J’avais acheté un petit bijou ! Une merveille ! Le top des yacht de luxe ! Plusieurs chambres, plusieurs salle de bain, des bars, un jacuzzi, une salle de cinéma, un pont qui mène jusqu’à ma plage privative que j’avais acheté pour la cause sur les rive de Santa Monica et un accès à la mère par l’accès du bateau – soit un accès à une piscine géante qu’étais la mer ! Voici le nouveau dispositif qui accueillera les nouvelles fêtes du grand Daniele Ricci !

J’avais vu en grand ! Et j’avais dû passer mon permis bateau pour la cause – mais ça en valait la peine. Il faut dire que cette belle bête faisant quand même 70 mètres de long ce qui n’était pas rien. Heureusement, l’argent m’avait permis de recevoir un programme de cours accéléré – grâce, en partie, à quelques passe-droit aussi.

-Amore mio !, m’exclamais-je une fois à l’intérieur de la bête. Voici le nouveau petit venu dans les possessions de l’empire Ricci !

J’en étais fier et j’étais sûr que j’allais faire des jaloux avec ça. Jim ! J’étais sûr que Jim allait m’envier – il n’y avait aucun doute.

Et ça me faisait plaisir de montrer ça à Sammy. Je savais qu’elle n’était pas totalement pour, pour le retour des fêtes mais j’avais une réputation à tenir et la jet-set était certainement en manque de sensation sans moi. Il fallait dresser la nouvelle génération et ramener l’ancienne à nos bonnes vieilles habites.

Sans compter que tout ça me manquait atrocement !

Je m’étais laisser tomber dans un fauteuil du grand salon non loin du bar. Je laissais Sammy se familiariser avec ce nouvel endroit.

-L’endroit est assez grand. Certes c’est très loin d’être aussi grand que ma villa… Il n’y a que quatre chambre ici et autant de salle de bain. Seuls quatre privilégier auront le droit de dormir ici. Sinon, les autres dormirons sur la plage, dis-je avec un petit sourire en coin. J’ai un bout de plage aussi… Pas le choix. Il n’y a pas assez de place pour tout le monde dans le yacht même si c’est déjà pas mal.

Les fêtes seront réservés à la jet-set. Les acteurs, les musiciens, les hommes d’affaires – j’en passe et des meilleurs.

-J’y inviterais la jet-set. Je n’ai qu'un nom sur la liste noire. Howard Stone, dis-je avec un sourire en coin.

Je m’étais levé pour poser mes mains sur ses hanches de Sammy.

-Je te fais visiter?, dis-je avec un sourire charmeur. Ensuite, je te montrerais mes talent de pilote !

Maintenir sa réputation du roi de la fête n’était pas simple pour Daniele depuis qu’il m’avait épousé et que nous avions deux enfants. Il n’était as prêt à renoncer à son statut, même pour sa famille et ça m’exaspérait. Il ne pouvait pas tout simplement se contenter de son nouveau bonheur ? Il semblerait que non. J’avais tenté de lui mettre des bâtons dans les roues en lui compliquant les choses mais mon cher et tendre aimé avait décidé de déplacer ses saintes fêtes sur un yacht de soixante-dix mètres de longs ! Une bagatelle pour impressionner…

Daniele avait insisté pour me faire visiter son nouveau joujou. Il y mettait beaucoup d’entrain pour quelque chose d’aussi futile et inutile. Nul besoin de vous dire que je ne partageais pas son enthousiasme ! J’avais croisé les bras, roulé des yeux et soupiré à mainte reprise mais rien n’avait assombri le bonheur de mon époux qui jubilait tel un gamin de trois ans devant un arbre de noël bien garni.

Néanmoins, j’avais accepté de le suivre jusqu’à Santa Monica, là où était amarré la bête. Je trouvais tout cela excessif et je ne l’avais pas encore vue ! Mais une fois devant, je le trouvais encore plus exagérément grand.

- Tu es conscient que ça n’a rien à voir avec la chaloupe dont tu ramais tant bien que mal pour m’impressionner, adolescent ?

Non seulement il en avait conscience mais mon cher et tendre avait obtenu son permis de navigation, une casquette de capitaine en prime ! Il n’en fallait pas plus pour lui donner envie de partir à la conquête des océans de ce monde.

Je grimpais à bord du bateau qui me donnait l’impression d’être plus grand que notre villa et, en toute honnêteté, je ne pouvais cacher être impressionnée et charmée par tout le confort que le yacht nous offrait. Daniele, affalé dans un fauteuil, me dressait la liste de tout ce que son petit bijou comportait et ce qu’il comptait en faire lors de ses fêtes.

- Je doute qu’Howard Stone ait la tête à prendre part à des orgies en mer ces temps-ci. Pardon ! Des fêtes…

Je n’en démordrais pas ! Ces fêtes n’étaient rien de plus qu’un prétexte à la débauche. Je savais très bien comment elles se déroulaient à sa villa avant notre mariage. Son fils en était une preuve flagrante et je devais accepter ça sans sourciller. J’avais confiance en Daniele mais je n’avais aucunement confiance en ces femmes qui viendraient se frotter à lui dans l’espoir d’attirer ses faveurs. Il suffisait d’un verre de trop pour que la fête devienne une raison pour signer des papiers de divorce ! Ne m’avait-il pas confié s’être réveillé un matin au lit avec sa secrétaire ? Ils étaient convaincus tous les deux de n’avoir rien fait mais la prochaine fois pourrait être la fois de trop !

- Je veux bien visiter ton royaume marin et j’accepte la balade mais, pas trop longtemps ! J’ai encore du travail qui m’attends à la maison.

Je glissais ma main dans la sienne pour le laisser m’entrainer dans cette merveilleuse mauvaise idée.

Je savais que tout cet étalage ne plaisait pas à Sammy. En fait, elle voyait d’un très mauvais œil la reprise de mes légendaires fêtes. On en avait parlé en long et en large mais je n’étais pas prêt à faire une croix dessus – j’avais fait comme concession de ne pas utiliser la villa qui était, désormais, aussi celle de Sammy et des enfants.

Ainsi que nous avions mis les pieds dans mon nouveau mastodonte, Sammy déclara que ce n’était pas la même chose que les chaloupe dans lesquelles j’essayais d’impressionner Sammy à l’époque.

-Je faisais avec les moyens du bord à l’époque, dis-je avec un sourire en coin. Désormais, je peux absolument tout m’acheter ! Plus besoin de ramer !

