Les galas ! J’adorais les galas ! Pourquoi ? Parce que, quand on y était invité, c’était un preuve qu’on avait un certain standing… Ou simplement qu’on connaissait quelqu’un qui avait un certain standing… Ou alors qu’on connaissait quelqu’un qui avait suffisamment d’argent pour être l’instigateur dudit gala… Ou alors qu’on connaissait quelqu’un qui connaissait quelqu’un qui avait suffisamment d’argent pour être l’instigateur dudit gala…

J’entrais, hélas pour moi, dans la dernière catégorie… Le gala était fait pour… Heu… Une très bonne cause ! J’avais oublié laquelle mais je savais qu’elle était sûrement louable. C’est le mari de Carrie Hugues, dont j’étais l’avocat, qui avait organisé ça. Michael Brown, c’est ainsi qu’il s’appelait, le marie de Carrie. Un nom bien banal, non ? Bon… Disons que je ne vais rien dire sur l’originalité concernant les prénoms. Le mien venait d’un total manque d’originalité de mes parents, après tout.

Donc, le gala ! Il y avait un tas de gens riche ou connus… Parfois les deux… Bref, c’était la jet-set de New York que j’avais fasse à moi et qui se saoulait au champagne pendant que Lola était en représentation sur scène. Plusieurs artistes locaux défilaient sur la scène mais c’était Lola qui était le pièce maitresse du spectacle.

Je me délectais à la regarder. Il faut dire que j’appréciais beaucoup Lola. Beaucoup la trouve insupportable à cause de son caractère de diva mais, moi, j’aimais bien ce petit côté-là. Surtout qu’il parait que j’étais une diva moi-même quand je le voulais. Je cite ma sœur, là.

Lola avait, donc, un tas de qualité et j’aimais discuter avec elle. Je l’ai rencontré l’année dernière et, depuis, j’avoue aimer la croiser à des événements comme ceux-ci. Je rêverais de devenir son avocat mais elle ne semblait pas vouloir se détacher de Maitre Louis qui était plus expérimenté que moi. Mes 25 ans ne plaidaient, hélas, pas vraiment en ma faveur.

Je devais tout baser sur mon charisme et mon charme pour séduire mes potentiels clients.

Lola avait quitté la scène depuis quelques minutes quand je pris mon quatrième verres de champagnes tout en discutant avec un type d’une trentaine d’année qui se disait absolument fan de ma sœur. Grand bien lui fasse ! Sauf que ce type parlait trop et que je n’acceptais ce défaut que chez moi.

Alors, je le plantai là quand je vis que Peyton s’était, à nouveau, mêlée à la foule dans sa tenue de soirée. Je l’avais rejoint avant que quelqu’un d’autre ne fonde sur elle pour l’accaparer.

-Salut, Peyton ! Magnifique ta représentation. Tu étais vraiment la reine de la soirée.

C’était un compliment sincère de ma part. Elle avait vraiment sublimer la scène. Il faut dire que je me plaisais souvent à comparer Peyton à ma sœur et que, à chaque fois et malgré que j’affectionnais ma sœur, je voyais bien plus de qualités artistiques chez Peyton.

-Comment tu vas ? Toujours pas décidée à larguer Maitre Louis ?

J’esquissai un sourire en disant ça. Peyton savait que je la voulais… Alors, ça me plaisait de lui rappeler qu’au-delà de notre respect mutuel, j’avais bien envie qu’on ait une relation professionnelle.

Je pris un verre de champagne à la volée avant de lui tendre. Après sa représentation, elle le méritait.

-Tiens. Ta marque préférée si je ne m’abuse. J’ai conseillé Michael à ce sujet pour que ça soit cette marque qui soit servie aux invités.

Parce que je savais qu’il comptait inviter Peyton. Et que je voulais la mettre dans de bonnes dispositions.

@ Billy Lighter

C’était un soir comme tant d’autre pour moi. Je devais faire une prestation sur scène à l’occasion de la levée de fond pour le New York Presbyterian Hospital. L’hôpital avait besoin de dons pour la construction de deux nouvelles ailes visant à accroitre la capacité des soins et accueillir de nouveaux appareils à la fine pointe de la technologie.

Personnellement, j’en avais rien à foutre de ce qu’ils feraient avec l’argent. Tout ce que je voulais, c’était que mon nom soit associé à une noble cause. Cela faisait toujours un bel effet en grosses lettres dans les journaux. Je voyais déjà les premières pages demain et j’en avais des frissons de bonheur. J’adorais être au centre de l’attention, j’allais être servie, les gens donneraient généreusement et l’hôpital se paierait tout ce dont elle a besoin pour demeurer la meilleure de la ville.

Tout le monde y trouvait son compte.

La salle était bondée, le champagne coulait à flot et je profitais de la soirée pour offrir les derniers hits tirés de mon plus récent album. Il était sorti que depuis quelques semaines et plafonnait depuis à la première position du top cent. Ma maison de disque prévoyait une nouvelle tournée mondiale alors que je venais d’en terminer une. Il fallait battre le fer pendant qu’il était chaud puis je préférais nettement faire des tournées que des galas de charité.

À ma sortie de scène, j’étais passée par ma loge pour me changer et revêtir une magnifique robe de Versace qui épousait parfaitement ma silhouette comme si elle avait été cousue sur moi. Elle faisait tourner toutes les têtes, saliver les hommes qui auraient bien voulu voir ce qui se cachait en dessous et rendait dingue de jalousie leurs femmes qui n’auraient même pas pu y passer une cuisse.

Je n’avis même pas eu le temps de mettre la main sur un verre de champagne que Victor Hunter m’avait interpellé, toujours un peu de façon cavalière mais ça faisait partit de son charme.

- Ne suis-je pas toujours la reine de la soirée, mon cher Victor ? , lui demandais-je en lui faisant la bise sans jamais que mes lèvres ne touche ses joues.

J’esquissais un demi sourire alors qu’il me demanda dans la foulée si je ne comptais pas larguer Maitre Louis. Je savais que Victor crevait d’envie de me représenter mais je ne jugeais pas son expérience assez pertinente et solide pour avoir entre ses mains, les aspects juridiques de ma carrière.

- Je vais très bien et c’est précisément parce que, Grave à Maitre Louis, je peux dormir sur mes deux oreilles.

Victor attrapa deux verres de champagne et m’en offrit un qu’il pensait être de ma marque préféré. Il n’avait pas tort. J’avais précisément demandé qu’on serve du Veuve Clicquot à la soirée. Je ne buvais que cela et rien d’autre.

- Tu connais mes goûts, un point en ta faveur.  

Je bus une longue gorgée de mon verre avant d’en admirer les bulles qui flottaient avec légèreté et élégance dans mon verre.

- Michael Brown. Depuis quand il se souci du sort des hôpitaux au point d’en organiser une levée de fond ? Ça fait partie de ses bonnes œuvres pour paver d’or son chemin vers le paradis ?

Je ne connaissais pas vraiment Michael Brown pour ne pas dire que je ne le connaissais pas du tout mais j’étais curieuse d’entendre ce qu’avait à dire de lui Victor. Il avait toujours de bonnes informations croustillantes sur de gros noms, de quoi alimenter les rumeurs et égayer mes soirées.

@ Billy Lighter

Peyton faisait partie des gens de la jet-set avec qui il était bon de se lier. C’était dans cette optique et dans celle de l’avoir dans mes clients que je l’avais abordé pour la première fois il y a un temps d’ici. Entre temps, on est devenu un peu plus proche malgré qu’elle ne cessait de s’accrocher à Maitre Louis.

J’abordai, donc, la reine de la soirée qui, d’après elle, l’était à chaque soirée. Je devais avouer qu’elle n’avait pas tort. Rare étaient les femmes qui pouvaient s’attribuer ce titre quand Peyton était dans la pièce.

