Je ne sais ou allez , comment faire pour enfin retrouver ma sœur , bordel pourquoi t'est partit Ruby , j'en est marre d'avoir couper les pont avec mes deux idiotes de sœur . Même pas foutu de me foutre au courant , je suis chez moi , affaler dans mon canapé , la clope au bec a râler comme un vieux con .

_ Bordel ! Mais t'est ou ???

je m'adresse a un journal voilà que sa va pas mieux , je regarde encore et encore la photo de Ruby , j'avais oublier qu'elle était si belle ma frangine , je tire une bouffé de ma cigarette , je suis peu être un gamin aux yeux de certains mais je vais pas me laisser allez , quand je veut quelques chose je l'est surtout quand s'est si important .

Je prend ce putain de journal et l'envoie valser , entendant juste le bruit de son impact contre le mur du salon , puis je me lève d'un bon .

_ Mais … mais je suis con … pourquoi j'y est pas pensé plus tôt !?

Non , non , me parler a moi meme n'est pas du tout une habitude . Mais bon comme je suis sur les nerfs s'est moins bizarre , quand je cause comme a midi a l'escalope que j'aller manger s'est beaucoup plus flippant , et le pire s'est que je me faisait les questions , réponses . Enfin passons , faut pas que je pense a de la bouffe , parce que j'ai des projet un peu plus concret pour cette petite journée .

Je me diriger vers le journal , et me met a lire l'article avec une grande attention , et je trouve enfin se que je voulais . Je ne voit qu'une seule solution , il faut que j'aille parler a celui qui a fait cet article , je vais peu être tomber sur un con , sûrement meme , faut pas avoir beaucoup de neurones pour écrire ce genre de chose . Je soupir , au fond je n'est aucune envie de me confronter a ce monde de requins que je déteste plus que tout , mais il va bien le falloir .

J'enfile un veste , il fait moins froid ses jours ci mais quand meme , sa me foutrait bien dans la merde d'attraper la crève , ma voix s'est un peu mon gagne pain . Oui en fait sans ça je serrait sûrement entrain de mendier dehors , je ne pense pas que si il y a un dieu il se préoccupe de moi , mais je croit quelqu'un , quelque part , ma quand meme fait un magnifique cadeau .

Je prend un taxi , direction L.A people , je sent déjà que sa va pas être une journée simple , mais je court le risque , j'ai pas grand chose a perdre et puis tellement a gagner . S'est après quelques embouteillage auquel malgré tout je commence a m'habituer et une jeune femme que mon chauffeur un peu trop pressé a failli écraser que j'arrive enfin devant l'immense bâtiment , je sort en payant rapidement .

Puis je me glisse dedans , regardant atours de moi avec une certaines fascination , quelques regard se tourne vers moi , parfois j'oublie qu'on peu quand meme me connaître . Mais la franchement j'avais autre chose a faire que de prendre le temps de cacher ma gueule , je veut poser mes questions et qu'on m'y réponde le plus vite possible , je me pose donc a l’accueil en faisant mon plus grand sourire a la femme qui se trouve a la réception .

_ Bonjour ! Je .. j'aurai besoin de voir l'un de vos rédacteur .. s'est assez important .

Je sort un petit papier de ma poche , faut avouer qu'il a un nom compliquer , sa sonne pas d'ici en plus alors avec mon accent je prononce ça un peu n'importe comment .

_ heu .. il s'agit de Amon .. Amon Sorensen . S'est possible de le voir aujourd'hui ?

De toute façon sa a intérêt a être la cas , parce que mon sourire peu facilement s’effacer . Mais pour l'instant je passe pour le plus aimable des hommes , se n'est pas la peine que je m’énerve , rester zen peu meme faire avancer les choses plus rapidement pour l'instant , alors je choisi de rester agréable .

Ma PUTAIN de photocopieuse était en panne. Et devinez qui m'avait piqué mon dernier souffre-douleur de la journée? Ouais. Ginger. Gagné. Et je ne savais pas comment elle avait fait, mais elle avait réussi à faire passé son travail pour assez important aux yeux du boss pour avoir l'exclusivité sur le petit stagiaire. D'ailleurs, pourquoi c'était jamais des petitE stagiaire, hein? Je suis sûr que je trouverais tout un tas de trucs à leur faire faire... Et pas des plus désagréables en plus...

Bref. J'allais devoir me démerder pour les photocopies, c'est à dire descendre jusqu'à l'accueil où se trouvait la seule machine encore apte à marcher. Et pour ça, il fallait prendre l'ascenseur... Quelle corvée. J'étais tellement bien dans mon fauteuil, avec les regard vide de North qui n'en était plus vraiment un parce qu'il n'avait plus d'yeux à force de prendre des fléchettes en pleine tronche.

Bon. Après une heure de préparation psychologique, je me décidai à descendre. Et, arrivé à l'accueil tel un zombie, en soupirant un peu, je me glissai derrière le bureau de la jeune femme de l'accueil. Brenda ou Sandra, je savais plus trop. Mais elle, par contre, elle passa sa main sur ma cuisse à mon passage tout en me regardant en souriant. Mais un gamin vint la déranger dans sa contemplation et je put faire mes photocopies tranquille. Elle était bien faite, Branda/Sandra mais c'était du déjà vu, un nom coché sur ma liste.