Avant aussi – mais seulement si mon père voulait bien me donner de l’argent. Désormais j’avais MON argent et c’est avec celui-ci que j’avais pu m’acheter de magnifique yacht.

J’avais vu que Sammy était impressionnée par l’intérieur – qui ne le serait pas ? Et j’avais expliqué, après m’être affalé dans un fauteuil, tout ce que mon magnifique petit bijou avait dans le ventre. Il saura ravir la jet-set – Howard Stone en moins, vu qu’il ne sera pas le bienvenu à mes fêtes. Il clamait qu’il ne les aimait pas, de toute façon. Et comme il s’amusait d’attaquer Jim, il n’étais absolument pas conseillé pour lui de mettre les pieds ici.

D’après Sammy, le batteur de The Burning Fire n’avait pas la tête à ça. Certes, sa femme était récemment enterrée mais le petit merdeux finira par se remettre à vivre. Quant à mes orgies – comme les appelait Sammy – je ne pouvais pas vraiment nié qu’elle soit appelées ainsi.

-Fêtes… Orgies… Pour la jet-set c’est un synonyme. Bien que ça ne s’appliquera pas à moi. Je me contenterais de discuter, boire et me pavaner, dis-je pour la rassurer encore. Et, pour Stone, crois-moi, il finira par reprendre ses bonnes vieilles habitudes.

J’avais proposé à Sammy une petite visite avant un petit voyage en mer. Elle avait accepté et j’avais bondi hors de mon fauteuil.

-Parfait !, dis-je satisfait.

Elle avait pris ma main et nous avions commencé la visite. J’avais montré les quatres chambre magnifiquement décorée. Les deux salles de bains. La petite piscine au dernier étage. Les différents bar extérieur et intérieurs. Mais – aussi – la salle de cinéma !

-Voici le clou du spectacle, dis-je une fois à l’étage de la salle de cinéma. Un véritable écran de cinéma. C’est la dernière technologie en vogue. On pourra venir ici regarder des films en amoureux. C’est pas beau ça ?, dis-je avec un petit sourire entendu.

Car si cet endroit servait à nos fêtes, ça pouvait aussi être un refuge pour Sammy et moi.

Je l’avais, ensuite, entrainer là où j’avais le contrôle du bateau.

-Et voici d’où je nous ferez faire des petites balades, dis-je satisfait.

Je n’allais pas « aller promener » mon yacht souvent. Mais j’allais le faire aujourd’hui pour impressionner Sammy. Je mis en marcher la bête et après quelques minutes, nous fûmes en mer.

-Alors ? Tes impressions ? Ça te fait changer d’avis sur mes fêtes ? Avoue que c’est quand même un bon achat, dis-je sûr de moi concernant mon achat.

Daniele avait remporté une manche mais pas la guerre. Avec son gros yacht, il allait frimer un temps et j’étais certaine que son beau bateau allait vite prendre l’eau, au sens figuré, évidement ! Au prix qu’il avait coûté, je ne voulais pas le voir au fond de l’océan ! Je le laissais donc se réjouir de son achat et savourer son heure de gloire, le temps qu’elle passait.

Ce yacht n’avait rien à voir avec les chaloupes dans lesquelles Daniele m’amenait en promenade romantique sur les rivières. Nous en avions eu, des moments attendrissant là-dedans, j’en gardais de merveilleux souvenir. `

- Les moyens du bord, amore mio sont de loin bien plus romantique ! Ramer pour avoir ce que l’on désir est plus satisfaisant que de claquer des doigts et l’avoir tout cuit dans le bec.

Oui, j’étais un peu de mauvaise foi mais j’étais attachée à nos souvenirs de notre passé. Ils m’étaient précieux et je les chérissais au moins autant que Daniele aimait son nouveau jouet.

Il me fit entrer dans l’antre de la débauche maritime pour m’en offrir un tour guidé. C’était beau, c’était luxueux, vraiment très luxueux, je ne pouvais pas ne pas en être impressionnée et évidement que j’en profiterais avec Daniele lors de future escapade en amoureux. Il était certes voué à recevoir les orgies de la jet-set mais il allait aussi être le refuge de nos voyages en amoureux et en famille.

Ce qui me faisait le plus peur dans tout cela, ce n’étaient pas les fêtes à proprement parler. Daniele pouvait en faire autant qu’il le souhaitait. Ce qui me terrifiais c’étaient les femmes qui allaient se balader les seins nues, les gens trop pressés de s’envoyer en l’air et qui forniqueraient en plein milieu du premier pont. Ces femmes aux seins plus fermes que les miens qui allaient s’exhiber et tourner autour de mon époux.

- Et bien qu’aucune histoire de ce genre ne viennent à mes oreilles car les personnes concernées seront mise sur la liste noire, que tu le veuille ou non !

Car si Daniele avait une liste sur laquelle il avait inscrit tout en haut le nom d’Howard Stone, j’aurais la mienne et elle y contiendrait beaucoup de femmes que je jugerais de gourgandines.

J’acceptais que Daniele me fasse visiter l’entièreté de son palace nautique. Il y avait de quoi être impressionnée et je commençais à me dire que, lors de nos vieux jours, quand les enfants auront quittés le nid, nous pourrions vendre la villa et faire le tour du monde à bord de ce yacht… Ou un autre yacht car d’ici là, celui-ci aurait peut-être prit en âge. Je ne connaissais absolument rien aux bateaux et à leur durée de vie.

- Eh bah dites donc ! C’est immensément grand !

Je me serrais contre Daniele alors qu’il parlait de venir nous réfugier ici pour regarder des films en amoureux. Il gagnai des points, je ne pouvais pas le nier.

- Tant que je suis avec toi, je suis une femme comblée, tu sais.

On alla ensuite dans la cabine du capitaine et, en rigolant, je subtilisais la casquette et me la plaçais sur la tête. Je laissais Daniele mettre en marche les moteurs et faire ce qu’il avait à faire pour que le bateau commence à se déplacer et prenne le large.

- Je ne changerai jamais d’avis sur tes fêtes mais oui, le yacht gagne des points et j’y trouve de l’intérêt.

Je trouvais que nous allions drôlement vite, enfin ! Pas si vite que ça mais pour un bateau aussi imposant, c’était impressionnant.

- Tu es certaine que tu sais ce que tu fais, amore mio ?