-Si. Tu l’es toujours. Mais il est toujours bon de le souligner.

Elle posa un « baiser » sur ma joue. En réalité, elle n’avait même pas touché ma joue de ses lèvres. Ça faisait partie des codes de la jet-set auxquels Peyton était rôdée depuis l’enfance.

Et comme j’aime tenter le coup autant que parler, je n’avais pas tardé à mettre le sujet « Maitre Louis » sur le tapis. Je savais que demander à chaque fois était peine perdue… Pas tant que Maitre Louis n’aura pas pris de l’âge. Je savais que je gagnerais ce combat dans quelques années. Parce que j’avais, justement, la jeunesse de mon côté ce que n’avait pas Maitre Louis. Donc, j’avais espoir qu’un jour j’accrocherais Peyton à la liste de mes clients. Ça sera bien plus prestigieux que Carrie Hughes qui vit quasi au crochet de son plein aux as de mari…

Donc… Peyton refusa encore une fois aussi poliment qu’elle était jolie en disant qu’elle avait toujours parfaitement confiance en Maitre Louis. J’esquissai un petit sourire.

-Je vois… Appelle-moi le jour où il te déçois.

Car ce jour-là, j’espérais bien être le premier sur le carnet d’adresse de la jolie Peyton. C’est pour ça que j’aimais toujours me rappeler à son beau souvenir chaque fois que je la voyais.

Je nous attrapai, ensuite, un verre de champagne en tendant un à Peyton. Sa marque favorite. Le savoir me fit marquer un point. Je lui fis un petit clin d’œil en guise de remerciement pour ce point. Comme bien des gens, Peyton était sensible aux flatteries.

Je fus une gorgée en même temps qu’elle alors qu’elle disait se demander pourquoi un chef d’entreprise comme Michael Brown avait organisé ce gala. Je rigolai quand Peyton supposa que Brown avait fait ça pour paver son chemin vers le Paradis d’or.

-Ça doit être pour ça. Et pour bien se faire voir. Michael Brown est une magnat de la sidérurgie. Dernièrement, son entreprise a enregistré un nombre records d’accidents de travail. Ce gala, c’est pour cacher tout ça sous un tas de charité. J’imagine qu’en même temps, il se donne bonne conscience.

Comme tous les gens ici. Si les gens venaient à ce gala c’était pour se montrer et être associé à une bonne action. Ils vont se battre tout à l’heure pour être celui qui donne le plus gros chèque.

-Tu comptes faire un don ?

Je regardais autour de nous n’apercevant pas les parents de Peyton qui avait pour habitude de sa suivre comme son ombre. J’aurais eu des parents pareils, j’aurais étouffé. Par chance, les miens étaient trop occupé à materner Victoria et profiter de son talent et de son argent que pour m’étouffer.

-Tes parents ne sont pas dans le coin ?

@ Billy Lighter

Victor Hunter était un charmeur qui ne se cachait pas pour le faire. Tout dans sa gestuelle trahissait son désir de séduire, si ne n’était pas physiquement, assurément qu’il espérait me séduire professionnellement. Dommage pour lui, je ne me séparerais jamais de Maitre Aaron Louis, pas tant qu’il pratiquerait, du moins.

J’avais reprit la forme du compliment de Victor pour lui demander si je n’étais pas la reine de la soirée, tous les soirs ce à quoi il répondit que c’était bien le cas mais qu’il croyait bien de le souligner.

- Je ne me lasserai jamais qu’on me le répète.

J’adorais qu’on me répète encore et encore à quel point j’étais merveilleuse, puisque je l’étais et je surclassais la concurrence sans difficulté. Depuis quelques années déjà, je trônais au sommet de tous les palmarès et on parlait de moi comme de la Diva la plus influente de ma génération, de la chanteuse la plus innovante, d’une véritable bête de travail et passionnée de la scène. Je ne vivais que pour ma carrière.

C’était la raison majeur pour laquelle je m’étais entouré d’une solide firme de représentant et d’un avocat qui ne laissait absolument rien au hasard, un véritable requin. Ça avait fait sourciller plusieurs de savoir que Maitre Louis, criminaliste de formation, avait accepté de prendre une chanteuse comme cliente. C’était justement ce qui m’avait plus. Je me disais qu’il en avait vu de toutes les couleurs et de toutes les saveurs.

Victor me fit sourire alors qu’il me questionna sur mes intentions de garder Maitre Louis à mon service et qu’il ajouta que, si je changeais d’idée, de ne pas hésiter à le contacter.

- Ce jour-là, je n’y manquerai pas mais je doute qu’il ne vienne qu’à arriver alors ne perds pas ton temps à m’attendre.

Attentionné, Victor nous attrapa chacun un verre de champagne, celui que je préférais entre tous ce qu’il ne rata pas de me souligner. Cette soirée était sous le signe du glamour, ça ne faisait aucun doute cependant, je me demandais bien en quel honneur Michael Brown avait ressentit le besoin de se lancer dans la charité pour le bien du Presbyterian Hospital. Selon Victor, l’homme d’affaire y avait vu l’opportunité de redonner au suivant, lui dont plusieurs de ses employés avaient dû se rendre à l’hôpital pour des soins suite à des blessures subies au travail.

- Ce genre d’homme ne donne jamais pour rien.

C’était donc à prévoir qu’il y avait une raison caché derrière autant de générosité. Puis quand il me demanda si je comptais faire preuve de générosité en offrant à mon tour un beau gros chèque. J’éclatais de rire avant de boire une longue gorgée de champagne.

- Je viens d’offrir cinq chansons ont une inédite. J’ai assez donné pour l’occasion. N’oublie pas mon cher Victor que plusieurs ont achetés leur place pour ce gala uniquement parce qu’ils auraient la chance de me voir sur scène.

Je considérais donc avoir fait vendre assez de billet pour me soustraire à un don monétaire en plus.  

Quand ensuite Victor demanda si mes parents étaient dans le coin, je le regardais quelques secondes droit dans les yeux avant d’esquisser un demi sourire. Mes parents étaient présents a toutes les occasions. Bien sûr qu’ils veillaient farouchement sur leur investissement le plus précieux, c’est-à-dire moi.

- Ils sont présents, ils doivent être entrain de discuter business quelque part. Étais-tu entrain d’évaluer si tu aurais l’occasion de t’évader quelque part avec la femme la plus en vue sur la planète ?

J’entrechoquais mon verre à celui de Victor avant d’en vider le contenu et de le déposer facilement au vol sur un plateau vide qui passait à ma hauteur. Quelque part, j’avais toujours soupçonné Victor d’être un gay qui s’ignorait et ça m’excitait hautement que de tester sa masculinité.

@ Billy Lighter

J’esquissai un sourire quand Peyton confirma qu’elle pensera à moi si jamais Maitre Louis la décevait. Mais elle était certaine que ça n’arrivera pas et que, donc, je ne devais pas l’attendre. Je ne l’attendais pas. J’avais d’autres clients. Mais je cherchais à en avoir des plus prestigieux que Carrie Hughes qui n’allait même pas hériter de la fortune de son père. Pourquoi ? Parce que Carrie avait été stupide au point de faire passer sa petite fierté avant l’immense fortune qu’elle aurait pu toucher à la mort de Don…

Bref… La vie était ainsi faite et j’étais sûr que mon avenir ne se résumera pas à Carrie Hughes. J’en étais intimement certain !

-Oh mais ne t’en fais pas, j’ai pas mal de chose à faire en attendant ce grand jour.

Je ne cachai en rien à Peyton que j’avais hâte que Maitre Louis se plante au point que la diva le lui fasse amèrement regretter. Je ne m’étais jamais retrouvé face à Maitre Louis devant une cour mais le jour où ça arrivera, je savais que je devrais être armé jusqu’aux dents.