Mais quand j'entendis mon nom... Enfin ça y ressemblai vaguement, mon esprit fut attirer dans cette direction. Je ne laissai rien paraître, mais avant que la fille ait pu répondre au gosse blond qui se trouvait là, je répondis à sa place. J'avais pris une mine engageante, souriant, en essayant de paraître le plus aimable possible et aussi un rien innocent.

-Tu lui veux quoi, à cet enfoiré de Sörensen?

J'avais essayé de prononcer mon nom à l'anglaise et de camoufler mon accent. Ce qui n'était pas chose facile. Je lui souris, l'envourageant à parler. S'il avait quelque chose à me reprocher ou quoi, je le saurais assez vite. Il ne me semblait pas connu, donc, je ne devais pas avoir écrit un truc sur lui. J'écrivais pas des trucs sur des gens qui valaient pas le coup.

-C'est à propos d'un article?

Je regarde blasé la jeune femme en face de moi qui a l'air perdue face a ma réponse , mais son regard vers l'homme qui se trouve derrière elle et le fait qu'il vient me parler m'indique tout de suite de qui il s’agit . Faut vraiment me prendre pour un con pour être si peu discret , je pousse un soupir presque amusé par la situation .

Ta une vrai tete de requin , une vrai caricature du mec sans émotion , et puis dragueurs en plus , vue comment la pauvre idiote qui se trouve en face de moi n'a d'yeux que pour ta personne , je ne sais pas vraiment se qu'elle te trouve , être beau s'est une chose , mais être un connard sa casse tout , enfin encore une fois se n'est que mon avis .

Parce que oui tu ne m'inspire pas confiance mais alors pas du tout , mais je décide de rentrer dans ton jeu , au moins un minimum , tu veux jouer , alors on va jouer . Je suis sur qu'a tes yeux je ne suis qu'un simple gamin sans importance , une gueule perdue parmi les autres dans la jungle de L.A.

_ A cet enfoiré ? Je veut simplement lui poser quelques questions .

S'est marrant la manière dont tu parle de toi , ben oui bien sur qu'il s'agit de toi , enfin j'en suis presque sur , j'aime bien ton air gentil , je trouve sa touchant . Enfin je me comprend , sérieux j'ai l'impression de faire du délits de sale gueule , mais j'arrive pas a croire une seule seconde que s’est quelqu'un de bien , en tout cas j’espère me tromper , on ne sais jamais j'ai pas raisons tout le temps , je suis humains , et la j'aurai bien envie de me tromper en fait .

Je sort la page avec la photo de ma sœur de la poche arrière de mon jeans et la pose devant toi , je fait un petit sourire , je doit arrêter de me faire des film , on va dire que t'est quelqu'un de bien , et si s'est pas le cas … ben je verrait bien , de toute façon les choses quand je les réfléchit s'est toujours pire . Enfin bref , je continue a avoir l'air le plus sympas possible , et j’enchaîne avec ta question .

_ Oui , s'est a propos de cet article en particulier... bon je vais pas tourner autours du pot , je voudrait savoir si quelqu'un sait ou je pourrait trouver la fille sur la photo .

Tu va peu être me poser des questions , oui , tu va sûrement le faire , je ne sais pas vraiment si je doit dire qu'il s'agit de ma sœur , s'est déjà pas facile a vivre d’être afficher comme ça sur les journaux ramasse merde , il faut que je fasse en sorte qu'on réponde a mes questions et que moi j'en dise le moins possible , mais la tache s'annonce périlleuse je pense.

J'essaye d’être agréable , mais je veut pas non avoir l'air faible , je parle d'un ton calme et presque sans émotions , je préfère me camoufler un peu pour l'instant .

J'ai bien compris au ton du petit blond qu'il n'était pas dupe. En plus cette cruche de Brenda (ou était-ce Becca?), m'avais grillé en me regardant quand le jeune homme avait prononcé mon nom. Tant pis. Ca gâchait pas vraiment le jeu. Même si je ne pouvais plus donner qu'un petit doute au jeune gars sur mon identité. Mais ça m'intriguait. Qu'est-ce qu'un gosse lambda pouvait bien me vouloir? Bon, c'était pas la première fois que des gens venaient chercher après moi ici. Mais en général, amis ou ennemis, je les connaissais... Au moins de vue.

Il dit vouloir me poser des questions. Je fronçai les sourcils, encore plus intrigué. C'était peut-être la eilleure façon d'attirer mon attention. Parce que j'étais un foutu curieux de nature.

M'appuyant d'une main sur l'épaule de l'hôtesse d'accueil dont, au final, on se foutait bien de savoir le nom, je tendis le bras pour attrapper l'article que le jeune homme avait sortit de sa poche. Je souris. Alors il voulais retrouver la fille sur la photo. Alors ça... Soit c'était un psychopathe qui s'était pris d'amour pour la fille sur la photo et voulait savoir où elle se trouvait pour aller la harceler (ce qui le mènerait inévitablement à une mort affreuse entre les maisn de Lighter), soit il connaissait cette fille. Et ça tombait extrêmement bien: parce que moi, pas.