Sammy m’avait rappelé notre adolescence quand je ramais littéralement afin de la séduire. A l’époque, je n’avais que ça comme bateau. Aujourd’hui c’était tout autre chose. Je n’avais plus besoin de ramer – ce qui n’était pas un mal ! Seulement, Sammy pensait que de se démener pour avoir quelque chose était bien plus romantique.

-Mouis, dis-je dubitatif. Bien que j’ai quand même bosser pour obtenir l’argent pour avoir ce bateau.

Bon – une partie faisait partie de mon compte bien rempli, à la base, par mon père. Mais j’avais quand même bosser pour faire fructifier cet argent par des placements légaux ou illégaux. Sans compter mon boulot de manager.

Je l’avais fait rentré sur mon magnifique bateau et nous avions parlé des fêtes qui y auront lieu. Je savais que Sammy n’était pas favorable à ce qu’elle considérait comme un retour en arrière. Mais ce n’était pas parce que j’avais une famille que je ne devais pas offrir à la jet-set de L.A. le meilleur lieu de débauche du monde entier. Ce n’était pas – non plus – parce que j’allais prendre part à ces fêtes que j’allais la tromper.

J’avais parlé de ma liste noir et Sammy n’hésitera pas à en mettre certains – plutôt « certaines » à mon avis – dessus.

-Tu n’as pas à t’en faire, Sammy, dis-je avec un large sourire. Je laisse la débauche aux autres.

J’avais fait visité la bête à Sammy et nous avions terminé cette visite dans le petit cinéma du fond. Elle s’était serrée contre moi après avoir dit que l’endroit était grand.

-Je vois toujours tout en grand, dis-je avec un sourire en coin.

J’avais déclaré qu’on viendra se réfugier ici de temps en temps. Ça semblait combler Sammy et ça me fit sourire.

Nous avions rejoint la cabine du capitaine qui n’était autre que moi. J’avais démarré les moteurs et nous avions pris la mer. J’avais demandé à Sammy si – dans l’aventure – elle avait changé d’avis sur mes fêtes. Mais ça n’était pas le cas, bien qu’elle avait changé d’avis sur le bateau en lui-même.

-C’est déjà ça de gagné, dis-je avec un petit sourire en coin.

On avançait dans les flots. Il y avait quand même pas mal de vent mais c’était encore relativement gérable surtout pour un si gros bateau. Après tout, ce n’était pas un bateau à voile.

Cependant, Sammy avait quand même demandé si je savais ce que je faisais.

-J’ai mon permis, amore mio, dis-je un peu choqué par sa question. Bien sûr que je gère. Daniele Ricci gère toujours. Je sais ce que je fais. Ne t’en fais pas.

Et on avançait encore et encore… Le vent était de plus puissant. La mer était agité mais le bateau était énorme. J’étais concentré et, après un temps et quelques banales conversation avec Sammy, le bateau s’arrêta d’un coup.

-Hein ?, dis-je étonné.

J’avais redémarrer les moteur mais… Rien…

-Mierda !, lançais-je d’un coup. Ça marche plus…

Je redémarrai un coup les moteurs mais ce fut encore un échec.

-Putain c’est censé marcher !, dis-je d’un coup énervé. Il veut pas redémarrer, bordel !!

Je me tournai vers Sammy. Je me calmai alors d’un coup.

-Pas de soucis… Je gère la situation…, dis-je pour rassurer Sammy. Heu…

Je me retournai vers les différents indicateur mais je n’arrivais pas à voir ce qui clochait. Il y avait encore du carburant alors...

-Heu…, dis-je avant d’abdiquer. Ok… On est mal barré, finalement… Je n'ai aucune idée de ce qu'il se passe...

Je ne ménageais pas le pauvre égo de mon cher et tendre alors que je lui faisais remarquer que ramer fort pour obtenir ce que nous voulions était bien plus romantique que de claquer les doigts et de l’obtenir. Je faisais évidement référence au fait que je ne lui étais pas tombée dans les bras au premier coup d’œil. Daniele, dubitatif, mâchonna qu’il avait bossé dur pour obtenir l’argent pour s’acheter ce genre de futilité, car oui, bien que majestueux, ce bateau n’était rien de plus que futilité.

- Effectivement amore mio, tu as bossé très dur pour obtenir le confort que tu as aujourd’hui.

Ce yacht allait être principalement le théâtre des fêtes de mon époux. Il savait mon opinion sur le sujet et il devait se douter que je veillerais d’une manière ou d’une autre, à ce que ce bateau ne devienne pas un lieux de débauche, le nouveau lupanar des riches de Los Angeles. Pour ce faire, je comptais bien avoir ma propre liste noire sur laquelle je mettrais le nom de toutes celles que je jugeais à risque ou tout simplement parce que leur tête ne me reviendrais pas.

- J’espère bien que tu  laisse la débauche aux autres ! Ne manquerais plus que ça, tiens!

Daniele m’avait ensuite, fait visiter l’endroit. C’était immense, beaucoup plus qu’il n’y paraissait. Il nous faudrait une carte pour se repérer, j’exagérais à peine ! Les idées de grandeurs de Daniele n’étaient plus un secret pour personne aussi, quand il me le confirma, je l’embrassais sur la joue avant qu’il ne propose d’aller faire un petit tour en mer, histoire de baptiser la bête. Je n’étais pas contre, après tout, c’était symbolique et j’aimais partager cette première sortie en mer avec mon époux.

Daniele, que j’avais dépossédée de sa casquette de capitaine, mit en route les moteurs. Ça ne grondait pas aussi fort que je l’aurais cru. En fait, c’était tout silencieux mais fort probablement que dans la salle des machines, il en était tout autrement. Il y avait tant de manettes, tant de commandes, tant de boutons ! Ils avaient tous une fonction et Daniele semblait savoir ce qu’il faisait, du moins c’est ce qu’il m’affirma. Après tout, il avait passé son permis de navigation.

- Bien alors, je vais nous servir un verre !

Tant qu’à faire, aussi bien le faire dignement. Je trouvais de quoi nous désaltérer, whisky bien entendu. Je posais le verre de Daniele près de son tableau de bord et quand il l’eu en main, je trinquais avec lui. La vue était splendide, la mer et le ciel à perte de vue. Le bateau avançait comme s’il était le roi de l’océan.

Puis… plus rien.

- Pardon ? Qu’est-ce que tu veux dire par « ça ne marche plus » Daniele !!!