Peyton ne l’avait pas choisi pour rien.

Je nous avais attrapé du champagne. Celui que Peyton préférait le plus. Il fallait tout savoir sur les clients qu’on désirait avoir. C’était mieux pour flatter leur ego et je savais que Peyton était particulièrement réceptives aux flatterie. Je l’étais aussi, je dois bien l’avouer.

On s’attarda, un peu, sur les raisons qui avaient poussé le mari de Carrie à organiser ce genre de gala. Pour moi, c’était une façon pour lui d’éclipser la colère des ouvrier de ses entreprises dont les conditions de travail étaient tels que les accidents étaient légion. Il se donnait bonne conscience, le Michael, en plus de tout ça. Pour Lola, les gens comme Michael ne donnent jamais pour rien.

-C’est un fait !

A vrai dire, pas grand monde dans la jet-set donnait sans recevoir. Ceux qui le faisaient étaient des oiseaux rares qui finissaient souvent par se brûler des ailes.

Ici, il fallait être impitoyable. Et Peyton les avait. Peyton qui déclara avoir bien assez donné, déjà, avec son petit concert. Je rigolai.

-C’est vrai. Tu as probablement bien plus donné indirectement que tous ces gens directement. Sans toi, ça n’aurait pas eu autant de succès. Michael le savait.

J’avais, ensuite, regardé autour de nous dans le but de repérer ses parents. Je ne les vis pas mais ça ne voulait pas dire qu’ils n’étaient pas dans le coin. Je savais qu’ils n’étaient jamais très loin de leur poule aux œufs d’or. Parce que, voyons les choses en face, sans Lola, les parents de Peyton ne seraient rien.

Peyton confirma que ses parents étaient bien là. Et elle sembla lire dans mes pensées parce qu’elle compris l’idée que j’avais derrière la tête. Je bus une gorgée de champagne avant d’afficher un petit sourire.

-Décidément, ma sœur à raison ! Les gens peuvent lire en moi comme dans un livre ouvert !

Surtout quand je le voulais.

-J’avoue que ce genre d’escapade sera bien plus intéressant que cette soirée qui, maintenant que tu es descendue de scène, n’a plus réellement d’intérêt. Alors ? On s’éclipse ?

J’approchai ma figure de son oreille sans la toucher.

-Je te promets que je ferais en sorte que tu ne le regrette pas.

Je me reculai légèrement avant de regarder autour. Je les repérai… Les parents de Peyton. Ils parlaient avec Michael et Carrie, justement.

-Ils, sont, en effet, en très grand conversation. C’est le moment. Ils ne regardent pas par ici. J’imagine que tu as pris une suite ? Sinon, il y a toujours la mienne.

Je souris attendant le feu vert de la fameuse diva.

@ Billy Lighter

Victor Hunter caressait le rêve de m’avoir comme cliente mais ça ne risquait pas d’arriver de sitôt ! J’étais pleinement satisfaite des services de Maitre Louis en qui j’avais placé toute ma confiance. Depuis qu’il travaillait pour moi, je n’avais jamais eu besoin de lui faire de dessin pour qu’il comprenne exactement ce que je voulais et aucun de ses mandats n’avaient échoués. Cependant, bonne joueuse que j’étais, laissais sous-entendre que si un jour Maitre Louis devait cesser de travailler pour moi, je lui ouvrirais toute grande la porte de ma prestigieuse équipe.

- Un homme patient. Vous êtes de plus en plus rare dans cette ligue.

Cette soirée de gala avait de quoi surprendre sachant que Michael Brown était derrière l’organisation. Je compris un peu mieux les intentions du magnat de la sidérurgie avec les explications de Victor. Comme quoi, derrière ce beau geste bien intentionné, se cachait un but très intéressé. Ce n’était pas plus mal, de nos jours, il fallait mieux jouer la carte de la  bienfaisance que celle de l’indifférence. Michael avait trouvé le bon filon pour dorer son image et passer pour le bon samaritain du mois !

Quant à moi, je ne comptais pas lancer mon argent par les fenêtres en offrant un don monétaire. Je venais de me produire sur scène et ce, totalement gratuitement. Les organisateurs de ce gala savaient qu’en plaçant mon nom sur l’affiche de promotion, ils vendraient des places à gros prix et que leur soirée, en plus des dons offerts, récolterait un vif succès ! La salle était comble ce qui me permettait de prétendre que j’avais largement contribué à ma manière, au succès de la soirée.

- Sans moi, cette salle serait vide. Ce ne sont certainement pas les autres numéros qui auront aidé à faire mousser la popularité de la soirée ! Tous des noms que nous oublieront après ce soir.

Victor manquait de subtilité alors qu’il me demanda si mes parents étaient présents ce soir. Je me doutais bien qu’il cherchait à savoir s’il y avait une ouverture pour filer en douce dans sa chambre pour terminer la soirée.

- Hélas, aucun mystère !

Peut-être étais-je tout simplement trop perspicace. Je penchais surtout sur cette possibilité parce qu’en réalité, aucun homme ne pouvait me résister, encore moins  l’enjôleur qu’était Victor Hunter bien que je l’avais toujours imaginer préférer les hommes. Je ne savais pas pourquoi d’ailleurs. Peut-être son image trop lisse ‘’d’homme à femme’’.

- Bien sûr qu’on s’éclipse ! Je n’ai pas l’intention de rester dans cette salle pleine de fumée ! Je risque de m’irriter les cordes vocales !

Victor regarda en la direction de mes parents et décréta le feu vert. Je le laissais me guider hors de la salle avant de décider de notre destination.

- Certainement pas ma chambre ! Mes parents risquent d’y faire irruption à n’importe quel moment ! La tienne fera l’affaire.

Pour ce que nous allions y faire, je pouvais me contenter d’une classe inférieure à la mienne.

Sans se faire voir ou alors sans qu’on y prête vraiment attention, Victor et moi étions sortis de la salle et alors même que les portes de l’ascenseurs venaient tout juste de se refermer derrière nous, je le plaquais contre le mur de la cabine et l’embrassais fougueusement.

@ Billy Lighter

Effectivement ! Je suis un homme patient ! J’étais sans doute très bavard mais j’avais comme qualité de savoir attendre le bon moment. J’étais sûr que, un jour, ça portera ses fruits avec Lola. J’avais comme avantage que Maitre Louis était beaucoup plus vieux que moi.

On parla brièvement de Michael Brown qui organisait ce gala dans le but de se donner bonne conscience et d’enterrer sous un tas de charité les fautes de ses entreprises. C’était courant dans les affaires et en politique de procéder ainsi. Michael Brown ne faisait pas exception.

Peyton, elle, pensait avoir déjà donné assez à la charité avec son concert qui avait amené bien plus de convives que ne l’aurait espéré Michael dans ses rêves les plus fou. C’est clair que le fait que Lola soit en représentation en avait motivé plus d’un à venir.

Peyton déclarait que, sans elle, cette salle serait vide. Peut-être pas totalement vide… Mais il y aurait eu bien moins de gens, c’était évident. Elle réussit à se mettre en avant tout en dénigrant les autres groupes qui étaient passé avec elle. Je rigolai un peu en souriant à Peyton.

-Figure-toi que je n’ai même pas retenu leur nom… C’est à peine si je les ai entendu. Toi, par contre, c’était difficile de ne pas regarder constamment la scène quand tu y étais.

Et le pire, c’est que c’était vrai. Je n’avais pas manqué une seconde du concert de Lola.

Après tant de flatterie, j’avais demandé à Peyton si ses parents étaient dans le coin ce qui permis à la diva de voir clair dans mon jeu. Je confirmai sa pensée et sembla déçue que je laisse si peu de mystère.

Alors, est-ce qu’elle voulait s’éclipser ? Il semblerait que oui étant donné que la diva était déjà asphyxiée par la fumée de cigarette qui emplissait déjà l’endroit.