Ma curiosité augmentant de plus en plus, combiné à l'appel de l'intéret, je fis signe au gars de me suivre. Je laissai les photocopies dans la machine et sortit de derrière le bureau. Puis, me retournant brusquement vers la réceptionniste, je lui dis:

-Hilda, tu pourras apporté les photocopies dans mon bureau. J'emmène le gamin dans le salon.

Ce q quoi elle répondit, la mine une peu déçue...

-Moi c'est Gwenn...

Je haussai les épaules et invitai le jeune homme à passer devant moi. Je l'emmenai jusqu'au salon où j'avais reçu Billy Lighter. Salon qui nous servait pour les interviews.

-Tu veux un café?

Dis-je en appuyant sur le bouton de la machine pour m'en faire couler un.

-T'es pas bête. je suis Amon Sörensen.

J'avais fait exprès de le prononcer convenablement, à la danoise. Aucun de ces foutu américain n'était capable de le dire comme il fallait.

-Pourquoi tu cherches cette fille? Je ne suis pas sensé révéler tout ce que je sais à n'importe qui. Si un psychopathe s'attaque à cette fille, je risque des problèmes...

Bla bla bla... j'avais tué Felberbaum, et aucun problème à l'horizon.

Un petit sourire en coin s'affiche sur mon visage quand la fille dit son nom , j'ai l'impression que mes première pensée a ton égard se précise un peu , enfin sa arrive tout le monde les coup d'un soir .. bon ok je dit ça parce que j'en est beaucoup , mais au moins je sais le nom des gens que je côtoie , enfin je croit .

Comme je m'en doutai je suis un «gamin» a tes yeux , mais bon s'est normal , surtout que je me comporte comme telle ,enfin face a toi je ne vais pas partir dans mes délires, je n'est pas le temps , pas l'envie , et pour le coup je passerai vraiment pour le dernier des fou .

Je te suis , toujours avec un petit sourire , je préfère ne rien m'imaginer sur toi meme si j'avoue que cette tache est plus que difficile , s'est pas mon truc de juger les gens sans les connaître mais quand meme tu m'intrigue comme mec . Je me pose sur le canapé le plus naturellement du monde , après tout on est la pour parler autant se mettre a l'aise et puis je pense que cette conversation va être intéressante , mais j'ai peur qu'elle ne me convienne pas tout a fait , je me doute que aussi de ton coté tu aimerai bien en savoir plus sur ma sœur . Mais je me suis promit a moi meme de fermer ma petite gueule le plus possible , hors de question que d'une manière ou d'un autres je mette Ruby dans la merde , si sa arriver je m'en voudrai toute ma vie .

_ Oui , j'veut bien .

Je te répondu d'un un peu froid , enfin pas vraiment , mais aucune émotion ne s'en dégage , et ça venant de ma part s'est plutôt rares , meme pour de simples banalité .

_ S'était pas très dur a devinez vue comment la fille a l'accueil ta regarder tout a l'heure .

Même si tu m'avait vouvoyer je n'aurai pas fait pareil , s'est plus fort que moi , je traite mes pires ennemies avec la meme familiarité que mes amis , enfin pour l'instant tu est juste un mec parmi tant d'autres , je n'est rien contre toi , a part peu être le fait que tu travaille dans ce genre de truc , mais chacun fait des erreur on va dire .

Je prend le café que tu ma apporter et en boit une petite gorgée avant de t écouter attentivement , je m'attende un peu a ce genre de chose , s'est vrai qu'un mec qui débarque comme ça s'est un peu louche , sa fait un peu pervers qui veut harceler une fille .

_ Non , je suis pas un détraquer t'en fait pas , s'est une vieille connaissance et quand je l'est vue je me suis dit que j'aimerais la retrouver , on s'est perdue de vue il y a quelques années .

Je ne précise pas que tu est ma sœur , et encore moins ton nom , je suis calme pour une fois , un petit sourire ne peut s’empêcher de s'afficher sur mon visage , j’espère vraiment que tu pourrait m'aidez , mais je n'est pas non plus de très grand espoir , dans cette jungle qu'est L.A j'en est eu des déception sur le fait de retrouver Ruby , mais j'ai un peu reprit confiance et surtout espoir depuis la publication de cet article .

Le jeune gars me suivis dans le salon et je lui servi un café quand il l'accepta. C'était purement pour commencer à le mettre en confiance, parce que sinon, il aurait eu qu'à se le faire tout seul. Mais comme il avait quelque chose à m'offrir, je comptais bien lui frotter la manche jusqu'à ce qu'un lapin en sorte. Je lui tendis son café avant de prendre place dans le fauteuil en face de lui. Le même fauteuil dans lequel j'étais quand j'avais reçu Lighter. Mais maintenant, c'était le gosse qui était à la place qu'avait occupée le rouquin.