Je regardais le tableau de bord qui, il n’y avait qu’un instant était tout illuminé, était maintenant tout éteint et le bateau n’avançait plus. Daniele redémarra les moteurs mais rien ne sembla fonctionner. Je le regardais, hésitant entre devenir hystérique et éclater de rire en pensant qu’il me faisait une blague mais vu son air déconcerté, il était évident qu’il ne savait plus quoi faire bien qu’il affirmait gérer la situation. J’en doutais, il était évident que ça n’allait pas ! Puis, au bout de secondes qui me parurent être des heures, mon cher et tendre fini par dire que nous étions vraiment mal pris et qu’il n’avait aucune idée de ce qui se passait. Et ce fut là que j’éclatais de rire avant de sentir la panique m’envahir.

- Nous sommes beaucoup trop  loin de la terre pour prendre un canot de sauvetage ! Il y a bien des canots de sauvetage, hein, amore mio ?

Daniele ne saurait jamais ramer jusqu’à terre !

Oui – j’avais quand même bossé pour faire fructifier ma fortune de base. Sammy ne pouvait nier ça. Ainsi, j’avais pu m’acheter cette machine de guerre qui ne ressemblait en rien aux barquettes qu’on utilisait à Rome et où je devais ramer pour faire passer du beau temps aux femmes que je convoitais.

Cet endroit servira aux fêtes – ces fêtes que Sammy détestait tant… Je lui avais pourtant certifié que je n’allais pas dépasser les bornes. Que je laissais ça aux autre. J’avais ajouté que je laissais – aussi – la débauche aux autres. Visiblement, c’était la moindre des choses pour Sammy.

Ensuite, nous avions amorcé la visite qui se terminé sur ma belle salle de cinéma. Sammy s’était adoucie au fur et à mesure de la visite – ce qui n’était pas plus mal ! Nous pouvions, dès lors, entamer notre petit voyage sur les flots. Elle verra que c’est bien mieux qu’un barquette !

Je mis les moteurs en marche et, très vite, le bateau fila sur les flots. J’avais rassuré Sammy sur mes capacités à mener l’engin. J’avais suivi des cours – j’étais totalement qualifié ! Elle n’avait strictement pas à s’en faire.

J’étais Daniele Ricci, après tout.

Elle s’en alla alors nous chercher un verre.

-Bon idée, amore mio, dis-je enthousiaste.

Elle revint avec un verre de whisky pour moi. Une fois qu’il fut déposé, j’en bus une gorgée. Il y avait le meilleur whisky du monde sur ce bateau. A vrai dire, j’étais comblé. Beau bateau, bon whisky et ma Sammy pour profiter de tout ça avec moi.

Alors ? Qu’est-ce qui pourrait rendre cette journée autre chose qu’un avant-goût du Paradis ? Une panne…

Oui ! Une panne ! Les moteurs du bateau s’éteignirent… J’avais lancé, un peu en panique, que ça ne fonctionnait plus. Evidemment, Sammy s’interrogeait.

-Ça veut bien dire ce que ça veut dire. Rien ne fonctionne, dis-je en essayant vainement de raviver les moteurs.

Rien n’allait et je finis par abdiquer… Je n’avais aucune idée de ce qu’il allait pas… Et je n’étais pas ingénieur ! Aller à la salle des machines n’aidera en rien ! J’avais juste le permis et, encore, je n’avais pas été à ce point attentif !

Elle déclara qu’on était trop loin pour y aller en canot de sauvetage…

-Oui ! Il y en a un ! Mais oublie-le ! Tout de suite ! Je ne vais quand même pas ramener ! On est trop loin, je suis cardiaque et il y a trop de vent, dis-je pour bien montrer à Sammy que le canot de sauvetage était inutile.

A quoi bon en avoir un me direz-vous ? J’imagine au cas où le bateau coule réellement…

J’avais pris la radio et j’avais tenté d’envoyer un message.

-Ici Daniele Ricci…, lançais-je. Mon yacht est tombé en panne… Vous me recevez ?

Rien…

-Vous me recevez ?, lançais-je à nouveau.

Apparemment non… Je fis la moue.

-Merde !, m’exclamais-je avant de me tourner vers Sammy. Il n’y a plus qu’une chose à faire… Attendre. On ne risque pas de mourir vu les vivres qu’il y a ici… Des bateaux finiront par passer et je réessayerais la radio bientôt.

Je ne voyais pas comment faire d’autre.

Sans dire que je me laissais séduire par les différentes possibilités de ce yacht, je pouvais quand même affirmer que l’idée d’escapades amoureuses avec Daniele m’enchantais. J’étais donc mitigée mais prête à lui donner sa chance. Après tout, ce n’était pas en Daniele que je n’avais pas confiance.

Après avoir visité son nouveau terrain de jeu, Daniele proposa de faire un petit tour en mer, question de baptiser son yacht et de me faire la démonstration de son savoir-faire. J’avais bien un peu de travail à abattre à la maison mais rien qui ne pouvait attendre, le temps de faire plaisir à mo n cher et tendre en le laissant m’impressionner avec ses habiletés de capitaine. J’allais même nous servir à boire question de trinquer à tout ceci.

Je regardais avec ravissement le panorama à couper le souffle qui s’offrait à nous alors que le yacht fendait les eaux comme le ferait Poséidon, le Dieu des mers. Du coin de l’œil, j’observais Daniele. Je pouvais bien avouer que le sérieux qu’il mettait à tenir la barre lui donnait un petit je ne sais quoi d’absolument sexy et craquant. J’en tomberais amoureuse si ce n’était déjà fait.

Puis soudain, tout stoppa et le visage de Daniele s’imprima d’incertitude et d’incompréhension.

Le bateau ne fendait plus les eaux et Daniele ne souriait plus de fierté. Il disait que plus rien ne fonctionnait, je lui demandais ce qu’il voulait dire par là ce à quoi il répondit que cela signifiait que plus rien ne fonctionnait, réellement ! Il touchait à tout, tout à la fois, tentant désespérément de faire se rallumer les moteurs mais rien n’y faisait. Le bateau refusait de coopérer et la panique commençait doucement à me gagner.

Je pensais alors aux canots de sauvetage ! Un tel navire devait en être muni, question de sécurité et de gros bon sens ! Mais nous avions navigués un bon moment avant que tout ne cesse de fonctionner. Il était donc impensable de ramer jusqu’à terre surtout que Daniele, comme il el faisait remarquer, n’était pas en état de le faire.