-Parfait !

On s’éclipsera, donc, dans ma chambre étant donné que celle de Peyton était l’endroit où ses parents allaient la chercher en premier.

-Décidément, tu n’as pas une minute de répit avec eux. Va pour la mienne. Ça serait bête qu’on soit interrompu.

La voie était libre alors on quitta la fête sans que personne ne nous remarque ce qui était un miracle étant donné que bien de gens auraient, je le pense, voulu taper un peu de conversation avec Lola.

On atteignit l’ascenseur et j’appuyais directement sur l’étage de ma chambre avant que Peyton ne me plaque contre le mur pour m’embrasser. C’était un baiser fougueux que je lui rendis avec la même force. Ma main s’aventurait déjà sous sa robe, le long de sa cuisse que j’égratignai légèrement. Nos langues se battaient déjà pour la dominance mais on eut pas réellement de gagnant à ce combat que les portent de l’ascenseur s’ouvrirent sur mon étage.

Je ne pus m’empêcher de l’embrasser à nouveau la plaquant contre le mur du couloir à quelques pas de ma chambre. Le fait qu’on puisse être pris sur le fait m’excitait au plus haut point. J’avais toujours rêver de me retrouver dans des magazines pour une raison X ou Y… Mais, hélas, personne ne nous vit et je déverrouillai la porte de ma chambre déjà à moitié décoiffé et débraillé.

Ma chambre était quand même luxueuse. En tant qu’avocat de Carrie Hughes, je gagnais bien ma vie. Alors, je n’avais pas lésiné sur le luxe bien que je savais que la suite de Peyton devait être bien plus belle encore.

Mais pour ce qu’on allait faire, pas forcément besoin de luxe.

Ma veste de costard tomba au sol alors que ma chemise était déjà en partie sortie de mon pantalon. Je l’embrassai à nouveau fougueusement cherchant derrière, l’attache de sa robe. Quand je la trouvai je la défis faisant tomber à ses pieds son vêtement.

Je brisai le baiser rien que pour profiter de la vue.

-Quand je te vois, je me dis que c’est réellement mon jour de chance.

Je vins l’allonger sur le lit avant de repartir à la charge pour l’embrasser tout en caressant son corps en l’égratignant au passage. Mes gestes étaient, d’ailleurs, plus brusque parce que je sentais que c’est ce qu’elle voulait.

@ Billy Lighter

J’étais la reine de cette soirée et aucun des autres invités à se produire sur scène ne risquait de me faire de l’ombre. Victor avouait lui-même avoir complètement oublié leurs noms. Il disait cela forcément pour flatter mon égo mais il le faisait bien et je lui répondit d’un demi sourire.

Cependant, je voyais clair dans son jeu ! Victor était de ces hommes qui ne peuvent s’empêcher de flirter et de ramener des femmes dans leurs lits uniquement pour garnir davantage leurs tableaux de chasse. Si je savais ça, c’était parce que j’étais comme ça moi aussi ! J’aimais aguicher les hommes et les rendre fou de désir. Je jugeais que Victor avait assez couru ces derniers mois et qu’il avait gagner l’accès au niveau suivant.

Sa chambre ou la mienne ?

Hors de question qu’on s’éclipses dans la mienne, ce serait le premier endroit où mes parents viendraient me chercher quand ils remarqueraient que je ne me trouvais plus dans la salle de réception. Victor ne fit donc ni une, ni deux et m’escorta hors de la salle enfumée, puis jusqu’à l’ascenseur le plus proche ou les baisers torrides se succédèrent. Victor était autant joueur que moi et j’adorais ça et quand il m’embrassa goulument dans le corridor, l’excitation en devint palpable.

Aussitôt dans sa chambre, il perdit la veste de son costard et je tirais sur sa chemise pour l’en dégager de son pantalon, défaire la boucle de sa ceinture, faisais sauter les boutons de sa chemise dans délicatesse, tant pis s’il en perdait dans l’aventure ! Mon amant du soir, lui, cherchait rageusement l’attache de ma robe dans mon dos et, quand enfin il l’a trouva, ma robe glissa le long de mon corps complètement nu. J’aimais cette liberté toute coquine mais je détestais surtout les marque disgracieuses de sous vêtement sous une robe hors de prix !

Victor avoua vivre son jour de chance, il ne pensait pas mieux dire ! Il n’aurait pas l’occasion de me remettre dans son lit de sitôt ! Aussi bien qu’il en profite ce soir pour en garde un mémorable souvenir.

- Tu as de la chance, c’est vrai !

Je l’enlaçais pour qu’il me soulève et m’amène a sont lit, sur lequel il m’allongea avant de me couvrir de baisers, tel la Reine que j’étais. J’aimais cette brusquerie toute naturelle qu’il avait je n’étais pas un être de porcelaine ! Si une baise ne laissait pas quelques marques, c’est que ce n’était pas un bon coup !  Je ne me gênais pas moi non plus pour le mordiller, l’égratigner, lui pincer une fesse au passage. Puis, dans l’action, je le repoussais pour le chevaucher. Je plaquais mes mains à plat contre son torse et j’ondulais des hanches pour que nos sexes frottent sensuellement l’un contre l’autre jusqu’à ce que, ne tenant plus, nous finissions qu’à ne faire qu’un.

- Dis-moi combien je suis bonne, Victor ! Oooooh ! Victor !!

J’allais et venais sur lui, sensuellement, vigoureusement en le gratifiant de ma voix d’or qui résonnait aux quatre coins de la chambre.

@ Billy Lighter

C’est dans ma chambre que nos ébats prirent une autre dimension après quelques baisers enflammés dans l’ascenseur et dans le couloir. C’est dans cette même chambre que ma veste de costard tomba au sol étant donné que, dans ces circonstances, elle n’était plus d’aucune utilité !

Lola ouvrit ma boucle de ceinture avant de faire sauter les boutons de ma chemises. Je n’étais pas du genre à faire raccommoder mes vêtements. Tout ce qui était abîmé se jette, pour moi. Ainsi, ça me faisait une chemise en moins mais je n’en avais rien n’à faire. J’avais bien assez d’argent pour la remplacer. De toute façon, j’étais trop occupé à chercher l’attache de la robe de Peyton pour m’en faire pour ça.

Je fus satisfait d’arriver à mes fins pour pouvoir découvrir le corps nu de Peyton. Je devais avouer l’avoir mainte fois imaginé sans vêtement. Mais, désormais, je n’avais plus à imaginer. Et elle était encore plus belle que dans mes pensées.

-Pas de sous-vêtements. J’adore.

Je vivais mon jour de chance. C’est ce que je dis tout haut et ce que confirma Peyton qui, comme a son habitude, était très modeste.

Je la soulevai pour l’allonger sur le lit et embrasser sa peau qui chauffait sous mes attentions. J’y allais parfois brusquement la sentant encore plus réagir quand j’y allais plus fort et que je la marquais. Elle me le rendait bien, cela dit, et je frissonnais en grognant de plaisir.

J’allais continuer mais Peyton me repoussa pour grimper sur mes cuisses et onduler suavement. Je l’entendais gémir et je devais avouer que son sexe frottant le mien me donnait envie de mille fois plus.

Je caressai ses cuisses les égratignant par moment avant de gémir plus fort quand on ne fit plus qu’un. Peyton voulait que je dise qu’elle était bonne. Elle l’était ! Et pas qu’un peu !

-T’es la meilleur !

C’est ce que je lançai alors qu’elle ondula de plus en plus en gémissant avec sa voix de chanteuse. Pas de doute que si les voisins étaient dans leur chambre, ils entendaient la belle mélodie qui sortait de la bouche de Peyton.