Mon regard s'attarda sur la tache de sang, brunâtre, sur la moquette. J'avais fait couler le sang de Lighter et je n'en étais pas peu fier, même si, sur le moment, les émotions dans la pièce, émanant principalement du chanteur de The Lightening, étaient d'une telle intensité que je n'étais pas vraiment à l'aise. J'avais même du avoir l'un ou l'autre regard qui avait du trahir ce que j'étais réellement. Mais cela n'avait duré qu'un centième de seconde et Billy était trop en prise avec ses propre émotions pour s'occuper de moi alors.

Quand le gosse expliqua qu'il n'était pas un pervers, qu'il recherchait juste une vieille connaissance, ce fut loin de me satisfaire. Et s'il était vraiment venu me déranger rien que pour ça, il pouvait sortir direct. Non. Il me fallait le nom de la fille et il ne semblait pas décidé à me le donner. Mon regard quitta la tache de sang et vint se planter dans les yeux du garçon.

-Ca ne suffit pas.

Je savais comment faire. Il fallait que je lui fasse penser que je connaissais la fille.

-Pourquoi je n'ai pas révélé son nom dans L.A. People, à ton avis? Elle est bien trop gentille pour que je lui fasse ça et elle m'a autorisé à faire cet article parce que je n'avais rien à dire. C'est une femme généreuse, pourquoi j'irais risquer de la mettre en danger? Billy ne me le pardonnerait pas.

J'avais pris une mine légèrement en colère mais pas trop. Comme si je me méfiais à mort de ce gamin. Et puis un petit mensonge de temps en temps ne pouvais pas faire de mal.

-Alors si tu n'es pas décidé à me prouver que tu es vraiment important pour elle, je ne te dirai pas où elle se trouve. Je n'ose même pas te dire son nom parce que je suis même pas sûr que tu le sache.

Je le provoquais pour qu'il me dise le nom de la fille. J'essayais de piquer son orgueil en espérant très fort qu'il en ai, de l'orgueil. Je bus une grande gorgée de café avant de me lever. J'étais au moins aussi bon acteur que North.

-Alors si tu n'as rien de plus à dire, tu peux t'en aller. J'ai pas que ça à foutre.

Je jouais à quitte ou double.

Ta l'air un peu tracassé par quelque chose mais je m'en fou complètement , une seule chose m’intéresse et s'est ma sœur . Je sais que sa ne va pas être simple , que j'ai meme peu être fait une erreur en étant venue ici , mais s'était plus fort que moi , s'est le seul indice que j'ai pour la retrouver , alors je ne veut pas perdre espoir .

En tout cas de ton coté tu n'a pas l'air non plus très décider a lâcher des infos , je ne sais plus vraiment quoi faire ou quoi dire , mais je ne vais pas me laisser avoir aussi facilement , oui vraiment , en plus de me traiter comme un gamin je pense que tu me prend pour un idiot .

_ Sa se voit que tu la connaît pas toi , et ça pour le coup s'est sur . Dans ce putain de journal vous êtes loin de vous gênée pour balancez des noms , vous avait meme l'air de prendre un malin plaisir a bousiller la vie des gens .. alors me fait pas rires avec tes conneries , tu ne veux la protéger , je pense meme que tu t'en fou bien de savoir comment elle va.

Mon ton est très calme , je voit qu'on est entrain de jouer carte sur table , alors je ne vais pas me gênée pour dire se que je pense , j'ai toujours prit les journaliste a scandale pour des pauvres cons , et se n'est pas toi qui me fera changer d'avis , je croit que j'aurai pu te croire mais le coup de «elle ma autoriser» s'est juste se LE truc qui a fini de me foutre en rogne . Je la connaît , elle n'aurai jamais fait ça , et n'aurai jamais tolérer un article pareil , si elle aurai voulue annoncer ça elle l'aurai fait , je pense , avec Billy et sûrement pas dans un journal people .

_ Je n'est rien a te prouver .

Cette fois je suis presque amusé par la situation , se n'est pas se genre de chose qui va me faire parler , je pense que plus d'un serait partie dans un long discourt pour t'embrouiller , mais je préfère répondre froidement , car oui , plus le temps passe et plus je me rend compte qu'on a chacun a gagner dans cette histoire , rien que la manière dont je parle est la preuve que je tient a elle , pas la peine d'avoir son nom , si tu ne t'en rend pas compte , soit tu est pire qu'aveugle , soit tu joue avec moi et t'est malheureusement un idiot comme je le pensais a la base .

_ Si tu veux que je sorte je vais le faire , mais avant je te propose quelques chose . Une question pour une questions , chacun répond a l’autre , mais on ne parle pas de son nom , si tu la déjà sa te servira a rien , mais si tu ne la pas , sa la foutra dans la merde et s'est la dernière chose que je souhaite .

Au moins les choses sont clair , je ne le fait pas si souvent marcher que ça mon petit cerveau , mais quand je décide de le mettre en route il marche plus que bien , je suis loin d’être dupe . J'ai l'impression de jouer au chat et a la souris , qui arrivera a  avoir l’autre le premier , s'est une vrai petite guerre qui s'annonce , et je n'est plus vraiment envie de me dire que tu est quelqu'un de bien ou pas , je ne pense meme pas qu'il faut que j'essaye de te cerner , le plus important s'est de ne pas me laisser avoir .