- Bien alors… Que faire ?

Daniele attrapa le micro de la radio et appela au secours mais pour toute réponse, obtint le silence. C’était d’un ridicule comme situation ! Comment se faisait-il qu’un bateau tout neuf puisse tomber en panne au milieu de l’océan et que personne ne puisse nous répondre afin de nous prêter assistance ?  Devant ce triste résultat, Daniele se tourna vers moi et annonça que nous n’avions d’autres choix que d’attendre.

- Effectivement, je crois que nous n’avons rien d’autres à faire !

Daniele se faisait rassurant en parlant des vivres dont regorgeait le bateau puis il y avait tout le confort dont nous pouvions jouir en attendant qu’un miracle se produise. Je restais muette et songeuse un moment avant de finalement, trinquer avec lui.

- Bien, alors ! Tant qu’à être coincé au milieu de l’océan, aussi bien en profiter !

Je posais mon verre sur le rebord de la fenêtre au-dessus du tableau de bord et je retirai ma robe pour me retrouver en soutien-gorge et culotte. Ce n’était pas une invitation coquine que je faisais là à m on cher et tendre mais une occasion de parfaire mon bronzage qui laissait à désirer, dernièrement.

- Tu viens ? Allons profiter du pont et des chauds rayons du soleil pour nous détendre ! Et qui sait si mes atouts féminins ne nous attirons pas un peu de chance !

Les canots de sauvetage n’étaient pas la bonne solution à notre problèmes – je me voyais mal ramer autant ! Puis, avec le vent qu’il y avait, il y avait un risque qu’on finisse à l’eau. Le meilleur moyen était d’appeler à l’aide. J’avais une radio pour ça.

Alors, je m’en saisi pour essayer d’appeler à l’aide mais… Rien. Il n’y avait personne à l’autre bout du fil. Comme s’il y avait de la friture sur la ligne. Je n’avais pas vraiment de notion de mécanique… Enfin, pas en ce qui concerne les bateaux en tout cas… Alors, il ne nous restait qu’une seule solution : attendant. A vrai dire, il y avait des vivres pour un mois… Donc, nul doute qu’on s’en sortira assez vite. Un bateau finira par arriver ou quelqu’un finira par répondre à la radio.

On devait – donc – attendre. Ça n’impressionnait pas réellement Sammy qui était déjà résignée, visiblement.

-Moui, il n’y a rien d’autre à faire pour l’instant, confirmais-je.

Sammy voulait même voir les choses du bon côté en disant que c’était le moment d’en profiter. Je levai un sourcil avant de comprendre quand elle se mit à se dévêtir.

-Tu ne perds pas le Nord, toi, dis-je avec un petit sourire.

Bien que je m’attendais à ce que Sammy me propose d’aller visiter les chambres et les tester, ce fut le pont qu’elle voulait aller voir. En gros, elle voulait bronzer…

Mais bon ! On sait où peut finir une séance de bronzage – n’est-ce pas ?

-Un peu de chance ? Ça risque surtout de me donner très envie, dis-je avec un petit sourire.

J’avais retiré mon t-shirt et mon pantalon pour finir en boxer et profiter du soleil encore assez intense de ce mois de septembre.

-Allons-y !, dis-je alors que j’avais retrouvé ma bonne humeur.

On était monté sur le pont où se trouvaient des transat. J’en avait rapproché deux et je m’étais installés sur l’un d’entre eux.

-On aura pas l’air d’être à la dérive, amore mio, dis-je en regardant tout autour de nous.

Aucun bateau en vue – il nous faudra un peu de patience…

Je m’étais tournée vers Sammy quand elle s’installa. Je glissai mon doigt sur la peau de son ventre nu.

-Tu n’as pas pensé que je te faisais peut-être le coup de la panne ?, dis-je avec un petit sourire. Histoire qu’on puisse en profiter un peu. J’avais dit que je ne jouerais pas aux débauchés mais je peux faire une exception pour aujourd’hui, dis-je en la regardant avec envie.

J’étais venu l’embrasser tendrement.

Daniele rejeta l’idée du canot de sauvetage en prétextant ci et ça. Je n’y tenais pas plus que ça non plus mais si nous étions entrain de couler en plein cœur de l’océan, là, je serais déjà assise dedans !Donc, hors de question de ramer jusqu’à terre et la radio était morte ! Nous étions à bord d’un palace flottant remplit de vivre et dont le confort ne risquait pas d’avoir raison de notre sang-froid. Il ne restait donc qu’à attendre que la radio reprenne du service ou qu’un bateau passe près de nous et vienne nous prêter main forte.

Tant qu’à être prisonniers du yacht pour une durée de temps inconnu, aussi bien en profiter pour faire des choses que nous n’avions pas le temps de faire à la maison ! Mon bronzage en était un bon exemple. Je retirais donc mes vêtements, sauf pour mon soutien-gorge et ma culotte, sous l’œil gourmand de mon cher et tendre époux.

- J’espère bien que ça va te donner envie ! Sais-tu au moins combien t’a coûtée cette lingerie ?

Ce que je portais était le yacht de la lingerie en dentelle, d’importation italienne, évidement et payé avec la carte de crédit de mon amore mio ! Ma philosophie était que je la portais pour lui donc il était parfaitement logique qu’il la paie. J’espérais que, si par chance un bateau venait à passer, mes atouts encore bien fermes attire la sympathie du capitaine.

Sur le pont du yacht, Daniele avait rapproché deux transats et on y prit place sous les chauds rayons du soleil. Nous avions encore beaucoup de chance qu’il fasse si beau et encore très chaud pour ce premier mois d’automne.

- C’est vrai… mais le temps qu’il s’en rende compte, nous aurons eu le temps de sonner le S.O.S. !

Étendue sur mon transat, je souriais quand les doigts aventureux de Daniele chatouillèrent la peau de mon ventre. Il titillait mon imagination avec le coup de la fausse panne. C’était excitant comme petit scénario mais je savais qu’il n’en était rien. Daniele ne faisait pas semblant pour la seule et bonne raison que je n’étais plus une proie a appâtée depuis longtemps. S’il avait voulu qu’on s’envoie en l’air dans les règles de l’art en plein cœur de journée, il m’aurais tout simplement dit qu’il en avait envie, nous aurions grimpés jusqu’à notre chambre et nous aurions donné libre court à nos pulsions.

