai ou si elle fuyait tout le monde. Cela dit, Howard était du genre à laisser couler mais là, il n’en démordait pas.

J’expliquais à mon amoureux extraordinaire que j’avais proposé à Howard de l’aider à piéger Ron s’il voulait prouver que ce qu’il disait était vrai mais qu’il crevait tellement trop de trouille qu’il avait refusé mon plan. Nathan en croyait pas ses oreilles et je haussais des épaules avant de m’étirer en courbant l’échine vers l’arrière en étirant mes bras. La position du lotus pendant une heure commençait à vouloir me faire prendre racine.

- Ouais, c’est une bonne idée ! Betty te parlera peut-être plus facilement à toi et tu dois lui dire qu’on ne lui en veut pas pour le bébé hein ! C’est pas grave qu’elle l’ait dit à David qui l’a dit à mon frère.

Moi, j’irais discuter avec River et j’essaierais de savoir s’il se plait avec nous et s’il savait ce qu’il voulait faire de sa vie.

- Évidement que je ne lui parlerai pas d’Howie. Si je fais ça, il va me voir venir de loin et la conversation n’ira nulle part.

Je pinçais mon menton entre mon pouce et mon index en réfléchissant à la possibilité d’espionner River. L’idée tenta de me séduire puis je fis non de la tête. Valait mieux que je commence par une conversation avec Ron et si je n’étais pas satisfaite de ce qu’il allait me dire ou que je ne le sentais pas honnête, alors à ce moment j’envisagerai de le suivre.

- Je vais commencer par lui parler et après je verrai ce que je décide de faire. Mais là, tout de suite, je veux un cornichons et une cuillère de nutella !

@ Billy Lighter

Mon Dieu – Mac-Angel avait raison ! On allait claquer un maximum d’argent pour accueillir correctement le bébé. Heureusement nous étions riches mais n’empêche qu’elle avait raison quand elle disait qu’on allait dépenser plus en quelques mois qu’en une année entière. Je me demandais comment faisaient les gens pauvre ! Comment avait fait ma mère avec moi ?

-Mon Dieu ! Je me demande comment font les autres, dis-je horrifié.

Seulement, ce n’était pas un problème vu qu’on était riche. On avait d’autres problèmes sur le feu. Notamment l’attitude étrange de ma mère qui rasait les murs comme si elle essayait de se fondre dedans – ce qui ne lui ressemblait absolument pas ! Il y avait aussi les accusations d’Howie vis-à-vis de Ron. Il persistait dans celles-ci… Bon Dieu – si c’était vrai, pourquoi n’en avait-il pas parlé à la police ?! Telle était la question !

Mac-Angel avait bien proposé à Howie de piéger Ron mais Howie semblait mourir de peur à cette idée. Je ne savais pas ce qui arrivait à Howie mais il était bizarre ses derniers temps alors je ne savais pas si sa parole avait une grande valeur. Mon Dieu – j’espérais qu’il n’avait pas, lui aussi, été contaminé par les aliens polymorphes !!

A moins que ça ne soit Ron qui le soit et Howie aurait été le premier à le découvrir !

Mon Dieu – tout ça était très compliqué !

Il fallait qu’on éclaircisse tout ça – c’était aussi ça notre métier de super-héros. Alors, j’avais décidé que j’irais parler à Betty pour savoir ce qui la tourmentait. Mac-Angel trouvait mon idée très bonne.

-Oui, je lui dirais que ce n’est pas grave, dis-je en souriant. De toute façon, le monde entier fini toujours par tout savoir.

Mon Dieu – garder un secret dans cet univers était impossible ! Surtout quand on est une star !

Mac-Angel, elle aura la mission de savoir ce qu’il en retournait de Ron. J’espérais qu’il n’était pas contaminé mais je devais me préparé à cette triste éventualité. Mac-Angel n’allait pas lui parler d’Howie mais je savais qu’elle ne manquera pas d’idées.

Elle avait réfléchis un peu et avait décidé de lui parler et non de l’espionner.

-Bonne idée, dis-je avec un grand sourire.

Mais pour le moment, Mac-Angel voulait manger un cornichon et une cuillère de Nutella. Avais-je bien entendu ?!

-MON DIEU ! Quel horrible mélange, dis-je horrifié. Ma pauvre Mac-Angel ! Tu vas passer des mois à manger des choses horribles !!!

Heureusement que ça n’allait pas durer !!!

-Je vais te chercher ça, dis-je en me levant. Moi, je mangerais simplement des cornichons !

Il fallait bien reprendre des forces avant d’entamer notre prochaine mission !

@ Billy Lighter