S'est fou mais en a peine quelques secondes , j'ai prit une putain d'assurance , le petit gamin un peu perdue a l’accueil tout a l'heure est partit en voyage je croit , je n'est pas peur de te tenir tete et te te provoquer , d'ailleurs je pense que s'est seulement comme ça que j’arriverai a quelques chose .

Je n'étais ni Freiya... ni mon père... Pas de chance pour le gosse. Si j'avais été l'un pou l'autre, j'aurias joué le jeu, j'aurais été plus malin que lui, et j'aurais gagné sans trop de mal. Lui pensant obtenir ce qu'il voulait, et moi en obtenant deux fois plus. Non. Je ne pouvais que singer mon père et ma soeur. Eux pouvaient jouer longtemps. Pas moi. Pourquoi? Parce que je ne supportais pas d'être pris de front sur mon propre territoire.

Hors, nous étions chez L.A. People. Nous étions dans la pièce même où le sang de Lighter avait coulé. Nous étions chez moi, dans ma tanière, là où rien ne pouvait m'atteindre et où j'avais pour habitude de dévorer mes proies.

Et voilà que l'une d'elle voulait imposer sa loi ici? En me proposant quoi? Un jeu de question réponse? Han han... Non non non... Plutôt crever. Si le garçon avait été un tant soit peut intelligent, il aurait pu parvenir au même réslutat, exactement à ce jeu-là. La petite amie de Timmy avait réussi à en venir là. Mais jamais ça n'allais marcher en me prenant de front. J'étais beaucoup trop fier pour accepter ça. Et pour accepter qu'on me parle comme ça chez moi.

Mon regard se fit extrèmement froid et je posai ma tasse de café. Vallait mieux. Je regardai le garçon dans les yeux pendnat quelques minutes, même après qu'il ait fini de parler. Mais je ne réfléchissait même pas à ce que ça m'aurait apporter d'essayer de tourner son jeu à mon avantage, comme l'aurait fait mon père avec juste ce qu'il fallait de froideur pour le tenir en respect.Et il aurait eu les réponses que je cherchais. Quant à ma soeur, elle aurait joué aussi. Mais aurait réussi à tourner la chose en véritable torture psychologique et le petit blond n'en serait pas sortit indemne.

Mais moi... Je n'avais ni l'intelligence de Lars Sörensen... Ni le sadisme de Freiya Sörensen. Je n'étais qu'Amon Sörensen. Et je ne voyais, dans l'histoire, pas l'avantage que je pouvais en tirer mais juste l'affront que je devais laver. Et le pire, dans l'histoire, c'était que je ne pouvais pas me contrôler. Et ça faisaiit longtemps que je n'avais pas sentit cette chose se réveiller. Cette colère incroyable et imprévisible dont je pouvais faire preuve.

Je ne suis même pas sûr d'avoir réellement écouter le garçon. Son ton arrogant me suffisait amplement.

C'est quand je me rendis compte que je serrais mes poings au point que mes jointures étaient blanches que je pris aussi conscience que ça devenait dangereux. Et ce n'était pas bon du tout. Mon regard toujours très froid, presque vide. Ma voix, très calme.

-Dehors. Maintenant.

Je l'avais fait une fois. Je pouvais le faire une deuxième. Mais le monde allait devenir beaucoup trop petit à force. Je ne pourrais pas toujours échapper aux conséquences de mes actes.

Je serre les poings , non mais je rêve tu me fou dehors , et puis quoi encore , tu me traite vraiment comme une merde et le fait que tu ne veuille pas en dire plus me fou en rogne et étrangement je m’inquiète encore plus pour ma sœur . En temps normal j'aurai tourner les talon et je serait partie juste blasé d’être tomber encore une fois sur un con , mais la je ne veux pas , je ne peut pas , je doit en savoir plus , plus tu est froid et plus j'ai envie de te tenir tete . Je sais que sa peut dégénérer , je voit déjà a ton regard que si tu pouvait me tabasser tu le ferai , mais quand je tourne la tete , je me rend compte que tu peut très bien le faire , il ni a pas de témoins , mais sa n'avancerai a rien , je vais peu être plus perdre que gagner dans cette affaire mais je ne veut pas baisser les bras , pour Ruby je vais changer mes habitudes et laisser filer le gamin que je suis quelques minutes .

_ Non .

Je ne suis pas agressif quand je dit ça , mais juste dénué d’émotion , je ne vais pas partir , je prend le risque de rester , de faire face . Et puis au fond de moi je m'en contre fou , casse moi la gueule si tu veux, se ne sera pas la première fois que sa m’arrivera , mais si tu fait ça se sera a toi que sa fera le plus de tort , si sa arrive je n'est meme pas envie de résister , que tu te rende bien compte de la connerie de la situation .