- Je doute que tu m’aies du théâtre avec la panne. Je sais voir dans tes yeux quand tu n’es pas tout à fait sincère. Tu sais, après toutes ces années, je commence à bien te connaître.

Quant à sa proposition de baptiser ce bateau en se laissant aller à la débauche, je souriais un peu plus, joueuse. Je pris une gorgée de mon whisky qui, loin de me désaltérer, faisait grimper mon thermostat interne, au moins autant que le doux baiser qu’il dépose sur mes lèvres.

- C’est vrai que pour lancer l’opération bébé Ricci numéro trois, ce serait le bon moment. Ce n’est peut-être cependant pas ce que tu avais en tête quand tu me parlais de débauche ?

Je baissais mes lunettes de soleil sur mon nez et je le regardais, un sourire narquois sur mes lèvres. Daniele avait dit oui pour un troisième héritier sans pour autant être très emballé par le projet. Nous avions convenu de laisser les choses aller et de s’en remettre au destin. Peut-être que l’air marin nous portera chance…

- Approche, amore mio, et montre-moi comment tu sais bien naviguer.

On était coincé – la radio ne fonctionnait pas et le bateau ne semblait pas vouloir redémarrer… Mamma mia – moi qui voulait montrer tout mon potentiel de navigateur à Sammy, c’est plutôt raté !

Seulement, Sammy ne voulait pas s’apitoyer sur notre sort. Tant qu’à être coincé autant se faire une séance de bronzage. C’est ce qu’elle voulait bien que – moi – j’avais des idées plus grivoises en tête. Surtout quand elle commença à retirer une partie de ses vêtements pour me montrer sa belle lingerie qui – apparemment – valait son petit pensant d’or.

-Cher, j’imagine ? Et j’imagine aussi que je verrais très vite son prix sur mes relevés de carte de crédit ?, dis-je avec un petit sourire. Mais c'est un bon investissement crois-moi.

Je m’étais en partie déshabillé aussi alors qu’on avait rejoint le pont où nous attendait des transat’. J’avais déclara que les gens ne nous penseront pas à la dérive mais Sammy avait ajouté qu’on aura le temps de passer un SOS avant qu’ils ne s’en rendent compte.

-Moui, pas faux, confirmais-je.

Je m’étais installé et je n’avais pas tardé à laisser courir mes doigts sur la peau de Sammy. On était seul au milieu de la mer ce qui rendait les choses sérieusement grisante. J’avoue que si on avait été sans aucun vivre, j’aurais tiré une autre tête. Mais là, on avait littéralement un petit hôtel rempli de nourriture rien qu’à nous – si les secours tardait, on pourra tenir bon un bon bout de temps.

J’avais laissé sous-entendre que j’avais joué le coup de la panne mais Sammy n’en croyait pas un mot. J’avais ricané alors qu’elle avait dit qu’elle savait quand je mentais.

-Heureusement que je n’ai jamais aucune raison de te mentir, dis-je avec un petit sourire.

Et je n’étais pas contre de baptiser le bateau. Après tout, il était évident que je devais être le premier à poser un acte de débauche ici, n’est-ce pas ? Seulement, quand Sammy m’avait rappelé pour le troisième héritier, j’avais momentanément arrêtés mes gestes.

-Je n’avais pas pensé à ça, dis-je en faisant la moue… Tu sais que plus on a d’héritier, plus ils risquent de se battre pour l’héritage quand nous seront morts ? Tu es toujours sûre pour le troisième ?

Je lui avais donné le feu vert il y a des mois d’ici – seulement, c’était la première fois qu’elle m’en reparlait. Je pensais qu’elle avait abandonné l’idée… Moi, je m’en fichais. Tout comme – en réalité – je me fichais des batailles autour de l’héritage. Daniela gagnera de toute façon. Moui – je suis ce genre de parent qui a un enfant préféré !

Elle voulait que j’approche et malgré le potentiel héritier qui découlera de ça, je vins la rejoindre sur son transat. Au-dessus d’elle, je me permis un baiser plus langoureux tout en caressant son bras du bout de mes doigts. J’enchainer avec d’autre baiser avant que ma bouche de fasse un trajet vers sa poitrine avant de descendre plus bas descendant légèrement sa culotte hors de prix. Je vins alors la satisfaire en jouant de ma langue sur son sexe.

La lingerie que j’exhibais devant les yeux gourmand de Daniele valait son pesant d’or. Ce n’était rien à comparer ce yacht, nouveau joujou de mon cher et tendre mais pour de la lingerie, c’était exorbitant. Il aurait le loisir d’en apprécier le prix quand il recevrait son relevé de carte de crédit.

- Contente que cela te plaise !

Il était le seul qui pouvait apprécier le résultat, autant que ça lui plaise !

Avant de me retrouver en lingerie devant lui, j’avais proposé d’aller profiter du soleil encore chaud de septembre pour aller bronzer. Puisque nous étions en arrêt forcé en pleine mer, pourquoi pas en profiter ?  Daniele était d’accord et avait lui aussi retiré son pantalon et sa chemise.

Daniele avait voulu me faire croire que la panne était un coup monté afin que nous nous retrouvions en tête à tête mais je savais que ce n’était pas le cas. S’il avait voulu profiter d’un moment coquin avec moi, il l’aurait tout simplement demandé sachant très bien que je ne lui refusais jamais ce genre de chose, ayant le sang aussi chaud que lui.

- En effet, tu n’as aucune raison de me mentir et surtout, tu sais très bien que les conséquences seraient terribles !

Je rigolais en mettant l’accent sur le mot terrible. Je n’étais pas du genre à faire des drames pour des broutilles mais le mensonge et l’infidélité ne passait tout simplement pas avec moi et ça, Daniele le savait très bien.

Allongés chacun sur un transat, Daniele proposa mieux qu’une séance de bronzage. Il était vrai que de baptisé de bateau en y faisant l’amour serait un agréable moyen de passer notre temps coincé en mer. Cela mettrait un peu de piquant à l’aventure, c’était certains ! J’y voyais moi aussi une tentative de relancer le projet du troisième héritier. Vu la moue que fit Daniele, il avait oublié ou il avait espérer que moi je l’avais oublié !

- Comme si nous n’avions pas assez à nos deux pour faire de nos enfants des héritiers comblés, à notre mort ? Nous en aurions six qu’ils n’auraient pas à se soucier de leurs vieux jours, en aucun moment de toute leur vie !