Finalement, je me redressai pour l’embrasser langoureusement avant de nous changer de position nous frustrant tous les deux au passage. Je me mis au-dessus d’elle et vint nous unir à nouveau d’une coup de rein avant d’aller et venir fort et profondément. Je gémissais et lâchai de temps en temps le nom de mon amante du soir. Jusqu’à-ce que je vienne en elle quand l’orgasme vint me faucher.

Je fis encore quelques allées et venues avant de m’allonger à ses côtés.

-Premier round. Ta réputation n’est pas un mythe.

C’était le moins que l’on puisse dire.

@ Billy Lighter

Sous ma robe, je ne portais aucun sous-vêtement. J’aimais la liberté de mon corps, sentir le tissu de ma robe en soie hors de prix caresser ma peau. J’adorais surtout l’effet que la découverte de mon corps nu procurait à mes différents amants. Ils avaient toujours l’air de découvrir la dernière merveille du monde, j’en était une ça ne faisait aucun doute mais c’était toujours agréable de voir leur tête.

On passa rapidement à la vitesse supérieur, sur son lit de sa chambre d’hôtel de classe inférieure à la mienne. Le drap était tout de même confortable et doux mais ça ne m’empêcha pas de prendre le dessus et de chevaucher Victor en y allant de mes meilleurs mouvements de bassin. Il grognait de plaisir et alimentait mes propres gémissements.

Je vouais qu’il me dise à quel point j’étais excellente au lit, à quel point je le rendais dingue de désir. La manière avec laquelle il me griffait les cuisses trahissait le plaisir que je lui offrais, il ne pouvait mentir ! Son corps le trahissait ! Victor grogna que j’étais la meilleure alors que j’allais plus vite et plus fort sur ses cuisses, nous amenant près de l’orgasme.

Victor en décida autrement, je faisant jurer alors qu’il s’extirpa de moi pour changer nos positions. Je détestais perdre le contrôle mais j’étais prête à laisser Victor penser l’avoir entre ses mains quelques instants et puis, il me faisait l’amour comme on Dieu, il méritait ses deux minutes de gloire.

L’orgasme explosa rapidement, tout comme ses couilles alors qu’il se vida en moi. Je lui griffais sauvagement les bras au passage en glorifiant son nom. C’était bon, je pouvais lui accorder ça.

- Premier round ? Qui te dit que je t’en accorderai un second ?

Je m’étirais paresseusement en faisant se soulever ma poitrine toute menue mais oh combien affriolante. J’aimais beaucoup mes petits seins alors que tant de femmes désespéraient et en souhaitaient de beaucoup plus gros. Les miens se tenaient, étaient fermes et entraient dans les plus beaux soutien-gorge.

- Et que dit-on de ma réputation au lit ?

Puisque Victor venait de dire qu’elle n’était pas un mythe, j’étais curieuse d’entendre ce qu’on disait vraiment de mes prouesses sexuelles.

- J’aime le sexe et j’aime m’exprimer avec mon corps contrairement à tellement de femmes qui ont du mal à vivre leur sexualité sainement !

C’était une triste réalité que vivaient beaucoup trop de femmes de ma génération. Dès qu’une femme disait aimer le sexe, elle était une putain et si elle n’osait pas exploiter ce côté de son plaisir, elle était coincée, une sainte-nitouche. Par contre les hommes, plus ils affichaient de grands et garnis tableau de chasse, plus ils étaient adulés et admirés.

C’était à vomir !

- On dit de toi que tu es un homme à femmes, que tu les collectionnes pourtant, j’ai toujours cru que tu avais un penchant pour les hommes, je me trompe ?

Je me trompais certainement mais il avait tout du type aventurier qui n’avait peur de rien et essayer des expériences différentes que peu oseraient.

- Allez, raconte moi tous tes petits travers question d’alimenter mes fantasmes et voir si je t’accorde un second round !

@ Billy Lighter

L’orgasme vint nous frapper et c’est plus que satisfait que je m’allongeai aux côtés de Peyton. Elle m’avait maintes fois griffés et je savais que mon dos devait être dans un sale état mais j’étais encore sur le coup de toutes les endorphines que m’avait procuré ce qu’on venait de faire que pour ressentir la moindre douleur.

Le premier round était terminé et j’esquissai un sourire quand Peyton se demandait ce qui me faisait dire que j’en aurais un deuxième.

-Ma chance du jour.

Jusqu’ici, elle m’avait plutôt souris ! Je mis ma main derrière ma tête alors que Peyton s’étirait un peu. Elle était loin du style mannequin, la Peyton. Elle était certes pas très grosse mais elle était petite. Pourtant, bien des femmes désirais lui ressembler. Certaines à causes de ses lèvres pulpeuse et de son regard ambré.

Un vrai plaisir pour les yeux !

J’avais parlé de sa réputation au lit qui n’était pas un mensonge. Peyton voulait en savoir plus et j’esquissai un petit sourire en coin.

-Que tu es entreprenante. Que tu ne pas du genre à jouer les vierges effarouchée. Que tu sais ce que tu veux et que tu le montres. Que tu cries aussi bien que tu chantes. Et, surtout, que tu te contentes rarement d’une seule fois par nuit.

Et jusqu’ici, sauf pour le dernier critère, je pouvais confirmer que tout ça était vrai.

La diva confirma aimer le sexe contrairement à d’autres femmes.

-J’avoue que beaucoup aiment jouer à cache-cache ou à prendre le sexe pour une affaire d’état. Je préfère largement les filles déterminée comme toi.

Quant à moi, j’avais la réputation d’un homme à femme. Sauf que Peyton, elle, avait toujours pensé que j’aimais les hommes. Je ricanai ne sachant pas si je devais prendre ça pour une insulte ou non.

-Ah ouais ? Et qu’est-ce qui te fait penser ça ?

Ce n’était pas le cas. Les hommes ne m’intéressaient en rien. Seules les femmes avaient de l’intérêt pour moi, au lit. Alors j’aimerais savoir ce qui avait fait en sorte de Peyton pense de la sorte.

Elle demanda alors quels étaient mes « petits travers » afin de m’accorder un second round. J’esquissai un sourire me couchant sur le côté pour mieux la regarder.

-Au lit ? J’aime les femmes mais c’est encore mieux si elles sont deux. Deux femmes ensemble, c’est une plaisir pour les yeux ! Surtout si tu peux en profiter aussi. Et je préfère quand c’est brusque. Sinon, c’est beaucoup moins mémorable. Si on peut appelez ça des travers, bien sûr.

Je souris à Peyton n’ayant aucune gênes à lui dire tout ça.

-Mais si tu veux savoir mes petits travers au sens plus large, sache que quand j’étais ado, j’étais un véritable kleptomane. Mais je me suis calmé depuis. Enfin… Presque… Disons que je joue souvent aux cartes et que j’aime tricher afin  de gagner à tous les coups surtout quand il y a de grosses mises en jeu. Mais…

Je mis mon doigt devant ma bouche.

-Ça il ne faut le dire à personne.

Je souris à nouveau d’un sourire malicieux.

-Et toi ? C’est quoi tes petits travers ?

@ Billy Lighter

Victor avait bien confiance en lui et en ses capacités au point qu’il pensait mériter un second round comme s’il me faisait une faveur. C’était moi qui en accordais, c’était lui qui avait de la chance de m’avoir dans son lit. J’étais donc curieuse de savoir sur quoi il se basait pour prétendre avoir droit à ce second round.

- Tu as déjà eu de la chance en m’amenant dans ton lit une première fois. Tu penses qu’il t’en reste assez pour remettre ça une seconde fois ? Ça fait prétentieux !

J’étais lasse de ma journée et de ma soirée. Je m’étirais sur le lit en mettant autant de sensualité dans un geste aussi banale que je le pouvais, pour entretenir le désir de ce cher Victor. Il disait que ma réputation au lit n’avait pas mentit et ça me fit rire. On disait tant de chose sur moi qu’il fallait sans cesse faire un tri et départager le vrai du faux.