Je m'adosse au mur , ou plutôt contre la porte fermer pour bien montrer que je ne bougerai pas , les bras croiser comme en attente d'une réponse , après tout on ne sais jamais je peu être surpris , tu peu , peu être agir moins connement que tu la fait jusque la , ou simplement essayer de jouer un peu plus pour en savoir plus sur Ruby , chacun peu changer d'avis on ne sais jamais .

Je me plongerai bien dans un long discourt , comme quoi je tient a elle et que s'est pour ça que je reste , que tu ne me fera pas changer d'avis pour le coup , que ma sœur s'est ma plus grand motivation et je met de coté le fait que je n'aime pas me foutre en rogne ,pour elle , on ne sais pas se qui peut arriver , tu na peu être pas l’habitude que l'on te tienne tete , sa peu te rendre fou de rage comme te surprendre … positivement on va dire .

Je repense a Ruby , et rien que cette pensé me donne du courage , non je ne flancherai pas , je suis venue a L.A , j'ai tout quitter et pour que l'on soit fier de moi , alors hors de question d’être lâche , d'avoir peur , je ne tremble pas comme j'aurai pu le faire il y a quelques années , quand je ne connaissez pas encore vraiment le monde , oui je ne suis qu'un enfant a tes yeux , mais au travers des années j'ai apprit a grandir plus que je ne l'aurai du , si je joue autant a faire le con et le gamin , s'est aussi parce sa me fait du bien de me cacher derrière ça , qu’être sérieux je sais l’être mais quand je le suis je me voit deja adulte , et je n'aime pas ça .

J'ai beau essayer d'imaginer Freiya entrain de poser sa main sur mon épaule, doucement puis de la presser fermement, le geste qu'elle faisait quand elle sentait que je m'emballait et que j'étais à deux doigts de perdre le contrôle. Mais ça ne marchait pas, parce qu'elle n'était pas vraiment là et que je ne pouvais pas duper mon propre cerveau. J'avais mal aux poings. Pas parce que je serrai. C'était comme un couvenir physique, imprimé dans mes mains.

Le jeune gars refusa de partir, d'un ton monocorde. Et se planta devant la porte. Je serrai les dents. Pour qui il se prenait? Je prenais mes premiers coups et en donnait en retour qu'il était encore entrain de baver sur les lolos de sa putain de mère. Alors cet espèce de batard allait dégager, quitte à ce que je le fasse passer à travers cette foutue putain de porte.

Je me mis à rigoler. ¨Pas parce que je trouvais la situation marrante, au contraire. Je rigolais pour faire redescendre ma pression à moi.

-Si tu crois que tu es en mesure d'imposer ce que tu veux ici, tu te goures lourdement.

J'essayais de dissimuler le fait que j'avais littéralement envie de le massacrer. La seule chose qui me retenait, c'était que je n'avais aucune idée de si mon dossier du Danemark m'avait suivi jusqu'ici. Sinon, sa mère ne pourrait déjà plus reconnaître le gamin.

-Tu peux rester là, je n'ai aucune réponse à te donner.

J'avais une idée. Qu'il reste là. Je resterais à lui faire face, patiemment, sans lui dire. C'était pas comme si j'avais quelque chose d'urgent à faire. Par contre, je savais déjà ce que je ferais en retournant dans mon bureau. Et je comptais aussi sur la qualité des caméras de L.A. People. Je décidai donc de me rassoir. Le fait d'avoir une idée me calmait déjà. Je m'installai confortablement dans le fauteuil que j'avais occupé un peu plus tôt et commençai à boire mon café comme s'il n'était déjà plus là. Je l'ignorai complètement.

Au moins, lui n'aurait rien de ce qu'il voulait et apprendrait peut-être l'humilité à l'avenir, à reconnaître ceux qui lui étaient supérieurs, à savoir qui était fort et qui faisait partie de sa race à lui: les faibles. Quant à moi, je ne risquerais pas, en massacrant bêtement le petit, que mon dossier du Danemark revienne à la surface comme un cadavre pourrissant.

Et si c'était lui qui attaquait, j'étais déjà persuadé d'avoir le dessus. Rien que nos carrure respective désignaient clairement le gagnant. D'autant qu'il avait peut-être l'impression de ne s'attaquer qu'à un journaliste. Ouais. Mais pas que. Et ce serait de la légitime défense de ma part.

Parce que... Qu'était ce gamin dans la jungle de L.A.? Que dalle. Un sauterelle tout juste sortie de son cocon. Alors que moi, j'étais un lion qui, depuis bien des années déjà, avait clairement délimité son territoire. Maintenant était venu le temps de l'étendre.

Je n’arrive meme pas a savoir pourquoi tout ça me laisse froid , peu être parce que je m'attendez étrangement a cette réponse de ta part , s'est comme si tu jouer , me prenait de haut , mais en fait je m'en fiche bien , je me dit juste que je ne doit pas perdre le contrôle , m’énerver , de toute façon sa ne servirai a rien , je ne passerai que pour un con , et s'est sur que s'est moi qui perdrai dans l'histoire , tu est peu être con mais sa m'étonnerai que tu ne sache pas te servir de tes poings .