J’exagérais à peine mais un troisième héritiers ne compliqueraient pas la répartition des biens, de toute façon, je ne voyais pas l’intérêt d’en débattre alors que la proposition initiale était de baptiser le yacht.

Daniele quitta son transat pour me rejoindre, sur le mien et nous échangeâmes un long et langoureux baiser. Je caressais déjà la peau brûlante de son dos et allais même jusqu’à glisser mes mains dans son boxer pour pétrir ses magnifiques fesses, jusqu’à ce qu’il ne se dérobe à mes mains gloutonnes pour se glisser entre mes cuisses et venir embrasser passionnément mes lèvres intimes qui fourmillaient déjà d’excitation.

- Amore mio ! Oooooh OUI !

C’est dans ses cheveux que mes mains allèrent se perdent alors que j’ondulais sur mon transat, grouillant comme une anguille tant c’était bon. J’en vouais plus, je voulais aussi qu’il profite du plaisir grisant que de faire l’amour dehors, en plein jour, bien qu’en pleine mer, procurait.

J’esquissai un petit sourire en coin quand Sammy déclara que les conséquences seraient terribles si jamais je venais à lui mentir. Loin de moi l’idée de le faire – je n’avais aucune raison d’en arriver là.

-J’aurais bien trop peur que ma voiture explose avec moi dedans, dis-je en référence à ses anciennes relations avec la mafia de mon défunt oncle.

Moui – je riais de ça maintenant. A quoi bon s’apitoyer. Il nous fallait aller de l’avant et l’humour était le meilleur moyen malgré le drame de la famille Conti. Un drame qu’ils avaient – en partie – cherché.

Dans notre léger malheur, nous avions trouvé un bon passe-temps. Bronzer était l’idée de base mais je savais que cette idée pouvait aisément évoluer pour quelque chose de bien plus chaud. Après tout, ce n’était pas tout les jours qu’on pouvait profiter à la fois du soleil et de la solitude – surtout avec deux gamins à la maison.

Parlant de gamins, Sammy en avait profité pour remettre le sujet du troisième héritier sur la table. J’avais accepté d’en avoir un sans bien d’entrain. Et – pour être honnête – je pensais que Sammy avait elle-même abandonné l’idée mais ce n’était pas le cas. C’est sans grande conviction que je déclarai qu’ils risqueraient bien de se battre pour l’héritage mais Sammy – en bonne fille du prolétariat – déclara qu’il y avait bien assez d’argent que pour contenter au moins six hériter.

-Amore mio, on voit bien que tu n’es pas née avec une cuillère en argent dans la bouche. Un enfant habitué à la richesse en voudra toujours plus. J’en suis la preuve vivante, dis-je avec un sourire en coin. Ils vont se battre. Et Daniela gagnera.

Mais la tentation fut trop fort et, rapidement, je me mis à honorer Sammy de mes caresses et de mes baisers. Sa peau était chaude car le soleil tapait déjà dessus. Je soupirai d’aise quand elle caressa mes fesses. J’en profitai un peu avant de descendre jusqu’à son sexe pour qu’elle me gratifie de ses cris.

Je restai là un léger moment mais m’arrêtai avant qu’elle ne craque. Je remontai pour l’embrasser tendrement avant d’enlever son soutien-gorge d’une main habile. Je caressai ses seins tout en l’embrassant avant de retirer mon boxer pour que nos sexes flirtent ensemble.

C’était bon et le fait qu’on soit dehors rendait la chose d’autant plus excitante. Le risque qu’on se fasse voir était faible mais pas nul.

Je l’embrassai avec appétit avant qu’on ne fasse plus qu’un. Je soufflai son nom en allant et venant en elle. J’avais envie d’elle et je sentais sa réciproque.

On accéléra jusqu’à ce qu’on atteigne l’orgasme sans se retenir de faire un maximum de bruit.

J’avais repris mon souffle et j’avais soufflé à l’oreille de Sammy.

-Si un héritier né de ce moment, on lui donnera comme prénom « super yacht », dis-je avec un petit sourire en coin.

Il y avait deux principes avec lesquels je ne rigolais pas et Daniele le savait très bien. S’il me mentait ou s’il me trompait, il se pouvait très bien, oui, que sa voiture n’explose au moment où il démarrerait ! Ceci était une façon imager de dire que ma colère serait dévastatrice, je n’irais jamais jusqu’à littéralement faire de sa voiture, une bombe à retardement.

- J’aime l’idée que tu n’as peur de rien sauf de ma colère d’Italienne !

Allongés sur nos transats installés sur le pont du yacht de luxe, nous pouvions profiter des chauds rayons du soleil mais mieux encore ! Nous retrouver seuls tous les deux avec pas d’âme qui vive pour nous déranger détonnait avec notre quotidien à la maison. Nous n’étions pas a plaindre, nos enfants nous laissaient maintenant toutes nos nuits pour batifoler à notre guise mais de se permettre des escapade coquine en plein jour n’était pas si facile.

Daniele avait le sang chaud, au moins autant que moi et si la possibilité que notre aventure maritime nous laisse accueillir un troisième héritier semblait un peu perturber mon cher et tendre, elle ne le freina pas pour autant. Daniele me rejoignit vite sur mon transat pour échanger des baisers et des caresses aussi brûlante que les rayons du soleil de midi. Il honorait mon corps en entier avant de me pénétrer et de me faire gémir ou plutôt crier de plaisir. Son sexe fier et fort dressé allait et venait en moi jusqu’à ce que tous les deux soyons emportés par un orgasme digne de ce nom, digne des meilleurs performance de The Best.

Je gardais Daniele tout contre moi et en moi en l’enlaçant de mes bras et de mes jambes. Je voulais faire perdurer ce moment aussi longtemps que possible bien qu’il me fit éclater de rire en disant que si je tombais enceinte après cette escapade en bateau, nous pourrions le nommer Super Yacht !

- Posséidon, Neptune, Téthys ou Ariel ne t’ont pas effleurés l’esprit en premier ?

Je ne nommerai jamais mon enfant Super Yacht, même sous l’effet de la torture !

Mes doigts dansèrent le long du dos de Daniele puis jusque sur ses fesses que je caressais rêveusement ensuite. J’espérais beaucoup connaître à nouveau et ultimement les joie de la maternité mais je ne me berçais pas non plus d’illusion. J’avais toujours eu du mal à tomber enceinte. Avec Mario, nos essais avaient perdurés pendant des mois puis pour Daniela, il avait fallu quelques tentatives avant d’enfin être enceinte. Il y avait maintenant plusieurs mois que nous tentions sans vraiment y penser, du moins pour Daniele parce que pour moi cette pensée ne me quittais jamais totalement et je n’étais toujours pas enceinte.