- Je sais ce que je veux et comment l’obtenir et ce, pour tous les aspects de ma vie. Je ne laisse rien au hasard et je sais que je suis la meilleure dans tout ce que j’entreprends.

Je ne trônerais pas au sommet des palmarès s’il en était autrement !

Trop de femmes ne vivaient pas sainement leur sexualité, rien de plus triste ! Il était plus que temps que nous prenions le contrôle de nos corps. Après tout, il n’y aura jamais mieux placé qu’une femme pour en comprendre une autre. Alors pourquoi les hommes devaient régenter notre existence comme s’ils savaient mieux que nous ?

- Dès que j’ai été en âge de comprendre ma sexualité, j’ai fais en sorte de savoir m’en servir pour me satisfaire moi avant mes partenaires. Je ne suis pas une femme objet!

Et je ne le serais jamais, pas plus que je ne serais soumise à un homme. C’était pour cela que je n’entretenais pas de relation à long terme. Je préférais prendre avantage un temps puis rompre quand l’histoire ne m’intéressais plus sans jamais y investir le cœur. Il n’était pas né l’homme de qui capturerait mon cœur !

J’avais toujours cru que Victor avait un faible pour les hommes. Il fut surpris de m’entendre le lui dire.

- Ta grande assurance et ton besoin viscérale se séduire, comme si tu devais absolument prouver que tu peux avoir toutes les femmes que tu veux et par la même occasion, prouver au monde entier que tu es un tombeur. Ça me semblait un peu trop acté comme comportement. Je dois avouer que si ça avait été le cas, ça aurait été bien dommage.

Il venait quand même de me donner un orgasme digne de ce nom !

Je commençais déjà à m’ennuyer et l’envie de mettre un terme à ce moment lascif commençait à me titiller l’esprit. Néanmoins, je lui proposais de m’en dire plus sur ses petits travers, question de voir si cela m’amuserait assez pour me donner le goût de prolonger la soirée.

Victor me confia aimer asse les femmes pour adorer en avoir deux au lit, mieux encore s’il pouvait se joindre à elle. Ça me rappela cette folle nuit avec ces deux looser, Howard Stone et David McAvoy, en soixante-dix-neuf si ma mémoire était bonne. Je ne lui avouerais pas avoir couché avec eux mais je pouvais me venter d’avoir goûter au plaisir du triangle érotique.

- J’ai fait l’expérience avec deux hommes et je ne le regrette pas bien que ça aurait été mieux encore si l’un n’avait pas été un éjaculateur précoce !

Victor était aussi un joueur et un tricheur. Je le regardais, souriante machiavélique. Il n’y avait pas de mal à tout faire pour gagner bien que je ne trichais jamais quoi que si je savais jouer aux cartes, peut-être que j’apprendrais des technique pour bonifier mon jeu.

- Qu’as-tu gagné de plus gros en trichant ?

J’embarquais sur lui et l’embrassais fougueusement avant qu’il ne me réponde puis je glissais sur son corps jusqu’à le prendre en bouche pendant qu’il m’expliquait ses gains obtenus en trichant. Oui, ça m’excitait ce genre d’histoire, il y avait quelque chose de sensuel dans la manœuvre, d’assez agile et habile. Je le suçais assez pour le rendre à nouveau bien dure et quand ce fut fait, je me réinstallais sur lui pour m’empaler sur son sexe alors qu’il voulait savoir mes propres travers.

- Faire l’amour dans des endroits risqués, où je pourrais être surprise à n’importe quel moment. J’aime quand le sexe laisse des marques, j’aime regarder les gens se toucher, j’aime qu’on me regarde.

J’aimais surtout qu’on me regarde.

@ Billy Lighter

Peyton trouvait mon attitude prétentieuse. Je rigolai un peu. Je ne prétendait pas ne pas être prétentieux. Mes parents… Ma sœur… Beaucoup des gens que je connaissaient me trouvaient prétentieux.

-Peut-être. Mais je crois réellement à ma chance.

Et j’aimais voir jusqu’où elle pouvait me mener. Avec elle, je pouvais prétendre d’absolument tout.

Peyton s’étira d’une façon tellement lascive qu’elle me donnait déjà envie de ce fameux second tour. Mais je nous laissais le temps. Déjà, le temps de la convaincre. Mais j’étais avocat. C’était mon métier de convaincre, non ?

Comme elle était curieuse, je lui dévoilais ce que disait sa réputation quant à ses capacités au lit. Ça semblait la satisfaire et elle confirma savoir ce qu’elle veut et comment faire pour l’obtenir. Si j’étais prétentieux, disons que Peyton l’était aussi. Comme quoi, on avait plus en commun qu’on en avait l’air.

-J’approuve totalement cette façon d’être.

J’avouais avoir un faible pour les femmes déterminées. Peyton ne cacha pas chercher avant tout son plaisir quand elle couchait avec quelqu’un. Elle ne voulait pas être une femme objets. Elle voulait être protagoniste de la chose. J’esquissai un petit sourire en coin.

-Ça doit parfois faire des étincelles. Tu dois en surprendre plus d’un.

Pas moi. Parce que je cherchais à trouver des femmes comme Peyton. Les petites prudes ne m’intéressaient pas. Les femmes faciles qui ne prenaient aucun initiative non plus. Sinon où est le fun ?

Peyton avoua avoir pensé que je préférais les hommes. Ok… Là, elle me surprend un peu. Je lui demandai ce qui lui avait fait pensé ça et elle expliqua que mon côté homme à femme et mon envie constante de séduire lui avait fait croire que je devais prouver quelque chose. Je ricanai un peu.

-Ma mère me trouve toujours trop théâtrale et ça depuis toujours. Ça doit être mon côté artiste. Celui que j’ai hérité mais pas assez que pour devenir un « Hunter comme un autre ».

Je suis un Hunter unique. Ce qui est beaucoup mieux ! Bien que, visiblement, j’aurais pu faire une carrière d’acteur.

-Mais non. Les hommes ne m’intéressent pas et séduire est un sport pour moi. D’autres aiment faire de la boxe moi j’aime séduire et coucher avec des femmes qui en valent la peine.

Et Peyton en valait la peine, assurément !

J’avais raconté mes « travers » à la diva. J’avouai préférer quand deux femmes étaient dans mon lit en même temps. Peyton, elle, semblait avoir le même genre de travers. Je rigolai quand elle déclara ne pas regretté l’expérience malgré qu’un de ses partenaire n’était pas à niveau.

-Ah ouais ? C’était qui ?

Ouais ! J’étais du genre curieux aussi. Et si c’était un grand nom qui avait été le fameux éjaculateur précoce, c’est encore plus drôle !

Je fis part, aussi, de mes autres « travers ». Ceux en dehors du lit. J’avouais être un tricheur notamment au carte quand de l’argent était mis en jeu. Je n’étais pas du genre à aimer perdre.

Peyton se demanda alors ce que j’avais gagné de plus gros en trichant. J’allais répondre mais elle grimpa sur moi avant de m’embrasser. Comment interrompre un tel baiser ? Quand il fut terminé, je pus répondre à la question alors que Peyton glissait le long de mon corps.

-100 000 dollars. Et heureusement que ceux avec qui je…

J’allais continuer mais Peyton me prit en bouche à ce moment-là m’arrachant un gémissement. Je me délectais de son initiative avant de réussi à reprendre :

-Je jouais n’y ont vu que du feu… Celui que j’ai roulé était un mafieux…

J’aime vivre dangereusement.

Mais je ne pus pas m’étendre plus sur cette histoire trop occupé à profiter de l’attention de Peyton. J’avais plonger mes mains dans ses cheveux gémissement de temps en temps.