Je me dit qu'il faudrait que je parte , que je passe cette foutue porte mais je n'en est pas envie , non j'ai envie de jouer a un jeu , et très dangereux , je ne fait meme pas attention a se que tu me dit , je t’écoute d'une oreille , en fait une seule chose m’interpelle , tes mains .

Je les regardent , elle sont serrer , et toi tu est comme a deux doigts de me foutre une droite , je n'aurai jamais pensé en venant ici que sa tournerai aussi mal , au fond de moi une petite voix me murmure de partir , que je n'obtiendrai rien de ce rendez-vous , mais je croit que j'ai déjà perdue assez jusque la , je prend conscience a quel point je me fiche de moi , de savoir qu'un mec va peu être m'en coller une dans quelques secondes me laisse froid .

_ Bravo ! j'ai vraiment cru que tallez m'en coller une . Mais ta raison m'ignorer s'est bien aussi .

Sage décision , mais arrivera tu a la garder , tu fait comme si je n'était plus la , oui tu me prend vraiment pour une merde , mais tu n'est pas le première personne a pensé ça de moi , je soupir , j'ai envie de m'amuser , bien que je sache que je ne risque pas rien . Je me met a tourner en rond dans ton bureau , car oui , vue comment tu t'y sent chez toi dans cette foutu pièce , sa doit être celle ou tu bosse .

Je m'approche alors d'un petit bureau , et me m'assis tranquillement dessus , regardant les feuilles qui y sont , étaler dessus , bien qu'elle soit un peu en fouillis sa peu se voit que tu est quelqu'un d'organiser , au moins un minimum . Je fait comme toi , je t'ignore et fait simplement comme si j’étaie chez moi , très bien , je m'en contre fou que tu fasse comme si je n'était pas la , parce qu'en fait se n'est pas si mal .

Je fait ça pendant quelques minutes , certains tiroirs sont fermer a clé , et puis la pièce est grande , mais j'ai tout mon temps , je continue de fouiner un peu partout en prenant bien mon temps , je me demande si tu va m’arrêter , sûrement , vue que je ne pense pas que tu veuille que je fourre mon nez dans tes petites affaires .

Pour l'instant aucune réaction , ha oui s'est vrai je ne peut meme pas savoir si tu en a vue que je ne t'est meme pas lancer un regard depuis que tu a décider de m'ignorer . Pourquoi j'ai l’étrange et j'avoue assez désagréable sensation de jouer au chat et a la souris , oui dans l'histoire s'est toi le chat , un fauve qui n'a pas l'air d'hésiter a sortir les griffes, mais ne croit pas que je manque de ressource , tu prend les gens de haut , de trop haut . Je me doute que tu n'est pas un petit journaliste , d'ailleurs si tu l'était tu ne comporterai pas comme ça , en plus tu a l'air de cacher plus d'une chose , mais se n'est pas ça qui m’intéresse .

Spoiler:

J'allais lui en coller une. On du moins, ça me démangeait. C'était même vicéral et c'était très difficile de lutter. Mais je n'avais pas fuis si loin pour qu'une bête altercation avec un gosse qui n'en valait même pas la peine fasse remonter toute cette merde d'un coup. Je l'ignorai donc complètement.

Il était jeune, il s'impatienterait bien avant moi. D'autant que je n'allais pas lui dire un mot. Et il pouvais toujours fouiller tant qu'il voulait, il n'y avait rien ici. Ce n'était pas mon bureau, mais l'endroit où on recevait les stars pour les inteviews. Et ça aurait même été mon bureau qu'il n'aurait rien trouvé que des jouets pour passer le temps: jeux de fléchettes, rubixcube, jeu de cartes... On était dans le magazine qui engageait le plus de fouineurs compulsifs, je n'étais pas assez con pour garder ici des trucs compromettants.

Toutes les coupures de presses danoises qui parlaient de moi étaient bien planquées à la maison. Et le jeune gars les auraient même trouvé que je le défiais de les lire... Vu que tout était en danois.

Je le suivais de temps en temps du regard. Essayant que ce regard soit le plus neutre possible mais j'avais du mal. J'avais beaucoup trop envie de l'empaller devant le building, histoire de faire un exemple:"Ici est l'antre d'Amon Sörensen. Gare à ceux qui s'y aventureraient avec de mauvaises intentions".

Je me levai et allai me servir un café, bousculant le gamin au passage, mais sans un regard pour lui. Il recula de presque deux pas. Il était petit et pas très lourd par rapport à moi. J'aurais pu l'écraser comme je voulais.

Je e rassis ensuite avec mon café. Je commençais à aimer cette petite guerre psychologique et du coup, je commençais à me calmer. Je reprenais le contrôle. Je regardai l'orloge: dans une heure, j'avais fini journée. Dans une heure, je partirais comme s'il n'avait jamais été là... S'il tenait une heure.

Et ensuite, une fois qu'il aurait compris qu'il ne pourrait rien tirer de moi, une fois qu'il m'aurait oublié et m'aurait classé dans sa tête dans la rubrique des simples connards... Je le poignarderais par derrière avec mon arme favorite: L.A. People. Et Lighter se chargerait du reste.