- C’est tout de même étrange qu’un Yacht neuf tombe en panne en pleine mer et que même la radio ne fonctionne plus. Tu t’es fait passer le citron des yacht, amore mio, je le crains !

Cela devait sans aucun doute résulter d’un problème avant le système électrique du bateau. Un mauvais circuit qui paralysait toutes les commandes et avaient fait stopper les moteurs et figés la radio. Ce n’était vraiment pas de chance mais à bien y penser, et malgré tout le travail qui nous attendait à la maison, rester coincé en mer un jour où deux ne nous ferait pas de mal.

- Si nous pouvions au moins prévenir Erik ou ma mère pour qu’ils ne s’inquiètent pas, je ne serais pas contre l’idée de rester ici quelques jours avec toi. Tu te souviens quand tu ramais pour moi et que tu me promettais de me faire faire le tour du monde en bateau ?

Oui – la colère de Sammy faisait peur à voir. Comme toutes les femmes italiennes, elle avait un sacré caractère quand elle se mettait en colère.

Mais loin de moi l’idée de la pousser jusque dans ses retranchements. Pas ceux là – en tout cas. Je préférais largement les plaisirs de la chaire. Surtout ici, alors que l’océan s’étendait tout autre de nous. Je n’avais pas tardé à combler Sammy de caresses et de baisers avant de passer à la vitesses supérieur alors que nous ne faisions plus qu’un. Mes allées et venues nous entrainèrent jusqu’à l’orgasme.

J’étais comblé par ce moment à deux et j’avais même été jusqu’à – à l’avance – baptiser notre possible futur héritier en l’appelant Super Yacht. C’était une blague – bien sûr – et la mer inspirait à Sammy bien d’autres prénoms qui étaient bien trop mythologique pour moi.

-Non, dis-je en réponse à la question de Sammy. Super Yacht. C’est la première chose qui m’est venu à l’esprit. Mais tu as raison, ce n’est pas raisonnable. On choisira un prénom italien.

Comme pour Daniela. J’avais simplement américanisé le prénom de Tony parce que c’était un bâtard et que je ne voulais pas l’appeler Antonio.

J’avais frissonné aux caresses de Sammy qui n’avait pas tardé à remettre en doute la qualité de mon navire.

-Des pannes ça arrive même aux meilleurs yacht !, dis-je pour me défendre. Une petite réparation et ça sera reparti, amore mio.

Bien qu’être coincé en mer ne dérangeait guère Sammy. Si jamais on aurait eu la possibilité de prévenir Erik et sa mère alors elle n’aurait pas été contre de rester quelques jours ici. Elle se mit alors à parler du bon vieux temps.

-Je m’en rappelle, dis-je avec un petit sourire. Je veux bien qu’on fasse le tour du monde en bateau mais on le fera sur un bateau de croisière.

Moui – c’était plus safe.

-Bon! Tu veux qu'on aille essayer les chambres? Pour le cinéma ça va être mort sans électricité, dis-je légèrement déçu. Mais pas besoin d'électricité pour tester la résistance des lits. Il faut en profiter avant que les garde-côte ne nous trouve.

Désormais, je n'étais plus très pressé de rentrer...

Mon cœur battait au rythme d’une romance qui ne s’épuisait jamais. Daniele et moi vivions une histoire d’amour qui, malgré les épreuves de la vie, ne s’essoufflait pas, au contraire. À tous les jours, il me faisait retomber amoureuse de lui. Il ne cessait de me charmer et de me surprendre avec ses idées qui parfois, me donnaient mal à la tête. C’était ce qui me plaisait le plus chez mon cher et tendre. Sa capacité à rebondir, à toujours trouver comment se réinventer tout en préservant son authenticité.

Nous venions de baptiser le pont de son yacht, en plein cœur de journée, en toute liberté avec le ciel comme couverture ce qui conférait un petit je ne sais quoi d’illicite à ce que nous venions de faire en toutes légalité. Pourtant, nous l’avions déjà fait dans notre jardin, dans sa voiture, au bureau. Pleins d’endroits où nous aurions pu facilement se faire surprendre.

Cette escapade coquine inspira Daniele pour un prénom si d’aventure je tombais enceinte après notre torride séance de bronzage. Il était hors de question que nous nommions notre troisième chérubin Super Yacht mais s’il tenait à ce que cette journée demeure gravé dans l’histoire, je suggérais des prénoms plus en liens avec la mer.

- Tu as un peu trop ton super yacht en tête si tu veux mon avis, amore mio. Dois-je craindre la compétition ?

Ce n’était pas une question qui nécessitait une répondre puisque je savais que je n’avais rien à craindre de son bateau, du moins, pas en ce sens. Je conservais mes motifs au sujet des fêtes et de ce qui pouvait s’y produire. Je préférais tout de même ne pas ramener ça sur le transat, nous y étions bien tous les deux nus et enlacés encore brillant d’une fine pellicule d’extase.

Par contre je laissais aller ma réflexion voulant qu’un yacht de ce prix et flambant neuf n’aurait pas dû tomber en panne au bout de quelques nœuds de navigations. Mon cher et tendre s’était possiblement fait passer le citron des bateau mais il s’en défendit en prétendant que des pannes arrivaient même au meilleur des Yacht.

- Heureusement que tu n’as pas de panne, toi…

Je gloussais en venant lui pétrir les fesses à deux mains alors que je lui rappelais notre jeune temps quand nous rêvions de parcourir le monde à bord d’un bateau. Nous avions aujourd’hui les moyens de faire de ce rêve un projet tangible.

- Alors commençons à le planifier. Comme ça, le jour où nous serons prêts, il ne restera qu’à partir.

Je l’embrassais amoureusement avant qu’il ne me propose d’aller baptiser maintenant la chambre du capitaine, une proposition que je n’avais pas l’intention de refuser. Je délaissais ses fesses pour lui permettre de se relever avant de le faire à mon tour. Le bronzage sera pour plus tard.

- Nous pouvons faire notre propre film, amore mio… Allez ! Amène-moi au septième ciel !

Je passais mes bras autour de son cou afin qu’il ne me soulève et ne m’amène dans notre refuge flottant.