Elle se retira alors que j’avais envie de plus mais je ne fus pas frustré très longtemps parce qu’elle revint sur moi pour venir s’empaler sur mon sexe alors que je lui avais demandé ses propres petits « travers ».

Elle aimait le risque et je me mordis la lèvres et passant mes mains sur ses cuisses. Elle aimait aussi quand le sexe laissait des marques. Elle aimait aussi être regardé.

-Nos « travers » se ressemble on dirait bien.

J’esquissai un petit sourire avant de me redresser pour l’embrasser tout en griffant à sang ses cuisses. Quant le baiser se brisa je lançai :

-Tu aimes quand ça laisse des marques. En voilà.

Je passai mes mains dans son dos la laissant instaurer le rythme étant donné qu’elle était au-dessus.

-Et je suis sûr que tu peux crier assez fort que pour que les voisins appellent le service d’étage et qu’on se fasse prendre sur le fait. Après tout, je n’ai pas fermé la porte à clé.

Je griffai légèrement son dos gémissant contre ses lèvres avant de me laisser retomber sur le dos pour l’admirer se déhancher sur moi.

@ Billy Lighter

Victor était un homme prétentieux, qui ne doutait jamais de ses capacités. Normalement, ce genre de type me tombait royalement sur les nerfs mais ce cher Victor avait quelque chose d’attractif qui me faisais l’apprécier. Cela devait expliquer pourquoi je l’avais laissé me guider jusque dans sa chambre et que nous avions couché ensemble.

- Profites en tant qu’elle t’accompagne. On en sait jamais quand elle s’essouffle.

Il ne lui suffirait que d’un mauvais procès pour perdre la petite notoriété qu’il se construisait peu à peu. On voyait bien qu’il était acharné et sérieux dans son travail. La preuve étant qu’il faisait des pieds et des mains pour m’obtenir comme cliente. Hélas pour lui, jamais je ne me départirais de Maitre Louis.

Victor me parla de ma réputation, pas celle de la diva sur scène, mais celle de la femme que j’étais au lit et cela piqua ma curiosité. Je voulais savoir ce qu’on disait de moi et je ne fus pas déçue. J’assumais pleinement ma sexualité et je ne laissais rien au hasard. Mon amant approuvait cette mentalité.

- J’espère bien que je surprend ! On pense à tort que je suis superficielle et fragile.

J’éclatais de rire avant de balayer l’air de ma main pour me reprendre.

- Je suis bien superficielle mais loin d’être fragile. J’ai cassé plus d’un mec. Rare sont ceux qui arrivent à ma hauteur et savent m’épater.

Entreprenante, je savais comment vivre ma sexualité et j’arrivais à l’exploiter du début à la fin. Je remettais rarement le couvert une seconde fois avec un homme après l’avoir essayé une fois. Ça me suffisait pour savoir s’il était un partenaire digne de mon corps. Le seul qui revenait souvent et bien malgré moi dans mon tableau de chasse était ce looser d’Howard Stone ! Quel gâchis d’être aussi bon au lit et un véritable furoncle le reste du temps !

Ensuite, on échangea sur nos petits travers et nos préférences. Avec Victor, je savais que je pouvais dire certaines choses, or je m’abstenue de lui révéler l’identité des deux hommes avec qui j’avais tenté l’aventure à trois.

- Je ne te le dirai pas, pas la peine d’essayer. Je suis une garce mais une garce qui sait préserver la dignité masculine.

Pour changer de sujet, je grimpais sur Victor et lui demandais de me parler de ses gains acquis en trichant. Je l’embrassais fougueusement avant de carrément aller le prendre en bouche et de le sucer comme si je dévorais un délicieux Lollipop. Tous les hommes étaient pareils, ça en devenait presque une plaisanterie. Il ne suffisait que de les sucer pour leur faire perdre tous leurs moyens. Je sentais le corps de Victor se contracter de plaisir jusqu’à ce que j’en ai assez et que je le délaisse pour mieux de réinstaller sur ses cuisses et m’empaler sur lui.  J’allais directement à la vitesse supérieur alors que c’était à mon tour de lui parler de mes petits plaisirs secrets. Faire l’amour dans un endroit où à chaque instant, nous pouvions être surpris, observer les gens se masturber, qu’ils me regardent me faire plaisir, je trouvais ça autant excitant que l’acte en lui-même.

J’allais et venais sur Victor, assez pour en faire trembler le lit. Il me griffait, me faisant grogner puis crier de plaisir. C’était bon, je ne pouvais pas le nier. Il déclara ne pas avoir fermé la porte a clé mais je doutais qu’on entre simplement parce qu’on entendait une femme jouir férocement, néanmoins, l’idée m’excitait au plus haut point assez pour que je jouisse d’un second orgasme.

@ Billy Lighter

Je ricanai quand Peyton déclara que je devais profiter de ma chances. J’en profitais ! La preuve était que j’étais ici avec elle dans mon lit. Je trouvais que c’était profiter à fond de la chance qui me souriait ce soir.

J’avais parlé de la réputation de Peyton au lit. Elle semblait curieuse de savoir ce qu’on disait sur elle et je n’avais pas été avare en informations. Elle disait que les gens pensaient à tort qu’elle était superficielle et fragile. J’esquissai un sourire en coin avant qu’elle ne confirme en éclatant de rire qu’elle était bien superficielle.

- Fragile n’aurait, en effet, pas été le mot que j’aurais utilisé pour toi. Une fille fragile ne saurait pas mener tant de gens à la baguette.

Je la fixai.

-Quand a être superficielle. Disons que ça nous fait un point commun de plus.

Victoria me trouvait superficiel. Elle disait que je devrais plus courir après le bonheur qu’après l’argent et la gloire. Sauf que pour faire mon bonheur il me fallait l’un et l’autre.

-J’espère quand même que j’ai été à la hauteur.

Je n’en doutais pas. Sinon, elle n’aurait pas eu l’air de prendre son pieds à ce point-là.

On parla, ensuite, de nos « travers ». Là encore on se trouva des points commun et j’appris que Peyton avait déjà pris son pieds avec deux types en même temps. Apparemment, l’expérience n’avait pas été grandiose. J’aurais voulu savoir qui était le fameux éjaculateur précoce rien que pour me marrer un peu mais Peyton se refusa de me donner son identité. Je fis la moue.

-Ah oui ? Tu es une garce vertueuse alors. Tu sais, je suis soumis au secret professionnel alors tu peux tout me dire.

Non. On ne pouvait rien me dire sans que ça finisse par se savoir partout. C’était plus fort que moi. Et je crois que Peyton le savait.

Peyton descendis alors le long de mon corps afin que s’affairer à me rendre à nouveau dingue. J’avais réussi, tout de même, à articuler assez de phrase que pour lui expliquer comment je trichais au jeu. C’était plus fort que moi. Tricher pour gagner plus d’argent était une sale manie qui, je le savais, risquait bien de me brûler les ailes un jour. Mais jusqu’ici, aucun ne m’avait pris sur le fait.

A un moment, je ne réussis plus qu’à gémir. Comme quoi, il était tout de même possible de me la faire fermer. Il suffisait de me satisfaire.

Peyton remonta alors me faisant grogner d’impatience mais ce fut pour mieux revenir à la charge et s’empaler sur moi. Je ne pus m’empêcher de griffer ses cuisses alors qu’elle allait et venait sur moi faisant presque cogner le lit contre le mur.

Elle commença a crier alors que je déclarai que la porte n’était pas verrouillée. Je la sentis encore plus entreprenante et elle finit par jouir alors que je suivis peu après en gémissant son nom.

Je la laissai se reposer sur moi esquissant un sourire satisfait et fier alors que mon cœur battait vite et fort. J’entendis alors toquer contre le mur. Une femme, sans doute vieille vu son ton de voix, se plaignait du bruit. Elle menaçait d’appeler le personnel de l’hôtel. Je rigolai.