J'ai toujours était quelqu'un qui changer rapidement d'avis , et je ne compte pas changer demain , quand tu me bouscule je doit avouer que je m'y attendez pas vraiment se qui me fait vaciller , mais malgré tout je continue de t'ignorer le mieux possible , un vrai petit jeu a la con , au bout de vingt bonnes minutes je commence a m'ennuyer , trouvant le temps long .

S'est allonger sur le bureau que je me met a jouer avec un rubicube trouver dans l'un des tiroirs , j'y passe pas mal de temps mais j'arrive a résoudre l’énigme de se casse tete , enfant j'en avait un et je passer des heures entières a essayer de comprendre comment sa marche , mais se n'était pas sur un bureau que j'étaie , je ne jouer pas a un jeu un peu malsain avec un con . J’étaie a Nashville , entrain de jouer avec mes sœurs , étaler dans l'herbe fraîche de notre jardin .

Je soupir , je ne pense pas qu'elle voudrai me voir dans cet état , je continue de tourner en rond , mais se n'est pas par provocation , simplement que je m’ennuie , et pour être honnête je n'est plus envie de jouer, enfin avec toi . A quoi bon perdre ma journée avec toi , tu ne me dira rien , et moi non plus , je me plongerai dans le plus grand des silences , je suis très doué pour ce genre de conneries , non si je décide de me lever s'est simplement parce que se n'est pas comme ça que je retrouverai ma sœur .

_ Bon j’arrête de jouer , je vais bosser .

Je dit ça d'un air tellement naturel que s'en est déconcertant , oui tout ça pour ça , mon ego n'en a pas prit un coup ,je me contrefous de cette journée tout autant que de moi . Simplement que je voit l'heure défiler et que je me dit que je ferait mieux de m'en allez , juste me casser d'ici . Pour moi se n'est meme plus un jeu , il ni a pas de gagnant et pas de perdant , simplement deux con bornée enfermer dans la meme pièce . Et je ne veut pas être parmi les cons une secondes de plus , je passe la porte comme si il ne s'était absolument rien passé parce que … oui pour moi il ne s'est rien passé .

Je voit la femme de l'accueil qui me regarde bizarrement , tout se temps passé dans ce bureau , pas un bruit , pas un crie , et moi qui en sort comme j'y suis rentrer . Il ne faut pas croire que mon espoir de retrouver Ruby a baisser , se n'est meme pas un échec , juste une journée qui m’éloigne un peu plus d'elle , se n'est pas la première fois que j’espère quelques chose et qu'il ne se passe rien . Se n'est pas grave , si aujourd'hui a était une journée en quelques sorte gâcher , je ferait tout pour que demain soit plus intéressant .

Je me demande si tu va me faire payer tout ça , mais en fait je ne t'est rien fait , je suis simplement rester un peu plus que tu ne l'aurai voulu , tu va peu être venir me voir , mais j'en doute fortement , a mes yeux tu doit bien être content que je suis partit .

Je me pose devant cet immense bâtiment , et je me met a fumer une cigarette , l'air un peu ailleurs . Les gens dans la rues vont et viennent , L.A n'est jamais calme , le soleil commence a faiblir , et la nuit va sûrement arriver d'ici quelques temps .

Les minutes passent et le gosse fait comme chez lui. Ca commence à m'énerver, mais je le laisse faire. Tant pis pour ma putain de fierté pour une fois. Je l'enculerai deux fois plus et avec trente fois plus de plaisir si j'attendais un peu. C'était ce que Freiya aurait fait. Et comme elle n'était pas là, il fallait bien que je fasse les choses moi-même.

Finalement, au moment où je pensais bien que j'allais faire une overdose de caféine, ce qui ne m'aidait pas du tout à rester calme. Je pensais d'ailleurs de plus en plus que je n'allais pas tenir le coup et que j'allais massacrer le môme, et bien il décida se s'en aller. Je ne prononçai pas un mot, ne lui accordai pas un regard. Je voulais qu'il comprenne bien qu'il n'avait aucune importance. Et pas seulement pour moi, pour n'importe qui. Qu'il soit mort ou vif, qu'est-ce que ça pouvait bien foutre? Il n'était personne et resterait personne.

Quand le gosse fut hors de la pièce, je soupirai. Un long soupir de soulagement. J'avais eu chaud. Encore un peu et je retombais dans mes bons vieux travers qui, vus d'ici, avaient l'air tellement douillets, tellement plus faciles que les jeux, les mensonges...

Je me levai, fit une fois le tour du salon, mon regard s'attarda un moment sur la tache de sang de la moquette. Puis, n'en pouvant plus, j'envoyais la tasse que je tenais en main à travers la pièce et elle alla se fracasser contre le mur, y laissant un coup et des traînées brunâtres.

La fille de l'accueil entra en trombe et me regarda, paniquée, me demandant si ça allait.

-Ouais. Ca va. Trouve-moi une photo de ce type, Gwenn. Avec les caméras, y a moyen...

Puis je sortis à mon tour, la bousculant presque, mais sans le faire exprès cette fois. Direction mon bureau. A moi de jouer maintenant. On ne m'imposait pas ses règles sans en pâtir après.