-Je crois que le personnel de l’hôtel ne peut rien contre nous.

Je caressai le dos de Peyton nonchalamment. Je lui soufflai alors à l’oreille.

-Dommage qu’on ne fasse pas équipe plus souvent.

Oui, je ne comptais jamais lâcher l’affaire.

-J’imagine que tu vas retourner dans ton palace ? Sinon, tu peux rester ici. Si tu restes, sans doute que tes parents vont appeler la police et te chercher dans toute la ville. Ça serait drôle, non ?

@ Billy Lighter

Victor marquait des points mais pas assez pour que je songe larguer Maitre Louis pour lui confier mes intérêts. Je ne lui faisais pas assez confiance pour ce genre de chose. Tant qu’à me faire baiser, je préférais que ce soit au lit qu’en affaire et c’était ce à quoi Victor était bon pou moi et pas autrement.

Victor ne me trouvait pas fragile, bien au contraire, puisqu’il disait que si tel était le cas, je ne saurais pas mener autant de gens à la baguette. Sa remarque me fit sourciller. Je ne menais pas les gens à la baguette, je savais ce que je voulais et comment l’obtenir, point à la ligne. Ceux qui ne pouvaient m’être utile dans ma quête de la perfection n’étaient tout simplement pas digne à faire partit de mon entourage immédiat.

- Est-ce que de rechercher la perfection et ne vouloir que le meilleur fait de nous des êtres superficiels ? Je dirais plutôt que les gens qui se contentent de peu son des êtres faibles et sans ambitions.

Victor espérait avoir été à la hauteur de mes attentes. Je haussais des épaules avant de passer la main dans les cheveux. Je ne voulais pas lui flatter un peu trop l’égo de peur qu’il prenne cela comme une possibilité de récidiver lors d’une prochaine rencontre, ce dont je doutais. Il fallait bien cependant que je dise quelque chose.

- Je ne me suis pas sauver une fois ta semence répandue. Ce doit être un assez bon signe que ta performance m’a contenté.

Le bref échange sur nos travers piqua la curiosité de Victor concernant mon éjaculateur précoce mais il avait beau demander, je ne le lui dirais jamais ! J’étais une garce, je n’avais pas peur d’écraser les gens sur ma route mais je savais quand il était utile de rabaisser quelqu’un en laissant couler une information et quand je devais me taire. David McAvoy n’était qu’un moucheron dans ma vie mais il ne méritait pas qu’on l’écrase pour une contreperformance au lit.

- Je t’ai dit suffisamment et je n’en dirai pas plus.

Pour lui faire lâcher prise, et parce que la conversation commençait déjà à m’ennuyer, je pris en main la suite des choses en allant le sucer jusqu’à le mener aux limites de l’orgasme avant d’ensuite le chevaucher et de me déhancher énergiquement. Je lui donnais alors ce qu’il désirait tant : une voix forte et expressive qui témoignait de son grand talent d’amant. Cela ne plus pas à la voisine de chambre. Qu’elle vienne donc nous le dire en face, je me ferai un plaisir immense de la rembarrer en utilisant ma belle voix qui l’a dérangé à l’instant même.

- Personne ne peut rien contre moi. Je suis Lola et si j’ai envie de baiser toute la nuit, je baiserai toute la nuit.

Victor me caressa le dos en murmurant à mon oreille qu’il était dommage que nous ne faisions pas équipe plus souvent. Il commençait à me saouler avec ses allusions à une possible association professionnelle entre nous. Je fermais les yeux en soupirant puis je me levais et attrapais ma robe dans laquelle je me glissais à nouveau.

- S’il ont déjà remarqué mon absence, ils doivent déjà avoir alerté la sécurité de l’hôtel pour se mettre à ma recherche. Alors, merci pour l’invitation mais non, je ne resterai pas ici. Je vais retourner à ma chambre et dormir les quelques heures qu’il me reste avant mon training demain matin.

Il avait joué sa chance qui lui avait bien servit jusqu’à maintenant mais à présent, elle lui filait entre ses doigts avec son insistance désagréable. J’attrapais mes escarpins et lui soufflais un baiser.

- Ce fut un agréable moment mais comme le dicton le dit, toute bonne chose a une fin ! Bonne nuit Victor !

Je n’attendis même pas sa réponse, qu’il démontre de l’insistance pour me garder avec lui ou qu’il ne me souhaite la bonne nuit en retour, je n’avais franchement rien à foutre de ce qu’il pouvait ressentir ou désirer. Nous avions eu un bon moment ensemble, il était déjà temps pour moi de passer à autre chose.

@ Billy Lighter

Peyton et moi avions plusieurs points communs et être superficiel en faisait partie. Bien que Peyton avait sa propre théorie sur le sujet. Pour elle vouloir la perfection n’était pas de la superficialité. Pour elle, c’était être faible que de se contenter de peu. J’esquissai un petit sourire.

-J’aime ta théorie. Mais c’est vrai. Les gens sens ambitions sont souvent ceux qui se contentent de bien trop peu et qui aime rabaisser les gens comme nous en disant qu’on est matérialistes et superficiels.

Ce qui était réducteur, soyons honnête.

J’avais demandé à Peyton si je l’avais assez satisfaite. Elle ne se fit pas plus enthousiaste que ça m’arrachant un petit ricanement quand elle déclara qu’elle ne s’était pas enfuie en courant.

-Je me contenterais de cette réponse alors.

On avait parlé de nos travers et j’avais appris que Peyton avait eut affaire à un éjaculateur précoce. Je voulus en savoir plus mais Peyton semblait tenir à cœur de garder la fierté de l’homme en question intacte. C’était, donc, certainement quelqu’un que je connaissais. J’insistai mais ce fut vain.

De toute façon, Peyton réussi à ce que je la ferme définitivement en usant de sa bouche, de ses courbes, de sa sensualité et de son sexe. C’était assez pour qu’on reparte pour un tour jusqu’à atteindre, une fois de plus, l’orgasme. C’était rare de trouve des amantes aussi performante que ne l’était Peyton. Je devais avouer que je passais une très bonne soirée.

Ce qui ne semblait pas le cas de la vieille voisine qui se plaignait du bruit qu’on faisait. Pour moi elle pouvait nous menacer autant qu’elle voulait, je savais qu’elle ne pouvait rien contre nous. Peyton confirma que personne ne pouvait rien contre elle. Que si elle avait envie de baiser toute la nuit, elle le faisait.

-J’aime cette façon de penser.

Après ça, j’avais encore insisté à son oreille pour une prochaine collaboration. Je l’entendis soupirer. Est-ce que j’insistais trop ? Il semblerait. Ma sœur me disait souvent que, parfois, j’allais trop loin. Que je ne voyais pas la limite.

Je demandai alors à Peyton ce qu’on allait faire ensuite. Elle refusa de rester ici. Elle voulait rentrer dans sa chambre et aller dormir. Ma chance venait de prendre fin mais je ne m’étais pas départi de mon sourire.

-C’est vrai. Tu as une routine bien rôdée. Je me rappelle de ça…

Elle se leva, pris ses chaussures et me souffla un baiser. J’étais paresseusement resté sur le lit et lui avait fait un bref signe alors qu’elle disait que toute les bonnes choses ont une fin.

Je l’avais laissé filer vu qu’elle s’en était allé directement. Je roulai alors des yeux en soupirant. Ce n’est pas aujourd’hui que j’arriverais à avoir Peyton Davis dans mes clients… Par contre, c’est bel et bien ce jour que je peux la rajouter à mon tableau de chasse.

Je me relevai de mon lit après un petit moment et enfilai à nouveau mes vêtements. Il était encore tôt. J’avais la nuit devant moi pour me trouver d’autres prises.  

@ Billy Lighter